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[RP] La Demeure Kanevedenn

Yris
Donc .. chapitre 3 ...pour ceux qui suivent ..




Il était une fois une famille de lutins très heureuse qui vivait dans la forêt et qui avait
construit sa maisonnette à l'intérieur d'un tronc d'arbre. Dans cette famille, il y avait ....


- Une famille de lutin? heu.. tu ne crois pas qu'il y a un problème là ?
- ben quoi? tout conte commence comme ca ...non ?
- Oui mais là on n'est pas aux pays des merveilles et on est bien loin des histoires pour enfants avec korrigans et autres farfadets , et je te rappelle que l'histoire d'Yris se passe à l'aube de la Renaissance...la fin du Moyen Age...
- Ah oui.. à l'aube de la Renaissance avec ses intrigues , ses jalousies, ses crimes, sa luxure ... le pouvoir...hmmouais.. bon ben je recommence alors?
- Oui s'il te plait ..







— Dame Yris, reprit Gouvin d'une voix calme, je vous en prie, écou...

Un torrent de paroles la submergea soudain, incontrôlable :

— Pour qui vous prenez-vous, Gouvin? Avez-vous ne serait-ce qu'une idée de ce que je viens de vivre ? Hier encore, j'avais le bras enfoncé dans la matrice de ma jument pour...

— Votre jument? fit le jeune homme avec un mouvement de recul.

— Oui, ma jument, nigaud! J'ai affronté le danger, j'ai tout perdu. Pouvez-vous imaginer ce que l'on ressent dans ces moments-là? Mais, au moins, je sais qui je suis aujourd'hui. Je me sens forte, pleine de ressources, j'ai du talent.

Elle prit une profonde inspiration et poursuivit avec un semblant de dignité :

— J'ai aussi du caractère. Et je suis sans doute plus un homme que vous ne le serez jamais !

— Dame Yris ...

— Je veux que vous partiez d'ici. Sur-le-champ. Je ne veux plus jamais vous revoir.

— Mais...


Malgré elle - et elle se le reprocherait ensuite -, elle attendit, car elle avait l'espoir, ce maudit espoir, chevillé au corps.

— Mais quoi, Gouvin ?

« Dites quelque chose pour vous racheter, le supplia- t-elle en silence. Pour que tout redevienne comme avant. »

— Mais... mon manteau...

Ce furent les seules paroles qui lui vinrent.

- Et bien partez , je me débrouille très bien toute seule et même aveugle ...de toute façon on ne peut jamais, oui vous entendez bien jamais faire confiance aux hommes..

Le pauvre Gouvin qui l'avait si bien servi ne su quoi répondre à de tels propos. Il sortit de la cuisine mais lui lança une dernière parole.

- M'enfin si vous avez besoin de quoique c soit , vous savez où me trouver.

- Oui à la taverne, répondit Fanchon qui n'était pas très loin.

- Fanchon , tais toi, toi aussi lui réprimanda Yris.

- Oui ma Dame.
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Hoeldetrajan
Hoel était passé par Rohan, un périple assez long et dangereux de Marseille jusqu'à la Bretagne.
Rohan au cœur de la Bretagne, était le carrefour pour de nombreux voyageurs. Là dans ce village Hoel prit le temps de faire une pause. Il se retrouva devant une porte bien connue, celle d'Yris. Une amie de longue date.
C'est ici que fatigué après 14 jours de traverser, il se posa sur le muret du jardin et attendit.
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Hoeldetrajan
Hoel était patient, mais le temps passa et notre homme eu quelques courbatures à attendre. Il se décida donc à frapper à la porte de la Dame Yris. Là, il espérait entre un son, une voix, âme qui vit.
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Yris
On toqua à la porte.

- Tiens Voilà qu'est qu'il a oublié de gros benêt de Gouvin.

Fanchon alla ouvrir la porte.

- Heu ce n'est pas Gouvin ma Dame ...on dirai un voyageur

- un voyageur? Elle réfléchit un instant et se souvint de sa lettre, Mais bien sur, mais fais rentrer ce messir voyons Fanchon ! Mais qu'est ce que vous avez tous dans la tête en ce moment ?

elle passa ses mains sur sa robe et dans ses cheveux pour se rendre plus nette. Se tapota les joues pour se donner bonne mine.

- Rentrez mon ami , entrez ...
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--Aenaelle_enora
[Quelques jours plus tard]



C'était au milieu de matinée , les premiers rayons se soleil commençaient à réchauffer la Bretagne. La nature se réveillait petit à petit, le chant des mésanges berçant les jardins.

Je suis Aënaelle _ Enora, mais tout le monde m'appelle Aënaelle surtout mon papa et j'ai un an et c'est papa qui le dit. J'ai des cheveux fins fins châtains et des yeux verts profonds comme les profondeurs des océans ca aussi c'est papa qui le dit. Et Aujourd'hui je joue avec les fleurs. C'est joli les fleurs. Je fais un bouquet pour mon papa c'est papa aussi qui l'a dit

[Dans la cuisine chez Yris]

- Ma dame , ma dame , venez vite!cria Fanchon regardant par la fenêtre et voyant l'enfant faire.

- Mais que t'arrive t-il, tu me fatigues de bon matin à hurler de telles demanda Yris

- il y a un bébé dans le jardin ! une petite fille !

Yris étonnée se dirigea vers la porte et l'ouvrit.

Derriére le muret se trouva un homme agenouillé à hauteur de la petite

- Aënaelle? viens ma chérie, viens voir papa.!

Tiens je reconnais cette voix c'est celle de mon papa. Vite faut que je cours , vite vite .

Papa me dit qu'il faut que je donne mon petit bouquet à la dame la bas et que je lui dise bonjour; je dis oui de la tête parceque j'aime bien mon papa. Alors je cours vers la dame , vite vite !
Oh badaboum!
je me relève. Je m'approche de la dame et tend mon bouquet mais papa m'a dit dans sa main.


- é t'aime lui dis-je toute contente et je courus vers papa. Elle est jolie la dame.


- il y a quelqu'un ? demande la dame.
Hoeldetrajan
Aënaelle jouait dans les fleurs, elle fit bien sur un bouquet... De quelques têtes de fleurs et fit quelques pas vers Yris. La Hoel ne put s'empêcher de rire, et s'avança avec sa fille.
Mat ar jeu Yris, comment allez-vous mon amie? Nous sommes en balade à Rohan pour vous visiter. J'espère que tout va bien pour vous.

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Yris
Ces jours -ci

Voici deux jours que Yris était revenue de sa retraite. Il faut dire qu'elle avait été foutue dehors par les moinesses ne la supportant plus. Et son retour à Rohan ne s'était pas passé inaperçu. Ce matin là elle était étrange, inquiète soucieuse. Elle ressentait les choses bien plus que quiconque. Et ce matin , elle dicta à Fanchon une lettre.



Puisque nous ne nous aimons plus, je dois prendre des dispositions pour les funérailles de notre amour. Après cette longue nuit, chuchotante, et étincelante, et sombre que fut notre amour, arrive enfin le jour de ta liberté.

C'est alors que moi, restant seule propriétaire de cet amour sans raison, sans but et sans conséquence, comme tout amour digne de ce nom, moi propriétaire cupide, hélas, qui avais placé cet amour en viager - le croyant éternel puisque te croyant amoureux -, c'est alors que je décide, n'étant saine ni de corps ni d'esprit, et fière de ne pas l'être, je te lègue :

La taverne où nous nous sommes rencontrés. . Au coin de la rue de la boulasse et de la rue des Godets, nous nous sommes vus, évalués et plu. Tu m'as dit : « Je vous connais sans vous connaître. Vous êtes une personne sérieuse , pourquoi riez-vous » Et je te répondis que je riais de cette phrase idiote. Après, tu me regardais, l'air penché ; et mystérieux, croyais-tu. Que vous êtes bêtes, vous, les hommes, et attendrissants à force !

Tu pris ma main ou je pris la tienne. Je ne sais pas la suite. L'amour, c'est tellement ordinaire. Je passe sur la nuit.

Beau, tu étais beau,

Derrière toi bougeait le rideau

Fleuri de la maison de passe

Tu me disais « Pourquoi pas avant ? Pourquoi jusque-là ? Pourquoi ce vent ? »

Passons. Il faut passer ; j'ai tant de choses à te léguer. La première maison, ce n'était rien. Nous n'habitions nulle part, nous habitions la nuit. A force d'amour, de cris et d'insomnies, nous devenions phosphorescents de corps, exsangues. Je devenais femme vestale. Des bougies abandonnées brûlaient doucement, comme moi, dans la nuit, sans s'éteindre. Tiens, je te lègue ça : une de ces mèches si courtes, si significatives . Te voilà bien loti : une taverne triste et un bout de bougie. Je cherche des traces et je trouve des symboles. Je te hais comme je t'aime.



Je te laisse la raison, la justification, la morale, la fin de notre histoire, son explication. Pour moi, il n'y en a pas, il n'y a jamais eu d'explication au fait terrifiant que je t'aime. Ni, non plus, pas du tout, mais pas du tout à ce que cela prenne fin. Et nous y sommes…

Ah, j'oubliais les coquillages. Tu te souviens de ces coquillages ? Ces coquillages ramassées sur les plages ,à Tréguier et Saint Brieuc, notre première sortie ensemble. Tu voulais que j'entende la mer donc, sont restés là, sur place, ou rejetés par nos mains puissantes et périssables lorsque nous avons admis ensemble. Je te lègue ces coquillages. Ils sont sur la plage, ils t'attendent. C'est un beau cadeau que je te fais là. J'irai bien moi-même sur cette plage où il plut tant, où nous nous plûmes si peu, où rien n'allait plus.

Je ne te lègue plus rien. Tu le sais, il n'y a rien d'autre à léguer, rien de compréhensible, rien d'humain ; surtout rien d'humain, parce que moi, je t'aime encore, mais cela, je ne te le lègue pas. Je te le promets : je ne veux pas te revoir.


Le mot déposé au chevet de Hoel, Yris sortit de chez elle ne voulant le croiser.
Hoël avait lu le mot et était parti pour Tréguier.

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Yris
Secret, mensonge, manipulation, trahison...Tout ce sait un jour ou l'autre !

Fatiguée , épuisée, Yris était à bout de nerfs. Elle n'en pouvait plus comme étouffée, sans aucune issue s'ouvrant devant elle. Un rien l'amenait à une réaction inexpliquée et inexplicable. Comme si quelqu'un lui mettait des bâtons dans les rouages. mais qui ? et depuis elle n'avançait plus. Comme si on avait trouvé son point faible . Jamais elle était dans un tel état de nervosité.


- Je me suis mise dans la politique juste pour avoir la citoyenneté. se disait-elle.

Juste pour ? Pour avoir la citoyenneté. Oh pas le titre, non , Yris ne courrait derrière aucun titre, aucune reconnaissance. Juste pour l'action. Juste pour faire quelques chose d'utile pour la Bretagne. Elle , qui ne demandait rien , voulait simplement vivre tranquillement dans la petite ville de Rohan.

"Ta famille est mille fois plus importante, Yris, tu as une Nation comme Famille...

Ces mots raisonnaient dans son cœur , les mots de son frère jumeau qui lui manquait tant. Redevenir une petite luciole pour ne briller que pour son véritable amour qui lui manquait énormément et qu'elle a toujours aimer et qu'elle aimera finalement toujours. Alors que ces temps ci on a voulu la détourner de cet amour. et c'est les larmes pleins les yeux, le cœur serré, déchiré, les idées obscures que Yris ,ce soir, s'endormit.

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Yris
La foret est sombre, silencieuse. Les arbres sont sec et pourtant les feuillages sont très épais. Il fait sombre, mais c'est le jour.
L'endroit à l'air endormi depuis très longtemps. J'avance, à pied, je suis pressée.
Je ne sais pas ou sont passé "les autres".
Me suis-je perdue ?

Il y'a la de petites falaises aux roches claires. Gris-blanc. J'essaie de passer le long d'une corniche, le dos au mur. Des cailloux et de la poudre de roche se détache et glisse en bas de la falaise. Je ne vois pas le bas, le fond, car beaucoup d'arbres se trouvent en bas. Mais je vois quand même les arbres. Je vois tout.

Je réalise que ce n'est pas si profond. Je me lance, je m'accroche à bout de bras et dérape vers le bas. Je ne me fait pas mal en touchant le sol. Tout va bien. J'avance dans la direction voulue mais je réalise que je ne peux plus remonter. L'endroit est entièrement encerclé par ces falaises, semble-t-il.

Il fait toujours aussi sombre, peut-etre une nuit de pleine lune ? Je distingue tout de meme la foret endormie. Il semble que ce lieu à été oublié. J'hesite, puis je me lance :

je m'éloigne du pied des falaises vers le centre de cet endroit. Très vite, je découvre des ruines.

Pour moi, ce sont des ruines celtiques anciennes . Je suis heureuse et cette découverte me passionne !

Il n'y a pourtant pas d'inscriptions. Les rochers taillés sont assemblés de manière efficaces. Chacuns d'entre eux doivent faire plusieurs tonnes. Les ruines ne sont pas très grandes, elles dépassent du sol sur quelques mètres de hauteurs, des escaliers mène vers le sommet, des colonnes à bases rectangulaires témoignent d'une construction anciennement plus grande. Il ne reste que des décombres.

Je passe d'une ruine à l'autre. Le silence est intense. L'inquiétude me gagne : je dois rejoindre "les autres"

Qu’est ce cette lumière, la haut, dans le ciel ? Ou est-ce mon imagination ? Je suis seule.

Voilà que je découvre, à l'autre bout de ce lieu, une maison. Entièrement en bois, faite de planche et blanche. Elle est abandonnée. Depuis combien de temps ? A qui appartient –elle ?

Elle ne compte qu'un étage au dessus du rez de chaussée, semble-t-il.
J'entre par une des entrées, 2 ou 3 marches d'escalier en bois et j'aperçois une table de salon. Ils sont magnifiques, en bois sculpté main. Les tissus et les coussins par contre ont pourris et séché, ils sont là comme du carton.

J'entends des vagues. Je sors de l'autre coté de cette demeure, il y a une plage. L’Océan est calme. La lune blanche se reflète sur ce miroir légèrement agité. Sous mes pieds, je m'enfonce à peine de l'épaisseur d'une semelle dans le sable blanc très fin.
Cet endroit devait être un "pied à terre" pour des "pêcheurs".
...
Du bruit. je me retourne et je vois des gens qui arrivent. Ils sont vêtu de blanc.
Je crois que j'ai visité la maison, j'ai trouvé de l'eau douce. J'ai un gout sucré dans ma bouche : ai -je trouvé des fruits juteux ou est-ce mon imagination ?

J'ai peur: je suis chez eux. Ils n'ont pas l'air commode mais à la fois paisibles. Ils ont senti ma présence !

Puis une jeune femme s’approche de moi et me prend dans ses bras et me cajole.

- Viens ma chérie, ma toute douce, ma toute petite.

Je reconnais cette voix. La voix maternelle.

- Maman ?

- Ne pleure plus ma petite Bleuwenn. Tu n’es pas toute seule, je veille toujours sur toi.

- Nous sommes toujours avec toi , ma luciole adorée.


- Maël ?

Je pleure , de joie , de peine , de chagrins.

Je sursaute, je suis toute transpirante. Je suis assise sur mon lit, chez moi, à Rohan. Seule.

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Yris
Citation:
Trahie, salie voilà ce que j'ai subi, Tout au long de ma vie et ça jusqu'à aujourd'hui. M'enfuir pour toujours, Partir au lever du jour, Sans faire demi-tour.
Plus rien ne pourra m'retenir, Car mon cœur souffre le martyre.

Laissez-moi partir ailleurs, Car mon corps brûle de douleur, Mais quand va venir l'heure, Pour que mon cœur trouve le bonheur. Mais pourquoi je ressens autant de peine Dans cette vie pleine de rengaine, Là où la migraine t'enchaîne.Dans cette vie plus humaine.
J'ai envie de partir loin De me lever un matin Sans aucun affreux chagrin, Pour enfin retrouver un esprit sain.

Parce qu'ici tout est de travers Tout est mystère, Tout est galère, Alors je dois partir de cette terre Pour enfin trouver un meilleur univers.

ces quelques mots pour laisser une trace elle les avait griffonnés sur un parchemin même si l'écriture était tremblante.

jamais elle avait tant souffert, même sa maladie a coté n'était que bienfaisance. les amours peuvent être éphémères et elle croyait plus en l'amitié. Mais lorsque celle ci est trahie comme le vivre autrement? Il n'y a pas plus de blessures aussi souffrantes que la perte d'une amitié.

Qu'allait -elle faire?

Elle sortit de chez elle. prit un chemin, ne réfléchissant à rien, ne pensant à rien .. se retrouva devant un gouffre comme celui dans son rêve...

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Yris
Elle avait avançé son pied gauche.

Pourquoi le gauche? Toute une signification le pied gauche. Chut laisse moi écrire la suite.

elle avait senti le vide sous ce pied et eut un moment d'hésitation.

Le souffle du vent se faisait entendre et ressentir.

- ben vas y ! saute ! fais le pas ! qu'est ce que tu attends ? Tu as peur?

Yris recula instinctivement sans aucune autre réaction comme inerte.

Et bien voilà... tu te fais encore remarqué, Yris la parfaite Yris la petite sainte , Yris qui sait tout, et qui a toujours raison...Yris qui est connue de tous

Elle sentit son cœur battre la chamade, aussi fort que les coups de marteau du forgeron comme si il allait sortir de sa poitrine. Elle recula encore d'un pas.

- Allez ...vas , n'hésite pas à t'inspirer de gens qui ont osé le pas , ou qui sont sur le chemin. Sois reconnaissante envers ceux qui t'ont aider et qui t'aident encore aujourd'hui, Reste concentrer sur tes projets , tes envies! fonce ! pars , va voyager , va respirer l'air de la Bretagne. Et puis surtout ... commence déjà à éliminer toutes les choses et toutes les personnes qui freinent ton épanouissement !

Un cri se fit entendre. Yris était agenouillée au sol , les poings serrés ; les ongles enfoncés jusqu'à en faire couler une goute de sang.


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Yris.
Quelques temps plus tard

Elle s'en était remise de cette histoire mais se jura que plus personne ne s'amuserait d'elle. Elle avait remonté la pente comme toujours mais cette fois ci pas seule. Elle avait travaillé des jours et des nuits ces dernières semaines et elle avait un moral d'acier. Un seul objectif : La Guilde des compagnons de Breihz dans laquelle elle allait faire de nouvelles rencontres et pour en rencontrer encore plus elle avait fait le choix d'être itinérante.

Fanchon vit les derniers bagages, Yris bien qu'aveugle avait attelé leur seule jument Tagada. Quant aux cochons , il y aurait toujours un brave travailleur de la ville qui viendrait s'en occuper contre un bon salaire. Un dernier tour de clé ...


- voilà madame c'est fermé

- Allez tagada hu.. à l'aventure, nous partons pour très longtemps à la découverte de la Bretagne et des bretons ... direction Rennes !


La petite charette s'éloigna de la demeure mais au détour d'un virage Yris entendit quelqu'un l'appelait

- C'est Victorace madame ajouta Fanchon !

Après un brief échange, Victorace avait rejoint Yris pour la cueillette à Rennes.

L'aventure des compagnons de Breizh débuta ...
Yris
[résumé]
Son frère était de retour et lui avait encore fait des reproches mais il avait dépassé la limite de l'acceptable. Elle avait décidé de partir pour en finir avec cette famille. Elle avait donc pris la route pour Vannes pour embarquer sur un bateau pour la Galice et qui sait peut être rencontrer la bas un portugais ou un espagnol qui l'emmènerai au Cap Vert.

Elle rêvait d'une nouvelle vie , lorsque son ami Victorace la rattrapa et lui fit la plus belle déclaration qu'elle n'avait jamais eu jusqu'à présent. Ses champs avaient été vendus , mais elle revenait à Rohan et pas seule.

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Yris
Celui qui aime est patient, il sait attendre ; son coeur est largement ouvert aux autres. Il est serviable, plein de bonté et de bienveillance ; il cherche à être constructif et se plaît à dire à faire du bien aux autres. L'amour vrai n'est pas possessif, il ne cherche pas à accaparer, il est libre de toute envie, il ne connaît pas la jalousie.
Lorsqu'on aime, on ne cherche pas à se faire valoir, on n'agit pas de manière présomptueuse. Celui qui se rengorge, s'étale et s'enfle d'orgueil n'est pas inspiré par l'amour. Aimer, c'est aussi se conduire avec droiture et tact. L'amour prend des égards et évite de blesser ou de scandaliser, il n'est pas dédaigneux. Celui qui aime ne saurait agir à la légère ou commettre des actes inconvenants.

Aimer, c'est ne pas penser d'abord à soi, chercher son propre intérêt, insister sur ses droits. L'amour n'est pas irritable, il ne s'aigrit pas contre les autres. Il n'est pas susceptible. Quand on aime, on ne médite pas le mal et on ne le soupçonne pas chez les autres. Si on subit des torts, on n'en garde pas rancune. Découvrir une injustice, ou voir commettre le mal ne fait pas plaisir à celui qui aime. Il se place du côté de la vérité et se réjouit lorsqu'elle triomphe.

L'amour couvre tout : il souffre, endure et pardonne. Il sait passer au-dessus des fautes d'autrui. Aimer, c'est faire confiance à l'autre et attendre le meilleur de lui, c'est espérer sans faiblir, sans jamais abandonner. C'est savoir tout porter, tout surmonter.

L'amour n' a pas de fin...


- Suis-je amoureuse?

Avoir une réelle attirance réciproque, et pas que physique, mais aimer la personne pour ce qu'elle est à l'intérieur d'elle-même, et non pas pour ce qu'elle dégage de l’extérieur. C'est ne plus pouvoir se passer de l’être aimé, avoir un manque constant de la personne,et de se rendre compte qu'on pense sans arrêt à lui. C'est tout oublier lorsqu'on est en sa présence, respirer le bonheur lorsqu'on est dans ses bras, sourire bêtement à tout bout de champs, et surtout : savoir accepter les défauts de l'autre, et donc savoir pardonner, car l'amour est au-dessus de tout. C'est aussi, être totalement chambouler lorsqu'une dispute éclate, pour ensuite ne penser qu'à ça, et être de mauvaise humeur envers les autres personnes qui vous entoure.

- est-ce l'Amour?

L'amour donne juste plus de force, de courage et de volonté de réussir les défis posés par le couple et par la vie tout court. L'amour n'abat pas tous les obstacles, il en réduit simplement le nombre, encourage à y faire face ou à mieux les éviter. L'amour véritable dure, parfois plus longtemps qu'une relation, parfois en même temps qu'une nouvelle relation, parfois même durant une vie entière passée séparément.

-Jusqu'à ce que la mort nous sépare...

Cela ne s'applique pas uniquement au mariage, parfois c'est l'amour seul qui relie deux personnes ensemble pour toujours, aussi loin qu'ils puissent être l'un de l'autre.

La vie sans l'amour est clairement une vie à moitié vécue.

Elle était encore longue cette route, qui la ramenait vers celui qui avait su lui apporter la lumière dans ses nuits. Yris avait baissé sa garde et montrait tendresse et amour. C'était dorénavant.

-plus jamais sans toi...
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Yris
L’amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. Nous constatons, mais nous ne comprenons pas.

-Pourquoi ?

Parce que ce qui lie à l’autre est inexplicable. Aimer vraiment, c’est aller vers quelqu’un, non pas seulement pour son image (sa beauté, sa ressemblance ), ni pour ce qu’il symbolise), mais pour son secret.

- un secret ?

Ce secret que nous ne savons pas nommer, et qui va rencontrer le nôtre : un manque ressenti depuis l’enfance, une souffrance singulière, indéfinissable.
Il y a un vide en nous qui peut causer notre perte, nous pousser à nous tuer. Eh bien, l’amour, c’est la rencontre de deux blessures, de deux failles, le partage avec quelqu’un de ce qui nous manque radicalement et que l’on ne pourra jamais dire.


L’amour vrai, ce n’est pas « Montre-moi ce que tu as » ou « Donne-moi ce que tu as pour combler ce qui me manque », mais plutôt « J’aime la manière dont tu essaies de guérir, ta cicatrice me plaît ».
Aimer vraiment, c’est dire à l’autre : « Tu m’intéresses. »


- mais j'ai peur ..

Aimer, c’est avoir peur. Tout le temps; devenir dépendants parce qu’il faudra que l’autre soutienne toujours dans l’existence. D’où la peur de le perdre. L’amour implique une prise de risque. Il suscite un phénomène de vertige, parfois même de rejet : casser l’amour parce que trop peur, le saboter tout en essayant de se confier, réduire son importance en s’attachant à une activité où tout repose sur soi-même. Tout cela revient à se protéger du pouvoir exorbitant de l’autre sur nous.


- Je t’aime, je te détruis.

C’est le désir de se lier amoureusement les uns aux autres? c’est la pulsion de mort qui pousse à rompre le lien pour que notre moi reste tout-puissant
L’amour poussant à sortir de soi, le moi le combat.

-C’est difficile de renoncer à soi!

L’amour touche à notre être, à ce que nous sommes au monde. Peu de gens s’en rendent compte. Ils se retrouvent seuls et se sentent bien dans cette solitude puisqu’ils sont désormais à l’abri de cette pulsion de mort. Mais quand, dans l’amour, on a survécu aux déchirements, aux conflits, on atteint une zone formidable où rejaillit le sentiment.
L’amour vrai n’est pas un contrat d’affaires : c’est un sentiment violent qui fait courir un danger aux deux partenaires. Il ne faut jamais l’oublier quand on doute, quand l’autre semble nous.


-désaimer ?.

Quand quelqu’un se défend, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas amoureux. Il peut juste redouter de se retrouver les mains liées.

- je t'aime toujours mais justement parce que je t'aime trop que j' ai peur de nous perdre tous les deux
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