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[RP] Puits de Kudjara

-fromFRGroutchlock
Un couloir tortueux parmi les nombreux souterrains de l’Antre mène aux Puits de de Kudjara, déesse du sang. Pour y parvenir, la marche se révèle longue et fastidieuse à travers les boyaux. Il faut tantôt escalader, tantôt ramper contre la roche glacée.

Une salle immense s’offre alors à la vue de ceux qui ont eu le courage de braver les périples qui mènent aux puits. Des chaines ornent les murs, vestiges ancestraux du passage d’esclaves qu’on vidait de leur sang afin de les remplir. Jadis, trois grandes cuves désormais vides abondaient de liquide.

Le sang jaillissait à profusion, alimentant sans interruption les bains sanguins dans lesquels se prélassaient les premiers Tenebris. Suite à un éboulement, la salle demeura close. Au fil du temps, elle sortit de la mémoire des anciens.






Groutchlock à déblayé le passage en veillant à ne pas le rendre trop simple d’accès. Ainsi, ce qui fût leur est désormais sien, et il prend plaisir à se prélasser dans les cuves de longues heures durant. Du sang, il n’y en a plus, et il ne peut en trouver assez pour réapprovisionner les puits. Il perpétue toutefois le rituel en éventrant deux trois rats pour patauger ensuite dans une flaque ridicule.

Mais il n'en faut guère plus pour faire son bonheur. La mine satisfaite, le vieil homme squelettique au teint pâle se relève et s’en va… Ce lieu est sien. Les autres ne l’ont pas encore foulé.

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Sylojuma
Anachorete visitait les entrailles de l'antre...Parcourant les couloirs sinueux et sombres, elle arriva dans une grande salle pourvue de cuves de sang...Une sensation de bien être gagna tout son être. Elle ferma les yeux et se laissa envahir completement....elle fit le tour de la pièce, émerveillée.Personne ne bougeait , pas une ame qui vive .L'envie la prenant , elle commença à se dévétir doucement, se laissant guider par un irrésistible besoin de se baigner dans ce rouge sombre...Elle se glissa dans la cuve la plus cachée, dans un coin...son corps tressaillit sous cette douceur chaude....Se laissant envahir , elle s'endormit doucement , gardant toujours un oeil ouvert en direction de l'ouverture, elle était bien ,un coin d'enfer rien que pour elle....
-fromFRGroutchlock
Groutchlock se faufile difficilement à travers la roche friable du fin souterrain qui mène aux puits. Deux rats encore tièdes dans la poche, il progresse à son rythme vers les cuves. Sa stature ne facilite pas le déplacement, mais il n'est point question d'abandonner la trempette quotidienne... Alors qu'il rampe au sol pour franchir un passage étroit, des couinements s'échappent de sa poche. Le squelettique s'empresse de gagner une zone plus praticable et porte la main à l'un des replis de son infâme parure. Groutchlock lâche alors un léger cri :

Grooaaah !

L'une des deux bêtes qu'il avait apportée pour perpétuer la cérémonie du sang venait à l'instant de le mordre par réflexe. L'animal ne devait pourtant plus guère être conscient après le périple traversé. Groutchlock avait maintes fois rampé sur le ventre, écrasant alors l’animal.

Peut importe… Il se remet en marche.

Enfin… Les cuves s’offrent à lui. Un coup d’œil discret pour vérifier que person…

Mais… Diablerie... Une femme pour le moins endormie patauge dans les restes des deux rats éventrés la veille. Le grand pâle recule aussitôt de peur d’être aperçu. Décontenancé, il rebrousse chemin et s’en va errer dans d’autres boyaux secondaires. Il est hors de lui, incroyablement excité. Ils ont découvert l’une de ses planques. Lui qui ne demande qu’a vivre en paix…

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Sylojuma
Anachorète entendit un rale dans le couloir, elle fit semblant de dormir mais posa discrettement sa main sur sa dague restée prés d'elle...Groutchlock un gars de la horde, entra , il avait l'air hors de lui,mais il fit vite demi tour en ralant....Anachorète soupira et se décrispa se laissant de nouveau aller dans les songes les plus effroyables....
-fromFRMarmaklus et Guidon
Alors qu’ils se rendaient à l’Antre de Krivda, la brute et le minus découvrirent un renfoncement dans l'une des cavités d'un boyau secondaire. Celui ci se révélait bien trop étroit pour laisser passer Marmaklus mais bien assez large pour le minuscule Guidon. Intrigué, ce dernier demanda à son monstre de patienter le temps qu’il aille explorer ce qui se cachait de l’autre côté de ce chemin. Guidon n’eut aucun mal à franchir les obstacles qui auraient pu dissuader une personne normalement constituée de poursuivre la route. Il vit enfin la sortie qui se dessinait au loin. Il augmenta la cadence, s’extirpa du fin couloir pour déboucher dans une vaste salle.

Une pièce grandiose s’offrit à sa vue. Trois gigantesques cuves vides se trouvaient la. Dans la plus éloignée pataugeait une femme que Guidon ne connaissait que de vue. Le minus s’approcha d’elle, lui lança un regard intrigué lorsqu’il découvrit qu’elle baignait dans quelques gouttes de sang. Il lui jeta alors :


Hihihihiiiiiiiiiiii !

Siiiiii tu veux diiiii sang nous en avons plein dans l’Antre de Kriiiiivda.

Chaud chaud chaud, encore chaud, le SANG !

Tu veux veniiiiiir ?


Le minus n’avait guère l’habitude de se montrer agréable, mais la simple pensée de se baigner dans le sang des prisonniers qui croupissent aux geôles ne le laissait pas indifférent. Il lui faudrait de la main d’œuvre. Que la femme décline sa proposition et il gagerait Marmaklus de ne jamais quitter la sortie de la salle… Pour…

Le minus se mit à rire une nouvelle fois :


Hihihiiiiiiiiihihiiiiiiiiiiii
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в тенебрис ! Gardiens de L'Antre de Krivda
Sylojuma
Anachorète était passablement assoupie quand un drole de bonhomme minuscule entra dans la salle des cuves....Se ravisant elle posa sa main sur sa dague....Il lui fit une proposition alléchante, du sang....beaucoup de sang....Elle le toisa et finalement lui adressa la parole....

Bien sur monsieur que cela m'interresse!
je vais y aller de ce pas!


Elle sortit de son bain et fit mine de le laisser passer devant .....

Aprés vous!!!

Même s' il avait un petit rire ridicule , elle n'allait pas lui offrir son dos comme cible....
-fromFRMarmaklus et Guidon
Guidon gardait son regard rivé sur la femme qui lui faisait face. Couchée dans le puits, celle ci n'était guère plus grande que lui. Le minus se sentait grand et fort. Il lâcha un nouveau rire pour fêter sa puissance.

Hihihihiiiiiiiiiiii !

Elle ne mit pas longtemps à lui répondre. Elle voulait également vider les esclaves qui croupissaient aux geoles de leur sang afin de remplir ces cuves. Le minus salivait déjà à l'idée de voir les prisonniers enchainés au mur patienter pour leur mise à mort. Ils seraient condamnés à assister au terrible spectacle qui serait infligé à leurs acolytes de détention avant de trépasser à leur tour.

Guidon s'adressa à la femme :


Ouiiiiiii ouiiiiiiiii OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

On yiiiiiiiiiii va tout de suiiiiiiiiiiiiite !


Il fit volte face et commença à se mettre en route. Cinq pas pour lui équivalaient à un pas pour toute personne normalement constituée. Il rejoignit Marmaklus une fois l'étroit passage traversé. Le nain escalada sa monture puis envoya ses poings tambouriner sur la tête du colosse.

La brute se mit en route en direction de l'Antre de Krivda.

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в тенебрис ! Gardiens de L'Antre de Krivda
Sylojuma
Anachorète suivit le petit bonhomme au rire ridicule sans en rajouter , elle n'aimait personne et en plus parlait trés peu....A la sortie du boyau , elle alla chercher Hoély et suivit les deux semblants d'homme...
-fromFRNesmeïana
Marcher sans réfléchir au coeur de l’antre labyrinthique l’apaisait et noyait un instant sa fureur dans l’insondable néant.
Nesmeïana, pourtant fille des plaines et de l’immense steppe, qu’un galop de cheval enivrait, aimait ce silence humide de caveau qui régnait ici, dans les parties les plus reculées, les plus obscures, là où les siens allaient peu, du moins ne les croisait elle jamais.

Certains endroits étaient propices au maniement des armes par leur configuration, l’espace et leur résonance. Alors... elle déposait son long manteau à terre, prenait l’épée à deux mains qui constituait son arme de prédilection et éventrait maints ennemis en souriant sauvagement. Leurs entrailles luisantes et visqueuses se déversant sur le sol en chuintements flasques. Elle continuait le massacre jusqu’à ce que les muscles de ses bras brûlent.

C’était un véritable ballet. Elle, une danseuse étoile, noire, merveilleusement horrible, chaque mouvement s’enchaînait parfaitement en une chorégraphie de mort, implacable. Dans ces moments là elle revivait le trépas de chacune de ses victimes pour les tuer à nouveau.

D’autres endroits, mystiques, la faisait frémir sans retenue.
Qui sait ce qui vécu ici et perdura par échos, si faibles soient il.

Puis elle découvrit un endroit encore plus reculé et difficile d’accès. C’était le jour où elle ne prononça pas le serment, se perdant plus encore aux tréfonds de l’antre, loin...

Une cavité naturelle aux proportions gigantesques. Tout d’abord la guerrière ne remarqua que les cuves, comment ne pas faire autrement ? Puis ses yeux se posèrent sur les chaînes fixées au mur et sourit intérieurement. Voici un endroit plaisant.

Personne, pas un bruit, de cela elle était certaine. Alors, elle s’approcha des cuves, imaginant leur possible contenu, les peuplant de chair exsangue sur un lit de caillots figés, de corps démembrés entassés, pourrissants. Pourtant point d’odeur de chair corrompue. Alors ? juste la vague odeur saline d’un filet de sang, rien de plus.
Elle se penche au dessus des cuves. Sombre flaques figées... traces de pas séchées.

Nesmeïana ferme les yeux, soustrayant à son regard une vision née de sa cuve vide qui pourtant l’emplissait toute entière, vague par vague.

Il y a si longtemps. Un autre bassin. Un rituel auquel, cette fois, elle participa. De plein gré.
Elle chancelle sous le poids des images, précises.




Je bois le noir dessein,
Moi fille de l’ombre,
Je bois le sang du sein,
De la mère sombre.


mais le rituel fut rompu car elle refusa le sang de sa virginité.

Les orbites voilées d’un rideau cramoisi, la vierge hurla dans la pénombre sa haine aussi présente qu’en ces temps reculés. Elle n’avait pas changé. Rien n’avait changé mais tout était différent.

Ce n'était que le début...

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