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[RP]Folie, je t'apprivoiserai.

Alida.
    Acte I

    Cour Brissel, sous la pluie, juste avant la nuit.
    La Pipistrelle, étrangement seule.


Ploc Ploc.

Cheveux collés sur le visage, poux noyés dans une mélasse de mèches nouées, vêtements déchirés et trempés, visage déterminé, sourcils froncés.
Aujourd'hui est un grand jour : ce soir elle se couchera enfin seule, sa Folie fermée dans un bocal sous sa paillasse. Elle en rêve depuis un moment.

Elle sait.
Aujourd'hui elle va extraire sa Voix de son crâne. Elle y pense depuis longtemps, mais maintenant, elle est sûre d'y arriver. Elle s'est entraînée sur un cochon.

Elle s'assoit sur les pavés défaits, dans une flaque boueuse et pose sa bassine tout près d'elle. Dans la bassine, une grande aiguille au bout recourbé. Ça va saigner.


- Lidou ? J'aime pas trop ce que tu vas faire. Tu vas te détruire de l'intérieur.
- Tsssht. Laisse moi me concentrer, sinon on va y passer toutes les deux.

Elle respire un grand coup, s'empare de la bassine pour la poser sur ses genoux, s'arme de l'aiguille. Elle louche sur son instrument de torture, ferme un instant les yeux lorsqu'un frisson lui parcourt l’échine. Elle secoue la tête pour se ressaisir, ce n'est pas le moment de flancher, pas si près du but. Alors, lentement, elle fait passer l'aiguille dans le trou béant de son oreille manquante. Il n'y a pas à dire, c'est quand même pratique. Elle s'applique à ne pas bouger la tête ni à faire de mouvement brusque pour éviter la douleur. Seulement, c'est sans compter sur la Voix.

- AAAAAH ! Espèce de débile ! Qu'est ce tu FOUUUUS ??! ARRÊTE ! Tout d'suite ! LIDOUUU !

Surprise dans sa concentration, elle sursaute, se plante l'aiguille dans l'oreille. Pour le tympan, c'était moins une.

- AIIIIIIIE ! P'tain d'bordel d'Voix !! RACLURE D'VOIX ! Mon oreillllllllle....

Elle gémit, son aiguille toujours tenue dans sa main, l'autre main posée sur son oreille gauche dont le tympan bat fortement, comme un tambour de guerre, prêt à exploser.
Elle gémit sous la pluie.
Elle rumine son échec.
Un jour elle y arrivera.

Dans sa tête, des rires.
Elle grogne.

Pourtant, sur le cochon, ça avait marché.


    Fin de l'Acte I.

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- Blablabla réponses d'Alida...
Triora
    Acte II

    Au cimetière le plus proche de la cour Brissel sous une pluie glacée , La lune haut dans le ciel.


Les derniers coups de minuit résonnent du haut de l'église tandis que le bruit infernal parcourt le cimetière , résonnant au loin ... Effrayant certains chiens qui grattaient le sol a la recherche de bectance ... Le chemin boueux entouré d'un parterre de fleur et d'herbe verte ... Il faut croire que dans la mort , les cadavres , servent plus que dans la mort ... L'obscurité est rompue par deux petites perles brillante qui semblent produire un miaulement étrange ... Et juste a coté une crypte ... Grisée et fissurée par le temps ... Ce qui était autrefois un symbole de richesse pour une famille noble est devenu une vulgaire pierre informe envahie par les plantes grimpantes ... Triste sort ...

étrangement la porte de la crypte est déjà ouverte ... Montrant un long couloir sombre couvert de mousse , de suie , d'humidité et de trace de sang noircis qui traînent le longs des murs ... Une lumière au fond de la pièce d'ou de la fumée remonte le long des voûtes du plafonds ... Les marches glissante et craquelante mènent finalement a une petite pièce .illuminée par un brasero et un feu sur lequel une marmite repose ... Au fonds de la pièce un lit mortuaire sur lequel divers couteau sont posé ressemblant a des outils de barbier-chirurgien ... Ou de torture ? Et des lits mortuaires muraux servant désormais de meuble de rangement ... L'un possédant de nombreux grimoires portant d'affreux signe ... D'autre des bocaux remplis d'alcool et d'organe

Et aux centre de ce mélange de chaos et d'ordre ... Une enfant assise devant le chaudron ... Quatre souris lui parcourant les trous de la tunique que la jeune porte sur son corps décharné ... Le visage de l'enfant porte de nombreux sillons sur la partie droite , faisant croire que son sourire se termine a son oreille ... Et l’œil droit ... Minuscule ... Tremblant ... Colérique ... Apeuré ...

Ce soir ... Qui viendra quémander un service ? Et a quel prix ?
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Alida.
    Acte II
    Minuit, au cimetière


Pour la cueillette des champignons, il n'y a pas d'heure.

- Lidou, il est beau lui, non ?
- Où ça ? J'vois rien. Foutu cimetière, sont pas fichus d'nous mettre des cierges pour nous éclairer. Elle plisse les yeux, cherche le gros champignon. T'es nulle, t'vois bien que c'est un crâne déterré. 'Fin j'crois.

Elle s'éloigne du dit crâne et reprend sa recherche. Elle flaire, renifle peut être un peu trop bruyamment. Peu importe, elle est seule, du moins, le croit-elle.

- Hé ! R'garde, y'a une crypte ouverte. Lidou, j'ai peur.
- Ahahah c'que t'es nunuche ! Bouuuuuh je suis le vilain squelette qui sort de sa tombe terroriser les petites Voix pas sages. Mouahahahah
- Pff..

Elle rit grassement mais jette quand même un œil curieux sur la crypte qui est belle et bien ouverte.
Alors elle s'approche, lentement, pour voir de plus près ce qu'il se passe. A sa grande surprise, elle entraperçoit de la lumière et piquée par sa curiosité, elle décide de descendre dans les entrailles pourries du cimetière.


- Hého ! Hého !

L'écho retentit. Elle rit.

- Héhooo !
- Arrête ! Tu vas nous faire repérer !
- Hého ! Squelette ! Où es-tu ?

Nouveaux rires, avant de s'arrêter net en voyant une gamine assise devant un chaudron.

- Euh. Hé toi ! Qu'est-ce tu fous dans ma crypte ?
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- Blablabla réponses d'Alida...
Alida.
    Acte III

    Paris, une taverne mal famée près de la Cour des Miracles, journée.


Elle jette un dernier regard sur le bout de tissu noirci d'écritures par le fusain. Une adresse, rien de plus.
La Cour des Miracles, elle connait. C'est le cœur joyeux qu'elle s'y rend, fredonnant un air entraînant quoique dissonant.


- Pourquoi on va là bas pour boire un coup ? Ça t'va pas la Mare des Amarres ?
- On va pas boire, mais toi t'vas p'tètre bien boire la tasse. Elle rit.
- Humph.. On verra ça.

Lalalilala.
Elle est heureuse. Cette fois c'est certain, ça va marcher. Elle le sait, il ne peut pas en être autrement.

De la Cour Brissel, là voilà à la Cour des Miracles. Les deux se ressemblent, légèrement. Ici aussi il y a des mendiants, des gamins croûteux, des malfrats de la pire espèce. Mais ici elle n'est pas chez elle. Ici, elle ne fait pas sa loi comme elle l'entend.

La taverne est repérée. Elle entre.
Elle espère qu'il soit là.
Lui ne la connait pas encore. Elle a juste entendu parler de lui, suffisamment pour que l'idée germe petit à petit et prenne racine. Elle ne reculera pas, pas maintenant.

Elle se racle la gorge, regarde autour d'elle. Présence essentiellement masculine, elle s'en fout. Elle s'adresse à tous, mais ne regarde personne en particulier. Elle ne sait pas à quoi il ressemble.


- J'cherche un bourreau. J'ai quelqu'chose pour lui.

Elle scrute les visages, attend une réaction, n'importe laquelle.
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- Blablabla réponses d'Alida...
Tord_fer
    Acte IV

    Cours Brissel, Paris.


L'état de la pauvre Pipistrelle se dégradait ces derniers temps ! Deja que c'était pas jojo avant ! Il falait qu'il fasse quelque chose ! Pas pour elle mais pour lui. La folie de la jeune Pique était contagieuse et il avait déjà grandement à faire avec la sienne, il ne voulait pas patir encore de celle de la jeune femme.
C'est donc par pure égoisme que le Borgne s'approcha de la Pipistrelle, à la Gentilhommiere, dans leur cours.


Hé Pipistrelle ! Tu veux d'débarasser d'la voix qu'tu entend hein ?

Le Borgne avait une bonne idée pour s'en debarasser ! Une sacré même !
En faite son raisonnement était telement transpirant de logique que vous allez vous demander pourquoi vous n'y avait pas penser vous-même.
Son idée était simple, il allait faire manger à Alida le petit bout d'oreille qu'il lui avait si proprement coupé en taverne d'Anjou. Petit bout qui commencait à sentir vraiment fort d'ailleur dans la poche du Borgne.
Pourquoi lui faire manger ?!
Pfff ! Bah parce que comme ca la petite voix aura un corps pour vivre aussi et pourra laisser celui de Lidou en paix pardis ! Logique !

Et donc suivant cette logique implacable Tord S'assit pres d'Alida et lui tendit le petit bout d'oreille putride.


Bouffe moi ça Lidou ! Donne un corp à ta voix !

Le Borgne lui fit un sourire sincère, il croyait vraiment à son plan !
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Triora
    Acte II
    Minuit, au cimetière, au fond d'une crypte familiale


Euh. Hé toi ! Qu'est-ce tu fous dans ma crypte ?

L'enfant lève son visage , a moitié surprise car les rumeurs , le désespoirs et la folie mènent souvent a ce lieu abandonné ... Et puant ... Et si c'est la malchance c'est la visite surprise d'un pilleur de tombe armé d'une pelle et d'une pioche ... Déja une bonne nouvelle ... Les outils lui manque ... L'enfant se redresse donc en restant derrière son chaudron , la moitié droite du visage voilé sous ses cheveux roux pouilleux , quant le crane en possède encore... Prenant le faciès d'une enfant effrayée ... Apeurée ... Et dit d'une voix monocorde mais ... Presque agréable ...

C'est ma maison ... Je ... je mange ici quant il pleut pas ... et j'y joue

Puis un affreux sourire se dessine sur le visage ,les ombres crée les longs sillons creusé dans la chair allonge le sourire jusqu’à la partie droite. Dans le même temps les cheveux dévoilent cette partie du visage et le mauvais-oeil ... Petit ... Caché sous les plies de peaux et tremblant d'une colère noire ... L'enfant continue sa phrase en croassant d'une voix grinçante

Vous êtes rentrée car vous vouliez jouer avec moi ?

La sorcière laisse apparaître son collier de fer qui était caché sous ses frusques rapiécés : Une grande feuille ou , a l'intérieur, est taillé un homme cornu se reposant dans les bras d'une femme enceinte ... La sorcière dévoile ainsi , a ceux qui connaissent, Ce qu'elle est vraiment
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Alida.
    Acte IV

    Cour Brissel


- Qu'est-ce qu'il nous veut lui ? J'ai pas confiance, j'aime pas son air. Nan, ça sent l'coup foireux, ignore le.
- Tsst.

Elle secoue la tête pour faire taire sa voix et sourit au Borgne. C'est vrai qu'il a un air bizarre. La Pipistrelle hausse les épaules et le laisse s’asseoir à ses côtés.

- Qu'est-ce que c'est qu'ce truc ? En désignant son bout d'oreille. M'dis pas que.. Elle hésite. M'dis pas qu'c'est mon bout ?! Yeux grands ouverts, elle prend son bout de chair entre deux doigts. Mais pourquoi qu'elle est toute moche mon oreille maint'nant ! P'tain on peut rien te confier.

Elle croise les bras, fait la moue. Non c'est vrai quoi, son oreille c'est sacré, alors on doit en prendre soin. C'était bien la peine qu'il la lui prenne si c'est pour la laisser pourrir.
Soupir.
Elle regarde son morceau d'elle même, louche un peu. Manger ça ? Et puis quoi encore.


- T'es complètement taré ! J'vais pas me manger ! C'est comme si j'te faisais bouffer l’œil qu'il t'reste. Nan vraiment t'as des idées à chier.

Dégoûtée, la Pipistrelle. Et pourtant, ça ne lui arrive pas souvent.
Elle lance un regard noir plein de reproches au Borgne, et soupire à nouveau.


- Mouais bon. Et c'est censé faire quoi ça ? Elle fait tourner le lobe pourri entre ses doigts. C'va pas m'empoisonner au moins.. Sceptique. ... J'espère qu't'as raison.

Elle prend une grande inspiration, bloque ses pensées négatives et approche l'oreille de sa bouche.

- Lidou fais pas ça ! Tu vas régurgiter l'poisson pourri d'midi...

Elle gobe son oreille, sans mâcher.
Elle étouffe un peu.
Elle tousse, tousse.
Le goût détruit son œsophage, puis son estomac.
Et ce qu'il devait arriver arriva : l'oreille ressort de là où elle est entrée, accompagnée d'une bouillie de poisson pas frais.
Festin chez les Piques.

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- Blablabla réponses d'Alida...
Zoro_roronoa
    Acte III

    Paris, une taverne mal famée près de la Cour des Miracles, journée.


Le gosier rejette encore et toujours, ces éternelles vapeurs d’alcool de bien piètre qualité mais dans lequel le jeune bourreau aime se perdre pendant des nuitées entières. Ses mains tremblent légèrement, ses paupières peinent à rester ouvertes mais pourtant, ceci ne suffit plus à l’arrêter. Même sa respiration haletante, son cœur qui semble trouver certaines difficultés à battre à un rythme régulier mais rien n’y fait, une fois de plus, c’est le derrière posé dans la paille humide qu’il finira sa nuit.

Fidèle au poste, toujours à la même tablée, adoptant une allure de « j’suis ici chez moi ! », le bourreau est désormais encré dans les murs et plus personne ne semble porter d’intérêt à sa petite personne. Le tenancier des lieux lui, ne lui pose aucune barrière et il sait pertinemment que le trancheur de tête lui ne manque jamais de payer ses consommations si nombreuses puissent-elles être.

Ainsi donc, le temps passe, la solitude étant son fidèle compagnon et ce, pour l’éternité semblerait-il, Zoro était loin de se douter que d’ici peu, il pourrait être d’une grande utilité. Et justement, la porte des lieux s’ouvre à nouveau pour laisser entrer… Une mioche ou une autre folasse en quête de folies bien loin d’être douces pour ses guiboles, si elle a des tripes solides alors peut-être qu’elle pourra s’en tirer sans la moindre encombre mais pour l’heure, lui doute encore.

Assit sagement, il observe alors que la nouvelle venue elle, ne manque déjà pas de prendre la parole à voix hautes pour annoncer la venue de sa raison en ces lieux. C’est certain maintenant, pour sûr qu’il s’agit bien d’une autre de ces catins en mal d’affection mais pour que celle-ci soit à la recherche d’un bourreau, c’est sans nul doute dans l’espoir de faire tomber une tête.

Patient et calme, toujours, il attend, ceci quant à savoir si un autre que lui va se décider à répondre à sa demande. Mais déjà, tous les autres semblent avoir oublié la présence de cette jeune donzelle. Il n’y a donc aucun autre bourreau que lui présent en ces lieux.
Sourire qui se dessine sur le coin de ses lèvres, choppe empoignée avec bien peu de maîtrise et le voici qu’il se lève, faisant basculer en arrière, le tabouret sur lequel il était assis depuis son arrivée.

Le bruit du bois contre le sol froid et sec de la taverne aura sans nul doute pour effet d’attirer l’attention sur lui mais il n’en a que faire. Car déjà, il s’avance, le pas lent et peu certain, marchant vers la jeunette qui vient de faire son entrée. Se pointant juste devant elle, autre gorgée de boisson avalée alors qu’une goutte perle déjà sur son menton pour aller finir sa route sur le bout de l’une de ses chausses.
Un léger renvoi bien maîtrisé quant à lui et le voici qui annonce.

« Yep ! J’suis bourreau et officiel, du Béarn ! »

Et le voici qui part d’en bas et remonte à une vitesse folle, la course s’achève bientôt, la ligne d’arrivée et en vue, la chope et lâchée alors qu’il se penche en avant tout en pivotant sur lui-même pour tourner le dos quelques instants à la donzelle et…

« Buuuuuarp… Argh ! Buuuuuuuarf rgh… Kuf kuf ! Hmmmbouuuuuuuargh ! »

Fallait bien que ça sorte un jour ou l’autre. De nouveau bien droit, bouche essuyée d’un revers de main, il se retourne pour faire face à la jeunette.

« Mieux dehors que d’dans ! » Et pour l’occasion, il n’a pas tort car il se sent comme avec un point en moins sur l’estomac. « Faut que j’te dise ! Torturer ou tuer ouep mais traquer et capturer nop et on paye d’avance ! » Au moins, tout est dit, les règles sont fixées. « Alors, y t’faut quoi la jeune ?! »
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~ Bourreau du Béarn ~
Alida.
    Acte II

    Minuit, au cimetière, dans une crypte.


Elle dévisage la gamine pendant un long, très long moment, sans rien dire. Son regard se pose sur l’œil atrophié alors qu'un sourire éclaire son visage. Non, elle ne s'étonne pas de trouver une petite fille dans une crypte glauque au beau milieu de la nuit, à l'heure des morts. Là où une personne sensée aurait pris peur ou se serait inquiétée pour la petite, la Pipistrelle se demande juste pourquoi même ici, on ne lui fout pas la paix, et surtout, pourquoi la gamine a un œil dans cet état. Et ça, ça la tracasse. En temps normal, elle aurait posé la question sans aucune gène, mais là, quelque chose l'en empêche.
Étrange gamine oui. Celle-ci, elle ne peut pas la vendre, elle en prend conscience. Dommage, elle ne ramènera que des champignons à la Mare ce soir.


- Jouer ? J'sais pas jouer moi.

Oui, c'est bidon comme excuse, mais personne n'a dit que la Pipistrelle est forte pour trouver des excuses.
Elle s'apprête à repartir et à laisser la gamine jouer avec son chaudron d'apprentie sorcière quand son regard se pose sur l'étrange collier. Elle a déjà vu ça quelque part, mais où ? Elle ne s'en souvient pas. Et si ça vaut cher ? Peut être qu'elle en tirera un bon prix.
Alors au lieu de faire marche arrière -ce qui vaudrait mieux pour elle- elle s'approche de la gamine, le regard rivé sur l'étrange collier.


- Fais gaffe, j'le sens moyen l'affaire là. P'tètre qu'elle s'est échappée d'un orphelinat, qu'elle est archichou et qu'elle va t'transformer en nougat avec c'qu'elle fait chauffer dans son chaudron. Non vraiment, j'ai pas confiance.

D'un geste de la main elle fait taire sa Voix et reporte son attention sur la petite. Elle lui sourit, d'un sourire qui se veut sincère mais qui sans doute, fait un peu peur.

- Dis moi, c'est joli c'que t'as là. Elle pointe le collier du doigt. j'peux voir d'plus près ? Tu m'dis c'que c'est exactement ?

Elle fronce les sourcils et s'assoit, en tailleur, devant la gamine.
Raconte moi une histoire.

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- Blablabla réponses d'Alida...
Triora
    Acte II

    Minuit, au cimetière, dans une crypte.


Les narines de l'enfant s'agrandissent légèrement quant la condensation de l'air chaud sort de son nez avant de monter vers le plafonds ... La sorcière garde ses deux yeux anarchiques sur l'inconnue ... Sur le regard qui se porte a son collier suivis du doigt qui le montre

Dis moi, c'est joli c'que t'as là. j'peux voir d'plus près ? Tu m'dis c'que c'est exactement ?

La sorcière refait son sourire mauvais et élargis jusqu’à l'oreille tout en ricanant comme un diable en montrant le collier avec le moignon de son index en deuil .Elle recule pour éviter qu'on lui vole son bien. L’expérience lui a déja montré qu'un objet passe vite d'une main a l'autre ... Et la corde d'un gosier a l'autre ... Que cherche t-elle vraiment, cette femme ... Je doute qu'elle ne veut pas de conte avant que je la recouvre d'un drap froid comme une araignée a sa victime après un baiser empoisonner sur le front ...

Question dangereuse ... Que cherche tu ? Pourquoi cette question sur un sujet qui pourrait nous tuer toutes deux lors d'un grand et magnifique feu de joie dédié a la miséricorde du très haut ? Tu veux réellement apprendre ce que c'est ?

Les souris continuent de faire grincer leurs griffes en courant sur le sol de pierre couvert d'une surface collante de crasse et qu'un croassement de charognard se fait entendre de l’extérieur ...Une véritable Nuit de cauchemar au centre des vermines et des rapaces... Qui va se faire dévorer ?
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Alida.
    Acte III

    Paris, une taverne mal famée près de la Cour des Miracles, journée


- Merde Lidou. Qu'est-ce qu'on fait là ? R'garde ils en ont rien à foutre qu'tu leur causes. C'est p'tètre pas plus mal dans un sens.
- Tchuut, observe...

Elle scrute un a un les hommes présents, tente de trouver son homme parmi les épaves affalées sur les tables, tabourets et comptoir. Même le tenancier des lieux semble se moquer totalement de la seule représentante féminine de la salle puisqu'il essuie inlassablement ses chopes. Mais la Pipistrelle ne sourcille pas et est bien déterminée à ne pas quitter l'endroit sans avoir trouvé son bourreau.

Petit soupir d'agacement. Non, la patience, ce n'est pas son fort. Elle s’apprête à rouvrir le clapet lorsqu'un homme finit par se lever, entraînant son tabouret avec lui.
Spécimen intéressant.
Alors qu'il s'avance vers elle, son regard reste fixé sur lui et ne le lâche pas. Et plus elle l'observe, plus elle se dit que c'est à elle qu'il va trancher la tête et non pas celle de sa Voix. Parce que pour le moment, il n'a pas l'air d'avoir les yeux en face des trous.


« Yep ! J’suis bourreau et officiel, du Béarn ! »

Elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui expliciter son problème que déjà il se retourne pour...
La Pipistrelle ne peut s'empêcher de loucher entre les jambes du bourreau pour tenter voir de plus près le désastre dû à l'alcool. Y'a pas à dire, c'est du lourd.


- Montre moi ce que tu renvoies, je te dirai ce que tu bois. Lalala.
- P'tain, ferme là..

Mais l'homme tente de reprendre contenance face à elle. Grossière façade.
Payer ? Merde, ça ne fait pas partie du plan.
Son regard se fixe dans les yeux du bourreau, bien plus grand qu'elle.


- J'payerai que si ça marche. Que ce soit clair. Elle s'arrête un instant, avant de reprendre en baissant le ton. En fait j'viens pour moi. Tu vois, là d'dans, elle pose son index sur le haut de son crâne, y'a une intruse. Elle m'lâche pas, et moi j'la supporte pas, tu piges ? Et donc toi, si t'es bourreau, tu dois bien savoir faire un truc pour la faire sortir d'mon crâne sans vider toute la bouillie d'ma tête, non ?

Elle s'arrête, attend sa réaction. Elle fait un grand effort de concentration pour oublier la Voix qui hurle toute son indignation et fait vibrer son jeune corps.

- Et pour c'qui est de payer, si tu réussis, tu pourras garder la Voix, j'suis sûre que tu la r'vendras super cher. Beaucoup plus que tout c'que je pourrai t'payer.

Elle hoche d'un mouvement lent la tête, persuadée elle même de ses propos, pour tenter de le convaincre.

Il doit réussir.

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- Blablabla réponses d'Alida...
Zoro_roronoa
    Acte III

    Paris, une taverne mal famée près de la Cour des Miracles, journée


Que ? C’est qu’il a juste rejeté tout le contenu de son estomac à même le sol de la taverne et la jeunette face à lui qui n’a d’autre réaction que celle de lui demander de la fermer. Le bourreau doute un instant mais après tout, il se laisse tout de même entraîner.
Titubant quelque peu, ses mains qui n’ont de cesse de venir frotter sa nuque ou couvrir sa bouche de temps à autre, simples gestes habituels qu’il ne maîtrise même plus depuis bien trop longtemps.

Il écoute, attentivement ou presque mais lui ne comprend pas tout à fait l’objet de la demande.
Un truc dans sa tête qu’il faut éliminer ? Autant qu’on lui coupe la tête, c’est là sa toute première solution connue de tous mais il comprend bien vite que ce n’est pas le cas. Et puis qui irait voir un bourreau pour lui quémander de se faire retirer la vie ?

Concernant la paye, l’on ne pouvait pas être plus clair que ça. La jeunette ne paiera donc que si le bourreau arrive à faire sortir ce truc de sa tête. De toute évidence, si ça ne fonctionne pas, elle sera sans doute morte ou presque.
Sourire sur le coin des lèvres quant à la pensée qui prend forme dans sa tête, elle qui pourrait le payer de biens d’autres façons différentes. Mais le jeune bourreau reprit bien vite ses esprits, faisant alors mine de réfléchir quelques instants, comme pour laisser un semblant de suspens.
Il se frotte le menton, jette quelques coups d’œil aux alentours mais enfin…

« C’est d’accord la p’tite ! »

Bien qu’il n’est pas l’intégralité de son matériel avec lui, il pourra tout aussi bien se contenter de ce qu’il trouvera sur place. En bon professionnel, il ne pouvait se permettre de procéder en ces lieux, face à tous ces clients en proie aux effets de la boisson… Tout comme lui pour tout avouer.

« ‘té viens par-là ! »

Une petite tape dans son épaule et le voici qui prend la direction du fond de la taverne où se trouvait une petite poterne de bois usé. Quelques efforts, petite technique qu’il connait bien et la porte s’ouvre enfin.
La silhouette du bourreau s’engouffre enfin dans ce qui semble être une réserve. En ces lieux, de nombreuses étagères sur lesquelles reposent victuailles et boissons en tous genres. Une table au milieu et bien des bougies allumées sur le dessus dont la cire n’a pas manqué de couler aléatoirement un peu partout. Quelques tabourets et c’est sans compter les nombreux débris et autres détritus qui traînent un peu partout.

Mais le bourreau lui connait bien cette arrière salle, c’est en ce lieu qu’il vient se reposer quand bon lui semble mais surtout, quand le tenancier de la dite taverne le lui demande afin qu’il cesse de causer des ennuis aux autres clients.
Il laisse donc la jeunette entrer à son tour et prendre ses repères tandis que lui, se contente de chercher dans le fouillis qui recouvre les différentes étagères.

« Beh où c’est qu’t’es toi ?! »

Il cherche encore et encore jusqu’à trouver son parfait bonheur. C’est bien trop maladroitement qu’il se retourne sur lui-même, un couteau rouillé dans une main et dans l’autre, deux bandes de cuir et un morceau de bois usé.

« T’as fait appel à l’un des plus grands, » Et un rot qui s’échappe de sa bouche. « C’que tu vas faire, c’est poser ton p’tit derrière sur c’tabouret là ! » Dit-il tout en désignant du doigt un simple tabouret ayant fait son temps.

« J’vais lier une de tes pattes à ta cuisse pour pas qu’tu m’dérange parc’que ça va faire mal crois-moi mais faut c’qui faut hein ! L’bout d’bois entre tes chicos pour pas qu’tu braille et ton aut’ main tu la pose à plat sur la table. Et c’est là qu’ça d’viens intéressant ! Avec l’couteau, j’vais t’soul’ver un ongle jusqu’à c’qu’il saute, la douleur devrait faire partir la voix, tu m’suis ?! »

Les conditions sont posées désormais, il ne restait plus qu’à la jeunette à poser ses fesses et de se laisser faire…
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~ Bourreau du Béarn ~
Alida.
    Acte II
    Minuit, dans une crypte au cimetière.


Toujours assise par terre, elle observe un long moment la gamine qui ne semble pas très en confiance avec la Pipistrelle. Il faut dire que l'animal est d'humeur changeante, surtout ces derniers temps.

- Dis lui qu'tu cherches ta Voix, que tu l'as perdue parce qu'elle t'fait la gueule.
- ... ! Un sourire naît au coin des lèvres craquelées par le froid. Je sais ! Je sais ce que je cherche.

Elle se lève en s'appuyant de sa main, s'époussette les fesses, avant d'ancrer son regard dans l’œil unique de la gamine.

- J'me contrefous de la miséricorde du Très Haut, il me parle quand il est d'bonne humeur alors sa miséricorde.. ! Elle s'avance légèrement. J'suis sûre que toi, ton collier bizarre, tes souris et ton chaudron, vous allez pouvoir m'aider. Elle penche son visage vers celui de la petite. Débarrasse moi de ma Voix. Elle pose un doigt sur le trou de son oreille. Elle s'est faufilée là et depuis, elle parle tout le temps.

Mais pourquoi accepterait-elle après tout, elle n'a rien à lui proposer.

- Je te donnerai tout c'qu'il te faut. Absolument tout.

Pipistrelle jolie va se brûler les ailes.
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- Blablabla réponses d'Alida...
Tord_fer
    Acte IV

    Cours Brissel, Paris.


La Pipistrelle hésite. Elle ne veut pas, elle le traite de fou ! Pourtant le Borgne croit en son idée. Si elle avale un bout d'elle-même il est sur que la voix dans sa tête trouvera ainsi une autre corps à habiter et ainsi elle laissera celui de Lidou.
Il l'encourage du regard. Elle fait la moue mais porte quand meme ce bout de lobe faisandée à sa bouche. Elle le gobe, elle ne le mache pas.
Le regard du Borgne s'écalire ! Ca va marcher ! Il en est perssuadé.
Mais elle toussote. Elle s'étouffe. Avant de vomir ce morceau d'elle sur le plancher crasseux de la gentilhommiere.
Tord grimace.
Elle a l'estomac fragile la petiote on dirait.
Il grommelle avant de tendre la main vers le déguelit de la brune et de chercher le petit bout d'oreille.
Il le repeche et l'essuie contre sa chemise.


Ressaie Lidou ! Fait moi confiance, ca va marcher ! J'en suis sur ! Ton autre toi aura un corps ! Donne le lui !

Il lui tend de nouveau le bout, un sourire au lèvre. Pour une fois dans sa vie Tord n'a pas d'arriere pensé. Pas de moquerie, pas de plan foireux, pas de dessein funeste. Il ne veut que l'aidé.
Il s'est pris d'affection pour cette chose. De canetons elle est devenue Canards, et étrangement le Borgne est plutot loyale envers les siens. Envers ceux qui ne le juge pas. Ceux qui, comme lui, n'ont plus rien a perdre et n'attendent plus rien de cette vie....

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Triora
    Acte II
    Minuit, dans une crypte au cimetière.


L'enfant qui n'en est pas une observait la femme se rapprocher ... Maintenant elle souhaite mes services ? Une voix ? Intéressant ... Un affreux sourire se dessine sur ses lèvres que la difformité de l'enfant allonge jusqu’à son oreille droite donnant un aspect presque cauchemardesque et ridicule tout en montrant ses immondes dans brunâtre

Si j'étais une honnête marchande je dirais que tu fais une affaire

L'enfant se retourne et marche d'un lit mortuaire mural a l'autre ,en faisant des mouvements de balancier a chaque pas, pour récolter diverse plantes qu'elle pose sur le cercueil de pierre décorée par divers outils d'alchimie en croassant parfois... et un grimoire sombre a la couverture légèrement brûlée ... L'enfant dit ,en s'affairant a la création d'une mixture infâme qu'elle fait bouillir dans le chaudron ...

ça va me changer de ces maudites paysannes qui viennent me voir car elles craignent que leurs hommes les trompent et me demande de les rendre moins vigoureux ... Et ces mêmes hommes qui viennent pour que je leurs rendent leurs rigueurs ...Et ce sont les sorcières qui passent leurs temps a faire des orgies en forêt

Un affreux ricanement a la fois infantile et mauvais sort de sa gorge tandis qu'elle glisse sans ménagement un plant de mandragore taillé pour avoir une forme humaine ... Achilée ... Mandragore ... Coquelicot et hêtre ... La mélasse bouillante enfume peu a peu la pièce sans cheminée ni fenêtre ... Un large sourire de grenouille , l'enfant prend une grande louche de l'ignoble mélasse et la tend a la femme ...

Je prendrais ce que tu me dois ...

L'enfant laisse un court blanc puis dit ...

Attention a la chute
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