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[RP fermé]La tribune provençale

Charlotine
hrp: il s'agit d'un journal à la disposition des provençaux, mais en lecture seulement (à moins de ne parler avec des parchemins ). Merci donc de ne pas intervenir dans ce sujet. si vous estimez avoir à faire des commentaires, utilisez plutôt le café du commerce ou autre endroit adapté. Par contre, quelqu'un qui aurait quelque chose à publier peut en faire la demande par MP à Charlotine. merci




Arles (La tribune provençale) - Interview des élus du Parti Réformateur Provençal (février 1462)

Je vous propose aujourd'hui de découvrir le Parti Réformateur Provençal. Ce parti a la spécificité d'aller à total contre courant des autres partis provençaux, principalement, en ayant accepté en son sein, des reformés notoires et autres personae non grata sur le territoire.

Le Parti Réformateur Provençal, plus communément appelé "L'Olivier", a donc réussi à réunir des personnes aux idéaux parfois totalement opposés, mais avec un objectif restant commun à tous, à savoir: "œuvrer pour le bien de la Provence et des provençaux".

Régulièrement menacés par les autorités en place, les membres de l'Olivier n'ont cependant pas changé leur ligne de conduite. La preuve, la candidature de deux de leurs membres aux élections municipales, l'une pour la ville d'Arles et l'autre pour la ville d'Aix.

Les trois élus qui avaient été suspendus de leur fonction et qui avaient perdus les clefs du conseil, après l'avis-arrêté rendu par l'inquisition, on pu retourner dans son enceinte, et même retrouver une charge comtale pour les deux d'entre eux qui avaient pu justifier de leur baptême.
Je les ai interrogé sur les raisons qui les avaient poussés à participer à la création de l'olivier et sur l'analyse qu'ils faisaient de la situation actuelle.

Charlotine (C.): Anne (A), Luth (L), Agafana (Ag), tout d’abord merci de vous plier au jeu de cette interview. Vous êtes donc les trois élus du parti l’Olivier. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs ?


A. : Anne de Breuil, je suis née à Paris, j'ai été élevée dans un couvent à Hastings. J'ai ensuite longtemps résidé en Gascogne, puis la Provence. D'abord sur Arles avant de rejoindre la capitale. Je suis aristotélicienne, baptisée. Mon parrain était feu l'évêque Gabriel Von Wittelsbach. J'ai un fils qui est actuellement confié à un religieux provençal pour recevoir une éducation aristotélicienne.

L. : Luth_de_la_Vega dit le fantôme ou l'absent. Je ne le renie pas. Marseillais d'origine ma vie s'est partagée entre la défunte Draguignan et Arles. Je l’ai toujours menée dans le respect de la religion aristotélicienne et je ne compte pas que ça change.

Ag.: Agafana ou Gaga, enfin peu importe le nom, ce qui est intéressant c'est la personne. Je ne détaillerais pas ce qu'est ou fut ma vie, je ne crois pas que cela puisse intéresser le lecteur.
J'ai pas mal vécu sur les chemins allant de ville en ville jusqu'a me poser en Provence, tout d'abord Marseille puis maintenant Arles depuis une bonne année et demi.
Pourquoi Arles, hé bien pour sa position privilégié au niveau géographique.

C. : Le Parti Réformateur Provençal se fait appeler plus communément « L’Olivier ». Je suppose que ce choix a une valeur symbolique ?

A. : Pour la symbolique de l'olivier j'aurai tendance à laisser les autres répondre, encore que pour ma part, j'y vois là un symbole de paix. Un peu comme la colombe qui tient dans son bec une branche d'olivier. Et puis plus simplement l'olivier est aussi un symbole provençal.

L. : L'olivier est pour moi un symbole millénaire qui représente le respect, la droiture ainsi que la vigueur. Et c’est ce que notre parti tente de prôner.

Ag. : Pour moi la symbolique de l'olivier c'est la robustesse, la solidité qui traverse le temps. J'aime ce symbole d'une Provence qui traverse les saisons et que rien ne fera bouger de la route qu'elle se trace.

C. : Comme son nom l’indique, le parti se veut réformateur. Ce n’est pas la première fois qu’un parti ou groupe se présente ainsi en Provence sans pour autant que les choses ne changent. En quoi cela serait il différent avec l’Olivier ?

A. : Ce parti est réformateur parce qu'il s'oppose à la politique fermée, par trop législative et incohérente qui est inhérente à la Provence depuis bien trop longtemps.

L. : Ancien combattant de la guerre contre les français, j'ai toujours essayé d'apporter mon expérience et mes acquis quand j'ai ressenti que la Provence en avait besoin. Cependant à l'heure actuelle le pouvoir provençal ne correspond plus à l'idéal qu’il représentait par le passé. Corruption, copinage, secrets d'état sont les composantes de ce système qui nous est imposé. Seule la réforme du système nous permettra de sortir de là.

Ag. : Je pense que le partie réformateur a la chance de composer avec des personnes libres de penser, aucune limite n'est posée au sein de l'olivier, et il y règne un réel esprit d'ouverture. Bien sur des gens diront que réformateur égale réformés et que les réformés veulent investir la terre de Provence. Et quand bien même? s'ils apportaient les solutions aux marasmes qui poursuit la Provence depuis des années je n'y verrais aucun inconvénient. Le monde et les idées évoluent et personnellement je n'ai pas souvenir d'avoir vu la Provence briller économiquement depuis des années ni être à l'abri de horde menaçante, ni être indépendante comme elle se le dit ....


C. Tout de même l’Olivier a eu l’audace d’ouvrir sa porte à des réformés alors même que le Comté, sous couvert de Rome, s’opposent fortement à eux. Pourquoi avoir accepté d’aller à ce point dans l’opposition et, de fait, quelle est votre position face aux réformés ?

A. Ma position par rapport à la Foi Réformée est sans appel : les réformés font ce qu'ils veulent tant qu'ils ne font pas de prosélytisme et ne cherchent pas à détourner les aristotéliciens de la Vérité qui est celle du Très Haut.

L. : A l'heure actuelle, utiliser la religion est une fausse excuse. La Provence a des problèmes depuis des années et elle continue a ne pas les assumer. Je dirais que la seule chose qu'ils acceptent des réformés sont le paiement des impôts et des taxes. La Provence doit faire des changements en profondeur et se remettre en question. Ma position est donc tolérante et modérée, vu ce tout ce qu'ils apportent pour la Provence. En effet depuis leur arrivée, l'activité agricole et artisanale a repris, et avec elle l'économie locale. Le problème religieux n'est pas un obstacle tant que chacun vis sa religion pour lui même et ne cherche pas a pervertir son voisin.

Ag.: Ils ne sont pas plus intelligents ou plus idiots que des aristotéliciens romains, et j’adhère spécifiquement à leurs idées économiques.
Aujourd'hui c'est clairement Rome qui oppresse une communauté a qui on peut reprocher la manière mais qui dans les faits sont provençaux et à ce titre tout autant respectable à mes yeux que le voisin.

C. Que pensez-vous du poids de Rome sur la gestion de la Provence ?

A. concernant Rome et la Provence il suffit d'être honnête. A l'origine le concordat n'était qu'un outil de l'indépendance. Les autorités provençales ont signé le concordat afin de s'assurer que Rome n'interférerait pas dans le temporel qui inquiétait les provençaux, c'est à dire en soutenant l'Empire dans un potentiel combat pour récupérer la Provence dans son giron. Ce n'est pas un concordat signé par conviction religieuse mais par stratégie politique. Aussi pour moi les dirigeants provençaux se sont joués de l’Église tout comme ils utilisent Rome aujourd'hui pour évincer leurs opposants politiques. Le concordat est hypocrite.

L. : On peut s'apercevoir que la présence romaine est un frein a l'évolution provençale et ne peut que conduire les activités provençales dans le néant.

Ag.: une catastrophe ... la communication est inexistante, peut être qu'il s'en foute et que c'est plutôt le clergé local qui est terrorisé ...

C. On parle beaucoup de la présence d’armées en Arles, que ce soit la comtale ou celle venue de Savoie. En tant qu’élus représentant l’Olivier, que pensez vous de ce sentiment de terreur qui règne sur cette ville ? Pensez vous que seule la voie des armes sera une issue à cette situation plus que tendue qui bloque la Provence depuis des mois maintenant ?

A. Cette situation m'amuse et m'ennuie. Elle m'ennuie car jouer sur les peurs des provençaux afin d'asseoir un pouvoir est lamentable. Je bénis le ciel chaque jour de ne pas être arlésienne et d'être dans la capitale. Elle m'ennuie aussi car le Comté n'a ses yeux tournés que vers Arles et ne se préoccupe quasiment plus des trois autres villes de Provence. Elle m'ennuie car le Comté avait mis en ennemi dans ces armées plusieurs de ses opposants politiques sans que ces personnes n'ait enfreint la moindre loy. Elle m'amuse parce que le Comté lève des armées contre des ennemis fantôme. Ils veulent une guerre contre les réformés et opposants politiques présents en Provence. Malheureusement pour eux ceux qu'ils ont déclarés être des ennemis se conduisent de façon pacifique et ne prennent pas les armes contre la Provence. De fait elle m'ennuie car lever les armés à un coût. Enfin elle m'amuse car en parallèle de lever des armées le Comté de Provence a laissé son prestige retomber à zéro ce qui est totalement ridicule.

L. :Ce sentiment de terreur ne peut qu’être néfaste à la Provence. Dans ce dossier la voie pacifique n'a jamais été étudiée, ni avant, ni maintenant. Je ne peux que le regretter. Je suis toujours a la recherche d'une ouverture diplomatique afin que les choses puissent évoluer favorablement et éviter ainsi du sang totalement inutile

Ag.: Pour ce qui est du sentiment de terreur ... on finit par s'y faire, on a pas trop le choix ... par contre on ne se fait pas trop à la bêtise de leur chef d'armée ou de leur commandant, faut bien reconnaitre qu'ils sont pas très diplomates ...! la seule issue peut être pas, ce qui est certain c'est que je pense que l’oppresseur finira par perdre les roues de sa charrette.

C. Voudriez vous ajouter quelque chose pour nos lecteurs, et plus particulier les provençaux ?

A.: Oui. Je voudrai citer un logion d'Aristote car au Concordat j'oppose le dogme : "L'analyse politique nous enseigne que toutes les fois que les uns ont d'immenses richesses, et que les autres n'ont rien, il en résulte ou la pire des démocraties ou une oligarchie effrénée, ou une tyrannie insupportable, produit nécessaire des deux excès opposés."

L. :Merci pour le temps que vous nous avez accordez?!

Ag.: Oui! Provençaux ne vous limitez pas uniquement aux "on dit". Venez rencontrer et discuter avec les réformés et les membres de l'olivier, vous verrez ils ne sont que des hommes.

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Charlotine
Citation:


      ----------De par le Grand Maître de France.


      ----Par la présente, nous faisons savoir qu'après consultation et délibération de la Curia regis, nous avons autorisé les deux armées battant pavillon breton dénommées « l'Ost du Nord » et « les Crocs du Cerbère » à traverser les frontières extérieures du royaume de France, afin pour icelles que d'aller porter assistance à la Provence. Cette acceptation, motivée et pourpensée, fait suite à l'acceptation du Grand-duché de Bretagne de conditions précises, comme aux garanties diligemment exprimées.

      ----Nous précisons que cette autorisation vaut pour le voyage aller et qu'elle exclut tout passage sur le sol du Domaine royal.

      ----Nous ajoutons aussi, et avec fermeté, que cet accord ne vaut que pour ledit franchissement, et que pour ce qui est du passage sur le territoire de provinces vassales françaises, il revient à icelles de déterminer une position, position qui ne saurait être exigée sur le fondement de la présente, en ce que notre décision ne lie en rien lesdites provinces.

      ----Et puisqu'il s'agit là d'une question grave et délicate, une collaboration active et efficace a été incontinent mise en place et met en présence responsables diplomatiques et militaires des deux états concernés.


      ----Le Très-Haut et Saint-Louis soient gardes de la Couronne de France.



    Donné à Paris, le dix-sept février MCDLXII.



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Charlotine
Citation:


18/03/1462 Les poings cardinaux comptent en Provence!

Arles (KAP) - Ce 13 mars 1462, la Comtesse Illustre de Provence, Gwenn, et son époux, Phébus, conseiller comtal occupant la charge de bailli, ont tous deux démissionné du Conseil.

Après avoir annoncé la révision de la liste des personae non gratae sans accord de l’Église et avoir ordonné la destruction des armées comtales sans l'accord du Cardinal Marquis, Richelieu1 (cf article KAP du 01/03/62: "Provence : la fronde du sabre et du goupillon "), Gwenn s'est retrouvée en opposition à Rome et au pouvoir marquisal. Pour marquer son autorité, le Cardinal Marquis a ordonné, sans consultation préalable de la Comtesse, que la capitale, Aix, soit défendue par l'armée marquisale, La Mistrale, commandée par l'ancienne marquise, Hersende, accentuant les tensions entre Marquisat et Comté.

Quelques jours plus tard, les Provençaux étaient informés par une déclaration d'Alessandro III, Cardinal Camerlingue, que l'Illustre était frappée d'interdit pour avoir, selon lui, collaboré avec les Réformés, ne pas avoir respecté le concordat et ne pas avoir respecté les engagements pris avec le Cardinal Inquisiteur, Aristokoles, quant à une collaboration avec l'Inquisition.
Cette décision n'a pas manqué d'affecter la Comtesse qui, sous une pression devenant trop lourde, a menacé une première fois de démissionner, sans le faire pour autant.

Au même moment, le Cardinal Marquis a décidé de s'adresser au peuple pour faire état de son inquiétude face à la situation. Il s'est dit vouloir tendre la main à la Comtesse Illustre afin que la Provence sorte de l'impasse dans laquelle elle se trouvait. Après s’être offusquée publiquement du sort qui lui était réservé et laissant quelques temps planer l’odeur d’une rébellion envers le pouvoir marquisal, Gwenn a finalement décidé de reprendre le dialogue avec le Cardinal Marquis.
Ils ont d’ailleurs tous deux salué dans une annonce commune l’arrivée des deux armées bretonnes, l’"Ost du Nord" commandée par Blotus1er et "Les Crocs du Cerbere" commandée par Taliesyn_de_montfort, autorisées par le Grand Maitre de France à traverser les frontières du Royaume de France, et venues renforcer les deux armées déjà présentes aux portes de la ville d’Arles, l’"Ex tenebris lux !" commandée par Vikentios et "Les défenseurs de Marseille" commandée par Mathys, pour "lutter contre l’invasion du Lion de Juda" (le lion ne serait donc pas mort ? cf article KAP du 09/01/1462 « Annonce de la dissolution du Lion de Juda »)

Mais le lancement de l’enquête de l’Inquisition sur la suspicion de faits d’hérésie sur le sol provençal semble avoir eu raison de Gwenn, également fragilisée par l’attente de son bébé. La dureté des mots employés par l’archevêque d'Avignon et inquisiteur de la foi, Monseigneur Arnault, a été pour elle la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L’annonce de sa démission, et de celle de son époux, également entendu lors de l’enquête, ont suivi dans la foulée. Avant de quitter ses fonctions, elle a donné la régence à Max12, le précédent Illustre connu pour ses positions radicales contre la Réforme. Ce dernier a été confirmé dans ses fonctions après avoir été désigné par les conseillers élus comme nouvel Illustre (avec 4 voix pour et 8 abstentions)

Charlotine, pour la KAP

sources:
[RP] Annonces du conseil comtal http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2099898&start=120
[RP] Annonces de l’Église Aristotélicienne http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1877271&start=30
[RP] Annonces du Marquis et du Conseil Marquisal http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=12577&start=360
[RP][RP fermé]La tribune provençale http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2171310
[RP ouvert] Communication au peuple Provençal http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2172922
[Officialité d'Arles] L’inquisition en Provence http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=727069
[RP] Communication du Conseil Comtal http://chateau-aix.forumpro.fr/t23714p405-communication-du-conseil-comtal#748153

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Charlotine
Citation:


L'Arles-Aix pendant 50 ans ? Élections Capitales en Provence !

Arles (KAP) - Après une succession d'évènements qui laissaient présager de nouvelles tensions en Provence, le calme est apparemment revenu à quelques jours seulement des élections comtales.

Rappelant dans son annonce du 22 mars que les frontières du Comté étaient fermées et que les emménagements sur le territoire provençal étaient soumis à autorisation, l'actuel Comte Illustre, Max de Belestador (dict Max12), a également signifié aux ressortissants Guyennais et Genevois qu'ils étaient interdits de séjour sur le territoire, à moins d'y avoir été invités par le Comté. Concerné par cette décision avec l'ensemble de son groupe, Stanislas Kronembourg de la Duranxie (dict Kronembourg), Duc d'Ornon, Baron de Fumel et évêque de Cahors, a confirmé avoir demandé audience à l'Illustre à deux reprises afin de comprendre les raisons de sa décision et y trouver une issue favorable. Démarche vaine encore, au soir du 2 avril.

Le 25 mars, alors que les arlésiens venaient tout juste d'élire Agafana comme nouveau maire (avec 60% des voix), ce dernier s'est vu déposé par l'armée des "défenseurs de Marseille" dirigée par Mathys plaçant Verowil, son épouse, au poste de maire. L'Illustre annonçait avoir donné l'ordre et le justifiait en s’appuyant sur le Concordat. Ce traité qui lie l’Église de Rome et le Marquisat de Provence, rend cette candidature illégale : Agafana étant étroitement lié au parti politique PRP et la communauté des Réformés. Toutefois, sans explication particulière, dans la soirée suivante, Mathys rendit le poste de maire à Agafana. Aucun commentaire n'a émané des autorités comtales.

Viennent s'ajouter les annonces successives du Grand Maitre de l'Ordre du Sainct Esprit, Alexandre de Demessy (dict Alexandre*) et du Duc de Bretagne, Patate 1er, informant du retrait de leurs troupes respectives du sol provençal. En effet, à la demande des autorités provençales, plus de 30 de leurs soldats séjournaient à Arles avec l'arrivée de l'Ordre du St Esprit mi janvier, suivie début mars de celle des armées bretonnes. Ces deux décisions relèvent du constat que les contentieux présents en Provence sont avant tout internes et politiques et qu'il ne nécessite pas la présence particulière de leurs forces armées.

La Provence semble donc retrouver une once de sérénité, du moins pendant cette période de campagne électorale qui oppose les partis HIPS du comte Max, PRP du maire Agafana et SPDP du dirigeant de l'armée des défenseurs de Marseille Mathys. L'issue du scrutin du 7 avril sera une nouvelle fois déterminante.

Charlotine, pour KAP

sources:
[RP]Annonces du Conseil Comtal http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2099898&start=135
[RP]Annonces publiques http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2041203&start=120
[RP] - §§ - Salle de doléances du peuple Provençal - §§ - http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=86687172&highlight=#86687172

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Charlotine
Citation:


Hips ! Hips ! Hips Hourra ! ?

Arles (KAP) - Le résultat des élections comtales en Provence est tombé, ce lundi 7 avril.

Deux jours après l'annonce du préfet de l'Inquisition Francophone, Arnault d'Azayes, Archevêque d'Avignon et Vicaire général d'Arles, qui frappait nommément d'interdit une partie des membres du PRP, Parti Réformateur Provençal, dont ceux candidats aux élections, Agafana, Anne de breuil, Antonino, Eddo, Sanctus, Shirine et Vignolles, et condamnait toute politique et toute personne liées de près ou de loin à la Réforme, les provençaux ont décidé de renouveler une fois de plus leur confiance dans le parti HIPS, soutien indéfectible de l’Église , mené par l'actuel Comte Illustre, Max de Belestador (dict Max12), candidat à sa propre succession.

En lui octroyant 58.8% de ses voix, et donc 7 sièges sur les 12 du conseil , le peuple a affirmé son souhait de voir poursuivre la politique de fermeté revendiquée et appliquée jusque là par le parti HIPS. Il lui assure de pouvoir gouverner le comté sans opposition au conseil ces deux prochains mois. Les deux élus du parti SPDP, Sérénité Provençale ou Droits des Provençaux, arrivé 3ème, ont été nommés au poste de juge et de Commissaire aux mines.

Charlotine, pour KAP

sources:
[RP] Annonces de l'Eglise Aristotélicienne http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1877271&start=30
Article KAP du 7 avril 1462 http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=47669

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Leonne
Citation:


23/04/1462 Le Comte est bon !

Arles (KAP) - La calme n'aura pas duré longtemps en Provence.

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1462, des arlésiens rentrant du Languedoc se sont fait refouler aux portes de la cité camarguaise par l'armée "La Mancha" commandée par Don_querotte1. Il s'agit de réformés proscrits et promis à la mort par le Comté de Provence. L'affrontement a été particulièrement violent. Au cours de l'attaque, le Comte Illustre de Provence qui comptait parmi les soldats de l'armée, Max de Belestador, dict Max12, a été laissé pour mort. La nuit suivante, ces mêmes arlésiens ont tenté à nouveau d'entrer dans la ville. Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, l'un d'entre-eux, Vignolles, a été laissé pour mort avant d'être rapatrié sur Nîmes.

Le 17 avril, c'est l'armée "la mistrale" de l'ancienne Marquise de Provence, Hersende de Brotel, aux portes d'Aix, qui a attaqué une noble française, Cyrinea, duchesse de Bénauges et Dame de Castelmoron-du-lot, et sa vassale, toutes deux Réformées, et proscrites également, ainsi que l'époux de la Duchesse, Stanislas Kronembourg de la Duranxie (dict Kronembourg), Duc d'Ornon, Baron de Fumel et évêque de Cahors, et l'une de leurs amies. Eux aussi ont dû rebrousser chemin pour retourner à Arles et faire soigner leurs blessures.

Si aucun commentaire particulier n'a été fait à ce jour sur l'état de santé du Comte Illustre Max12, le Porte Parole comtal, Clément de Paré, dict Cleeclee., a rappelé que toutes les personnes indésirables en Provence, sont "listées". Elles-mêmes et leur suite prennent le risque de se faire attaquer par les armées comtales. Si personne n'ignore plus que les Réformés sont proscrits, la liste nominative tenue par l’État-major provençal n'a pas été rendue publique jusqu'à présent.

Charlotine pour la KAP

sources:
[RP] MUR DE SANG - Liste des Victimes des armées de Provence http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2182101
Charlotine.
Citation:
Arles (La tribune provençale) - Interview de Waldemar: "La Communauté Aristotélicienne Réformée et la Provence" (2 Mai 1462)

Voilà près de 6 mois que plusieurs réformés ont décidé de venir vivre en Provence. Depuis, les autorités provençales cherchent à semer la terreur auprès des habitants en dressant un portrait de cette communauté, bien éloigné de la réalité. Mais que savent ils vraiment de la réforme pour se permettre d'en juger ainsi ses membres?

J'ai demandé à Waldemar, réformé et orateur réputé, de nous la présenter et de nous donner son point de vu sur la situation.

Charlotine (C.): Waldemar, vous avez accepté de répondre à mes quelques questions, je vous en remercie. Pour commencer, pourriez vous vous présenter brièvement à nos lecteurs?


W. : Bondzô à vous et c'est moi qui vous remercie pour le temps que vous consacrez à ma personne.

Mon nom est Waldemar, je suis natif d'une petite bourgade appelée Sion qui est la capitale du canton du Valais en Confédération Helvétque. J'ai passé mon enfance et mon adolescence avec mes parents jusqu'à ce que je décide d'entrer dans la vie publique de mon canton. J'ai donc débuté doucement en tant qu'adjoint cantonal avant d'entamer un, deux, trois mandats d'avoyer (maire en Suisse qui possède un pouvoir immensément supérieur aux maires provençaux).
J'ai d'abord vécu une vie où la religion ne représentait pas grand chose pour moi, mes parents m'ont élevé dans le culte aristotélicien romain sans trop de fanatisme, mais cette éducation n'a pas suffit à m'empêcher de devenir réformé en 1460.
J'ai en effet pu contempler les diverses malversations de Rome comme un curé qui avait volé 3000 écus du canton ou l'arrivée des "Saintes Armées" qui ont à plusieurs reprises ravagées ma patrie. J'ai donc décidé de me tourner vers la Réforme où j'ai obtenu les réponses à mes questions. J'ai occupé d'autres charges mis à part les 5 mandats d'avoyer telles bourreau confédéral, juge cantonal, capitaine confédéral. J'ai aussi contribué à la suppression du Concordat qui liait Sion à Rome, érigé un Temple Réformé dans ma ville avec le concours d'autres citoyens. Me voici aujourd'hui en Provence afin d'entamer une nouvelle vie.

C. : Vous dites, du moins c'est ainsi que je le comprend, que ce sont les actes de Rome qui vous ont amené à vous tourner vers la réforme, c'est à dire, vers une autre vision de la religion aristotélicienne. En quoi, justement, la réforme se veut elle différente de l'aristotélisme romain?

W.: Contrairement à Rome qui prône la pensée unique, la Réforme souffre heureusement de contradictions théologiques, de débats intestins et de dialogues savoureux parmi les croyants. Nous nous refusons à imposer aux hommes une vision stricte et irréfutable concernant les liens secrets qui rassemblent l'individu et le Tout Puissant, c'est une des divergences essentielle entre Rome et la Réforme.
Cette idée de vouloir s'affranchir des idées préconçues du dogme Romain explique le fait que la confession aristotélicienne réformée ne reconnaît aucun clergé parmi les hommes. Il est en effet inconcevable d'envisager qu'un homme puisse s'approprier la parole divine, déverser sa fausse science dans la caboche d'un fidèle pensant bien croire et prétendre ainsi être le gage d'une société faste et prospère. J'appelle ces gens là - les curés - des usurpateurs. Il existe toutefois au sein de la Réforme des lecteurs ou pasteurs qui organisent ce que nous appelons la ""Cène" ou le culte. Ils ont un rôle qui s'apparente plutôt à la logistique, il s'agit de trouver un local convenable afin d'entamer les discussions mais un local sans ostentation superflue. Il se doit de trouver un sujet propice à la conversation et de ce fait débattre sur un texte sacré ou sur un sujet passionnant. Il ne s'agit donc pas, à l'inverse des curés, de déclamer des choses qui doivent être considérées comme justes et nécessaires, les paroles du pasteur ne sont pas infaillibles. Il a sa propre opinion des choses et confronte avec respect son point de vue avec celui des autres fidèles.

Somme toute, nous sommes partisans de l'activisme, le fidèle ne doit pas être une simple brebis qui doit se rendre à la bergerie - nommée cathédrale - comme s'il s'agissait d'une fatalité, puis écouter aveuglément les décrétales du berger- ou évêque. Non, au sein de la Réforme aristotélicienne, la parole de l'un ne vaut pas plus, pas moins, que celle d'un autre. Nous prenons des décisions collégialement - quand nous en prenons - en écoutant chacun d'entre nous et en agissant selon les constations d'une majorité qui se dégage.

Je n'ai évoqué qu'une partie des principes qui nous différencient de Rome, j'aurais pu parler aussi des sacrements, du libre arbitre ou de notre propension à la tolérance mais je m'étalerais de trop.

C. : Vous mettez en avant le fait que, la communauté aristotélicienne réformée, ce sont des hommes et des femmes qui se veulent tous égaux, qui ne dépendent d'aucune autorité et qui sont à l'écoute les uns des autres. On parle beaucoup "d'amitié aristotélicienne". Peut on dire que dans le fonctionnement de cette communauté, elle trouve finalement tout son sens?

W.: Sans aucun doute ! Certains Romains se prévalent d'être les seuls capables de faire preuve de bonté et de générosité car leur culte est celui du droit commun. Contrairement à l'Aristotélisme Romain qui se veut être un culte universel, la Réforme se veut humble mais grandissante, elle est passée du statut de jeune pousse afin de devenir un arbrisseau et je ne doute pas un seul instant qu'elle puisse un jour exposer au monde toute sa luxuriance.

Nous sommes incontestablement une confession minoritaire, mais cela ne peut être que bénéfique car nous sommes soudés jusqu'au trépas. Nous échangeons, nous nous entraidons, nous partageons, en bref nous nous connaissons presque tous au sein de la Réforme tant notre spiritualité est profonde et basée sur l'amitié et le pacte d'entraide éternel.

Quant à ce principe effroyable qu'est la hiérarchie spirituelle parmi les hommes, nous la combattons avec toute notre force et notre énergie. Certains doutent de ce nécessaire mais périlleux dessein qu'est la destruction finale du clergé romain. Mais comment peut-on tolérer qu'un individu tout à fait similaire à un autre puisse se garantir la prérogative suprême de déterminer ce qui est bon ou mauvais chez l'homme ? Comment rester impassible devant cette traîtrise qu'est le monopole du message divin ? Comment supporter la triste vérité que les évêques sont avant tout des princes avant d'être des hommes pieux et exemplaires ? Penchons nous sur ce dernier point car absolument tout les identifie aux grands monarques de notre temps. Ils sont richement vêtus ce qui ne fait qu'accroître leur goût pour l'ostentation; ils possèdent des armoiries comme les féaux féodaux signe de leur obédience à la bêtise papale; ils sont souvent sollicités par les institutions de par leur statut, preuve que Rome détient le pouvoir temporel dans nombre de provinces sclérosés et pour finir ils jouissent d'une immense richesse et d'incomparables privilèges. Le privilège du For, les banalités et j'en passe...

La Réforme se refuse de sombrer dans cette dépravation infâme, tous les hommes et toutes les femmes sont égaux aux yeux de Dieu. Spirituellement, personne n'est plus "performant" qu'un autre, et ça Rome l'a oublié depuis longtemps. Nous ne faisons que remettre à jour ce qui a été volontairement éludé.

C. Quand on vous entend, et qu'on regarde ce qui se passe en Provence notamment, nous avons du mal à croire que certains puissent présenter cette communauté comme étant dangereuse pour les autres. Aucun acte armé visant à prendre le pouvoir ou à imposer la réforme, aucune déstabilisation des marchés. La communauté s'est implantée sans chercher à faire du tors aux habitants. Ses membres se sont pour certains mis à disposition des villes voire du Comté, pour se rendre utile, et en Arles, la plupart ont activement participé à une relance de l'économie de la cité.

Qu'est ce qui selon vous fait aussi peur aux autorités provençales pour qu'elles dépensent autant d'énergie dans ce conflit qui se veut unilatéral
?


W.: Je pense que les autorités provençales sont effrayées par le changement alors que le pays, lui, en a incontestablement besoin. Il faut déjà partir sur le terme de "Réforme" qui est le plus utilisé pour nommer notre confession. Partant du principe qu'une réforme c'est d'abord prendre du recul, s'interroger sur un fait qu'il soit institutionnel, politique voire même religieux, garder ce qui a de bon dans les acquis ou les acquêts d'une conjoncture préexistante tout en modifiant ce qui ne va pas en sorte d'aboutir en une nouveauté fonctionnelle et effective.
Ce que l'on sait de la Provence c'est qu'elle est hautement conservatrice, les lois sont imbibées de la Constitution qui est elle-même noyée par le Concordat romain. La réponse à votre question s'offre déjà à vous: quel serait l'intérêt de l’Église de voir un de ses vassaux tomber sous le joug de la liberté ? Strictement aucun, alors ils envoient leurs pions sur l'échiquier politique.
Notons que certaines personnes qui ne se complaisent pas à réfléchir plus d'une fois la décade hurleront: "mais tout allait bien avant l'arrivée des réformés !", je leur répondrais que c'est évident puisque les rares formes d'oppositions antérieures à notre arrivée ont été noyées par la tétrarchie qui se trouve à la tête de la Provence depuis 1455.

Aujourd'hui l'exécutif provençal vit dans la peur du changement et ne tient qu'à s'agripper à ses pseudo valeurs d'aristotéliciennes romains qui sont frappées par le sceau de la désuétude. Depuis que les réformés sont installés en Provence nous avons pu constater une sorte de réveil intellectuel de la part de ceux qui sont exaspérés par l'acédie politique des dirigeants. Nous avons pu observer l'expérience de feue la comtesse Gwenn qui a été lynchée par l’Église Romaine alors que son leitmotiv c'était le dialogue et l'apaisement, sa fidélité à ses préceptes que je ne partage pas l'a fait céder, cette dame était bien trop loyale pour dire merde à Rome.

Nous remarquons définitivement que le comte actuel tente par tous les moyens d'enfermer sa patrie dans l'isolement et l'autarcie en faisant don à son peuple de sa légendaire absence et incompétence. Finalement le comte Max n'est qu'un petit triumvir insignifiant et incolore qui se fait tenir le phallus par l’Église et par Hersende en sorte qu'il pisse droit. Il n'y a rien à espérer de cet homme, lui qui semble vouloir le bien dans la Provence l'envoie directement dans la géhenne alors qu'une solution miraculeuse et simple s'offre à lui: la paix !
Il a le pouvoir de la décréter, il ne le fait pas car il est sous tutelle, tel un petit enfant.
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