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[RP] 1 Charette puis 2 Charettes et encore et encore plus!!!

Helena.
La brunette était arrivée à Argentan depuis déjà plusieurs semaines. Elle avait un peu discuté avec les personnes qui trainaient en taverne. Il y avait eu même un petit rapprochement entre elle et son ex Fransdunord mais heureusement elle n'avait pas accepté ses avances. Elle avait bien fait de se fier à son instinct et à sa méfiance le concernant. A peine on tournait les talons qu'il courait après un nouveau jupon qui se relevait.
Cela n'avait rien d'étrange puisque tous les hommes sont comme cela. La brunette en avait fait les frais et celui qui arriverait à lui enlever cette idée de la tête pour l'instant n'était pas né!!! Enfin au moins elle avait évité la catastrophe de se faire encore une fois avoir.

Depuis hier la jeune nobliote était de retour en ville complètement rétablie de ses blessures de son combat. C'est que pour la première fois elle avait perdu lors du combat en lice. Elle qui n'avait jamais encore essuyée une défaite. Cela lui avait fait prendre conscience qu'il était temps qu'elle reprenne l'entrainement et surtout les combats d'épée. Depuis qu'elle avait quitté l'armée il faut dire que petit à petit les entrainements avaient été de plus en plus rare. Dans le Rouergue, elle n'avait pas rejoins les rangs militaire mais plutôt la politique. Et maintenant elle était ici en Alençon, à Argentan plus exactement près d'un ami qui avait réussi à la convaincre de rejoindre ce village. Comme il le disait le "changement débute!"

Revenant du Cadastre, Helena, toute souriante, se dirigea vers sa nouvelle demeure et celle de sa tendre princesse Anna. Elle avait choisie sa maison non loin de celle du Vicomte. Il faut dire que celui ci lui avait dit qu'une maison était libre non loin de l'avenue d'Aristote plus exactement au 2 rue des des Godets ce qui était exact.

Tranquillement, Helena fit tourner la clef dans la serrure de la porte et ouvrit la demeure. Il était temps d'aérer cette maison avant que les chariots et toutes les charrettes arrivent.

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Ophelie..



[A Limoges]

Toutes les affaires de la maitresse et de sa fille étaient arrivées à Limoges où elles s'étaient arrêtées un moment. Tout le monde savait que ce n'était qu'une pause de courte durée.

Un matin, la nobliote et sa fille reprirent le chemin. La Dame de Montoiron avait spécifié que le cortège devait rester là jusqu'à ce qu'elle les prévienne et leurs disent de partir.
Les jours paraissaient long pour la jeune domestique qui n'avait pas l'habitude de se retrouver ainsi seule sans devoir s'occuper de la demeure de sa maitresse. Pas de repas à préparer, pas de ménage, juste attendre. En plus Helena lui avait donné la responsabilité du cortège ce qui était pas une mince affaire mais ce qui voulait dire également qu'elle lui faisait confiance.

Alors qu'Ophélie se baladait dans les ruelles de Limoges, elle vit tournoyer autour d'elle la colombe de sa maitresse. Ni une ni deux elle tendit le bras pour que celle ci vienne s'y poser. Comme à son habitude le parchemin était soigneusement roulé et attaché à la patte du volatile par un ruban rose. Elle le défit avec douceur et le déroula pour en connaitre les mots.


Citation:
Chère Ophélie,

J'espère que tout le monde va bien et que vous ne vous ennuyez pas trop. Anna et moi-même sommes arrivés à Argentan depuis plusieurs semaines. Nous avons enfin l'autorisation de nous installer. Je ne vous ai pas écrit tout de suite car suite à un petit combat j'étais en convalescence chez les nonnes. Mais rassurez vous tout va bien maintenant.
Il temps pour vous et le cortège de venir nous rejoindre à Argentan.
La nouvelle demeure qui se trouve en ville se situe non loin du verger. Plus exactement au 2 rue des Godets non loin de l'avenue d'Aristote.

Prenez la route dés ce soir et surtout faite attention à vous tous




Le coeur d'Ophélie se mit à battre rapide. Ca y est il reprenait la route et ils allaient rejoindre enfin la petite Anna et sa maman. Helena était fragile et même si elle faisait tout pour ne pas le montrer et se cachait derrière certaine apparence Ophélie le savait. Elle était toujours inquiète de la savoir loin entouré de loups haineux.

Rangeant soigneusement la lettre, Ophélie se mit à courir vers la maison ou tout avait été entreposé.

DEBOUTTTTTTTTTTTTTTTTTT tout le monde!!!!!
On range tout, on fait les bagages et directions Argentan! Dame Di Rivombrosa nous y attends. Accéléré vite!!!! dépêchons nous!!!!
Helena.
Déjà une journée qu'Helena avait envoyé sa blanche colombe prévenir sa gouvernant afin qu'elle donne le départ pour Argentan du cortège avec tous les meubles, bibelots et les affaires personnelles de sa fille et d'elle-même. La jeune femme guettait l'arrivée du cortège avec impatience. Le cortège était important. C'est que deux femmes coquettes et fortunées ont forcement plein d'affaires. Elle avait hâte de pouvoir créer ce petit havre de paix et de joie remplie de chaleur et d'éclat de rire. Maintenant qu'Helena et Anna étaient en règle avec la Justice alençoise elles pouvaient s'installer tranquillement dans une demeure du village.

Helena avait trouvé deux villageoises qui avaient nettoyés de fond en comble la maison. La demeure brillait et une douce odeur de lavande y flottait. Comme tout travail mérite salaire, la jeune nobliote avait donné à chaque femme une généreuse bourse remplie de pièce d'or. L'une des villageoise avait refusé au début mais à force de persévérance, Helena avait réussi à ce qu'elle prenne la bourse. En attendant les deux Rivombrosa continuaient de dormir à l'auberge du village.


[A l'auberge]


Une nuit agitée, le sommeil dure à trouver et voilà que le soleil montrait déja le bout de son nez. Helena se leva et entreprit une toilette. Elle alla chercher une bassine d'eau chaude et se lava avant d'enfiler une robe en mousseline violine. S'installant devant la coiffeuse,elle brossa doucement ses longs cheveux ébènes qui lui tombaient jusque dans le creux de ses reins. Elle les attacha légèrement avec un petit ruban en soi de la couleur de sa robe. Fin prête, elle sortie de la chambre et se rendit dans la grande salle de l'auberge. L'aubergiste la salua tandis qu'elle s'installait à une table. Celui-ci lui apporta alors le petit déjeuner : café, beurre, pain, confiture, lait et jus d'orange


Bien le 'jour M'dame. Rhoo vous avez pas très bonne mine. Profitez le pain sort tout juste du four. C'est un régal!!!

Merci Monsieur l'aubergiste mais...je n'ai pas faim.

Rhoo mais ma p'tite Dame faut manger!


Terminant sa phrase, la brunette se leva dans un bruissement de robe. Elle ne voulait pas rester dans la grande salle où les villageois discutaient. Elle avait besoin d'être un peu seule. Attachant sa cape autour de son cou et remontant la capuche sur sa tête, elle poussa la porte de l'auberge et sortir dans le froid hivernal.

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Lecortege
Bien étrange cortège qui se balade sur les routes du Royaume depuis un certain temps. Déjà plusieurs jours qu’un ensemble de charrettes les une plus remplie que les autres montent dans le Nord du Royaume et plus exactement en direction d’Alençon le terminus de ce voyage. La distance entre Limoges et Argentan est assez longue. Le froid, l’hiver n’aide pas non plus tout ce cortège à avancer aussi vite qu’il le voudrait.

Et comme si cela ne suffisait pas voici que la roue d’une charrette vient de casser juste en plein milieu de la campagne. Impossible d’avancer plus. Que faire ? Les hommes tentent de la réparer mais le nid de poule a eu raison de la roue qui ne peut être réparée que par un artisan.
Comment faire ? Un homme se dépêcha de se rendre vers la jeune femme qui dirigeait le cortège


M’dame Ophélie on ne peut plus avancer. Une roue vient de s’ casser dans un nid de poule. Impossible de la réparer. Il nous faut trouver un artisan pour cela

L’homme voyait bien l’inquiétude de la jeune femme. Il faut dire qu’il était en plein milieu de la campagne et il n’était pas prudent de rester la nuit ici. Il risquait de rencontrer des brigands et se retrouver dépouillé de tout. L’homme se gratta la tête puis repris.

J’ vous propose qu’avec tous les hommes forts ont tente d’amener cet’ charrette jusqu’à la prochaine mais nous serons alors bloqué quelques jours. Qu’en pensez-vous ?
Helena.
Encore une journée à attendre l'arriver du cortège. Helena commençait à s'impatienter. Il était de notoriété que la patience n'était pas une vertu de la jeune brunette bien au contraire. Pourtant elle tentait de faire des efforts mais la vrai nature revenait au triple galop.La brunette se demandait bien combien de temps encore cela allait durer. Il est vrai que Limoges et Argentan était à plusieurs jours de marche mais quand même.

Tandis que la jeune femme brodait installée près de la fenêtre de sa chambre d'auberge, un volatile s'approcha tournant dans le ciel pour enfin venir se poser sur le rebord de la fenêtre. De son bec il tapa sur la vitre froide. Helena leva le regard de son travail. Elle fronça légèrement les sourcils en voyant l'oiseau qui attendait avec un parchemin attaché grossièrement à la patte. Qui cela pouvait être? Quelques jours auparavant, elle avait reçu une missive étrange d'un homme qui l'avait un peu chamboulée. Mais l'aspect du pigeon ne laissait pas penser que c'était cet homme. Helena termina son point d’épine en chaînette avant de poser son canevas sur la petite table. Dans un bruissement de robe elle se leva et entrouvrit la double fenêtre. Prenant délicatement le pigeon elle détacha le parchemin attaché. Posant la missive sur la petite table , elle prit un petit sac et en sortie une petite poignée de graines qu'elle posa sur le rebord de la fenêtre avec une petite coupelle d'eau.


Tiens régale toi petit!


La brunette s'installa ensuite dans le fauteuil et déroula le parchemin. Elle reconnue immédiatement l'écriture hésitante d' Ophélie sa gouvernante. Elle se mit à lire la lettre et grimaça légèrement.

Citation:

Mdame Helena DI Rivombrosa,

Le Cortège et moi même avons bien pris la route dés que j'ai reçu votre missive. Cependant nous avons eu un petit incident entre Saumur et Chinon.

La roue d'une des charrettes a cassé dans un nid de poules. Les hommes ont tentés de la réparer mais seul un artisan peut le faire.
Nous avons cependant réussi à arriver à Chinon et trouver un artisan.

Nous risquons d'y rester un jour ou deux le temps de la réparation.
Veuillez nous excuser pour ce retard

Ophélie votre fidèle servante.


Helena soupira et reposa la lettre. Malgré ce désagrément, la nobliote était contente de savoir qu'elle pouvait compter sur son employé. Ce n'était pas monnaie courante. On entendait souvent parler de domestiques qui avaient dépouillé leur smaîtres ou bien égorgés. Cet emménagement n'était pas si simple. Elle se leva et se dirigea vers le bureau. Il lui fallait répondre. Elle sortie un parchemin s'installa et prit sa plume la trempant dans l'encrier.

Citation:
Chère Ophélie,

Merci de m'avoir informé de cet incident. Je savais que je pouvais compter sur vous.

N'oubliez pas de dire à l'artisan d'envoyer un coursier au domaine de Montoiron. Il sera payer pour son travail ainsi.

Anna et moi vous attendons avec impatience. Soyez prudent malgré tout. Rien ne sert de courir il suffit de partir à temps.




Terminant en apposant son sceau sur la lettre elle attendit quelques instant que la cire refroidisse puis elle enroula soigneusement le parchemin. Elle s'approcha du volatile qui était venu avec la lettre d'Ophélie et lui attacha la missive avec comme à son habitude un ruban de soi.

Allez file vite maintenant.

Elle le regarda partir tout en rêvassant.

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Ophelie..


Après la petite mésaventure de la charette tout le cortège avait reprit la route pour Argentan. Le voyage s'était achevé sans encombre. Voici qu'ils arrivaient aux portes de la belle Argentan.

Ophélie en tête du cortège sourit à la vue de ce magnifique petit village du nord. La jeune femme n'était jamais allé dans le nord du Royaume. Même le voyage avait été pour elle une découverte. Maintenant qu'ils étaient arrivés il allait falloir aménager toute la petite maison que sa maîtresse avait choisi. Mais avant cela une pose dans une auberge s'imposait.


Ophélie s'approcha du cortège en souriant

On est arrivé mes amis. Je vous propose d'aller nous désaltérer en taverne. Par contre il faudra que quelqu'un garde les charrettes. Nous pourrions faire des gardes qu'en pensez vous?

L'ensemble des personnes répondirent tous en cœur oui. C'est ainsi que dans ce petit village tranquille un long cortège se dirigea vers la première taverne allumée et ouverte !
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