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[RP] Un vago sur le sable

Anya.
Le soleil est haut dans le ciel, le sable sec ce matin, et les vagues mourant sur la grève sont à peine bordées d'une écume toute blanche. Il semble que l'hiver cède du terrain, et Anya songe que bientôt les lilas refleuriront.

Un petit brun pieds nus qui rit et court à perdre haleine derrière un grand chien "bleu" et Anya, assise sur les marches du vago sourit à ce tableau .... tout serait idyllique si il ne manquait une présence. Voilà des mois que Pan est parti, des mois qu'elle l'attend. Des mois que les moines ne veulent plus le lâcher, des mois que pourtant la confiance qu'elle a en lui ne s'est pas émoussée une seconde ... elle sait qu'il reviendra !

Le reste de la tribu des Romané Chavé voyage vers l'ouest, ils lui manquent tous, Paim, Miana, Sandino, Zézé, mais elle n'a pu se résoudre à les suivre, et à s'éloigner plus encore de Pan. Alors le vago a repris sa place sur la plage, et les jours ont défilé au gré des caprices du temps, du manque inoui de l'homme de sa vie et de la croissance d'Amaury.


Il a deux ans désormais, des cheveux frisés comme les siens et le sourire de Pan sur une rangée de petites dents semblables à des perles. Voilà des mois qu'il n'a vu son père, et même si Anya lui en parle tous les jours, elle ne sait si il la comprend bien et quand il la regarde avec un petit air triste en susurrant ... ben l'es où mon papa ? ... elle se force à sourire, lui promettant que bientôt il serait là.

Pour Amaury, elle a évité de mettre sa vie entre parenthèses, continuant tant bien que mal un chemin qui, sans Pan, n'avait plus vraiment la même saveur, ni la même gaieté. Elle a appris à pêcher, jetant son filet comme elle l'a vu faire tant de fois par Pan, et un pêcheur du coin l'a encouragé, l'emmenant parfois avec lui pour lui en apprendre davantage. Ces jours là, Amaury reste près de sa femme qui s'est prise d'affection pour lui, accompagné du grand chien.

Thor .... le molosse est devenu leur gardien et Anya sait qu'avec lui ils ne craignent rien, veillant jalousement sur elle, mais surtout sur le petit garçon qu'il ne quitte jamais d'un pas.


Une frimousse réjouie se jette dans ses bras, poursuivie par un chien plus grand que lui, Anya pose sa bouche sur les doux cheveux au gout de sel et referme ses bras sur le petit corps ... tu dois avoir faim non ?

Le sourire qu'il lui adresse, et ses yeux brillants valent plus qu'une réponse et Anya se sent fondre de tendresse ... Que tu ressembles à ton papa !

Va venir papa ?

Oui mon chéri, je te promets que papa va revenir ! jamais il ne nous laisserait tu sais ! jamais !

Elle se lève et le prend dans ses bras ... mais en attendant, il va falloir laver ces pieds et ces mains pleins de sable !
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Panperdu
"Mets un pied devant l'autre... sans songer à demain..." *

La silhouette du vago apparut enfin au détour du chemin. Il était tel qu'il l'avait gardé en mémoire tout au long de ces longs mois. Peut-être la peinture était-elle un peu plus défraichie, mais à peine.

Pan cessa de chantonner, l'émotion lui nouait la gorge. Y avait-il encore quelqu'un qui y vivait ? Peut-être qu'ils étaient partis ? Mais non, ils n'auraient pas laissé ainsi la roulotte. Rassuré sur ce point, il ne ralentit pas sa marche et il se mit à explorer les environs à la recherche d'un bruissement ou d'une voix familière.

Le pèlerinage s'était achevé la veille. A peine de retour d'Alexandrie, Pan avait senti un appel mystique et s'était senti obligé de se lancer à nouveau à l'aventure à la recherche de... de quoi ? de qui ? Peut-être simplement de lui-même. Il n'était pas sûr d'avoir trouvé une réponse, mais il était sûr d'une chose, Anya et Amaury lui avaient manqué du premier au dernier jour.

Un aboiement attira son regard sous la frondaison. Un jeune garçon jouait avec un molosse qu'il aurait reconnu entre mille : Thor. Était-ce possible ? C'était Amaury ?

Thor s'était arrêté pour le fixer mais il n'aboyait pas. Comme le chien d'Ulysse il avait reconnu son maître, mais heureusement il ne semblait pas prêt de trépasser pour autant. L'enfant le fixa à son tour, penchant la tête comme s'il réfléchissait.


Bonjour Amaury, c'est Papa !

Ben quoi, fallait bien dire quelque chose !

(* J-J Goldman)
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Anya.
"Pénélope a enfin rangé sa tapisserie ..... elle ne sera jamais finie !"

L'air était un peu plus doux, Anya avait ouvert les petites fenêtres du vago et d'un oeil, de temps à autre, elle regardait Amaury et Thor ... ils s'entendaient comme larrons en foire ces deux là !

Tout en rangeant le minuscule espace, elle songeait à Pan comme presque toujours quand elle était éveillée. Mais la nuit n'était pas en reste et souvent, elle tendait la main vers sa place, ne rencontrant qu'un drap froid et elle se recroquevillait dans son coin avec une subite envie de pleurer. Le jour c'était plus facile, même si les questions se posaient .... avait il trouvé ce qu'il cherchait dans sa retraite ? et qu'avait il cherché d'ailleurs ?


Mais une question plus lancinante se posait ... si jamais elle n'avait douté de son retour, Anya se demandait si ses sentiments pour elle auraient changé, et si cette osmose entre eux serait toujours là ! elle l'aurait attendu toute une vie si il avait fallu, une vie où elle lui aurait été fidèle telle Pénélope attendant Ulysse. Il était son double, son âme soeur, le seul homme qui faisait battre son coeur.

Elle passa une main dans ses cheveux, refoulant au fond d'elle même cette brusque angoisse, mais le silence qui s'était établi au dehors lui fit faire deux pas curieux vers la porte ouverte.


Thor s'était figé, faisant taire cet aboiement de joie pendant qu'il jouait avec Amaury. Mais Amaury n'était pas en reste, la tête penchée de côté, un air surpris sur le visage et Anya tourna la tête dans la même direction.
Citation:
Bonjour Amaury, c'est Papa !

Pan ... souffla t-elle en se retenant au bois du vago, la tête vacillante, les jambes en coton. Pourtant elle ne bougea pas, les laissant se découvrir mutuellement, même si elle n'avait qu'une envie, celle de se jeter dans les bras de Pan.

Thor fit un pas vers Pan qu'il avait reconnu, et mis en confiance, le petit homme en fit un aussi, le regard interrogateur, la bouche pincée, les yeux plissés, les mains serrées l'une contre l'autre semblant indécis sur l'attitude à prendre. Et instinctivement le regard se tourna vers le vago cherchant une réponse lui aussi à ses questions, croisa le regard éperdu d'Anya et chuchota ... Maman ? l'est là papa !

Anya respira profondément et descendit les trois marches du vago, mangeant Pan des yeux et répondit au petit ... oui il est là mon ange ! il est là !

Tout en marchant vers Pan, elle sourit et retrouva un brin de malice pour chuchoter .... c'est à cette heure là que tu rentres ?
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Panperdu
Thor s'était approché et avait glissé sa tête dans la main de Pan, lui léchant les doigts par la même occasion. Définitivement convaincu que c'était bien son Papa, Amaury se jeta tout contre sa jambe et la serra comme s'il ne voulait plus le quitter.

Hey ! Hey ! Mais qui est ce grand garçon ? C'est Amaury ? mais qu'est ce que tu as grandi !

En l'espace de quelques mois son fils avait changé du tout au tout. Il avait laissé derrière lui un bébé qui vacillait sur ses jambes et il récupérait un petit d'homme qui courait et faisait déjà de courtes phrases pour la plupart intelligibles. Il ne lui fallut que quelques secondes pour le serrer dans ses bras et enfouir son nez dans ses cheveux.

Citation:
c'est à cette heure là que tu rentres ?


Son fils l'avait reconnu à son grand soulagement, il avait craint un moment qu'il ne l'appelle "messire" A présent il retrouvait également celle pour qui son cœur n'avait jamais cessé de battre depuis qu'il avait posé le regard sur elle.

J'ai fait un petit détour, du coup ça m'a rallongé ma route. Pourquoi ? Vous aurais-je manqué gente dame ? Mais rassure-toi, je n'ai pas oublié le pain, j'ai une miche toute croustillante dans ma besace.


Reposant Amaury il s'approcha d'Anya et l'embrassa tendrement, glissant une main dans son dos. Ulysse avait retrouvé sa Pénélope, et nul prétendant indésirable ne semblait encombrer son palais.

Tu m'as manqué flamme de mon cœur. T'ai-je dit combien je t'aimais ? Ah oui, attends, j'en ai profité pour ramener quelques bricoles de mon marché !

Le marché était situé bien loin du côté du soleil levant il est vrai...

Une rose qui ne fanera jamais pour une jolie fleur ! Et il tendit à Anya une rose des sables de la taille de sa main.

Et un cheval de guerre pour aller aussi vite que le vent pour notre fils ! Et il sortit de son grand sac un cheval de bois poli et lustré avec soin sur des roulettes.
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Anya.
Qu'il était doux de retrouver leur complicité, qu'il était doux de sentir ses bras se refermer sur elle, qu'il était doux ce jour des retrouvailles. Dieu, qu'elle était douce sa bouche sur la sienne ... c'était comme un baume posé sur un coeur en sommeil depuis son départ. Et Anya enfouit son nez dans le cou de Pan, les yeux fermés en poussant un soupir qui en disait long sur son soulagement de le revoir.

C'était vraiment un long détour oui .... mais une chance tu as le pain !

Elle plaisantait, comme lui, mais jamais elle n'aurait pu l'oublier, ils étaient faits pour être ensemble, comme une ombre qui ne quitte jamais le corps auquel elle est soudée ... comme une moitié de coeur qui ne pourrait battre sans son autre moitié !

Il plaisantait, souriant, semblant soulagé lui aussi d'être revenu, et quand il posa dans sa main la rose scintillante de ses grains de sable emmêlés, Anya sourit devant ce présent aussi éternel que leur amour. Mais Amaury n'était pas en reste, les yeux brillants devant le beau cheval que lui offrait son père.

Oh quel joli cheval n'est pas Amaury ?

Thor s'était couché aux pieds de Pan, la tête levée vers lui,puis les regardant tour à tour, semblant comprendre que la famille était à nouveau recomposée ... tu as faim sans doute mon chéri, et j'ai tant de choses à te raconter .... et tu as tant de choses à me raconter toi aussi !

J'avais eu l'idée de faire un bon ragout ce matin, je crois avoir eu une prémonition on dirait !

Mais avant mes deux hommes , il va falloir vous laver les mains tous les deux ! ... leur dit elle, les mains sur les hanches avec une petite mimique tendre.

Elle passa son bras sous le sien pendant qu'ils se dirigeaient vers le vago elle leva la tête vers le ciel où le soleil apparut soudain .... la vie recommençait ! ils étaient ensemble.
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Panperdu
Je n'osais pas arriver en demandant "salut, qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" mais puisque tu me prends par les sentiments... Allez fils, tu as entendu maman ? Faut se laver les mains ! On en profitera pour remplir le seau.

L'emplacement du campement avait été choisi juste à côté d'un petit cours d'eau et un petit bassin au pied d'une cascade permettait même de piquer une tête au besoin. Le grand luxe ! Mais Pan avait déjà pris son bain pour cette année. Avec Amaury ils se savonnèrent les mains avec quelques brassées de saponaires à la grande joie du petit d'homme qui ne se lassait pas de faire mousser ses mains.

Allons, à table. Il y a des priorités dans la vie et il n'est pas correct de faire attendre les dames, surtout ta maman. J'ai déjà quelques semaines de retard, faudrait pas en rajouter, non ?

Une brusque rafale de vent les fit frissonner tous les deux. Le ciel commença à se couvrir, signe avant-coureur d'une tempête en formation comme seule la Méditerranée en connaissait. Un instant il faisait plein soleil, quelques minutes plus tard on se serait crû dans le grand nord au-delà de Lyon.

On dirait que je suis arrivé juste à temps. Un bon repas, un petit verre de vin, un bon feu avant d'aller se coucher avec la femme de sa vie, que demander de plus ?

Une première goutte de pluie s'écrasa sur le vago alors qu'ils en franchissaient le seuil. Il ne ferait pas bon être en mer ce soir... mais Pan s'en moquait, il était à terre !

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Anya.
Le repas fut un des plus joyeux de ces derniers mois, et Anya avait l'impression de baigner dans un rêve ! et même Thor, couché sur le pas de porte du vago semblait y participer.

Amaury avait renoué totalement les liens avec son père, et les coudes posés sur la table, le visage dans ses mains, Anya les regardaient l'un après l'autre.... Pan, la tête penchée vers l'enfant en lui racontant moults récits, puis Amaury, les yeux curieux levés vers son père, la bouche entrouverte, n'en perdant pas une miette. Elle, elle n'entendait rien, juste prise par cette ambiance qui faisait dilater son coeur d'une joie simple, naturelle ... le bonheur !


Il était là le bonheur, dans ces moments de complicité d'une famille qui se retrouvait. Le bonheur il était là, retrouvant le cocon d'un amour qui ne s'était pas perdu .... il était là le bonheur dans les yeux d'un enfant et d'un homme qui étaient toute sa vie.

Mais les yeux du petit homme se mirent à cligner, et sa tête se posa sur la table entre ses bras ...
. je crois qu'il va faire de beaux rêves !

Elle laissa Pan coucher Amaury, pendant qu'elle mettait Thor dehors, au grand désespoir de celui-ci .... tu as ta place sous le vago Thor ! ne t'inquiètes pas, Pan sera toujours là demain matin !

Le coeur battant comme une midinette, elle fit sa toilette de nuit, enfilant une longue chemise qu'elle n'avait plus mise depuis des mois, brossant ses cheveux frisés jusqu'à ce qu'ils luisent profondément. Elle évitait de regarder Pan et rougissait comme une petite donzelle aux pensées qui lui venaient ..... voilà des mois qu'il ne l'avait pas touché, des mois que son corps à elle était en manque du sien, et là à cet instant, elle appréhendait ce moment comme si c'était la première fois.

Pourtant, quand elle se détourna vers lui, ce fut comme une flamme qui la traversa quand elle croisa ses yeux ... il avait été toujours le seul à pouvoir l'enflammer, le seul à faire battre son coeur .... le seul !

Elle s'approcha de lui à le toucher, posa une main sur sa joue et plongea dans ses yeux avec un sourire un tantinet malicieux ..
. tu as l'air si fatigué mon amour ! qu'il était loin ce boulanger !

Le moment magique était là .... et la pluie tombait sur le vago !
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Panperdu
Toutes ces émotions avaient épuisé Amaury. Ce soir là, Pan le fit sauter bien haut et ses gloussements achevèrent de le réconcilier avec son papa. Demain, c'était sûr, il réclamerait à nouveau qu'il le fasse sauter jusqu'au plafond du vago avant d'aller se coucher. Quand le rideau qui isolait son petit lit fut tiré, Pan se retrouva seul avec Anya.

Elle avait déjà revêtu une chemise de nuit et la lumière de la bougie laissait deviner son corps sous la fine toile. Pan se sentit gauche, comme si c'était la première fois. Mais aurait-il jamais fini de l'explorer, de la découvrir ?


Amaury m'a manqué, il est si...


Il n'eut pas le temps d'achever, les lèvres de l'élue de son cœur s'écrasèrent sur les siennes, tandis que ses mains se nouèrent derrière sa tête.

C'est vrai qu'il était loin ce boulanger, mais pour toi je décrocherais la lune !

Cette nuit là Pan redécouvrit celle qui lui avait tant manquée et qui serait la seule sur laquelle ses mains s'égareraient encore et encore. La pluie qui tambourinait étouffait le bruit de leurs ébats et la lumière de la bougie faisait briller d'un aura particulier leurs yeux qui se noyaient les uns dans les autres.
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Anya.
Retrouver l'homme de sa vie était un bonheur sans fin, et cette nuit là, les retrouvailles se firent enflammées, soupirantes, haletantes même dans un élan destiné à rattraper tout le retard dont leurs corps s'enivraient.

"Faire l'amour" avait pris tout son sens dans leurs ébats, puisque chaque parcelle du corps d'Anya n'était qu'amour dans les bras de Pan, un Amour si fort qu'elle s'était accrochée à lui, les yeux grands ouverts dans la lumière tremblante de la chandelle. La pudeur envolée, elle n'était plus rien d'autre qu'une émotion sensuelle dans les bras de cet homme qui était toute sa vie. Nul autre ne gouterait jamais à sa bouche, à ses mains, à son corps ... elle était à lui !


Ils s'endormirent quand la chandelle elle aussi déposa les armes, s'éteignant en soupirant comme Anya le fit, lovée contre Pan, repue et heureuse.

Ce fut un poids entre eux deux qui la réveilla, un petit homme qui prenait ses aises entre eux, se lovant lui aussi d'un air bienheureux
... Amaury peut maman ? ... chuchota la petite bouche et Anya sourit dans la pénombre d'un jour qui ne s'était même pas levé encore. Pourquoi donc demander puisqu'il s'était imposé ? mais elle n'eut pas le coeur de le renvoyer se coucher et lui fit une place entre eux tandis qu'il prenait sa main et celle de Pan en refermant les yeux.

Son souffle si fit régulier, il s'était rendormi, mais Anya ne le fit pas, guettant l'arrivée du jour, les yeux fixés sur le père et le fils.
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Panperdu
Pan était bien sous la courtepointe, si ce n'est qu'il n'avait plus beaucoup de place pour lui et qu'Amaury qui gigotait poussait avec ses pieds tout en dormant comme s'il voulait chasser son père. Cela finit par le réveiller et la première chose qu'il aperçut entre ses sourcils fut le sourire de...

Bonjour flamme de mon cœur, lumière de ma vie, soleil de mon âme ! Tu ne dors plus ? J'ai ronflé ?

C'était un jeu. Pan ne ronflait JAMAIS et Anya n'avait JAMAIS les pieds froids. Enfin, c'est ce qu'ils prétendaient tous les deux ! Puis Amaury décida qu'il était temps pour lui aussi de se lever.

Bon, bon, on dirait que pour la grasse mat' c'est raté. Peut-être pourrons-nous nous rattraper avec une sieste réparatrice tout à l'heure ?

Il ne précisa pas à quel genre de sieste il pensait, un haussement de sourcils vers son aimée valait plus que des mots.

Allez fils ! Debout ! On dirait que la tempête s'est calmée. Tu viens faire un tour avec Papa sur la plage pendant que maman nous prépare à manger ?

Il échappa à un coussin qui volait vers lui. Non, non, ce n'est pas comme s'il cherchait à éviter la corvée... enfin... si ? Amaury rit et lança à son tour un coussin avant qu'une paire de bras ne le fasse prisonnier et ne le fasse sauter sur la paillasse.

Promis, on fera la vaisselle. A tout de suite !

Il arracha un baiser, emmaillota Amaury et enfila lui-même un chandail avant de filer vers la plage.

Thor avait décidé de les accompagner, laissant Anya seule pour grogner - gentiment - et allumer le feu. Ah, les hommes ! La crête des vagues était encore couronnée de blancs et un petit vent faisait rentrer la tête dans les épaules. Pourtant Amaury comme tous les enfants y semblai insensible.


Papa... bois !

Oui mon fils, c'est une planche apportée par les vagues. Et ça c'est un morceau de voile. Et là... un tonneau. Et ça... fichtre, un bateau s'est échoué ou quoi ?

Effectivement la plage était jonchée de débris. Il faudrait fouiller ça tout à l'heure avant que les villageois qui habitaient plus loin ne viennent à leur tour. Premier arrivé, premier servi ! Et il y avait probablement quelques objets utiles à récupérer !
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Anya.
Si elle joua le jeu de Pan, ce fut seulement par tendresse, et le coussin retrouva bien vite sa place originelle , et tandis qu'elle allumait le feu, elle les regarda partir tous les deux ... trois même puisque Thor avait donc décidé de ne pas lâcher son maitre.

Elle avait appuyé son front contre le montant de bois du vago et un vague sourire aux lèvres elle regardait les fesses de Pan .... émit un petit soupir en songeant à leur nuit enflammée et cria à Pan
.... repose toi bien, la sieste sera épuisante !

En riant, elle alluma le feu, et malgré un ciel où courraient les nuages poussés par un petit vent frisquet, il ne se fit pas prier pour lancer ses flammes. Elle suspendit le pot d'eau chaude et rentra dans le vago où elle installa sur la petite table installée entre l'alcôve du fond et les banquettes. Le soir, elle étalait le lit d'Amaury ... et si ce n'était guère grand, désormais c'était leur demeure, toujours prête à être attelée pour partir. L'avantage était que le ménage y était vite fait, mais le plus problématique au début pour Anya, fut de faire la cuisine dehors. Mais elle s'était endurcie et désormais plus rien ne lui faisait peur.

Tandis qu'elle sortait le pain, le lait, la confiture et un beau pot de beurre, elle se demandait où était toute la troupe des Romané Chavé. Il faudrait bien qu'elle écrive à Paim que Pan était rentré .... et qu'elle lui dise également qu'elle se languissait d'eux.

Un châle autour des épaules, elle s'avança vers la plage, pieds nus comme souvent et elle découvrit Pan et Amaury penchés sur un tas de bois flotté échoué sur le sable.


Vous avez découvert un trésor ?
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