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La gargote Helvétique : [IG/RP] Lance brassée Suisso-Gasconne, Départ

Cesaire_h
Genève, campement


Un campement comme un autre, non loin des portes de la ville, derniers préparatifs avant le départ. Provisions, rafistolages bouclés, suffisait de patienter peinard dans l'attente des candidats au voyage. Un répit à saisir avant les brides abbatues du retour. La Suisse lui plaisait et il reviendrait sans aucun doute, une fois certains projets réalisés.


La Fourmi barbottait dans la flotte d'un Léman, lui posé non loin, bottes croisées faisait ce qu'il savait le mieux faire. Réfléchir en silence. Le tonneau était en perce pour le godet de la Bienvenue. Tranquille et bon enfant, on récupèrerait peut être l'Ardath sur le chemin.


La Chataigne restait ayant divers plans à mijoter sur le feu. C'était pas plus mal et normal qu'elle fasse aussi son bout de chemin, comme chacun. On reverrait sa bouille quand elle jugerait le moment opportun car Cartel c'était aussi chacun fait ce qui lui plait quand ça lui chante.
Le mot d'ordre étant l'envie.

Il avait quelques noms sur les Suisses en question, un sympathique Raoul,était venu rapidement saluer les Gascons la veille et Césaire ne doutait pas que comme leur horlogerie, ces derniers se montreraient ponctuels et contents d'une ballade.


La lance était prête à accueillir qui voudrait, Lundi était jour de départ, l'intermède avait été carrement sympathique. Ils étaient venus se détendre au vert et c'était chose faite.

Devant un feu, le poisson péché au matin grillait à son rythme, les bruits caractéristiques des montures, l'odeur de cuir parmi les renaclements, quelques échos d'éclaboussures plus loin où parfois il jetait un oeil intéressé...

Paraît que les Fourmis savent nager, quand aux mateurs il était effectivement habitué. Il s'était fait à l'idée, d'ailleurs c'était assez flatteur en y pensant. Il eut un sourire à l'évocation du plus lourd d'entre eux qui avait fini par lacher l'affaire. Forcément devenu unijambiste, lui courir après s'était avéré plus délicat et surtout plus compliqué...

Césaire se remplit une chope de cette bière locale, si y avait de joyeux assoifés non loin, il se pourrait que ça les fasse arriver.


Tain vrai qu'elle est bonne, autant que le coin...


Puis élevant la voix dans la direction de la piscine locale qu'il avait visité en sa compagnie peu avant l'aube...


Cymo gaffe tu vas finir par fripper, tu comptes rentrer à la nage ?


En même temps si les voies navigables l'avaient permis, voilà qui aurait pû être inédit et marrant.


lance IG créée, avis aux intéressés et topic RP ouvert pour le fun tranquille et la bonne humeur
Cymoril
Gna gna gna…

D’abord, chuis trop p’tite et trop jeune pour friper, nan mais !

Ceci dit, maintenant que môssieur attend du monde, autant se magner de sortir de l’eau et de se rhabiller.
Pudeur oblige.
Une fois le rituel accompli elle reprend le fil de la conversation :


T’oublies pas qu’on doit récupérer Ardounette à Mâcon, hein ! Nan parce que sinon elle va nous tirer une tronche de six pieds d’long… Et nous tanner avec son Saint Pinard, nan c’est pas ça … Bynnar, voilà c’est lui !


Déjà qu’on l’a paumée en route la moufette Cartel, si on la récupère pas au retour, vous imaginez même pas la crise.

Par contre, ça l’emmerde clairement qu’Eilith reste là, parce que bon, avec qui elle va faire ses conneries maintenant la brunette ? Mais tant pis, Châtaigne continuera dans sa spécialité, le spectacle pyrotechnique, même qu’elle s’entraine déjà en cramant des chemises avec un Zara dedans…
Histoire de pas perdre la main.
Parait même qu’un Issime va remplacer la paire de tenailles égarée. Il manquera plus qu’un instrument de musique et la Châtaigne aura retrouvé tout son arsenal d’outils de tortures guerrières.

La Fourmi va s’assoir près du feu, une moue légèrement écœurée par l’odeur de poisson sur le visage. Elle a du mal depuis Bordeaux avec la poiscaille. Par contre, elle avise avec un plaisir non dissimulé la chopine. Et s’en sert une, enfin… Il était grand temps de pouvoir enfin s’en jeter une petite. Qu’elle entreprend de siroter tout en faisant briller son caillou magique.



T’as vu… j’ai toujours mon caillou…

Et de sourire de toutes ses petites dents, candide. Bah oui hein, croyez tout de même pas qu’elle allait se laisser chourer son caillou porte bonheur anti poutrage ! Surtout qu’il reste encore la route à faire en sens inverse…

Dis, l’est où Liam ? Il voulait qu’on l’dépose en Berry…

Un coup d’œil sur le feu, ‘tain, l’a pas encore fini de cuire ce poisson qu’elle puisse y faire griller son morceau de bidoche.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Liamchaa
Deux poiscailles.
Une éternité.
Juré qu'il avait dit.
Plus de pêche.
Mais là.
Obligé le noir.
Le ventre gargouille.
Deux coups de rames.
Pas le bord.
Un feu.
Une odeur de poisson grillé.
L'estomac se retourne.

Rien becqueté depuis...
Il soupire.
Une sirène sort de la flotte.
Enfin sirène.... fourmi.
Il ne s'arrête pas à la mater.
Le bord.
Rien que le bord.
Il est mort.
Il rumine encore le retour.
Enflure d'enflé.
Il se le fera un jour.
Rage au ventre.
Accostage en vu.
Pas trop tôt.

Démarche mal assurée des mourants.
On lui aurait dit.
L'aurait pas cru.
Lui.
Tomber sur des os.
Il balance ses prises.
Sort la barque tant bien.
S'affale près des amoureux.
Jette plus qu'il ne pose ses ablettes.

Au bûcher.

Leur sourit.
Masquer son état.
Pas du genre à mendier.
Sombre il est.
Reluque le tonneau.


Parait qu'ça r'monte une mousse...
On part quand...
Pas vu l'Brillant 'core... sacré animal encore c'lui là...
Mais l'est d'bonne constitution...


D'une main retourne sa bouffe.
Coup d'œil à la fourmi.
Il lui semble qu'elle grogne.
Bientôt cuit les brochets.
Zarathoustra
Zarathoustra était parti se faire un petite partie de pêche. Toujours au bord, parce qu'il n'était pas bien sûr de savoir nager. Il s'en foutait un peu, de la quantité de poisson qu'il allait sortir, l'important, c'était de se payer un bon moment de solitude, après tout le brouhaha des derniers jours.

Il avait pêché de quoi se faire son petit repas quand il sentit une bonne odeur de friture. Il décida de faire un petit détour, pour voir, avant de repartir dans les profondeurs de la Confédération. C'étaient les Gascons, qui semblaient sur le départ, et le gars tout noir qui paraissait en broyer, justement, du noir, sûrement à cause du Grom qui avait fait des siennes.


Salut les impies. Déjà partis vers de nouvelles aventures?

Il ne s'assit pas, il lui faudrait bientôt repartir, lui aussi. Le pain au pavot lui avait coupé la faim, et l'avait plongé dans une douce béatitude. Il sortit les trois livres de fromage à trou qu'il s'était reservé pour le casse-croûte. Il voyait toujours très très large, au cas où.

Tenez, ça vous fera un souvenir du pays. A pas trop garder longtemps, quand même, ça vire vite avec la chaleur. Allez, que le Très Haut vous protège et vous garde des Grands Faucheurs.

Un peu inquiet, il tâta sa besace, dont le stock de pain magique menaçait de se tarir plus vite que prévu. C'est qu'il n'avait pas trop le sens du rationnement.
Eilith
C'est avec un peu moins d'entrain que de coutume qu'elle s'approche des personnes au campement.
Faut dire que c'est le dernier jour où elle voit la Fourmi avant... très longtemps, au moins, hein.

En plus, de manière globale, elle aime pas trop les au-revoir, Eilith.
Préférant plutôt le coup de disparaître comme une fleur et revenir ensuite se prendre sa baffe avec un air radieux et faussement désolé.
Comme la fois où elle a fugué de Labrit pour aller voir une amie deux villes plus loin. Bah oui, ils s'inquiétaient de ce qui lui arriverait sur les routes... Ben du coup, elle a plus morflé au retour que pendant l'escapade.
C'est que la discrétion ça la connaît, mine de rien. Le nombre de fois où elle était persuadée de voir des routes vides alors qu'elle passait juste à côté d'une faucheuse, sous prétexte que c'était temps de guerre et tout, hein...

Bon, ce coup-ci, elle va pas y couper. Après tout, c'est eux qui partent. Puis elle peut bien leur faire ça, quand même, c'est pas des inconnus.
Puis elle a cette histoire de hache à régler. Un sourire lorsque la Châtaigne arrive vers le Spadassin.
Tous les préparatifs pour qu'il puisse retrouver l'outil sont effectués.
Manque plus qu'à faire cette dernière ânerie, et la hache aura trouvé une bonne place au chaud!

Mais là de suite, y a autre chose à faire!
Sortant un tonnelet de bière emprunté pour l'occasion à une taverne qui traînait par là...

C'est ma tournée les gens! Le premier qui s'écroule aura droit à un gage!
Et Zara, pour me faire pardonner pour le crâmage de poitrail, ben je te file toute ma réserve de pain!


Oui, elle aime bien fêter les au-revoir avec le sourire, quand même.
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Cesaire_h
Césaire fixe une Fourmi sortie des eaux qui exhibe son caillou..Dubitatif spadassin qui sourit légèrement narquois. Candide n'a qu'un oeil. Il acquièse pour l'Ardath non sans noter le froncement de nez au fumet poissonneux.

Ouaip..Heureusement que t'avais ton porte bonheur hein ? Tu te rends compte sinon on aurait pu gagner. Tu sais bien que poisseux comme je suis, il y faudrait un menhir. Pas pratique. J'ai le kharma du Sans Nom en personne, pour ça que je pêche de bon coeur héhé. ( )

Ils se sont compris dans l''ironie dérisoire au moins, lui il se marre en accueillant le Sombre d'une chope prestement remplie. Il fait pas de commentaire à la mine ombrageuse, en récupérant son poiscaille. On le serait à moins. Il le sait tombé sur le retour sur un malin qui jouait les prolongations.

Quand on parle du loup...A ta santé l'ami. On part dès qu'on aura rallié les volontaires. Eilith et moi on a aussi une affaire à régler façon maison...
Parait que tu files au Berry ?


Il y est né, y a bien trois dizaines d'hiver glacés. Taillé comme ceux qui n'ont connu que le bois pour décor. Un terrain de jeu pragmatique fait de stères à mettre en tas. Le type légo de masse à empiler. Sauf qu'il s'amusait pas trop. Bruits de pas qui interrompent le cours des souvenirs, compère du pays qui se radine affable. Césaire se lève et serre une paluche en guise de bienvenue.

Salut... Ca devrait pas tarder mais tranquille. On est pas à quelques jours près.

Il a l'air bienheureux le Suisse, Césaire sourit esperant à vue de prunelles dilatées que le gars irait pas s'essayer à marcher sur les eaux du Léman. Il a chargé le tir apparement sans que ça lui entame la générosité. Le spadassin récupère le souvenir du pays en bon touriste.


Sympa, j'en connais qui seront content d'y gouter avant le départ.


Césaire fouille dans une poche pour en sortir son necéssaire.. Il tire une petite bourse pleine de ce tabac spécial à vous envoyer plein gaze sur la Lune, à voir Christos en pagne de dentelle, danser pour la Créature...

Tiens prend ça, tu m'en diras des nouvelles. Ca fume vert mais c'est pas de la menthe ni de la chlorophile...Héhé.
Merci de la visite, l'accueil et le reste. Tu bois une chope avec nous quand même ?


Sont vraiment agréables dans le coin, ne serait les bondieuseries du discours, les intentions sont bonnes. Simples et vrais gens, ça doit être les montagnes qui parent le pays qui forgent ce caractère. Lui il guette au delà d'une Cymoril aux cheveux encore humides si une Chataigne se pointerait pas. Le poiscaille est englouti. Césaire entame la seconde tournée, à tonneau perçé faudrait pas lui donner le temps de s'éventer.

Tiens te voilà toi. Si t'es dispo on peut aller jouer à cache hache sur un noeud. Par contre dans ton fourbi t'aurais pas un bon gros sac en toile pour ce que je trimballe ?

Césaire montre les provisions de pains et songe qu'avec les munitions liquides en cours pas ce jour qu'on prendra la route...Il sourit d'un quartier libre qui se profile. Et dans le sous bassement, même s'il dit rien il aura saisi que quitter la Chataigne, la Fourmi en conçois du chagrin...

Sourire énigmatique du spadassin.
Mahaud
C'est en quittant la taverne pour voir si tout allait bien pour Adso au fond de sa cave que Mahaud passa devant le campement des Gascons.
Ca sentait le départ.
Mahaud n'aimait pas les départs.
Elle ralentit le pas, lorgnant sur les tentes et les chevaux. Puis elle s'arrêta tout à fait quand elle aperçut Eilith et Césaire qui devisaient. Elle hésita un quart de poil de cul de moustique avant de se diriger vers eux. Ils n'avaient pas eu beaucoup d'occasions de se croiser et de se parler mais elle avait observé leur fougue, leur habileté à plusieurs égards et leur science des combats aussi. Raisons suffisantes pour vouloir pousser davantage la connaissance.


Bien le bonjour à vous deux ! Je passe en coup de vent vous saluer - j'ai un curé sur le feu à aller visiter.
Cymoril
Une Quasi Dame chopée par le bras et installée à ses côtés. Sans se préoccuper des râleries de circonstances. Y'a pas l'feu au lac, hein, enfin pas encore...
On tente une espèce d’aparté entre une Fourmi et une Châtaigne avant le départ.
A en oublier les autres autour du feu réunis… Suivant les propos des uns et des autres d’une oreille distraite.
Les chopes sont enquillées les unes à la suite des autres, entre rire et tristesse.

Rires à l’évocation de souvenirs communs, tristesse à la pensée que les chemins se séparent encore une fois. De bien trop courtes retrouvailles au goût de Cym…

De fil en aiguille elles ont creusé, approfondi et tissé les liens, solides. Et la petite forgeronne a accordé une confiance sans réserve à la gasconne pure souche.
Presqu’aussi folles et inconscientes l’une que l’autre.
A peine un poil de sagesse et de retenue d’avance pour une fourmi, dont l’expérience a voulu qu’elle grandisse d’une façon plus violente.

Un regard aux noisettes chagrines se pose sur Eilith :



T’es sûre que tu veux pas que j’t’accompagne cette fois ?Poursuivant un peu plus bas, presque pour elle, la gorge nouée malgré elle :D’jà que j’étais pas avec toi à Bazas, j’ai l’impression de te laisser tomber encore une fois…


Combien de projets avaient-elles mis en suspens, de côté pour satisfaire les uns et les autres… On les disait souvent râleuses et pourtant, combien auraient été conciliants qu’elles ?

Depuis la disparition de la gazelle, Cym craint les séparations de ce genre, celles où l’on se dit à bientôt avec le sourire, où les itinéraires deviennent si différents, les destinations si lointaines que les liens s’étirent et s’effilochent, jusqu’à rompre et disparaitre.
Et elle s’en veut de se sentir aussi ridicule. D’avoir ces peurs ancrées… Un peu comme quand le spadassin disparait des mois durant sans prévenir ni donner de nouvelles.

D’ailleurs il est gratifié d’un regard légèrement narquois celui-là quand elle le voit faire son échange avec Zara… Hum… Fais ce que j’dis mais pas ce que je fais… Sourire plus amusé quand il évoque un certain sac. Elle en a même une p’tite étincelle dans le regard.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Liamchaa
Il attaque la chope.
Liseret blanc autour des lèvres.
Il savoure.
Mirettes closes.
Son pote le questionne.
Le zieute.


J'crèche là bas... Chateauroux... les études c'est tranquille là bas...
Mais j'ai un truc sur l'feu... faut qu'je taille la route...


Il attrape un poiscaille.
Ça fume.
Se brule un peu les doigts.
Souffle dessus.
Croque l'animal.
C'est bon.
Manger.
Enfin.
Un gus se pointe.
Signe de tête.
Peu pas plus.
Bouche pleine.
Recrache les arrêtes.
Un fromage sous le pif.
Pas trop son truc le fromage.
Contre mauvaise fortune, hein...

Puis la Châtaigne.
Après la Fourmi....
D'ailleurs, on l'entend pas.
Doit ronchonner dans sa barbe.
Il fait un clin d'œil à la môme.
Terminant sa chope.
Ils ont fait un bon binôme.
Personne n'aime les "au revoir".
Repus.
Ou presque.
Il se lève.


Allez..j'file moi... j'envois l'lieu d'mon prochain fossé d'accueil si ça vous chante un jour...


Serrage de pogne.
Accolades.
Il reprend la route.
Seul.
Sombre.
Besoin de se retrouver.
Comme à ses débuts.
Zarathoustra
Bon ben juste un godet vite fait sur le pouce, alors...

On dit ça, on dit ça, et la Châtaigne arrive et remet la sienne. Zarathoustra se retrouve avec un renouvellement surprise du stock de pain à l'orientale, et un supplément d'herbes exotiques. De quoi pas prendre la vie au tragique pendant un bon moment.

Il examine d'un nez curieux le sachet.


Tiens, ça ressemble à l'herbe à pipe du Pépé, qui lui donne des airs absents parfois.

Quelques verres plus tard, et il se sent un peu en décalage avec l'ambiance grave des aurevoir.

Bon on compte sur vous pour la prochaine édition du grand tournoi, si Deos le permet. Merci à vous deux pour la médecine.

On prendra soin de la Châtaigne si elle reste dans le coin, pour peu qu'elle foute pas le feu à tout le pays.

Allez hop! Salut.


Il hissa sur son épaule le bâton au bout duquel était suspendu sa pêche du jour. Le pas léger et la besace lourde, il s'en fut.

Eilith
Wouah, ça c'est du monde, elle a à peine le temps de répondre à l'un qu'elle est embarquée par d'autres!

Ouais, t'en fais pas Cesaire, j'ai ma cape au pire, elle pourra servir de sac, hein.


Hop, chopée par le bras par la Fourmi, la jouvencelle a juste deux secondes pour flanquer une chope dans les bras de la gagnante du tournoi apparemment tout aussi pressée, tout en lui faisant rapidement le pack présentation toutes options.
Santé, joie dans les braies, félicitations, toussa, moi c'est Eilith, de Gascogne, je reste ici, mais j'ai un truc à faire avant, enfin des choses à faire et tout, et je vais mieux qu'hier et vous ?

A peine le temps de laisser la demoiselle répondre qu'elle est à nouveau embarquée. Répondre par un sourire au clin d'oeil du Sombre, et un autre pour le Zara qui semble vouloir lui faire visiter le pays.
Au fait j'ai reçu votre proposition, vous aurez une réponse, hein!

Et qui d'autre ? Ah, plus personne ?
Bon bah d'accord, aparté avec la Fourmi du coup, elle en profite un peu.

Encore une fois, un sourire quand Cymoril se propose pour l'accompagner, la jeune fille ne peut s'empêcher de sourire.

Si on fait ça, y a Cesaire qui va pas être content, hein, à chaque fois qu'on traîne ensembles ça finit mal. Si pour une fois y en avait une des deux qui peut ne pas se jeter droit dans la mouise, ce serait mieux, quand même.
Puis ce serait un record.
Tiens, on fait le pari ?
Je te paries que tu seras sage plus longtemps que moi!

Si je gagne j'ai droit à une bière!
Et à propos de bières!


Elles trinquent ensembles, peut-être un peu trop brusquement pour la Châtaigne qui se casse la chope dans les mains et se prend des éclaboussures sur le visage.
Euh..oui... va peut-être falloir que je pense à arrêter de mettre les bouchées doubles pendant les entraînements, moi, hein. Ou va falloir que je me calme.
Au fait, toi, ça va ? Tes...euh... enfin ton retard, quoi. Ça va faire plus d'une lune, là, hein.


L'air radieux, elle se sert à nouveau, et essaie de rassurer la Fourmi.

Mais bon, ça doit pas être trop grave, hein. Au pire, un parasite pour longtemps, quoi.
Rien de bien méchant.


Elle a le regard rieur quand elle pense à la tête du Cesaire si c'était vraiment le cas. Ce serait marrant à voir, tiens.

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Kirkwood
Kirkwood qui se remet lentement (comme d'hab' quoi) de ses blessures a entendu dire qu'une partie des visiteurs partaient déjà.
Snirff

Bon, ben, il va faire son devoir de Lecteur réformé, leur porter la bonne parole et tout et tout, quoi..

Ouais, bon, l'ambiance, à vue de nez en arrivant, c'est certainement pas la messe bondieusarde style orthodoxe, mais c'est pas encore garanti qu'ils nous fassent le culte aristotélicien réformé tout de suite, hein ?


Salut, les frangines z'et les frangins !
Paraît qu'vous partez d'jà ? C'estions ben tôt à mon avis, mais bon...
Sent bon chez vous...



Pis bon, faut être honnête, avec sa tronche genre sortie de virage pour le char à bœufs, proclamer la victoire prochaine de la réforme, ça ferait plutôt contre-emploi, voire victime collatérale...

Pas sûr que la réclame soit appréciée à sa juste valeur par tous.
Surtout des comme ça qu'on l'air de s'y connaître en baston.
Surtout s'il dit connaître celui qui a fait des heures sup'... Le clampin ! Peut psuivre les règles de temps en temps, non ?
Non, finalement, y'a pas trop de risques, pas son genre au Gromuk... faut faire avec.
Sans ?
Avec.
Mais ça peut faire mal...


Alors, peut-être juste la tchatche et la boutanche ? Déjà voir un peu qui y'a en face ? Et réciproquement ?
Ça se tient.
Pis ça tombe bien, prévoyant, il a emporté quelques trucs avec lui, pour la Cène...


J'savions point si vous connaissions l'culte réformé, pis j'vais point vous faire l'article, mais quand même, y'avions la Cène dont à propos de laquelle qu'on causions point assez.
Vu que chus Lecteur réformé ici, à G'nève, j'faisions démonstration.
Vous voyez ces boutanches de vin de Moselle, de coteaux lémaniques z'et d'Jura (un p'tit Savagnin qui déménage correque, j'vous l'dit) qu'javions là ?

Ben, s'agirait comme qui dirait d'les boire z'en semble, à la santé du p'tit Christos ! En culotte de velours, j'vous l'disions, moi ! Un républicain de Pontarlier qui me l'avions offerte lors des bastons de février dernier...
Ca ira, j'en faisions point trop, y'm'semblions ?
Ramenez vos godets !

Gloup, gloup, gloup...

Dommage de partir si vite...
Z'êtes vraiment à une semaine prêt ?
Pasque sinon, y'en a d'autres qui serions intéressés d'vous suivre, de par z'ici... Histoire de voir du pays, c'estions assez calme dans l'coin en ce moment (même si les débiles sont éternels, disions James)...
Sinon, vous ferions p'têt étape un moment sur la route ?

Ah, que j'oublions point, j'avions z'aussi du saucisson de montagne, du jambon 18 mois d'affinage, du comté itou, pis un reste de venaison canaillou (un 10 cornes !).
J'voudrions point qu'y restions du mauvais souvenir d'Genève !
Après l'taf qu'Izaac et la compagnie lémanique ont pondu pour qu'ça devienne c'te belle ouvrage, ça m'ferions mal au...
J'serions point t'heureux...

Par contre, j'avions point les épices...
Z'avions ça dans les sacs ?
Cymoril
L’argument choc, ou comment se débarrasser d’une fourmi en trois mots, ou pas loin…
Le Césaire serait pas content… les bêtises, faut être sage…
Oui, bon, compris. Fourmi bien sage alors.
Un regard en coin à la Châtaigne :



Nan, j’parie plus avec toi, j’perds tout le temps…

D’ailleurs, autant éviter de trop parler de pari, puisqu’elle n’avait jamais vraiment trouvé le temps de faire sa pénitence pour celui perdu en Guyenne, quand ils étaient partis chercher le général Poivrot… D’jà qu’elle avait échappé à celui dont la perdante devait aller bécoter la vieille carne… Rien que d’y penser…

Et vas-y qu’on trinque l’air de rien et qu’on prend presque une douche de mousse suite à l’emportement de la jouvencelle. Cym esquisse un sourire équivoque, comprenant bien la tension latente.

Mais c’est plutôt la sueur froide et les antennes qui se dressent quand Eilith lâche sa bombe en parlant des choses qui fâchent, genre sujet à pas aborder, du moins pas à haute voix en plein campement…
S’en suivent rougissement et bafouillement à n’en plus finir :


Heu, ah, ouais, mais tu sais bien qu’en fait avec moi, ben ça veut rien dire, hein… Pis t’es certaine que c’est une fois par lune c’truc ? Nan parce qu’avec les maladies de cet hiver, ben moi, hein, bon… J’ai perdu le fil… Mais bon… Les parasites ça s’extermine, hein, un bon coup d’vermifuge et hop ! Ca repart…

Quelqu’un a d’l’ail ?


Bah oui, les vertus curatives de cette divine gousse sont mondialement connues, et en plus c’est imparable pour éloigner les importuns bisouilleurs qui hantent les tavernes.
Du coup, l’apparition de l’autochtone lui semble providentielle à la Fourmi avec ses histoires de culte réformé tout ça…



Oui oui ! moi j’connais !

Même que mon frêrot, ben il était d’votre coin ! ‘Fin, j’dis mon frêrot, il l’était pas vraiment mais tout comme… Ceci dit ça vous vous en moquez hein, pas vrai… mais bon, il était réformé, voilà…


En évoquant Myttis, elle ne peut s'empêcher de toucher la cicatrice à son avant bras, furtivement.
Maintenant qu’elle s’est lancée, et surtout dans l’espoir que personne n’ait entendu sa conversation avec la Châtaigne, et continue dans le registre social, version fourmi :



Ben pour l’départ, voyez avec le grand, c’est lui l’boss… Mais on est pas vraiment pressés, non plus !

Elle désigne Césaire de la main, un grand sourire aux lèvres.
Juste avant d’avoir une sorte de haut le cœur, entre le poisson qui sent le pas frais, et le fromage, elle commence à atteindre son seuil de tolérance olfactive. Allez cocotte, encore un effort, parle de ton arme préventive anti Arzock :


Moi j’ai du cumin…
Mais j’sais pas si ça ira avec votre truc là…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Eilith
Menu du jour, Châtaigne grillée.

Elle les laisse parler entre eux, tranquillement.

S'éloigne. Seule. Normal, après tout, elle a une réputation de pisseuse, hein, si elle s'éloigne, c'est sûrement pour quelque chose comme ça. Ou qu'elle va chercher le poney pour régler son affaire avec Cesaire.

Personne n'a remarqué qu'elle avait dépensé tout son argent dans l'alcool, que les seules affaires qu'elle portait étaient ses habits.
A part Cym, bien sûr, qui a d'ailleurs récupéré la fameuse hache. Elle a pas pu lui mentir. D'où leur conversation.

Avec le sourire, elle grimpe, le temps d'arriver à un endroit bien en vue, et de pouvoir être hors de portée.
Sourire figé lorsqu'elle voit le blason de Cartel sur ses affaires.

Au départ, il y avait la défense de la Gascogne, la volonté de créer la terre de Navarre... et depuis ?
Tout s'est effiloché, petit à petit.
Le silence qui s'installe au sein de la maisnie, des groupes qui se forment, la mort de la Comtesse qui rêvait de cette Navarre... tant de choses.

Eilith ne s'était jamais battue "gratuitement". L'argent elle s'en moque royalement, le pouvoir aussi.
V'là le souci. Ils vont faire quoi maintenant ? Alors que la Gascogne les a lâchés ?

Et surtout... ce silence, ce trop long silence de la part de son seigneur... elle a passé de plus en plus de temps sans eux, à agir seule, à prendre des décisions... est-ce qu'elle pourrait encore obéir à du vent ?
Ou mettre en danger ceux à qui elle tient, comme Cym qui voulait s'amuser à croiser le fer avec l'ost de Guyenne lorsqu'elles sont parties de Labrit pour Genève ?

Pourquoi elle devrait le faire ? Obéir de manière absurde à un organe qui avance sans but. Se mettre en danger pour quelque chose qu'elle ne parvient plus à protéger, ni à comprendre. Totalement idiot, pour elle.
La Fourmi a son repère, Ardath ses envies, aussi.

Elle...
Une toupie. Ce jouet qui ne sait pas avancer sans tourner en rond. Pas la première fois que cette pensée lui vient. Depuis la tentative de prise de Bordeaux, ça.
Sauf que là, la pucelle a le tournis, à force de fermer les yeux et de s'agiter pour rien.

Clic..clic..clic...
ce bruit, encore une fois... celui des liens qui se coupent.
Pour sa survie à elle, pour leur bien, aussi. Seuls quelques fils réchappent au carnage.

Secouant la caboche, Eilith arrive à l'endroit qu'elle avait visé. Regarde le groupe en contrebas.
Oui, bon, là ils doivent se demander ce qu'elle fabrique ici.
C'est peut-être pas assez explicite...

Elle se penche, prend son briquet et le blason de Cartel.
Lorsqu'elle a quitté sa maison, à Dax, il ne restait que des cendres. Une habitude prise au fil du temps.
Détruire ce qui l'entrave de trop.
La jeune fille commence à mettre le feu au blason, le portant à bout de bras, bien en vue.

Sauf que.
Là, c'est le moment d'apprendre une grande Vérité, avec le grand V, comme celle qui dit que les autochtones chez eux, c'est mal.
Là, c'est le moment de se dire que quand on est trempé par de l'alcool, on ne tient pas devant la figure un tissu enflammé. Surtout quand il y a du vent.

Une rafale, juste un coup, lorsqu'elle se prend le feu en plein sur la trogne.
Juste le temps d'essayer de réagir, de faire cesser le début d'incendie, pas finir en torche humaine, sans regarder où elle met les pieds, malheureusement.
Quelques secondes, c'est ce qui a suffi pour s'enflammer et finir hors de portée des regards.

Ils auront beau chercher, de suite, le lendemain, les autres jours... ils ne la trouveront pas.

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Cymoril
Cym n’a pas bronché quand Eilith s’est levée.

Deux jours à feindre que ça va comme d’habitude, c’est pas à l’instant T qu’elle va craquer non plus. Préparée, tant bien que mal à faire honneur une ultime fois à son amie avec la gorge nouée, forcément.

Suivant des yeux la petite silhouette de la Châtaigne tant qu’elle le pouvait, tout en se rappelant les pourquoi… Qu’elle comprend si bien. La discussion n’était pas anodine, l’accompagner… était si tentant après tout.
Marrant en y repensant, elle n’avait même pas essayé de la dissuader. Et les autres avaient entendu ce qu’ils voulaient entendre et vu ce qu’ils voulaient voir.


Maintenant tout prenait son sens réel…
Comme la déchirure qui s’opère lentement à chaque pas qui éloigne un peu plus Eilith du campement.
A penser soudainement à tout ce qu’elle aurait pu lui dire, qu’il n’y a pas d’ailleurs meilleur, que vivre cachée sous une autre identité c’est se perdre… Qu’on se contrefout du blason…
D’ailleurs Eilith sait bien pourquoi Cym le porte ce foutu blason, pas besoin de revenir là-dessus…
A se souvenir de leurs longues discussions sur le sens de la maisnie, la Fourmi sait qu’à l’avenir elle sera plus isolée que jamais…
Mais qu’elle tiendra le cap, bon gré mal gré, faisant contre mauvaise fortune bon cœur... Recomposant le masque de la Fourmi…

Les minutes passent avec lenteur, le temps semble figé jusqu’à cet embrasement soudain.

La brunette détourne le regard, dit un adieu silencieux à Eilith, Châtaigne, Engoulevent sous le vent, Infirmière en Chirurgie lourde faciale, Détentrice de la Flûte terrorifiante, Jouvencelle de tout juste 16 ans… et tant d’autres choses encore, et se fait une promesse, pour elle, comme bien souvent, celle de fêter dignement la Saint Jean, comme elles l'avaient prévu, quitte à le faire seule.


Derrière les montures renâclent, peut-être effrayées par le feu. Le myrmidon les rejoint, une main gracile et légèrement tremblante se pose pour une caresse rassurante sur la croupe de l’étalon camarguais, celui qu’un andalou niera certainement avoir dressé, qu’importe…
Reste Gali… Qui tire sur sa longe, trépigne, prêt à ruer…
Alors on dit aussi adieu au Poney express, à l’Imbattable Gali qui possédait une humaine. Libéré de sa selle et de ses entraves.
Terminées les chevauchées de rire où même les montures se montraient inventives en facéties…

Un instant tentée de prendre la fuite, histoire de ne pas risquer la colère du spadassin pour cette mauvaise farce.
Mais c'est pas son genre de se défiler à la Fourmi.
Elle restera et assumera, du haut de ses quatre pieds et neuf norteils de haut, bottes comprises…
P’têt qu’il lui en voudra pas trop, sachant ce qu’elle venait de perdre.

Quant aux pauvres suisses, témoins malgré eux de ce tragique épisode… On essayera de s’excuser tant bien que mal, à force de bières et autres breuvages lourdement alcoolisés.
P’têt même qu’elle leur conseillera si elle en trouve le courage de pas trop l’approcher, qu’elle porte malheur et qu’ils risqueraient de finir comme tous ceux à qui elle s’attache…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
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