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Mariage de Mel de Kerdauret et Koslov

Neyco



Mini ayant fait voyage en express la veille au soir laissant famille sur Limoges, seul James l'accompagnait pour cette journée qui finirait par un bon repas pour tout les invités.
Elle de son coté elle filerai un peu plus tôt ses obligations au conseil faisait que non elle ne pourrait rester trop longtemps. Avantage d'avoir des appartements privés à la capitale, cela avait parfois du bon de vivre un peu plus confortablement. Surtout que vu son état avancée de grossesse cela serai sans doute son dernier voyage avant quelques semaines. Mais le mariage était prévu depuis fort longtemps, elle avait accepté cette date malgré tout.



De sa robe azur et or, notre mini biscuit réajustait sa médaille d'archidiacre et d'allumer les dernières bougies au passage.

La cathédrale comme neuve, les banc briqué et ciré, une douce odeur de fleur flottait dans la grande bâtisse.

Au loin la porte était ouverte afin de faire diffuser le futur bruit.

Corde enroulé autour du bras, ses gants de cuir couleur carmin enfoncé et elle sonna aussi fort que possible.




Une fois fait elle se rendit sur le parvis pour accueillir les invités et pense d'un coup qu'elle a oublié de demander aux loulous le nombres de personnes qui viendraient.
Bon tant pis elle verrait bien.

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En cours...
Jean.de.cetzes
Citation:
    A messer Vladimir Koslov et dona Mel_de_kerdauret.

Salutations et prospérité.

J'ai reçu avec plaisir votre invitation et ne puis hélas me rendre disponible pour assister à votre union que j'espère heureuse et fructueuse. La campagne royale me tient fort occupé et éloigné du Rouergue pour l'heure. Soyez certain cependant que tous mes voeux de bonheur vous accompagne et qu'en ce moment de joie qui doit être le votre je pense à vous.

Que Dieu vous accorde une longue lignée.

    JdC.

Le 1 mars 1462, sur les routes de France.


Le pli était accompagné d'un cadeau. Un hochet en corne et argent destiné aux premiers nés. Dans la sphère de celui-ci se trouvait une dent de loup pour repousser le malin et faire un peu de bruit pour divertir le nourrisson.
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Koslov
{ Quelques heures avant la cérémonie }

Vladimir , apres les inspections de rigueur dans le Domaine de Jalenques , se prepara sans bien que mal . Il avait l"impression d'oublier des choses , comme les fleurs . Quand tout à coup , une angoisse le fit frissonner .. ou sont les alliances ? mince , à qui donc les avait il confiés ? Il esperait que l'un de ses deux amis , temoins du marié , allait lui retiré cette belle epine .. Le colosse voulait que tout soit parfait , autant que meritait sa belle future epouse .

Vladimir se pressa de faire preparer le carosse pour conduire sa belle rousse à la Cathedrale .

Zorian , Ou en est tu avec la preparation du carosse ?..

Le valet de Vladimir se pressa de repondre à son maitre :

Nous en avons presque fini les décorations et le lustrage de armoiries sur les portes. le carosse est fini dans quelques minutes .

Le colosse n'avait plus qu'a se preparer ... la pression montait doucement , mais surement .. Il se demandait comment sa belle rousse se sentait au meme instant ...
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Comte de Jalenques , Seigneur de Montdegourat
Athanasios
{Rodez devant le parvis de la Cathédrale.}

C'était un jour de liesse et d'émotion car deux amis allaient s'unir dans les liens du mariage. Et de surcroit j'étais témoin ! Nous étions donc venu en famille assister à cette cérémonie.

Mel avait été Comtesse, Conseillère et maire en Rouergue, à de multiples reprises. C'est surtout par ces biais que l'on s'était connu. Mais bon, je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ... heu non ... je vous parle d'un temps assez éloigné maintenant où nous formions un équipe solidaire et le Rouergue se désendettait avec brio. Aujourd'hui nous étions éloignés par la distance et les occasions de nous voir se faisaient rares. Raison de plus d'en profiter pleinement.

Koslov était un homme d'honneur, de parole et de discrétion. J'appréciais ses qualités et j'avais été honoré de sa proposition d'être témoin. Il formerait avec Mel un couple très assorti et complémentaire. Pour l'instant ils n'étaient pas encore arrivés mais une femme se tenait sur le parvis. Oh !!! il s'agissait de Neyco. J'avais eu l'occasion de la croiser aux festivités de Vincennes qu'elle avait organisé de haute main, mais j'ignorais qu'elle pouvait aussi célébrer des mariages.


Bonjour Dona Neyco ! Belle journée n'est ce pas ? C'est donc vous qui officiez à ce sacrement de mariage ?

Je vérifiais machinalement que l'alliance de Koslov pour Mel soit bien dans la poche de mon mantel, et je tenais la main de Sashah.
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Mari et futur papa comblé - Lieutenant Général de Gascogne
Jazon
[ A l'auberge donnant sur la place de la cathédrale de Rodez ]

De l'Auvergne voisine, les Duchesne de Marigny avaient pris la route quelques jours plutôt pour se rendre tout d'abord à Millau espérant y trouver Koslov, ami et futur époux.
Un brave aubergiste, chez qui d'ailleurs ils eurent le gîte et le couvert leur expliqua où il vivait mais leur précisa qu'il n'était pas chez lui ces jours-ci.
Un peu déçus les Duchesne ! Mais ils savaient rebondir et ils décidèrent de retourner sur Rodez profitant de leur journée d'avance pour visiter la capitale rouergate.

Installés dans une confortable auberge, les époux Duchesne étaient presque prêts quand les cloches de la cathédrale tout à côté se mirent à sonner à toute volée.
Jazon avait mis une tenue coordonnée à celle de Gypsie.


Je descends voir le valet d'écurie en t'attendant, ma douce.
Ne traine pas !


Il prit sa double sacoche de cuir ainsi que sa canne et sortit de la chambre. Après avoir descendu les escaliers, il traversa la salle commune en saluant le tavernier et les quelques clients qui se trouvaient là et sortit dans la cour.
Il héla un valet d'écurie.

Que nos deux montures soient prêtes dans une heure !

Bien messire ! répondit l'homme.

Je vous confie ces sacoches. Prenez en soin. Elles seront à attacher sur mon cheval.

Bien messire répondit de nouveau le valet alors qu'il prenait les sacoches ainsi que les pièces que Jazon lui glissa dans la main.

Merci messire, merci.

Jazon retourna dans l'auberge et il vit Gypsie qui descendait les escaliers. Elle était magnifique dans cette merveilleuse robe qu'elle avait du faire pour l'occasion car il la voyait pour la première fois.

Il lui tendit la main pour la dernière marche.

Tu es très belle Gypsie.

Il déposa un doux baiser sur sa main.
Prête ? lui demanda t-il en souriant.

Alors en route !

Il lui présenta son poing alors qu'il s'appuyait de l'autre main sur sa canne et les époux Duchesne passèrent la porte que leur tenait l'aubergiste.

Ils traversèrent la place pour atteindre.....




[ Le parvis de la Cathédrale ]

Sur le parvis de la cathédrale, encore bien peu de monde.
Jazon remarqua la tenue et la médaille de celle qui très certainement allait officier en cet heureux jour.
Un couple (?) se tenait près d'elle.

Jazon entrainant son épouse s'approcha d'eux.


Dames... Messires... Le bonjour !
Il inclina la tête en guise de salut.

Gypsie et Jazon Duchesne de Marigny, amis auvergnats du futur époux.

Comme Koslov avait refait sa vie en Rouergue, Jazon précisa la province pour mieux les situer.

Nous n'avons pas l'honneur de connaitre la future mariée mais nous avons hâte de la rencontrer.
Korydwen
Une lettre qui l'avait surprise au premier abord et puis, elle avait sourit, heureuse d'apprendre une bonne nouvelle et surtout de revoir un vieil ami, Koslov, elle avait surtout appris à le connaître durant son mandat de prévôt, la prévôté d'alors regorgeait de vie et de bonne humeur. De très bons souvenirs et la vie avait fait son oeuvre, les amis s'étaient éloignés, mais souvent la Comtesse pensait à ses amis partis loin, ailleurs découvrir le Royaume. Ce jour-là, elle décida qu'à ce mariage, elle s'y rendrait, cela lui ferait le plus grand bien, rencontrer du monde.

Elle chercha longuement quelle robe serait à la hauteur de la situation, mais surtout à l'épreuve de la fraîcheur de l'Eglise ou de la cathédrale en l’occurrence. Son choix se porta sur cette belle robe de fourrure violette. Elle la prépara soigneusement, la pliant dans un paquet, elle ferait route à cheval, mais elle s'était dénichée une escorte ou plutôt son fils Matthis lui avait collé une escorte d'office. Elle laissa les affaire dans le coche, grimpa sur Thessalie et suivi l'ensemble, encadrée par sa garde personnelle. Bien la première fois qu'elle en avait une, mais sachant son fils véritable descendant de son époux, dont le caractère était fort proche, elle avait décrété qu'il n'était pas prudent que de chercher à négocier.

Rodez, elle y avait mis les pieds il y a de cela des années et ne se souvenait plus de rien, à vrai dire son orientation légendaire n'était pas à la hauteur, donc, elle se contenta de suivre le mouvement jusqu'à une auberge. Arrivée à l'auberge le matin même, elle se présenta à l'aubergiste.


Bonjour messire.
Ma dame.
Je désirerai une chambre pour plusieurs nuits.
A quelle nom ?
Marigny. Toggenburg-Marigny.
Hum Marigny... Je crois que j'ai quelques parents à vous ici.
Ah fort bien, j'irai les visiter après le mariage.


De qui pouvait-il s'agir ? Elle n'en avait absolument aucune idée, et puis finalement, elle décida de ne pas trop chercher afin d'avoir la surprise prochainement. Elle monta directement dans sa chambre, la garde s'occupant de ses affaires, elle les remercia chaleureusement et ferma la porte. Première fois qu'elle assistait seule à un mariage, surprenant, mais bon, regardant son alliance, la faisant tourner, regardant l'autre main, cette seconde alliance, deux mariages pour un même homme, l'Eglise et la plage poitevine, deux mondes...

Parvis de la Cathédrale.

Vêtue de sa belle robe elle se dirigea vers la cathédrale, le temps n'était pas si frais, ou alors était-ce sa robe. Arrivant sur le parvis de la cathédrale, elle vit un plus loin diverses personnes et sans doute, les Marigny de l'auberge.

Bonjour mes Dames et mes Sieurs.

Elle s'inclina poliment, puis se tournant vers les inconnus.

Korydwen de Toggenburg-Marigny... Amie du marié Koslov, et également cousine de ces deux-là.

Et d'adresser un sourire à Jazon et Gypsie.

Ainsi cela doit être vous dont me parlait tantôt l'aubergiste.
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[img]Elle redessine son blason et elle est un peu lente...[/img]
Et d'assaut je prendrai ton monastère et je décapiterai les moines les uns après les autres !
Koslov
{ Pendant les preparatifs - avant de se rendre à la Cathedrale }

L'Ours du Rouergue continua à préparer ses affaires , et se vêtir . Il est vrai que cela était une des plus belles occasions de mettre son plus beau pourpoint que une amie chère s’était fait plaisir de s'occuper .. Cela avait surpris le grand colosse , mais il avait apprécié le geste .. Il se devait , au vue de la promesse qui avait fait a son amie , de bien dissimuler sa tenue aux yeux de sa future épouse .. cela devrait être une surprise.... Bien sur , il en était de même pour lui , il n'avait pas vu le tenue de sa belle ...

Pendant quelques instants , il repensa à sa liste d'invités .. Beaucoup de ses amis du Bourbonnais Auvergne , des personnes fiables en toute circonstance , des personnes qui l'avait , lui l'homme de Sibérie , aider à grandir humainement dans le Duché du BA. Il espérait ne pas avoir oublier de personnes sur sa liste . Mais il comptait bien sur la présence de ses amis , combien aller répondre à son invitation? ??

Il était certain que des personnes ne pouvaient être présentes , du à leur fonction dans leur Duché ou Comté .. Comme le Comte Jean de Cetzes, qui lui avait grandement à faire avec sa campagne pour les royales , d'autres étaient , comme Dame Linoa était retenue en Touraine par son poste de Prévôt .


Zorian, peux tu lustrer mes bottes ? j'aimerais qu'elles brillent de mille feux ,

Bien sur , je me presse de vous faire cela ..

Vladimir commença à enfiler sa tenue , il espérait ne pas avoir pris de poids , et d'embonpoint .
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Comte de Jalenques , Seigneur de Montdegourat
Neyco
La mini biscuit sur le parvis bien contente de voir du monde arriver elle commencer à se préparer à saluer un part un chacun des invités, surtout ne pas paraître déshydratée.

Salutation biscuitale à vous très cher, et oui le monde est plein de surprise. Le jeune couple m'a contacté lorsqu'il n'y avait d'évêque. Aussi ayant suivit l'ensemble des préparation il était logique que j'officie.


Et d'un franc sourire elle salua tout autant la jeune femme qui l'accompagnait d'un geste de tête.

Salutation biscuitale à vous, ravie de vous rencontrer, vous faites partis des premiers. Ainsi vous pourrez vous installer en l'endroit qui vous plaira.


Ben oui premier arrivé premier servit comme on dit.

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En cours...
Mel_de_kerdauret
(Quelques heures avant la cérémonie)

Ca y est c'est le grand jour !!! Mel est dans tous ses états et arpente sa chambre de part en part en se demandant si elle n'a rien oublié, faisant bien rire en passant ses deux fidèles servantes qui prenne soin d'elle depuis son levé tôt le matin.
Il est vrai qu'elle avait eu du mal à dormir cette nuit là du à l'excitation que lui procurait cette future union...
La robe? elle était là, prête à être revêtue...Les chaussures? idem... vraiment Mel se faisait du mouron pour rien...Ahh non !!! les bijoux ? si si eux aussi étaient là prêts à être porté de la plus belle façon... Non tout y était seul l'esprit de Mel vagabondait et n'arrivait pas à rester en place.

Il est vrai que ses plus proches amis seraient là, la pression était à son comble et Mel voulait surtout ne pas les décevoir en oubliant quelque chose d'essentiel dans sa tenue.

Il fallait absolument qu'elle se calme si elle ne voulait pas finir le plus beau jour de sa vie dans un lit sous d'énormes couettes avec 40° de fièvre. Aussi Mel de manière théâtrale, prit une longue aspiration puis expira avec force avant de faire signe à ses dames de compagnies afin qu'elle l'aide à se vêtir...

Allons allons les filles manquerait plus que je sois en retard pour mon propre mariage !!! On s'active !!!

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Sashah
(Sur le parvis de la cathédrale... Encore une !!!]

Difficile de souffler, de gouter aux joies de son propre mariage, qu'il fallait déjà courir à un autre. Et par chance, par chance elle avait échappé à celui de son parrain Kronembourg qui avait eu lieu 3 jours avant le leur. Quoiqu'elle en eut mal au cœur de ne pouvoir s'y rendre. C'est éreintée que la jeune épousée arriva dans une auberge bondée pour assister au mariage de Mel et de son époux. Entre malles perdues et robe froisée, elle batailla pour avoir l'air présentable le jour J.

Athanasios lui baignait dans la liesse et goutait tous les instants présents avec délice. Comme les hommes étaient bienheureux ! Pour couronner le tout, il avait arrosé copieusement l'élection du nouveau roi et avait quasiment découché.

Honte à lui ! Mais rien n'avait perturbé la castillane et c'est à son bras qu'elle était arrivée donc sur le parvis.



- Bonjour à tous !

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Twa_corby
Un pli qu’on m’apporte. Cette fois ci, ce n’est pas la Prévôté et ses nombreux rapports tendus. Il s’agit d’un coursier… Un damoiseau guilleret au sourire franc qu’on accompagne jusqu’au bord des remparts. La nuit fut longue et à force de regarder le ciel blafard, je m’étais endormi d’un sommeil pénible sous une courte guérite. Et le vent se moquait si bien de l’endroit que ma cape ne suffisait plus à empêcher les frissons. L’humeur était si perceptible qu’aucun des gardes n’osa me proposer d’être remplacé… Je rêvais que le ciel chargé de pluie crevait sur ma carcasse tant le froid me pinçait.
Le soleil timide fut le premier sourire de la journée. D’une pensée forte, presque un cri silencieux, je le hélai pour qu’il puisse me réchauffer. Mais ce fut un soleil faignant et tant que l’aube avait terminé sa course, je lui cherchais encore quelques espoirs… En vain.


Les jambes engourdies, je regagnais la cours par un petit escalier de pierre et à chaque meurtrière, mon regard percevait des espoirs lumineux qui s’estompaient au fur et à mesure que je descendais. Ce fut près de mon Pereilhe-d’allure que je trouvai un peu de chaleur. Avachis sur ma selle, je m’apprêtais à rejoindre une taverne puisque mon estomac me le demandait… Et ce fut à ce moment qu’un garde me fit un signe.

Le coursier était vêtu aux couleurs de l’automne. Un jaune vif qu’entrecoupait des couleurs de la terre et le contraste avec son regard très bleu interpellait. « -Un plis provenant du Comté de Jalence pour votre grandeur » Dit-il en s’inclinant.
Un pli donc et un cachet que je ne reconnu pas de suite. Une invitation.

Après lecture, je me penchais du haut de ma monture vers l’heureux coursier.

« -Dites à la Comtesse tout l’honneur que je ressens à son invitation. Qu’elle se rassure de ma présence et dans l’attente de ma venue, transmettez-lui le souhait que cette journée puisse êstre la plus belle de toutes les saisons. »
Puis, m’adressant au garde qui l’avait accompagné.
« -Accompagnez ce coursier aux cuisines. Qu’on lui donne un bon repas et autant pour son retour »


Ainsi donc, ma journée commençait avec une note agréable. Ma bouche frustrée fit place à un sourire léger. Au Pereilhe-d’allure « -Allez hue ! A la première des tavernes pour un bon repas. J’ai l’appétit pour un sanglier entier. Ensuite, droit à la tanière pour que je cherche ma tenue d’apparat. Puisse t-elle servir plus de deux fois dans cette grise année et ses couleurs égayer un peu cette saison trop longue »
La cathédrale de Rodez bien au milieu de la ville était apparente de très loin et je m’amuse à repenser au nombre de fois où je l’ai observé cette nuit. Même dans la nuit noire où un lune timide n’avait pas osé se montrer, on discernait la pointe immense bien au-delà des grands arbres… Cette cathédrale même où j’étais invité.
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Acanthe
Depuis de longs mois sur les routes caillouteuses du royaume, la charrette aux trois merveilles revient sur les terres Rouergate. Et pour une très bonne raison…le mariage de leur amie Mel et de Koslov.
L’Acanthe n’aime pas vraiment ce genre de chose, enfin il n’aime pas la foule et la fuit dès qu’il le peut, c’est un solitaire, un taciturne. Mais Mel fait partie de ces rares personnes en qui il a totalement confiance, c’est une amie, il ne pouvait donc qu’être présent ici pour cet événement. Ce sera aussi l’occasion de faire plus ample connaissance avec son futur époux.
Et puis il avait promis à sa belle, depuis longtemps déjà, de la faire danser un jour…..les festivités qui suivront en seront l’occasion.


Une petite pause qui est la bienvenue dans leur voyage, d’autant qu’ils sont accueillis dans la propriété de la future mariée. Un vrai pucier pour le couple, deux autres pour les enfants et une salle d’eau, ça leur change du confort spartiate, mais doux et agréable, de la charrette. Un peu d’intimité qui n’est pas pour déplaire à l’Acanthe et qui permettra à sa belle Aelyenor de se reposer….de se détendre…de prendre du temps pour elle et de converser avec Mel.
Son barbu d’homme passant les premiers jours à se perdre dans les couloirs de la demeure ou les allées du parc souvent accompagné de la marmaille pour soulager la mère et aussi il faut l’avouer pour le plaisir du père.



Jour J….il faut se vêtir pour la circonstance !

Et s’apprêter pour les grands événements n’est pas dans les qualités de l’Acanthe. Rarement invité pour diverses cérémonies, c’est d’ailleurs la première fois qu’il sera présent à un mariage, il n’a pas vraiment la garde-robe adéquate. Il ne sait pas.
Doit-il mettre son chapeau ? Des chausses ou des bottes ? Les bottes sont plus présentables certes mais il a l’habitude de vaquer nus pieds.
Et puis il se préoccupe bien plus de ce que sa femme portera que de sa propre tenue…..enfin pour être exact, il préfère lorgner sa toute belle essayant divers atours, se déshabillant et se rhabillant…ceci est quand même bien plus motivant que de se torturer l’esprit pour choisir entre la chemise beige et la grise.
Assis sur le pucier il admire le défilé de la brunette en compagnie des petits eux.


- J’aime bien cette couleur Aely ! Tu la portes bien…..ravissante que tu es….Ah oui ! Cette couleur-là aussi….elle est belle vot’ mère les enfants….c’est joli ça, avec la jupe ça m’plait…
La belle sourit et rappelle gentiment au barbu que lui aussi doit se préparer.
- Oui oui ! T’en fais pas mon amour, ce s’ra rapide…
- Tu mettras quelque chose sur tes épaules, il va faire froid dans l’église…. Non ! Laisse tes cheveux comme ça, pourquoi les cacher avec une coiffe ?
- Et pour les enfants ? Celle-là ou celle-là pour Anna ? Et Kundera ! On peut lui mettre ça, ça fait p’tit homme…

L’Acanthe défait les malles au fur et à mesure mais l’Aely laisse échapper un léger soupir et le regarde. Il a compris…
- Hum !.....J’te laisse te préparer…j’vais leur donner le bain pendant c’temps….

Emportant les deux petits, il lui glisse un furtif baiser dans le cou
- Mais après tu m’aid’ras ! J’sais pas quoi mettre Aely……
Un peu anxieux le barbu, une habitude chez lui, un peu anxieux il trouve sa tenue prête en sortant de la salle d’eau.
Ca va mieux, un sourire à sa ravissante et un « merci » murmuré. Elle devait y penser depuis quelques jours à la tenue qu’il mettrait.

La petite famille est prête, le plus difficile maintenant est de tenir les enfants pour arriver tout propre à la cathédrale.
Kundera, intrépide et curieux rêve de pouvoir se salir un peu en explorant les environs et Anna, bipède depuis peu, ne demande qu’à profiter de cette nouvelle liberté. Chacun leur tour les parents doivent faire preuve d’autorité.

La cathédrale se dresse déjà au bout de la rue, imposante et majestueuse, il fallait bien cela pour cette union. De loin ils peuvent déjà constater qu’il n’y a pas encore foule, donc qu’ils ne sont pas en retard.
Kundera marche un peu devant, il ressemble à un petit homme avec son costume. Anna tient la main de son grand frère, elle porte une robe blanche comme sa maman.
Le couple suit, juste derrière, le bras de l’Acanthe enserrant la taille de l’Aely. Il la trouve d’une beauté incroyable sa petite forgeronne.
Le parvis est là, à quelques mètres. Les futurs mariés ne sont pas présents, mais quelques invités y patientent.

La journée sera belle…..c’est une belle journée pour des épousailles !

Le barbu respire un grand coup….il a promis de ne pas faire son taciturne, son sauvage. D’être un peu plus sociable qu’à l’accoutumée.
Prenant leur fille à bras pour gravir les marches, ils s’avancent et saluent au passage les personnes présentes.

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Aelyenor
[Au domaine de Jalenques]


Cela faisait maintenant quelques jours qu'ils avaient élu domicile en la demeure de Mel et Koslov. Aely n'avait pas encore eu l'honneur de saluer son hôte mais ce n'était que partie remise. Par contre, après plusieurs mois de séparation, les retrouvailles entre leur hôtesse et la brune furent émouvantes.
Oui, plusieurs mois sans nouvelles. Trois, peut-être quatre. Faudrait compter. Parfois Aely demandait à l'Acanthe si il n'avait pas reçu une lettre de la jolie Mel. Chaque fois il répondait que non avec un bref haussement d'épaules. Alors la brune pigeait qu'il ne tenait pas à aborder le sujet alors ils n'insistaient pas.

L'existence est vacharde, qui unit des êtres et les sépare.

Les enfants étaient fin prêts. Kundera, fidèle fils à son père, était parti fureter en attendant le départ vers Rodez, devinez où...? A la pêche.
En attendant que le barbu en ait terminé avec ses ablutions, Aelyenor accompagnée de la petite Anna plantait son regard en contrebas du château de Jalenques.
C'était une belle bâtisse au milieu de vallons et de petits champs aux murettes branlantes. Du plus loin que portait le regard on devinait un ruisseau qui serpentait et glissait au gré des prés revêtant une couleur printanière.
Sur les côtés du domaine, de l'herbe folle, des digitales, de l'hysope, des hautes cigües et autres fleurs sauvages amies des fossés.

Puis vint l'heure de redescendre. Et de se changer...

En attendant son amant aux prises avec des effets dont il n'avait pas la moindre habitude, Aely dirige les premiers pas d'Anna dans la roseraie du château.



[Rodez, devant la cathédrale]

Il est beau l'Acanthe. Il porte un costume neuf, sur mesure, bien coupé. Il est rigoureusement impeccable le rustre. Rutilant ! Pire : propre ! Quelque chose fait dire à Aelyenor qu'il a dû prendre un bain, un vrai, un complet, avec du savon...
Elle lui colle un baiser et s'avancent tous les quatre vers le parvis.


Dans peu de temps Mel deviendra Madame Koslov par la grâce de deux "oui" enregistrées par la main alerte de l'archidiacre présente, dans sa tunique azur et or. D'ailleurs il commence à y avoir du populo qui assiège l'édifice. Des voisins, des gens connus et inconnus. On ne neutralise pas un évènement de cette importance. On le constate. Vous pensez ! Fallait s'y attendre. C'est sombrer dans la modestie en pensant que ce serait en petit comité.

Ben voilà. Aely se sent un peu empruntée au milieu de tout ce monde. Elle salue les gens présents, ainsi que l'archidiacre. Politesse et respect oblige. Laisse Acanthe mener la petite troupe, suivi de Kundera qui a toujours quelque chose à explorer, Anna semble apeurée par tout cet attroupement, agrippée au cou de son père elle est à deux doigts d'éclater en larmes. Elle murmure à l'oreille du barbu.


- Donne-moi la petite, elle a la trouille. Gaffe à Kundera il se faufile déjà à l'intérieur, d'ici qu'il aille sonner les cloches il n'y a pas loin.


- Bonjour Ma Sœur - un archidiacre étant laïc, il n'y a d'autre titre que Mon Frère ou Ma Sœur - ce sera je n'en doute pas une très belle cérémonie.

S'inclinant bien bas, elle sourit largement à la Dame d’Église, puis se retire quelque peu à l'écart pour calmer sa fille qui enfouit sa frimousse dans le cou de sa mère.
Dans peu de temps ça va être la ruée, l'assaut. Attendez qu'ils arrivent les tourtereaux...
On n'attendra pas que le mariage soit perpétré pour se serrer la louche, se féliciter. Des mains ! Des mains...Des lèvres qui remuent. Des mots qui s'entrecroiseront. Une compote de mots.

"Toutes...Bonheur...Félicitations...Merveilleux...Bonheur...Voeux...Bonheur...Enfants...Bonheur..."

Bon, en attendant Aelyenor fait des risettes à Anna et tente de lui expliquer qu'aujourd'hui est un grand jour...un très grand jour.


- Tu vas voir ma chérie comme elle sera ravissante ta marraine.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.
Donnae_d_aguessac
Un mariage encore un et non des moindres le deuxième très important pour Donnae ! Mel ! Dire qu'elle était ravie était exactement le mot qui seyait le plus en ce jour ! La Millavoise était heureuse de se rendre à Rodez, elle n'avait qu'une envie quitter ses remparts de nouveau afin de vivre une journée de liesse, danser, rire, s'amuser avec ses amis voilà ! Même si son travail à la prévôté la passionnait toujours tout autant les journées parfois se faisaient fatigantes pour ne pas dire terribles pour les nerfs. Elle avait à maintes reprises faillit tout abandonner, fort heureusement elle avait eu du soutient. Mais ce soir vaille que vaille elle se faisait remplacer, hors de question de ne pas assister au mariage de son amie. Elle espérait bien y retrouver des personnes de sa connaissance, des gens qui forcément seraient là pour les mariés et donc forcément serait heureux, tout autant qu'elle.

Toute souriante elle arrive sur le parvis de la Cathédrale et le sourire radieux elle aperçoit Acanthe son cher ami, son Aely sans parler des deux petites merveilles ! Mais qui vois-je …. Kundera ! Elle s'empresse de l'attraper tendrement, une effusion de bisous a lieu. Mince qu'il a grandit, il lui fait penser à petitbonhomme, le petit coeur de Donnae se sert légèrement. Ravie elle embrasse tendrement son amie qui lui a terriblement manqué …. vous m'avez manqué ! elle a tant de chose à lui dire à son Aely. Mais elle ne savait pas si elle arriverait à tout lui avouer. Saurait-elle lui pardonner, car elle écrivait rarement Donnae pour ne pas dire jamais, mais son coeur et ses pensées bien souvent étaient tournés vers eux. Mais ses amis le savaient du moins elle l'espérait. Un petit sourire, un doigt qui glisse sur la petite joue d'Anna, dieu qu'elle est jolie ! Tout cela lui fait respirer un grand coup …

Elle aperçoit les jeunes mariés Athanasios et Sashah un peu plus loin, elle se ferait une joie d'aller leur faire un petit coucou après.

Jazon
Alors que la diaconesse saluait le tout premier couple arrivé, quelle ne fut pas la surprise de Gypsie et Jazon de voir approcher à son tour leur cousine Kory.

Korydwen de Toggenburg-Marigny... Amie du marié Koslov, et également cousine de ces deux-là.

Kory ! Alors ça !

Jazon lui sourit et se tourna vers Gypsie.
Si on avait su... Nous aurions fait la route ensemble.

Il lui prit la main qu'il embrassa pour finir par un baiser sur la joue.

Ainsi cela doit être vous dont me parlait tantôt l'aubergiste.

Très certainement. Nous logeons à l'auberge de l'autre côté de la place.

Tout en discourant avec sa cousine, Jazon saluait d'un signe de tête les invités qui arrivaient.
Ce fut un couple et deux marmots qui se présentèrent. suivi d'une jeune femme.
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