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[RP] L'antre de Krivda. [Geôle 3]

-fromFRAntarkaiila
Plaf, plaf, plaf, plaf, plaf, plaf,...

Le crâne déjà poisseux de sang continue d'heurter chacune des marches de l'escalier en colimaçon menant aux geôles.
Le corps est traîné par les pieds jusqu'à attérir sur le sol humide et froid qui se fait enfin plat.

Schhrrrr, schrrrrr, schrrrrr...

Ils ne sont pas encore arrivés à destination. La guerrière récupère un pied pour mieux emmener son captif dans les profondeurs de l'antre. Derrière eux, comme ayant reçu l'apel, une nuée de rats trottinent sur la pierre, s'abreuvant du sang frais dégoulinant du crâne ouvert en maint endroits. Ils ont faim, les corps oubliés autrefois ont perdus toute leur chair, les os ont blanchis, certains ont déjà été rongés jusqu'à la moelle. Parfois même, la vermine y a élu domicile, creusant encore plus les squelettes, se servant des crânes pour maisonnée. Plus Tarka avance, plus le noir devient persistant, étouffant et morbide à souhait. Bientôt ici, résonneront de nouveau les cris et gémissements des imprudents.

Ouiiiii... Krivda... les larmes couleront à nouveau.

Ouiiiii... Krivda... réentendra bientôt les sanglots.


Quelle joyeuse perspective que d'à nouveau pouvoir torturer, s'amuser, ou tout simplement, laisser pour compte, oublier dans le noir profond. Les entendre gémir, s'épuiser, tâcher d'attraper un rat pour s'alimenter ou encore perdre la tête, s'arracher les yeux de démence et les manger...

Un grincement retentit dans tout le boyau tandis qu'une lourde porte de fer s'ouvre.

T'es arrivé à destination mon mignon!

Le boucannier amoché est jetté dans la pièce, minuscule, complètement vide et la porte se referme sans ménagement derrière lui, claquant les murs épais de plus d'un mètre de large. Quelques rats, se faufilent déjà à travers l'unique et miniscule trou prévu à cet effet. Ils sont utiles, ils nettoient les squelettes quand l'heure de rejoindre Nestrecha à sonnée, autrement, ils ne se privent pas non plus de prélever un peu de chair fraîche sur les condamnés.

Plongé dans le noir profond, le misérable n'a plus qu'à se résigner, il crévera pour sur alors, tout ce qu'il peut espérer, c'est de ne pas avoir à revoir la tronche d'un des IT...

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Bireli
Une conscience en d’mi teinte, l’crane balafré par l’amour d’sa geôlière pour les coins d’mur et autres marches… il s’laisse mener silencieux, lâchant râles de douleur circonstanciels, gobant les plaintes, crachant l’sang sur les groles d’la donzelle et sur l’sol… la bête à l‘abattoir, les rats en équarrissage… avoir en caboche l’impression d’s’être vautré en ch’min, d’s’être planté d’porte… d’avoir oublié l’fil de la discussion avec la ténébreuse… sans doute parc’qu’y’en a jamais eu…

L’noir et l’piaill’ment des rongeurs qui l’entourent… la voix d’une absence de raison qui dévisage les circonstances et les envies… quatre murs et des rats… d’quoi monter un cirque aveugle quand il aura daigné l’ver sa caboche du plancher… l’affal’ment est total… les pensées claquées en chaos muet, il laisse son corps suinter l’carmin et ses plaies sécher lent’ment… inactivité de mise pour jeu d’jambes immobiles, il a l’temps d’sentir la faim griser ses entrailles…

Se sentir arbre à bêtes… récupérant mouv’ments partiels… s’caller sur l’dos, les épaules ont taffé, le v’la en position pogne callée sous tête… sur le bide des gigot’ments, paillasson d’occaz pour pattes griffues… sur les guiboles, ça r’nifle la vie comme un dimanche matin avant d’prendre le p’tit dej… il dégage les bestiaux pour l’heure, chopant morsure sur l’avant bras chargé d’l’affaire… un rat finit par éclater contre la porte métallique… un autre s’débat sous ses doigts…

Caresser l’impassible et l’mutisme… gueuler en résonnance sert à rien… supporter mal de crâne, souffrances en serrant les dents, en roulant sur l’côté au milieu d’la faune locale… en tenant l’sommeil et l’gain d’minutes réflexives… gueule pendante d’un ailleurs, des doigts sur un visage caillé, éclaté sous les coups… un tour des pourquoi s’pose en gravitation… échancrure de corsages vides et disettes de convictions en malaxage intensif…

Une langue sèche humectant comme elle peut une lèvre mauribonde… tiraill’ments et picott’ments en cadences superposées…fermer sa gueule encore pour l’heure… envoyant désespoir ronfler dans un coin, remise d’état à une activité ultérieure… il joue d’la patience sur un os qu’il récupère à tâtons à ses cotés… cure-dent silencieux à dégrossir, d’quoi envisager d’la brochette de rats…
-fromFRAntarkaiila
Sombre silhouète qui descend l'escalier.

Vivant qu'elle doit le garder?! Non... comme c'est rebutant. V'là encore un crâne qui devra attendre de mériter sa place au circulus pour peut-être ne jamais y pénétrer au final. Qui sait ce qu'il va lui arriver au boucanier. Mais, n'empêche qu'elle a bien le droit de s'amuser un peu la guerrière. C'est ranquilement que la vaniteuse se faufile donc à traver les boyaux de l'antre, une petite torche dans une main, une écuelle crasseuse et rouillée à souhait dans l'autre, l'oeil fourbe et le sourire continuellement étiré d'une oreille à l'autre. Ca fait au moins deux jours qu'il est là à rancir le corsaire. Depuis, il a bien du écumer sa geôle à en perdre raison si les rats l'ont pas encore bouffé cru.

T'étais d'jà dans la fange comme un chien galeux,
Et là c'est pire parce que t'as fait l'aventureux,
Sombrer à déjà remplacer le mot dormir,
La douleur s'en viens te redécouvrir.


Le sinistre son de sa voix résonne dans le tunnel quelques secondes avant qu'elle ne parvienne enfin à la porte. Oreille collée contre cette dernière, elle écoute, cherchant à entendre un gémissement, une plainte ou un cris de désespoir. Il n'y a rien, peut-être est-il déjà mort. Elle introduit la clef dans la serrure et la tourne brusquement produisant un grincement perçant à réveiller un sourd. La porte s'ouvre, laissant passer la torche en premier histoire de jetter un oeil intéressé dans la pièce juste à temps pour voir quelques rats noirs déguépir rapidement. Il est allongé au sol,le visage gonflé, boursouflé et supurant. Elle s'avance jusqu'à lui et lui assène un violent coup de pied dans les côtes.

Ben alors t'es pas clamsé gniééé...héhéhéhé..hihi...ohohahah...

L'homme est plus faible que jamais, il doit crever la dalle depuis le temps s'il a pas encore pigé qu'il fallait se contenter des rats quand on lui apportait rien. Cette fois pourtant, Tarka lui dépose l'hideuse gamelle contenant une sorte de liquide brunâtre et quelques morceaux d'une viande bientôt pourri. Elle même ne saurait en découvrir la provenance... mais les idées ne manquent pas. Elle s'écarte de deux pas et s'adosse au mur dans un des coins. La porte est restée ouverte histoire de voir s'il se croit encore capable de tenter quoi que ce soit, la clef est dans sa poche... domage...

Elle attend, le temps qu'il faut, observe le corps et sourit encore tout en jouant avec la lame volée à l'autre pirate qu'elle n'a pu retrouver pour le moment.

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