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[RP]N'est pas dinde celle qu'on croit, fêtons St-Noël à bord

Simeon_patern.got
Le moine replet n'avait pas réussi à convaincre l'oiselle de lui céder sa poule dinde dodue, du coup, il avait échafaudé différents plans pour se l'approprier...Le premier consistait à subtiliser l'oiseau pendant la nuit après il aurait suffi de dire à l'oiselle que la dinde avait décidé de reprendre sa liberté pour qu'une autre personne respecte la tradition et lui fasse subir le sort qu'il lui était destiné...Mais il serait trop compliqué d'empêcher les gloussements dès l'instant où il s'approcherait de ladite dinde...Le moine n'osa même pas imaginer le réveil en sursaut de la bambina...il vallait mieux oublier ça ou l'oiselle ne lui pardonnerait pas...

Le deuxième était déjà nettement plus facile à réaliser, il aurait suffi d'échanger la poule dinde du padré avec celle de colombe, cette dernière étant nettement plus charnue que celle du père supérieur, mais là aussi, la marmocchia s'étonnerait que sa copine de la mort qui tue eût maigri en une nuit, puis, ce serait gloussements au carré et qui dit que cette poule dinde suivrait l'oiselle comme un chien? Nenni, ça n'allait pas le faire...

Le moine grognait de contrariété, il avait tout là devant son nez pour préparer une bon repas pour la veillée et l'oiselle lui mettait des bâtons dans les roues, c'est à elle qu'il devrait trancher la tête pensa le frère Toque dépité...et non décapité...quoi que...bref, à défaut de grives, on mange des merles, le moine replet se décida d'aller à la pêche, il se rabattrait sur la morue et si elle ne mordait pas à l'hameçon, ben tant pis pas de repas na!

Hop, le moine se trouva une barque à emprunter mais dés qu'il eut lancé sa ligne, il gambergea, on ne mangeait pas de poisson à la veillée, ce n'était pas digne d'un repas de la Saint-Noël...Arff cette colombe allait le faire tourner chèvre à cause d'une dinde!

Après avoir pêché un morue, il retourna vers le rivage et décida qu'il allait aller se perdre en forêt, à la recherche de la perle rare pour le festin...Mais avant il lui fallait un acolyte et il pensa à Gabriel, la forêt il connaissait et il pourrait certainement l'aider à faire la capture de ce qui allait finir à la broche...Le trouver et vite à l'insu de sa mère...

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Simeon_patern.got
Le moine prit ses jambes à son cou, pour peu qu'il puisse courir sauf quand il avait l'impression d'avoir la mort aux trousses mais là c'était sa colombe qui le faisait se dépêcher car elle ne voulait pas lâcher la glouglouteuse...Irella était descendue à la taverne municipale, "la fée qui trinque"...Ca tombait bien parce qu'il faudrait au moine un sérieux coup de baguette magique pour arriver à tout boucler dans la journée.

Si ses sources étaient exactes, celles de l'abbesse d'Avranches, en l'occurrence, Gabriel était censé la rejoindre là-bas, en sachant qu'Irella vaquerait à diverses occupations durant la journée, il se pourrait bien que le gamin soit plongé dans un ouvrage là-bas même où il logeait avec sa mère...la fée qui trinque me voilà! pensa le frère Toque...

Et de fait, quand le moine entra dans la taverne, le fils d'Irella était attablé, le nez dans un livre, un vrai rat de bibliothèque pensa le moine, bien comme sa mère celui-là...

Ni une, ni deux le moine alla droit au but, sans fioritures aucune, ce n'était pas spécialement son genre d'arrondir et surtout quand il avait un objectif en tête et qu'il était pressé de le concrétiser:


Ah gaby, ch'est là qu'tu te caches? 'fin cha tombe bien, la fée n'est pas cabot, bref, j'ai b'soin d'toi t'as un arc et des flèches?

Gabriel, très absorbé qu'il était, leva les yeux de son bouquin et lança un regard vers Marmiton comme s'il avait vu un revenant, c'était un peu le cas...Mais sa bouche arrondie s'étira aussitôt en un large sourire, ses premiers mots furent:

Père Toque, quelle surprise! Je suis heureux de vous revoir, j'attendais ce moment et vous voici!

le fils d'Irella se leva et alla faire une accolade au moine replet qu'il dépassait au moins d'une bonne tête...

Oups, le moine dodu en resta pantois, Gaby n'était plus un gamin mais un homme maintenant, un grand jeune homme avec une gueule d'ange, sûr qu'il plairait à l'oiselle, pensa le moine...Mais pas le temps de tergiverser, le moine n'avait qu'une idée en tête et il n'était pas prêt à se disperser dans le récit des nouvelles, ils feraient ça en chemin, il réitéra donc sa question:

Bon t'as un arc ou pas?

Gabriel plissa le nez, bonjour l'accueil se dit-il...Puis, il sourit en se disant qu'au moins le moine était resté fidèle à lui-même mais d'arc il n'avait:

Euuh un arc? des flèches? Mais pour quoi faire?

Ralalala grogna le marmiton faut tout leur expliquer à ces jeunes:

Ben pour chasser en forêt cré nom d'une dinde rôtie! Obsession du moment...

Gabriel regarda le moine d'un air interrogatif, on ne chasse pas la dinde en forêt, c'est un animal importé de l'étranger, le garçon resta pensif, il savait d'expérience qu'il ne fallait pas contrarier le moine d'autant qu'il l'était déjà assez à l'instant:


Je peux vous aider mais pas avec un arc et une flèche père Toque, je possède un fronde et je suis assez habile, on peut l'utiliser pour chasser la dinde!


Mais y comprend rien ce gamin, on n'va pas chasser la dinde cré nom d'une châtaigne, par contre, le lance-pierre lui parut être une excellente idée et puisque le gamin se disait doué... :

Mouais, bon, allons pour le lanche-pierre, t'as d'jà tiré des oiseaux en vol?

Tirer les oiseaux en vol? Gaby se dit qu'en général c'est ce qu'on fait avec un lance-pierre, le garçon opta pour le silence, il se contenta d'opiner du chef pour signifier au moine qu'il savait!


Le moine le regarda dodeliner de la tête, les mêmes mimiques que que sa mère pensa-t-il...Il n'y avait plus qu'à battre le fer tant qu'il était chaud...



Bon allez hop, va chercher ton lanche-pierre, on a pas toute la journée hein?


Le garçon s'exécuta et les deux compères partirent en forêt non pas pour trouver un majestueux sapin, comme l'année précédente, mais pour chasser la volaille, on ne sait pas encore laquelle...
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Simeon_patern.got
Le trajet jusqu'à la forêt fut plutôt silencieux, comme si le fils d'Irella et le moine devaient prendre le temps pour se redécouvrir, mais à peine eurent-ils mis le pied sur l'humus que Gabriel sortit de son sac les nouvelles planches qu'il avait mises au point pour se déplacer dans la neige.

Le marmiton se souvenait de cette inédite expérience, il devait admettre que ça l'avait rudement aidé l'année passée, le jeune garçon dit au moine replet:




Je vous les offre pour la Saint-Noël, c'est votre cadeau père Toque!


Le moine regarda le fils d'Irella, il sentait poindre en lui l'émotion en pensant que ce gamin avait aussi la générosité d'âme de sa mère, sans mot dire, il se saisit des planches et les enfila, puis, il fit quelques pas....Sa gorge se desserra, alors, sa langue se délia:



Ben cha ch'est d'la planche, elles chont mieux attachées aux pieds, les lanières en cuir chont plus larges, bel ouvrage Gaby, j' les garde aux pieds et merchi!
Le moine était ravi, ça se voyait mais il n'était pas un accoutumé des débordements, Gabriel devrait s'en contenter.

Mais ce n'était pas tout ça, il fallait trouver le repas de noël, le moine asticota gaby afin qu'il se dépêche à le suivre pour partir à la recherche de perdrix et autres faisans qui feraient leur festin de Saint-Noël.

Tandis qu'ils avançaient, armés de leur planche de déplacement et Gaby de sa fronde, le frère toque se lança dans le récit sur tout ce qu'il avait vécu depuis la dernière fois où ils s'étaient vus...

Il relata les faits non pas dans leur chronologie mais dans ce qu'ils avaient de plus important aux yeux du moine, ce fut colombe qui fut au centre de la conversation...son arrivée à l'abbaye où elle était venue se réfugier pour ne pas être emprisonnée pour faute d'avoir foulé le sol artésien sans sauf-conduit, sa spontanéité, sa fraîcheur, la vie qui l'habitait, son effronterie, le fait qu'elle avait d'emblée compris les manœuvres à effectuer pour le brassage à l'atelier...

C'était donc elle la surprise dont lui avait parlé sa mère? Pensa Gabriel, elle s'était bien gardée de dévoiler l'essentiel, Marmiton t'en parlera avait-elle dit à son fils, il avait bien tenté de connaître les détails et à présent il découvrait la jeune colombe comme étant adoptée par le moine....Cette nouvelle fit monter en Gaby une pointe de jalousie, si bien qu'il ne fit pas de commentaires à ce sujet...


Soudain, Gaby aperçut une belle poule faisane, il prit sa fronde, il glissa un caillou dans la poche et se prépara à la faire tourner quand le moine l'arrêta net dans son élan:

Gaby tu m'écoutes? j'ai pas fini mon hichtoire, puis, elle est pas achez groche, trop jeune, on en trouv'ra plus loin!

Gabriel fronça les sourcils en se demandant: Il veut préparer un repas de la Saint-Noël ou pas? Le moine quant à lui n'arrêtait pas de penser à la dinde de colombe et s'il comptait trouver une perdrix ou un autre volatile dans la forêt aussi gros que barbette, il n'était pas encore rentré, sauf, s'il se rabattait sur un sanglier...Or, tuer un bestiau pareil avec un lance-pierre tenait de l'exploit, enfin ne sait-on jamais...

Toujours est-il qu'en cheminant dans la forêt, le moine ne lâcha pas le crachoir, ponctuant son récit de jurons et autres cré nom au gré des évènements, il lui raconta le complot dont il avait été victime lors de son dernier mandat de recteur à l'université qui l'avait laissé amer et découragé...Puis, le moine narra avec force détails son duel contre l'archevêque de Cambrai, dont il n'était pas peu fier et d'autant plus devant Gaby, il se rengorgea du pacte signé, de sa victoire contre le prélat et du fait que les hérétiques de Tastevin seraient dorénavant des hérissons dans la bouche de prélat et bla bla bla et bla bla...

Pendant ce temps là, les perdrix, les faisans, les volatiles à destination de la broche dansaient de joie à leur passage car chaque fois que Gaby préparait sa fronde pour en chasser un, le moine lui intimait de s'enfoncer plus encore dans la forêt, plus loin, plus gros ils seraient, la dinde Barbette planait au-dessus d'eux telle la voie à suivre...

Gaby ne sachant pas ce que le moine comptait vraiment faire, prit le parti de se taire et très vite il fut captivé par toutes les histoires que le moine racontait, quelle aventure se disait le jeune homme dont l'admiration grandissait...Si bien que la nuit tomba sans que les compères n'eurent de quoi ramener dans leur gibecière...Et le moine de houspiller Gabriel:


M'enfin Gaby cré nom d'une quiche! Y m'chemblait qu tu chavais t'chervir d'une fronde, ben d'ta faute on aura rien à ch'mettre chous la dent et en pluch je d'vrai encore prendre chur moi pour pas dire à ta mère qu't'es v'nu braconner, chi ch'est pas d'la poiche j'chais pas ch'que ch'est, j'aurais dû prendre chyrellix tiens,s j'chuis chertain qu'on aurait d'quoi brifer!...


Oui bon, Gaby ne fut pas très heureux de la réaction du moine vous vous en doutez, mais le frère toque reste le frère Toque et ça Gaby en est conscient...Et les chasseurs revinrent bredouilles au bercail, Gaby retourna auprès de ses ouvrages laissant paraître sur son visage d'ange une réelle irritation, quant au moine, il n'avait pas de solution mais il n'était pas prêt à avouer sa défaite, il ferait comme si tout était sous contrôle...

Et de fait, le soir, le frère Toque emballa tout son petit monde en taverne en ce qui concernait l'organisation de son repas de la Saint-Noël, il alla jusqu'à réussir à emprunter au maire une épée qui servirait à embrocher la volaille, quant à Irella, elle croyait fermement se sustenter au repas de la Saint-Noël avec Gaby et MST. Or, le moine n'en menait pas large en retournant vers le bateau, quelle comédie se disait-il, tandis que l'oiselle s'était à nouveau volatilisée....Et c'est au loin qu'il les aperçut, toutes les deux, les poules dindes du padré et de Colombe, elles glougloutaient joyeusement et vinrent dans sa direction...C'était le moment, c'était l'instant de l'aubaine, un miracle de noël...Le moine sortit une miche de pain de sa besace, il en avait toujours avec lui au cas où il aurait un petit creux et il les attira en les appelant
Petits...petits...Elles le suivirent bon enfant, elles grimpèrent sur la passerelle à sa suite et arrivé sur le pont, le moine les attrapa sans problème pour les mettre dans la cale...

Elles continuaient à émettre leurs glouglous sans crainte, le moine alla chercher sa hache, il caressa la barbette, la prit bien fermement en lui immobilisant les ailes et il lui trancha la tête d'un coup sec...
et d'une! dit-ilcontent de déjà l'imaginer à la broche...il fit de même avec celle du padré qui n'eut même pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait, qu'elle avait déjà la tête qui roulait sur le plancher...Et d'deux! Dit le moine qui soupira d'aise d'avoir enfin trouvé de quoi préparer son repas de Saint-Noël....De suite, il se mit à les déplumer...sans même penser que l'oiselle pourrait arriver, trop affairé qu'il était...
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Simeon_patern.got
A la veillée, si tu ne trouves pas ton épée tu seras le dindon de la farce...

Le frère Toque avait travaillé une bonne partie de la nuit, éclairé d'une lanterne, pour déplumer les poules dindes et les vider de tous leurs abats qu'il avait ensuite jetés par dessus bord en appelant: Allez v'nez les mouettes, y a pas d'raison qu'vous n'en profitiez pas!


En attendant que le jour se lève, le marmiton avait récapitulé tous les ingrédients qu'il lui faudrait, il allait aussi devoir se mettre à la recherche de l'épée que le fernand du maire était venu déposer au padré, aussitôt dit, aussitôt fait, le moine se mit à fouiller...

Mais la tâche s'avéra plus compliquée, pas moyen de mettre la main sur cette foutue épée, ni dans les coffres, ni sur le pont, le frère Toque avait déjà retourné trois fois la cale, pas mieux, mais où était passée cette épée cré nom?

Le marmiton décida d'aller réveiller le padré mais par la barbe d'un dindon, c'est le mâle de la dinde, lui aussi avait disparu..peut-être avec l'épée?



Cré nom d'un brouillade d'oeufs, ch'est y pas pochible, y m'faut cette épée pour embrocher les dindes!
Dit le moine rudement contrarié par cette nouvelle embrouille...


Puis il pensa à la marmocchia, depuis, qu'il était revenu de la taverne et qu'il avait fait leur affaire aux dindes, il ne l'avait plus vue, il se dit que c'était bien étrange qu'elle n'eût pas montré sa bobine depuis tout ce temps, bizarre, bizarre...c'est alors que le grand Danois bleu apparut comme par enchantement: Tiens t'es là toi? le moine se souvînt de ce qu'irella avait dit à propos de l'individu qui l'avait canardée de boules de neige et selon elle il était accompagné d'un dogue identique à Cyrellix...Hum...Il regarda Sa Majesté le grand bleuté avant de s'exclamer: Ouais ben d'ta faute, la choeur Irella m'a chertain'ment r'connu et d'puis où t'étais paché palsembleu?

Par contre, si Cyrellix était là ça voulait dire que l'oiselle n'était pas loin, y avait plus qu'à crier pour la faire sortir de sa cachette mais quoi dire? Pas que Barbette avait disparu, ce serait certes net et clair mais si cruel...Le moine opta pour plus simple, ronchonner assez fort pour que la marmocchia l'entende, ça ne lui demanderait pas d'effort puisqu'il était contrarié de ne pas retrouver l'épée du maire:


Cré nom d'corne d'bouc, ch'est un monde, on a pas pu la manger chet'épée d'malheur!

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Colombe_got
L'oiselle s'était envolée du bateau pour se poser en forêt avec Cyrellix en pleine nuit pas prudente pour un écu, parce qu'elle a toujours vécu en forêt et donc, c'était comme sa maison, même si cette forêt lui était étrangère. Les pas s'enfonçaient dans la neige et la marmocchia s'agenouilla pour creuser dans la neige. Elle cherchait un cadeau pour son Patern. Un caillou, parce qu'un caillou est une partie d'étoile qui ne brille plus et qui éclate en mille caillou pour tomber par terre. C'était le Patern qui lui avait dit alors pour elle, c'était précieux et le meilleur des cadeaux qu'elle puisse faire. Elle en voulait une spéciale. Le plus beau caillou, parce qu'il aura été la plus belle étoile. Le chien la suivit pendant une bonne partie de la nuit en quête d'un caillou pour le Patern. Elle ne se doutait pas un instant que sa dinde allait avoir la tête découpée et être déplumée. Elle l'avait laissée avec sa nouvelle copine la dinde du Padré pendant qu'elle serait dans la forêt avec Cyrellix.

Quand la marmocchia trouva la pierre parfaite, elle la rangea dans sa besace, parce qu'elle allait devoir chercher une branche d'arbre légèrement courbée pour pouvoir en faire un arc. Vrai de vrai. La marmocchia voulait un arc comme celui qu'elle avait quand elle était avec le Barbue pour chasser que ce soit les bêtes qui étaient sur la terre que sur l'eau, parce qu'elle ne trouvait pas la canne à pêche très pratique pour pêcher. Elle n'aimait pas du tout car elle trouvait ça très méchant ce crochet qui s'enfonçait dans la bouche du poisson. Les flèches, ça les tuait d'un coup ! Après quelques minutes de recherche, elle le vit grâce à l'éclat de la lune. L'arbre. Le meilleur des arbres pour les arcs, l'If ! Elle grimpa dans l'arbre après avoir sommé Cyrellix de l'attendre et c'est alors qu'elle vit une grande branche qui lui semblait trop bien. Elle plissa le nez. Comment elle allait pouvoir casser la branche ? Elle opta pour lui donner des coups de pied. Sans résultat positif. Pas tout de suite qu'elle pourrait faire son arc. Il faudra qu'elle demande à son Patern pour couper une branche d'un arbre mais avant de descendre, elle posa un bout de pain sur une branche. Une offrande.
Sujet du Roy d'la forêt, j'te dis merci parce que t'as été gentil de m'avoir laissé monté sur toi même si je t'ai fait un peu mal. Elle sauta sur ses petons quand elle fût assez proche de la terre.

Elle lança un regard vers le ciel, l'aube telle une vagabonde commençait à roder de toute part. Les arbres étaient de vieux gris. Les feuilles de ronces s'allumaient, violettes et sanglantes. Il était temps de rentrer et la petite courut à travers la forêt avec Cyrellix, elle baillait, parce qu'elle avait trop envie de dormir. Elle traversa le village et arriva vers le port pour monter sur le bateau de la Rousse Tempérance. Elle s'attendait à voir sa dinde avec sa copine arriver en glougloutant mais pas un bruit.


Barbette...? ... Barbette ?! Pas de glouglou. Mais Barbette... T'es où ? Silence était présent avec une marmocchia, les bras le long du corps et le cœur battant la chamade. Sa tête tournait de droite à gauche, cherchant sa copine. C'est alors qu'elle tomba sur une épée. Trésor ! Elle plissa le nez, la prenant et qu'est-ce qu'elle était lourde. Discrètement, elle se cacha à parmi les lourds cordages qu'elle se recouvrit avec. Comme ça il ne la trouvera jamais de la vie. Elle était trop sûre qu'il avait caché les dindes pour la faire marmonner. C'était trop sûr pour elle que c'était ça ! Elle comptait restée cachée dedans jusqu'à ce que le Patern soit à son niveau et qu'elle lui saute dessus en lui criant "bouh" et lui faire peur, quand elle entendit crier le Patern, elle hurla.

J'ai ton n'épée ! J'veux Barbette 'lors si tu m'la rends pas, j'garde l'épée pour toute la vie !

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Irella
En rentrant d'avoir porté une prière à l'église Saint Etic et ne voyant pas Gabriel attablé avec son ouvrage en Latin comme elle l'avait quitté plus tôt, Irella s'enquit auprès de l'aubergiste. Surement le garçon lui avait-il dit où il allait s'il était sorti.
    Un moine est passé. Rondouillard. Pas causant. Votre garçon était content de'l' voir. L'est monté chercher quelque chose dans votre chambre et voilà. Il a prit un grand sac, et il a dit qu'il partait en forêt. L'a laissé son livr' d'ailleurs.
Le tavernier joignit le geste à la parole.

Marmiton était venu le chercher, elle s'en réjouissait. Ça faisait plus d'un mois qu'il racontait à Irella que les améliorations de ses planches enchanteraient le frère Toque. Frère Toque. Jamais sa mère ne l'appelait ainsi. Pour elle, il était resté le frère Marmiton comme le nommait Honoré. Mais, Gabriel aimait la sonorité et jouait parfois à faire rire sa mère en mimant des scènes où le rôle du moine restait le personnage central.
    Prenez place Toque, disait-il en tirant la chaise à lui.
    Ch'est pas de refus, Gaby!
    répondait-il en métamorphosant sa voix au plus proche de celle qui moine.
A chaque fois que le moine écrivait à l'abbesse, il glissait toujours un petit mot gentil pour Gabriel.
    Hm... Vous m'êtes sympathique Toque! aimait à rire Gabriel en faisant un clin d’œil à sa mère tout en brandissant le parchemin. Toi auchi mon garchon...
    nom d'un chauchichon chec!
    finissaient ils ensemble en pouffant de rire.
Le lendemain, à l'heure où blanchit la campagne...

Elle avait quelques heures devant elle, rien de tel que pour une bonne pêche. Non loin du port, il y avait un petit aplomb rocheux qu'Irella avait découvert par hasard. L'avranchine aimait bien cet endroit d'où elle pouvait voir le port. Et à Honfleur, elle était plutôt gâté. Des bateaux, ils y en avait!

Quelques coups de rame plus tard, (N'allait pas croire qu'un s soit oublié pour rame. Irella avait une technique bien à elle qui lui avait été montrée par un vieux breton qui avait un accent à couper au couteau d'ailleurs) quelques coups de rame plus tard, l'ilot aux trésors poissonneux était atteint. Elle avait fait faire par le vannier du port, le joli casier rond qu'elle jeta Son idée cet hiver était de rapporter des tourteaux à Avranches; ça changerait des poissons. Une fois lesté et jeté par dessus bord, elle se contentait le plus souvent de gamberger, bâiller aux corneilles et parfois même piquer un petit somme. Que celui qui bercé par les flots, en période de digestion ne s'est pas déjà endormi lance la première pierre à Irella! De toute façon, ce jour là, elle ne somnolait pas.

Au loin, elle apercevait la Rousse Tempérance et l'un des hublots était ouvert. Les yeux dans le vague dans cette direction, elle tenait donc depuis un moment le bout quand elle vit sortir du hublot quelques plumes. Tout d'abord, elle n'y prit pas vraiment attention. Puis le flot de plumes l'intrigua un peu. Mais ça ne lui fit pas plus remonter le casier. C'est quand elle vit la gamine sur le pont, brandissant une épée qu'Irella ouvrit des yeux en roue de charrette tant l'effroi la saisit.

Manquant de tomber, Irella se leva dans sa barque qui se déséquilibra, phénomène courant quand les forces exercées de haut en bas sur les corps plongées dans un fluide perturbent la gravité.
    Colombe! Veux-tu lâcher ça tout de suite!
Le casier avait fait surface lors de la fameuse poussée verticale sus-décrite et un superbe homard jouait des pinces sur l'osier.
Tu tombes bien toi! Tu vas venir avec moi. Je vais te présenter à un ami... Un moine... Tu verras... Faire parti de son bestiaire est un honneur. Tu ne le regretteras pas!

Empoignant à deux main la rame placée dans la dame de nage à l'arrière de sa barque, ses poignets se muèrent en formant des huit. La pelle fit ce pour quoi elle était utile, s'improvisa hélice en bois et propulsa au même instant, la barque, l'abbesse et le homard (qui sonne aussi bien à l'oreille que le bon, la brute et le truand).




Alors qu'elle regardait les remous que formait la pelle de la rame dans l'eau, Irella vit s'y accrocher une masse informe. Elle ralenti le rythme. Intriguée, elle stoppa son geste et se pencha pour y voir de plus près. Un mouvement de recul la fit tomber au fond de la barque, renversant le casier au passage.
Elle se ressaisit et s'auto-déprécia vertement en s'asseyant, le homard pour témoin.
    Tu peux le dire! Je t'entends d'ici! "Ce qu'elle peut être idiote! Ce sont des entrailles" ... d'une volaille...
Une femme ayant passé un quart de sa vie à parler à son défunt mari, doublée d'une abbesse habituée à parler au Très-Haut ne doit étonner personne si elle vient à parler à un homard. Elle se pencha une nouvelle fois.
    Non deux...
Ce n'est que plus tard que lui reviendra ce souvenir, alors que Marmiton lui avouera lors d'une confidence qu'il avait occis les dindes. Irella ne manquera d'attribuer les entrailles flottantes, qu'elle avait rapporté malgré elle à la Rousse Tempérance, à Barbette et sa congénère galliforme.

Mais ça, c'est une autre histoire...


Dernière édition par Irella le 27 Déc 2013 11:02; édité 1 fois
Bibineloden
Un poisson nommé poisson !

Le Frère Bibine était content de voyager. Il parcourait les rues de la ville, flânait ci et là, testait les différentes sortes de bière et ce mauvais breuvage au goût de miel.
Les préparations de la Saint Noël se faisaient de toutes parts, et le moine se dit qu'il irait à la pêche, depuis le temps qu'il ne s'y était pas collé...
Ni une, ni deux, il partit jusqu'à la Rousse Tempérance pour y chercher sa petite barque de pêche.
Des mouettes faisaient les 100 pas autours du navire, et le frère Bibine faillit même en piétiner deux ou trois au passage.


Voilà ma barque de pêche, ya plus qu'à la jeter à l'eau et c'est parti pour la rigolade !

Frère Bibine dénoua les nœuds de cordes qui arrimaient le bateau de pêche au navire, il le laissa ensuite glisser jusqu'au creux des vagues et grimpa sur sa barque en descendant sur un filet accroché au flanc du navire. Là, il entendit le frère Toque qui devait donc se trouver sur la Rousse Tempérance...
Mince, je n'avais pas vu mon frère, j'aurai pu aller le saluer... Tant pis, allons donc à la pêche, je le saluerai au retour pour lui montrer mon trésor de guerre !

Ainsi donc, plusieurs heures durant, le frère Bibine s'attela à la pêche en mer. Ce n'était pas chose aidée, mais le moine avait déjà pratiqué, et il espérait remonter quelques poissons de renom pour le dîner de la Saint-Noël. Une touche se fit alors, et le frère était tout content... Il remonta sa ligne, et...
Sacré nom d'une pipe ! Moi qui croyais remonter un thon, ou mieux, une raie, me voici avec ce vulgaire poisson ! Je ne connais même pas l'espèce de cette chose hideuse. C'est-il pas possible ! Je ne vais pas ramener ce poisson pour le dîner.
Le frère Bibine n'était pas très content, et pour cause. Mais il se remit à la tache sans plus tarder, la patience, il connaissait avec la brasserie de Tastevin...

Quelques heures plus tard, le vent se levait, l'écume était de plus en plus épaisse au dessus des vagues. C'est l'heure de l'apéro se dit-il... Une nouvelle touche attira son attention.

Cette fois-ci, c'est une daurade ! Je le sais, je la vois de mes yeux vus, ou bien alors, peut-être, un saumon ! Oui, un beau poisson nommé saumon, pour la Saint-Noël !

Le moine remontait tranquillement sa prise, il ne voulait pas qu'elle se débatte et rompe le fil, mais à l'approche de la barque, le frère fit la grimace... puis se décomposa.

Mais c'est pas possible ! Cet endroit est maudit ! Je ne connais pas ce poisson nom plus, il a l'air sale, il est très moche, il est peut être même empoisonné !
Bon, je crois bien qu'il est grand temps de rentrer. La nuit ne va pas tarder. Je ne vais même pas oser montrer mes prises au frère Toque pour qu'il les cuisine. Je suis honteux !


Le frère Bibine rejoignit la Rousse Tempérance, le navire des moines, en traînant les rames (à défaut de traîner les pieds). Il remonta sa barque sur le navire et retrouva le frère Toque en plein travail... Le moine, lui, cachait ses 2 poissons nommés poissons dans son dos.
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L'Amour extrême ne se mesure pas, il se contente de donner.
Simeon_patern.got
Quelques heures auparavant pendant que le frère toque vidait les volatiles...

Le moine était occupé à vider les deux poules dindes par le croupion, arrachant de leurs entrailles, le foie qui n'est pas droit, la rate qui se dilate, le gésier, les intestins, les reins bien trop fins, bref, tout ce qui n'allait pas être retenu pour le concours du plus grand maître-queux de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un...Quand, Ô miracle car il s'agissait bien de cela, le frère Bibine, moine contemplatif par excellence, montra sa bobine...Il était sorti de sa cabine pour rejoindre le moine replet dans la cale où il était occupé à camoufler le fruit de sa rapine et vous remarquerez que tout ça rime gaiment...

Toujours est-il que le frère Bibine restait là à observer le marmiton les mains croisées dans le dos, s'il n'était pas venu l'épauler dans la pratique, il y mettait au moins tout son potentiel spirituel... Et le moine d'avoir un doute en sentant l'odeur qui se dégageait depuis que son frère était entré, c'est donc ça être en odeur de sainteté? Ben oui, le frère bibine était très inspiré par la foy, il passait d'ailleurs le plus clair de son temps à méditer dans sa cellule et quand il exhumait son corps, il s'en dégageait cette odeur bien particulière qui ne laissait planer aucun doute sur le fait qu'il était resté trop longtemps cloîtré; chez certains ça sentait le furet, chez lui c'était le poisson...le moine ne sut pourquoi ce mot lui traversa l'esprit mais tout en continuant à s'atteler à sa tâche de volailler, il s'écria:


WANDDDDAAAAAA!!!! Voilà une expression qui s'apparentait tout à fait à un cri de ralliement...

Quelques heures plus tard sur le pont de la rousse tempérance...

Le moine tendait l'oreille, il écoutait tous les bruits qui auraient pu lui mettre la puce quant à la présence de l'oiselle dans les parages...Soudain il l'entendit crier:
"J'ai ton n'épée ! J'veux Barbette 'lors si tu m'la rends pas, j'garde l'épée pour toute la vie ! Glups! Le frère Toque se liquéfia, colombe avait dû l'épier et elle avait découvert son larcin et maintenant elle possédait l'épée...Le moine essaya d'évaluer l'endroit précis d'où avait été émis le cri...Il se dirigea vers la poupe du bateau où il y avait un monceau de cordages, il resta immobile pour bien s'imprégner de l'atmosphère environnante, quand la marmoccchia sortit de dessous desdits cordages tel un diablotin qui sort d'une boîte, brandissant l'épée en hurlant "BOUHHHH"!

Le moine crut instantanément sa dernière heure arrivée, elle allait lui faire subir le même sort que celui des dindes, en lui tranchant la tête...Sa vie allait se terminer là un jour de veillée de Saint-Noël quand il avait enfin pu atteindre le niveau suprême de son existence en ces périodes de réjouissances "La vie, c'est vraiment de la grosse boulasse ! (si je puis dire ainsi)"...L'équilibre était à ce prix, il fallait toujours payer la note du bonheur offert, à cet instant, le moine en était certain et il recula complètement abasourdi...

Au loin, tel le phare qui guide les navires en détresse, il entendit la voix de son abbesse préférée, Irella criait à Colombe de lâcher ça tout de suite!!!....

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Colombe_got
Fourbe qu'elle était.

Elle l'observait et elle a attendu qu'il arrive à son niveau qu'elle sorti de ses cordages en brandissant l'épée en criant un
BOUH ! Elle était fière de brandir l'épée tel que les templiers ! Tout de suite, elle s'imagina occire mille ennemi tous méchant les uns que les autres. Elle serait la sauveuse des gentils et des dindes.

En parlant de dinde, le Patern ne lui avait toujours pas répondu et elle plissa le nez en le regardant. Sûr qu'il avait peur l'Patern et ça amusait la marmocchia mais son amusement fût de courte durée quand elle entendit la Sœur Irella lui dire de lâcher l'épée tout de suite. Pourquoi fallait-il tout le temps que les grands, ils gâchent tout ? Vrai de vrai ? Même pas la marmocchia faisait une bêtise, elle jouait pour elle. Une épée est tranchante et c'est très dangereux mais l'oiselle ne se rendait même pas compte. Juste qu'elle était très lourde.

Maintenant un dilemme se posa dans la tête de la marmocchia.
Obéir ou pas obéir à Irella.

Pas obéir à Irella, ça voudrait dire ne pas lâcher l'épée et continuer à martyriser le Patern, ce qui est nettement plus amusant. Conséquence : Les grands ne seront pas du tout content de la vie.

Obéir à Irella, lâcher l'épée et arrêter de martyriser le Patern, ce qui n'est pas du tout marrant. Avantage : Les grands ne seront pas pas content !

Elle plisse le nez. Elle voudrait bien désobéir mais elle avait trop peur que les grands la grondent alors elle jette l'épée par terre, pas contente du tout.


Mais j'veux quand même Barbette !

Têtue comme une mule mais c'est qu'elles sont attachantes ces bêtes-là.
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Poussix


Le Padré avait passé sa journée dans les ruelles d'Honfleur. Il en avait complètement oublié les préparations pour la Saint-Noël.
Heureusement, il savait le frère Toque organisé et espérait qu'il ne s'énerve pas de trop par manque d'organisation des autres frères et soeurs sur ce repas d'exception.
Aussi, il fit quelques achats d'exception sur le marché : des dattes, des oranges et même un jambon ibérique. Il fallait bien festoyer en ce jour.
La fin de la journée se faisait sentir. Le Padré retourna sur la Rousse Tempérance à la rencontre du frère cuisinier afin de lui montrer ses emplettes.
Il faudrait aussi sortir quelques fûts de bière de la cave... Un jour important pour honorer la Sainte Boulasse.

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Simeon_patern.got
La marmocchia toisait son patern avec un air qui ne lui disait rien qui vaille, toute goguenardise déployée, se rendait-elle compte à quel point elle le traumatisait? La malice l'aurait-elle tout à coup envahie? allait-elle se transformer en un être malfaisant? Le moine ne pouvait y croire, pas elle, pas cette petite colombe tombée du nid qu'il avait prise sous son aile protectrice alors que rien ne le destinait à adopter un enfant....Non ce n'était pas possible qu'en cette veillée de Saint-noël on lui enlevât ce petit bout de bonheur qui venait de lui tomber de nulle part, non pas encore, le moine leva les yeux vers le ciel et fit ce vœu en son for intérieur:

vous ne pourriez pas m'laisser un peu vivre en paix hein?

Oui bon mais ce n'était pas le moment de laisser la place aux mièvreries, nenni donc, le fait était que l'oiselle brandissait une épée sous le nez du frère toque en réclamant sa dinde dont les entrailles voguaient sur l'eau en attendant que les mouettes ne viennent s'en bâfrer...

Soudain, dans un geste, qu'on pourrait qualifier de rageur, l'oiselle jeta l'épée sur le pont, ça fit un fracas de vieille ferraille qui laissa penser au moine que ce n'était certainement pas l'Excalibur du maire...Néanmoins, colombe n'en démordit pas, elle voulait sa barbette!

Le frère Toque plutôt rassuré d'avoir l'épée à ses pieds plutôt que sous son nez, se laissa gagner par l'irritation, il n'était pas connu pour sa patience légendaire et la marmocchia commençait à le barber...Il était prêt à cracher le morceau mais il préféra se mordre la langue...Il évalua rapidement la situation, d'abord ramasser l'épée et puis passer à table, il aurait souhaité suivre le sens propre de cette expression mais bon rien n'est parfait...

Il était tout de même un évidence, s'il révélait à l'oiselle que le volatile avait eu la tête coupée, il allait déguster, encore un verbe qu'il préférerait utiliser au sens propre mais une fois de plus la perfection n'est pas de ce bas monde...Sauf si on s'en donne les moyens et c'est la fin qui les justifie, encore un mot que le marmiton pourrait extrapoler. car nous pouvons aisément penser que même si votre narrateur l'a écrit de façon correcte pour que l'expression garde son sens propre, il n'en résulte pas moins que les entrailles du marmiton risquent de se manifester rien qu'à l'idée que la fin est faim....Bref, Terminons par l'épilogue de cet épisode, qu'allait faire le moine pour justifier la disparition des dindes ?

Et c'est là qu'il eut une illumination, c'est de saison, en autre temps l'oiselle ne le croirait pas mais en ce jour de veillée de Saint-noël, les histoires les plus abracadabrantes étaient permises et croyables...


Ben jucht'ment l'oiselle, t'auraispu m'laisser l'temps d'causer cré nom d'une bouchée à la reine, hein ? Dit-il sur son ton le plus courroucé...Ben oui, La barbette, ben j'l'ai vue d'mes yeux vus, l'étaient là toutes les deux avec chelle du Padré d'vant la rouche tempéranche, elles glougloutaient et lorch'que j'me chuis avanché, elles ch'chont tranchformées en p'tits lutins des bois, vrai d'vrai! fit-il en imitant la colombe...j'en croyais pas mes yeux ! Et Hop, elles ont disparu comme par enchant'ment, vrai d'vrai j'te jure ! Croix d'bois, croix d'fer!!... Le moine se dit qu'au point où il en était, ça ne changerait pas grand chose à son décompte...Puis, c'était un pieux mensonge non ?
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Colombe_got
Elle penche sa tête sur le côté, il avait l'air drôlement bizarre son Patern et elle le regarda, crédule mais elle n'était tout de même pas contente car elle ne retrouve plus sa Barbette. Barbette, c'était sa coupine même si elle avait trop eu envie de l'abandonner, parce qu'elle l'énervait. Elle disait tout le temps glouglou et ça, la Marmocchia trouvait le glouglou trop nul mais après, elle s'était attachée ! Vrai de vrai. La Colombe et la dinde étaient devenus des coupine et les coupines, c'est toujours là ! Sauf que la dinde n'était pas du tout là de la vie et la marmocchia était certaine que le Patern l'avait caché pour l'embêter.

Elle le regardait en plissant les yeux, voulant savoir où était sa dinde et têtue comme une mule qu'elle est, elle ne risquait pas de lâcher le morceau. Nenni. Les coupines, c'est précieux. Il dit qu'il a vu la Barbette de ses yeux et elles étaient devant la rousse tempérance. La petite décroisa ses bras pour le regarde, toute curieuse qu'elle est et se laissa prendre à l'histoire, la colère se dissipant quand soudain...


Les dindes sont d'venus des lutins des bois ?!

Alors là, la marmocchia ouvrit grand la bouche prête à gober les mouches. Si le Patern disait "croix de bois, croix de fer", c'est que c'était vrai pour la Colombe. Mais alors si les dindes étaient des lutins, alors c'était pour ça que Barbette la collait tout le temps ! Parce que c'était des lutins qui voulaient s'faire un peu copain avec les moines Tast'vin mais comme ils devaient retourner chez eux alors ils ont disparus. C'est ce que pensait la marmocchia.

J'le savais que ça existait !

L'oiselle esquissa un grand sourire car elle croyait aux lutins des bois mais les grands lui avaient toujours dis que ça n'existait pas. Elle, elle n'était trop pas d'accord avec eux, parce que c'est bien connu, les grands ça ne comprenaient jamais rien !

Mais elle aurait trop voulu le voir, le lutin alors elle était un peu boudeuse tout de même, parce que la dinde/lutin, c'était la coupine ! Alors pourquoi il a rien dit ? Elle plissa le nez, un peu triste mais peut-être qu'un jour, il reviendra !

D'un coup, elle courut vers le rebord du bateau d'où elle avait entendu le cri de la sœur Irella et fit de grands signes.


Hé sœur Irella !
Barbette, c'était un lutin, vrai d'vrai !
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