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[RP Ouvert] Fête de l'Hiver, Assassinat du Duc Arthur Dayne

Hulrika
Limite qu'on la chassait du château.
Ta place n'est pas ici! Tu dois être place de Clermont à porter la parole du Conseil, à t'montrer, à discuter avec le peuple.
Bah c'pas qu'elle était contre la Hul, mais elle avait déjà poireauté place de Clermont, avec sa pancarte, le cul sur sa p'tite caisse, et elle avait pas vu grand monde.
Même qu'une fois, on l'avait prise pour une mendiante et qu'elle avait gagné 45 deniers. Toujours ça d'pris!
Pis, ça caillait aussi. Heureusement, elle prenait toujours de quoi s'réchauffer l'gosier.

Bref, elle réitéra l'expérience, installa sa caisse de bois au milieu d'la place, ficha son panneau coincé entre deux pavés où était indiqué une flèche et inscrit Porte-parole, et monta sur la caisse.


Oyé Oyé, c'est votre porte-parole qui vous cause!

Approchez, approchez, le Conseil vient à vous et vous écoute.


Dans quel merdier elle se mettait encore celle-là. Elle continua à s'égosiller ainsi, alors qu'une troupe de badauds commençait à s'agglutiner et la r'gardait étrangement.

Un p'tit sourire crispé sur ses lèvres, elle attendit qu'un daigne prendre la parole, qu'elle ne soit venue pour rien encore une fois.


(Edit : Titre original modifié : [RP Ouvert] Le porte-parole vient au peuple
Edit 2 : 2e titre modifié : [RP Ouvert] La Fête de l'Hiver au Château)

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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
Mendiant_
Dans son abri de fortune, sous les escaliers d'une demeure bourgeoise, bien à l'abri du vent, le borgne piquait son roupillon de la mi-journée. Enfin mi-journée... disons qu'il fait la sieste souvent. Quelque peu paresseux, il se contente pour subvenir à ses besoins, de mendier, et quand ça ne suffit pas... il n'hésite pas à subtiliser de quoi se nourrir. Le marché est un lieu idéal et il est devenu maître en la matière. Si au début il se faisait prendre ou devait prendre ses jambes à son cou, après des années d'entraînement il maitrisait parfaitement son affaire. Les marchands n'y voyaient que du feu.

Une voix vient de le tirer de sa sieste. Il grommelle dans sa barbe... Non mais c'est pas bientôt fini ce raffut ! Il avait l'habitude des bruits de la ville, des roues sur les pavés, des chahuts des drôles (enfants), des mégères qui tapaient du sucre sur le dos de leurs voisines, mais là étrangement le OYE OYE le réveilla. Peut-être avait-il été crié dans un moment de calme. Quoi qu'il en soit s'en était terminé de sa sieste. Il s'étira, prit sa fiole et avala une gorgée de sa boisson favorite... du calva . Ceci dit, il buvait aussi autre chose du moment que c'était à l'oeil... entendons par la là, pique-assiette lors de quelques cérémonies où il se faufilait, ou chez le bouilleur de cru, ou en taverne, qu'importe pourvu qu'il puisse picoler. N'allez pas croire qu'il est ivre du matin au soir et du soir au matin, que nenni ! Certes parfois il ne tenait plus trop sur ses jambes, mais en principe il tenait la route comme on dit puis ce n'était pas non plus Bizance tous les jours.

Le voilà debout... de la paille un peu partout, dans sa tignasse hirsute, sa barbe de quelques jours ou plus. Il sort de sa tanière et scrute la place. Pas grand'monde en fait, il ne pouvait donc pas manquer cet homme... non peut-être une femme... il ne savait pas trop de loin, puis bon la personne est assise sur une caisse. Il avait espéré une des bagasses qui habituellement lui donnaient quelques deniers voir même des écus si elles avaient bien turbiné. Puis une femelle ne porte pas des braies, apparemment c'est donc bien un homme. Il va très rapidement en avoir le coeur net, suffit de s'approcher ce qu'il fait. Les quelques rares badauds s'étaient dispersés... peut-être à son approche.

Corne de bouc, c'est-y vous qui criez ainsi ? Qu'est-ce qu'vous voulez donc icilieu ? j'peux rien vous donner moi, j'ai les poches vides... mais j'veux bien vous laisser une lampée d'mon brûle gorge pour vous réchauffer. Vous savez, pour faire la manche faut pas se mettre ici, on vous donn'ra rien. Faut qu'vous y mettez d'vant la cathédrale. J'crois bien que les bigotes s'imaginent qu'là-bas sont sous le regard de l'autre là-haut.

Le borgne s'amusait souvent de ce qu'il appelait la bêtise humaine et traitait pratiquement tout le monde d'hypocrites, ce qui ne l'empêchait pas d'en être un aussi grand quand il mendiait.

Puis dites... vous attireriez plus les regards si vous n'vous déguisiez pas en bonhomme. l'ont plus de compassion pour les damoiselles que pour nous autres.

Il sort de sa poche une belle pomme qu'il fait briller en la frottant sur son pourpoint qui a dû voir défiler les années.

Vous voulez la moitié ?
Hulrika
Les badauds la r'gardèrent et puis voyant qu'elle ne distribuait ni alcool, ni victuailles, ni écus, elle eut bien vite fait de se retrouver seule sur cette Grande Place et toujours pas d'dialogue entrepris avec aucun habitant.

Elle s'assit alors sur sa caisse et observa le défilé. Du marchand tirant sa charrette pleine de sacs, au mineur trainant les pieds avant de s'enfermer dans l'obscurité, au paysan sifflotant poussant un bœuf, au noble bien apprêté et sa suite, bien plus pressé de se mettre au chaud mais sans pour autant négliger sa sortie, veillant à sa prestance lors de la traversée de la place, quelques gosses qui couraient, des suivantes qui se dépêchaient de contenter leurs maitres, du maçon, seau à la main, qui allait puiser son eau, aux vieilles mendiantes édentées.
Hul regarda défiler sous ses yeux tout ce qui faisait le Bourbonnais-Auvergne et sourit, à la fois contente de voir que rien ne changeait et en même temps tout.

Les gens étaient les mêmes, tranches de société qui à la fois vivent ensemble, ont besoin les unes des autres, mais il faut le croire, au vu de ce qu'elle observait, s'ignorent.
Hul soupira un instant.
Elle aurait de loin préféré se prendre un œuf pourri sur la tête, ou entendre les jérémiades habituelles comme quoi les taxes, les impôts et bla bla bla.
Elle préférait de loin un peuple qui râle qu'un peuple indifférent. Et elle eut vite fait de tirer ses conclusions, se préparant à remballer ses affaires et faire comme tout l'monde, rentrer au chaud.

C'est là qu'elle vit un barbu s'avancer vers elle. Oh p'tain regain d'espoir, Hul n'est devenue invisible. A la dégaine, elle vit de suite qu'il appartenait aux basses classes, p'tète même pire qu'elle. Si Hul portait en effet des braies, elle avait fait un effort ce jour-là, en bonne représentante du Conseil, pour mettre des habits ma foi plutôt propres et pas trop usés, et s'était brossé les ch'veux. Ceci-dit, le vent qui lui piquait l'visage avait dû quelque peu les mêler.

Observant l'homme s'approcher, elle eut à son égard un sourire franc, celui échangé entre deux humains qui entrent en relation, qui échangent.
Elle se redressa alors et salua l'homme de la tête.

Ouais, c'moi! J'essaye d'attirer l'attention. Mais faut croire que ma voix ne porte pas assez, vous êtes bien l'seul à daigner m'adresser la parole.
Soupire avant de regagner un ton plus joyeux.
Moi c'est Hulrika et vous, vous êtes qui? Vous vivez à Clermont?
Sourit de l'offre, toujours ceux qui en ont l'moins qui offrent le plus.
J'accepte de goûter à votre brûle-gorge, si vous goûtez au mien. Ca vous va?
Hésita un instant tout d'même à sortir sa flasque de dessous sa ch'mise, car si Hul n'avait que peu de signes extérieurs de richesse, sa flasque en était un, non pas signe de sa richesse, mais signe de la richesse des gens qu'elle est amené à côtoyer et qui parfois lui faisaient des cadeaux. Une flasque d'argent ciselée frappée d'un loup à la gueule pendante qu'elle tendit à ce qui ressemblait à un mendiant.
C'est du Cognac, et plutôt du bon, rincez vous l'gosier!

Bonne idée pour la cathédrâle, j'avoue que sous l'regard du Trés-Haut, les gens n'seront p'tète pas si indifférents. Sait-on jamais s'il nous r'garde...
Rit douc'ment puis se reprend.
Ceci-dit, bien que les apparences puissent être trompeuses, je ne fais la manche.
Se gratte la tête.
Euh.. en fait, je fais partie du Conseil Ducal. La porte-parole. Sauf que je me demande comment je peux porter la parole si personne ne m'écoute, voyez?
Hausse les épaules.
Le Conseil a maintes fois communiqué, par le biais d'annonces, de bilans, ou parfois de gazettes. En s'rendant dans les villages aussi lors de voyages ducaux. Mais... je cherche d'autres moyens d'être entendue et écoutée, mais surtout d'entendre ce que le peuple a à dire. Et en c'moment, l'peuple ne dit pas grand chose.
Soupire encore et observe l'homme.
Ahum... j'ai tout d'une femme, juste que je me sens plus à l'aise de mes mouvements habillée en homme, et j'attire pas certains hommes accoutrée ainsi, ce qui m'arrange bien.
Lui sourit en coin, tout en délogeant sa pancarte des pavés, laissant sa caisse là, elle se saisit du bras de l'homme.
Dites-moi, ça vous dit un bon r'pas?
Elle est bien belle votre pomme, mais... une fête se prépare dans une salle de réception du château, ils sont en plein préparatifs là, et on pourrait commencer avant les autres.
Ca caille ici, un p'tit gueuleton vous et moi ça vous dit?
Et de l'entrainer l'air de rien par le bras, espérant qu'il acceptera l'invitation.
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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
Lamentin
Depuis quelques minutes la colère l'avait envahit ... Il avait tout de même prit la plume pour user de son droit de réponse. Il s'approcha de la place publique où était présente la Porte Parole et fit donner à cette dernière une lettre, puis il disparut de la place.

Citation:
A sa grâce le duc du BA ainsi qu’à son conseil,

Suite à la déclaration illégale de ma candidature je souhaite droit de réponse.

Même si je trouve que cela est une nouvelle ingérence dans les affaires municipales de la part du Conseil Ducal et que je refuse de continuer à accepter cette domination sans fondement, pour le bien de Clermont je souhaite éviter tout conflit. Ainsi si l’élection, faussée par votre intervention, me porte à la tête de la ville, je démissionnerais dans les premiers jours.

Toutefois si cela se produit vous devrez accepter que les Clermontois souhaitent retrouver le pouvoir de s’autogérer, pouvoir que vous et vos prédécesseurs vous êtes accaparés.

Je tiens à souligner également qu’en fessant cette déclaration vous privilégiez un bourgmestre qui a enfreint durant la campagne électorale l’article 7 du titre A du livre I du Codex. Par respect pour les électeurs je n’irai pas devant les tribunaux ducaux dont il n’est plus à prouver qu’ils sont du côté des amis des gouvernants.

Enfin j’ai pu lire que je devrais m’engager autrement. Je me permets de vous demander comment. Quand je suis revenu ici j’ai souhaité le faire, mais ce statut m’a empêché de rejoindre les différents corps ducaux comme il m’interdit aujourd’hui de me présenter. D’autant plus que mes demandes de grâce sont restées sans réponses … Malgré cela j’ai été au Conseil Municipal de Clermont et bourgmestre-adjoint de la ville sous Petitrusse … Que voulez-vous que je fasse de plus ?

Je sais que ma liberté d’expression dérange mais je n’abandonnerai pas ma lutte pour changer le BA à cause d’une affaire datant de quatre années, dont j’ai honte, mais dont j’assume la sanction.

Salutation,
Lametin

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Il est temps de changer l'Auvergne !
Mendiant_
En principe il n'est pas trop du genre causant l'borgne, mais parfois il y a une tête qui lui revient, et là ça devait être le cas. Peut-être de la compassion pour cette jeunette qui semblait désabusée. Bien qu'elle ne soit ni sale ni repoussante, il avait un moment songé qu'elle était comme lui... une sans le sou. Apparemment ce n'était pas le cas. Il hésita presque à la planter là sur sa caisse, mais elle venait de prononcer des mots qui ne rentraient pas dans l'oreille d'un sourd. Cognac, et plutôt du bon, rincez vous l'gosier!.. il n'en fallait pas plus pour le persuader de rester là encore quelques instants, puis bon hein il n'avait rien de mieux à faire.

Il songea un moment à s'excuser de l'avoir prise pour une mendiante, car oui, les apparences sont trompeuses, la preuve en est que tout barbu et crado, il avait eu une bonne éducation dans les toutes premières années de sa vie. Finalement il préféra ne pas relever ce qui aurait pu mettre la donzelle mal à l'aise.

Vous z'êtes quoi ? Porte-paroles ? C'est-y pas religieux ça ? Les curetons portent la bonne parole... enfin c'est qu'ils disent et certains le pensent même.

Un petit sourire taquin qu'on voit à peine dans sa barbe, le mendiant savait pertinemment ce qu'est un porte-paroles ducal.

Ma pauv'e Dame, vous n'êtes pas aidée avec moi. Il y a bien longtemps que je ne m'intéresse plus à la politique ni à d'autres choses d'ailleurs. Je me contente de trois fois rien, puis un coup de gnole et j'admire le monde.

Il fit entendre un rire gras car bien entendu la dernière partie de sa phrase était à peine sarcastique.

Mais j'vous rassure, votre voix porte juste assez... vu que vous avez réussi à troubler ma sieste. Mais regardez les, ils vont bien, sont grassouillets dans l'coin puis bien vêtus puis pressés... à croire qu'on les poursuit ou qu'ils poursuivent on ne sait trop quoi. Faut aller dans les villages p't'être que vous serez plus sollicitée et entendue.

Il prit la flasque et l'admira un instant.

J'veux bien goûter à vot'e cognac. Si le contenu est aussi bon que le contenant ça doit être du bon. L'avez piq.. euh dégotée où ? La mienne j'peux bien vous l'avouer il y a prescription... je l'ai piquée à un noble qui titubait dans la rue.

Nouveau rire gras...

Pas de risque qu'il se souvienne de moi vu son état.

Puis la dame retira sa pancarte qu'il n'avait pas déchiffrée, et lui fit une proposition alléchante. Là encore les doux mots tintaient à son oreille. Bon r'pas, fête, réception, gueleton... intéressant tout ça. Du moment qu'on ne lui demandait pas de montrer patte blanche et qu'on ne l'abreuvait pas de questions stupides.

Si ça m'dit ? bah dites vous savez trouver les mots qu'il faut vous ! Mais vous ne craignez pas qu'on vous r'garde de travers si vous débarquez avec moi ?

Il se laissa entrainer sans mauvaise grâce, bien au contraire.
Hulrika
[Place de Clermont]
Ses doigts entourant l'bras du providentiel barbu, Hul vit un homme l'approcher et lui remettre un pli dans son autre main avant d'filer. Pas eu l'temps d'le saluer, ni d'savoir qui il était, ni la teneur du pli. Chaque chose en son temps, aussi, elle fourra celui-ci dans sa poche et le lirait une fois qu'elle saurait les intentions du barbu, accepta d'bon gré l'échange de flasque et sentit sa gorge brûler au contact d'son alcool.

Quelques sourires et acquiescements du chef à son attention alors qu'il lui causait, peut-être que sous l'amas de crasse, et la gueule peu avenante se cachait un espèce de sage. Ce genre d'homme qui traine avec lui son vécu et a assez contemplé les êtres humains pour les comprendre. Hul se demanda si elle n'était pas encore trop jeune pour avoir ce recul nécessaire à la compréhension de nombre de choses. Du vécu pour sûr elle en avait, mais elle n'était encore maitre de ses émotions et instincts parfois un peu primaires, ce qui pouvait parfois être un atout, mais d'autres fois lui apportait des ennuis dont elle se serait bien passé.

Elle l'observait détaillant son visage sans vraiment s'en cacher, tentait de voir au-delà, fichant ses yeux dans les siens, le reflet de l'âme dit-on... Comme souvent, Hul fonctionnait au ressenti, et lui, là, bah, elle le sentait bien, alors à ces derniers mots, elle agrippa d'autant plus fort le bras et l'conduit aux portes du château, adaptant son pas au sien.

Vous savez, les gardes, je leur en aurai fait voir. Une fois, j'ai réquisitionné les coches ducaux pour aller au baptême de mon frère à Arles.
Se marre.
Et je ne compte plus le nombre de fois où les cuistots m'ont coursé alors que je ne faisais qu'un peu de tri dans leurs inventaires.
Sourit en coin.
Donc, non, vous ne risquez rien avec moi. Au pire, j'dirais qu'vous êtes mon homme et qu'jvous fais visiter, ça les choquera même pas.
Ricane.

[Aux portes du château]
Comme bien souvent, les gardes virent arriver Hul dans sa tenue fétiche, le ch'veu mal peigné, mais cette fois au bras de c'qui ressemblait à un traine-misère.
Ceux-ci s'échangèrent un r'gard interrogateur puis haussèrent les épaules en s'couant la tête, et s'écartèrent pour la laisser entrer avec son hurluberlu du jour.

Surtout vous m'lâchez pas, si à l'entrée on commence à m'connaitre, le château est grand et tant qu'on ne sera dans la salle de réception, certains gardes risquent de faire du zèle si on vous voit trainer dans les couloirs.
Et de continuer à trainer l'gars avec elle, lui racontant quelques anecdotes à chaque recoin, s'arrêtant parfois sur un tableau d'un Duc passé pour y aller de son commentaire. A l'improvisation parfois, car Hul n'y était née au BA, et avait pas mal de lacunes quant à son histoire, mais elle avait pris ses marques dans la bâtisse et se plaisait à faire durer le plaisir d'y convier un mendiant.

[À la porte de la Salle de Réception]
On va sur'ment s'faire engueuler d'être en avance. La fête ne débutera que dans quelques heures, et c'est l'effervescence là-dedans, mais faite comme si de rien n'était.
On s'trouve un coin d'table et on goûte les plats. Nous sommes les goûteurs du Duc.
Rit amusée et pousse les portes laissant apparaître la Grande Salle de Réception.

De vastes tables et des bancs y étaient placés, des assiettes, des cuillères, des chopes et des brocs alignés. Quelques décorations champêtres également, quelques brindilles et baies d'hiver.
D'autres tables étaient parées des plus belles nappes ducales, et déjà recouvertes de mets froids ou de divers tonnelets.
Quelques troubadours répétaient leurs tours dans un espace dédié aux représentations. Les serviteurs déambulaient autour des tables veillant à ce que tout soit à sa place.
Hul s'avança, saluant brièvement d'la tête ceux qui croisaient son regard et jeta son dévolu sur un pâté en croute, proposant une part à son accompagnateur.

Et si on commençait par ça?
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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
Sunburn
[Toujours là où il faut !]

Du travail à n'en plus finir. Des couloirs qui semblaient s'allonger quand elle les parcourait. Des missives qui disparaissaient et qu'elle retrouvait parfois coincées parmi les innombrables dossiers. Des maires qui finiraient par faire d'elle une véritable Bourrique et l'un d'eux avait la palme pour cela. Dès qu'elle devait lancer l'impôt ducal, il avait la manie de trouver toutes sortes de prétextes pour ne pas payer son dû. Mais elle veillait et jusqu'à présent, avait eut gain de cause. De toute façon, c'était ça ou elle l'enverrait dans les cachots du Château de Clermont. Nul doute que les visites étaient si rares que tenir compagnie à quelques rats conviendrait bien.
Cherchant à se concentrer sur la lecture d'une missive découverte et dont l'état du parchemin faisait peur, elle fut distraite par les effluves qui s'infiltraient sous la porte de son bureau. Délicats fumets et l'eau lui vint à la bouche. Les quelques fruits secs avaient été mangés depuis longtemps et il y avait pas idée de narguer ainsi une femme engrossée. Le CAC se leva brusquement et claqua la porte en sortant. Facilement guidée par les odeurs qui semblaient l'appeler, elle atteignit bien vite la salle de réception et ce, avant la Porte-Parole.
Furtivement, la Blonde avait repéré ce qu'elle allait déguster et il y en avait une ribambelle. A l'abri des regards, elle reluquait les mets chauds, retenant ses doigts qui la démangeait.
De délicieuses tourtes dont les vapeurs formaient comme un nuage. De la viande faisandée au fumet fort mais non moins alléchant. D'exquis petits légumes qui baignaient dans un jus de volaille. Les marmitons oeuvraient, tels des fourmis pour satisfaire les convives. Elle passa sa main contre son ventre, soulagée en sentant la première manifestation de l'être qu'elle couvait en son sein.
L'oeil convoiteur s'attarda sur les somptueux desserts. Tartes aux citrons qui lui faisaient de l'oeil, surmontées de meringue dorée qu'une pluie de sucre ornait. Un immense gâteau dont le sertissage était de belles noix. A ses côtés trônaient des fruits de saison pataugeant dans leur jus et certainement qu'alcool y avait été ajouté ainsi que des épices.
Un regard circulaire avant qu'elle ne fasse une percée et ô victoire, elle se saisit d'un quartier d'orange qu'elle goba bien vite. Comme prévu, l'arôme de l'alcool fut retrouvé et elle poussa un petit soupir de contentement en laissant fondre le fruit dans sa bouche. Si extasiée par sa dégustation qu'elle n'avait pas vu l'un des marmitons la regarder d'un drôle d'air. Afficha aussitôt un sourire charmeur, la tête s'inclinant pour faire profiter des rondeurs généreuses de sa poitrine et disparaitre avant de se faire invectiver.
Les yeux encore émerveillés de ses découvertes et se léchant les doigts pour ôter le sucre, la vision de sa fillotte manqua la faire sursauter. Le sourcil se haussa en découvrant l'inconnu près d'elle et qui avait une allure à faire peur. La moue sur les lèvres, elle se dirigea vers eux, les jupons soyeux bruissant sous ses pas. Le vert sombre renforçait l'éclat de ses yeux clairs.


Tu ne savais pas qu'il était interdit de piocher dans les plats ainsi ? En as-tu l'autorisation ?
Messire, le bonjour. Vous êtes ?


Où avait-elle dégoté cela ? Le poil se hérissa en songeant à tous un tas de lieux sordides.
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Albine.
La blondinette s'était faite discrète ces derniers temps. L'hibernation l'avait tenté, bien au chaud chez elle se réveillant parfois pour manger quelques noisettes.
Finalement, les fêtes de fin et debut d'année avaient eu raison d'elle.
Parée de son nouveau manteau bien château, elle arrive au château. Saluant à droite et à gauche, elle se dirige vers la salle des cérémonies.

La décoration est superbe. Quelques bougies éparpillées font ressortir les chopines luisantes et aguichantes.
D'un pas encore un peu congelé, elle file retrouver Hul et Sun tout en se demandant si la fête était à risque... On embauche des mercenaires à salle tronche ? Hum... À moins qu'il ne fasse quelques démonstrations de foire aux monstres ! Oh mais bien sûr ! Félicitations à Hul qui a déniché une perle rare.


le bonjour claironne-t-elle joyeusement tout en claquant des dents.
la salle est splendide, félicitations Hul. Une grosse bise sur la joue des.filles, et fixant le messire... Euh nan... Elle s'incline tout en les interrogeant du regard.
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Erandil


Tôt dans la matinée, dans une auberge à Thiers.


Encore un autre hiver...

Une nouvelle saison pour oublier définitivement les dernières chaleurs automnales et les lointaines estivales.
Une nouvelle saison qui allait être probablement accompagner avec son lot de bonne et mauvaise surprise.
Une nouvelle saison froide, mais l'idée d'une fête ne pouvait que réchauffer les âmes.
C'est avec cette résolution que le blond moulinois comptait s'y rendre en compagnie de sa Melisandre.

Ils étaient déjà de voyage pour le repeuplement dans la ville de Thiers. La belle cité voisine de la capitale Auvergnate auquel ses immenses forêts s'étendaient jusqu'à Clermont et Montpensier, avec ses grands sentiers forestiers aussi agréable pour les trajets que dangereux avec les brigands qui sévissaient dans la province.

Enfin, avant de penser aux chemins, il fallait déjà pouvoir quitter la chambre de l'auberge et s'était pas gagné...


Ce n'est qu'un évènement pour fêter les dernières récoltes pour l'hiver, qu'importe la robe !

Le moulinois grommelait, sa belle maréchale n'arrivait pas à se décider dans le choix vestimentaire. Elle commençait sérieusement à suivre les traces de sa marraine...
Ses yeux azurés fixèrent la moulinoise hésitante. Si il laissait les choses continuer ainsi, nul doute que la fête sera déjà terminé avant même de quitter la ville.
Il s'approcha d'elle afin de prendre tendrement ses mains, ses yeux se plongèrent dans les siens.

Tu es ravissante... Que ce soit cette robe ou une autre, Elles ne feront que cacher la perfection que tu incarnes.
Beaucoup l'aurait comprit, sa préféré restait sans conteste la tenu d'Eve. Mais pour rien au monde il la laisserait partir ainsi, jaloux qu'il pouvait être à certain moment.
Des images lui vinrent en tête et commencèrent à troubler le moulinois, il lâcha les mains de sa belle en bredouillant à moitié.


Humph... je t'attendrais à la porte, fais vite.

Et le voilà qu'il s'en allait, pourvu qu'elle trouve enfin son bonheur...
Melisandre
[ A l'auberge de thiers ]

La routine c'était installé depuis quelques mois pour la moulinoise, sortir sont minois ne lui disais plus rien surtout en cette période hivernale. Pourtant, la fête qui se tenait au château avait eu raison d'elle ou plutôt de sa soif...
Dans la chambre de l'auberge, melisandre était en pleine réflexion, comment elle allait s'habiller, si robe ou braies, si cheveux attachés ou bien détachés, quelle couleur....bref elle ne savait pas.
Regardant son blond s'impatienter elle sourit, si seulement sa marraine n'était pas loin elle aurait pu lui demandé conseil.

- Non celle là ne me va plus.... je vais essayer la rouge tu peux me la passer s'il te plait ?

Supplice ou bien la tentation ? Le voilà qu'il préfère quitter la pièce et l'attendre dehors, au fond d'elle, la brunette savait la raison et ce qui pouvait trotter dans la tête de son tendre, ce qui la fit marrer.
Revenant à ses malles et après plusieurs minutes d'essayage qui pour certains pouvait ressemblé à des heures interminables son choix s'arrêta sur une houppelande blanche, un col, des bottes et une ceinture pour souligner sa fine taille de couleur cyan.
Les cheveux relevés en chignon qui dégagé son visage, melisandre était enfin prête !
Après tout elle avait fait très simple, c'était une fête et non pas un bal.
Attrapant sa cape en fourrure, elle alla rejoindre celui qui devait faire les cent pas.
Glissant sa main dans la sienne, ils pouvaient enfin prendre route


- Voilà je suis prête ! On peut y aller et t'inquiète pas on ne sera pas en retard...ni les derniers


[ Au château Salle de Réception ]


Ils avaient donc quitté Thiers pour se rendre au château ducale. Hormis le froid, rien n'était venue perturbé le trajet. Elle se laissa guider par Erandil jusqu'à la salle ou se dérouler les festivités, il avait l'air de mieux savoir qu'elle.
La moulinoise qui s'attendait à voir du monde, resta sans voix, finalement ils n'étaient pas du tout en retard...
Ses yeux scruta immédiatement le buffet, dur était de ne pas se jeter sur tous ces plats et puis le vin...elle en avait l'eau à la bouche.
Voyant des têtes qu'ils connaissaient bien, un bonjour s'imposer.


- Bonjouuuur, mazette Hul...je savais pas que tu avais un talent d'organisatrice...

Claquant des bises aux filles, elle regarda de haut en bas un messire à côté de la bûcheronne..grumphh elle avait loupé un épisode ?
Chuchotement à l'oreille de son blond :
c'est qui lui ?

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Arthurdayne
Arthur aimait le froid. D'aussi loin qu'il se souvînt, l'hiver n'avait jamais été pour lui une saison détestable, au contraire. S'il vivait, comme chacun, les difficultés de cette saison, s'il partageait les inquiétudes des paysans quant aux récoltes, les craintes de famine, s'il avait, lui-aussi, nombre de mauvais souvenirs d'hiver, il ne pouvait s'empêcher d'aimer cette période. Il aimait le dénuement, la blancheur, la neige qui semblait rendre toute chose feutrée.

Il aimait le froid. Plus que tout, il aimait le froid. Il y trouvait quelque chose de vivifiant, il se sentait revivre lorsque le froid mordant fouettait sa peau. Loin d'engourdir son vieux corps usé, le froid de l'hiver semblait le réveiller. C'était comme si, contrairement aux arbres, il ne refleurissait pas à chaque printemps, mais à chaque hiver.

Il se sentait dans une sorte d'harmonie avec l'hiver. Non qu'il se considérait à l'hiver de sa vie, il n'était pas si vieux, quoi qu'il en jouât quelques fois... Non, il trouvait plutôt une forme de résonance avec la manière dont les choses, en hiver, semblaient davantage prendre leur temps. En hiver, fracas et tumulte paraissaient apaisés. Même l'écho des armes s'entrechoquant était assourdi.

Fêter l'hiver lui avait donc paru être une bonne idée. Il était de tradition de festoyer pour honorer la rentrée des ultimes récoltes, celles qui, souvent, permettaient d'éviter la disette. Arthur avait donc souhaité offrir un festin de grande ampleur, un banquet offert à tous, dans la chaleur du château ducal, devant les cheminées de la plus grande des salles de réception. Il espérait que le peuple répondrait à l'appel, et viendrait profiter des largesses que pouvaient tout à fait se permettre le duché.

Pour l'occasion, il avait revêtu une tenue sobre et pratique, prévoyant déjà les déplacements qu'il aurait à faire pour saluer, discuter, répondre aux sollicitations. Encore une fois, la question de sa tenue avait été un âpre combat avec les tailleurs du château. Si échapper au barbier était devenu un défi perpétuel qu'il maîtrisait plutôt bien, les tailleurs avaient cette propension inquiétante à surgir à chaque angle de couloir. C'en était même terrifiant.

Il avait pourtant réussi à échapper aux dentelles et aux fanfreluches, et même la couronne ducale était restée bien au chaud dans les coffres. A peine avait-il concédé un habit neuf, aux couleurs du duché, qui lui donnait malgré tout une élégance qui en étonnerait sûrement plus d'un. Toutefois, son visage rompait avec cette élégance, marqué par la fatigue, la lassitude, l'usure du pouvoir. Les joues creusées, hérissées de chaume, des sillons profonds naissant au coin de ses yeux, des cheveux éternellement en bataille mais qui, pour l'oeil avisé, se clairsemaient de gris. Le temps qui prélevait sa gabelle. Un simple grain de sel dans ses cheveux, phénomène accéléré par l'épuisante charge ducale.

Dans la salle de réception, de grandes tables étaient déjà dressées, et des serviteurs s'affairaient à les garnir de victuailles. La décoration avait été soignée, l'accent mis sur la thématique de la soirée, végétaux d'hiver, couleurs bleutées, tiges de blé tressées. Des feux crépitaient dans les grandes cheminées. Arthur fit son entrée, talonné par son ombre, son ombre gigantesque, son ombre gardienne, qui ne le quittait plus depuis près de six mois. Bors, le soldat détaché de sa garnison pour être affecté à sa protection personnelle. La seule protection qu'il avait concédée. Et avec le temps, il devait bien avouer que cette concession avait été une bonne chose. Bors était la discrétion même, malgré sa taille colossale. A ce point qu'Arthur l'oubliait la plupart du temps. Bors était devenu comme une extension de lui-même. Il n'avait pas plus conscience de Bors qu'il n'avait conscience de sa propre main.

Plusieurs personnes étaient déjà arrivées. Pas suffisamment pour remplir la salle, mais assez pour espérer que nombre d'autres suivraient. Il se dirigea vers le petit groupe qui s'était formé, et salua.


Bonjour à tous. Mesdames, vous êtes ravissantes. Erandil, tu n'es pas mal non plus, rassure-toi. Mais je ne me permettrais pas de te qualifier de "ravissant". Je laisse ça à ta douce.

Sourire en coin, avant de saluer le dernier présent, un homme qu'il ne connaissait pas.

Sieur, je vous souhaite la bienvenue au château.

Petit regard vers les cheminées, où les grands feux de bois tournaient à plein afin de réchauffer l'immense salle. Arthur aimait aussi le froid pour ça. Pour le réconfort que l'on éprouvait alors devant un bon feu de cheminée, à partager un verre ou un repas avec d'autres.

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Taigi
Taigi arriva au château accompagné par sa douce et tendre Malice. Ils s'étaient tous les deux décidés à quitter leur belle ville de Thiers pour répondre à l'invitation d'une fête ducale. On fêtait les dernières récoltes, enfin, c'était plutôt une bonne excuse de se retrouver autour d'un buffet pour manger et boire aux frais du conseil ducal. Il fallait bien reconnaître que les occasions de fêtes n'étaient pas si courantes, et que rien pour féliciter l'initiative du conseil, le couple avait décidé un peu tardivement de se rendre au château.
Bien sûr, il avait fallu discuter, débattre même, vêtements avant de quitter leur maison Thiernoise, et bien vite, Taigi avait abdiquer devant Malice, tant la question du choix de la robe était devenu crucial. Donc après quelques essais, ils avaient réussi à se mettre d'accord pour prendre la route direction le château.

En chemin, il pensa à eux, à leur couple, et se dit que finalement, ils n'avaient pas eu beaucoup d'occasions de se montrer ensemble, ni même de se rendre à ce type de fêtes. C'était alors un peu une première finalement pour tous les deux.
Il la regarda tout sourire, elle accrochée à son bras, ils entrèrent dans la salle de réception.
Ils s'avancèrent vers un petit groupe déjà formé pour saluer tout ce petit monde.


Bonsoir à tous!
Lamalice
Une fête au château ! Ils ne pouvaient pas rater l'évènement, d'autant plus que la porte-parole qui est aussi une amie ainsi qu' Erandil qui s'est donné comme mission de repeupler le BA (nous ne dirons pas de quelle manière^^) se trouvant à Thiers, le sujet avait été abordé maintes fois en taverne. A vrai dire ce fut même leur sujet de plaisanterie le temps d'une soirée. Les compères avaient échafaudé des plans pour des carnets de bal. Hulrika dont la danse ne semble pas être son fort avait bien rappelé que c'était un banquet et non un bal, mais bon... du moment qu'il y a des musiciens, en chauffant bien la salle, aucune raison que la fête ne finisse pas de la meilleure façon qui soit. Fallait juste réussir à mettre assez d'ambiance.

En parlant d'ambiance, il y en eut déjà dans leur chaumière. S'il y a bien un point qui différencie Taigi et Malice c'est la coquetterie ou l'élégance. Pour monsieur du moment qu'il est vêtu proprement tout va bien. Les tissus, les coupes, les couleurs, le fait de ne pas mettre deux fois de suite la même tenue, il s'en moque comme de ses premières braies... et encore ! Evidemment tout l'inverse de la coquette Malice qui depuis qu'elle a dit adieu à ses années de garçon manqué, apprécie les belles étoffes, surtout sur elle. Plus elle prenait en maturité et plus ses tenues approchaient enfin de celles dont elle avait rêvé durant des années en regardant les dames. Peut-être une revanche sur la vie après une enfance faite de pauvreté et de dur labeur. Ne pas être née avec une cuillère d'argent dans la bouche et se hisser à force de travail dans l'échelle sociale, ne devoir cette progression qu'à soi-même, forcément cela lui procurait de la satisfaction et de la fierté personnelle. Ce banquet est pour elle l'occasion de sortir une robe moins simple que les houppelandes habituelles. Moins simple mais pas trop habillée quand même, vu que c'est un banquet. Taigi bon bougre, avait sagement attendu lors de ses essayages, de ses valses hésitations. Au début plutôt amusé et taquin, lui rappelant la tenue qu'il préférait le plus... mais qu'il ne pouvait partager avec d'autres regards, il finit quand même par montrer un peu d'impatience. Et rien n'agaçait plus Malice qu'un "mais tu es belle, quoi que tu mettes". Etrangement pour certaines femmes, il y a des compliments qui énervent. D'ailleurs elle ne demandait pas un compliment mais un avis... qui ne vint pas vraiment. Enfin quoi qu'il en soit, elle finit par être prête pour se rendre avec lui à Clermont. Le chemin lui parut court, mais de manière générale tout les laps de temps qu'ils pouvaient passer seuls était pris comme des bénédictions. Ils arrivèrent donc sur les lieux, franchirent la grande porte, Malice au bras de Taigi.

Tu vois, nous ne sommes pas en retard, je le savais !

Un petit regard circulaire suffit à repérer les amis. Elle entraina Taigi vers Arthur, devant lequel elle fit une légère révérence un sourire taquin aux lèvres.

Votre grâce... bien le bonjour et nos remerciements pour cette invitation.

Puis se penchant vers son oreille "tu sais que tu es le premier à réussir à me faire me déplacer à Clermont pour ce genre de mondanités ? Bel exploit mon ami ! Mais si ça se termine en danses, je réserve d'ores et déjà mon tour".

Franc sourire chaleureux,de ceux qui rendent son regard pétillant de malice.

Puis se tournant vers les autres...

Bonjour les tous !


Elle prit le temps d'admirer les jolies robes, puis le décor, les tables bien garnies, les musiciens sur une estrade... pas de doute, Hul avait fait du bon travail comme à son habitude.

Vous êtes en beauté Mesdames !

Elle se pencha vers Sun...

Alors on goûte avant l'heure ? Il te reste un peu de sucre à la commissure des lèvres gourmande. Mais tu es tout excusée vu ton état, on va dire que c'est le polichinelle qui était impatient de goûter les bonnes choses.

Elle remarqua enfin l'étrange personnage qui se tenait près d'Hul. Certes il dénotait dans le décor, mais son regard avait quelque chose qui suscita de l'intérêt chez Malice. Le connaissait-elle ? non.. enfin elle ne pense pas. Elle le salua d'un mouvement de tête et fit un sourire.

Ma chère Hul c'est ton nouveau garde du corps ? Tu devrais lui proposer de rentrer avec toi sur Thiers histoire de lui faire faire trempette dans le baquet de Mejo... tout habillé ce ne serait pas plus mal d'ailleurs. Ceci dit va falloir que tu me racontes... il m'intrigue...
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Iliana
C'était lors d'un passage éclair à la chaumière, à Moulins, que son père lui avait transmis la nouvelle, l'air de rien, comme si ça n'avait pas d'importance.

"Ah, au fait, on organise une fête de l'hiver au château. C'est ouvert à tous. Tu peux y venir si tu as envie."

Si elle avait envie? Une grande fête, dans un château, l'occasion de mettre une belle robe, de revoir des amis qu'elle ne voyait plus beaucoup depuis qu'ils étaient au conseil? Comment pourrait-elle ne pas en avoir envie? Parfois, elle avait l'impression que son père ne la connaissait vraiment pas du tout. Bon, évidemment, dans ce cas-là, c'était plutôt parce qu'il n'était pas très doué en ce qui concernait les filles.

Bien sûr qu'elle était là, prête et même apprêtée. Elle avait choisi une de ses plus belles robes, couleur émeraude, que sa mère lui avait offerte, et qui faisait écho à la couleur de ses yeux. Ili avait de jolis yeux et le savait, et elle en jouait souvent. Le vert émeraude des yeux de sa mère, et les paillettes d'or des yeux de son père. Autant les mettre en valeur dans une grande soirée de ce genre-là.

Dans la salle, elle repéra tout de suite le petit groupe qu'elle cherchait. Elle était ravie de constater que son père avait fait un effort sur sa tenue, mais comme elle s'approchait, elle nota qu'il ne s'était pas rasé. En plus, ses traits tirés et creusés montraient qu'il n'avait toujours pas beaucoup dormi.

Elle bisouilla les Moulinois et ses amis, salua les gens qu'elle ne connaissait pas, et claqua une grosse bise sur la joue piquante de son père, lui murmurant au passage:


Tu as encore semé le barbier... Et tu n'as pas dormi. Un jour, je vais dire à Bors de te ramener de force à la chaumière, et à nous deux, on arrivera bien à te cloitrer dans ta chambre jusqu'à ce que tu dormes.

Elle fronça le nez pour appuyer sa désapprobation, remis droit le col de son père et ajusta une de ses manches.

Voilà, comme ça tu ressembles presque à un vrai Duc.

Puis, un grand sourire illuminant à nouveau son visage, elle se tourna vers Hul.

Comment tu vas, toi? Je te vois encore moins que mon vieux père!

Notant la présence de son curieux partenaire, elle murmura à l'oreille de son amie:

Dis donc, ça lui réussit pas au teint, les longues retraites, à Pator...
Thibantik
Oupsss !!!! La fête de l'hiver !!!! Thib l'a complètement oublié .

Après avoir expédié les affaires courantes, avoir fait un tour dans les stocks de la Mairie, être passé voir si ses bestiaux étaient soigné ..... c'est bon, sorcière tonds les moutons, mais ou est passé celui qui doit abattre sa dernière vache ??? .... elle peut passer chez elle prendre un bain et se changer en vitesse avant de prendre la route .....

Au Château

Déja beaucoup de monde dans la salle ! Thib commence par aller saluer Arthur d'une révérence

- Le bon jour Votre Grace ! Je vous souhaite une excellente année 1462 et que vos vœux soit exaucée.

Ensuite, elle va saluer ses amis et connaissances en attendant l'arrivée de Kraki et de Yoyo a qui elle a laissé un mot au village

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