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[RP] Vous avez une missive.

Johanara
Johanara froissa la lettre du Corbeau assez choquée par son ton. Elle avait pensé à tord, qu'elle pourrait compter sur sa bonne éducation et sa mesure pour temperer sa colère légitime de mère face à la fugue de Darria.

Voilà qu'il ne lui laissait qu'une alternative à son inimitié et à son hostilité, la luxure. Déçue et blessée plus qu'autre chose, elle relut la lettre de sa nièce pour se donner du baume au coeur :


Citation:
De : Eloan.
A : Johatata.

Johatata,
Faut que tu ramenes tes miches.
La Dame de la boulangerie elle a dit que quand je les auraient comme toi, et mes saignées, je serais une vraie femme.
Alors il faut que tu me les ramènent pour que je devienne une femme.
Puis, en plus, t'es egoiste, parce que il n'y a que papylian qui peut les voir, mais je sais pas ou on peut cacher des miches. C'est pas gentil.
J'espere que quand tu reviendras tu me les montreras.
Sinon tu me manques beaucoup, y'a personne pour me faire des cadeaux et les grands ils sont méchants avec moi.
Je t'embrasse, Eloan.
Ps : Pouikie elle veut tu ramènes tes miches aussi! Faut qu'elle devienne une femme aussi apparemment, mais elle a dit que tu lui manquais.


Citation:
Ma puce, mon puceron, mon coeur d'amour, ma préferée

Tu me manques. Pour avoir une belle poitrine il faut être sage écouter son père, et ne pas faire de bêtise. Regarde ta cousine Darria. Elle fait n'importe quoi, ba elle est plate comme une raie.

Je vous ramène à toi et Pouikie un tas de robes et de cadeaux?

Je vous aime.

Johatata qui sera là dans 100 dodos.





[Cheffe Aldraien
Retrait de l'image, sa taille dépasse celle autorisée par les Règles d'Or. Merci de les relire & bon jeu.]

_________________
Nathan
Agacé par les plaintes incessantes de sa délicieuse cousine, le Sidjéno voulut, dans un premier temps ne pas donner réponse à la dernière lettre.
Malheureusement, avec Johanara, Nathan désirait toujours que la dernière soit en fait la pénultième et ainsi de suite. Un cercle vicieux ou vertueux, il ne le savait pas. Et il ne le saurait jamais.
Alors évidemment quand il reçut une lettre de rappel de sa tendre cousine, il ne put se résoudre à snober davantage. Il n'était pas dans la meilleure des positions. Il n'était plus le plus riche, ni même le plus beau. Nathan entrait dans une décadence incomprise qui l'emmener vaciller dans les pensées nostalgiques d'un passé rayonnant.
Il fut sot. Ce ne fut pas nouveau, mais il s'en rendit compte. Pour la première fois de sa vie.


Citation:
Douce femme,
Douce cousine,
Douce rousse de mon coeur,

    Loin de moi l'envie de réparer les pots cassés.
    Loin de moi l'envie de vous enivrer de mes lettres.
    Loin de moi l'envie de vous tenir informer.

    Et pourtant, s'il le faut je vous paierais la dote.
    Et pourtant, je vous aime.
    Et pourtant, je suis bientôt sur le départ.

    Où vais-je ?
    Quelque part.
    Venez donc.
    On va s'amuser.

    Johanara, vous n'avez jamais su élever vos enfants, faites de Darria une réussite et non pas un échec cuisant. Vous savez très bien que seule vous continuerez de faire vivre la lignée des Ambroise. Moi je me retire des affaires. Veuf, mon fils malade, je perds tout et tout se décompose.
    Je n'ai plus la force d'aimer une quelconque femme.
    Je n'ai presque plus la force d'aimer tout simplement.
    Même Euzen... Voyez-vous. Il me retient, je le vois bien, il essaie de m'aider, mais ce mal est incommensurable le deuil est une chose affreuse.
    Vous l'avez toujours mieux porté et guéri que moi.
    Aujourd'hui je suis bien marri.
    Aujourd'hui je me meurs.

    Bien à vous,


Nathan.

_________________
Sirbalian
Orthez - Missive posée sur l'oreiller dans la chambre de l'auberge...

Citation:
Exquise Duchesse,

Que cette soirée d'hier fut agréable...
Le gout sucré de votre peau brûle encore mes lèvres,
Tout mon être se languit de vous revoir,

Le voyage me parut bien court cette nuit,
tant mon esprit n'a fait que de penser à vos courbes si généreuses tout au long de la route.
Et une fois arrivé, je me suis vite endormi dans les bras de Morphée.
Un doux rêve est venu me bercer...

Nous étions à l'auberge, entrelacés..
Mes lèvres dévorant les votres,
Mes mains s'attaquant aux lacets de votre corsage,
Impossible de résister à cette envie brulante de prendre possession de vous..

La montée des marches de l'escalier fut difficile,
manquant de peu de poser vos fesses sur une marche,
et de mettre fin de suite à ce supplice...

Un coup de pied dans la porte de la chambre,
C'est sauvagement aussi qu'elle fut refermée,
Claquant votre dos contre elle en venant me presser contre vous,
Vos seins contre mon torse, tous mes sens en émoi...

Et mes mains qui s'agitent à faire remonter votre robe,
Aggripant une cuisse, la soulevant..
Ma virilité au maximum...
Mes lèvres s'apprêtant à dévorer cette poitrine...

Quand soudain quelque chose m'interpella,
Nous n'étions pas seuls !
Une créature divine trônait au milieu de notre lit,
Couchée légèrement de coté,
Tandis que ses cheveux et sa nudité étaient à peine caché par un voile.

Et là... je me suis réveillé !

Votre Baron

B.

_________________
Gregory_sandre
Citation:
A Victoire Joncheray-Devirieux
De Gregory Sandre

Madame,

Pardonnez mon temps de réponse relativement long, de nombreuses choses se sont passées dernièrement qui m'ont un peu accaparé.

Dans tous les cas, je nepense pas que vous ayez à vous en faire pour votre frère, c'est son état naturel et je pense que le pavot joue beaucoup. Il est cependant encore lucide et se rend compte de ce qu'il fait. Nous sommes presque arrivés à Pau, je tâcherais de veiller à ce qu'il ne se fasse pas tuer.

Votre dévoué,

Gregory Sandre



Citation:
Bonjour Cléo

Désolé de n'avoir répondu plus tôt, les choses ont été assez...mouvementées ces derniers jours et encore plus hier. Nous sommes arrivés à Orthez, demain nous serons à Pau. Cela fait un moment que j'y songe et ai un mauvais pressentiment concernant ce voyage, pressentiment qui s'intensifie au fur et à mesure de notre avancée. Une jeune femme m'a écrit, elle a dû savoir par la jeune fille que nous recherchons que nous arrivions, moi y compris. Je ne sais pourquoi cette missive étant donné que je ne la connais pas, mais elle m'a prévenu que Jurgen risquait de me tendre un piège.

Bref, hier soir j'ai quitté Marianne, prenant la première excuse que j'ai trouvée pour monter le ton. Peut-être qu'ainsi elle ne se mêlera pas de cela et que Jurgen ne l'approchera pas. J'ai demandé à Johanara de veiller sur elle, elles s'entendent très bien et elle a ma confiance.

Voilà les nouvelles, rien de très réjouissant en somme. A moi à présent d'être sur mes gardes.

J'aimerais pouvoir te dire à bientot, mais à ce niveau là, rien n'est sûr.

Je t'embrasse,

Gregory

PS : Au cas où on ne se reverrait pas, autant être totalement franc. Ce que je t'avais dit sur un éventuel célibat et que tu as pris pour une plaisanterie, sache que dans tout trait d'humour se cache toujours une pointe de vérité.

_________________
Johanara


Le butor! Lui raconter ainsi ses envies libidineuses de trio!


Citation:


Mon mari,

Est ce une plaisanterie d'un goût douteux?

Magnifique lettre que vous me faites cher amour. Est ce que la creature divine eu le droit a la même?

Allez dont vous faire foutre! Ou la foutre elle.

Si c'est une façon de me dire que vous souhaitez prendre une maitresse, ne vous gênez pas, je ne suis plus jalouse. Si au contraire vous formulez ainsi le désir de ramener une grue dans notre lit pendant que j'y suis, je vous arrête de suite résidu, miasme des bordiaux!

De mon vivant, jamais une femme ne vous touchera en ma présence.
Pour le reste vous savez où me trouver.

Votre rousse.

_________________
Sirbalian
Lourdes

Les jours passent et ne se ressemblent pas...

Citation:
De nous : Balian de Montbazon-Navailles
A vous : Euzen du même nom

E,

Voilà quelques jours que nous sommes arrêtés à Lourdes en Bearn.
Je ne sais pas trop comment on s'est retrouvé à voyager au coté du groupe de Jurgen...
Mais c'est ainsi, il parait qu'on a invité la baronne à faire le tour du bearn et qu'elle aurait accepté.

Anne et Liam se portent à merveilles, ils jouent avec d'autres enfants de noble du coin et ils ont grandit si vite que j'ai failli ne pas les reconnaître.
Anne est une vraie merveille, son sourire est sublime et j'ai bien peur que je ne saurai jamais lui refuser quoi que ce soit...
Liam a toujours les yeux vairons, lui aussi est une merveille, comme tous mes enfants à vrai dire.

La baronne va bien, elle a retrouvé sa fille et je pense qu'elle va finir par se faire à l'idée de ce mariage... Darria semble très amoureuse, mais je viens d'apprendre qu'elle n'est plus vierge.. autant qu'ils se marient vite alors..

Quand au mien de mariage... je ne sais que penser.
Cette surprise de venir la rejoindre ne semble pas avoir eu l'effet escompter.
Elle ne me repousse pas mais je ne me sens pas désiré.
Je lui ai proposé de repartir de zero, de nous re-séduire..
Mais je pense qu'elle préfère séduire et être séduite par d'autres..

Tous lui court après ou bavent devant elle.
Je ne suis pas bête.. aucun mot doux.. aucune séduction...
Et elle rentre tard des tavernes tous les soirs...

Enfin, à part çà nous allons tous bien.
Et vous ? ou en est votre voyage ?
Comment allez vous ?

B.

_________________
Euzen

    [Bourbonnais-Auvergne - Entre ville et route]

    Et de une ...

    Citation:

      De : Euzen de Montbazon-Navailles
      A : Balian du même nom
      .


        Balian,

        Pour reprendre tes termes : On a invité la baronne. Elle aurait accepté. L’aurait semblerait de trop puisque vous y êtes, alors la seule question qui me vient est la suivante : Et toi alors ? L’as-tu accepté ou seulement suivit ? C’est que ton enthousiasme ne suinte pas à foison entre tes lignes sache le.

        Je suis bien satisfait d’apprendre que les plus jeunes vont bien, bien que je regrette que les yeux de Liam ne se soient pas unifiés. Est-ce encore possible selon toi ? Mais question a part : Rappelle moi quand il t’a été possible de dire non à l’un de nous ? Ne le prends pas mal mais je crois que sur cela, Anne ne fera pas l’exception. Les jumelles t’en faisaient déjà voir de toutes les manières à leur époque. Comment la Baronne s’occupe-t-elle d’eux ?

        Et comment va Daria ? Si elle n’est plus vierge, il est préférable qu’ils se marient, effectivement. La chapelle Dwywai est à leur disposition si besoin. Car si elle n’est pas encore grosse, je doute que cela tarde, pressez les donc et passe lui mes bonnes pensées.

        Très sincèrement Balian, comment fais-tu pour vouloir encore ce genre de relation après un veuvage, une fiancée qui te plante au carreau, et deux conquêtes manqué ? Deux n’est-ce pas, ou j’en oublie ? Quoi que Desideria est à mettre dans le lot des « manquer et quelle chance ! ». Elle n’était pas des mieux faites qui plus est, et je me demande encore aujourd’hui ce que tu pouvais bien lui trouver. Bref. Ne me disais-tu pas vouloir faire un mariage de raison en t’unissant à la baronne ? Fini l’attachement. Terminé l’amour. Et qu’en est-il aujourd’hui ? Te revoilà à te morfondre parce qu’elle te délaisse. Mais reprends-toi ! Si elle n’est pas capable de se satisfaire de ta présence, trouves-en donc une autre qui saura le faire. Les choses ne sont pas plus compliquées. Et ne te soucis pas des bâtards possible, il y a toujours matière à solution. Ta merveille en est un bel exemple non ?

        Prends donc les enfants avec toi et tourne les talons de cet endroit qui semble lui servir de harem. Nous sommes bientôt arrivé en Lyonnais, rejoins nous-y. Joska n’est pas du convoi, son état s’étant détérioré de nouveau, c’est notre seul point négatif. Mais Heaven est ici avec Kalianna ainsi qu’Abigail, Eloan, Côme, Louise et Cecil. Le voyage est correct bien que je suis à la recherche d’une punition bien sentit pour mon idiote d’écuyère, une idée hors mis le fouet ? Il est déjà au programme. Viens donc. J’ai pour idée d’aller à Dié. Je ne suis jamais retourner voir Lotus, j’y songe. Mais j’aimerais aussi voir si le Paradis d’Eden existe toujours.Tu m’y avais récupérer rond comme un coin perdu dans les jupons d’une des filles qui y bossaient. N’est-ce pas à la suite de ça que tu m’avais mis sous la surveillance d’Agos d’ailleurs ou y en a-t-il eu d’autre après ? Je ne sais plus bien.


      Bref, quoi qu’il en soit, viens.
      Euzen.




    Et de deux, joint à une troisième d'une autre main ...

    Citation:

      De : Euzne de Montbazon-Navailles Sokrates,
      A : Leonnie, fidèle employée avec deux aines.



        Salutations,

        Votre initiative m’a surpris, c’est vrai, mais plus tant que cela quand j’ai avisé le pli fermé destiné à Augustin. Savez-vous que vous êtes en droit de lui écrire sans passer également par moi ? Certes, je suis exigeant vis-à-vis de mes gens mais pas au point de les priver de vie personnelle et de jardin secret tant que ce dernier n’a pas de répercussion négative.

        D’autre part, aucune excuse n’est nécessaire. Votre position est ce qu’elle est et je ne vous aurez de toute manière pas permis de venir sans l’accord de Victoire. Navrant que celle-ci est pris ma volonté de connaitre votre avis sur la chose avant de lui demander la moindre autorisation, ainsi. Après ce qu’elle a elle-même fait, je pense qu’elle aurait pu se montrer un peu plus conciliante. Je ne me suis pas permis de vous embarquer et de la prévenir ensuite ou pas du tout, nous n’étions pas partis nous. Bref.

        Le voyage se passe relativement bien. Quoi que nous ayons déjà perdu deux membres. Le premier a été rappelé par ces obligations. La seconde, nous la laissons ici. Je n’ai ni la volonté ni la patience de supporter une impertinente sans importance. Et la présence d’une seconde nourrice ne serait pas un luxe je pense. Je tacherais d’en dégoter une pas trop mauvaise en chemin. Des conseils sur la question ?

        Autrement, votre état est-il bon ? Êtes-vous toujours grosse ?

        S’il me faille être dépecés durant le voyage, je garderais à l’esprit votre souhait de voir mon verbe revenir à en Limousin et demanderait grâce pour ma langue.


      Que le Très-Haut vous préserve.
      Euzen d.M.N.S.



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    ______________________________________________________________________________________________________________________

      A toi, Leonnie

      Pardonnes moi de t’avoir laissé sans nouvelle, je t’avoue y avoir songé sans savoir comment m’y prendre. C’est que notre situation est délicate, ne trouves-tu pas ? Je veux dire, nous savons à quoi nous en tenir tous les deux mais je trouve cela déroutant quand même.

      Néanmoins, je suis content que tu en es pris l’initiative, bien que je sois peiné d’apprendre les difficultés que t’impose ton état. Pour que les tourments perturbent tes rêves, ne craindrais-tu pas au fond de toi que j’en vienne à ne pas tenir ma part de marché, ou mes responsabilités, et te laisse dans de beaux draps ? Sache qu’il n’en saura rien, je te l’assure. J’aimerais donner plus de poids à ces mots, mais au travers d’une lettre, c’est difficile. Mais je suis là, sois en sûr même si je ne peux l’être physiquement, malheureusement. Si le besoin de te confier verbalement à un être physiquement prêt de toi se fait trop fort, n’ai aucune hésitation ni aucune crainte à aller voir Esther. Elle est toujours à Limoges et t’accueillera à bras ouvert. Tu es un cadeau du ciel à ces yeux, elle te vénèrerais presque, tu sais, et plus que jamais depuis que l’on a plus le petit.

      Sais-tu qu’Euzen nous avez déjà confié la garde d’un enfant qu’il avait récupérer je ne sais comment (Avec lui, je ne cherche même plus à savoir) pour complaire au besoin d’Esther ? Un petit garçon, Adelphe Ethan, qui a finalement été repris par ces véritables parents. Esther en a été brisée. Moi, avec une certaine honte, j’en étais presque soulagé. Il y avait quelques choses dans cet enfant qui ne me plaisait pas du tout. Peut-être cela vient-il de son sang, ces parents sont bien étranges, pour ne pas dire autre chose. Mais avec celui que tu portes, je sens déjà que c’est différent. Il m’intrigue et je me suis surpris à essayer de l’imaginer. Crois-tu qu’il serait brun ? Je me demande parce que les parents d’Euzen l’étaient tout deux et pourtant, tu as pu constater qu’il en a loin. Il semble d’ailleurs persuadé que cela sera un garçon. Moi, je ne sais pas. Lui et ces certitudes parfois … En fait, je crois que j’aimerais juste qu’il ne soit pas roux. En as-tu dans tes aïeuls ? Moi j’en doute, les roux sont rare chez les espagnoles.

      Je ne sais pas trop quoi te dire pour te rassurer, comme je te l’ai dit ce jour-là, je n’ai jamais été confronté à cela. Malgré tout, je te donnerais l’exemple de l’une de mes sœurs, Habiba. Elle avait perdu son premier, une fille je crois, morte née aussi, mais la seconde et celui d’après était superbe. Surement en a-t-elle eu d’autre depuis mais je suis parti après la naissance de Serjo. Tout cela pour te montrer qu’une grossesse ne fait pas l’autre non ? Il n’y a pas de raison pour que celui qui vient ai un quelconque souci. Tranquillise-toi, cela vaut mieux.

      Donne-moi encore de vos nouvelles, j’ai hâte.
      Prends soins de vous.

      Agos.



    Et de trois !


    Citation:

      O.

      Mais bon Dieu de m**de, ou es-tu, sale bécasse ? Ne m'oblige pas à perdre mon temps à te chercher ou je te ramène la peau du cul piqué sur des crochets attacher à des cordes derrière ma scelle, est-ce claire ? Si tu espères me faire culpabiliser de ces dernières semaines en te rendant invisible, sache que c'est raté et que, non content de conserver tes braies dans ma malle, tu recevras dix coups de fouets à ton retour. Un de plus par journée d'absence.

      Alors dépêches toi de revenir et cesse de nous faire perdre du temps.

      E.

      P.S. : Si cette missive te parvient c'est que les deux hommes que j'ai chargé de te retrouver, y sont parvenu. Suis les sans rechigné ou pire sera ta sentence, ils sont là pour t'escorter. A bon entendeur.


_________________









Sirbalian
Tarbes...

Citation:
De nous : Balian Montbazon-Navailles
A vous : Euzen du même nom

E,

J'ai en effet suivi, sans trop d'enthousiasme il est vrai, le Bearn ne m'attirant pas plus que çà...

J'ai du mal à dire non je le sais mais je travaille dessus. Pour les yeux de Liam je ne sais trop que penser.. on verra avec le temps.
La baronne a une nourrice qui s'occupe des enfants, l'autre soir la nourrice a amené Liam en taverne, il était tard et il était criait... Jo n'a pas réussi à le calmer, je pense que son état l'énervait, je me suis donc chargé d'aller le mettre au lit.
Mais en dehors de çà elle passe du temps avec eux, hier encore elle a dormi avec Ambre pour la rassurer. La pauvre a eu une mauvaise journée et je crois qu'elle le doit en partie à Jehan...
Bien qu'il n'en faille pas beaucoup pour qu'Ambre fasse des bétises mais là on l'a retrouvée en taverne, saoule voir malade et un peu débraillée.. Jehan avait l'air dans le même état.. Je pense qu'il l'a faite boire, la Baronne elle, parle de pagot ?
J'ai mis 2 bonnes droites à Jehan qui était insupportable, arrogant, impoli etc...
Mais la baronne a finit par s'interposer.
Pauvre péné, si elle savait seulement ce qu'est devenu Jehan !
Je ne sais pas ce qu'on va faire de lui... un imbécile !

Daria ne voit que par son Jurgen elle.. même quand il manque d'attention à son égard, elle lui court après.. Le mariage aura lieu dans 3 semaines apparement, nous attendons un témoin il me semble. Il faudrait que je sois présent...

Tu es méchant avec feu Dési.. sa mort m'a réellement attristé !
Concernant mon mariage il est vrai que comme à chaque fois je me suis pris au jeu de l'amour... Pourtant je m'etais juré cette fois ! Que veux tu je suis un grand naif... J'espère retrouver la complicité que j'avais avec la Baronne à nos débuts.. Quand je la repoussait pour mieux l'attirer.. quand nos échanges étaient passionnés.. mais je sais qu'il s'est passé trop de chose pour que çà puisse arriver à présent.
Il est certain que je ne vais pas rester là, à la regarder se faire draguer.. ou faire les yeux doux à un autre.. Je pense qu'elle m'aime toujours mais elle m'en veut encore pour mes absences..
Je vais me battre en duel bientôt... un Comte blond qui passe beaucoup de temps avec elle tard en taverne me l'a proposé.. çà fait longtemps alors j'ai dit oui et puis Jo a toujours eu un faible pour les blonds..

Ta proposition de vous rejoindre reste néanmoins dans mon esprit, je vais voir si c'est possible, mais pour les enfants.. çà risque d'être un problème.
Il est vrai que je ne suis plus retourné sur la tombe de Lotus depuis mon départ du LD.
Quand au paradis d'Eden.. çà doit avoir bien changé depuis le temps, ou être fermé !
T'étais déjà un sacré chenapan à l'époque, tu as raison pour Agos.

Embrasse tout le monde pour moi, enfin surtout les enfants !

B.

_________________
Johanara


Puis vint la plus belle lettre d'amour du monde. D'un homme qu'elle pensait depuis longtemps consolé dans les bras d'une autre. Une missive qui avait de quoi pousser au suicide de l'âme et du coeur.



Citation:
Johanara,

Quel mal ai-je donc fait pour mériter une peine aussi cruelle que de vous aimer? Rester concentré sur une seule et même personne, rendre la nourriture fade et une cheminée froide, se languir de quelqu'un qui ne vous réponds plus et espérer quelque chose qui n'arrivera jamais! Pourquoi vous ai-je aimer? Pourquoi êtes vous tout ce donc je rêve, pourquoi êtes vous tout ce que je veux?

J'ai fait une chose que je regrette, une basse besogne indigne du peu d'estime que j'ai encore de moi, j'ai cherché à savoir où vous étiez. On m'a dit que vous étiez dans le Sud pour marier votre fille et que vous retrouvez fut facile tant votre convoi ne passe pas inaperçu sur les routes. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus parce qu'il parait que votre époux est avec vous. Cela me brise le cœur au plus haut point, et à vrai dire vous écrire semble bien futile tant votre silence m'afflige encore plus.

Il ne s'agit pas de devoir vous oublier Johanara, il s'agit de pouvoir le faire. Comment oublier celle à qui je pense du matin au soir et du soir au matin? Ma nouvelle charge d'escuyer de sa grasce le Duc Taf d'Estoc n'arrive même pas à me faire penser à autre chose qu'à vous. Je ne comprendrais jamais comment j'ai pu en arriver là. Vous aimez n'est ni beau ni poétique, c'est un cauchemar. Une torture horrible, une lame plantée en pleine poitrine, et qui refuse de sortir. La compagnie des autres femmes m'indiffère totalement, et cela m'inquiète au plus haut point. Je connais ma promesse, et je l'ai trahi, ou du moins j'ai bien essayé. J'avais besoin de réconfort, d'affection, d'un minimum de tendresse qu'aucune de mes partenaires de Bourges n'ont su me donner. Je n'ai pas pu. Physiquement. Cette grave impuissance est si étrange en moi que je n'ose en parler de peur qu'on ne me croit pas. Même mon corps refuse de vous tromper.

Je ne sais que faire, je ne vis que pour vous retrouver, et pour vous je ne suis qu'un fardeau, un baveux de plus à vos pieds parfaits. Je ne suis pas le genre d'homme a sombrer dans la boisson ou à me pendre chez moi, mais à vrai dire je ne vois pas vraiment ce qui pourrait me sortir de la torpeur dans laquelle je suis. Je m'engage sur tous les missions dangereuses et je n'ai jamais autant risqué ma vie. Je crois que cette confrontation régulière avec l'autre côté est la seule chose qui me fasse ressentir autre chose que des sentiments pour vous. Je sais que tôt ou tard je serais tué mais qu'importe. Je ne manquerais à personne, pas même à vous. Je ne doute pas que vous vous sentirez coupable et peut être que le remord vous accompagnera un moment, mais sachez qu'il ne doit pas en être ainsi. Toutes ces années de débauche m'ont laissé sans proches et sans compagnes, aussi je suis prêt à mourir comme j'ai vécu, seul. Vous n'avez pas choisi d'être aussi exceptionnelle Johanara, et je n'ai pas choisi de vous aimer. Je crois que le Très-Haut veut me punir pour m'absoudre afin que je puisse le rejoindre au côté de son fils Christos, c'est un châtiment bien violent mais je me dis que je ne l'ai que trop mérité.

Surtout prenez soin de vous Johanara, savoir que vous serez la dernière personne à laquelle je penserais me réconforte au plus haut point. Si vous avez lu cette lettre jusqu'ici c'est qu'au fond vous tenez un peu à moi, mais nos vies ne sont pas faites pour être vécues ensemble, c'est ainsi.

Je vous aimerais toute ma vie,

Adieu,
Shern de Beauharmont.

_________________
Le_corbeau
Le Corbeau avait prit la plume cette nuit là.
L'oiseau de malheur n'avait pas semé le chaos depuis bien longtemps et il n'en avait pas réellement l'envie cette nuit, au contraire de la précédente suites à ses craintes pour les jumelles. Cette nuit ci, il avait envie d'écrire. De coucher sur vélin des mots.

Il écrit une première lettre à un vieil ami marchand à St Malo,epère notaire de types louches en tous genre. Il voulait des informations sur son pays et savait que cet homme, par ses relations et son commerce naval en avait régulièrement. Il avait besoin de savoir comment se portait son Royaume même si il n'avait rien à revendiquer, il n'en avait jamais eu d'ailleurs mais voyant qui le dirigeait, il n'avait jamais vraiment pu laisser ça derrière lui. Un tyran qui avait conforté son trône contesté par des assassinats en masse, éradiquer des familles entières aux yeux de tous sans que personne ne réagisse. Même alors ce n'était pas "normal".

La seconde allait à Bordeaux où il devait trouver une caisse de "la Motte Margaux" pour la Duchesse. Il la lui avait promis avant de l'avoir ... C'était malin. Dire que c'était pour sauver Jurgen de son mime alors que cela n'avait nullement fonctionné ...




"Jusques en haut des cuisses
Elle est bottée
Et c'est comme un calice
A sa beauté"

S. Gainsboug.




Soupire.

La dernière de la nuit allait être pour un fantôme. Celui de Celle.
Il en avait écrit des lettres qui lui étaient destinées depuis mais jamais elles ne lui étaient parvenues.
Et pour cause.
Il prit le plus beau vélin qu'il avait et saisit sa plume, la trempa dans l'encre et commença à écrire.
Sans aucune difficultés, sa main traça au rythme de ses pensées des lettres en sa langue natale. Sa main n'en avait jamais perdu l'habitude, ce rituel étant assez fréquent bien que personne n'en sache rien. Même son second.


Citation:
Min kære Anna.



Dette faktum flere uge, vil jeg gerne indrømme noget.
Jeg ønskede at skrive før begivenhederne i ... Men jeg kunne ikke.
Jeg vil gerne indrømme, at jeg ønskede at *gribouilli d'encre baveuse*


Lars se saisit soudain du vélin et le chiffonne, en rage, avant de le laisser ainsi, sur son bureau de longue minutes, les mains tenant son crâne fermement, les doigts crispés, laissant ainsi des traces rouges sur son visage.
Lorsqu'il revint à lui, la bougie s'était consumée en grande partie. Il se leva, en alluma une autre et plaça la première dans l'âtre de la cheminée pour y brûler la lettre qui à nouveau n'arrivera jamais ...




Il saisit alors un dernier vélin et écrivit rapidement une lettre à la Duchesse d'Ambroise pour la déposer scellée à son hôtel.



Citation:
A Votre Flamboyante Grasce Exquise.



Ce n'est rien qu'un petit mot qui n'a nullement la prétention d'être une "lettre" mais je tenais à vous remercier pour la soirée passée en votre ensorcelante compagnie à laquelle j'aimerais pouvoir goûter plus souvent à l'avenir en espérant que cela soit réalisable. Il y a longtemps que je n'ai rencontré femme si captivante et sous vos airs hautaines je devine grande finesse d'esprit et grands tourments de l'âme, point que nous semblons alors avoir en commun.

Nul en moi l'idée par ce billet de rejoindre le flot de courtisans que vous devez, je me doute, subir au long de vos journées mais simplement vous dire à quel point je vous estime pour celle que vous semblez être et que j'ai hâte à découvrir.


Que votre nuit ai été douce et votre réveil agréable, à l'heure où je vous écris, je pense faire un tour vers le marché avant de me rentrer au chaud, rejoindre Morphée.

Sextus.


[Bonjour, merci de traduire les passages qui ne sont pas en français comme le précise les régles d'or.
Vous pouvez effacer ce message une fois cela fait.
Bon jeu.
Modo Tord]

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Gregory_sandre
    Bien. Posons les bases : Jehan est taré. Ce n'est une nouvelle pour personne me direz-vous, mais hier soir, il a encore fait fort. Ce grand malade a décidé de demander ma soeur en mariage, lui parlant de courge et j'en passe. Ma soeur, Ilian, c'est une petite chose fragile et innocente qui a rien dû comprendre et qui, à mon avis, ne cherchera pas plus loin. J'ai l'impression qu'elle aime bien tout le monde, qu'elle aide les malheureux et les orphelins, qu'elle ramasse les chats blessés dans les rues, voyez le genre ? Ben d'ici qu'elle ramasse Jehan ya pas des kilomètres mais en attendant, j'ai décidé de m'amuser un peu. Donc, Jehan a demandé à ma soeur une lettre enflammée, pleine de passion, je suis même pas sûr qu'elle sache ce que c'est et si elle savait ce que je m'apprête à faire, elle me tuerait, mais ça m'amuse trop, alors j'ai décidé de lui écrire sa lettre en me faisant passer pour elle sans, bien sûr, qu'elle n'en sache rien.

    Citation:
    A Jehan Raphael Devirieux Montbazon-Navailles
    De Ilian Sandre

    Mon très cher Jehan-Raphael,

    Toute la nuit je n'ai eu de cesse de penser à vous et tout ce que vous m'avez dit durant la soirée. Il est dommageable que la chose n'ait été formulée de la façon dont je l'espérais, car oui, je peux bien vous l'avouer à présent, je l'espérais.

    J'ai eu bien du mal à m'endormir, me tournant et me retournant dans mon lit, songeant à tout cela, nous imaginant un jour enfin seuls tous les deux...

    Je ne cesse d'imaginer cet instant où nos corps se rapprocheraient, vos lèvres effleurant les miennes et que lentement mes doigts osent s'aventurer sur vous afin de vous défaire de vos vêtements, mes mains se perdant sur votre peau alors que je vous ôterais votre chemise avant que la passion qui m'étreint ne s'éveille et que, n'en pouvant plus, je vous attire sauvagement contre moi afin que vous me preniez avec toute la fougue dont vous pourriez faire preuve.

    Jehan...Je n'en puis plus, penser à vous ainsi sans cesse est une torture que je ne saurais supporter davantage. Vous hantez mon esprit, vous faites battre mon coeur plus que de raison et par-dessus tout, chacune de vos approches fait frissonner mon corps de désir...

    Je sais que tout ceci est soudain, peut-être suis-je en train de m'emballer, mais je ne puis plus vous mentir et surtout me mentir à moi-même. Je suis sûre que vous êtes l'homme qu'il me faut et puisque j'en suis à tout vous avouer, je puis bien vous le dire, j'ai su dès le premier regard que j'allais vous aimer.

    Je vous suis dévouée corps et âme,

    Ilian Sandre

    Le pire c'est que ça me faisait bien marrer, pour peu qu'il prenne ça au sérieux, ça risquait d'être folklorique, mais bon, je dirais à Ilian de ne jamais rester seule avec Jehan, que c'est un fou dangereux et voilà, ce sera réglé. Rien qu'à l'imaginer en train de lire ça, ça me fait rire, j'ai hâte de voir ce qu'il va en dire !

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Johanara
"Si le mari moyen est acceptable, l'amant, lui, se doit d'être exeptionnel."Johanara.

Et celui qu'elle avait choisi parmi tous les autres n'avait au final rien de singulier. Il était comme la masse : faible au plaisir de la chair, égoïste, fourbe et menteur.

Pourtant... Ils s'accordaient à merveille, lui la pluie d'or, elle la flamme incandescente. Il avait les manières pour la dérouter, les paroles pour la faire fondre, le charisme et la froideur pour l'intriguer.

"Tu me donnes des frissons, je me sens si faible,
Ecoute moi quand je parle car je ne suis pas là pour raconter n'importe quoi,
Tu es en train de me rendre folle et tu sais que je ne peux pas dormir,
Je ne regarde même pas tes mouvements et déjà tu m'hypnotises,
Tu me fais trembler comme une toute petite fille,
Tu es si spécial, tu es comme mes diamants et mes perles"


Johanara avait senti les prémices d'un amour fou et inconditionnel gonfler sa gorge et ternir ses vœux de mariage. Mais de prime abord,Ernst donnait à l’adultère une certaine dorure, un goût de vertu inattendu tant il l'avait flatté et couvert de promesses sacrées.

Le blond avait même évoqué l'idée d'une seconde noce pour sceller cette passion naissante.

L'Ambroise s'imaginait courtisane adorée et seule détentrice du bonheur comtal. Car si elle voulait bien être SA maîtresse, elle refusait d'être l'une de ses maîtresses..
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Mais il y avait un malaise. Une sorte de pressentiment honteux qui creusait son estomac et qui l'empêchait de se livrer corps et âme à mesure qu'elle connaissait mieux l’Apollon au charme irrésistible.

"Tu es dangereux
Juste vas y
Ta façon de bouger est si scandaleuse
Ca ne concerne que nous deux
Une nuit blanche pour nous ne sera pas assez
J'ai besoin d'être un peu stimulée bébé
Peut-être avec un peu de conversation
Tu me rends malade"

Alors elle avait envoyé la jeune fille la plus belle et la plus séduisante qui soit et qui depuis peu était entrée à son service avec une extrême loyauté. Magda semblait avoir tous les mystères de l'Orient accrochés à ses prunelles nébuleuses. Des cheveux noirs, une peau hâlée et un corps aux courbes délicieuses. Même sa voix donnait envie de faire l'amour. Cette fille était un pousse au crime.

Et la jeune esclave avait été formelle, sa maîtresse pouvait se carrer la présumée fidélité profond. Aussi profondes que leurs étreintes coupables mêlant les frimas nordiques aux brasiers de l'Orient.

Avait elle menti? Était elle aussi perfide que ne le laissait entrevoir son minois aux mystères redoutables?

La Duchesse n'en demanda guère plus. Elle savait au fond qu'il la prenait pour une quiche.

"Une petite conversation fait faire pas mal de chemin,
Montre un peu de patience,
Montre que t'es là pour rester,
Montre-moi que t'en as quelque chose à faire..."




Citation:
Mon amour furtif, Ma passion de Janvier,

Vous n'avez rien compris à ma simplicité. Quel choix exécrable que le votre... La luxure et le mensonge en lieu de sentiments sincères et bienveillants..

Des femmes faciles au coeur noirci par la débauche et l'amour de l'or, des ribaudes à la cuisse ouverte, des couches toujours brûlantes où tout le Duché s'est vautré..

Je me foutais de vos élections mais je vous aurais soutenu. J'aurai fait de vous mon monarque en dépit de la couronne à l'or de vos cheveux blonds. Vous aviez une Reine soumise à votre affection et aux flux de votre âme. Mais vous ne méritez rien de plus que vos puterelles qui se donneront à vous pour le pouvoir et l'argent.

Pourquoi? Vous avez certes l'habitude qu'on se couche devant vous après une heure. Vous avez au delà d'une histoire avortée et décevante, raté la baise du siècle à cause de votre impatience.

Je ne me donne guère aisément, mais lorsque je fais confiance et que les transports m'habitent, les Enfers se déchainent.

Je songerai à vous parfois devant un lac gelé. Apprenez tout de même que votre nom ne franchira le vermeille de ma lippe qu'avec un grand respect. Je ne vous en veux guère, c'est vous qui êtes à plaindre, si faible devant les appâts féminins.

Dommage que vous n'ayez su reconnaitre les feux puissants d'une Vénus espiègle.

Adieu.



Traduction des paroles de Mis-teeq : Scandalous

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Euzen

    [Vienne - Lyonnais Dauphiné - 1462]


    Citation:

      De : Euzen de Montbazon-Navailles
      A : Balian du Même Nom.



        Balian,

        Un Duel. Non mais as-tu perdu la tête ? Que cherches tu a prouver en acceptant pareil idiotie ? A la baronne que tu es encore un homme ? A toi que tu veux quelques choses ? Ne t’avise pas de te faire tuer, je te préviens ! A se demander s’il t’arrive de penser avec ce qui te sert de crane parfois. L’âge aurait dû t’apporter la sagesse et te voilà toujours aussi irréfléchis. Range donc ta passion, ta naïveté et ton impulsivité au placard, tu ne t’en porteras que mieux. Et ne me dis pas que tu essais, fais-le nom d’un chien !

        Autrement, te serait-il possible de consulter un prêtre ou un homme de savoir capable de nous en dire d’avantage sur les yeux de Liam ? Je te reconnais ne pas être rassuré. Cette étrangeté n’est pas normale. En ce qui concerne Ambre et Jehan, je doute que la faute en incombe totalement à l’un ou à l’autre. Jehan n’est pas un saint, j’en conviens, comme chaque homme de notre famille, il a ces défauts. Mais Ambre n’est ni rose, ni Rose, il me semble assez improbable qu’il est pu l’obliger à quoi que ce soit sans son accord que cela soit de l’alcool ou autre. Marie là à un homme de poigne, elle n’a besoin que de cela. Personnellement, je ne veux plus me soucier d’elle tant qu’elle ne m’aura pas présenté ces excuses. Je ne passerais pas sur son attitude à Limoges.

        Etrange, l’attitude de Darria que tu me décris m’en rappelle celle de d’un autre. Pas toi ? Si ce n’est pas le cas. Réfléchis bien, je gage que tu t’y retrouveras. Où et quand le mariage doit-il avoir lieu ?

        Et je ne suis pas mauvais avec Desideria, seulement réaliste. Plus encore avec ce que je comprends de son attitude de l’époque et qui m’échappait alors. Se déshabiller en taverne devant toi mais surtout d’autre ! Digne d’une puterelle, rien de plus. Je préfère ne pas savoir ce qu’elle faisait hors des lieux publics. Heureusement que le Très-Haut ou le Sans Nom l’a fait périr avant que tu n’en fasses ma belle-mère.

        En quoi amener les enfants sera un problème quand tu nous rejoindras ? N’ose pas me dire qu’il s’agit de la baronne et son refus de les laisser aller loin d’elle. Tu es leur père, et que je sache, encore son mari. Si tu dis, ils font. Point. A elle de choisir entre sa famille et son harem. Je te joins d’ailleurs un pli pour elle, confie lui. Pour le peu qu’il y a dessus, cela ne faut pas de payer une course en plus.


      Fais attention à toi et à eux.
      Le Très veillera sur vous.
      Euzen.


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      Johanara,

      J’ai appris pour le duel de Balian et le rôle que vous avez joué dans la situation qui l’y a mené. Sachez que s’il lui arrive quelques choses, je vous tue.

      A bon entendeur.
      Euzen.



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Johanara
Pau-Béarn-1461*

*Année Berrichonne.

Citation:



Mon tendre brun,


Votre lettre sublime, laissez-moi y répondre en tant qu'amie. Je ne serai pas cette femme que vous aimez follement et qui vous brise le cœur. Mais la gentille berrichonne que vous taquiniez naguère entre deux godets de bière.

Ressaisissez-vous. Vous m'oubliez cette sorcière qui ne mérite guère toute cette tristesse et toute cette dévotion. C'est une femme faible, qui finira ses jours pendue à une ruban de soie, ou dont le cadavre pourrira au fond d'une rivière. Versatile, égoïste, volage. N'allez point mourir pour ses beaux yeux emplis de poison, je ne vous le pardonnerai pas.

Ne vous servez pas non plus d'elle pour jouer les martyrs et y voir une punition divine pour toute cette débauche et cette luxure dont vous vous êtes repues pendant de nombreuses années. Il ne s'agit point d'une vengeance pour toute ces femmes que vous avez brisé de votre sourire ravageur et que vous avez chassé de votre couche une fois vos désirs assouvis.

Rien de poétique en effet. Juste vous et le goût du défi, l'envie de réussir là où tous les autres ont échoué. Vous ne voulez pas qu'elle vous aime, vous souhaitez la soumettre à vos appétences et à votre concupiscence.

Jusqu'à quel excès vous avez manqué de prévoyance ! C'est pourtant une règle de base : ne pas se rendre malade pour une personne qui n'est point au moins autant. Elle ne soupire pas après vous, au mieux vos taquineries lui manquent et votre missive lui a laissé d'amers regrets.

Cette funeste passion est présentement cause d'un mortel désespoir.

Oubliez la. Ne nourrissez plus l'envie de la revoir, ses pas mettront des semaines avant de retourner en Berry. Ne vous acharnez plus à vous rendre malheureux.
Je vous libère de cette emprise malsaine. Guérissez. Et promettez-moi d'aller troncher la prochaine conquête sans remord. Je vous y autorise, je vous supplie même.


Votre amie.

PS : Votre fils est une merveille. Sa mère est en train de mourir d'une mauvaise fièvre, je fais tout pour la sauver mais le pauvre Dante sera certainement orphelin avant la prochaine lune. M’autorisez-vous à me substituer à elle en cas ? Je l'aime comme l'un de mes propres enfants , et il sera plus heureux grandissant dans un doux mensonge qu'à la lumière d'une cruelle vérité.



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Shern
Citation:

Bourges, le 12 février 1461-1462 pour les non-berrichons

Johanara,

comment pouvez vous me demander ce que je souhaites le moins au monde? Pourquoi devrais-je renoncer à celle qui me fait avancer, à celle que j'aime? Je ne veux pas de la Johanara que vous croyez être, je ne veux que vous. Je ne veux que cet être si incandescent, cet ange qui ne laisse personne indifférent, l'être le plus humain que j'ai jamais rencontré. Il ne s'agit pas de vouloir vous oublier, il s'agit de pouvoir le faire.

Cessez de croire que vous êtes si banale et si ennuyeuse, il ne s'agit là que d'une façade façonnée par une éducation trop rigide qui vous empêche de vous rendre compte à quel point vous n'émanez qu'amour et joie. Vous n'êtes que joie, vous êtes ma joie, et qui peut vivre sans joie?

Notre amour est interdit, utopique, condamné, tout comme ma rédemption. Je ne serais jamais votre parce que vous ne serez jamais mienne, et pourtant. Et pourtant je vous aime, que je le veuille ou non. Je ne cesserais pas de penser à vous, mais je crois que rester en contact est bien trop douloureux. Je refuse de croire que vous finirez aussi douloureusement que vous le pensez, vous êtes exceptionnelle, et je n'aurais eu de cesse de vous le dire si les circonstances avaient été autres. Jusqu'au bout je n'aurais cesser de vous blesser, et bien d'autres hommes méritent une femme comme vous, si seulement quelqu'un peut prétendre mériter une femme comme vous.


Concernant mon fils, je crois qu'il ne pouvais pas espérer pareille mère, mon coeur est allégé de savoir qu'il sera entouré d'amour et d'affection. J'ai toujours souhaité que ma descendance reste préservée des horreurs de mon enfance, et je n'en suis que plus comblé. Malheureusement pour moi je devrais vous revoir pour lui rendre visite, parce que je compte bien l'élever une fois qu'il aura atteint l'âge de la fin des douceurs infantiles.

Prenez soin de vous et surtout, ne m'offrez pas une amitié qui ne serais qu'une autre lame dans mon coeur meurtrie.

Je vous aimerais toute ma vie,
Adieu,

Shern de Beauharmont.
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