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[RP] Oh ... Tu vas prendre ...

Maryah
Oh ... tu vas prendre ...
Et si jamais t'as encore faim,
J'ai ramené deux trois copains ...
Oh oui, tu vas prendre ...
Ce soir tu vas prendre ...
La la la la


Midi. Les Halles. L'Epicée est là. Comme demandé. Tenue sombre, le cuir recouvert d'une large cape qui ne laisse apparaître que la bourse bleue royale, bien garnie ... de pois ! Faut pas déconner non plus !

Qui a osé ? L'infâme ? La traitresse ? Qu'on la menace, ce n'est déjà pas joli en soit. Mais qu'on menace son amie ... C'est mortel ça, fatal ! Sous couvert d'anonymat en plus. ça l'a rongé une bonne partie de la nuit. Elle a imaginé plein d'hypothèses ...
- le chevalier Stradi, pour avoir enlevé et caché l'enfant,
- des ennemis de Sarah qui savent comment l'atteindre,
- des survivants de la horde sanguinaire,
- des victimes de ses méfaits passés,
...
Merde y a trop de possibilités ! Et Paris ça doit pas être pour rien non plus ...

Imaginez ... Vous êtes en pleine soirée arrosée, aux côtés d'un Serpent et d'une bande de Corléone. Vous recevez un message, mais vous n'y prêtez guère attention, le glissant dans votre corsage en vous disant ... plus tard.
Et puis, la nuit venue, le Serpent vous jette sur son épaule, vous rentrez au campement en chantant à tue tête, vous finissez par vous taire parce que votre enfant dort, vous vous allongez discrètement à ses côtés, le Serpent non loin de vous, et là en gigotant ... y a un truc qui vous pique le sein. Mais non... pas le Serpent ... la Lettre !

Ah la lettre ...


Citation:
A Toi,

Ta mission est de te rendre aux Halles, à Paris, tu attendras devant les étales à midi. On te demande d'arpenter ces dernières en ayant une bourse bleue et bien garnie à la ceinture. Résistes, bats-toi mais au premier sang versé, le combat cessera.

Si tu ne suis pas les instructions à la lettre, une amie à toi perdra la vie.

On te regarde


C'est mignon hein ? C'est succinct. C'est imparable surtout.
Allez réfléchir quand vous avez pris une bonne cuite ... Une amie mourra ... En même temps, l'avantage c'est que Maryah ... des amies, elle n'en a pas des masses. Sarah l'Ecossaise, Fanchon la tavernière de la Spiritu, après ... ça reste des connaissances ... ah non y a Leamance aussi. A priori, celle qui a le plus de chances d'attirer les emmerdes, c'est quand même Sarah. Et Sarah, on n'y touche pas !

Le Serpent s'est à peine assoupie que Maryah se glisse à ses côtés, et le remue ...

... désolée ... j'ai un problème ... faut qu'demain on soit à Paris ... lis ça ...
Petit regard désolé. Ahhhh là elle a rien cherché. Ils voyageaient incognito et tout, mais ça veut quand même dire que quelqu'un la suit et l'a localisé. Danger. L'Assassin connait ça par coeur, pas besoin de développer.
On laisse le p'tit à Joannice et Peyrac, y n'risque rien avec eux. ... euh ... tu viens ?
Petite moue fragile pour le faire craquer.

Deux heures plus tard. Premier relais. Ils sautent sur les montures, parfaitement réveillés cette fois-ci. Elle a endossé sa tenue de Sanguinaire, et ses armes bien sûr. Dagues et Sica ... et surprise.

Autant vous dire que celui ou celle qui a osé menacer son "amie", quelqu'elle soit, il/elle va prendre ... Oh oui, elle y pense déjà et chantonne, le regard déterminé et l'angoisse bien cachée tout au fond :


Tu vas prendre ... et si t'as encore faim ... j'ai invité deux, trois copains ...
Une règle de base que l'Assassin ne cessait de lui répéter : surveille tes arrières. Et les trois personnes prévenues, feraient ça à merveille !
_________________
Dolgar
J'ai arrêté de boire de la bière j'avais plus les idées claires.
Maintenant je fume plus de sh*t ma mémoire prenait la fuite.
J'ai dis stop à la cocaïne, sinon je cours ma ruine.
J'veux pas gober d'exta pour pas finir comme toi.
J'ai pas terminé ma beuher les flics ont eu du flair, la vodka, le Ricard, y'en a plus dans les placards.
La dernière fois que j' ai pris un trip, on m'a retrouvé en slip.


Oh bon sang ! Quelle soirée ! Voilà ce qu'il manquait dans plein de coins. Des joyeux soiffards, qui s'en mettent plein la gueule, qui foutent un bordel à réveiller les morts et qui inventent même des alcools exotiques à base de morceaux humains.

Et ça avait fini par des chansons de poivrot pour rentrer au campement. Ca faisait longtemps... trop longtemps. L'assassin s'astreignait pourtant à une ascèse stricte. Manger un minimum, réfléchir et agir un maximum.

Et pourtant, s'endormir à côté de cette femme et de ce petit garçon apeuré qui ne savait, enfin qui ne pouvait plus faire confiance avait été sympa comme expérience. Ca le changeait des cagaudes de taverne habituelles.

M'enfin à peine endormi, à peine il allait pouvoir oublier son mal de barbe, qu'on le secouait. Un souci ? Les émeraudes s'ouvrirent d'un coup. Oui brutalement comme ça. Il lut la lettre anonyme. Et eut un sourire mauvais. C'était son protocole habituel pour attirer une cible. Sauf qu'il avait pas envoyé ça.


Hmmm. Etrange, on veut t'attirer dans un piège on dirait. Bon j'arrive.

Vous allez où ?


Une petite voix toute ensommeillée. Le jeune Perceval s'était réveillé, et se demandait encore probablement ce qu'il allait subir. Pauvre gosse. Le Serpent eut un geste de tendresse tout de même. Etincelle de vie fugace avant de retourner à sa place en compagnie de l'Agonie et de la Mort.

T'en fais pas mon petit. On va juste chercher deux trois trucs à manger et quelques herbes pour soigner ta cheville. On sera vite de retour.

Il passa sa tenue noire. Chemise, braies, bottes, gants fins. Sa cagoule était dans son sac de selle. Ses dagues étaient bien en vue aussi. Un clin d'oeil mutin à la vue de la petite moue maryesque. Il serait venu même sans ça, mais bon elle attisait le feu la méchante. Donc un prêté pour un rendu question provocation.

Deux heures plus tard. Cagoule passée, les chevaux épuisés, les ombres retrouvées. Paris et ses petites ruelles. Paris et sa Cour. Paris et la Mort. Belle histoire nan ? On y coupait même parfois les burnes de borgne pour en faire un alcool.

Mais les petites ruelles étaient parfaites pour se cacher. Maryah bien en vue. Plus qu'à attendre. Regardons l'assassin de face. Les ombres le dissimulent, juste deux prunelles émeraudes sont visibles. Et un son quasi inaudible fut porté par le vent.


J'ai arrêté de boire de la bière j'avais plus les idées claires....
La dernière fois que j' ai pris un trip, on m'a retrouvé en slip.
Evil_erin
J'essuyais rageusement ma lèvre du revers de la main. Y avait pas été de main morte c't'enflure ! Il m'avait retourné une droite qui m'avait explosé la lèvre inférieure mais j'avais mis un terme à la bagarre de rue en lui balançant mon genou comme il faut, là où il faut, et plié en deux en me crachant des injures sur les bottes, je l'avais assommé d'un bon coup dans la nuque.

Me traiter de tricheuse ... tsss ... Je lançais les dés pipés en l'air, une fois, deux fois, puis les fourrais dans ma poche. J'allais devoir m'entrainer un peu ...

Je poussais la porte de la chambre d'auberge, un établissement minable mais où l'alcool frauduleux était largement au dessus du degré réglementaire. La Cour était toujours aussi sale, et j'y venais quelques jours pour replonger dans l'ambiance malsaine qui y régnait, on ne savait jamais ce qu'on allait en retirer.
Le Ténébreux était vautré sur une chaise, les pieds sur le coin de la table et les mains relevées dans la nuque, il semblait dormir. Je déposais mes affaires au sol, le long du mur, sans prendre garde à faire silence, puis me posais sur une chaise en soupirant, face à lui.


T'as recu un message ... Là, sur la table ...

Mes yeux passèrent de son visage impassible à la missive sur la dite table. Pour la seconde fois, je passais ma main sur ma lèvre enflée. Comment et surtout qui avait pu me faire transmettre un message jusqu'ici ? Je sais bien que je ne me cachais pas et que mon nom traçait comme une trainée de poudre, mais fallait sacrement avoir besoin de moi pour me dénicher jusque dans cet endroit.

Citation:
Le bon jour,

Comment vas tu infernale blonde ?
Ouais j'sais ça va te faire râler, et c'est pas trop une bonne approche pour te demander quelque chose.

Ca fait quelques semaines à peine qu'on s'est séparés, et franch'ment j'ai apprécié ton aide pour récupérer Perceval, dans c'camp de la mort.

J'ai r'çu une lettre bizarre, avec un rendez vous aux halles à Paris, et avec une menace sur une de mes amies si j'y v'nais pas.
Alors j'y fonce ... mais j'suis pas conne, j'pense à assurer mes arrières. J'ai prévenu Dolgar un assassin, Sarah Callahan et ... toi.

Si tu peux v'nir, je te paierai en conséquence, comme toute mission de mercenariat. Suffit juste de rester en planque jusqu'à temps que l'pourri ou la pourrie qui m'a fait venir se montre. Et après ... on castagne ! J'suis sûre que ça peut te plaire !

Fait comme tu l'sens,

A bientôt,

Maryah


La casse pieds ... Pour sur ca sentait les emmerdes. Pour sur elle avait du s'y mettre encore jusqu'au cou. Elle commençait gentiment, on rigole, on remercie, et on parle d'argent. Elle savait y faire en tous cas.
Mon regard émeraude se releva sur le brun en face de moi, il n'avait pas bouge d'un cil. Puis mes yeux relurent la dernière phrase "Et après ... on castagne ! J'suis sûre que ça peut te plaire !".
D'un bond je fus sur mes pieds. Je récupérais cape, arme et tout le bazar qui ne me quittait jamais puis me dirigeais vers la porte. La main sur la poignée, je me retournais vers lui.


J'en ai pas pour longtemps, bouge pas d'la ... Ou fais c'que tu veux ...

Filant à toute allure, je n'entendis ni le grognement, ni la réponse "démonstrative" du Ténébreux.

Les Halles, ce n'était pas si loin, mais tout cela restait vague. Ce n'était pas un quartier où je mettais vraiment les pieds, et j'y déambulais lentement, faisant semblait de faire du "lèche-échoppes" mais lorgnant en fait chaque ruelle à la recherche de ce petit quelque chose qui m'interpellerait. Tout semblait pourtant calme, trop calme, même les habitués parlaient trop bas pour que cela paraisse naturel.

Alors qu'une boutique était en réaménagement, je profitais que les propriétaires aient laissé un miroir parmi quelques meubles sur le bord de la chaussée pour y jeter un œil. Dans la ruelle en perpendiculaire, dans mon dos, la silhouette de la brune se découpait lentement, elle semblait tendue. Où étaient ses deux acolytes ?

_________________

L'Antre du Démon//Le Territoire du Démon
Anaon

"Rira bien qui rira le dernier "

    - Proverbe Français -


    Citation:
    Mon Ange,

    A midi, les Halles à Paris, la fraîcheur de l'hiver nous réjouit. Tu devras t'y rendre pour dérober une bourse bleue.
    Ne te fais pas prendre où ta proie risque de se défendre...

    Bientôt, tu auras ton obole. Mais avant, le labeur.

    On rit, on savoure


    D'un mot glissé sous une porte. Celle de la chambre de l'auberge où l'Anaon s'affichait clairement ces derniers jours. Pas de messager cette-fois-ci pour livrer la menace de main propre. Une note abandonnée en catimini sans qu'elle ne puisse mettre la main sur le porteur. Porteur dont elle n'aurait pas hésité à user de mille et une manières pour remonter la piste de ce corbeau qui s'amusait à lui voler dans les plumes.

    La large rue gronde d'un amas d'accents qui se fracassent et se percutent. Des mots qui s'hurlent au-dessus des autres, des syllabes qui se tiennent tête, qui s'accordent ou s'esquivent encore. La négoce portée au summum de l'exhibition, ou les voix ne font pas cas de la discrétion des échanges et des désirs de chacun. Chaques îlots parlent son dialecte, des sabirs presque, idoine à chaque denrée vantées sur les étalages. La langue des étoffes et celui des merciers, les mots du cuir et ceux des pelletiers. Des idiomes qui vous embrouillent l'esgourde et donnerait au profane perdu entre les étales comme une impression de tour de Babel contemporaines.

    Les halles couvertes vomissent leur trop plein de marchands jusque dans les avenues, brodant pour la vision un imbroglio de tentures et de diaprures enchevêtrées. Une forêt humaine ou les cordiers se mêlent aux boulangers et les potiers aux vendeurs de volailles. Une pléthore presque effrayante. Et on crache sur les bacchanales, alors que l'humain n'a pas visage plus sage dans ses labeurs les plus primaires...

    Les azurites se défont un instant de l'abondance humaine pour se plonger dans une percée à travers les étales, ou l'on croirait voir l'amont plus calme de la grande rue. Midi avait-il dit. Midi avait sonné. Point culminant du jour où l'agitation atteindra son paroxysme pour se vider presque aussitôt la minute suivante. La mercenaire est assise, sur le tonneau vide d'un vigneron qui a abandonné son fût à l'encoignure de sa boutique. Point de mire qui lui donne une vue potable sur la rue des halles et la garde à demi mangée par les deux murs qui donnent sur un cul de sac. L'assurance pour la sicaire de ne pas pouvoir être prise par revers.

    Une jambe repliée sur l'autre cuisse, coudes plantés dans le mollet et doigt croisés devant sa bouche, l'Anaon observe à nouveau le ballet des badauds et des négociants. Elle repère, tout ce qui peut être repérable. Les nobles et les douairières bien accompagnées, les petites canailles et les matrones rondouillardes. Les mercenaire aussi et les espèces du même genre. Parce qu'ils sont un danger potentiel et parce que çà l'amuse de les dénicher que comme des tâches d'encre au milieu de la figure.

    Il faut le reconnaître, les mercenaires ne sont pas souvent la fine fleur de la discrétion et de l'incognito. La recette est souvent simple : des femmes habillées en homme, des hommes avec du cuir et du noir des pieds à la tête. En plein jour, ils déambulent comme des fantômes parmi le délavé bariolé des habits populaires. Des petits points d'ombre sur une grande toile chamarrée. L'Anaon se sait ne pas être un cas à part. Aujourd'hui alors, elle a mis la main à la bourse pour trouver des nippes plus colorées, jouant du vert sobre et du marron. Juste de quoi ne pas attirer l'œil par un noir trop impeccable. Parée en garçonne toujours, parce qu'il faut pas déconner non plus. Pourtant, pour celui qui y regarderait bien, il trouverait cette femme aux cheveux brun et aux joues sciées d'un sourire de l'ange passablement suspecte. Mais puisqu'au premier abords on ne lui trouverait rien à craindre, on l'oublierait bien vite.

    Les prunelles suivent toujours avec une certaine nonchalance les allées et venues de chacun. Se donnant plus un air pommé qu'une réelle concentration. Une bourse bleue. Est-ce une bourse bleue quelconque ou bien précise ? Serait-ce cette bourgeoise qui la porte sous ses jupons ? Ou cet espèce de drille à l'air faussement revêche qui traîne depuis un certain temps près du tanneur et du bourrelier ? Discrètement, les yeux cherchent, plus par curiosité que par nécessité. Car quoique qu'il en soit... l'Anaon ne compte pas s'en emparer.

    Son Corbeau se sent toujours mariole à croire qu'il peut encore se payer sa tête. Mais s'il veut rire, l'Anaon veut savoir jusqu'où il arrivera à s'amuser face son manque de plaisanterie. Le deal est là. Si elle n'obtempère pas, elle mourra. Pas de menace sur d'autre personne, des amis, de la famille. Seul sa propre tête mise dans le plateau de la balance. En même temps, les points de pression sur l'Anaon sont si rares et bien gardés qu'il est presque impossible qu'ils se soient ébruités aux oreilles d'indésirables. Et puisque qu'un inconnu s'amuse à jouer de sa vie, l'Anaon prouvera qu'elle n'a pas peur d'en jouer non plus. D'un seul mariole, ils seront deux.

    Les azurites se relèvent sur les battisses qui les entourent. Que se passera-t-il si elle ne vole pas la bourse ? Et-ce qu'un archer est planqué, là-haut, sur les toitures ? Arme en main, minuterie rivée entre les tempes, dans l'attente de la fin du décompte pour lui décocher une flèche en pleine poitrine ? Va t-il trouver un moyen de déclencher tout de même son plan ? Ou est-ce qu'il va débarqué en personne pour mettre sa menace à exécution, sans qu'elle n'ait eu le temps de le voir venir ? Bah... ce serait une mort bien con. Mais ce serait aussi une bonne chose de faite.

    Alors la mercenaire patiente, attend, que la bourse passe sous son nez, juste pour s'assurer qu'elle la laissera bien filer.

    Dis-moi Corbeau, toi qui ris, as-tu pensée à tout ? Culotté et ingénieux, çà tu sembles l'être, c'est vrai, mais as-tu été prévoyant ? Que vas-tu faire, maintenant, face à ton pion récalcitrant...

_________________

- Anaon à dire et à lire "Anaonne" - Réponses au ralenti pour une ou deux semaines























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