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[RP - Tournoi] Si vis pacem, va voir ailleurs

Etienne_lahire
RP ouvert à tous pour la durée du Tournoi. Pensez juste à baliser vos posts pour qu'on s'y retrouve




Citation:
Ce qui est taillé en sens contraire s’assemble; de ce qui diffère naît la plus belle harmonie, et c’est la discorde qui produit toutes les choses. (Héraclite)


[C'est nous que v'la !]

C'est donc à mi-chemin de Genève et Lausanne que le Tournoi a été organisé.
Dès la pointe du jour, des hordes patibulaires ont commencé à éclore autour des grands communs qui jouxtent l'entrée de la petite cité. Rolle, d'ordinaire plutôt calme, s'éveille avec la gueule de bois. Après les rumeurs sur l'effondrement de la mine voisine puis celles de heurts sanglants entre des groupes de joueurs trop pressés d'entamer les réjouissances, voici que le jour redouté levait sur les chaumières son aube grise, maussade, drainant sur la pente très douce des berges et des champs ce petit vent humide qui vient du fond du Lac.


Debout et attentifs sur le seuil des chaumières, juchés sur les branches basses des arbres pour les gamins, jetant des œillades inquiètes vers le château qui domine le village de ses tours d'angle, un peu plus loin sur les berges même du Lac, villageois et paysans observent les arrivants avec circonspection. L'annonce de festivités viriles, si elle a ravi plus d'un gamin des villages, évoque plutôt chez ces prudents producteurs la perspective de champs saccagés, de horions échangés et de bancs entiers d'ivrognes à la dérive allant jeter sur le récif boueux des futailles l'épave misérable mais braillarde de leurs corps avinés.

Heureusement, il n'y a point céans que des barbares mal dégrossis. On y trouve également un homme plus fréquentable. Il est grand, beau, fort, intelligent, modeste, cultivé, serviable, travailleur, il se lave les dents et se comporte en tous lieux avec une sublime désinvolture qui ne rend pas assez honneur à toutes ses qualités. Pour ne rien gâcher, c'est un homme galant.

- Caporal Merlette, voulez-vous un coup de main pour descendre ? Maudinette, puis-je porter vos bagages ? s'enquiert Etienne en se curant les dents.

L'une en effet est restée juchée sur son canasson, arborant un air maussade qui ne lui est pas coutumier. L'autre, qui est venue ici sous un nom d'emprunt afin de mieux dissimuler une noblesse tumultueuse, examine les alentours pour savoir où poser les affaires et où monter ces auvents modestes qui, ce soir, les abriteront de la pluie.

Le brun Musaraigne, quant à lui, reste discret comme d'habitude mais Etienne ne n'en occupe guère : c'est un homme, il ne devrait donc pas trop faire de bêtises si on le surveille moins.

Aux alentours, la rumeur de canailles qui s'affairent croit comme la marée monte. Avec presque la même odeur : c'est qu'entre le voyage et les habitudes rustiques, tous ces gaillards et ces garces ont du négliger de prendre leur petit bain mensuel. En même temps, une fois que tout ce beau monde se sera foutu sur la gueule et roulé dans la boue, on ne chipotera plus pour si peu.

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Merlette
[C'est nous que v'la !]

M'aider ? Bas les pattes ! Ecartez-vous ! Je saute.

En rogne. Merlette est en rogne. Depuis la veille, elle n'a pas décoléré. Bien courageux celui qui s'approcherait, il se ferait voler dans les plumes vite fait.
La cause ?
Un courrier qu'elle tient en son poing serré. Un courrier où il est question de crustacé, de voyage et de courage.

Linotte, peut-être mais point bécasse !

C'est montée sur ses ergots et sur son canasson qu'elle a fait la route. Elle jette alentour un regard circulaire et acéré. Elle note au passage les endroits stratégiques où se poster.
Il lui faut cependant accepter l'évidence : son tourt(er)eau n'est pas là à l'attendre, bras tendus et mine désolée. Sa fureur redouble.

Etienne qu'elle affectionne d'ordinaire prendra pour l'autre. L'avait qu'à pas être un homme.


Poussez-vous ! vous dis-je ! et tâchez de nous trouver un endroit qui ne pue pas les pieds !

Lahire fera les frais de son ire, attirant l'ire de la rirette Merlette.

Moi, je vais faire des pompes pour me calmer

et puis surtout pour en avoir dans le bras quand je vais te coller ta mandale.. Gran !!!

En rogne ! Merlette est en rogne. Vaut peut-être mieux s'écarter

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Maudinette



[C'est nous que v'la !]

Maudinetteeeee. Maudinetteeeeeee. Ah mais elle y tient à son surnom.. On n'allait tout de même pas l'embêter partout!
Et puis.; elle s'adonnerait à son passe temps favori.. Taper sur du brigand.; Si c'était pas malheureux quand même.. Tout le temps à voyager en Bourgogne et pas un seul brigand de rossé.
Bon, il fallait payer pour le faire.. et ça, Maud le digérait pas.. Elle plutôt du genre radine.. mais il faut ce qu'il faut.


Euh des bagages? Mais j'en ai pas Etienne! Voyager léger.. ne pas s'laver .. on peut aussi trouver un blaireau.. et s'frotter à lui.. J'vous dis pas comme on s'ra tranquilles..

Que c'était bon de reparler comme avant sa noblesse. Etienne était charmant.. beau.. intelligent.. et amoureux de la Princesse qui s'était tirée la veille. Et ça Maud, elle digérait pas.

Voyant la merlette de mauvaise humeur..et Maud se dit que une Merlette de mauvaise humeur.. ça ferait encore plus de dégâts..

bah c'est ça hein? Trouver donc un endroit qui pue pas ici et moi j'vous dis qu'vous êtes bonne pour aller jusque Rome à g'noux.

Ca voulait pas dire grand chose.. mais tant mieux.

Etienne, on attend c'soir..
Etienne_lahire
- Poussez-vous ! vous dis-je ! et tâchez de nous trouver un endroit qui ne pue pas les pieds !
- Mais, Merlette...

Hum... De toute évidence, l'heure n'est pas aux négociations. Etienne, d'un naturel susceptible, tolère en général assez mal qu'on lui souffle dans les bronches. Il a la réplique plutôt sèche. La charge de Merlette, pourtant, le laisse un peu désemparé. La Chaurienne est d'ordinaire plus avenante, pour grogner de la sorte elle doit en avoir gros sur la patate. Devinant la cause de ses tracas, le Nivernais essuie la bourrasque sans moufter. Tout au plus recule-t'il prudemment d'un pas lorsque la caporale se jette au sol pour y ahaner en cadence. Quand une sudiste commence à adopter un comportement aussi erratique, il vaut mieux garder sa distance de sécurité.

Ne pouvant faire grand chose pour la brunette dans l'immédiat, Etienne reporte son attention sur Maudinette, laquelle est précisément en train de prononcer des phrases alambiquées.

- Bah c'est ça hein? Trouver donc un endroit qui pue pas ici et moi j'vous dis qu'vous êtes bonne pour aller jusque Rome à g'noux.
Etienne, on attend c'soir..


Aïe...

- Rassurez-moi, Maudinette... C'est un langage codé ou est-ce que la fréquentation de Machine hier soir vous a ouvert de nouvelles perspectives sémantiques relatives à la multidimensionnalité du langage ?

La situation devient vraiment inquiétante. La surcharge cognitive menace. Au rythme où vont les choses, notre homme va nous faire un nervousse braikedonne.

A moins de reprendre les choses en mains.


- Bon, je vois que vous manquez d'exercice mesdames. En prévision des réjouissances de la fin de journée, que diriez-vous d'une petite séance de remise en forme ? Sprint, méditation transcendantale, nage, reptation close combat, puis nous passerons en revue les techniques de mise à mort... non, pardon je me suis trompé de manuel ! ...de neutralisation de l'adversaire : étude des points vitaux : genoux, cou, roustons et, last but not least, la jolie bourse pleine d'écus !

Voilà un planning propre à remettre les idées en place, les pendules à la leur et le tout en perspective.
On a toujours besoin de perspectives, surtout à la montagne.
Etienne, plein d'entrain et résolument positif, claque pédagogiquement dans ses mains.


- Allez les filles, vous commencez toutes seules, je vous rejoins dans cinq minutes !

Oui, car là bas au fond, Etienne vient de repérer un élément stratégique : on déploie des tréteaux, des tables et des tonneaux.
Ça aussi ça ouvre des perspectives, et c'est bien moins dangereux.

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Maudinette


Han! mais il les plante là le Etienne.

Oui oui.. allez-y Etienne.. Faites-les rouler sous la table.

Et je fais quoi moi là.. C'était comment quand je devais pas faire courbettes et sourires coincés ou sarcasmes meurtriers dans l'arène politique? Maudinette.. j'suis Maudinette.. repeat after me..

J' grimpe!

De haut, elle repèrerait bien les hâbleurs, les vrais forts et les faux.. ceux qui se la jouent à se faire peur.. et les plus faibles aussi. Un peu de mal quand même depuis le temps à escalader..Juchée sur une branche, elle observe, scrute.. et mordille une jeune brindille ..les jambes ballottant dans le vide.
Etienne_lahire
[La nuit, tous les chats sont rabougris - round 1 - ]

Haaaaaaaa, le lac Léman la nuit, toute une poésie !
Confortablement juché sur une large branche, juste à côté de celle qu'avait choisie Maudinette, Etienne s'imprègne de la calme beauté du paysage.
Le firmament scintille sur la croupe des montagnes, posant sur leurs étirement alanguis le regard amoureux d'étoiles éperdues : le désir les emporte, un nuage passe, une chouette prend son vol, une souris trépasse. O nuit bienveillante ! O nuit brillante ! ! Comme il est bon et doux le Pasteur céleste qui ta jetée sur nos épaules avec ce grand geste d'Amour !


(au loin...)
- Bim ! Bam ! Crac !

Etienne dresse soudain l'oreille. De curieux bruits se font entendre dans la forêt apaisée.

- Tu as entendu, Maudinette ?

Sur le lac, de petits ronds crèvent la surface parfaite des eaux. Les grandes truites viennent tourner près des bords. Se hissant sur les berges, elles prennent formes humaines, enroulent leur queue autour des joncs, ces coquines, et entament sous la lune érotique leurs chants empreints de désir et d'extase.

(au loin...)
- Paf ! Aîe ! 'Culé ! Prends ça ! Ma bourse ! Mon foie gras ! Bim ! Chlonk ! Bang !

Etienne se redresse, un peu engourdi par l'attente.

- Dis donc Maudinette, on ne se serait pas trompés d'endroits pour le guet-apens ? Je ne vois pas le moindre péquin à assommer, là.

C'est vrai. Etienne commence à se demander si au lieu de monter d'habiles embuscades, dont la réussite dépend toujours de la bonne volonté des proies putatives à venir se promener à l'endroit prévu, le mieux ne serait pas de foncer dans le tas. A l'ancienne, comme dans le bon vieux temps quand les hommes étaient des vrais hommes, les femmes des vraies femmes et les massues de très très gros gourdins.

(au loin...)
- Schlonk ! Gasp ! Arg ! Blam ! Crac !
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Maudinette

[La nuit, tous les chats sont rabougris - round 1 - ]

Elle parierait que son équipier est en train de faire de la poésie sur l'endroit. Le lac Léman pas tout près.. les bruits sourds de mineurs qui extraient de l'or et la foule qui s'amasse joyeusement avec une seule idée en tête: taper et tout rafler. Et elle se marre, on est loin des batailles rangées en armée auxquelles elle a participé depuis toute jeune. Epée au clair.

Ca lui plait bien d'en venir aux mains. Pas tout à fait novice non plus, elle n'a pris sur elle que le minimum. La nuit est pas super claire. Et y en a qui n'en peuvent plus d'attendre.

( pas si loin que ça)
- Paf ! Aîe ! 'Culé ! Prends ça ! Ma bourse ! Mon foie gras ! Bim ! Chlonk ! Bang !
La douce musique qui chatouille ses oreilles et fait monter en elle son instinct de guerrière.
Non mais Etienne, on va pas attendre que l'Très Haut nous montre sur qui tomber
Eh oui, la Maudinette est un peu branchée religion ces temps-ci. Le balancement de ses jambes s'accélère et son regard s'aiguise dans la nuit noire. S'agirait pas de s'en prendre à Merlette non plus..
Faut qu'on s'entraîne.
Elle meurt d'envie de se jeter dans le tas en fait. Le refrain se fait lancinant et enfle.
( De plus en plus près..)

- Schlonk ! Gasp ! Arg ! Blam ! Crac !
Etienne_lahire
[La nuit, tous les chats sont rabougris - round 1 - ]

S’entraîner, oui, elle n'a pas tort la damoiselle. Et ces allusions à Celui qui, du haut de Son nuage, gouverne nos destins, ne manquent pas d'éveiller dans l'âme simple d'Etienne une ferveur mystique.

- Maudinette, je crois que tu as eu la bonne intuition ! s'exclame le Nivernais. Ce défaut de bonnes proies, cette attente qui semble vaine, ce rien qui nous angoisse, voilà certainement un signe du Très Haut. N'est-il pas écrit quelque part dans le Livre des Vertus : ".... car celui qui avance dans les Ténèbres finira bien par trébucher" ? Or, on trébuche forcément sur quelque chose, pas vrai ? Je crois qu'il faut prendre tout ça comme un message d'espoir...

Fort de ces révélations, Etienne s'apprête à s'assoupir de nouveau parmi les gémissements, les protestations, les cris de douleur ou de victoire qui jaillissent au loin dans les ténèbres, faisant de la forêt le hall d'un vaste et invisible chœur tragique. Soudain, un bruit tout proche se fait enfin entendre ! Sur le chemin qui passe près de l'arbre où tous deux sont embusqués, deux silhouettes avancent. Le couple est indiscernable dans l'épaisse pénombre qu'opposent les frondaisons au clair ruisseau d'argent de la lune montante. Une brindille craque. Une cape bruisse. Nos deux larrons se sont redressés sur leur perchoir. A l’affût du moment opportun, les muscles tendus, le corps vibrant, ces deux fauves impitoyables et majestueux dominent l'arène de toute leur écrasante beauté ! Et l'univers entier retient son souffle, comme frappé de stupeur, lorsqu'ils jaillissent enfin de leur planque pour tomber sans remords sur le paletot des passants. Leur cri terrible déchire la nuit, roule en sombres échos sur le lac apeuré. C'est un moment très court plein d'une terrible splendeur.

- Parrrrr les roussstons d'Arrrristoooteuuuuh !!!! brame Etienne en s'écrasant sur les épaules de la première victime.

Le cri de Maudinette perce à son tour la nuit et croyez moi, celui-là, la nuit n'est pas près de l'oublier. Quelques siècles plus tard, les enfants des environs en parleront encore en tremblant dans le noir :
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Maudinette


[La nuit, tous les chats sont rabougris - round 1 - ]

C'est pas une chatte sur un toit brûlant et maudinette a tout de la sauvagonne qu'elle était avant.. avant de devenir cette noble un peu coincée ou hautaine pour certains.
Mon Dieu que ça fait du bien d'avoir sa tignasse en désordre et d'avoir enfilé ses braies et pourpoints de cuir bien tannés..
Elle pense à son cousin quand ils étaient à l'affût..
Les proies se dessinent dans le noir.
Et de répliquer tout bas à Etienne:
Tant qu'il y a d'la trébuche, y a du plaisir.. ça ne veut rien dire pour le commun des mortels, mais Maudinette sait bien elle.

Debout, muscles tendus.. elle se jette en même temps qu'Etienne sur le dos de la seconde silhouette avec son cri qui est bien de Maud celui là..
Un cri ancestral de chevaliers d'Outre Manche..
Faut une certaine pratique avant de laisser échapper cette voyelle stridente entre les dents. Imparable pour percer des tympans sur les champs de bataille.


NIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!!!!!
Etienne_lahire
Voilà.

On comprend tout de suite pourquoi les deux victimes n'avaient aucune chance.


- Paf ! Crac ! Bim !

Moins d'une minute plus tard, deux ombres s'enfuient en boitillant, abandonnant le terrain à l'équipe victorieuse.

- Vois-tu Maudinette, observe Etienne en pointant doctement son index vers le ciel, il ne faut pas croire les faiseurs de morale et les défenseurs de la chevalerie. Ces gens là ont de jolis principes, mais ils perdent à tout coup. Ils perdent à Crécy, à Poitiers, à Azincourt et j'en passe. Non, comme l'a brillamment et scientifiquement démontré le génial du Guesclin, il n'y a qu'une seule tactique de valable : à dix contre un, par surprise et dans le dos !

Le butin du soir n'est en outre pas mauvais : une belle quantité d'écus, quelques herbes, une pioche, un peu de nourriture et surtout, un très joli sapin avec toutes ses guirlandes.

- Joyeux Nowel, partenaire !

Etienne, plein d'espoir, lorgne le tas d'objets que s'est approprié son binôme.

- Tu as du foie gras pour aller avec ça ?
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Le_g.
Paf ! Crac ! Bim !

C'était à peu près ça, à moins que ça soit dans l'autre sens. Pourtant, ils avaient révisé leur manuel du parfait petit brigand : Tu tapes, tu tapes et tu retapes... ensuite, quand ça bouge plus, tu ramasses. Voilà le résumé du manuel. Mais en fait, ils manquaient d'entraînement ! C'était certainement ça... Bon, il parait que c'est comme de monter à cheval, ça s'oublie pas... ouaip, sauf que les muscles, bah, ils sont plus trop habitués au froid !

C'pas humain ça ! Pas un temps à foutre un gueux, nu, dehors...

Ouaip, parce que bon, ils avaient une technique imparable : nus, les gens regardent en bas, et bim crac paf, ils tapent, tapent et retapent, et piquent la bourse... sauf que bah, là, leur honneur en prend un sérieux coup sur le coin du museau.

Déjà, il fait froid !!! Alors zut quoi ! Pas de leur faute si ça fait pas d'effet ! Grumph de schkrogneugneu ! Chiabrena ! Ils se les gèlent ! Sont habitués à leur petit confort depuis quelques temps hein... mais on a dit pieds nus et sans armes, alors ils ont fait tout nus et sans armes. L'premier qui dit qu'ils ont rien compris, il s'prend un coup d'plume dans la tronche ! Ouaip, ils ont bien compris, ils ont juste voulu tenter un truc.

Et puis bon, ils ont pas mal discuté avec un réformé, et ils se sont retrouvés dans la même tenue à se réchauffer autour d'un feu, à savoir dans le plus simple appareil. Les hommes sont marrants des fois... Imaginez la scène : tremblants autour d'un feu, des hommes, nus, on le rappelle, dans le froid de l'hiver genevois. Autant vous dire qu'il y en a pas un pour faire le fanfaron, les lances sont plutôt en berne hein. Impériaux et réformés, côte à côte... Et une idée lancée ce qui donne :
et si on se battait ensemble ?
Gné ? Chiche ?
Ouaip ! Trop bien !
On va en entendre parler pendant le reste de nos jours.
On s'en fout, on a fait pire !
Après tout, c'est à part le tournoi...
En gros, voire très gros, ça donnait ça... et voilà que deux impériaux se retrouvaient à se battre, ensemble et côte à côte, contre "le reste" c'est à dire tous les "habillés".

Ca aurait pu être drôle, si le fourbe genevois s'était pas barré dans l'autre sens pour aller taper Aristote-sait-qui et qu'eux se retrouvaient à se battre contre Averoes-sait-qui.

Ce fut donc un bref : paf ! crac ! bim ! Et deux impériaux à terre, tentant de se remettre debout. Le manque d'entrainement hein, ils ont pas brigandé depuis des lustres... deux ans pratiquement pour le Capitaine de l'Escorte Impériale qu'il a pas tiré une bourse, sauf lors du dernier tournoi où le champion lui avait fait comprendre qui était le boss du tournoi. Grumph ! et regrumph ! Fâchés !! Et bien décidés à se refaire !!! Les deux loustics poursuivent, ils vont pas en rester là !


Citation:

03/02/1462 04:10 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Etienne_lahire et de Maud .
03/02/1462 04:10 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Etienne_lahire et de Maud (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.

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