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[RP]Me pardonnerez vous?

Charlotine
Arles, 17 février 1462

Citation:
Mon cher parrain,

Voilà maintenant un moment que je suis rentrée en Provence, et je m’aperçois que je n’ai même pas prit la peine de vous écrire.

Comme se passe votre séjour au Berry ? Avez-vous pu revoir les membres de votre famille ? Et Miss ? Comment va-t-elle ? Essayez de faire en sorte qu’elle ne se noie pas dans un tonneau de bière, ce serait dommage !

Pour ma part, j’ai déménagé sur Arles. Vous allez surement vous demander pourquoi ce désir soudain de changer de ville. Les raisons sont nombreuses, et je n’aurais surement pas assez d’encre pour que ma plume vous les explique toutes. Alors je nourris le doux espoir que vous rentriez bientôt. Il faut que je vous parle. Ma vie a quelque peu changé. Je crains que des rumeurs n’arrivent à vos oreilles, infondées, et ne me laissant pas le temps de m’expliquer devant vous. Je vous le dois pourtant.

Je vous dis donc à très vite

Prenez soin de vous

Amitiés

Charlotine

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Yueel_arystote
La lettre avait le mérite d'attiser la curiosité du jeune Comte. Se tournant vers son ami Michel ancien page de Cassis, qui l'accompagnait partout, Yueel-Arystote demande de quoi écrire.

Grmmmf attendez donc que j'ai fini de changer vos bandages votre grandeur...

Il attendit donc, tout en ronchonnant. Qu'il avait été naïf enfin... il avait des choses à raconter à sa filleule au moins.

Citation:
A l'attention de Charlotine Durand, ma filleule,

Je suis heureux d'avoir de vos nouvelles. Je vous avoue avoir été très curieux à la lecture de votre missive. Vivre en Arles quelle idée saugrenue ! Entre les abrutis de provençaux avides de pouvoirs et les réformés je ne saurai choisir quelle raison est la plus valable pour se tenir éloignés des conflits.

J'aurai beaucoup aimé vous rejoindre en Provence et d'ailleurs j'ai quitté le Berry il y a quelques jours pour cela. Malheureusement votre parrain est bien naïf. Un dénommé Hansi a demandé à faire route avec Alban, Ishtare, Algaranna et moi même. Résultats nous avons été attaqué par une armée du Bourbonnais Auvergne car cet homme était un membre du Fatum listé. Nous sommes tous donc dans un état des plus lamentable et je ne saurai vous dire à quel point je m'en veux de tant de naïveté. Aucun de mes compagnons de route n'est mort mais voir la belle Ishtare et la Comtesse d'Hyères avec leurs plaies me rend malade.

Pour ma part ne vous en faites pas, les médicastres me demandent de rester sur Bourbon une quarantaine de jours avant de pouvoir repartir mais ma vie n'est pas en danger....

Je crains cependant que si vous souhaitiez m'entretenir il va falloir le faire par missive. Je ne pourrai vous voir avant deux bons mois je crois. Sachez qu'aucune rumeur à votre sujet ne m'est parvenu encore mais j'ai pour habitude de ne pas tenir compte des rumeurs qui sans doute fausses et pleines de mauvaises attentions.

Avec toute mon amitié,
Votre parrain,





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Charlotine
Il avait donc reçu sa missive. Quand un certain Alban lui avait écrit pour lui demander conseil et l'informer de l'attaque dont ils avaient tous fait l'objet, elle s'était attendue au pire.

La question se posait maintenant de savoir si elle devait tout lui balancer d'un coup, ou si elle devait y aller pas à pas. C'est cette seconde option qu'elle choisi. Peut être qu'en s'y prenant ainsi, les choses passeraient mieux. ou peut être pas .....


Citation:
Mon Cher parrain,

vous me voyez ravie d'avoir telles nouvelles. La missive d'Alban se voulait tellement vague, que j'ai cru un instant que vous aviez laissé la vie dans cette attaque. Il n'en n'est rien, aussi, nous pouvons remercier le Très Haut de ne pas avoir jugé utile de vous rappeler aussi tôt près de lui.

Concernant mon déménagement sur Arles, j'avoue qu'il peut paraitre surprenant. A dire vrai, lorsque nous avons décidé de partir, l'idée même de venir y vivre ne me serait pas venue à l'esprit, pour les raisons que vous évoquez d'ailleurs.
Mais parfois, la vie nous réserve des surprises et, ce que je ne vous ai pas dit, c'est qu'avant de partir, il s'est passé quelque chose d'assez inattendue. J'ai voulu rendre visite aux deux réformés qui avaient été injustement traités par le comté. Et, vous allez surement me trouver folle, mais j'y ai croisé un homme qui a eu le don de réveiller en moi certaines "émotions" que je n'aurais cru ressentir en sa présence. Nous avons alors échangé quelques missives, et une chose en entrainant une autre, j'ai éprouvé le besoin de rentrer en Provence bien plus tôt que prévu pour le revoir.

Je ne saurais dire s'il est l'unique raison de ce déménagement, mais il est évident qu'il en est une, ce qui en soit n'est finalement peut être pas une bonne raison si l'on considère qu'il ne m'a jamais rien demandé de tel! L'avenir seul saura nous dire si mes choix ont été bons ou mauvais.

Mais, assez parlé de moi pour l'instant. Vous faites référence à la belle Ishtare dans votre missive. Je ne crois pas connaitre cette personne. Une amie à vous?
Je crois ne jamais trop vous avoir entendu tenir telles paroles pour une fille. Je suis donc ravie de voir que le jeune garçon que vous étiez devient maintenant un jeune homme éprouvant quelques plaisirs devant la beauté des jeunes filles.

En attendant réponse, je ne peux que vous souhaitez de prendre soin de vous et d'écouter les médicastres pour que vos blessures guérissent au plus tôt.

Avec toute mon amitié
Charlotine

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Yueel_arystote
Citation:
Ma chère filleule,

Je vois que ce qu'on appelle l'amour semble vous avoir donné les ailes qui vous ont fait vous envoler pour la Provence. Il parait que l'amour est cependant parfois cruel alors faites bien attention à vous.

Vos sentiments vont vers quelqu'un qui ne partage pas votre foy. Cela risque de vous engager vers une situation bien difficile. Je ne connais rien à la réforme mais vous autorise t-elle les pratiques aristotéliciennes ? Ne risquez-vous point de vous retrouver à déclarée vous même réformée ?

J'ai ouïe dire que les autorités perdaient la raison et qu'une liste de personne non grata avaient été publiées contenant des noms de réformés et d'aristotéliciens....
Mère me disait souvent que l'amour était quelque chose de beau qu'il fallait vivre alors je ne saurai vous condamnée d'aimer.

Quant à moi, si je fais étal de la beauté d'Ishtare c'est uniquement parce qu'elle est belle. Mais elle a de qui tenir ! Sa mère est un soleil pour la Provence, il faut bien que la fille rayonne aussi.
Ishtre est une princesse que j'avais croisé dans mon enfance lors des funérailles de ma marraine. Elle était venue représenter sa mère qui ne pouvait être présente. Nous nous sommes revus il y a quelques mois à Aix, et là comble du hasard elle était dans la capitale berrichonne où je me trouvais aussi...
J'espère qu'elle ne me fuira pas à présent qu'à cause de ma naïveté une armée nous a attaqué.

J'ai une quarantaine de jours pour m'en rendre compte ! Je vous assure que je ferai tout pour prendre soin de moi.

Prenez soin de vous aussi, vous allez au devant d'épreuves.

Amitié
Votre parrain.





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Charlotine
Charlotine lu le courrier de son parrain avec une certaine émotion. Il employait des mots qu'elle même n'utilisait jamais parce qu'ils lui renvoyaient le souvenir d'un passé dont la cicatrice ne s'était jamais refermée, et ne le serait sans doute jamais.
Elle essayait donc de garder du recul face à cette nouvelle situation tout en sachant pertinemment qu'elle n'en avait pas. On ne revient pas comme elle l'a fait pour rien et elle ne pouvait pas se le cacher. Quand elle était avec lui, elle était bien, et quand elle ne le voyait pas, le manque s'installait bien trop rapidement.

Mais là ne serait pas l'objet de sa missive. Son jeune parrain faisait preuve de bien trop de bienveillance à son égard pour qu'elle lui cache les choses plus longtemps.


Citation:
Cher Arystote,

je suis sure que votre petite princesse ne vous fuira pas et surtout, j’espère que vous ne la laisserez pas vous filer entre les doigts si d'aventure, vous vous attachiez à elle bien plus qu'à sa beauté. Car votre mère avait raison, l'amour est aussi beau qu'il est cruel. Je suis de ceux qui ont tendance à en éviter la beauté pour ne pas avoir à en affronter la cruauté, mais la vie fini toujours par nous renvoyer ces sentiments que nous essayons d'enfouir au plus profond de nous.

Et puisque vous évoquez cet homme et sa religion différente, je crois qu'il est temps que je vous dise la vérité. Le fait que nous ne partagions pas la même foi n'a été en rien un frein à notre rencontre et ce qui en a suivi. Aucun des deux n'a jugé ni n'a essayé de faire changer l'autre. C'est par choix personnels que j'ai décidé de me dévier du chemin tracé par l’Église romaine. Et si je vous dit ça, c'est que je refuse qu'il en porte la responsabilité. Chacun est libre de ses choix, j'ai fait les miens.

La réforme, c'est loin de ressembler à l'image que Rome tente de renvoyer. A la lecture de ses écrits, à l'écoute de ceux qui ont bien voulu me la raconter, j'ai trouvé un sens à ma vie que je n'aurais jamais imaginé avant. Vous savez, je n'en reste pas moins aristotélicienne et c'est ce que beaucoup oublient. C'est juste que je ne vis plus ma foi au travers des ecclésiastique qui se disent parler au nom du Trés Haut, mais en m'adressant directement à lui selon les préceptes d'Averroes.

Je ne serais pas surprise que ces mots vous choquent et ne sonnent pas chez vous comme je le souhaiterais. C'est pour cela que je voulais vous en parler de vive voix. Sachez juste que je suis toujours "moi", Charlotine, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts.

J'espere que vous saurez me pardonner de ne pas être la filleule que vous auriez espéré avoir et que je n'en perdrais pas pour autant votre amitié. La mienne vous est acquise, et quelle que soit votre réaction, rien n'y changera.

Affectueusement

Charlotine

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Yueel_arystote
Combien d'heures était-il resté assis là, à lire et relire la lettre qu'il venait de recevoir ? Que ressentait-il au juste pour qu'il se sente si triste ?

Il ne pouvait pas ne pas répondre, laisser sa filleule (l'était-elle encore ?) sans réponse à vivre l'angoisse du rejet pourtant il lisait et relisait le courrier...

Ce n'est qu'à la lueur de l'aube qu'il prit sa plume.


Citation:
A l'attention de Charlotine Durand,

Je ne vous cacherait pas ma surprise en lisant les mots que vous m'avez parvenir. Je ne sais ce qui a pu se passer pour que vous alliez vers la Réforme. Est-ce les erreurs de nos clercs, leurs silences ? Est-ce simplement le Marquis qui est si bon Cardinal qu'il pousse ses ouailles vers l'hétérodoxie ?

Peut-être est-ce, comme vous le laisser entendre, votre foy et qu'avec ou sans l'Eglise, avec ou sans la Provence vous auriez fini par vous tourner vers ce chemin...

Une part de moi ne peut s'empêcher de penser qu'il était de mon devoir, puisque l'Eglise n'y parvient pas, de vous empêcher de quitter le droit chemin de la Vérité. Si les clercs échouent c'est parce qu'ils sont des hommes, des hommes pécheurs, des hommes qui s'écartent eux aussi du chemin de la Vertu.

Cependant Aristote et Christos eux n'étaient pas de simples hommes. Le premier a énoncé la Vérité le second lui a donné forme. C'est Christos et ses premiers apôtres l'Eglise. C'est de ce modèle ci que Rome est censé chercher son chemin.

Je ne saurai renier notre Eglise car elle était le fruit de Christos. Je pourrai en dénoncer des abus très certainement car ces hommes qui la composent oublient parfois le modèle premier et les vertus qui y sont rattachées.

Parfois je rêve de voir la Provence telle Oanylone du vivant d'Oane et non du vivant des princes qui ont concourus à sa fin. Cependant, c'est dans cette foy que je suis mon chemin et je ne peux vous cacher ma déception de vous savoir réformée.

Je suis bien plus déçu de mon en tant que parrain que de vous en tant que filleule. Vos principes sont vertueux mais le chemin ne le semble pas.

Si un jour vous revenez à la raison je serai là. Et si ce n'est pas le cas, je suis là tout de même. Certes pas pour vous conforter dans ce choix mais dans mon coeur et devant le Très Haut je reste votre parrain.






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Charlotine
La réponse d'Arystote l'avait confortée dans son idée que le jeune homme était quelqu'un de bien. Puisse t il toujours rester fidèle à lui même.

Elle éprouva le besoin de lui répondre, une dernière fois, sans n'attendre quelconque réponse de sa part. Il en avait déjà suffisamment supporté


Citation:
Cher Arystote,

j'ai été soulagée de voir que vous preniez la plume pour me répondre. Aux mots que vous utilisez, je sens que cela n'a pas été chose facile pour vous. Et si je ne devais vous dire qu'une chose, c'est que j'apprécie le jeune garçon que vous êtes, fidèle à vos principes. Puisse l'homme que vous allez devenir ne soit pas différent.

Pour le reste, je nourrie le doux espoir, qu'un jour, vous arriviez à comprendre que je ne me suis pas éloignée du chemin de la vertu et que j'ai juste pris un chemin différent du votre en refusant de reconnaitre le pouvoir de Rome. Nous prions le même dieu, ne l'oubliez jamais!

Et moi, je le prie chaque jour pour qu'il veille sur vous.

A jamais votre filleule de cœur

Charlotine


Cette missive prête à partir, il lui fallait à présent en envoyer une autre. Le discours serait sans doute différent, tout autant que l'était la relation.
Mais elle ressentait le besoin d'être honnête envers celle qui avait acceptée d'être sa marraine et qu'elle n'arrivait pas à comparer aux autres ecclésiastiques.

Le plus drôle dans cette histoire, c'est que son premier choix s'était porté sur la marquise d'alors. On lui avait dit de ne pas lui faire confiance, elle s'y était essayée à ses dépends et contre toute attente avait jugé qu'elle ne voulait pas d'elle. Pourtant, dans la même situation aujourd'hui, ça lui aurait paru bien moins difficile de lui écrire


Citation:
Chère Mielle,

voilà de nombreuses semaines que nous nous sommes éloignées l'une de l'autre, chacune pensant avoir prit le meilleur chemin.
Je crois que nous devons être honnêtes, bien plus de choses nous opposent que nous pouvions le penser.

Cependant, au delà de nos querelles, je n'ai jamais cessé de penser que tu étais quelqu'un d'une grande bonté et avec un cœur énorme. Je reste juste persuadée qu'à trop croire en certains, tu es devenue aveugle face à la réalité qui nous entoure.

Aujourd'hui je t'écris, parce que de par la force des choses, j'ai rompu le lien qui nous unissait de par mon baptême. J'ai choisi une autre voie que celle de l’Église de Rome que tu chéries tant. Rien ne servirait d'en débattre, tu vas vouloir me convaincre que j'ai tors et moi te convaincre que j'ai raison. Et au final, je sais que tu souffriras de ma décision, quoiqu'il en soit.

Je voulais juste que ce soit moi qui te l'annonces, avant que tu ne l'apprennes d'autres, et qu'on ne te dresse un tableau qui soit bien loin de la réalité.

Je ne te demanderais donc pas de comprendre mes choix, mais si un jour, tu as eu une réelle estime pour moi, puisses tu alors me pardonner d'avoir suivi ma voie et non la tienne.

Affectueusement

Charlotine

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Mielle


Ma chère Charlotine,

Je n’ai pas eu l’occasion de te répondre, j’effectue actuellement un voyage, le pigeons a eu du mal à me trouver.
Je suis contente de savoir que tu vas bien, j’espère que tu as pu trouver une réponse dans ta quête.

En effet nos chemins se sont éloignés, je dirai une seule chose à ça : Que serait la vie si les chemins étaient toujours parfaits ?

Tu dis avoir rompu le lien qui nous unissait de par ton baptême, de quel droit peux-tu penser ça ? Seul le très haut où le seigneur quel que soit son nom peut défaire ce lien.
Car nous avons le même seigneur que ce soit l’église de Rome où l’église des reformés, il n’y a qu’un seul Dieu, la seule différence entre ces deux voies, c’est l’interprétation des textes.
Que j’avoue parfois mi perdre ! La plus part, sont identiques.

Je respecte ton choix, chaque personne sur terre devrait être libre de penser et de dire ses idées, sans vouloir les imposer.
Quand je me suis engagée pour être ta marraine, je savais très bien que je n’étais pas le premier choix.

Si j’ai accepté, j’ai vu en toi une amie, une sœur, avec qui j’avais des points communs.
Je m’étais engagée avant tout pour notre amitié.

Même si nous n’avons pas les mêmes opinions sur certains domaines. Je respecterai ton combat, si te plait pense à te préserver.

Je me suis retirée du monde de la politique, je préféré me consacrer à ma Foi.
Je me suis rendu compte d’une seule chose, et cela n’a pas changé depuis un moment, quel que soit le conseil qui est élu, ils ne pensent qu’au prestige, ils ne pensent pas réellement à la Provence.

Ils pensent uniquement à leur bien-être, j’ai écouté plusieurs débats, pas une seule personne a pensé réellement aux besoins des provençaux, on préfère rabaisser les personnes, en les injuriant.

Où est la tempérance ? Quand on voit une situation dégénérer, face à une personne réagissant avec colère au lieu d’envenimer la chose. Il ne faudrait pas mieux prendre le temps de réfléchir, de discuter, d'écouter, surtout d’échanger sans colère sans préjuger.
Charlotine je respecte ton choix, je n’ai rien à te pardonner, je ne veux uniquement ton bonheur

Quelques soient les choix que tu as pris et que tu prendras car pour moi c’est :

La liberté est le pouvoir d'être soi-même, cause de son être et de ses propres actions, de ce qui n'est pas soumis à une ou des contrainte, alors que la contrainte consiste à être et agir en étant déterminé par autre chose que soi-même.
La liberté n'est pas un don de Dieu elle est une conquête lucide de soi-même et de la réalité du monde. Etre libre d’agir, de penser, de s’exprimer.

Ma chère filleule, tu ne t’entendais peut être pas à cette missive de ma part, tu m’as peut-être mal jugé.
Je resterai ta marraine devant Dieu, qu’il soit reformé ou autres… sauf si tu ne le désire plus… mais sache que je serais peinée, mais je respecterais ton choix.

Je t’embrasse affectueusement
Mielle


Dame de Bar sur Loup et de Bedoin,........................... Fortes in Fide
Lt-Adj de la police d'Aix et douanière de Provence. Diaconesse et responsable de la doctrine
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