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[RP] L'antre de Krivda... [Geôle 1]

-fromFRHalleck
Des escaliers en colimaçons taillés à même la pierre mènent à L'antre de Krivda, le royaume des larmes. Les marches de pierre succèdent aux marches de pierre, indéfiniment... jusqu'a ce que le sol se fasse enfin plat sous les pas.

Sur le chemin des geôles les plus profondes, il est possible de rencontrer ces anciens nobles, déchus, qui croupissent la depuis on ne sait quand. Oubliés de tous, immaginés morts... Ils vieillissent inexorablement... ne comptent plus les jours qui s'égrènent...



Le couloir… Ce dernier couloir qui conduit aux les geôle les plus lugubres et terrifiantes dans lesquelles le noir règne en maître... Des rats se baladent ci et la. Ils sont nourris gracieusement pendant de nombreux jours, puis mis subitement à la diète. C'est alors que la faim les tiraille, et qu'ils se penchent vers la seule viande présente dans les profondeurs de la battisse... Ils attaquent l’homme ! Sans peur... guidé par les besoins primaires de la vie...

C'est alors que les larmes coulent... Krivda parle... à travers les sanglots des pauvres détenus. Ceux ci vivent dans une obscurité constante, uniquement brisée par la faible lueur qui s'infiltre du couloir par le fin espace de la porte permettant de vérifier si l’état du prisonnier...
De la lumière… fait exceptionnel annonciateur d’une visite… celles ci sont si rares…
Probablement un soldat... qui apporte pitance.

Les murs de pierre épais d'un bon mètre isolent totalement celui qui s'y trouve du reste du monde. Le froid constant de cette geôle des profondeurs glace le sang.

La pièces… sont minuscule. Un petit trou sous la porte, un second dans l'un des murs afin de permettre le libre passage des rats. Trous espacés pour éviter que les deux ne soient bouchés dans le même temps.
Rien au sol, rien aux murs... la solitude règne, et la peur gagne.

Passe un jour...
Puis deux...
Une semaine...
Un mois...

Le décompte des jours s'arrête... le temps n'existe plus... n'a plus de sens dans la perpétuelle pénombre... la folie s'installe...


[HRP]Illustrations : Bessonov Nicolay[/HRP]
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRSoldats In Tenebris
Ils furent cinq à rejoindre la cour. Ils avaient chevauché longuement depuis le Nord languedocien, prenant le relais de l'enlèvement du camerlingue Lorgol opéré par Nesmeïana et de Yarkoich. Ils avaient voyagé en petit groupe afin de ne point attirer l'attention. Ils approchaient enfin... de leur domaine... et pourraient se reposer de cette harassante traversée du royaume.

Pénétrant dans l'antre In Tenebris, deux d'entre eux conduirent directement le cardinal à la geôle... Krivda. La lueur de la bougie guidait leurs pas... le prélat ne le réalisait point... mais il ne reverrait pas tant de lumière avant bien longtemps.

La clé grinça dans la serrure. La porte s'ouvrit lentement dans un bruit strident. Le premier poussa le camerlingue violement, l'envoyant buter contre le mur. Il lui ôta ensuite ses liens ainsi que son bâillon. Le second s'en alla lui chercher une fine couverture moisie et trouée par les grignotages incessants des rats qu'il lui jeta au visage.

Les deux hommes ricanèrent, refermèrent la porte à clé puis s'en allèrent doucement...

La lumière disparaissait avec eux…
Seuls leur pas lourd résonnait dans l'escalier... puis... le néant...

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в тенебрис !
Lorgol
Les ténèbres, le brouillard... Lorgol vit encore ce livre maudit... Le Dodécanomicon... Les douze chapitres réunis... Le mystère de la révélation interdite... "Hugues de Montmajour, je te hais". Pourquoi?

Un vertige. Lorgol tombait dans les limbes, noyé dans les abysses de l'obscurité. Réveil...

Le contact de la pierre froide sur le visage du camerlingue. Il était allongé face contre terre, les bras en croix. Sa respiration se fit plus rapide. Panique...

Il ouvrit les yeux. Etait-il aveugle, ou plongé dans les ténèbres? Il ne voyait rien. Il rampait. Le sol était poussiéreux, et maculé d'une substance visqueuse dont le camerlingue ne parvenait pas à déterminer l'origine. Son odorat s'éveillait, le laissant profiter d'exhalaisons putrides qui n'auguraient rien de bon.

Puis se fut l'ouïe qui à son tour, vint révéler à Lorgol toute l'horreur de cet endroit. Des cris atroces, inhumains, de ceux que l'on pousse lorsque la terreur a innondé l'esprit, et défait tout espoir. Ces sons infernaux ne venaient pas de la même pièce. Une prison? Des cellules? C'était probable...

Lorgol parvint à se redresser. Il tatonnait. Une lourde porte de bois. Pas un banc, pas une couche, juste une vieille couverture de laine, mitée et puante.

Et là vint l'atroce sensation, celle de l'enfermement. Nulle issue, nul espoir, nulle lueur pour éclairer cet place maudite. L'air se faisait soudainement rare, et la respiration haletante. Lorgol voulut crier, mais il se retint. Il pleura...

Mais dans son âme il trouva le réconfort. Le divin était présent. Il est partout. La prière est le salut. Et Lorgol de psalmodier le Livre des Vertus, se souvenant de l'exemple de Christos...


Vita de Christos, chapitre XVI a écrit:
" Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous. Rendez également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple à vos yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour. "


Lorgol eut un regain de volonté. Il dominait sa peur. Il eut de nouveau un contact avec le bois de la porte. Il louait Dieu d'avoir placé dans ce lieu une manifestation de ce qui avait été, un jour, vivant, là où régnait la froideur du minéral. Et soudain son sort lui parut moins terrible. "Qu'importe ce qu'ils me feront subir, je porte le message du Tout-Puissant". Sa ferveur n'avait aucun égal. Il était prêt, prêt à cracher la puissance du céleste à la face de ses tortionnaires...
-fromFRChii_Chan
L'antre In Tenebris...amusant,elle l'a enfin trouvée...elle n'est pas du genre à parler avec des personnes,outre les Couriens pouvant faire déventuelle clients...Un endroit où ce reposer...sombre,froid,putride si possible...Les geôles feront l'affaire...Un escalier...La Folle arriva aux escaliers,elle les descendit quatre à quatre en chantonnant le petit air qu'elle avait entendut il n'y a pas longtemps à la Cour...un gamin le chantant tout en dépouillant un rat de sa peau pour ensuite en faire son repas...CLACK...Elle ce prit les pieds dans...le vide...et trébucha avant de dévaller les escaliers avec un boucant infernal.

Puis revint le silence et les ténèbres...

Peu après elle rouvrit les yeux...au sol...dans le froid...avec ses amis...les rats. Un sourir narquoi illumina son visage. La Folle ce redressa mais,même avec cela les rats ne partirent pas et restèrent là,à observer la cellule d'une part et l'autre cinglée d'un autre côté. La Dame balaya la pièce...sombre,trop sombre,elle n'y voit presque rien...elle ferai avec,elle est habituée à ce genre d'endroits lugubres. La femme chercha quelque chose avec sa main droite...elle trouva rapidement son poignard et le ramena vers elle. Son regard suivait les petits points brillants dans l'ombre,les yeux de chaque rongeur...Les tuer? Non,elle les aime trop pour cela...sous toute les coutures en réalité,cuit,saignant,vivant...peu lui importe,ils lui tiennent compagnie dans sa folie.

Un bruit de respiration...

La sienne? Non,celle d'une autre personne...ou "chose"...la follasse ce releva et marcha en donnant quelques coups de pieds en avant. Puis,une lumière vacillante...faible mais bien là,la folle rebroussa chemin et remonta quelques marches pour prendre la bougie déposée dans une fente...Elle redescendit lentement et ce dirigea vers la cellule d'où provenait le bruit. Une ombre...une chose...qu'est ce que ceci? Une personne...Vivante? Agonisante?...vivante et pas trop mal en point à première vue. La Folle s'approcha plus encore...Sa main ce posa sur la porte,fermée...impossible de l'ouvrire,dommage. Elle soupira et finit par s'asseoir contre le mur en face de la cellule où ce trouve cette "chose"...


" Làlàlàlà là...Mes petits rats,dites moi qui ce trouve dans les ténèbres là bas... "
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In Tenebris! Le sang coulera, notre puissance règnera!
Schizophrène. Loin de toutes notions.
Folie,ma douce folie!!! Hihihihi!!! Niech to pieklo pochlonie!!!
La Folle, à votre service pour le meilleur mais surtout le pire.
Lorgol
Les secondes étaient des heures, les minutes, des journées entières... Rien n'était venu meubler la captivité de Lorgol, rien qui put lui donner la sensation d'être encore en vie... Ni repas, ni persécutions, ni tortures, juste cette obscurité insondable, et les cris atroces de ses compagnons d'infortune. Il se demanda un instant si le Tout-Puissant ne l'avait pas rappelé à Lui, et placé dans un des sept cercles infernaux, pour une éternité de tourments... Quel péché avait-il donc pu commettre? Mais non, il était bien vivant, il en avait la conviction.

Les lieux étaient propices à faire sombrer l'esprit le plus éclairé dans l'horreur de la folie. Il fallait que Lorgol trouve de quoi occuper ce temps qui lui paraissait si long. La prière était un refuge de l'âme, mais le corps ne s'en contentait point. Il exigeait qu'on satisfasse la curiosité naturelle des sens. Le camerlingue prêtait une oreille séléctive aux sons qui l'entouraient, tentant de faire abstraction des complaintes de ses codétenus. Un crissement léger se fit entendre sur le sol de pierre. Un rat...

Lorgol ne savait pas grand chose de ces créatures, sinon qu'elles étaient pugnaces. "Grand est le mystère de la foy", se dit le camerlingue, "pour que le Très-Haut ait placé sur cette terre un être aussi vil et repousssant". Rampant, caché dans les ténèbres de lieux puants, le rat était comme l'hérétique effrayé par la lumière de la Vérité. Voilà quelle devait être son utilité: montrer aux hommes ce qu'est la condition de ceux qui ont choisi l'obscurité, grouillant dans un funeste ballet et se complaisant dans les atmosphères pestilentielles...

Et soudain, Lorgol eut une idée... Il saisit la couverture miteuse qui lui servait de couche, et en trouva un côté élimé d'où il tira une fibre, comme on déroule une pelote de laine. Il fit un noeud coulant.

Puis il entreprit de capturer le rongeur. A l'ouïe, il eut tôt fait de localiser le rat, et n'eut pas grand peine à s'en approcher, tant la créature devait être habituée à la présence humaine. Il lança la pelure en direction du rat, qu'elle retombe à plat sur le sol, et la referma comme un piège. Voilà qui était fait. L'espace d'un instant, il fut le geôlier, tenant un rat en captivité. Grande fut sa satisfaction d'avoir emporté cette petite victoire.

Prenant d'infinies précautions, il dégagea le rongeur de ce filet improvisé, le tenant par la tête, et prévenant ainsi les risques de morsure. La rat se débattait en hurlant, innondant la cellule de cris stridents qui vrillaient les tympans du camerlingue. De sa main libre, Lorgol fit passer le noeud coulant sur la queue du rongeur, et le ressera fermement.

S'étant assuré de la fiabilité de son dispositif, il libera son petit prisonnier...
-fromFRSoldats In Tenebris
Mistarch descend les escaliers de son pas lourd, chandelier à la main. Le claquement de ses bottes sur la pierre froide accompagne la faible lueur que dégagent les bougies. Il arrive enfin en bas des escaliers... de cette descente interminable qui a le don de l'exacerber, pour le plus grand malheur dés détenus.... Il passe devant les premières geôles, abreuve quelques prisonniers de ses crachats visqueux, puis part dans un ricanement qui résonne longuement dans l'Antre de Krivda.

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

Il poursuit sa route, traversant le long couloir sinueux. Il stoppe sa marche devant une cellule ouverte, pénètre dans celle ci puis se dirige vers le fond. Un corps gît la. Il découpe alors un bon morceau de viande sanguinolente dans une cuisse qu'il place dans une écuelle. Il ressort de la geôle, un sourire au lèvres puis poursuit son chemin vers les abîmes de la terre. Il aperçoit alors la folle qu'il salue brièvement d'un hochement de tête. Il pose le chandelier au sol et scrute le contenu de la cellule d'ou s'extirpent quelques couinements. Il découvre alors le camerlingue, qui parait s'adonner au dressage de rats...

La folie... Déjà. Elle ne met jamais bien longtemps à se révéler. Et les conséquences en sont toujours imprévisibles.

La clef grince dans la serrure... La porte couine... Il pénètre dans la geôle, dépose l'écuelle au sol, puis hurle de sa voix tonitruante :


La tabl’ est dressée, Vot' pitance est servie, beau prince !

Il ressort de la cellule et la referme... ramasse son chandelier... reprend la direction des l'escaliers... un sourire glauque aux lèvres...
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в тенебрис !
Lorgol
Lorgol ne manqua point cette occasion qui lui était donnée d'exprimer ses vues sur la situation...

Profites de ces instants, chien hérétique, car bientôt tu seras mort et jugé par ton créateur. En vérité, je te le dis, tu vivras une éternité de souffrance!

Mais la porte s'était déjà refermée, avant que le camerlingue puisse cracher tout son mépris à la face de son tortionnaire. Il inspecta la nourriture qu'on lui avait amené... De la chair humaine... Les lambeaux de peau ne laissaient pas le moindre doute.

Il bénit ces restes, et les plaça religieusement dans un coin de sa cellule. "Requiescat in pace, toi qui a souffert comme je souffre maintenant"...
Lorgol
Lorgol ne se laissa point distraire de son objectif par cet épisode... "Ah, si la Manus Dei savait où je me trouve, elle aurait tôt fait d'expédier ces infidèles en enfer", se disait-il... Mais ces reflexions ne lui étaient d'aucune utilité dans son entreprise: trouver une issue de sortie et quitter ce lieu putride...

Le camerlingue maintenait la longe improvisée de son rat d'une main ferme, mais bientôt il dut donner du mou, laissant la couverture de fortune se défiler. Le rongeur avait évacué la pièce par un petit orifice entre deux pierres, ouvert sur un mur qui n'était contigu à aucune cellule, et que Lorgol découvrit en suivant son fil d'ariane. Et le rat de poursuivre son avancée sur plusieurs dizaines de mètres. "Soit il y a un réseau de galleries, soit il y a du vide derrière cette paroi". Lorgol tira un coup sec sur la cordelette, puis un deuxième, un troisième, mais ne sentit aucune résistance, sinon le poids du rongeur. Le rat était dans un espace conséquent, tout du moins ne se trouvait-il pas dans une gallerie étroite, ou il aurait été moins aisé de le ramener vers la cellule sans rompre sa longe. "Intéressant", se dit le camerlingue.

Ayant relâché le rat mais conservé soigneusement la corde, Lorgol se baissa pour inspecter l'orifice. Aucun son n'en provenait. Il mouilla le dos de sa main du peu de salive qui lui restait, et le plaça devant l'ouverture... Un courant d'air... Léger mais perceptible...

Il s'enquit de la solidité du mur, pour se rendre à l'évidence qu'il ne pouvait rien, de ses faibles forces, contre la roche massive. Mais cependant, le ciment qui liait les pierres entre elles ne semblait pas aussi intègre, du moins dans la partie basse de la paroi. L'humidité qui envahissait les lieux remontait dans les murs depuis le sol, imprégnant le mortier qui devenait spongieux, et que l'on pouvait ainsi aisément décoller, en grattant ne serait-ce qu'avec le doigt d'une main. Il devait y avoir un point d'eau, ou une rivière non loin, pour que la terre fut à ce point gorgée.

Lorgol se saisit de son crucifix, une croix aristotélicienne qui devait mesurer une bonne dizaine de centimètres, et entreprit de dégager une pierre, assez grosse pour lui laisser, une fois ôtée, la place nécessaire pour ramper derrière le mur. Il prenait soin de cacher les gravats que produisaient sa maçonnerie en les fourrant dans l'orifice, et surveillait très attentivement les sons provenant du couloir, de manière à ne pas être surpris...
Lorgol
Rien n'était venu perturber les travaux du camerlingue, et quelques heures plus tard, il eut fini de dégager la pierre de son logement. Il put repousser la roche sans mal, par delà le mur, et en effet existait une pièce sans issue derrière la paroi. A force de contorsion, il parvint à se glisser dans l'ouverture...

Lorgol aboutit dans un réduit qui ne devait pas faire plus d'un mètre de large, et où grouillaient quelques rats. Il prit soin de replacer la pierre dans l'orifice. Ainsi, ses geôliers, consternés de la disparition de leur prisonnier, ne s'aperçevraient de rien, et croiraient certainement que le camerlingue fut déjà loin, aidé dans son projet d'évasion par quelque complice qui serait venu lui ouvrir la porte. Il sourit en s'imaginant le spectacle de ces crétins d'hérétiques, s'affolant et fouillant le bâtiment avec frénésie...

Lorgol se trouvait manifestement dans une sorte de puits d'aération. Plusieurs dizaines de coudées au dessus de sa tête, se trouvait une ouverture sur l'extérieur, pas plus large que le passage de fortune qu'il venait de franchir. L'ascension serait périlleuse, mais faisable. Et en effet, le camerlingue fit un essai concluant. Il suffisait de poser un pied sur deux parois opposées, les jambes écartées, et de jouer des mains pour grimper aisément, les murs irréguliers offrant de nombreuses prises.

Lorgol redescendit, puis se préoccupa de son accoutrement. S'il parvenait à sortir, il ne pouvait pas garder ses vêtements de clerc, ou aurait été repéré trop facilement. Il arracha de sa toge toutes les distinctions cardinalices, et le pourpre qui arborait ses guêtres. Il déchira son chasuble à mi-hauteur, et attacha la partie basse sur ses jambes à l'aide de la cordelette qu'il avait conservé. Il mit sur ses épaules ce qui restait de la vieille couverture. Ainsi déguisé, il ressemblait à un miséreux, et la crasse qui maculait son ensemble faisait le reste. L'effet était des meilleurs.

Le camerlingue entama son escalade vers la liberté. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour atteindre l'ouverture. Il faisait nuit, mais une lune pleine éclairait ce qui semblait être une ruelle. Non sans mal, Lorgol souleva la lourde grille de fer qui obstruait le passage. Il passa la tête par l'ouverture... Personne... Par la force des bras il parvint à s'extraire de l'orifice, et remit la grille en place...

Il était libre et ne pouvait que se rire de l'incompétence de ses geôliers, dont l'attention avait été quasi nulle...
-fromFRChii_Chan
Chii dormait dans son coin,tranquillement avec ses amis les rats.Mais voilà que l'un d'entre eux lui mord le doigt...La Folle ouvrit de grands yeux avant de ce lever d'un bon pour courir dans les couloirs en secouant la main pour que le rongeur lâche prise...

" Aaaaaaaah !!! Au secour !!! A moi les gardes !!! On m'attaque !!! Aaaaaaaaaaah !!! "

Chii finit par frapper sa mains contre le mur,écrasant ainsi je crane du bestiaux contre la pierre...le sang coula sur sa main,elle roula des yeux avant de retourner vers la cellule...vide! La Folle chercha où était passé l'homme mais elle ne vit qu'un trou. Misère,la Folle remonta les escaliers en vitesse,elle aperçut un garde des Tenebris,pas le temps de parler! Elle le percuta de plen fouet...

BAM!!!

Elle en profita pour attraper les clés,elle ce releva,s'excusa et fila en vitesse. Pauvre dame. Une fois de retour dans les geôles elle chercha la bonne clé et ouvrit la porte avant de filer à son tour par le trou...pourquoi? Elle l'ignore elle même,après tout,cet homme,elle s'en fiche...
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In Tenebris! Le sang coulera, notre puissance règnera!
Schizophrène. Loin de toutes notions.
Folie,ma douce folie!!! Hihihihi!!! Niech to pieklo pochlonie!!!
La Folle, à votre service pour le meilleur mais surtout le pire.
-fromFRSoldats In Tenebris
Quelques minutes plus tard le garde descendait , apportant pitance pour le Camerlingue... Il trouva porte ouverte, il lâcha tout ce qu 'il portait, se précipitant vers la cellule, aux aguets. Vide, l'oiseau s'était envolé. Il jura, se promettant de l'écorcher vivant, puis partit d'un rire énorme, tandis que la situation lui apparaissait... Un Camerlingue aussi célèbre que Lorgol ne resterait pas longtemps anonyme à la cour...Sans doute était il plus en danger dehors qu' à l'intérieur de l'antre. Si jamais il était reconnu, sa carcasse ne vaudrait plus grande chose, foi d ‘In Tenebris Il devait donner l'alerte, et s'emparant d'un bâton long fit résonner le Gong et remonta en courant...Yarkoich était responsable de Lorgol entre les murs de l'antre, mais il était actuellement absent. Le son emplit les murs, se dispersa, de boyaux en salles...L'alerte était donnée, le garde attendit en haut des escaliers, dans la salle de garde...Tout ceux présents dans l' Antre avaient du entendre et accourraient sans tarder...La chasse allait commencer, le gibier était trop important, et garde à qui se mettrait en travers du chemin...Comment avait il pu fuir ? Aucun complice dans la place, diable ce cureton était diaboliquement sournois et rusé. La folle avait l'air agitée quelque minutes plus tôt et tiens il n'avait plus son trousseau... Pourquoi elle avait rien dit, la folle ? Et elle était pas remonté, et le Camerlingue non plus. Sans doute avait elle découvert la fuite, et s'était elle lancée a sa poursuite... Donnait pas cher de sa peau si elle le trouvait avant les gardes. Il entendit des bruits de pas précipités, enfin on venait...
S'est echpé, ce fils d'chien ! Vite vite, doit pas etre loin, on va l'ramner al'maison, moi t'dis, mort ou vif!!
Il fit un exposé clair a ceux qui arrivaient, que des soldats restés sur Paris pour veiller au grain.Il donna les ordres et comme des rats les hommes s'eparpillerent, comme des loups sur les traces du fuyard.Le ramener mort ou vif, son visage brulé faciliterait son camouflage, mais sa tenue ecclesiatique... Le soldat comptait bien sur l 'aspect defiguré du cureton pour lui mettre la main dessus en premier. Autant ne pas penser aux represailles si on le le rattrappait pas.
Nous l'aurons! Va payer pour cet me****de! Personne ne rentre tant qu'ce chien courre dans les rues, et vous tuez quiconque s'amuserait a vouloir nous en empecher.Si Halleck apprend ca, y'a interet à ce qu'on ai reparé nos conneries!

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в тенебрис !
-fromFRMarmaklus et Guidon
On leur avait mandé de rejoindre la salle de garde située en amont de l'Antre de Krivda. Ils n'avaient gagné la cour que pour cette dernière, pour en garder les clés, et s'occuper précieusement des éminents pensionnaires des geôles Tenebris. Marmaklus était une montagne de muscles, ne laissant aucune place aux bourlets graisseux qu'il s'employait à éradiquer en se livrant à une multitude d'exercices quotidiens. Sur son dos se trouvait perché Guidon, le nain rieur dont les sarcasmes dépassaient largement la témérité. Mais il fallait bien un cerveau pour guider la brute de Marmaklus, qui bien qu'incroyablement terrifiante ne disposait pas d'un poil de bon sens, ni d'aucune intelligence autre que la simple mise en oeuvre de la cruauté.

Marmaklus et Guidon arrivèrent enfin dans la petite salle de garde. Deux soldats In Tenebris l'attendaient la et l'invitèrent à récupérer le Cardinal qui avait osé s'échapper. Marmaklus ne réfléchit pas et le hissa sur son épaule droite tel un sac de farine. Guidon se décala de l'autre côté sans attendre. Il profita du fait que l'homme soit inconscient pour enfoncer ses petites quenotes dans l'oreille moitié brûlée du Camerlingue qui lui faisait face. Au goût du sang dans la bouche, il ne pût réprimer un cri extasié :


MOUHIhihihihihi HIhihihihihi MOUHOUHIhihihihihHIHIHIHI

Sans plus attendre, la brute s'employa à descendre les interminables escaliers en colimaçon afin de prendre part dans sa demeure. Cette Antre des larmes, noyée sous les pleurs. Ils étaient deux, perchés sur son dos, mais le poids de ceux ci ne semblait aucunement freiner sa progression dans les boyaux profonds de la terre. Ils arrivèrent à une Geôle qui avait été préparée dans l'urgence pour l'occasion. Guidon ne savait pas si celle ci serait plus sure que la précédente, dont le prisonnier s'était évadé. Il était néanmoins certain que l'homme ne s'enfuirait pas de nouveau. A aucun moment, ils ne le quitteraient du regard. Jamais !

Le petit bougre demanda à la brute de déposer le corps inanimé sur la table de torture. Il descendit de son perchoir puis ligota celui ci. Il s'en alla chercher un sceau d'un liquide étrange, odieux mélange d'urine et d'eau croupie. Il en vida le contenu au visage de Cardinal, espérant ainsi le ranimer. Il lança ensuite de sa petite voix vicieuse :


Les ongles, les ongles, les ongles, MOUHIhihihihihi HIhihihihihi MOUHOUHIhihihihihHIHIHIHI

Marmaklus garda son silence coutumier et s'en alla chercher une fine tige de fer qu'il enfonça avec délectation sous le gros orteil du prisonnier. D'un coup sec sur le bout extérieur de la tige, visant à faire levier, il arracha l'ongle sans observer la réaction du supplicié... Deux rires tonnaient dans l'Antre sans halte :

MOUHIhihihihihi HIhihihihihi MOUHOUHIhihihihihHIHIHIHI

MOUAHahahohohohohohohohohohohohohohohohohohoHOHOHHHHHH

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в тенебрис ! Gardiens de L'Antre de Krivda
Lorgol
Indicible souffrance. Lorgol ne sentait plus son pauvre corps martyrisé. Son esprit s'égarait dans les limbes, et il se laissait aller. La douleur n'est jamais si forte que lorsqu'on résiste aux brumes de l'inconscience.

Le rire de son tortionnaire était loin, si loin à présent. Et le camerlingue fut innondé d'une lumière divine. Il se sentait touché par la grâce, se remémorant l'exemple de Christos à nouveau. "Ma foy est ma force", se dit-il.

Et puis les ténèbres...

Lorgol s'était évanoui...
-fromFRMarmaklus et Guidon
Sur ordre de Guidon, Marmaklus s'apprêtait à faire sauter un nouvel ongle du pied de Lorgol. Il avança sa fine tige de bois sous un second orteil lorsqu'il vit le supplicié sombrer dans l'inconscience. Le bougre venait de tomber dans les pâmes, mettant momentanément fin au jeu des deux bourreaux.

Guidon, qui était remonté se percher sur les épaules de la brute, explosa de rage. Il tambourinait frénétiquement de ses petits poings sur le crâne chauve de Marmaklus en poussant des cris d'énervements. Ils voulaient encore s'amuser et se retrouvaient dépossédés de leur jouet.

LA grosse brute hurla puis quitta la geôle afin de s'occuper d'un autre prisonnier. Ils pénétrèrent tous deux dans une cellule ou se trouvait enfermée une vieil homme qu'il rouèrent de coups jusqu'a ce que mort s'en suive...

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в тенебрис ! Gardiens de L'Antre de Krivda
-fromFRSoldats In Tenebris
Flamiks et Bravloch firent irruption dans la geôle de Lorgol. Le temps de redescendre le Camerlingue en Languedoc était venu. Il ne savaient hélas pas que Bâton Noir avait été capturé il y a peu et qu'ils voyageraient en vain pour une transaction qui n'aurait jamais lieu.

Les deux soldats relevèrent le prisonnier à moitié dans les vapes. Bravloch lui asséna quelques baffes appuyées afin de le réveiller. Le voyage serait long. S'il fallait en plus porter ce vieux défiguré à l'autre bout du royaume... Flamiks lui cracha au visage en lui déclara :


Boug’ Toi d’la chien d’Aristote !
Ou j’t’ouvr’ l’bide à coup d’dague !


Ils quittèrent la geôle puis rejoignirent Jekarst, Grimlarst et Kriplast en haut. Ils avaient décidé de se déplacer en groupe réduit afin de ne point attirer l'attention. Ils éviteraient de passer à proximité des villes et espéraient ne pas se faire voir. La petite troupe s'extirpa des boyaux souterrains pour regagner la cour. Ils partirent ainsi vagabonder sur les routes... Conscients que le voyage serait long et périeux...
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в тенебрис !
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