[RP][(Arrivées/departs] Grand porte de la Gueule de Marena

Les voilà arrivés, la mission est réalisée sans trop de problemes...Ketchlov prefere pas y repenser d'ailleurs, il a prit un coup au moral...Entre autre...Ils s' arrete au bout du couloir, dans la petite salle qui sert de vestibule on va dire...Les hommes suivent en file, pas assez large pour plus de deux cote à cote... Ils ont fouillé le quartier, depuis le matin pour certains, bien le droit de se detendre un peu...

Bien. La taverne vous attend ensuite à vos postes, bien travaillé...

Il jette un oeil à Oglanov qui arrive aussi, se dit que faire equipe avec lui ça lui convient...Efficace meme si plus rapide cela aurait été mieux...Bref!!Il a mal au bide et à son pied, maudite bonne femme, sale caillou...Il est de mauvais poil meme s’il est satisfait d'etre rentré sans probleme...La sentinelle veille pres des portes, jour et nuit, pas de repit ni de relachement...La moindre effraction est punie de mort autant pour le visiteur que pour le soldat en poste...sans appel, securité et zele garantis car personne veut perdre sa tete... Il repose au sol son chargement alors que les autres s éparpillent, reste Oglanov et lui dans la piece, les pas des soldats resonnents dans les boyaux, allant s'amenuisant...La lumiere est assez faible , forcement on est sous terre, souterrains de Paris, un vrai gruyere mais bien gardé pas de doute...Il retire la cagoule, car elle doit commencer à manquer d'air... Elle git par terre, faut dire que le gardien de la porte pour sa premiere sortie officielle n'y est pas aller de main morte...Bah autant en profiter pour verifier d 'une part si ca saigne pas trop, et si l'identité est la bonne...On pouvait pas la haut, trop de monde et le visage supposé est trop connu pour etre exposé...It qui enleve une Libertadienne ca la fout mal, pour le coté diplomatique qui regne en ce moment à la Cour...Mais bon les alliances ca se defait aussi, mais c'est pas à l'ordre du jour apparement... Le visage est charbonné, va falloir nettoyer, mais avant une precaution elementaire...Il fait quelques pas, jusqu'au coffre , souleve le couvercle et en sort une corde...Pas envie de se rependre un coup, les bonnes femme ça gueule toujours au reveil et celle ci attend pas pour ca d'ailleurs...Ouais Ketchlov songe au mari, pauvre vieux...Celle ci sur qu'elle sera pas contente, pour le coup de massue, autant etre prudent et eviter tout debordement...Il revient et ficele en se disant aussi que c 'est dommage de pas pouvoir s'amuser avec la marchandise, plutot allechante sous le deguisement informe, ça trompe pas... Il arrache le capuchon de la bure, qui etait bien attaché cela dit, precautionneuse la dame...pour voir les cheveux, qui devraient etre blonds si ces souvenirs sont bons... Mais voilà, probleme...Il voit rien de blond la dessous!! Rien!!! C 'est roux, c'est flamboyant, un grognement sonore!! Il maudit tout ce qu'il peut, la deconvenue est sevère...

Bordel!! C' est quoi ça!! C' est pas la bonne!! L'est blonde la nobliote, Ilmarin j' l'ai vu, c'est pas elle...

Un doute soudain, le visage et la chevelure tout de meme l'interpellent...Va chercher un seau qui traine et le balance en plein visage... Pas de temps à perdre, va falloir s'expliquer et vite, le colis est là, livré, mais le contenant pas prevu...Un coup de botte appuyé dans le derriere rebondit qu'il sait paré d'un fleuri pour le moins plaisant...

On se reveille!! T'es qui ? Depeche parce que là, t'es mal ... La Miette a dit le clown c'est ilmarin, dit pas de conneries la gamine, c'est quoi l'embrouille ?

Ouais, il jette un oeil à Oglanov qui s'est approché pour le coup apparement content de retrouver son Antre et ses portes. Le souci est d'importance...
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в тенебрис !

Il s'était envolé dans la nuit. Ketchlov avançait d'un pas rapide, le colis sur l'épaule, la capture avait plutôt été facile, malgré la résistance et la force dont bougresse avait fait preuve face à son compagnon. Absorbé dans les dédalles de ruelles étroites parcourant la Cour, il avait mit peu de temps. Cela était bien, le Gardien n'aimait pas trop s'éloigner de ses portes et accès. Même si peu de chance pour trouver des intrus...Depuis le temps, il rêvait bien d'arracher les os ou massacrer quelques crânes de curieux, transitant vers les enfers, entre ses mains. Certes des soldats faisaient le guet, mais c'était ses portes, il aimait cet endroit enfoui dans la terre. Peu de lumière, l'humidité ambiante, tout cela dégageait une atmosphère particulière où il laisserait son empreinte. L'oeil vif, il passait les recoins en détails, appréciant de rentrer à la maison, la mission accomplie.

Laissant les autres se reposer, il observa son ami la poser comme un paquet sur le sol de la pièce, lui arrachant son masque temporaire. Sécurité oblige, et puis la sauvageonne était coriace, une vraie charretière sur la place. Sourire amusé, enfin vérifier s’il n’avait pas trop perdu la main ces derniers temps, faut dire qu'a rester enfermé, ça aidait pas forcement à trouver des marauds pour s'entrainer un peu. La jeune fille était encore endormie sur la paillasse. Il fut un peu surpris de voir la figure de la noiraude. Où avait t'il trouvé une noblesse dans son allure, peut être à ses formes attirantes, allez savoir...La valeur de la somme annoncé a bien plus importance à ses yeux, pas que ça a faire, puis la fallait entière. De la ficelle, en voilà une bonne idée ! Attachée, elle nous maudira surement, toute façon on est déjà maudit mais une fois de plus ou de moins ça change pas grand chose... Elle ne pourra pas essayer de s'attaquer ou chercher à s'enfuir. Pour la seconde possibilité, si ce n'est qu'elle y parvienne la prochaine fois, ce sera le chemin de la Mort qu'elle empruntera. Puis on échappe pas aux IT, personne...

Brusquement son compagnon maugréa des paroles peu chastes en s'agitant violement. Le guerrier ne comprit pas de suite la raison de son comportement. Il n’entendit que quelques mots hargneux, seulement...pas la bonne...blonde...pas elle
Il resta interdit l'espace de deux secondes. Impossible, toute la description correspondait. Pourtant, ils étaient aguerrit à ce genre de travail. Il jeta un regard noir à la femme en bure. Une intruse rien de plus. Au moins il pourrait jouer avec à son réveil, plus besoin de retenir sa puissance pour les pourparlers ou les discussions faussement amicales. Une lourde erreur à laquelle ils allaient devoir trouver une solution, rapidement... Il était entrain de perdre patience tout comme Kechlov...Il détestait échouer dans son but, dans son excès de fureur, il lâcha...

Дерьмо ! Pas question qu'on laisse l'or s'échapper...

Faisant les cents pas, recherchant l'idée miracle qui venait pas, il envoya finalement sa main calloteuse tirer la chevelure, croyant à un subterfuge de l'aristocrate recherchée. Maigre espoir qui se révéla infructueux. Bon toute façon la relacher pour qu'elle lance des rumeurs, ou dire leur projet, et fasse capoter les opérations… Hors de question ! Enfin, la gamine ouvrit les yeux d'humeur massacrante, c'était à prévoir, l'eau putride était rarement appréciée mais fallait bien enlever les traces noires sur son visage. Donc elle était bien au courant, une amie soit, elle nous conduira jusqu'a la blondinette, elle parlera pour sûr, redoutant un mauvais coup lorsqu'elle s'approcha, il la quitta pas du regard, un peu à l'écart, tapis dans l'ombre de la pièce.

Déjà ce défaut de prise avait fait monter ses nerfs si maintenant en plus elle crachait des insultes, il allait bondir. Soudain, des coups partirent. C'en était trop. Ni une ni deux il s'avança, voulant interrompre la mêlée mais en fut rapidement éjecté, comme si les deux préféraient un sombre duel. Il bloqua alors la porte. Elle devrait lui passer sur le corps pour sortir. Non seulement un vocabulaire inutile et maintenant les coups, jamais il ne se laisserait dicter ses actes par une femelle, aussi cinglée soit t'elle. Question de principe. Et maintenant elle lui donnait des ordres, pour qui elle se prenait cette imprudente.

Dis la catin, tu commences par descendre d'un ton ! j'suis pas à ton service! Relaches le de suite! m'oblige pas a regler ta rebellion par un bain de sang! j'irai chercher l'chef quand j'y serai décidé pigé ! Maintenant donne moi ton arme et ton nom...Compris ?

Son regard la toisa, en disant long sur ses intentions, moindres paroles, il la ferait taire par tous les moyens. Il pouvait pas laisser son compagnon ainsi. Il patienta brièvement, calculant ses mouvements pour réagir rapidement et la coincer. Comment avaient t'ils pu oublier de la fouiller avant d'entrer ici. Un manque de prudence qu'ils devraient éviter à l'avenir. Enfin si elle voulait jouer, il lui accorderait cette ultime danse...
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Démembreur solitaire !

La douleur est aigue autant que la rage impuissante, pour le moment... Le bras est replié au niveau du dos , ça fait un mal de chien pour sûr s'il bouge va s'en mordre les doigts, l'os ne tiendra pas...La lame est à la gorge, au moins ça regle le probleme au cas où il aurait tout de meme eut une velleité quelconque...Voilà ce que c'est un instant d'inattention...Faut dire que le tableau etait charmant, la dame en question manie l'appat aussi bien que le coutelas...Un instant il a posé les yeux là où s'etait offert à sa vue et où il n'aurait pas dû...Meme sous la bure, la fille est jolie, voilà que ça risque de lui couter cher...Les mots s'envolent car Oglanov n'est aos resté, inerte...Tout porte à croire que ça va degenerer dans un bain de sang, parce que ce coup ci pour sûr il laissera pas passer. S'il vient à se liberer, la vengeance sera immediate et sans pitié...Lui il reste dans une immobilité prudente , le tendu , aux aguets n'attedant qu'un infime relachement, et il bondira...Seulement voilà, toutes intentions ou risque de carnage s'arretent à un nom...Libertad ! Calembredaine...Vrai que les cheveux et les traits correspondent, au premier coup d'oeil, ça lui disait un truc...Ce qu'elle propose il s'en fiche comme d'une guigne, pour le moment ce qu'il faut c'est desarmorcer la scene sanglante qui manquera pas de se produire si rien n'est fait. Oglanov semble exasperé et on le comprend, c'est son entrée, ses portes, et la bonne femme est coriace, enervant cela...Au plus haut point...Ketchlov rumine et lache d'une voix seche, en se detendant tout de meme un peu :

Laisse, elle dit vrai, rouquine pareil j'en connais pas deux...Faut aller chercher Halleck voir si c' qu'elle a à lui dire l'interesse...Si elle vient pour parlementer, faut l'amener au huit clos...

Il ne sait pas si le guerrier est rentré de Reims, par contre il sent bien qu'il se joue là une intrigue dont il fut plus ou moins l'instrument...A priori elle est pas là pour rien, c'est bien cela qui l'ennuie...L' histoire de la noble et de la prime, peut etre bien que c'etait que des conneries, auquel cas ils sont sortis en vain...Et là, faut pas pousser!! Les Tenebris, perdre leur temps ils detestent ça...S'adresse à la femme, il sait qui elle est, du coup il se sent un peu moins vexé d'etre dans cette situation, apres tout il eut pu en etre autrement, le facteur chance est important aussi en combat...En plus elle a fait un effort de communication, en baissant un peu le ton, le soldat sait l'apprecier...

Vais voir s'il est là... Lache moi, j'reviens t'dire ça, Oglanov bougera pas de l'endroit c'est son coin...Pas d'bétises, on est nombreux dans le coin, si tu cherches à faire la maline, on va t'etriper, t'en sortiras pas, alliés ou pas, t'es chez nous, on s'rait dans notre bon droit...
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в тенебрис !

Bon…S’il ne s’agissait pas ici, de faire preuve de confiance, il s’agissait de faire avancer les choses, après tout elle n’avait pas non plus tant de temps à traîner dans leur antre. Puis elle avait vu une lueur d’intérêt dans le regard de la brute… C’était pas grand-chose mais c’était déjà quelques chose.

Elle tenait le gaillard, le poussa doucement mais avec une fermeté étonnante vers son comparse… défaisant sa prise. Il pouvait sentir, le couteau entre ses omoplates.

Avance. Rejoint l’autre s’il faut que je m’explique, laissez moi de la place. Vous jugerez après s’il vous faut ma tête sur une pique.
Elle avait mal au crâne, ça résonnais sévère c’est donc avec une économie de mots qu’elle tâcha de leur expliquer la situation…Elle jouait avec la dague dans sa main, sorte d’habitude calmant ses nerfs mis a rude épreuve ses jours ci.

Je dois parler avec ton patron, Halleck, on a bataillé ensemble. Il me connaît. Ainsi qu’ilmarin… Ce sont nous qui avons pillés le marché de Béziers. Non pas qu’ils me doivent quelques chose, ça je m’en fout comme d’une guigne. Par contre j’ai entendu qu’une raclure avais pris contact avec vous, pour enlevé mon amie. C’est donc moi…Moi-même, entendons nous bien, qui ai fait courir la rumeur selon laquelle Ilmarin était dans mon déguisement.Elle secoua ses cheveux. Je savais que l’appât du gain serait trop fort pour que vous ne mettiez pas a profit cet état de chose. Elle eut une grimace de mépris. Ici à la cour des miracles les gens comme vous on les appelle des vendus. Mais … il se trouve que j’ai besoin de vous, donc, je passe l’éponge la dessus. Le gars qui cherche Ilmarin, des écus, il en a des tonnes. Moi je veux sa tête. Vous voulez son blé. Je vois que vos cervelles de moineaux saisissent quelques peu la nuance.

Elle les regarda histoire de savoir s’ils avaient bien compris tout les tenants et aboutissant de l’affaire.

A moins que vous ne préfèreriez vous contentez des miettes qu’il vous jette en vous faisant vendre des couriens ? Auquel cas tué moi de suite.

Elle ne semblait pas plaisanter, visiblement sa vie ne l’intéressait plus guère. Elle n’en dira pas plus, ce n’était pas a eux de juger. Elle espérait juste qu’ils avaient compris l’essentiel. Le pourquoi de sa visite.
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Elle l'avait relaché, et il appreciait la lente disparition de la douleur. Maudite bonne femme, une chance que...Mais la situation s 'echauffait, Oglanov etait mal poilé, c'etait son entrée, et puis il ne la connaissait pas...Il avança lentement vers lui, chaque pas l'eloignant du couteau mençant ses omoplates...Ambiance tendue, méfiance reciproque, mais une volonté de dialoguer...Il sourit l'air mauvais, de toute façon ça coutait rien de l'ecouter, ptet bien qu'halleck serait interessé...Dans le cas contraire...De toute façon meme en admettant qu'elle ressorte d'ici vivante, se serait à leurs conditions, yeux bandés, pas question qu'elle sache la position exacte de l'Entrée...Et puis quoi encore, c'etait pas la journée ouverte!! Il etait arrivé à hauteur d'Oglanov et fit un geste apaisant en se retournant vers elle. Tendue, sur la defensive, ouais tout disait qu'elle vendrait chèrement sa peau au cas où...Beau brin de guerrière en tout cas...Il chassa ses pensées, valait mieux, ça lui avait couté cher l'inattention, enfin cela aurait pu...Bon fallait aller chercher Halleck en premier et p'tet l'amener au huit clos comme pour tout ceux qui arrivaient sollicitant un accord ou une affaire...Il avait ecouté les explications...Ainsi elle etait là parcequ'elle l'avait bien voulu, rageant tut de meme, elle avait monté son coup...Par contre l'insulte passait pas...Eux des vendus!! Il planta son regard son regard dans le sien et dit d'une voix pleine de conviction...

Prends garde!! La seule loyauté valable c'est celle pour Nestrecha!! Tc'rois quoi ? On n'est pas des mercenaires, on s'bat pour nos croyances, l'armée ça coute cher, faut bien vivre et vous à Libertad vous vivez d'quoi? De charité publique ? HAHAHAHAHA!!! Et pis l'autre la nobliote on voulait pas lui faire de mal, la rendre à sa famille mais meme aps si ça se trouve, fallait qu'Halleck decide, l'aurait ptet egorgé c'lui qui l'a cherche et empoché la somme et relaché l'oiseau hein? T'en sais quoi ? Parait que vous etes des alliés...Bon m'en vais le chercher...T'verras ça avec lui , moi j'ai fait mon boulot...

Mais à ce moment parurent ceux qui fallait pas...Le duo infernal, les bourreaux artistes Tenebris, Marmaluck et Guidon...Ils avaient entendu et assisté à la scene à l'evidence...Furieux, outragés, ça se comprenait, mais avec eux fallait calmer le jeu et vite fait on savait pas où ça pouvait terminer cette histoire...

On se calme!! La dame vient voir Halleck j' vais l'chercher!! Pas touche compris ? On sait pas la suite, par contre, elle, on la surveille de pres, pas question qu'elle aille se ballader chez nous... Puis de nouveau vers elle: Bien pas d entourloupe hein ? Tu peux attendre là ou dans la pièce des reunions c'est toi qui voit...Moi j'reviens!!

Et il partit à grands pas, jetant au passage un regard eloquent aux deux compères.Du genre on se tient tranquille, statut semi invitée...La moue de deception prouva qu'ils avaient capté enfin pour le cerveau des deux...Il disparau au detour d'un couloir, se hatant...Pouvait degenerer ce bordel, autant pas trainer en chemin, direction la taverne...
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в тенебрис !

Regard froid et air revêche, elle avait l’impression qu’elle ne tarderait pas à devenir pénible. Un type la monté sur une drôle de monture avait été extrêmement désagréable avec elle. Déjà il a crié. En plus il s’est montré très impoli. Contre toute attente, elle haussa les épaules, soufflant légèrement et songeant « s’il ne comprenne pas ce n’est pas de leurs fautes, l’équipement n’est pas complet. ».

Si cela doit être le dernier, j’aurais préféré un champ de bataille. Mais ça, ça peut s’arranger
N’est ce pas.

Sans dire un mots de plus elle enleva ses frusque d’emberlificotée déchirant la bure aidée de son couteau, elle n’en aurait plus besoin. Elle déchire le large caleçon à fleur aussi, en dessous, du noir. Fabriqué pour disparaître une nuit sans lune. Glaner des informations accoutrées de la sorte avait été pénible, c’est que le metier de clown n’est pas si drôle que l’on pourrait le penser. Il est surtout douloureux.

Deuxième dague sur sa cuisse. Masque de mort dans le faux ventre d’Aristote. une cape noire aussi, à capuche...Elle se sent mieux ainsi plus libre de ses mouvements. Elle place le masque blanc contre sa hanche, restant à visage découvert, le laissant pendre. Toute se mouvement n’avait pas durer longtemps. Et ses yeux n’avaient pas quittés les deux hommes.

Puis la lumière n’est pas mauvaise… Certainement vous en mourrez d’envie, mais … Il faut attendre.

Tapant légèrement sur sa cuisse avec sa lame, modifiant le rythme ambiant des gouttes tombant sur le calcaire.

S'il n'en était ton odeur, je le tolererait presque.

demi sourire coin, rebelle, non, si elle était plus tranquille elle ne serait pas un ange pour autant.

Ces IT décidément elle aurait dû s’en méfié. Elle préférait les mécréants sans foi ni loi. La elle avait affaire à une bande de psychopathe endoctriné. Halleck avait dû faire du chemin depuis Béziers. Ca sentait la barbarie organisée. Le crime apprécier de leur déesse en quelques sorte. Etrange chez les Aristo's il était plutôt recommander de ne pas tué.

Elle était sauvage, gardait le menton vers le haut, dans un signe fier... Petit grondement incontrôller, elle n’aimait rien de moins que de restée coincée dans un endroit clos, fussent pour attendre Lévan en personne. .
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Ketchlov s’avance en grignotant l’oreille qu’Halleck lui a offert aux Larmes de Pal. Le morceau n’est guère de choix mais il s’en délecte toutefois avec délice. Le goût du sang ravive sa férocité et c’est d’un pas rapide qu’il se dirige vers la gueule de Marena. Il entend de loin le rire strident de Guidon qui semble se répandre dans l’ensemble de l’Antre. Il faut dire que le nain gueule au moins aussi fort que son colosse est idiot. Ketchlov lape une dernière lampée du liquide tiède et rougeâtre avant d’engouffrer ce qui reste de son encas dans sa grande gueule. Il sent le cartilage craquer sous ses dents pourries. Le soldat mâchouille doucement, appréciant chaque bouchée de ce repas.

Ketchlov poursuit sa route dans les boyaux. Il arrive en vue du petit groupe d’où s’élèvent les voix nerveuses et aperçoit alors que les bourrels s’en vont en direction de la sortie. Il ne resterait donc plus que Calembredaine, Oglanov et lui.

Il les rejoint enfin et se rapproche de Fariboles qui vient de faire tomber le masque. Le guerrier noir observe sa longue tignasse rousse. Il se perd alors dans ses pensées. Trop peu de femmes à l’Antre…Et la simple vue de l’une d’elles ne manque jamais d’exciter les soldats de Nestrecha. Ketchlov prend sur lui et se pose aux côtés de la belle en lui jetant un regard vicieux. Il renifle bruyamment puis essuie la morve visqueuse qui coule de la manche de sa veste trouée.

Tu semble calmée la folasse ! Halleck va donc te recevoir.

Suit moi, je te mènerai à lui. Et ne la ramène pas, pas de temps à perdre en palabres inutiles.

Il salue le grand et puissant Oglanov puis tourne le dos à Fariboles en l’invitant d’un geste de la main à prendre sa suite.

Ketchlov traverse les couloirs de l’Antre et débouche enfin sur le Huit clos. Il invite alors Fariboles à pénétrer dans celui-ci puis prend place à ses côtés, sur le seul siège légèrement éclairé. Il perçoit quelques mouvements dans l’ombre, tente en vain de distinguer les visages de ses frères…
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в тенебрис !

[Extérieurs]

Garde de l'Autre Monde, sentinelle sur le qui vive, Oglanov veille. Marena se montre bien calme ces temps ci. Peu de passage. L'Antre sommeille. Tant l'ont quitté pour vadrouiller sur les routes du Royaume. Il se demande ce qu'il est advenu d'Aamon et de sa compagne. Bien lontemps qu'ils ont franchit la porte du sanctuaire, bien longtemps qu'il n'ont donné... signe de vie. Les ténèbres ne sont guère bavardes.

Un homme approche. Un frère. Mavrick rentre à l'instant du Languedoc. Le grand noir le salue :

в тенебрис ! Que notre étendard triomphe !

Echange bref, quelques mots. Oglanov apprend que celui ci fait dans la profanation de Cimetière. Il avait oeuvré aux côtés d'Yguinock et d'Alvera. Uzès. Voyage. Découvrir le monde. Lui ne bouge pas. Son plus long périple de ces deux dernières années fut de descendre jusqu'aux geôles de l'Antre. Ses journées se passant dans l'ombre, cloître derrière la grille de Marena. Le vieux Mavrick lui révèle que les autres ont mit cap sur le BA. Une cité en vue... Montbrisson. Las, l'ancien a la barbe grissonanate avait préféré s'accorder un repos bien mérité au Circulus plutôt que de se lancer dans une nouvelle mission.

Le colosse ouvre la porte de fer, s'écarte, puis laisse passer le soldat des Dieux qui s'engoufre ausitôt dans la pénombre...
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Démembreur solitaire !

[Intérieur]

Il fait sombre, mais Hysteria a l'habitude. Elle avance un sifflotant un chant à Nestrecha que Tarka lui a appris. Elle s'ennuie dans l'Antre, et une petite balade à la Cour lui ferait du bien. Une balade sans son fléau, avec juste un couteau glissé dans l'intérieur de sa botte gauche. Une balade sans prétention aucune, juste histoire de se repaître des quelques horreurs de l'extérieur. Et peut-être de trouver un peu de gibier, de quoi passer la nuit en agréable compagnie...

Elle sifflote, et la respiration caverneuse à l'autre bout du boyau lui laisse supposer qu'Oglanov est toujours à son poste. Où irait-il, au fond? Il veille sur la Gueule comme un guerrier sur ses armes, protégeant l'entrée des trop curieux. Mais Hyste veut sortir. Elle vient des Larmes de Pal et elle a faim. Non pas de nourriture, ou de boisson. Non, une faim très différente de celles-ci.

в тенебрис !
Je suis de sortie...

Elle adresse un sourire carnassier au colosse. Elle parviendrait presque à distinguer la lumière de l'autre côté de la porte de fer. Ca lui fait mal aux yeux rien que de l'imaginer. Ca la fait frissonner à l'avance... Le vent, la pluie, les hommes. Tout ça si près, errant dans la Cour, se vautrant dans ses délices plus sûrement qu'un chien de fidèle se vautrerait dans sa foi. Qu'elle est douce, la caresse de la terne lumière sur la peau desséchée d'Hysteria.

Qu'il est bon le moment où elle trouvera ce qu'elle cherche...
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Sourire en coin,
un bellâtre s'apprête à jouer les chirurgiens.


Bruits et gargouillements.

De hoquet en borborygme, le ventre dur des ténèbres gronde et vibre :
les viscères s'ébranlent, le boyau se contracte d'une onde péristaltique et lente.
Marena s'entr'ouvre,
et le sphincter l'ingurgite.

Ténèbres.
Remugles.
Chansonnette, pour se donner le courage d'affronter le cloaque.

T'as aussi, quel souci
La luette trop fluette
L'oesophage qui surnage
Les gencives qui dérivent
Le palais qui est pas laid
Mais les dents, c'est navrant
Les p'tites qui s'irritent
Et les grosses qui s'déchaussent
Les canines s'ratatinent
Les molaires s'font la paire
Pour les yeux, c'est pas mieux
T'as le droit qui est pas droit
Et le gauche qui est bien moche
T'as les cils qui s'défilent
Les sourcils qui s'épilent
Le menton qui est trop long
Les artères trop pépères
L'trou du cou qui s'découd
Et du coup voyez-vous
T'es gêné pour parler
C'est vexant car maintenant
T'es forcé d't'arrêter

Là c'est mieux : ça d'vient marrant Marena tu m'embarques
Là c'est mieux : ça d'vient marrant car j'ai marché dedans !

Oh !
Halleck !
Ca pue !

Halleck...
Chute du Géant, au coeur de la bataille à Bordeaux.
De loin, vision de la vague hérissée de pics, de bras, de lames, qui submerge le Baveux, et d'où il ne se relèvera pas.

Intense sensation de vide.

Coeur glacé, qui se remet à battre.
NESTRECHA !
La follette, engouffrée dans la tour, voiles noires qui claquent.
Martellement de bottes dans l'escalier, voiles noires qui volent.
Etreinte, feinte. Mauvais réflexe.
Mornifle, tourbillon ; la muraille en étau.
T'es trop con mon garçon... t'es trop con.
Courant d'air, hurlements de l'hystérique. Voiles noires...
Voile.
Noir.

Puis réveil douloureux, squelette en catopilade.
Plus de bruit. Plus de voiles.
Plus de trace de la Follette non plus.
En bas, plus que des cadavres. Ceux de compagnons, sanglante jonchée.
O Nestrecha...

Plus qu'une idée dès lors : par tous moyens regagner la Cour, revenir à l'Antre.
Rejoindre ce qu'il reste des Tенебрис.
Retrouver Alvera.
Venger ceux qui sont tombés.

S'il reste quelqu'un.