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[RP] Rouge ... de honte !

Sakurah
Chaque fois qu'on produit un effet, on se donne un ennemi.
Il faut rester médiocre pour être populaire.
Il y a deux tragédies dans la vie ..
L'une est de ne pas satisfaire
L'autre est de le satisfaire ...
*

[Provence]

Suite à une proposition d'un compatriote, la blondine n'allait pas refuser puisque, de tout manière, elle n'avait rien de mieux à faire que de tourner en rond. LA proposition était bien simple, celle de suivre le dict ''Baron'' et toute sa bande vers les terres bretonnes. Elle s'en faisait une joie bien qu'elle ne connaissait pas beaucoup l'irlandais, une nouvelle vie, c'était toujours le bienvenu ! Heureuse de quitter la Provence et ses insectes aux chants nazillards et ses habitants à l'accent similaire, c'était d'un ennui mortel et un tantinet agaçant pour ses ouïes qui en sifflaient de désagrément. Puisque les jours de la blonde étaient barbants, elle joignait l'utile à l'agréable en confiant une petite mission à Finn, celle de lui trouver un époux convenable. Était-ce de la naïveté ? Fort probablement, mais elle s'en fichait bien de ces détails, ça lui était anondin.

[La Bourgogne, au campement]

Après une route bien trop longue à son goût, un petit répit s'imposait. Voyant que certains avaient montés leurs tentes, elle maudissait le fait que sa charette n'était plus et que d'autres en profitait. Petit haussement d'épaules.

La mousse sera ma couche ... Pensa t-elle.

Bien sûr, il y avait des auberges, mais ce n'était pas son truc, préférant la belle étoile aux draps souillés. La Saku avait l'habitude de tapissée sa chariotte de peaux d'animaux mais pour l'heure, elle devra se contenter de l'herbe et picétout ! C'est alors qu'elle prit ses aises au pied d'un majestueux, posa ses affaires et s'adossa contre le tronc, son regard émeraude dans le vague, la jolie blondine repensa à la veille, en taverne.

L'irlandais avait une requête à son endroit et pas piqué des vers. Elle avait le choix entre se départir d'un de ses membres et le vendre au marché, ou bien ... Celle de se couvrir avec une cape. Le choix était bien sûr, évident, la Saku a choisit la cape et pourquoi se couvrir ? Car le O'Mordha lui avait confier que sa chapelaine n'était pas bien à l'aise de la voir se pavaner en tenue si légère. Et hop ! Bonjour les questions dans les dédales obsurs de cette blonde impure.


La chapelaine ... Tssst ! C'est qui celle là d'abord ? Puis, l'est pas bien ma tenue du printemps ? Mouarf ! Marmonna t-elle dans sa tête.

S'étant revêtue de son pantalon saltimbanque noir aux lignes marrons, elle s'étonnait de savoir que celà ne suffisait pas. Soupirant de découragement, comme si ce n'était pas assez, un pigeon qui lui était familier vint se poser non loin d'elle. Machinalement, elle détacha le pli de la patte du volatile et entama la lecture.






L'Irlandaise,


Je vous ai dégoté une cape. Elle est en tissu solide et épais, assez large pour vous envelopper entièrement, et d'un rouge un peu plus sombre peut-être que celle que vous aviez l'habitude d'arborer, mais ça n'en sera que plus discret. Sans oublier la capuche.

J'y ai fait broder au fil d'or "Je suis une Sainte" dans le dos, comme ça c'est encore plus crédible. Mais vous pouvez l'enlever si ça vous gêne, bien sûr...

Voilà petit chaperon rouge, vous la trouverez avec ce pli.
Portez-la sans modération !


Finn


Alors là le compatriote, il avait fait fort, il avait même osé doubler la dose ! La main qui tenait la missive, réduisa celle-ci en boulette qu'elle lança à bout de bras.

Saleté !

Cherchant du regard un tissus rouge, elle n'en voyait rien du tout. C'est donc qu'elle fouilla sa besace en levant un peu ses jambes, prit sa plume défraîchit, un velin et s'appliqua du mieux qu'elle le pouvait.




Le celtique !

Sachez que j'apprécie fortement le fait que vous ayez usé un de vos ... précieux parchemin mais, mais ... Je crois bien que votre pigeon avait une sacrée fringale car, je n'ai pas reçue la dicte cape.

Quoi qu'il en soit, tout chiffon rouge fait mon bonheur, ce qui le fait moins est l'écriture douteuse ''La Sainte'' .. Mais bon, je jouerai votre petit jeu comme il se doit, ce serait dommage de vous coller des ennuis indésirables. Mais j'avoue que La Slainte aurez été plus d'augure et en plus, je suis sure que votre chapelaine n'y aurait vu que du feu ! M'enfin, je vais tout de même la porter puisqu'il le faut !

Bien à vous cher compatriote

Sakurah


Satisfaite, elle roula le pli et le noua à la patte de l'oiseau qui patientait, en faisant ça, l'irlandaise aperçue sa ''malédiction'', la cape rouge. Un grognement s'échappait de sa bouche pulpeuse, s'étira le bras pour au final, contempler le bout de tissus épais. Son regard vif s'écartillait quand elle vit l'inscription '' Je suis une Sainte ''.

Oh le vieux salopiaud ! Il l'a vraiment fait, il a osé !

Posant l'horreur qu'elle devra bientôt porter, elle laissa le pigeon du Baron s'envoler et siffla le sien, puis refouilla sa besace pour y saisir un second parchemin et y gratta quelques phrases, la mine dépitée.




Mouarf !

Blondeur oblige ... j'ai pas vu le colis ... je suis couverte de honte !!

Mais bon valà, je déballe pour mieux m'emballer de ce tissus si fiellement offert par vous ! J'en suis tout de même étonnée de devoir me camoufler de la sorte, mais puisque je pue le péché aux yeux de votre chapelaine, je vais me taire et m'y cacher sans mots dire, c'est tout de même un exploit !

Les nuits seront moins froide du moins.

Celtiquement

Sakurah



Pendant qu'elle scella la missive qui exprimait son étourderie, son oiseau plutôt gras se posa sur le sol. Elle fixa donc le parchemin à sa patte et le laissa s'envoler. Une fois que celà fut fait, à contre-coeur hein ! L'irlandaise s'emmitoufla dans le cadeau du Finn, mit le capuchon sur sa tête et voilà qu'elle était couverte de honte, oui c'était une honte ! Ceux qui la connaissait et qui verrait ce qui est écrit en rigolerait pendant bien longtemps ! Exaspérée, elle avait envie de disparaître à cet instant mais la cape avait le luxe de lui procurer aussi cet effet. Chienne de vie.

* Citations d'Oscar Wilde

_________________
Marzina
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations


L'ennui toujours finit par créer des désastres. La blonde tournait en rond, avait le mal du pays, et le chien miniature offert par Finn ne suffisait pas à distraire ses pensées. La partie euphorique de sa grossesse était passée, ne restait plus que l'attente si longue, et les désagréments liés à son état. Elle en avait marre, elle voulait maintenant que l'enfant soit là, elle voulait redevenir celle qu'elle était avant, elle voulait recommencer à monter à cheval et être à nouveau séduisante. Elle était devenue suspicieuse, à force de tourner en rond et d'avoir l'impression de n'être qu'un réceptacle à cet enfant à naître. Sa colère et sa frustration avaient besoin d'un objet sur lequel se cristalliser, et il était tout trouvé. L'Irlandaise qui avait rejoint le groupe. La blonde Altesse avait toujours eu la jalousie très dangereuse, voire meurtrière. N'importe quel événement fournissait une preuve de ses déductions foireuses. Et n'importe qui se mettait sur le chemin de sa vengeance devenait complice de la forfanterie qui avait lieu.
Elle avait prévenu Finn, si elle continuait de les suivre, elle mettait sa vie en péril.
Il avait tout tenté pour la calmer: pâtisseries, robes, bijoux...et même les menaces, le chantage. Rien n'avait fonctionné, parce que rien ne se mettait entre une sirène déchainée et l'objet de sa colère.




Valyria,

Je tenais à vous confesser mon crime, et celui de Finn par la même occasion.
Le mien, il est en cours. Le sien...selon ses propres dires il serait encore en cours, pas encore totalement fini non plus.
Alors voilà, nous avons croisé la petite là, qui nous suit partout depuis. Vous êtes vous demandé pourquoi? Et bien je vais vous le dire: c'est sa maitresse. Elle est irlandaise, elle est jeune, elle est blonde, et elle n'est pas déformée par l'enfant de môsieur.
J'en veux pour preuve qu'il lui a offert un vêtement. Vous conviendrez comme moi que c'est extrêmement louche venant de lui!
Pire encore: elle tente de le séduire en lui offrant des verres, et des dires du sieur, ca lui plait! Elle est "généreuse" qu'il dit!
"Généreuse", elle lui offre son corps oui!
Quoiqu'il en soit, comme je l'ai dit lors de notre mariage, je vais l'aider à rester dans le droit chemin, et le faire cesser de m'humilier par la même occasion.
Elle doit mourir.
Je compte sur vous pour passer un savon à cet odieux époux, et pour m'absoudre du péché de meurtre, c'est pour la bonne cause après tout!

Mes respects,
Marzina.


La Provence et ses mercenaires n'avaient pas eu raison de l'Irlandaise.
Pas grave, la bretonne savait très bien tuer toute seule.

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A l'envers, à l'endroit - Noir Désir
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Alix_ann
Putain d'énième campagne militaire à la con de sa famille à la... Quoi? Qu'est-ce qu'elle a ma famille? Tu veux que je te la marave ta gueule? Alix a une humeur de chien aujourd'hui, sa tête lui fait mal, tout ses muscles semblent sur le point d'imploser, chacune de ses vertèbres menace de se faire la malle, et je ne vous parle même pas de ce qui se jouait dans son ventre. Elle n'avait qu'à pas faire la maligne à boire autant et à piocher sans trop se soucier quoi tout ce qui était à porter de main et de sa bouche dans la nature. On le lui avait bien dit que c'était dangereux.
Mais elle, elle savait c'était quoi le soucis, c'était le coup de soleil. La petite blonde n'avait pas cru Finn au début, mais elle devait se rendre à l'évidence. Son coup de soleil lui était bien effectivement monté à la tête. Elle était entrain de défaillir, son corps la lâchait. Pas prête pour autant à encore à avouer que cette plaque rouge qui la grattait sur le nez allait peut-être causé son trépas, Alix pétait la forme pour tout un chacun, continuait d'exposer nombre de petites remarques, de traiter régulièrement l'Irlandais de menteur, de faire des caprices pour voir sa marraine, de rappeler à l'entièreté de la troupe que le voyage était long et pénible, de plaider la nécessité d'un bon repas et d'une nuit dans une auberge de coin. Et la gosse de quatorze pige de ne pas se montrer plus sage qu'à l'accoutumé. Sûrement le résultat de nombre d'années passés en Anjou à apprendre tout ce qu'il lui fallait pour être la noble demoiselle qu'elle aspirait à être. Tout une enfance à lui apprendre à fermer sa gueule pour que le simple fait de retourner en Bretagne vivre auprès de sa famille laisse place à une adolescente bien trop revêche, rattrapant les caprices qu'elle n'avait pas eut l'occasion de faire ces années durant, et manquant de devenir la jeune femme qu'elle devrait commencer à être.
Et tout ça en étant sur le point de crever d'un coup de soleil.

Lorsqu'elle n'était pas entrain de rouspéter, ou d'imaginer un moyen subtil de se procurer un bon repas (c'est-à-dire persister à essayer de sous-tirer quelque chose à Finn), Alix passait du temps à zoner toute seule. Cela consistant majoritairement à se promener pas très loin ou essayer de faire un semblant de ricoché sur des flaques d'eau. De toute façon, c'était pas avec sa marraine Marzina, trop occupée à couver son bout de leprechau pour lui accorder du temps, ni avec Finn, qui allait encore lui raconter des salades et prophétiser sa mort, ni avec Valyria, elle se méfiait déjà bien trop de la prêtraille Romaine, qu'elle allait pouvoir traîner. Il y avait bien la nouvelle, tout aussi Irlandaise que Finn. Mais bien plus jolie, et jeune, sympa et a l'odeur agréable. Elle n'avait pour ainsi dire aucun point comment avec l'Irlandais. Et puis elle était marrante à se balader avec sa drôle de cape rouge.

La mioche s'éloigne du campement, occupée à se trouver un endroit agréable et isolé pour pouvoir se soulager sereinement. Une fois à un emplacement justement propice à cet effet Alix ôte son froc, s'agenouille dans une position guerrière et vaque à de moins nobles - mais tout aussi sereine que faire ricocher des cailloux sur les flaques d'eau - occupations. Une fois ses petites affaires réglées, elle s'occupe de remiser ses braies alors que son oeil est attiré par un étrange élément sur les sus-dîtes braies.


-« Aaaaaahhhhhhh.... »
En fronçant les sourcils.
-« AAAHHHH... AHHHHHHH ! »

Et de déguerpir vers le campement, tenant le froc à une main, les larmes perlant sur son visage sec aux multiples imperfections, cicatrices de la campagne militaire dont ils revenaient. Elle se rua vers la première personne qu'elle aperçu, zieutant que Finn ne se trouve pas dans les environs. Il se trouva que ce fût justement l'Irlandaise qui hérita de la blondasse en puissance.

Sââââ... »
Ku...
Kûûûûû.... »
Raaaaa...
-« ... »
Raaaaaa!
-« Sââââkûûûûûûû ! »
En agitant un bras dans sa direction.
-« Finn avait raisooooonnn bouhouhou, je vais mourîîîîîîîîrr du soleiiiill.... Il faut faire quelque chôôôôôôseeee... »
Entre deux reniflements, chouinant de plus belle.
_________________
Sakurah
Les hommes sont le roturier du mensonge.
Les femmes en sont l'aristocratie.*


Pestant contre son sort, elle profitait tout de même du temps doux qu'offrait le printemps, écoutait le cui-cui des oiseaux et laissa les rayons du soleil lui caresser son visage blafard. Il lui faisait bon d'être au calme, à suer comme jamais sous cette cape qu'elle détestait, c'était bien le pire cadeau qu'on lui avait fait.

Foutu merde ! Ils m'énervent ces deux-là tiens ! Pensa-t-elle.

Ruminant son malheur, elle closait ses paupières et prit une profonde inspiration pour se calmer les ardeurs. L'irlandaise avait qu'une seule envie pour l'heure, celle de faire des choses peu aristolécienne à la chapelaine, oh oui, elle lui en voulait amèrement à cette petite sacripante ! Expirant doucement son souffle comme pour sortir le méchant, une voix harassante retenait son attention.

-« Sââââ... »
-« Kûûûûû.... »
-« Sââââkûûûûûûû ! »


Il y avait apparemment pas moyen de se reposer en paix. La blonde posa ses prunelles sur l'autre blonde qui lui semblait en panique, agitant sa main en sa direction.

-« Finn avait raisooooonnn bouhouhou, je vais mourîîîîîîîîrr du soleiiiill.... Il faut faire quelque chôôôôôôseeee... »

Se levant doucement de son ''gîte'', elle s'approcha d'Alix-Ann, une adolescente des plus innocentes, des plus naîves, elle la trouvait tout de même charmante. Un sourire se décrocha suivit d'un petit rire qui s'échappa de sa bouche, en voyant que la Alix en pleurs tenait une petite culotte ensanglantée. Se voulant rassurante, elle prit la tentative de la calmer.

Allons p'tite ! Vous n'allez pas trépasser à cause d'un vilain coup de soleil ! C'qui se passe ma jolie est bien simple, comment vous expliquer en mots clairs ...

Non elle n'allait pas être vulgaire sur ce coup là.

Vous savez chère Alix, nous la gente féminine, avons tous entre nos gambettes, une fleur. Et il vient un temps où cette fleur laisse couler une rosée sanguine sur ses pétales. Comprenez ?

Dieu faites qu'elle ait compris !

En somme, vous voilà devenue une femme. Vous allez pouvoir vous marier et avoir par la même occasion, des mioches ! C'est ti pas beau toussa ?

Ahhh ! Sacrée journée ...

* Citation quelconque.

_________________
Valyria
La route, toujours la route… Mais au moins ils avaient quitté l’armée. Le voyage se faisait plus calme, moins fatiguant et plus propre. Tout allait pas trop mal pour la Chapelaine, elle voyait du pays et mangeait bien. Parfois même, quand l’envie lui en prenait, elle ne suivait pas le groupe pour profiter des jolis clochers de cette partie du Royaume – et surtout en profiter pour retrouver un semblant de calme.

Un jour, alors qu’elle retrouvait ses comparses en halte, sa jolie vie pieuse et bucolique allant de clochers en clochers prit fin. Comme ça, soudainement. A Finn, Marzina et Alix-Ann s’était ajoutée une nouvelle personne. En retrait, car n’aiment pas trop les tavernes, elle jaugea la jeune femme. Exhibitionniste. C’est tout. L’austère brune n’aimait pas du tout ça. Beaucoup trop de peau, c’est indécent. Même quand Marzina ne portait pas la descendance et avait donc son corps svelte et ferme et qu’elle s’essayait à des tenues affriolantes pour commettre avec Finn un odieux péché de chair hors mariage… Et bien même elle, on voyait moins de peau. Elle en glissa donc un mot à Finn, espérant que la nouvelle Irlandaise trouve n’importe quel tissu pour se couvrir. Sans déconner.

Et puis un soir sous sa tente, alors qu’elle réfléchissait à son prochain repas –très important-, on vient lui porter un message. Lentement, toujours hésitante entre de la viande et du poisson, elle décacheta la missive.


Citation:
Valyria,

Je tenais à vous confesser mon crime, et celui de Finn par la même occasion.
Le mien, il est en cours. Le sien...selon ses propres dires il serait encore en cours, pas encore totalement fini non plus.


Oh. Oh !
De la vie sur le visage de la Chapelaine, de la joie même. De la délation ! Voilà le parfait dessert ! Et en plus de l’écriture de la Princesse.


Citation:
Alors voilà, nous avons croisé la petite là, qui nous suit partout depuis. Vous êtes vous demandé pourquoi? Et bien je vais vous le dire: c'est sa maitresse. Elle est irlandaise, elle est jeune, elle est blonde, et elle n'est pas déformée par l'enfant de môsieur.
J'en veux pour preuve qu'il lui a offert un vêtement. Vous conviendrez comme moi que c'est extrêmement louche venant de lui!
Pire encore: elle tente de le séduire en lui offrant des verres, et des dires du sieur, ca lui plait! Elle est "généreuse" qu'il dit!
"Généreuse", elle lui offre son corps oui!
Quoiqu'il en soit, comme je l'ai dit lors de notre mariage, je vais l'aider à rester dans le droit chemin, et le faire cesser de m'humilier par la même occasion.
Elle doit mourir.
Je compte sur vous pour passer un savon à cet odieux époux, et pour m'absoudre du péché de meurtre, c'est pour la bonne cause après tout!

Mes respects,
Marzina.


Oh la raclure. Alors la jeune exhibitionniste, certes qui avait le corps pour mais tout de même, était sa maitresse ? Ou alors la Princesse, mise à mal par sa grossesse, rêvait-elle ? Non quand même… Finn lui a fait un cadeau, à la nouvelle, c’est pas rien. Est-ce qu’il lui a déjà fait un cadeau à elle ? Non. Est-ce qu’il fricotte avec elle ? Non. A-t-il déjà fait un cadeau à Marzina ? Oui. Est-ce qu’il fricotte avec elle ? Son ventre le prouve.
Logique implacable. Le Baron trompe ! Elle s’empare d’une plume.


Citation:
Altesse,
Je vous prie de patienter un peu avant de tuer la jeune femme.
Dieu vous le rendra au centuple.

Valyria.


Simple, efficace. Marzina laisse lui de quoi s’amuser ! Elle se redresse, renvoie le larbin vers la Princesse avec son mot et se couvre, elle, bien sagement d’une cape. On ne voit de peau que le visage et les mains, d’abord. Tout schuss, la voila partie vers la tente de Finn.

- Finn …

L’exclamation commence mais se meurt doucement. Fesses à l’air, une petite blonde qu’elle reconnait en la personne d’Alix-Ann accourt vers une… Qu’est-ce que… Elle dévie sa route, plisse les yeux. Alors qu’elle approche, son regard est attiré par quelque chose de rouge. Alix-Ann parle à un corps drapé de rouge avec… « La Sainte ». Alors que la distance entre elle et la scène s’amenuise, elle reconnait alors l’Irlandaise. Non mais elle la provoque là ? Et en plus elle entraine la jeune Alix dans ses travers exhibitionnistes ?

La brune se précipite alors, enlève sa propre cape pour cacher les fesses de la jeune blonde. Sait-on jamais que des pervers rôdent dans le coin. Pas contente, persuadée qu’on lui a amené le Malin dans la troupe, son regard se pose sur Sakurah.


- Que se passe t-il ici ? Vous devez vous couvrir Alix-Ann. Est-ce vous et votre radinerie concernant le tissu qui lui avait fait faire ça ? Vous… « La Sainte » ?

Le dernier mot est prononcé avec une colère notable. Elle la provoque !
Sakurah
Trop c'est trop !
Et trop ce n'est pas assez ...
Sky is the limit !..


Ah pourquoi doit-elle lui expliquer ? POURQUOI ?! La famille de l'altesse ne lui ont-elle pas expliquer ce désagrément féminin ? Ne sachant quoi faire de plus, elle eût tout de même l'idée de faire des bandelettes avec son horreur textile rougâtre, afin qu'Alix ne souille pas trop l'endroit temporaire où elle réside. Tête baissée, cachée par l'énorme capuche, l'irlandaise allait s'atteler à la tâche mais, entre temps, relevant sa tête pour voir, elle aperçut une femme s'hâter à abriter l'adolescente blonde, dévoilant sa silhouette et surtout, un détail qu'elle n'avait pas oublié, un détail que Finn avait prononcer, une petite brune.

Humft, c'est ELLE la nonne au cul béni, LA chapelaine .. Pensa-t-elle.

Plissant légèrement son regard hargneux envers elle, il y a des jours où il vaut mieux rester coucher, et cette journée en était une ! La voilà qui s'adressa à la gaélique d'un ton sec avec une touche de ronchonnerie.


- Que se passe t-il ici ? Vous devez vous couvrir Alix-Ann. Est-ce vous et votre radinerie concernant le tissu qui lui avait fait faire ça ? Vous… « La Sainte » ?

Oh la peste ! Même quand la blondine se montrait gentille et convenante, ce n'était pas suffisant pour la religieuse paraît-il. Poussant un profond soupir de découragement, elle lui répondit froidement.

Tut, tut, tut ! Calmez-vous je vous prie ! Êtes-vous aveugle ? Je ne suis pas accoutrée comme une montrancul ! Je suis vêtue convenablement et en plus, je porte un pantalon, un PANTALON ! Le port de cette cape n'est pas une joie, croyez-moi ...

Elle marqua une pause.

Je m'interroge vraiment sur votre vue ... N'avez vous pas remarquer les braies d'Alix ? Rassurez-vous, je n'y suis pour rien ! Je n'ai pas le pouvoir de faire saigner une pucelle, mais plutôt dame natuuure !

Et paf ! Non mais, quel bourbier ...
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Alix_ann
-« C'est le sans-noooom ! »

Bouhouhou, les yeux sanguinolant de larmes, agitant la culotte rougit de sang.

-« Finn avait raison comment ça peut être possible?! »

En se jetant littéralement dans les bras de l'Irlandaise, n'oubliant pas de serrer contre elle ce petit élément qu'elle trouvait de trop dans sa nouvelle anatomie, une manière alambiqué de dire qu'Alix tenait contre le dos de Sakurah sa culotte.
& oui... c'est crade.


-« Une fleuuuur? J'ai saigné des pétales? »

Ça, pour être clair ça l'était pas.
Alix ne comprend rien, c'est pas faute d'essayer, mais on ne lui avait jamais rien dit là dessus. Ah, Marzina était une artiste quand il s'agissait d'éviter les conversations inconvenantes.

-« Et je vais mourir alors ou pas? Gast ! Mes braies sont toutes salopées !»»

Voyant la chapelaine accourir.

-« Han la chapelaiiinee... »

Faut dire qu'une femme d'église froide Alix, elle avait déjà bien à faire avec sa tante Elisabeth. En plus, à moitié hérétique comme elle était, la petite Montfort, elle n'avait jamais essayé de taper la causette à Valyria. Alix commence à accrocher ses braies, ses fesses rapidement mises hors de vue par la chapelaine.

-« Salûût ! »

Et sa gueule de se fendre d'un grand sourire. Commençant à peine à se sentir mal à l'aise, ne voyant pas trop quoi dire d'autre.
_________________
Valyria
Je m'interroge vraiment sur votre vue ... N'avez vous pas remarquer les braies d'Alix ? Rassurez-vous, je n'y suis pour rien ! Je n'ai pas le pouvoir de faire saigner une pucelle, mais plutôt dame natuuure !

- J’espère bien.

Vade retro satanas.
Pour sur que si elle avait eu le pouvoir de faire saigner les pucelles, notre Chapelaine un brin extrémiste aurait remué ciel terre, mer bois et forêts pour mettre l’Irlandaise sur un bûcher. Elle n’a jamais eu l’occasion de chasser l’hérétique et pourtant, pourtant, l’Inquisition c’était bien dans ses plans de carrière. Ca devait être comme traquer et tuer les grillons, en beaucoup mieux car on le fait au nom du Seigneur et faire des choses au nom du Seigneur… Ouh, presque un frisson de plaisir.

Ses pensées meurtrières sur fond de cris d’hérétiques en flammes sont interrompues lorsque son regard se baisse sur la culotte et les braies de la jeune Alix-Ann. Ah ben mince alors. La petite Alix-Ann était fertile ! Elle déglutit un coup, écoute l’histoire des pétales et elle se détend un peu. Au moins « La Sainte » avait donné une bonne explication, presque jolie avec ces histoires de fleurs pour une réalité bien moins girly. Elle soupire finalement.


- Bonjour Alix-Ann. Sakurah a… Raison.

Ah la la ça fait mal de donner raison aussi facilement.

- Vous voilà une femme. Vous allez vivre ça assez souvent, tous les mois pour être précise. Mais ce n’est pas aussi dramatique que ça en à l’air ! Vous allez pouvoir vous marier maintenant, à un riche et noble jeune homme…

Ah ça oui riche c’est important hein…. Ca ne fait pas rêver les adolescentes, idiote.

- … Et pouvoir avoir une descendance. Toutes les femmes passent par là et je suis sûre que Marzina saura vous aider à… Gérer l’inconvenance.

Tiens d’ailleurs, en parlant de Marzina. Ça lui rappelle sa mission première. Essayer de trouver le Baron qui était suspect de tromperies avec « La Sainte ». Comment aborder le sujet, avec Alix-Ann dans les pattes ? Hum.

- Vous savez, être une femme respectable. Une femme élégante. Une femme qui… Qui ne convoite pas l’époux des autres alors que le dit époux a son épouse enceinte et donc pas des plus affriolantes et donc certainement de distractions. Une femme qui ne reçoit pas, comme par hasard et à titre d'incompréhensible privilège, de cadeaux d’un homme marié ?

Pauvre gosse, elle doit pas tout comprendre. Ses yeux marrons cochons fixent l’Irlandaise.

- Une femme irréprochable et loin de tout soupçon au final. Voyez-vous ce dont je parle, Sakurah? Puis elle sourit à Alix-Ann. Mais je suis certaine que vous ne deviendrez pas ce genre de personne.
Sakurah
Rien n'est si dangereux qu'un indiscret ami
Mieux vaudrait un sage ennemi.*


- J’espère bien.

Gna .. Décidément, ce n'était pas son jour, elle en avait connue de bien meilleur et c'est peu de le dire. Fixant la chapelaine amèrement, l'irlandaise n'allait pas y aller de main morte et jouer le grand jeu, celle de ''La Sainte'', elle qui s'était fait baptisée à ses dix-sept printemps, erreur de jeunesse puisqu'elle préfèrait la réforme mais ça, elle se garderait bien de lui dire la blondine.

Entre les deux encapuchonnées hostiles, s'y trouvait toujours la jeune devenue femme, Alix, qui sanglotait, paniquait, même qui croyait qu'elle était sur le point d'y laisser la vie. Ne comprenant pas ses explications, Valyria elle, allait sûrement changer la donne ce qui soulagea la celtique plus que de raison, elle n'avait plus besoin de lui fournir des explications et elle aimait ça. La tournure des évènements devenait plus légère.


- Bonjour Alix-Ann. Sakurah a… Raison.
- Vous voilà une femme. Vous allez vivre ça assez souvent, tous les mois pour être précise. Mais ce n’est pas aussi dramatique que ça en à l’air ! Vous allez pouvoir vous marier maintenant, à un riche et noble jeune homme…
- … Et pouvoir avoir une descendance. Toutes les femmes passent par là et je suis sûre que Marzina saura vous aider à… Gérer l’inconvenance.


Étonnée, l'irlandaise zieutait la brunette avec l'air de dire ''J'ai toujours raison, même quand j'ai tort !''

Son minois esquissait un rictus de ravissement envers celle qui pourtant, maudissait avec plaisir, ne comprenant pas tout cet amour porté envers l'être vertueux. Mais son sourire ne resta pas pendu à ses lèvres bien longtemps.


- Vous savez, être une femme respectable. Une femme élégante. Une femme qui… Qui ne convoite pas l’époux des autres alors que le dit époux a son épouse enceinte et donc pas des plus affriolantes et donc certainement de distractions. Une femme qui ne reçoit pas, comme par hasard et à titre d'incompréhensible privilège, de cadeaux d’un homme marié ?

- Une femme irréprochable et loin de tout soupçon au final. Voyez-vous ce dont je parle, Sakurah? Mais je suis certaine que vous ne deviendrez pas ce genre de personne.



À demi-mots, la gaélique savait de quoi elle causait et de l'autre part, pas du tout ! Réfléchissant un peu, il y avait soupçons et anguille sous roche. Il était temps pour la blonde de tirer le rideau le plus sainement possible, et surtout, faire le tout en parabole. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ...

Léger hochement de tête, ses prunelles rivés sur la chapelaine.

Mouais, je vois ... Et toussa là, bien ça n'est pas !... Que nenni ! Cette femme ne reçoit aucun présent puisque celà sera rembourser, c'est un prêt ! Et cette femme, n'oserait pas recevoir une telle horreur en cadeau, et encore moins, faire rougir les étoiles en compagnie de môsieur l'époux-vantable ! Ce ne sont pas ses valeurs, à cette femme, c'est ce que je vois ...

Pour la finale, elle avait été un peu menteuse, non elle n'était pas la maîtresse du paralysé facial, mais elle en serait bien capable, n'ayant pas trop de vertus d'accoutumance, de la souffrance à des couples, elle en avait déjà causé et ce, sans regrets. Mais pour l'heure, ce n'était pas son but, celui de gagner la Bretagne, voilà ce à quoi elle aspirait. Pour l'instant, jouons à la sainte-nitouche, pourquoi pas ...

* Citation inconnue

_________________
Alix_ann
-« Tout les mois?! »

C'est quoi ça, ce foutage de gueule? Elle était bien bonne celle-ci. Et elles pensaient vraiment pouvoir lui faire gober?
À leur tête pourtant elles n'avaient pas l'air de déconner. Son regard passe de l'une à l'autre, paniquée. On ne lui en avait jamais parlé, de ce truc. On s'en était bien gardé. Et elle qui croyait tout savoir du monde des adultes depuis qu'on lui avait enfin livrée le sacro-saint secret du volage de fesse, un truc tout à fait dégueulasse, au passage, que de faire des bébés. Alors ça, ce passage obligatoire dont on lui avait rien dit... Elle s'en serait bien passé.


-« Et je fais comment pour que ça parte? Je bois un hydromel spécial? J'accepte de me tartiner le fruit pourri que Finn voulait me vendre dessus? J'fais comment moi hein? J'fais COMMENT?! »

Elle se racle la gorge, se rendant compte que sa réaction est peut-être exagérée. Alix avait quatorze ans, presque quinze, tout autant d'années pendant lesquelles quelqu'un aurait pu trouver dix minutes pour lui expliquer avant le moment fatidique. Elle se sentait trahit par toute une génération de femmes au dessus, et par la sienne, aucune de ses copines ne s'était empressée de venir lui annoncer la nouvelle ! Et puis un peu par cette foutue condition féminine. Qu'est-ce qu'elle aurait voulu être un mec, Alix. Elle est sûre que toute sa vie s'en serait mieux porté, sûre que sa mère l'aurait aimé, qu'elle n'aurait pas été déshéritée, qu'elle n'aurait pas eu à se soucier de ne plus pouvoir faire rentrer sa poitrine dans ses robes et de devoir pisser du sang une fois par mois jusqu'à crever.
Ses oreilles bourdonnent alors que les deux autres protagonistes commençaient à débattre des honnêtes femmes. Et entre deux mots, à Alix d'expier sa colère.


-« Je vous en foutrais de l'élégance moi avec des frocs dans cet état! »

Son petit nez se plisse, ses yeux aussi, et ses sourcils se froncent. Suspicieuse d'une conversation en sous-entendu qui se tramait entre la chapelaine et l'Irlandaise.

-« Quoi? Quelqu'un a envie de s'acoquiner avec l'Irlandais? Mais faut vraiment pas avoir les yeux en face des trous ! »
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