[RP] Le retour des Zumelles and Co

Il était une fois........ ah non ca c'est pour les contes de fées, bien que ca y ressemble un peu pour le coup.

Bien nous allons faire un retour dans le passé pour que tout le monde comprenne ce qui s'est passé pour nos deux zumelles. Donc c'était les fêtes de Nowel, un frère et le reste de la famille qui viennent en Berry pour fêter cet évènement tous ensembles, et de file en aiguille il réussit à convaincre la rouquine de participer au tournoi de Genève qui a lieu 1 mois plus tard. Evidemment pour Sand, elle ne pouvait le faire sans sa complice de toujours, sa Zumelle Kate.

C'est donc début janvier que 3 lances partent du Berry direction Genève, ces lances se séparent en Bourgogne car la rouquine devait passer chez les nonnes et Ignace devait aller récupérer son bateau et voir la grand mère de Lena.

Les zumelles arrivèrent donc les premières à Genève et bien avant le début du tournoi, la ville était encore bien calme et seulement quelques voyageurs sortaient en taverne, dont une dresseuse d'ours et un conteur. Puis les jours passant les gens arrivèrent et de bonnes rigolades en taverne.

Entre l'université et la taverne notre rouquine passait ses journées et elle avait croisé un prof plutôt charmant, qu'elle revit en taverne. Il était énervant le brun..... ou c'était elle qui l'énervait...... oui plutôt ca en fait, elle énervait le brun, mais ils tombèrent amoureux l'un de l'autre.

c'est alors qu'au tournoi ils conclurent et ne se quittèrent plus depuis ce jour. Mais comme vous le savez le destin des deux zumelles était lié. C'est ainsi que sa Kate trouva elle aussi l'homme de sa vie.

Tournoi perdu mais pleins de souvenirs dans la tête et un helvète dans ses bagages, c'est ainsi que la rouquine rentra en Berry. Voilà donc une lance de 8 personnes qui passa les portes de la capitale berrichonne. Les Zumelles, une blonde, 2 enfants, un angloy, un prof de navigation et un conteur.

Elhann arreta sa jument sur la grande place de Bourges et la rouquine qui avait était sur la monture, dans les bras du brun pour le guider sourit de toutes ses dents.

Nous y voici...... Bourges la plus belle ville du Royaume........

Elle sauta en bas de la jument et s'adressa aux autres

Bon on va tous chez nous et on se retrouve en taverne plus tard.

Bises faites à tous, elle entraina son brun jusque chez elle.
_________________

Odilon se tenait près de kate, encore endormie, lorsqu’ils franchirent les portes de la ville...
Il regarda sandrine qui faisait un boucan du diable, heureuse qu'elle était de retrouver le pays des bazin et lui reprocha du regard de risquer de réveiller son ange...
Odilon la regardait tendrement...
Que de moments merveilleux depuis qu'il avait sa future femme à Genève !
Il se souvint de leurs premiers pigeons...comment dire...pour mettre les choses au point, il se rappela leur première rencontre, en tête à tête,en taverne, et sourit. Les jours qui suivirent ne furent qu'une succession de complicité, et d'amour. Il se remémora la petite église où, sous le regard bienveillant de son futur beau-frère, il épousa kateline de Sierck, elle qui deux jours avant, lui avait demandé sa main. Son ange et le conventionnalisme n'était pas très intimes, cela tout le monde le savait.

Bourges !

C’était avec une certaine appréhension qu'Odilon y entrait pour la première fois. Cette ville avait vu sa douce vivre pleinement, avait entendu ses rires, avait peut-être même séché quelques larmes sur les joues de sa femme et il en était jaloux.
Il savait qu'elle ne manquerait pas de lui montrer les endroits qu'elle aimait, mais là aussi, il n'était pas sur de ne pas ressentir une petite pointe au coeur lorsque, les émeraudes brillantes, elle lui dirait combien elle avait été heureuse içi...
En attendant, il caressait le visage de son ange apaisé et lorsque sandrine les invita à rentrer chez eux avant de se retrouver en taverne, Odilon fronça les sourcils...Avait il seulement un chez lui ?
_________________

[Convoi en provenance d’Helvétie, arrivée à Bourges, terminus tout l'monde descend!]


Les yeux clos, un petit filet de bave au coin de la bouche, une respiration lente et mesurée, Kateline dort du sommeil du juste et rien n’aurait su la réveiller si son époux -ou tout du moins futur- n'avait pas caressé sa joue.
Les mirettes vertes s'ouvrent soudainement et c'est la lumière du jour aveuglante qui brouille sa vue et la fait pleurer.

Norf! On est arrivés?

Levée en sursaut, les mains occupées à se frotter les yeux, elle regarde tout autour d'elle pour vérifier qu’elle se trouve effectivement à Bourges.
Une fois la vérification faite et les larmes de jour séchées ainsi que sa perception visuelle retrouvée, sa première envie à la vue d'Odilon est de l'embrasser, et c'est ce qu'elle fait. Sa moitié, sa vie, ahhhh cet ange blond dont elle est tombée follement, éperdument, infiniment amoureuse ! Oui je mets plein d’adjectifs parce que l’union de ces deux là est de l’ordre de l’exceptionnel, de la magie… du miracle je dirais même. L’accord parfait entre deux êtres que semble tout opposer… Odilon et Kateline…

Tous ses compagnons de voyage ont l'air aussi épuisés qu’elle, Sand vient faire sa tournée de bises, apparemment très pressée de retrouver son chez elle et certainement de l’intimité avec son brun.
Kateline aussi n’allait pas cracher sur un peu de confort, et de luxe ! Rappelons que l'Ebène est riche, et bien plus que ce qu'elle n'imagine… D’ailleurs à cet instant elle ignore qu’elle possède sans doute la moitié de Bourges grâce aux magouilles de son défunt parrain… détail qu’elle découvrirait bien assez tôt…

Oui on se retrouve plus tard, je dois encore montrer à mon mari ses appartements berruyers…

Et de regarder le Blond conteur qui semble contrarié, sourcils froncés. Un sourire malicieux vient éclairer le minois de l’Ebène lorsqu’elle le regarde.

Monsieur Finamor, si vous voulez bien vous laisser guider… Puis se tournant vers son angloys de frangin qui mène leur chariot… A la place Jacquescoeur cocher !

Elle rit en donnant « l’ordre » à Sebastian, qui ne prendrait certainement pas ombrage du ton sa little sister*, puisque habitué à son autorité et son humour parfois décalé.
Pendant qu'ils arpentent le peu de chemin qui leur reste, Kate reste de marbre, les rues pourtant si familières, les échoppes, les tavernes... dont une où elle est tavernière, ne l'émeuvent pas.
Revenir à Bourges... elle ne l'avait pas redouté, elle s'y était même préparé grâce aux questions et aux peurs de son Odilon qui craignait ce retour aux sources de la Berrichonne. Elle non, elle ne ressent absolument rien en dehors du dégout profond qu'elle avait ressenti lors de son départ pour la belle Genève, sa nouvelle ville d'adoption. Le Berry a perdu de sa superbe et de son prestige aux yeux de l'Ebène, et rien ne saurait rendre ses lettres de noblesse à ce peuple de moutons, en tout cas elle voyait très mal comment ces gens pourraient rattraper leurs erreurs fatales.
Bienvenue à Bourges, Capitale des hypocrites, des menteurs, des manipulateurs, des assassins et des crevards...

*Petite soeur
_________________

[Ou pas encore !]

L'Angloys guidait les chevaux du chariot "De Sierck & Finamor" alors qu'il voyait au devant du convoi genevo-berrichon -ou l'inverse mais ça fait tout de suite trop révélateur berrico-genevois, voyez le lapsus super facile auquel tout le monde pense !-, la grand place berruyère se dessinait toujours plus. Enfin, Sebastian tira légèrement sur les rênes de l'attelage qu'il tenait dans une main afin de faire ralentir et finalement s'arrêter le chariot.

Bien vite il entendit derrière lui la voix de Kateline, répondant à la voix de Sandrine un peu plus avant et déjà au sol. Lorsque, par la suite, sa sœur indiqua à sa manière vouloir se rendre sur la place Jacquescoeur un sourire discret vint se dessiner sur les lèvres de l'Angloys.

Bien, Mylady, la place Jacquescoeur.

Et sur cette réponse, Sebastian relança les chevaux d'un geste expert du poignet.

Sur le court trajet séparant les deux places, l'Angloys se remémora avoir plusieurs fois fait ce chemin alors qu'il était resté un peu plus longtemps à Bourges pour régler les derniers détails du départ de sa sœur. Ainsi que les recherches qu'il avait mené concernant les possibles dernières volontés de Zelgius de Champlecy. Il n'avait alors rien trouvé, pas même la "famille" du Vicomte.
Mais, avec l'aide de Kateline désormais, peut-être trouveraient-ils finalement quelque chose.

L'endroit avait grandement changé depuis qu'il était arrivé ici avec Kateline, plusieurs années plus tôt maintenant. La vie n'était plus la même -la mort non plus en passant-, les faux-semblant et autres mensonges d'état avaient bien largement pris le dessus sur la vie commune des berrichons.

Et alors, la place Jacquescoeur !

Nous y voilà. Jacquescoeur.
_________________

Endormie et froide. Bourges, au petit matin, ressemblait pour beaucoup à toutes les villes qu'Elhann avait traversé. Au premier abord, pas plus repoussante mais pas plus attirante non plus qu'une autre. Il était là ce matin mais il aurait très bien pût être n'importe où ailleurs. N'importe où ça veut dire là où est sa rouquine. Elle habiterait au bout du monde qu'il l'aurait suivi.

Nous y voici...... Bourges la plus belle ville du Royaume........

Elhann descend du cheval et s'étire. Il jette un coup d’œil à la place. C'est vrai que c'est plutôt joli. Bon c'est pas Genève, mais c'est pas mal quand même. Il regarde sa rouquine et lui sourit. Pas le temps de répondre qu'elle l’entraîne déjà.

Heyyyyyy
_________________
Post Tenebras Lux

[1 Rue des godets]

Ils arrivèrent devant la porte de la rouquine, Kelson rentra directement dans la maison suivit par son loup, il a pas l'air de vouloir aider les deux adultes à décharger les affaires.

Voilà ma maison mon cœur, normalement elle est propre j'ai payé une femme de ménage.

La rouquine embrassa son brun puis alla prendre quelques affaires dans la charrette.

Norf ........ mais t'as déménagé Genève ou quoi ?

Elle n'avait jamais fait attention lors de la route mais la charrette était pleine que dis je bondée. Non mais tout ce bordel..... elle avait pas vraiment de place dans sa maison pour tout ca. Faut dire entre ses affaires à elle et les jouets de Kelson, les coffres et armoires étaient déjà bien remplis.

On va faire quoi de tout ca ?
_________________

Un voyage se terminait...

La blonde était heureuse de revoir bourges et de se poser un moment. La vieille demeure en pierre au centre du village et à coté de sa taverne de ramponneau lui avait manqué.
Dans ses malles, il y avait de quoi rendre encore plus douillette la maison. C’était son antre, son refuge, la grotte où elle se ressourçait, où elle profitait de son petit.

Les années de l’enfance étaient si précieuses…. Elle ne voulait pas passer à coté de ce qui était le plus doux de tous les cadeaux de la vie. Le rire d’un enfant, une petite main qui restait dans la sienne, la tendresse des câlins du soir avant de souffler une bougie.
Elle s’amusait à penser qu’elle était là seule des dames présentes à ne pas rapporter un homme dans ses bagages. Ce bonheur simple et tranquille devait lui suffire.

Même si son regard sur les nouveaux couples se teintait d’empathie, elle se savait en dehors de cette course à l’amour qui enfiévrait les cœurs et les sens comme une promesse d’un printemps précoce.

Peut-on vivre dans une éternelle douceur sans ne plus rien risquer de ce qui pourrait mettre en péril un équilibre encore fragile ?
Neutre en amour comme en politique et comme sur chaque terre foulée par ses pas depuis son départ de Bretagne.

Se leurrait-elle la jeune femme à n’être plus qu’un être tiède et sans révolte ou avait elle simplement appris une certaine forme de sagesse qui la préservait des naufrages.
Elle enviait la colère qu’elle lisait parfois dans les yeux de Kate. Elle la reconnaissait comme une vieille amie perdue de vue depuis longtemps mais qu’on n’a pas forcément envie de croiser parce que le temps vous a changé.

Le monde pour elle avait le visage de Tinig et cela la comblait et suffisait à son bonheur.

_________________

"1 rue des godets". Elhann regarde le nom de la rue en souriant. Tu parles d'un hasard. A peine le temps de jeter un coup d’œil à la maison et de voir Kelson filer que la rouquine l'agresse déjà. Juste après l'avoir embrassé. La rouquine est futée.

Norf ........ mais t'as déménagé Genève ou quoi ?

Nan mais tu rigoles ? Y a que le nécessaire là ! Une épée et un bouclier, mon armure aussi. Montre deux malles. Là y à manger. Parce quand je me déplace dans des contrées sauvages, je prends toujours de quoi me nourrir, on sait jamais sur quoi on va tomber. Et quand je vois ce que vous buvez, j'ai pas trop envie de découvrir ce que vous mangez... Retiens un sourire. Et pis mes fringues. Et tes pots aussi. Enfin bref, c'est le minimum vital tout ça.

On va faire quoi de tout ca ?

Je vais pas t'envahir non plus hein. Je vais me trouver un p'tit appart en ville. Bon, à quelle heure elle ouvre la taverne ?
_________________
Post Tenebras Lux

[Appartements de Kateline, place Jacquescoeur, Bourges]


Devant la troupe Sierck-Finamor s’élève à présent la maison berruyère que s’est offerte Kateline il y a presque trois ans de cela, la bâtisse fut construite sur le modèle architecturale du palais Jacquescoeur situé juste en face. Loin de l’hôtel particulier, nous avons plutôt affaire à une grande maison de ville, cette dernière étant composée de trois étages courant sur une largeur d’environ vingt pieds.
Les murs épais sont faits de blocs de pierre à la limite entre le calcaire et le grès, peu friables et non gélifs, d’une teinte blanche tirant parfois sur le doré. Le rez-de-chaussée donne sur de petites fenêtres en chêne, et sur une large porte de ce même bois massif, bruni par les années.
Il fut un temps où il fut réservé à l’activité artistique de sa propriétaire, et destiné à accueillir une certaine clientèle. L’espace a été réaménagé en grande partie afin d’y installer le cabinet médical et le laboratoire de Kate. L’espace atelier ayant été relégué à l’étage supérieur.
L’Ebène descend vivement du chariot et va ouvrir la porte de la demeure, d’un regard à son époux et d’un sourire malicieux, elle l’invite à la suivre...

Bienvenue dans votre nouvelle demeure berruyère messire Finamor ! Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, que je puisse vous faire une visite des lieux…

Avant d’entrer avec lui L’Ebène s’approche de Sebastian, une main posée sur le rebord du chariot.

Je te laisse mettre la main sur mes gens, je ne veux me préoccuper de rien tant que je serais dans la capitale. Il en va de même pour Odilon, qu’il n’ait pas à lever le petit doigt pour quoi que ce soit…
Ils se chargeront de rentrer nos affaires à l’intérieur, et de nous préparer la maison afin qu’elle soit habitable, je crois que tu sais tout cela mieux que moi ! Pis il en va ainsi pour toi également, tu fais partie de la famille maintenant…
Et puis tu pourras prévenir ce nouvel intendant de notre arrivée ? Je voudrais me rendre à la Chapelle au plus vite.
Je compte sur toi ?

Un sourire confiant à son frère et retour à sa moitié dont elle saisit la main afin de l’entraîner à l’intérieur.
Un large corridor s’offre à eux lorsqu’ils franchissent le pas de la porte, un grand escalier de pierre munie d’une balustrade en fer forgé monte vers les étages d’habitation, et le long du couloir il y a deux portes.

Alors dis-moi par où veux-tu commencer ?

Son regard énamouré se pose alors son ange blond, cherchant à savoir vers où sa curiosité va pouvoir le guider…

_________________