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[RP Mariage] « Deux bottes valent mieux qu'une. »

Finn
Dans la petite salle située sur le côté de la chapelle, le bureau de la nouvelle Chapelaine, assise sur une chaise l'Altesse se prépare. L'armée de femmes de chambre s'affaire à coiffer et à maquiller la jeune Bretonne en petite tenue pour éviter de mettre de la poudre blanche sur la robe de cérémonie.
Toujours furieux de la veille, l'Irlandais longe le couloir menant à la pièce d'un pas pressé, accompagné du page l'ayant prévenu qu'il y trouverait son odieuse promise. Il frappe.


- « Marzina, J'ESPÈRE que vous êtes là ! »

Marzina lève soudainement la tête, poussant un cri aiguë quand le geste brusque de la brosse lui vaut quelques cheveux arrachés.

- « Raaaah, stupide créature! »

Pas stressée du tout, à tel point qu'elle ne fait qu'agresser ses gens depuis qu'elle est levée. Derrière la porte, le fiancé échange un regard indigné avec le page en entendant qu'on l'insulte et force la porte, l'envoyant brutalement claquer de l'autre côté du mur.

- « STUPIDE CRÉATURE ?! »

La fiancée de se retourne brusquement, tandis que les femmes font un pas en arrière :

- « Qui est-ce que vous insultez comme ça exactement ?! »

Finn fronce un sourcil sévère en la constatant si légèrement vêtue et se retourne pour renvoyer sans ménagement le page dehors. Et revenant sur ses pas, il continue de brailler :

- « C'est VOUS qui m'insultez ! »

Marzina fronce le nez.

- « Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? »
- « C'est ça ! Faites l'innocente. En attendant j'ai toujours pas ma tenue ! Comment je suis censé faire ? Je me pointe CUL NU ?! »
- « Non mais je l'ai choisie mais c'est pas pour autant que je dois aussi vous l'amener et vous habiller ! Vous croyez pas que j'ai autre chose à faire que vous materner ?! » Et lui balançant son bouquet à la tête : « Retournez vous habiller, pervers ! »

Le museau à son tour froncé et les cheveux constellés de pétales, il ordonne à tout le monde de foutre le camp. La Montfort regarde avec une certaine appréhension son équipe de poules caquetantes prendre ses jambes à son cou.

- « Non mais je peux pas m'habiller toute seule m'enfin ! Vous voulez que je me marie en petite tenue ?! »

Une fois la pièce déserte, le Gaélique s'approche d'elle, les yeux plissés.

- « Je m'attendais même pas à ce que vous osiez vous présenter à l'église, promise indigne ! »
- « Je respecte toujours ma promesse, et j'ai promis de devenir votre femme, alors je suis là. », répond-elle avec une petite moue boudeuse.

Croyant comprendre ce qui se trame, il se met à fureter du regard dans tous les coins.

- « Où l'avez-vous cachée ? »
- « Caché quoi ? » Et, le regard affolé : « Faites attention, vous allez finir par voir ma robe !»
- « JE PARLE DE MA TENUE ! Vous espériez que sans elle, je rebrousserais chemin, AVOUEZ. Que vous n'auriez pas à tenir votre promesse si c'est moi qui manque à la mienne ! »

Marzina affiche un air outré.

- « Mais pas du tout, c'est votre homme de main là, l'horrible étranger, qui devait vous l'amener ! »

Finn ne l'écoute pas, ne l'écoute plus et commence à se dessaper.

- « Ahhh on veut jouer à la plus fine, mais n'est pas Finn qui veut ! J'irai même si je dois y aller à poil ! »
- « Aaaaaah ! Rhabillez-vous, je vous jure que c'était pas mon intention, je n'ai absolument pas caché votre tenue ! »

Il lui jette sa chemise dessus.

- « Gast ! Mais ça sent le fauve, vous auriez au moins pu prendre un bain pour notre mariage ! »
- « J'attendais d'avoir ma TENUE ! Ah ça, votre vil petit plan était bien rôdé, tout est lié ! »

Ceinturon et baudrier tombent au sol dans un bruit de ferraille, devant les sourcils froncés de la fiancée.

- « M'enfin arrêtez ! Avez-vous seulement pensé à regarder dans votre armoire ?! »

Regard suspicieux du fiancé, nu comme un ver, et les poings sur les hanches.

- « Quelle armoire ?! »
- « Celle dans le grenier voyons... »
- « Il n'y a aucune armoire dans le grenier !! Et quel grenier ?... »
- « Le grenier de la chapelle ! Et bien sûr que si, il y a une armoire dedans ! » Face aux yeux ronds comme des culs de bouteille, elle poursuit : « Ah bien oui, il faut toujours que môsieur s'invente des complots contre sa personne ! »
- « Quelle idée de ranger ses fringues dans une ARMOIRE, aussi ! »

L'Irlandais grommelle de mauvaise foi en commençant à se baisser pour ramasser ses fringues éparpillés. Elle se lève et fait quelques pas vers lui avec un sourire goguenard, ramassant ses braies au passage pour les lui tendre.

- « Ça ira, monsieur arrivera à s'habiller tout seul ? »

L'Ó Mórdha se drape dans sa fierté en levant le menton, le regard néanmoins attiré par la frivolité de la tenue adverse. Il déglutit.

- « Il n'est pas certain de trouver son chemin dans l'armoire... »
- « Jusqu'à l'armoire... pas dans l'armoire. », renchérit-elle, moqueuse.
- « L'armoire est aussi très vaste ! », réplique-t-il en finissant par récupérer sèchement ses braies pour se couvrir l'entrejambe.
- « Que proposez-vous alors ? »

Jetant un regard par-dessus son épaule pour vérifier que la porte a bien été refermée, il lance d'un ton se voulant détaché :

- « Vous pourriez m'en faire le plan. »
- « Je le dessine sur votre dos ou là-dessus ? »

L'Altesse de pointer son entrejambe du doigt. Lui relâche un peu ses braies, plus très sûr de vouloir les enfiler et fixe la Prinsez, plus très sûr non plus de la détester.

- « Il n'y a pas assez de place sur mon dos. »
- « Je fais ca au scalpel ? »
- « Hérétique. »

Sans prévenir, il se jette aussitôt sur sa chainse pour l'en débarrasser et l'embrasse avec empressement. Elle ouvre de grands yeux surpris et bafouille :

- « M'enfin ! Le mariage va démarrer sous peu ! »

Finn ricane dans un souffle et la pousse contre le bureau de la Chapelaine, y écartant ce qui s'y trouve.

- « Alors dépêchez-vous de me dire où trouver ma tenue dans le fouillis de cette armoire ! »

Marzina l'aide à nettoyer le bureau à l'aveugle, craignant que son empressement ne la précipite sur une plume bien aiguisée et grogne :

- « Il n'y a rien d'autre que vos vêtements dans cette armoire, et je ne ferai pas l'amour avec vous maintenant, les invités vont arriver, et vous avez été odieux hier. Je n'ai pas envie de vous DU TOUT ! »


    [Plus tard, après la mise au point.]


Mathilda avait déguerpi en même temps que les autres, s'inquiétant d'une énième dispute avant le mariage. Déjà la veille, au lieu de se comporter en gentils tourtereaux et d'être animés d'une saine excitation à l'approche du mariage, il avait encore fallu qu'ils s'engueulent. Elle l'avait lu sur le visage de l'Altesse.
Et puis ils avaient fait chambre à part aussi, ça ne trompe pas. Chez ces deux-là en tout cas.
Voyant l'heure tourner, et entendant des bruits de chute d'objets en tout genre venant de la pièce où ils s'étaient enfermés, elle commença à s'inquiéter. Elle colla son oreille à la porte et toqua.


- « Altesse?...Monsieur?...Tout va bien ?! »

La voix du futur baron de Quiberon retentit alors, semblant quelque peu essoufflée.

« On répète pour le mariage ! »

Réflexion que l'Altesse ponctua d'un « Ouiiii ! » tonitruant.
Quelque peu intriguée, la jeune et naïve Mathilda se sentit tout de même rassurée. Déjà, ils en étaient au moment des vœux, ça veut dire qu'ils auraient bientôt terminé. Et apparemment, l'Altesse le voulait ardemment. L'épouser. Tout allait bien donc.

- « Je vais prévenir la chapelaine alors ! »

Et de joindre le geste à la parole, allant rejoindre la Chapelaine pour lui indiquer:

- « Ils sont en train de répéter leurs vœux . Ils ne vont pas tarder, vous pouvez y aller ! »

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Valyria
Le grand jour ! On se lève du bon pied, muscles nerveux, l’œil vif, les papillons dans le ventre, l’heureux sentiment de mettre ses tracas derrière soi et des projets plein la tête : jour de paye ? Presque. Jour d’épousailles !

Au petit matin, alors que Quiberon dormait bien pour se préparer à la gueule de bois du lendemain, elle était venue tout préparer. La toute nouvelle Chapelaine regardait alors son nouveau royaume avec un air satisfait. Petit Royaume mais qu’importe ici c’est elle le Patron. Patron d’une Chapelle toute mignonne parée ce jour des couleurs de la Baronne, aux couleurs Montfort et aux couleurs de la Bretagne. Fallait pas oublier l’hermine. Le missel sur l’autel, les bougies allumées… Non vraiment, manquait plus qu’une jolie mariée et un mari apprêté, des invités pas crasseux et la scène serait parfaite, un vrai conte de fées à en faire rêver les enfants et hérisser le poil de la Valyria.

Le regard est baissé sur sa tenue d’office, toute propre aussi. Les cheveux sont sévèrement nattés et relevés en chignon, elle s’est frottée dans son bac d’eau ce matin, c’est bon la Diaconesse ne leur mettra pas la honte. A son tour alors de traverser la nef non sans s’empêcher de ricaner bêtement à l’idée de son propre mariage. Si ça, ça serait pas se moquer du monde… Il faudrait qu’il soit riche le bougre pour qu’elle l’épouse. A quoi bon se coller un mâle alpha dans les pattes s’il n’apporte rien. Le regard, soudainement adorateur, se lève vers la voûte. Seul le mariage avec le Très-Haut valait la peine, certitude d’un retour sur investissement à en faire pâlir les banquiers. Position derrière l’autel…
Puis elle s’assoit, flemmarde, s’emparant de son missel alors que le jour se lève sur la Presqu'île. Faut potasser le mariage.

Plus tard.
Plus tard ils se moquent d’elle ? Non mais sérieusement ! Les voila qui engueulent dans son bureau ! Pour s’éloigner du bruit, elle s’est réfugiée au fond de la Chapelle, sur le dernier banc, missel sur les genoux et mains sur les oreilles. Mais qu’importe qu’on se bouche les oreilles, elle entend comme si elle était à côté le parlé fleuri du mari, elle entend des histoire de cul, des histoires de nu, et la baronne qui crie, et des culs, et des nus, et la baronne qui crie... Ils vont pas lui casser son mariage quand même ? Certes pas le sien mais… Elle enfouit sa tête dans son visage, bras sur les oreilles. Ils ne vont pas se marier, elle va retourner dans son bled paumé ou alors rester Chapelaine pour une Marzina exécrable à vie et en plus devoir se coltiner Finn en confession qui lui parlera de Marzina et…


« Ils sont en train de répéter leurs vœux . Ils ne vont pas tarder, vous pouvez y aller ! »

Sursaut. La Mathilda. Presque peureuse, elle enlève les mains de ses oreilles. Prête attention au bruit… Seigneur. Le visage de la brune pâlit un instant avant d’avoir le rouge de colère qui monte aux joues. Elle se lève, poings serrés, se rapprochant dangereusement de SON bureau pour finalement monter avec des pas LOURDS les quelques marches de bois qui mènent aux cordes. Et elle sonne les cloches, plus fort qu’elle ne l’avait jamais fait. D’ailleurs elle les sonne peut-être trop longtemps. Un peu trop pour un mariage, mais assez pour ne pas entendre… Bref. Mission cloche terminée en espérant que d’autres aient enfiiin entendus l’appel du Seigneur plutôt que celui de la chair. Pour en rajouter une couche, la voila qui travers la Chapelle, haussant la voix à son tour.

- ... L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question. CHAPITRE IV, LES PÉCHÉS.

Face aux portes, elle inspire. Déclamer une prière, rien de plus salvateur. On prend son air très solennel... Et on ouvre, et on se retrouve sur le parvis comme si de rien était. Bienvenue chez Wilgeforte, maison d'amusement de Bretagne, le menu est affiché sur vos invitations.
Taliesyn_de_montfort
    Le Prince avait pris le soin d'arriver la veille pour ne pas avoir à taper la route et risquer un retard. Trottinant vers l'église il finit par arriver devant la porte, pas d'heure d'arrivée, quelques personnes qui commencent à s'amasser et qu'il évite soigneusement, du moins qu'il essaie. Une fois n'est pas coutume il va passer par la porte de derrière, quoique tout dépend de quelle coutume l'on parle, une petite pensée qu'il ne devrait pas avoir dans ce coin là, un petit signe de croix comme si cela pouvait effacer ce petit vice qui ne fais pas d'ombre au comportement général du Prince. Poussant la porte du presbytère ou devait se trouver sa soeur il s'écrase contre celle-ci, visiblement fermé, dans un grand fracas tellement son élan était sur !


    Dieu que fout cette porte en travers de mon chemin ... la curaille, ouvre moi la porte si tu veux que je la brûle, l'église avec ! Penthièvre, ouvre moi ton isthme que je vienne te chercher, bordel de queue

    Sa main devant l'oeil qui avait pris la lourde fermé, il avait l'air fin, il avait l'air Finn, même!! Et il sautait sur place, son oeil le lançant... Rageant de se sentir con, ainsi devant la porte, voyant certain badaud commençant à tendre la tête pour voir le Prince s'exciter seul sur la porte. Tournant, se retournant, personne n'apparaissant, pas de réponse. Maugréant seul ainsi et se demandant combien de temps on allait le faire poireauter. Mais que faisait il dans cette galère? Et puis, amener sa soeur à l'autel, allons bon, elle qui s'était tellement opposé à ce que le frère qu'il était appose son jugement sur l'union qu'elle pourrait avoir, cela paraissait un brin étrange et ironique. Mais le Prince ne l'avait pas vus ainsi, plus une caution qu'il apportait au contrat sous tendu avec le Chevalier : Je t'amène ma soeur, tu lui fais mal, je te brises, en quelques sortes, ainsi les engueulades qui avait pu exister entre les frangins à ce sujet était passé au second plan, mais à l'instant, rien n’énervait plus le Prince que cette foutue porte.

    MaaarrrrzzzzziiiiiinnnnnaaaAAAA, sors de là où t'y vas toute seule !

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Pour me suivre : http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=lv&id=3008
Marzina
Chacun sa façon de se réconcilier voyons!
En tout cas, leurs voix avaient finalement réussi à sonner à l'unisson, plutôt rassurant avant un mariage, même si la méthode est peu recommandable dans un lieu de culte. Mais bon, le mariage était imminent, ils avaient juste quelques heures d'avance sur la nuit de noces! Le niveau de stress baissait sensiblement au fil des minutes qui s'égrenaient dans le bureau de la chapelaine, le mouvement à peine interrompu par l'intervention de la jeune demoiselle de compagnie.
Par contre, les cloches qui se mettent à sonner la font sortir de son état second. La blonde repousse Finn avant de tenter de reprendre ses esprits.


"Han kaoc'h, les invités vont arriver, vous n'êtes même pas habillé!"

En deux temps trois mouvements, les vêtements sont ramassés et jetés sur un Finn un peu bousculé, pendant qu'elle le vire de la pièce. Par la porte entrouverte, elle sonne le rappel de ses troupes féminines pour finir sa préparation. Et en quatrième vitesse, s'il vous plait! Les cloches cessent de sonner, et les cheveux sont redisciplinés pendant que le maquillage est retouché. Les choses reprennent leur cours normalement, quand un grand fracas se fait entendre contre la porte donnant sur l'extérieur.
Cris d'affolement parmi la volaille, pendant que l'Altesse féminine ouvre de grands yeux en constatant que l'Altesse masculine s'apprête à défoncer sa porte. Elle se lève alors brusquement. Au diable maquillage et coiffure, si elle ne se dépêchait pas c'est en petite tenue qu'elle allait se retrouver devant le Cerbère.


"Aaaaaargh! Attends, n'entre paaaas! Je suis pas prêeeete!"

Mais c'est qu'elle l'imagine déjà s'énerver et trépigner, comme si elle allait épouser un modèle approchant en somme....mais attendez, c'est le cas!
Se précipitant vers le coin de la pièce où était suspendue la robe, elle se précipite dessus et se met à l'enfiler. Tout va relativement bien, jusqu'à ce que la robe refuse obstinément de passer le ventre arrondi.


"Gaaaast! Je savais que les retards de l'Eglise amèneraient à cette catastrophe!"

Et oui, la robe avait été dessinée et cousue à une époque où elle mangeait très peu. Depuis elle avait repris quelques rondeurs, et c'est maintenant la graine qui poussait en son ventre qui prenait trop de place.

"Altesse, on va devoir forcer!
- Aaaah nooon! Vous allez lui faire du mal!
- A qui ça?
- Mon...mon ventre!
- Mais non vous inquiétez pas, c'est juste un petit bidon Altesse, en forçant un peu ça passera!"

Un noeud serra sa gorge pendant que les demoiselles s'arrangeaient pour que la robe puisse être portée.

MaaarrrrzzzzziiiiiinnnnnaaaAAAA, sors de là où t'y vas toute seule !

Grimace, et la lèvre inférieure est mordue sous le stress qui noue son ventre et provoque quelques douleurs. Il fallait qu'elle se calme et elle le savait, l'enfant supportait mal les émotions fortes ces derniers temps. Enfin le tissu cède et vient épouser la rondeur, avant que celle-ci soit gommée par le laçage ultra-serré.
C'est donc en pouvant à peine respirer -la faute à un décolleté prévu beaucoup moins imposant aussi- qu'elle ouvrit finalement la porte pour rejoindre son impatient frangin. Sourire légèrement crispé à l'Altesse-égo.


"Tu es pile à l'heure."

Elle pose une main rendue légèrement tremblante par le stress sur son épaule, et l'amadoue d'un baiser sur la joue.
Sois mon support Montfort, parce qu'aujourd'hui je dois abandonner notre nom.

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Don.
Elle est pile à l'heure.
Elle aussi ? Et bien oui. Il n'y a pas plus ponctuelle que la Kerdraon. Si c'est une qualité qui fait défaut à son fiancé, celle ci rattrape largement tout les retards de ce dernier. En effet, partout où elle doit se rendre, elle y est une bonne heure en avance. La peur de rater son rendez vous, l'angoisse de passer pour une personne n'ayant aucune considération pour son prochain. Non, s'il y a bien une chose qu'elle déteste c'est faire attendre et passer pour une femme sans aucune éducation - ce qui est loin d'être le cas non ? - ainsi, la voici déjà sur les lieux et donc : Pile à l'heure.

Marzina avait souhaité la présence de Dôn à ses cotés en ce jour de grande importance. Cela avait fort étonné la brunette qui n'avait que peu d'amies et qui n'espérait pas tant de reconnaissance et de confiance venant de la "princesse" qu'elle refusait de nommer ainsi.
D'abord intendante, puis parfois confidente elle devenait désormais témoin de cette dernière. Il n'en fallait pas plus pour qu'une affection particulière se développe vis à vis de la Montfort.
Cette femme représentait pourtant tout son contraire. Blonde, plutôt séduisante, et très avenante elle était aussi issue d'une famille puissante avec laquelle sa propre famille ne s'entendait pas toujours. Connue pour ses frasques de l'époque - durant laquelle Dana, trop jeune n'a donc aucun souvenir - elle était peu appréciée par la duchesse de Poudouvre qui ignorait tout du rapprochement amical entre sa fille et la baronne de Quiberon.
Aucune raison de se rapprocher alors et pourtant, pourtant le destin avait voulu qu'elles se rencontrent et s'apprécient assez pour se cotoyer régulièrement et échanger quelque fois sur des sujets plus ou moins importants.

Bref.
Tout ça pour dire, que Dana l'estimait. Bien plus peut être qu'elle ne le laissait paraitre, et souhaitait intimement qu'au fil des années, une véritable amitié puisse se développer et évoluer.
Première arrivée, l'ancienne connétable s'avance donc et pénètre dans la chapelle qui parait il, avait été difficile à consacrer.
Dia_linn
Devant l'entrée de la chapelle, là où se massent les invités, au milieu des dunes de sable, il est là.
Face à la mer, affrontant sans relâche les assauts du vent iodé et sableux de la baie de Quiberon, Dia Linn* le trébuchet attend son heure...

Tout autour, quelques gardes le font beau, passant un petit coup de plumeau sur son énorme châssis, en vue de sa bénédiction. À plus de dix mètres au-dessus du sol, d'autres coiffent ses épaisses cordes dans leurs poulies, sous les sinistres grincements du bois. Tous peuvent l'admirer, rivalisant de hauteur avec la grande croix de pierre solennelle qui annonce l'entrée de sa voisine, la maison de Dieu. En sus d'une plaque frappée des lettres de son petit nom sur l'avant de sa lourde huche, un panneau le leur présente un peu plus loin, à l'initiative de son Irlandais de propriétaire :




C'est de l'Art, BORDEL.


Bref, sagement, il attend le moment d'éternuer pour prouver à tous que les Canards volent haut.

Très haut...



* « À tes souhaits » en gaélique irlandais.
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Tiernvael.de.kerdren
Tout à fait à l’heure le Kerdren également.
Trop même puisqu'ils étaient deux dans la chapelle.
Le Tinou salue donc son amie d'enfance avec un large sourire, lui demandant des nouvelles, etc ...
Ce baratin qui a fait qu'ils sont TOUT, sauf ce qu'ils étaient avant.
Regrets.

"T'es parti avec Marzina, blablabla." On s'en souvenait très bien !
Et voilà qu'elle prenait, à coup sûr, sa place de confident même s'il ne le savait pas, mais du moins de témoin.
Heureusement l'écureuil est idiot, sinon trop heureux de la voir pour détruire le peu de souvenirs qu'ils partagent.
Mais la différence demeure. La distance aussi.

Marzina, elle, s'était toujours rappelée de qui il était, de ce qu'il avait fait et de sa gentillesse.
Il faut dire qu'il lui avait promis son aide à la blonde et qu'elle lui avait bien demandé un service ou deux.
Et qu'il avait su être insistant pour qu'elle vienne habiter à Vannes, ça on ne peut pas le nier.
Et puis il était aussi un ami de sa chère nièce : Alix Ann.

M'enfin oublions toutes ces comparaisons qui vous montent à la tête : le principal c'est que ça continue, qu'ils s'aiment et qu'ils se marient.
C'est toujours beau un mariage.
Et d'ailleurs le fait qu'ils soient là, la fille de la Lune et lui, seuls au sein de la chapelle ne lui rappelle pas qu'elle voulait se marier avec lui, erreur de jeunesse qu'il lui pardônne bien volontiers, mais plutôt le souvenir de sa mère.
De la plaie béante que Margot et elle laissent derrière elle, trop parfaite pour que la Terre les supporte plus longtemps.
Les mariages, pour Tiernvael du moins, c'était donc triste.
Du moins c'était le moment privilégié pour devenir nostalgique l'espace d'un instant.

Le lutin s'assit un moment, car son épaule le martyrisait encore.
Pire : il se doutait que le Prince serait de la partie.
Pourvu qu'il se taise et le mariage serait beau.
Sinon il faudrait un Finn doué pour déjouer la bêtise de l'énergumène miraculeusement, comprenez l'ironie, Maître du Domaine.
Lui qui avait été parachuté - si si - Prince, mais pas foutu de récupérer la capitale de sa principauté.
Du grand art. On remarquera que la mémoire n'est pas son fort au Montfort.

Se massant le bras, il dit donc à la Kerdraon :


Dis, tu sais pourquoi il y a un géant trébuchet dehors ?
Ça m'rappelle Mumia.


Sourire songeur.
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Calyce
    -"Si vous ne venez pas, Finn testera son nouveau trébuchet sur votre domicile"


L'invitation bretonne, un art. Tout dans la menace glissée là l'air de rien.
Ils auraient limite pu faire plus court histoire d'économiser de l'encre "Ou vous venez ou on vous déclare la guerre."
Il est des menaces que Calyce pouvait se permettre de prendre à la légère mais pas celles de l'irlandais. Pas lui parce qu'il avait ce quelque chose dans l'oeil qui disait clairement "Je déconne pas quand je dis que vais te voler ton gouter, Petite. Fais pas ta maligne." Alors non, elle ne ferait pas sa maligne en testant les limites irlandaises, ce serait un coup à finir sa vie dans un Brissac en chantier de reconstruction.

Outre les menaces encourageantes, il y a l'envie d'assister à l'animation prévue aux noces mais aussi celle de voir Katina témoigner. Surtout pour voir Katina témoigner en fait.
Bref, le samedi à Quiberon c'est le jour de mariage et ils sont trois à venir d'Anjou pour y assister.

Entrée de la chapelle.
La menotte Calycienne agrippe la manche Flamangevine alors que les mirettes se lèvent sur...l'oeuvre d'art qui les accueille.
Ca ressemble à un grand cheval assis (si si), ça fait peur.


-Ah ouais quand même...j'suis sûre que si on balance un nain avec ça maintenant, il atterrit chez les turcs dans un quart d'heure...

Et de regarder Bocom avec compassion.

J'espère que vous êtes fort en langues étrangères, hein...
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Don.
Elle ne s'attendait pas à le voir. D'ailleurs, pour être honnête elle pensait le revoir uniquement à son mariage avec Tualenn, ou le sien.. peut être, qui aura lieu demain, s'il s'en souvient.
Dans tout les cas, elle était encore attristée par leur éloignement, cet éloignement soudain, brutal s'étant développé voici déjà quelques mois de cela.
Effectivement, enfant elle souhaitait l'épouser. Effectivement en grandissant elle s'était attachée... en vain vraisemblablement. Mais leur dernière discussion, en taverne à Vannes l'avait touchée. La tristesse et la mélancolie décelées ce soir là chez le Kerdren l'avait même émue et c'est ce souvenir qu'elle garde encore en mémoire. C'est ce souvenir le plus frais pour elle.

Il s'approche et échange avec elle des banalités. Triste réalité de leur désormais relation, mais elle se plie au jeu. Peut être que l'espoir est encore sauf.


Je ne sais pas du tout. Je pense que je ne veux pas savoir, Finn et ses lubies étranges...
Par contre, que cela te rappelle Mumia... euh. Je crois que vous avez de drôles de pratiques lui et toi.


Clairement pas net ça.
Finn
Le museau relevé, l'Irlandais contemple la charpente soutenant la toiture d'ardoise. Les combles de la chapelle accueillent le soupir repu du zig, mêlé aux clapotis de l'eau du bain. Après avoir dévasté le bureau de la Chapelaine en compagnie de la Blonde, et ayant tant transpiré pour ce faire, il lui faut au moins ça. Se remettre et se détendre, avant de se jeter dans l'arène.

Non loin, Mog fouille, chandelle au poing, l'armoire à la recherche de la tenue de son vieux compère. Plus qu'un simple compatriote, une part entière de sa jeunesse est liée au trapu. Et encore aujourd'hui, le frère d'armes répond présent pour l'épauler dans cette épreuve.


- « On y voit autant que dans le cul de la poule ! », maugrée le fraîchement expatrié, le nez dans l'armoire.
- « T'as déjà vu ça de près ?... », s'étonne le Chevalier en détournant son attention des poutres.
- « Ben une fois je m'ai coincé le d... »
- « Bon bon, de quoi ça a l'air ? », l'interrompt Finn aussi sec.
- « Euh... C'est sombre. »
- « La TENUE, bougre d'âne ! »
- « Ah ! Ben c'est sombre aussi... »


Un coup d'œil à Mog suffit à lui faire détourner le regard, tandis qu'il s'échappe de son baquet. Pudique de corps et d'âme, le Grisonnant n'adhère pas à l'étalage de balafres. D'autant que l'autre semble attaché à des mœurs qu'il ne lui soupçonnait pas. L'Irlandais s'enroule donc dans un drap avant d'oser s'approcher des vêtements choisis par sa Prinsez. L'Irlandais bis de commenter :

- « Propre comme un sou veuf. »
- « Comme un sou neuf, Mog. Comme un sou neuf... »


Le lapsus lui tire une grimace. Un sou solitaire... Ces choses-là vont par poignée, voire par coffre, voyons. Au moins par paire, comme les bottes. Et à cette image qui symbolisa ses fiançailles, le Gaélique soupire d'aise.

- « Bien, ça m'a l'air pas trop mal. File-moi ça, je vais l'enfiler. »

Finn lui arrache les fringues des pattes et entame le douloureux périple censé le conduire à davantage de décence. D'abord la chemise de toile fine et solide, puis les chausses de cuir qui viennent épouser les muscles de ses jambes. S'y joint le pourpoint de velours sombre, tout aussi ajusté, et finement galonné d'orfroi aux emmanchures.

Prenant enfin conscience de sa situation, Mog lâche, circonspect :

- « Pourquoi on fait ça tout en haut dans le grenier, au fait ? »
- « Pour se rapprocher du Seigneur, là ! Bordel, j'étouffe... »


On est bien loin des chemises débraillées et des pourpoints mal taillés du quotidien. Le collet de celui-ci, très légèrement fourré d'hermine, lui grimpe jusqu'au menton. Serré de haut en bas, le vieux briscard observe le miroir qui lui renvoie un reflet raide comme la mort. Un large sourire barre la tronche du comparse, ébahi par la métamorphose.

- « T'es beau comme un fanion ! »

Sa cape balancée sur l'épaule droite et retenue par l'habituel cerf métallique, Finn se détache du reflet :

- « Ouais, on s'en contentera. »
_________________
Aigneas
- C'est l'anniversaire de ton cousin quand même.
- Non ! Je l'emmerde cordialement !
- Souviens-toi. Le baquet du pardon, cette accolade étrange à Nevers, les crises de jalousie de la bleue, cet effleurement particulier, les rires gras, l'alcool ! Souviens-toi !
- Non... Il n'en a rien à faire de ma présence. Cet homme n'a pas de coeur et il s'amuse à piétiner le mien. Moi ! Pauvre chose fragile ! Il a brisé mes souvenirs et mon âme avec, j'te rappelle.
- Il fait cela uniquement pour t'emmerder, pauvre fille.
- Non. Il change dès qu'elle est là, sa princesse. Il change, et ne prend plus ma défense. Qui va la prendre alors ? Hein ? Dis moi ?
- C'est un homme, il faut le pardonner.
- Oh, j'en ai assez c'est bon hein, pardonner... pardonner faut toujours tout leur pardonner, comme si leur maladresse était une sorte d'handicap. Ils n'ont qu'à cesser de la developper cette maladresse !
- Il t'as envoyé un carton. Un carton d'invitation quand même.

Blondie triture le carton après avoir conversé avec elle même. C'est vrai. Elle aura réclamé cette invitation, elle en aura passé des heures à parlementer avec l'anciennement d'Pommières pour finalement "gagner". Mais est ce qu'une invitation forcée se savoure autant qu'une invitation spontanée ? Non.
Alors elle ira oui. Elle se tiendra tranquille, mais à la première occasion elle ira lui chier dans les bottes. Oui oui dans le sens propre du terme, vous ne rêvez pas. Ou lui vomir à la trogne. Ou glisser sur la robe de la mariée, celle la même qu'elle doit bien avoir du mal à enfiler avec un bide pareil.

La robe !
Ciel ! Que dis-je ? Bourdel de merde !
C'est que Mimosa aussi est engrossée, et il va peut être falloir penser à enfiler un machin rapidement là.
Elle fouille, rien de joli, rien de resplendissant, c'est déprimant. Ah mais y'a du jaune ! là. Si si ! La mimosa ira en jaune, fidèle à elle même, elle attrape la robe qu'Anastase lui a offerte il y a de ça quelques mois. Au pire, si elle ne rentre pas dedans elle pourra toujours tirer un morceau mal cousu, car il s'agit de la première création de l'artiste. Une oeuvre hors du commun, ça ne fait pas de doute. Des bourrelets mis en valeur, c'quand même fort.

Une fois prête, on démarre ! Quiberon, me voilà. Enfin nous voilà, si Mumia se bouge les fesses.
Pour le meilleur et pour le pire.


Katina_choovansky.
(**Sur place**)





- « Comme par hasaaaaaaaaaaaard », avait protesté la brugeoise, mettant un pied hors de la calèche en voyant le trébuchet, d’un parce qu’elle aimait protester et de deux parce que si personne ne le faisait, il fallait bien se dévouer. « On parle de catapulter des nains dans le Berry et monsieur s’offre le tout dernier modèle de trébuchet juste pour nous coller la honte quand on mesurera les distances ! »
-Ah ouais quand même...j'suis sûre que si on balance un nain avec ça maintenant, il atterrit chez les turcs dans un quart d'heure...
- « On s’en fout. »

Moue revancharde.

- « Les messages tatoués sur les nôtres seront vachement plus originaux, et on rajoutera des dessins sur les cotés. »

C’était le deuxième mariage de Finn auquel elle assistait. Pour le premier, tout le monde s’était bien marré à l’annonce, pour celui-là, elle avait reçu une liste longue comme un bras béarnais (donc anormalement long, épais et mou) de plaignants qui souhaitaient qu’elle communique avec beaucoup d’intégrité, le fond de leur pensée à l’irlandais. Elle avait noté pêle-mêle : « Giflez-le », « Cassez lui un genou », « Dites-lui que je lui crache à la gueule, ou mieux, faites le pour moi », « Ramenez moi un de ses doigts » « Demandez-lui les deux cents écus qu’il me doit ».
Si certaines étaient fastoche à réaliser, d’autre, comme le remboursement, étaient franchement fantaisistes, aussi avait-elle choisi d’aller à l’essentiel et de ne doléer (*) que pour elle.



- « Bocom il est pas en canard », beugla-t-elle à la cantonade en désignant le blond du doigt avant de prendre Calyce par le bras et de l’embarquer direction le lieu des festivités. « C’est nul la vie Calyce, on va pas pouvoir parler pendant hyper longtemps », souligna-t-elle avec un pragmatisme fatal pour les uns, hyper impressionnant pour les 'rares) autres.

Zieutant à l’intérieur de la chapelle, elle ne trouva ni l’altesse à saluer ni Hélène, mais quelques personnes déjà installées, devisant de choses et d’autres et auxquels elle transmit le message délivré par le panneau qu’ils avaient surement loupé concernant le trébuchet:

- « C’est de l’art, Bordel. »

Katina, ou l’art des explications qui n’arrangent personne au sein d’une conversation qui n’est pas la sienne. Sans soucis d’enchainement logique, elle se pencha vers Calyce et lui confia à voix basse :

- « Essayez de gruger en changeant les cartons de réservations pour avoir une place au premier rang à côté de moi, ce sera plus facile pour aller au buffet après… »


(Pragmatique j’vous dis.)

- « … En attendant, je pars vérifier que le marié est présentable ».

Et hop, laissant résonner sur les pavés de l’église ses talons hauts, le flamande pointa du doigt un pauvre type qui n’avait rien fait pour l’interpeler :

- « Hé toi ! Il est où l’irlandais ? »

Il va sans dire qu’avec une telle concision dans le propos, elle sut rapidement où il se trouvait, aussi, râlant tout en montant les étages après avoir en vain tenté de soudoyer quelques-uns des domestiques pour qu’ils le fassent descendre, la brune parvint jusqu’à la chambre de bonne qu’avait choisi Finn pour ses derniers (et brefs) instants de célibataire.

- « Hélène ! » s’exclama-t-elle en frappant le panneau de bois du poing en veillant à pas niquer sa manucure « Ouvrez, c’est dramatique, il faut que je vous parle ! Il y a des gens en bas qui ne comprennent rien à l’art !»

Après, elle lui parlerait de cette injustice honteuse concernant la place de Calyce, le temps du trajet pour aller au buffet multiplié par deux si elles étaient séparées et peut être se souviendrait elle de délationner (*) Bocom à l’oreille la plus attentive qu’elle pourrait trouver


(*J’assume tous mes barbarismes)
_________________
Finn
Ça toque tandis qu'il enfile ses bottes. Le copain gras du bide d'ouvrir à la Flamande alors que Finn se dresse dans sa tenue d'apparat, les bras grands ouverts au risque de faire craquer les coutures de son sarcophage.

- « Marraine au nez rouge ! Alors vous avez vu mon œuvre. », s'exclame-t-il, ravi de retrouver une experte en catapultage humain. « C'est un peu grâce à vous si Marzina me l'a offert, ce trébuchet. Vous lui avez parlé de cette tradition de Noël où l'on offre des choses aux gens. Je l'attendais depuis siii longtemps... Trugarez ! »

Fin prêt, le Frisé lisse sa barbe entre deux doigts et embarque la vieille copine par le bras. Descendant les marches, il lui adresse un sourire doucement rêveur :

- « Alors, comment est-il ? » En parlant de Bocom. « Comment va mon Canard ? J'espère qu'il n'a pas le vertige... Ou la phobie des flèches dans le buffet, haha ! »

Il ne doute pas un seul instant que le Normand ait préféré le sain et serein catapultage à l'exécution en règle contre le mur d'enceinte. Contrat fut établi et s'il recule, puisse le Seigneur avoir pitié de son âme. Arrivé en bas, le Gaélique salue la Chapelaine et désigne à sa comparse le banc au premier rang.

- « Tenez, foutez-vous là, et gardez une place libre à côté de votre immaculé fessier. Je tiens à ce que Dieu vous ait pour voisine. »
_________________
Katina_choovansky.
- « Vous me devez tout Finn, ne l’oubliez jamais », résuma-t- elle avec humilité alors qu’il se la racontait grave avec son trébuchet.

Le bras pris par l’irlandais, la vieille copine de vingt-deux printemps (*) s’abstint de toute réponse sur l‘élégance de la tenue du fiancé, se refusant même la question à voix haute d’un possible daltonisme parce que c’était fête aujourd’hui, qu’il fallait être sympa toussa, pendant qu’ils rejoignaient le plancher des vaches.

« Alors, comment est-il ? Comment va mon Canard ? J'espère qu'il n'a pas le vertige... Ou la phobie des flèches dans le buffet, haha ! »
- « Égal à lui-même, vous verrez bien en le trouvant. »
« Tenez, foutez-vous là, et gardez une place libre à côté de votre immaculé fessier. Je tiens à ce que Dieu vous ait pour voisine.»

Avisant la place désignée, la flamande hocha la tête, saluant aussi la chapelaine sans savoir qui c’était mais parce que Finn le faisait et que chez les bretons, il était ce qu’elle connaissait qui se rapprochait le plus d’un breton et de leurs mœurs étranges :

- « Parfait, j’ai deux trois trucs à voir avec Lui. », acquiesça-t-elle avec une moue premier degrés en prenant le chemin indiqué, allant poser ses fesses immaculées sur le premier banc, réservant comme promis le siège à côté d’elle, non sans montrer à Calyce la place juste derrière elle pour dire du mal de Bocom et de la tenue de Finn en toute sérénité sans casser le plan de mise en place




(*) J’assigne JD Finn en justice pour tentative honteuse de diffamation sur la personne de mon PJ Katina Choovansky en mélangeant honteusement les mots jusqu’à un possible quiproquo sur son âge alors qu’elle est fraiche comme la rosée du matin et qu’elle a la maturité d’une adolescente

_________________
Finn
Le sourcil se fronce sur la trogne à moitié paralysée.

- « Il ne peut pas être en égalité avec lui-même tout en étant Canard. Le palmipède est plusieurs crans au-dessus. »

La main qui s'élève en symbolise une bonne centaine, au moins, de crans. Et encore, bien qu'ayant le bras long, l'Irlandais doit doter chacun d'un coefficient multiplicateur afin de parvenir à approcher un résultat juste.

- « Bon, je compte sur vous pour faire passer au Très Haut un agréable moment. Si vous faites bien, je vous récompenserais peut-être par quelques petites pendaisons, plus tard. », l'amadoue-t-il d'un air bravache, avant de s'assombrir : « J'ai plusieurs paires de pieds nickelés en attente de jugement... »

Les andouilles qui deux jours avant sont passés à UN centième de cheveu d'amocher son arme de siège, son bébé, en le manipulant pour la première fois. Il ne les oublierait pas ceux-là et se voit fêter dignement ses noces sur leurs dépouilles. Un regard circulaire lui fait constater que l'église commence doucement à se remplir. L'œil charbonneux tombe sur une invitée dont la venue lui cloue le bec. L'ex cousine par alliance, restée cousine malgré son divorce. Le Canari au cœur brisé a fait l'effort. Tout en s'approchant, le Gaélique lui fait comprendre d'un regard appuyé que l'intention le touche.

- « Jaunisse, quel plaisir. Je sais ce qu'il vous en coûte d'être ici, mais vous auriez tout de même pu vous acheter une robe au lieu d'assembler les pièces de plusieurs différentes en espérant que ça en fasse une. On est pas chez les bohémiens... »

Le tout déclamé avec tendresse, mais aussi la maladresse qu'on lui connaît. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il est à l'honneur, que ça changera. Et dire que c'est diplomate breton... L'épaule est néanmoins pressée affectueusement avant que le Chevalier ne se retourne pour répercuter son impatience contre les voûtes, à l'adresse de l'officiante :

- « Ma Sœur, vous pourriez redonner un p'tit coup de ding-dong ? Je crois que certains n'ont pas bien entendu. »

Y en a qui n'ont vraiment aucun respect pour leur foyer.
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