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Info:
Quand un Moineau aime si fort son Rossignol que la colère et la jalousie le pousse à commettre l'acte le plus odieux du monde.

[RP] Nuit écarlate.

Jurgen.
                                          Feuer und Wasser kommt nicht zusammen
                                          Kann man nicht binden sind nicht verwandt
                                          In Funken versunken steh ich im Flammen
                                          Und bin im Wasser verbrannt
                                          Im Wasser verbrannt
                                          So kocht das Blut in meinen Händen



C'était une longue journée, où Jurgen aurait pu compter les heures, si seulement il en avait été capable. Une longue journée derrière son comptoir où les visites de sa douce s'étaient faites moins fréquentes qu'à l’accoutumée, et aussi moins.. ardentes. Là où les doigts s'emmêlaient dans les cheveux, et où les corps se serraient en de plus ou moins doux mouvements, il n'en restait plus grand chose. Elle lui filait entre les doigts, et Jurgen, la tête dans une choppe, se posait son millier de question. Que fait-elle? Où est-elle? Cette attitude, c'est quoi? Son corps ne répond plus au mien, pourquoi? Oh, du gaillard aux larges épaules, il ne restait plus qu'une ombre.

Là où elle fut distante avec lui, la journée, elle fut bien plus proche de la fille. Il en fut agacé. Surtout avec les histoires de grecs qui traînaient. C'est pas que Jurgen aurait refusé d'avoir deux femmes dans son lit -loin de là, mais bien qu'il la voulait pour lui tout seul. Il n'avait même pas pu y gouter, encore ! Et la peine était grande, le désir, aussi. Il lui avait parfois traversé l'esprit, quelques pensées comme "Vas au bordel, elle n'en saura rien, tu en as besoin, et ça ne peut pas te rendre pire que tu ne l'es déjà." Mais il avait toujours résisté. La fidélité était une chose abstraite et maladroite, il ne l'imaginait pas aussi dangereuse, cette fidélité qui rendait les gens jaloux et fous. C'est ce qu'il lui arrivait. Lorsqu'il allait derrière son comptoir, la première question qu'il posait, toujours, était "Z'avez pas vu ma Donzelle?".
Le pirate, accro à sa vile sirène. Elle le tuait. Littéralement. Sa langue était un poison, ses mains, griffes acérées et délicieuses, ses cheveux, des fouets qui lui lacéraient les chaires avec plaisir, et son corps brûlant contre le sien était une flamme lancinante qui le consumait à petit feu.
La folie revint, ce soir là, lorsqu'il ne la vit que lui chuchoter à elle, l'italienne.

Son corps, et son coeur de plus en plus mou, étaient deux choses qui n'allaient guère ensemble. Si l'un hurlait à la violence et la transpirait de tous les pores de la peau, l'autre, plus tendre, pleurait de sombres larmes de désespoirs, parfois. Il ne la comprenait plus. L'avait-il comprise un jour? Ce jour où il l'avait arraché à sa famille? Ou peut être celui où Corbeau l'avait menacée d'une dague entre les côtes? Ou encore... Celui où l'entaille sur sa main lui fut faite?
Ses idées affreuses reprirent le dessus. Elle lui cachait quelque chose. Il devenait complètement paranoïaque, mais il était certain, sûr et certain que cette petite pucelle lui cachait quelque chose. Quelque chose d'énormissime.

Et puis à l'hostel Mucidan, ce soir là. Une énième dispute, mais cette fois-ci, le Jurgen n'avait pu se contenir bien longtemps. Il était devenu rouge, écarlate, cramoisi de rage, et la haine avait pris le dessus, lorsqu'il avait vu la chemise de Sieg. Lorsqu'elle lui avait montré la chemise de Sieg!


-J'peux pas rester là, j'peux pas, où j'...

Il s'était stoppé net dans ses mots. S'il était capable de la frapper? Son corps, oui, son coeur, moins. Il avait alors dévalé les escaliers, se cognant de colère aux murs, y enfonçant ses poings dans les tentures dorées, et était sorti errer dans les rues.



Tard, la nuit, des chuchotis. Une voix. Celle de Darria. Une autre. celle de Jenifael. Il grogna intérieurement, bien que sur le point d'exploser. La rage était telle ! Cette petite sotte lui avait caché bien des choses. Déjà, la discrétion dont elle pouvait faire preuve. Elle l'avait trompée, avec ses gaucheries, à Thouars et ailleurs, et cette amnésie. Il ne croyait plus à rien. Jurgen redevint le pirate sanguinaire dont la paie n'est que quelques gorges tranchées. Et ce cou gracile... Gott ! Ses dents se montrèrent, comme ceux d'un loup, et ses yeux se firent minuscules, comme pour mieux appréhender la nuit.

Le Prince de la discrétion se faufilait à travers les rues qui devenaient de plus en plus basses, de plus en plus crasseuses, de moins en moins fleuries, et les pavés laissaient place à la boue immonde. Oh, il connaissait l'endroit. Parfois, il y venait, pour guetter les bordels et se convaincre de ne pas y entrer. Pourtant, ce soir là, ce serait affreux et pour le moins sanglant. Des catins de rue, les moins bien loties l'aguichèrent.


-Hé mon beau barbu, ça t'dis pas d'venir m'culbuter dans la ruelle?
-Demain, ma Jolie.


Oh, promesse en l'air, évidemment. Jurgen était un quartier maistre sérieux, et, quand il s'agissait de filature, il était prudent. Sa jambe trainait sous sa longue et épaisse cape de lapin, alors que des gants d'agneaux, volés la veille, lui servait à ne pas se salir les mains et passer pour plus honnête qu'il ne l'était. l'oeil vif, il suivait les silhouettes. Quelques pas, encore, et il s'accouda à une maisonnée de pierre à moitié en ruines. Il s'y cacha rudement, et posa instinctivement la main sur la dague. Le doigt glissa comme sur le corps de son amante, puis, toujours comme sur le corps de sa pucelle d'amante, il l'empoigna fermement, paré à toute éventualité. Vilain réflexe, puisqu'une dague ne serait ce soir plantée dans les chaires. Il observait les deux femmes, encore et encore, sans pouvoir remarquer leur accoutrement, leur beauté flamboyante, mais il reconnaissait bien la silhouette de son Amour, de sa Passion, de sa Meurtrière. Il cracha à terre pour signifier sa haine, comme à son habitude. La largeur de la rue les séparaient à présent, et, tapi dans l'ombre, il essayait d'entendre les murmures.




Feuer und Wasser - Rammstein
Feu et eau ne vont pas ensemble
On ne peut pas les lier, ils ne sont pas apparentés
Plongé dans les étincelles, je me tiens dans les flammes
Et je suis consumé dans l'eau
Consumé dans l'eau
Ainsi bout le sang dans mes reins

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Darria
Après bien des hésitations, la jeune fille finit par solliciter l'aide de son amie Jenifael en matière de nuit de noces. Elle la supplia de l'accompagner passer une soirée dans une maison close où elles pourraient assister à un ou deux spectacles érotiques comme ils s'en donnaient parfois dans les bas fonds de Pau.

La curiosité de l'Ambroise sur les mystères du pêché de chair semblait sans limite, écrasant sa pudeur et sa timidité au profit d'une soif d'apprentissage bercée d'innocence et d'un souhait quasi spirituel de faire de son bien aîmé un homme comblé de plaisir au soir du mariage.
La gracieuse pucelle avait tant encore à découvrir sur les relations intimes. Ses expériences à l'Hotel Mucidan auprès de son fiancé avait quelque peu levé le voile sibyllin sur le sujet. Son corps élancé s'était éveillé au désir et Jurgen l'avait mené par des jeux habiles aux portes d'un bonheur qu'elle n'avait jamais efffleuré par la pensée. Mais la jalousie lui crevait le coeur et vrillait ses entrailles au point qu'elle imaginait son grand amour déserté la couche conjugale s'il n'était point satisfait. Comment aurait elle pu rivalier avec ses autres femmes pétries d'expérience et d'aventures honteuses? Pour devenir une parfaite amante, elle devait apprendre les différentes façons de combler son homme, de l'émouvoir, de l'amener à l'extase. Le Corbeau avait parlé de fantasme : elle deviendrait le sien, l'enchaînant à son corps chaque nuit par des plaisirs renouvelés. Oui, il serait à elle, corps et âme. Et dans la bénédiction du mariage, et dans la chaleur exquise de leurs étreintes amoureuses.

Il ne regarderait plus qu'elle, ne penserait qu'à elle, ne vivrait que pour elle.

La jeune fille au bord de l'idiotie amoureuse se prépara, les mains tremblantes d'anxiété. Pour chasser Jurgen de la chambrée, elle avait simulé une dispute vaseuse à propos de la chemise de sieg qu'elle s'obstinait à conserver dans ses effets et qu'elle avait agité sous sa barbe attendant l'effet escompté, et bien sûr c'était fâché qu'il était parti prendre l'air.

Sa tenue se devait d'avoir la sophistication et l'impertinance appropriées au lieu de perversion. Une robe de dentelle noire surpiquée de carmin qui épousa son corps comme une caresse et des bas de soie qui la firent frémir d'excitation lorsqu'elle les déroula sur ses longues jambes fuselées. Jamais elle ne s'était sentie aussi désirable, la crinière retenue par un bandeau de velours noir lui ceignant le front, et cascadant en boucles d'or et de feu jusqu'à la cambrure qui faisait dorénavant sa fierté et qu'elle accentua par une fine ceinture de perles qui hurlait : arrachez moi. Sans l'aide de sa complice Jeni, jamais Darria n'aurait osé pareille tenue ni souligner ses grands yeux dorés d'un trait de Khol qui effaça ses airs de poupées au profit d'un regard de femme fatale.

On lui prêta un long manteau de fourrure pour dissimuler sa mise, et bientôt les deux jeunes filles gloussaient à l'arrière d'un coche filant vers les quartiers les plus animés de la Capitale. Puis les occupantes de la voiture déboulèrent dans une sombre ruelle. Devant elles se dressaient une grande batîsse cachée dans l'obscurité avec plusieurs entrées et sorties. Un homme d'une taille imposante qui fit pâlir la jeune Ambroise, les mena à travers un dédale de couloirs jusqu'à l'entrée d'une pièce mal éclairée où Darria se hâta de mettre un loup de dentelle noir pour dissimuler sa frimousse comme lui avait ordonné Jeni qui couvrit également son visage. On les mena à de confortables banquettes où il fut servi du vin épicé tandis que les moins privilégiés se pressaient debout devant une scène étroite et surelevée.

La pauvre Darria tremblait comme une feuille et manqua s'évanouir lorsqu'un homme fardé s'empara de son manteau dévoila sa toilette provocante. Elle serra fort la main de son amie, les joues écarlates.

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Jenifaelr
Elle avait accepté d'aider la jeune Darria dans ce que celle-ci souhaitait entreprendre. Bien que ce n'était pas réellement à son goût, elle avait " appris " au contact de l'être aimée, ne refusant pas la nouveauté, tremblante comme une feuille bien souvent, vite calmée grâce aux sourires ou aux caresses de celui-ci. Darria lui rappelait une époque où sa jeunesse était devant elle, encore innocente, peu sûr d'elle, une époque où elle ne connaissait qu'à peine l'amour, sa peine et les sacrifices.

Jenifaël, avait sorti du fond de sa grande malle, une tenue qu'elle n'avait mise qu'une seule et unique fois. Pour l'anniversaire du Mirandole, durant l'été elle la ressortit donc. Elle enfila cette tenue, noir, changeant totalement de son blanc beige habituel, le noir coulant sur sa silhouette, jusqu'aux pieds, une des meilleures soies qui soit, venue tout droit de sa natale Italie. Dévoilant ses épaules, ou plutôt le haut de celles-ci, sa cicatrice restait non visible. Les manches, longues et moulant ses bras étaient brodée d'or en des roses qui semblaient torturées, complexe. Sa nuque également est un peu plus dévoilée, mais la tenue fut à l'image de sa propriétaire : élégante.

Elle laissa ses cheveux posés sur l'épaule, enroulés un peu, tenus sommairement grâce à un lacet doré et piqué de perles nacré. Sa cape rouge sang également pour se cacher, bordée de fourrure douce et chaude, elle était désarmée, chose rare. A son poignet, un ruban de la même soie vénitienne, noir et souple, formant une ganse sur la peau. Jenifaël a le visage couvert d'un masque sombre, léger, semblable à celui de la jeune Darria.

La chose était lancée, le vin épicé servit, un vin qu'elle prit plaisir à goûter, comme tout les vins, la Vitalis était accro à ceux-ci ... Elle sentie la main de la môme se presser sur la sienne, elle la serra légèrement à son tour, pour rassurer celle-ci et lui souffla :


"- Reste calme ... "

Elle n'osait dire de prénoms, mais au besoin, elle appellerait celle-ci Angélica surement, en tout cas elle avait demandé à Darria d'être nommée Rubis, après tout, quitte à se cacher, bien le faire, non?
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Jurgen.
Un bordel.
Il s'agissait bien là d'un affreux bordel. Un affreux bordel comme il les aimait tant ! Mais qu'est ce que sa douce donzelle faisait dans un endroit pareil? Elle étaient, de plus, entrées sans difficultés, l'homme ayant à peine regardé leurs visages.
Jurgen se tordait de rage, et sa dague fut rangée à sa ceinture, et ses yeux n'étaient plus qu'Ombre sur un visage trop pâle, presque malade. Malade de jalousie et d'incompréhension. Sa donzelle, une catin? Le teuton s'évertuait à chasser cette image de sa tête, mais les mains d'hommes imaginaires s'y plongeaient, caressaient son corps là où lui seul n'avait alors pu le faire -du moins, comme il se l'était imaginé. Il vit aussi des rires, ses dents blanches sur d'autres peaux que la sienne. Il vivait un cauchemar. Et, sans plus attendre, il boita vers le bordel néanmoins raffiné.

L'homme à la stature imposante s'interposa justement, ne lui ouvrant pas la porte, d'un air dédaigneux. Alors Jurgen regarda d'un côté, puis de l'autre. Et enfin, il retira sa lourde capuche en relevant la tête vers l'homme, laissant apparaître une barbe entretenue et deux yeux sombres, à moitié recouverts par des cheveux lisses, tombants sans cesse dessus. d'un rapide geste de la main, il les dégagea.


-J'suis juste un Cap'taine qu'a b'soin d'prendre du plaisir dans les bras d'une donzelle.

Se faire passer pour un capitaine? Pour Corbeau? En voilà, une idée géniale. Et si l'homme ne lui ouvrait toujours pas la porte, alors sa dague ferait le travaille. D'ailleurs, il se planta devant lui.

-C't'une soirée un peu spéciale, c'soir...

Jurgen s'en agaça aussitôt. Il releva le genou de sa jambe saine pour venir le loger entre les cuisses du malheureux. Celui-ci se tordit sous la douleur, et le teuton lui agrippa les cheveux avec une force inouie, celle de la colère, probablement. En moins de temps qu'il n'en fallu pour le dire, ou pour le voir, la dague fut sortie du fourreau et placée sous la gorge de l'homme, le rendant bien plus docile. Toujours par les cheveux, il le traîna dans une ruelle jouxtant le bordel, et fit glisser sa lame le long de la paume d'Adam, d'un geste chirurgical, sans abîmer ne serait-ce qu'une malheureuse artère. Il lui balança le pied dans le rein pour qu'il s'effondre à terre, et l'homme gesticulait dans la boue, la main sur la gorge, le regard suppliant.


-T'vas pas en mourir, vas. Jurgen se gratta le cou, d'où l'on pouvait apercevoir la cicatrice disgracieuse, rosée par le temps sur toute la largeur. Mais du coup, j'vais quand mêm' éviter qu'tu parl'.

Un Jurgen peut être un peu trop cruel. Le tuer aurait été plus prudent encore. Mais il serra ses mandibules d'une main puissante, et de l'autre, il enfonça la dague dans la bouche pour charcuter le langue qui ne finit plus qu'en quelques lambeaux. le pauvre homme, qui n'avait qu'à peine pu se défendre, finira étouffé avec sa propre langue tranchée, incapable de l'avaler. Finalement, le sang des chaires aura coulé, ce soir. Et il coulera encore ! Il recula de quelques pas boiteux, et remit sa capuche de lapin afin de pénétrer dans le dit bordel.
Ambiance, ambiance.

Jolie Catins, bons musicien. Et jolie Darria, qu'il voyait, malgré le visage lointain.
Jurgen, lui, ne retirait pas sa capuche, mais ôta ses gants. Elle était sublime. Une véritable beauté, une déesse descendue pour torturer les hommes, et surtout lui, sur Terre.
Mais en cet instant, il s'imaginait qu'elle vendait, elle aussi, ses plaisirs. Qu'elle n'était en réalité qu'une libertine qui lui avait arraché le coeur. Pucelle, mon cul !

Jurgen avait été fidèle, passant ses désirs de morale à elle, avant ses désirs de chaire à lui. Elle le lui paierait. Oh oui.

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Darria
Loin de se douter de la folie meutrière qui animait son fiancé, la douce tenta de suivre le conseil de Jeni, posant une main sur sa poitrine délicate afin de calmer le rythme de ses respirations.

Avant que les lèvres tremblantes aient goûté le breuvage exquis, le rideau de brocart se leva laissant apparaître deux danseurs. L'homme tout en muscles exessifs et imberbe arracha une grimace à Darria. Sa partenairee plus petite jouissait de courbes tout à fait délicieuses qui lui laissa un sentiment d'envie. Le membre de l'homme était recouvert d'un fourreau qui lui donnait une longueur titanesque. Naive, Darria ne vit point le subterfuge et poussa un petit cri horrifié. La fille quant à elle portait deux houppes sur la pointe de ses seins et seule une frange dissimulait son intimité. Mal à l'aise la belle s'agita sur sa banquette, et pensa se sauver en courant.

Et puis la danse débuta, gracieuse, maîtrisée, rappelant sans doute possible l'acte de chair. L'homme se mit à maltraiter sa compagne, la trainant par les chevilles ou la ramenant à lui en lui empoignant les cheveux avec force. Il finit par la jeter à terre et lentement le corps de la femme s'abandonna. Il la caressa des pieds à la tête à l'aide du fourreau et lorsque la docile partenaire se fit tempête se tordant contre son torse et aggripant ses hanches en de torrides mouvements, le public se mit à glapir et à siffler. A la fois fascinée et écoeurée, l'Ambroise blême détournait de temps à autres le regard mais son corps semblait apprécier le spectacle érotique. Elle sentait le tissu de sa robe se tendre contre son buste et coller entre ses cuisses. Un jeune homme masqué posa sa dextre sur l'épaule à demi dénudée par la robe échancrée avant de se glisser à ses côtés.

Darria ouvrit la bouche pour protester mais sur scène l'homme s'était affalé sur la danseuse insinuant le fourreau démesuré en elle tandis qu'elle se contorsionnait et hurlait sous les clameurs des spectateurs. La jeune noble suffoqua et tomba entre les bras de l'inconnu tant l'émotion lui serra la gorge. Jurgen ne vit probablement que le corps sculptural de sa belle entre des bras inconnus. Jeni se pencha vers elle et tapota ses joues jusqu'à entrevoir l'ambre et l'or de ses jolis yeux.

Le rideau s'abaissa, et tous, hormis Darria applaudirent frénétiquement. Elle étouffait, les larmes retenues à grande peine, effrayée comme une biche prise au piège. Il fallait qu'elle quitte l'endroit, elle se sentait souillée.


Pardonnez moi, Pardonnez moi...


Attrapant son amie par le bras, elle voulut rejoindre la sortie. Mais un mouvement de foule les sépara et elle fut emportée vers un couloir où tout un chacun riait à gorge déployée observant par les judas aménagés dans les murs de certaines chambres. On la pressait de toute part vantant la beauté de son corps de liane et son port de tête altier. Ell avait la nausée, l'estomac noué, et l'esprit embrumé par la culbabilité.

Un homme arracha sa ceinture de perles, un sourire pernicieux aux lèvres. Un autre ébourrifa les boucles de soie, aussi se mit elle à courir le regard vitreux. Haletante, elle apperçut enfin la chevelure flamboyante de l'italienne. La main gracile à son cou pour mieux respirer, elle s'élança vers elle mais une main lui broya le poignet, la ramenant contre lui..Manquant de souffle pour hurler, la peur se transforma en honte et en detresse lorqu'elle reconnut le démon surgi de nul part arborant un visage figé et menaçant. Alors qu'elle tenta de s'expliquer, il l'empoigna plus violemment encore et la poussa vers l'extérieur sans se soucier de l'épaule gracieuse heurtant douloureusement le mur.

Elle eut envie de hurler, terrifiée par la rage écarlate qu'elle sentait en lui.

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Jurgen.
Un spectacle affreux se dessinait sous ses yeux. Si les gémissements de la danseuses lui parvinrent délicieusement aux oreilles, et qu'il ne put y lancer un regard bovin, ses prunelles se rattachèrent bien vite sur ce qu'il appelait désormais "Sa catin de pucelle".
Elle était sublime. Sa fine poitrine était gonflée, et sa robe lui allait à merveille. Ses joues rosées qu'il avait si souvent entr’aperçu lorsqu'il lui embrassait le corps... Sa bouche. Ses mains moites. Son cou. Ô son cou si tendre, le cou dans lequel il s'abandonnait lorsqu'il avait le coeur lourd, ou justement trop léger. Les baisers, les caresses...
Tout semblait s'être envolé.

Et ce bâtard. Ce bâtard d'homme qui vint à ses côtés, en y posant jusqu'à sa main crade de vice sur une épaule si pure. Il secoua la tête. Sa Darria n'avait rien de pur. Il venait de le remarquer, pour de bon. Il l'avait perdu. Et si lui n'était ni homme de morale, ni homme de vertu, elle, il ne pouvait en être autrement.
Mis à part pour ses crimes, Jurgen ne lui avait jamais menti. Jamais. Toujours il était resté sincère. Ses mots, ses gestes... Une maladresse toujours accompagnée d'un sentiment puissant, qu'il s'agisse de colère ou d'amour.

Le Capitaine avait de loin raison. Il était tombé sous le charme d'une affreuse sorcière, et jamais, oh non, jamais il n'aurait dû la laisser venir avec eux. Jamais elle n'aurait du bouger de Limoges. Au moins, elle s'rait restée catin d'luxe, qu'il se disait. La colère ne lui arracha même pas quelques larmes. Non. Alors qu'une orgie dans laquelle sa belle se perdrait probablement, volontairement, puisqu'il la considérait comme une véritable catin. Pourtant, si Jurgen appréciait et respectait les catins, il ne pouvait concevoir qu'elle lui avait menti. Sur son pucelage, et peut être même sur sa famille? Sur tout? Il le saurait bien assez tôt, mais son corps était terriblement en éveil, d'une part à la vision du spectacle, d'autre part et surtout, lorsqu'il avait vu sa Darria si inhabituellement vêtue. Jamais, de toute sa vie, de toutes les femmes qu'il avait croisé ou touché -Et Dieu seul sait qu'elles sont nombreuses et belles !, il n'avait vu pareil spectacle.

Un mélange de désir et de colère ravagea la salle de sa présence, et se faufila dans le même corridor qu'elle, l'oeil plus libidineux que le sien, dans doute, se perdait sur des hanches fines, une à une, et sur des poitrines plates comme il les aimait, et, lorsqu'il croisait des obus de chaire, il grimaçait sans s'en rendre compte. Puis LE postérieur de ses rêves, celui qu'il tatait plus que de raison. Il attrapa fermement le poignet, cru le briser, et, en croisant son regard, la colère et le désir montèrent encore, encore et encore... et encore. Ces yeux de biche... Il n'y succomberait pas !

Il la traîna littéralement à l'extérieur, poussant la foule d'un bras fort, la douleur à sa jambe, envolée ! Il la traîna encore dans la ruelle, agrippant cette fois-ci ses cheveux. La même ruelle où l'homme, dans la pénombre agonisait encore et rendit son dernier souffle. Il l'emmena un peu plus loin et la plaqua au mur, face à lui. La lueur de la lune illuminait à peine leur visage, et ses yeux, à elle, brillaient. Il était pourtant bien trop en colère pour s'imaginer qu'il s'agissait là d'yeux pétillants de terreur. Sa bouche s'ouvrit et déversa un flot d'insultes affreuses à ses oreilles. Il la tenait fermement par les épaules, la secouant de temps à autre, et, quelques gouttes de salives vinrent sur son doux visage, tant la haine le consumait.


-Tussi ! Catin ! T't'es bien foutu d'ma gueule ! Pucelle d'mon cul ! Schlampe ! Et il tenta d'ouvrir sa robe si fort et si maladroitement qu'il la déchira par endroits, alors que le souffle était celui d'un animal. S'pèce d'putain ! Tu m'as trompé tout c'temps !

Et les larges main glissèrent sur les flancs, les doigts s'y enfonçaient alors qu'il forçait son cou à se tordre contre les morsures qu'il lui infligeait. Plus aucune tendresse. C'en était fini. Elles glissèrent encore pour remonter les pans de la divine robe. Avec beaucoup d'amour, un amour qui le rongeait, il s'évertuait à arracher les bas, ses mains déjà brulantes s'emparèrent des cuisses, et il se glissa entre elles sans ménagement, la contraignant à les écarter encore et encore. La barbe s'enfouissait encore dans le cou, et tentait de s’emparer de la poitrine à coup de langue, de lèvre et de dents, alors qu'une autre main venait délacer ses braies de cuir, puis de tissus.

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Darria
La crainte paralysa de longues minutes la marionette traînée et bafouée qu'elle était devenue, pendent mollement au bout d'une crinière somptueuse qu'il aggripait avec rage. Le desespoir masqua tout d'abord la douleur lorsque son dos heurta le mur avec violence. Darria se retrouva prisonnière et acculée entre les briques glacées et le visage écumant de fureur de son grand amour. Il lui crachait dessus au sens propre et figuré mais ce fut le venin de ses insultes qui lui broyèrent le coeur. Jurgen l'avait probablement suivi jusqu'au lieu de débauche sans comprendre ses motivations et à présent, elle se trouvait à sa merci. La belle brisée découvrait la vraie figure de l'homme qu'elle s'apprêtait à épouser. Darria percevait pleinement à présent la force, la haine et la cruauté. Elle eut l'impression qu'un canif déchiquetait son coeur à mesure qu'il lui lançait les pires insanités, le regard empli de dégoût. Ses larges mains pétrirent son corps avec violence et d'abord la jeune noble pensa qu'il allait la tuer par mégarde, serrer son cou gracile jusqu'à le briser.


Laisse moi t'expliquer, par pitié, laisse moi..


Les suppliques ne firent qu'augmenter la hargne et le tissu couteux craqua dévoilant la chair tant convoitée. Ses crocs avides maltraitèrent sa gorge jusqu'à faire couler l'écarlate sur l'abâtre, ses mains arrachèrent la soie et s'enfoncèrent dans l'opale des cuisses. Darria ne comprenait pas, ne voulait pas comprendre, se débattant à peine ne pouvant imaginer que l'animal déversant son fiel était capable du pire des maux. Sa poitrine à présent dénudée fut le terrain de jeu de la gueule acérée de cette hydre semblant venue des ténèbres pour lui infliger tourmente et humiliation. Le sang Ambroisien finit par lui battre les tempes et elle le gifla de toutes ses forces :


Comment oses tu me traiter ainsi?


Pour toute réponse, il la jetta au sol puis s'emparant de son bras à en meurtrir son poignet de plusieurs hématomes, il la traîna jusqu'à l'entrepot sordide et abandonné qui servait parfois de tripot. Appeurée, l'oeil hagard et perdu dans une semi-obscurité, les râles guturaux de son homme lui glacèrent le sang tandis qu'il quittait ses braies.



Je te promets que je suis vierge, c'est pour ça que je suis allée là bas, pour pallier mon ignorance, je voulais tellement te combler...J'ai pensé..


La main s'abattit sur son épaule la projettant un peu plus au sol, étourdie, puis il lui arracha son loup dévoilant un minois baigné de larmes et traumatisé par la scène qu'elle vivait. Etait ce le même homme qui se montrait si tendre et si bienveillant avec elle? Son corps ne la portait plus, elle n'était qu'une ombre tremblante sur les sols crasseux, une proie pathétique et presque nue gisant entre les mains de son bourreau. Et pourtant qu'elle était belle, la dentelle déchirée dévoilant les charmes d'un corps qui peu à peu se faisait femme sans pour autant perdre de sa gracieuse minceur. La chevelure d'or et de feu roulait à présent sur son dos recroquevillé la rendant plus vulnérable encore à ses assauts. Le Rossignol se mit tresaillir. Dans les yeux du Moineau, un étrange mélange de fureur extrême et de désir éperdu.Elle comprit, la pauvre enfant qu'il allait la punir du châtîment le plus cruel. Elle tenta de fuir, le sel de ses pleurs enflant les lèvres vermeilles, et supplia d'une voix sans timbre :


Je t'en supplie non...

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Jurgen.
Jurgen l'avait plaquée sur le sol crasseux. Il n'entendait ni les supplications, ni les justifications. Comment le pourrait-il? La seule chose qui lui parvenait aux oreilles était le sang. Son propre sang qui fouettait ses tempes, qui lui provoquait une barre sur le front. S'il n'était pas aussi brutal, peut être aurait-il cet effroyable mal de crâne qui prenait possession de son crâne vide. Pourtant, il savait bien que Darria rêvait de draps de soie et de quelques bougies, un lieu aux senteurs exquises. Le bateau du mariage aurait fait une bonne affaire, pour cette nuit de noces somptueuse. Mais selon lui, elle en avait décidé autrement, selon lui, elle était la coupable, et elle avait cherché chez lui des sentiments enfouis, qu'il n'avait jamais dévoilés. Des sentiments dont il ignorait jusqu'à l'existence. Et cette nuit là, dans cet entrepôt trop lugubre pour une beauté pareille, elle serait punie.

Moineau s'imaginait qu'elle l'avait cherché. Qu'elle l'avait ardemment désiré, ou qu'elle avait feint le désir durant ces mois. Alors, chaque effleurement fut un déchirement, un supplice. Il avait une terrible envie d'elle, comme à l’accoutumée, mais cette haine, cette colère... Cette confiance envolée... Il la culbuterait ici, et maintenant, parce que la Catin s'était fait passer pour la noble Angélica, pour la prude et adorable enfant, pour la sirène aux doigts ardents, pour la femme qui pansait ses plaies avec amour. Mais quelle comédienne, quelle cruauté.

C'était ELLE, le monstre, pas lui. Il ne cherchait pas une seule seconde à se justifier de ce crime affreux. Pas une seule seconde il songea qu'elle pu avoir été sincère, tant il se sentait abusé. Alors il baissait encore ses braies, et, voyant sa bouche ouverte, ne captant que de vagues bruits, il plaqua sa main dessus, l'écrasant de tout son poids, de son corps musclé par les cordes d'amarrage, les combats au sabre, ou les duels. D'une autre main, il débarrassa encore un peu plus la douce poitrine de la merveilleuse robe et y posa bouche et crocs, dans de dramatiques gestes d'amour et de passion, alors que, telle une anguille hors de l'eau, elle tentait de se débattre. Il plaqua sa main sur sa hanche, remontant tant bien que mal la robe, alors que son bassin ondulait déjà sur son corps de tentatrice.

Quelques râles graves et soupires d'impatience mêlés à la colère plus tard, la main brûlante toucha la cuisse et l'empoigna fermement, la releva d'un geste vif pour la coller à sa hanche à lui. Il se hissa de quelques centimètres, et les baisers indésirés sur la poitrine et le cou se firent moins concentrés, quand, dans sa main, son membre se fit plus rigoureux encore. Alors, oubliant, et ne pensant tout simplement plus aux promesses de douceur qu'il lui avait faite pour sa première aventure dans l'antre, il heurta son bassin au sien sans crier garde. L'échec aurait du le faire se rendre compte, mais le teuton, n'étant pas fin connaisseur en dépucelage, insista encore.

Pas longtemps. Et ce fut violent. Lui se sentait naviguer sur les flots, face à se corps qui enveloppaient non sans mal une partie de son être. Mais quelque chose n'allait pas. Un cri. Pas de ceux que font les catins lorsque l'on s'introduit en elles. Il fronça les sourcils et retira sa main des jupons. Il observa son pouce et son index. L'écarlate, à l'évidence, même si dans la pénombre, il eût peine à le reconnaître. Il regarda sa Darria meurtrie, et, d'un geste rapide il se retira. Il baissa les yeux. Aucun doute. Sa douce, sa pucelle, son amour, son ange, sa sirène... Perdu entre la vision de son membre ensanglanté et celle de son Amour recroquevillé, il se laissa tomber cul nu sur la poussière du sol crasseux. Il porta sa main, marquée par le sang de sa douce, à son visage, sur son front, et se prit la tête entre les mains, braies sur les chevilles.

Là, ce fût une tempête plus violente encore. Le sentiment de culpabilité était incommensurable. Il avait souhaité profiter de son corps comme elle le lui avait promis, mais le quiproquo et la paranoïa évidente de Jurgen avaient prit le dessus, et lui avaient asséné un coup tonitruant en plein dans les dents. Et pourtant, Jurgen ne connaissait pas la culpabilité. Lors de ses crimes, il prenait plaisir, pour venger sa propre gorge tranchée. Pour venger sa mère, pour venger chacune des cicatrices de ses frères. Et à tous, un par un, il trouvait un motif. Or, ici, il n'y en avait pas.
Il avait abusé de sa douce, de son trésor, de son Unique. Les larmes coulèrent en un flot, la honte lui coupait le souffle, il était incapable de parler. Elle qui avait toujours voulu le voir réconfortant lors de leur première fois. Il avait tout perdu. Il s'était perdu. Il l'avait perdu, elle.

Et Corbeau, peut être, remarquerait-il sa folie, et lui rouvrirait la gorge à mains nues. Mais peu importait au Moineau. Il avait blessé son Rossignol.

Il n'y avait pas de mots. Il n'y en avait plus. Et lorsqu'il regarda encore une fois le membre ensanglanté, il eût l'envie de se l'arracher lui même.

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Darria
Malgré ses suppliques, malgré ses pleurs, malgré sa terreur... Jurgen semblait emporté jusqu'aux affres d'un désir et d'un courroux incontrolables qui le poussèrent à la pénétrer brutalement, enfonçant sa virilité jusqu'à ce qu'elle se torde de douleur.

Lorsque Darria hurla, le barbu sentit le voile de sa virginité se déchirer mais il était trop tard. Il se retira aussitôt profondement choqué parce qu'il venait de faire. Quant à elle, son corps figé lui semblait une blessure béante. Son fiancé, son adoré, sa raison de vivre venait de lui arracher son innocence de la manière la plus odieuse. Son pucelage auquel elle tenait temps... Sa pureté qu'elle lui aurait volontiers offerte le soir de leur mariage sur la couche fleurie et romantique de ses rêves de jeune fille.
Tous deux étaient souillés à présent, elle dans son corps, lui dans sa conscience. Un sentiment de honte envahit l'Ambroise lorsqu'elle fixa interloquée le sang sur les mains qui avaient pétri sa chair jusqu'à la marquer de bleus et d'hématomes. Meurtrie, bouleversée, une souffrance à poignarder n'importe quel coeur,à le mettre en pièces, à le ravager de remords devant ce visage si doux, si jeune, déjà brisé, déjà vaincu, aux bords des lymbes d'une culpabilité dévastatrice.

Elle avait fauté et Dieu la punissait. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même à force de l'aguicher, remuer sa croupe devant lui, s'enrouler autour de son torse, s'enorgueillir de ce corps changeant qui commençait à lui procurer un certain pouvoir sur la gente masculine. Tentant de se lever, elle retomba sans force sur le sol glacé. Posant ses mains sur la fleur fanée de sa virginité, Darria éclata en sanglots. Il l'avait traité avec moins de considération qu'une catin. Après tout valait elle mieux que ces pauvres âmes perdues qui avaient au moins eu l'excuse de naître pauvre et de monnayer leurs courbes contre de quoi survivre. N'était elle point plus misérable encore, créature faible et corrompue le corps dénudé, mutilée jusque dans l'âme... Ses ongles écorchèrent ses cuisses de desespoir et la haine qu'elle nourrissait à l'égard de son geolier éclata en de longs pleurs hystériques.

Les mains fragiles tentèrent de tendre la robe déchiré pour préserver le semblant d'honneur qu'il lui restait. Elle n'était finalement digne que de cette démence, cette aliénation violente qui émanait de Jurgen. Elle méritait mille fois d'être reniée par les siens...

Avec pour seul horizon, la fange et la flétrissure de cette union inavouable.

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Jenifaelr
La jeune femme s'était vu emportée, puis prise de panique, elle venait de perdre la jeune fille des yeux, elle se dégagea, à grands renforts de grognements et de regards menaçants, l'on essayait de venir sournoisement poser une doigt sur sa poitrine, ou plutôt glisser un doigt dans sa robe, elle pris simplement le doigt et le tordit, sans remord, vers le haut.
Elle se mit à chercher la jeune Darria, demandant la demoiselle venue avec elle, nommée Angélica. Pris d'une crise de panique, elle détache le ruban à son poignet et attacha ses cheveux histoire d'être moins gênée, quelques perles tombèrent, mais d'autres restèrent, elle récupéra sa cape rouge sang. Alors qu'après avoir cherché partout, elle ne trouva pas Darria, Jenifael sortit, chercher celle-ci.

A peine sortie, elle entendit des pleurs, elle mit sa capuche et s'approcha avec prudence. Puis elle reconnut la frêle silhouette, présente là. La Liane.


"- Darria ! "

Elle s'agenouilla face à celle qu'elle voulait protéger. Se demandant pourquoi elle pleurait.

"- Pourquoi tu pleures? C'est ce qui s'est passé à l'intérieur? "

Puis elle s'habitua encore à la pénombre, puis remarqua des éléments étranges, la robe était en lambeaux, Darria portait quelques bleus.

"- Qu'est-ce que ... ? "

Elle s'arrêta, lorsque impudiquement elle porta ses aigue-marine sur les cuisses de la jeune fille, pour y voir ce qui semblait être du sang. Elle se tendit. Raide, alors que les idées bouillonnaient dans sa tête. Le sang la fascinait depuis toujours, mais celui-ci, que faisait-il là?

"- Darria ! Que t'est-il arrivé? "

La ton était fort, elle fût même un peu brusque, paniquée et en colère. En colère contre elle-même de l'avoir menée ici, pensant que c'était une personne du bordel, qui l'avait ainsi blessée.
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