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[RP] C'est que je recherche.. Un Homme !

Natilouna
RP, bien évidemment ouvert à tous. Si même... Je pouvais avoir un forgeron qui se glisse dans ce RP, j'en serais tout à fait ravie. Enfin... Tout n'est pas écrit à l'avance, je pourrais changer au court du RP. La seule chose que je sais.. C'est ce que mon perso cherche ^^.
Voilou ! A vos claviers et à vos idées


La jeune femme aux cheveux bruns lui tombant sur les épaules qu'elle aimait avoir dénudées par un temps si clément venait de déposer ses maigres bagages dans l'un de ces villages du Comté d'Artois. Cette belle jeune femme entra dans la première taverne qu'elle vit dans ce village, et jouant de ses atours, elle demanda d'une voix douce au pauvre tavernier qui n'avait d'yeux que pour sa poitrine mise en valeur pour l'occasion.

-Mon Bon Messire, c'est que j'ai été brigandée sur le chemin qui me menait jusqu'à vous, et j'ai à peine de quoi me nourrir assez. Seriez-vous assez Bon pour me loger cette nuit, à moindre frais ?

Le tavernier avait toujours le regard fixe au même endroit. Il en aurait bavé derrière son comptoir sur la belle brune n'avait pas décoché un mot. Au début il avait l'air retissent, ce que la brune sentit bien. Elle entreprit donc le second plan.
Doucement, elle avança sa main et la posa délicatement sur le nez du tavernier, en la faisant descendre de manière très lente en prenant soin de lui entrouvrir quelque peu les lèvres. Malheureusement, cet homme n'avait pas grand chose pour plaire aux femmes, un peu bedonnant, avec un tablier trouer, et une chevelure qui ma foi, le sauvait un peu.


-Vous laisseriez une pauvre femme telle que moi dans les rues mon Bel Ami.

Son comportement commençait à changer, d'ailleurs, il bougea de derrière le comptoir, toujours avec au moins un oeil sur la poitrine de la Brune. Il fit le tour du propriétaire, comme si la jeune femme lui appartenait. Elle suivait bien sur son déplacement des yeux sans bouger d'un pied, cela nuirait à ses plans. Par contre, quand il voulut approcher la main pour aller tâter de plus près les rondeurs postérieures de la femme, celle ci, dans un réflexe inouïe, lui attrapa le bras, et d'un petit bruit avec la langue, elle marmonna ensuite.

-Peut être si vous êtes sage et que j'ai ce que je désire. Alors vous aurez ce que vous désirez si Aristote est avec vous..

Toujours sans un mot. L'homme se ravisa et se saisissant des bagages de la belle brune, grimpa quatre à quatre les escaliers. Pendant ce temps là. Elle écrivit dans la poussière du comptoir, avec le bout de son doigt.

« Je reviens tout à l'heure. Ne disparaît pas mon Brave. »

Puis elle s'en alla en vitesse à l'extérieur, avant qu'il ne redescende. La première raison de son retour ici allait enfin pouvoir se mettre en place.
Le Retrouver !

La Brune se déplaçait à pas lents, mais pas trop, pour ne pas trop attirer les regards. En même temps, elle jetait des coups d'oeil de ci, de là, afin de voir s'il y avait l'homme qu'elle recherchait dans l'une des rues sombres. Elle le connaissait bien, il suffisait d'une catin pour le retrouver sans le moindre problème. C'est que ça, elle l'avait maintenant compris. Alors, elle avait décidé de remettre sa poitrine bien en présence, ainsi que ses formes qui ne la désavantageait pas. Le seul bémol que l'on pourrait déceler dans ce corps qu'on pourrait dire de rêve, c'est qu'elle n'était haute que de quatre pieds et quelques. Mais disait-on.. Tout ce qui est petit est mignon, non ?

Au détour d'une ruelle, elle s'arrêta, voyant une forge en pleine confection d'outils. L'homme, qu'elle cherchait, était forgeron d'après ce qu'elle se souvenait. Alors, elle s'approcha et resta devant à regarder le forgeron faire son oeuvre. Bien plus de quelques minutes, elle semblait passionnée par l'artisanat de cette personne là. Elle avait toujours la tête basse, et ne savait discerner s'il s'agissait là d'un Messire ou d'une Dame. C'est ce qui l'empêchait d'entamer la conversation au départ, mais sa soif de vengeance l'emporta pour finir, et elle se risqua.


-Excusez moi mais... J'aurais une question à vous poser. Je ne voudrais point déranger, et je comprendrais que vous n'ayez point de temps à m'accorder pour mon affaire. J'irais faire mes recherches plus loin.
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Takanomi
Au mantel noir à col relevé et au chapeau noir,agile et se faufilant à travers la foule,le visage caché,un jeune homme s'arrêta brusquement devant une boulangerie.L'odeur alléchante des patisseries dorées et du pain qui sort du four l'avaient attiré.
Ces aromes encore plus forts et attrayants lorsque les poches et la bourse sont vides.Ce qui était son cas,à lui.
Planté devant l'enseigne,se grattant le menton,le regard vide,il attendait.
Il y pénétra enfin.
Les passants pouvaient entendre après un certain temps des voix s'élever et peu après,des bruits de fracas.
Sortant de la boulangerie,poursuivi par le propriétaire dont il se débarrassa bien vite d'un coup de poing bien placé au menton,ce qui eut pour effet de l'étourdir mais aussi de dissuader les éventuels poursuivants,il se dirigea vers un endroit calme.
Marchant à son aise,il se faufila dans une ruelle silencieuse.
Il retira son chapeau et son mantel et les enfouis dans sa besace avec des gestes d'irritation et des jurons.Ce n'est qu'après qu'il s'aperçut qu'il n'était pas seul dans cette ruelle.Par peur de se faire démasquer par la jeune dame qui s'y trouvait -dont il s'imprégna la mémoire visuelle des formes grâcieuses- Takanomi engagea directement la conversation d'une voix qui se voulait rassurante,le visage souriant.


Vous avez l'air un peu perdue chère demoiselle.Sans doute aurai-je la joie de pouvoir vous rendre service.
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Natilouna
Ce forgeron n'avait pas l'air très affecté par les dires de Nati et il continuait son oeuvre comme s'il n'y avait rien autour de lui. Mais comme elle était d'humeur patiente cette fois là, elle attendit tout de même quelques temps, en espérant qu'il relève la tête à un moment et qu'il se rende compte qu'on lui adressait la parole.
Rien à faire, il ne décochait pas un mot, pas un regard, il était têtu et borné sur ce qu'il forgeait.


-Merci tout de même. Bonne journée à vous.

Ces derniers mots lui furent pourtant tirés de la bouche, comme si elle s'était forcée à les dire, par pure politesse. Sa patience venait d'en prendre un coup avec tout cela ! Encore.. Il aurait répondu qu'il n'avait pas le temps de jacasser, ou qu'il ne savait pas, même sans avoir eu la description, elle aurait compris qu'il n'avait pas envie d'être dérangé dans son ouvrage et qu'il avait tout simplement envie qu'elle débarrasse le plancher. Mais non. Pas un bruit, pas un autre geste que le manège incessant des aller/retour du bras qui s'écrasait lourdement sur le fer.
En fait... Tout simplement n'avait-il pas entendu qu'elle lui parlait. Pourtant tant pis, elle reprit son chemin en s'engageant dans une ruelle du village.

Contrairement à la rue qu'elle venait de quitter, celle ci était d'un calme plat, comme si.. L'ange du silence régnait sur la ruelle. On ne pouvait pas même entendre le battement d'aile des oiseaux qui avaient l'air de fuir le passage comme on fuit la peste ou la tuberculose.
Quand elle fut arrivée là, elle soupira un grand coup et sa confiance en elle se perdit pendant un temps.


-J'le retrouverais jamais ! se marmonna-t-elle.

Elle allait se laisser glisser contre le mur lorsqu'un bruit retentit dans la ruelle. La Brune se releva soudainement et comme par magie, sa confiance revint en elle, telle les premières minutes de sa décision. C'est avec un léger sourire qu'elle fit quelques pas en direction du son. Ce n'était pas un son terrifiant, cela ressemblait.. à un souffle, quelqu'un qui.. qui avait couru jusqu'à cette ruelle pour enfin, se reposer de sa course folle. De quoi fuyait-il ? Elle n'osait pas l'imaginer, il y avait tellement de possibilités qu'elle ne pouvait même pas les compter sur tous ses doigts. L'homme est si imprévisible..
Le souffle s'apaisa, jusqu'à ne plus être audible. Ce son plutôt doux et régulier, fut remplacé par un juron.
Puis, des pas, des pas qui s'approchaient vers elle. La jeune femme hésitait entre prendre les jambes à son cou ou bien affronter ce qui arrivait. Que pouvait-il lui arriver de pire que la mort d'un côté ? Rien ! Alors elle décida de ne point bouger et d'attendre la rencontre avec ce qui approchait.

C'est un homme qui lui apparu. Plutôt blond et aux épaules carrées vu de loin. Puis, plus il se rapprochait, plus les contours se dessinaient. Blond aux cheveux bouclés, plus grand qu'elle, de bien un pied environ. Elle fronça les sourcils pour l'observer encore mieux et se rendre bien compte de qui il s'agissait. Après un tour du propriétaire, cet homme lui était inconnu.
Une fois à distance convenable, il se mit à parler, souriant presque bêtement, mais une voix au timbre assez beau. Ce Messire n'avait pas été délaissé par la nature, c'est ce que nous pouvions conclure au premier abord.
Avec beaucoup de douceur dans le ton, et une courbette assez gracieuse, elle lui répondit.


-Enchantée cher Messire. En effet... Je suis une pauvre demoiselle en détresse, perdue entre ces ruelles sombre malgré le soleil qu'il fait. Si vous pouvez m'aider ? Peut être, qui saurait le dire ?

Elle avait envie de s'amuser un peu avant d'en venir au fait. Avant de lui demander s'il connaissait des choses sur celui qu'elle recherchait. Peut être serait-il.... Moins pressé que ce Tavernier, et donc un peu plus drôle ? L'avenir nous le dira. Elle osa une question alors.

-Comment voudriez-vous m'aider Beau Blond ?
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Takanomi
Takanomi prit machinalement l'initiative d'observer le jeune femme,histoire de s'apercevoir d'un détail qui pourrait le renseigner sur la personne.L'état des chausses,les mains,les poignets,le soin apporté aux cheveux et la tenue.Les geste,le regard le timbre de la voix...
Le résultat ne fut pas satisfaisant.Il n'obtint aucun renseignement particulier.Cependant...
Une femme si soignée,se promenant dans dans un lieu comme celui-ci.Perdue ou à la recherche de quelque chose,peut-être quelqu'un,sans doute.


>

Il sourit à cette question ridicule qu'elle lui posait.Se promener dans un endroit pareil en étant jeune et fraîche.Encore fallait-il oser.
Il s'adossa au mur en la regardant et en souriant en coin.Il s'épongea le front et sortit de sa besace son chapeau tout en lui répondant en ricanant.


Si je le veux?Ais-je la tête d'un vilain garçon qui vous laisserait livrée à vous même dans un endroit si sombre que les voleurs aiment à emprunter pour échapper à leurs poursuivants?
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Natilouna
La Brune sentit bien le regard de l'homme se poser sur les moindres détails de son corps, comme s'il cherchait une faille, quelque chose pour en apprendre plus sans rien lui demander. Elle, n'avait pas besoin de faire un tel cirque, elle ne le connaissait pas, tout simplement. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas venue en Artois, que bien des têtes lui étaient inconnues maintenant.
Il s'arrêta dans ses "fouilles" quand elle lui posa cette question, cette question anodine, et pourtant pleine de sens que l'on pouvait prendre à sa guise. Ces quelques mots qui pouvaient faire plus que ce qu'ils faisaient d'origine.

Un sourire. Un léger sourire, presque malicieux, venait de faire ressortir le grain de beauté qu'il avait au coin de la bouche. C'était assez amusant à voir. Cela lui rappelait, les jeunes gens, qui aiment à se faire ce genre de sourire quand ils n'arrivent pas à s'avouer ce qu'ils pensent l'un de l'autre.
Ce n'était pas le cas ici. Déjà, ces deux personnes là n'étaient pas jeunes, du moins aussi jeune qu'elle ne l'imaginait, hé puis, aucun sentiment autre que la politesse envers un personnage inconnu, n'était de mise ici.

La belle brune le vit sortir son chapeau de sa besace après s'être épongé le front. Presque comme s'il était mal à l'aise dans cette situation, et que son front le trahissait. Cela aussi, était assez amusant à voir, ce qui ne manquait pas de faire légèrement sourire la jeune femme. Elle s'empêchait de faire de grands sourires tels qu'elle les faisait avant. Avant. Cela n'était plus possible avec la nouvelle Nati.
Ce qui attira plus particulièrement son attention, fut le petit ricanement qui accompagnait les paroles du Messire.

Elle l'écoutait avec une fausse attention, mais elle ne put réprimer un petit rire quand il eut finit.
La brunette se saisit du chapeau du Messire avant qu'il ne se le mette sur la tête et le mit sur la sienne.


-Hé bien. La Belle jeune femme que je suis est à présent un peu plus habillée qu'elle ne l'était il y a quelques secondes. Qui plus est, me voilà presque cachée aux yeux des voleurs de grand chemin.... Qui comble de malchance, passent par de petites ruelles désertes et sombres. N'est-ce pas là malheureux pour un brigand de grande envergure ?

Elle rebaissa un peu le chapeau devant ses yeux et regarda le beau blond de bas en haut, avant de dire sur le ton du défi.

-D'ailleurs Bel Homme. Qui me dit que vous n'êtes point l'un de ces malfaiteurs. Il est vrai que vous n'avez point la tête d'un vilain garçon. Mais, je ne vous apprendrais rien en disant que, ce n'est point l'habit qui fait le moine n'est-il pas ?

Toujours dans cette même humeur de défi. Elle s'approcha de lui et le saisit doucement par le col de sa chemise avec sa main droite, et de sa main gauche elle releva tranquillement le chapeau qu'elle avait sur la tête.

-Et qui vous dit que je ne suis point une vagabonde avide d'argent qui n'en veut qu'à votre bourse ? Hum ?
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Takanomi
La défiance dans le ton de sa voix,un regard défiant,un geste de défi;quelle singulière rencontre!Cette impression grandissait de plus en plus en lui.Maître de lui même l'expression neutre du visage il la contemplait,pensif ne laissant filtrer le moindre signe de ses émotions.Que recherchait-elle exactement?
Ses réflexions s'arrêtèrent brusquement.La belle créature venait de le saisir avec ses douces mains au col.Son regard vide se plongea dans ses yeux à elle,sombres et marrons.Son regard reprenait petit à petit de l'intensité et sa bouche s'élargit encore une fois laissant apparaître un sourire narquois,presque ironique.


Il réajusta quelque peu son chapeau que portait la dame sur la tête et qui était un peu grand.

Vous croyez passer inaperçue avec ce simple chapeau qui vous donne un air adorable?Au contraire,vous attireriez bien plus de monde que vous ne le croyez.
Quand bien même je serais un malfaiteur...
Je serais bien lâche,indélicat,monstrueux même de m'attaquer à vous!

Et puis vous,vagabonde avide d'argent?Cela dit,pourquoi pas,c'est une éventualité amusante.


Il afficha ensuite un air anxieux.

Mais veuillez me pardonner,ma bourse est vide pour le moment.C'est honteux de ma part et je m'en excuse.
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Natilouna
Une chose était bizarre dans le comportement de son interlocuteur. Il s'efforçait de ne laisser transparaître aucune émotion, aucun signe qui pourrait trahir qu'elle aurait enfin réussit à quelque chose. Rien, il restait maître de son corps et de son esprit. Il avait l'air habitué à ces situations, ou tout simplement, faisait-il la même chose qu'elle était entrain de faire elle même.
La seule émotion qu'elle put discerner, c'est lorsqu'il plongea son regard dans le sien. Plonger, c'était bien le verbe approprié. Cet homme avait un regard si bleu... On pouvait le comparer à la couleur de l'eau de la mer, la mer où elle plongeait pendant les chaudes journées d'été.
L'ancienne Nati aurait rougit d'un regard si intense et fixe, mais là, elle ne sourcilla même pas, et soutenu même ce regard.

Malgré le fait qu'elle avait les yeux rivés dans ceux du Beau Blond, cela ne l'empêchait pas de le voir bouger, ainsi, elle put voir, puis ensuite sentir, qu'il venait de remettre en place son chapeau qu'elle avait sur la tête. Oui, il lui tombait sur le nez, c'est qu'il avait une grosse caboche le Blondinet. Enfin.... Cela n'enlevait rien à son charme.

Elle l'écoutait parler, avec un léger sourire sur les lèvres. Un sourire qui laissa apparaître quelques dents quand il assura que s'il avait été un brigand, il ne se serait pas attaqué à elle. On ne s'attaque pas à une belle femme ! Il ne l'avait pas dit, mais le pensait bien fort, cela se sentait dans ses paroles. Il contournait le sujet avec de jolies petites ritournelles.
Par contre....... D'une voix qui se voulait légère et douce.


-Ah oui ? J'aurais l'air adorable avec votre Chapeau ? C'est qu'il est d'une belle couleur. Mais, je crains de devoir vous le rendre bientôt, il est un peu grand pour ma petite tête. C'est que je ne suis point très grande moi, par rapport à vous !

-Vous seriez bien lâche de vous attaquer à moi si vous étiez un brigand ? Et pourquoi cela ? Tout juste parce que je porte votre Chapio ? Ou bien... Parce que j'attire plus de monde que je ne puis le penser et que vous auriez peur de me faire quelques égratignures ? Je n'suis point douillette ! Je sais aussi fort bien me défendre. Vous ne me feriez point peur, si vous étiez un voleur évidemment. Ce que vous n'êtes pas, vous n'en avez pas la carrure à mon sens.


Elle posa l'un de ses doigt sur ses propres lèvres et tourna légèrement la tête, histoire qu'il la voit un peu de profil. Puis elle continua dans sa lancée.

Ah oui ? Je n'ai point le profil d'une bandit de grand chemin ? Cette éventualité amusante n'a pas l'air de vous ravir en tout les cas, si je pouvais vous montrer la mine que vous avez !

Elle se tâtait mentalement pour savoir si elle se faisait passer pour une voleuse ou bien si elle devait venir au fait de sa ballade en ces lieux.
La Brune renonça à continuer dans l'histoire de brigandage, il n'avait pas l'air rassuré par cette hypothèse et son but n'était pas qu'il fuit, mais bien qu'il le renseigne sur ce qu'elle voulait.

La Jeune femme récupéra donc ses deux bras afin d'enlever le chapeau qu'elle avait de posé sur ses cheveux couleur noisette.


-Je vous prouve que je ne suis point voleuse en vous rendant votre couvre-chef Beau Blond. D'ailleurs, la moindre des politesses serait que je me présente à vous, si je veux que vous m'aidiez, il serait bon de commencer par là.

La Brune réfléchit deux secondes, peut être même trois. Puis elle reposa le chapeau sur la chevelure blonde avant de dire.

-Je suis.... Heum.... Louna Schatzi. Enchantée de faire votre connaissance en tout cas. Vous n'êtes pas une personne tout à fait désagréable. Vous vouliez bien m'aider n'est-ce pas ? Vous êtes toujours d'accord ? Je n'ai rien qui puisse être considérer en échange de votre aide. J'ai été brigandée il y a peu de jours en Champagne, et le fourbe ne m'a pas laissé grand chose de plus que ce que j'ai sur le dos présentement.

C'était un faux nom. Seul l'intéressé comprendrait si cet homme, par chance, le connaissait fort bien et pourrait le renseigner.
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Takanomi
Le jeune femme faisait fausse route,assurément.Non parce qu'elle porte son chapeau et non plus car elle sait se défendre,mais simplement par esprit de galanterie il ne l'attaquerait pas.

On m'a toujours inculqué le fait qu'il fallait traiter les dames avec douceur et délicatesse.Je ne fais que me conformer à une règle qui,pour moi,a tout son sens.

Puis,elle lui présenta son profil,ce qui le fit sourire et il ne manqua pas d'observer d'un regard profond ce qui lui était présenté.Cette femme était d'une telle beauté qu'il en fut un moment décontenancé.Rester impassible face à cela est inhumain.Il réajusta ensuite le chapeau qu'elle lui remit.Le même,imprégné de son parfum et il avait fait en sorte qu'elle le garde le plus longtemps possible.Mais elle le lui rendit,malgré tout.
Elle se présenta ensuite sous le nom de Louna.Détail qui n'échappa pas au regard observateur de Takanomi,une brève hésitation avant de prononcer ce nom.Mieux valait retenir ce fait pour la suite.


"Vouloir utiliser un faux nom?Dans quel but si ce n'est pour ne pas se faire reconnaître.Ce qu'elle recherche doit être une personne,fatalement."Pensa-t-il.

Biensûr que je vais vous aider,je vous ai donné ma parole.C'est accessoire mais je vous dirais même que ça me fait très plaisir.Oui,tellement plaisir que je n'exigerai aucune récompense de votre part...

Il se mit ensuite à marcher vers la sortie de la ruelle.Il observa le ciel un long moment,l'air innocent.

On étoufferait presque dans un endroit pareil.J'espère que cela ne vous accable pas.

Et si vous me disiez qui recherchez-vous?

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Natilouna
C'était donc une histoire de galanterie et non autre chose. La Galanterie, une chose dont manquait cruellement certaines personnes de ce bas monde. Pourtant, c'était une chose des plus primordial, même un minimum suffirait, puisqu'en surplus, cela devient rapidement lassant il faut avouer.
Traiter les femmes avec douceur et délicatesse n'était apparemment pas du goût de tout le monde en tous les cas. Enfin.... Un monde où tout le monde penserait la même chose serait un monde bien ennuyeux n'est-ce pas ? Vous oseriez vous ? Imaginez une seule seconde, une Dame de la Haute entrain de traîner comme le faisait en ce moment même la Brunette, dans une tenue pareille, et de parler à un total inconnu dans une ruelle sombre ? Que nenni !

Elle se trouvait être presque en admiration devant le petit manège amusant du Beau Blond. Il jouait avec son chapeau comme s'il ne se décidait pas à le porter vraiment et qu'il l'aurait bien vu encore un peu plus longtemps sur la tête de la Brune. Elle avait l'air d'humer l'air, à la recherche d'une odeur bien particulière dont il voulait s'imprégner les narines pendant un certain temps. Elle en mis d'ailleurs du temps, à comprendre qu'il s'agissait tout simplement de son odeur à elle qu'il cherchait à happer. Elle même ne savait pas trop ce qu'elle sentait précisément, elle ne pourrait pas l'informer à ce sujet. Tant pis !

Il avait remarqué son hésitation à donner son nom. Elle le savait, elle le sentait. Il fallait qu'elle trouve un moyen d'expliquer cette légère hésitation. Si elle se mettait à inventé des mensonges, elle s'enliserait plus qu'elle ne se dépatouillerais de tout cela. Alors.. Elle décida de ne rien ajouter, elle aviserait en temps et en heure. Et ce n'était ni le temps, ni l'heure.

La Jeune femme fût étonné d'un tel enthousiasme a vouloir l'aider. C'était assez inattendu et elle en fût un peu déstabilisée, comme si elle n'était plus très sure de ce qu'elle cherchait tout compte fait.
Discrètement, elle secoua la tête et se donna un coup près de l'oreille, pour se remettre les idées en place.

Puis, sans rien rajouter, il s'en alla vers le bout de la ruelle, sans même demander à ce qu'elle le suive, il avançait, persuadé qu'il la suivrait. Ce qu'elle ne tarda pas à faire. Il avait un petit air étrange alors qu'il regardait le ciel. Une idée lui traversait très certainement l'esprit, mais quoi ? C'était un mystère. Un mystère assez vite résolu car il donna une partie de la réponse dans ce qu'il annonça par la suite.
Elle ouvrit la bouche pour répondre à cette remarque sur l'étouffement de cet endroit, quand elle entendit "qui". Elle s'arrêta tout net, complétement abasourdie par le fait qu'il aie bien prononcé "qui" et non "quoi". Comment avait-il pu deviner qu'elle cherchait quelqu'un et non quelque chose ?

La Brunette se rapprocha de lui et glissa ses deux bras autour de celui du Beau Blond. Elle le regardait avec de petits yeux d'une enfant de huit ans à peine, qui avait quelque chose à se faire pardonner. Elle ouvrit une ou deux fois la bouche, avant qu'un son ne sorte enfin du fin fond de sa gorge.


-Oh.. Oh non. La chaleur n'est pas un problème, ne vous en faite point. J'éviterais tout simplement de me coller à vous. Vous ne me tiendrez, de cette manière, point chaud.

Elle hésitait à parler de la suite. Quoi qu'il aurait bien fallu venir au sujet à un moment ou un autre, alors tout de suite ou plus tard ? Que cela pouvait-il bien changer de si important ?
Relâchant tranquillement le bras du Blondinet, elle poursuivit.


-C'est que.. Je recherche un Homme. J'ai ma faide à prendre. Je... Je..euh.... Aux dernières nouvelles, il est Lieutenant du Guet de Calais et il a été plusieurs fois Chancelier de ce Comté..

Dévoilé son nom ? Elle n'en avait nullement envie. Il ne méritait pas que l'on parle clairement de lui. Alors, elle n'y faisait que des allusions, et n'y ferrait que des allusions. Elle pourrait donner tous les détails possibles, des plus banals aux plus intimes, mais certainement pas son nom. Certainement pas !
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Takanomi
Quelle difficiculté que de garder contenance dans certains moments.Malgré le talent de Takanomi à maîtriser ses émotions dans des moments difficiles,par son vécu,lorsque sa belle interlocutrice saisit son bras,il n'en resta pas indifférent.Il tourna la tête de façon qu'elle ne vit son visage empourpré.Mieux valait ne pas s'émouvoir trop vite,au risque de passer pour un idiot.

Il sourit intérieurement du visible étonnement de la belle brune qui suivit sa déduction.Elle l'informa un peu sur l'objet de sa recherche et à peine avait-elle prononcé le "L" de "Lieutenant" qu'il se mit à hocher la tête.Les mots qui suivirent,il les écouta d'un oreille distraite car il savait déjà ce qu'il voulait savoir.

Tous deux débouchèrent de la ruelle sur une large rue active et perpendiculaire.Juste devant leurs yeux se trouvait une taverne.Takanomi s'y dirigea machinalement.Il ouvrit la porte et d'un geste grâcieux,invita la jeune femme à entrer.Se dirigeant vers une table,il tira une chaise et,s'assurant de sa propreté invita sa compagne à s'asseoir.Il s'écroula à son tour sur une chaise et attrappa la manche du tavernier qui venait de passer.


Comme d'habitude pour moi et sers une des bouteilles que je t'ai apportées l'autre fois à cette jeune dame.Ramène avec toi des patisseries aussi!Ma bourse est vide,donc je te paierai dès que je pourrai.

"Ravi de vous voir lieutenant!Je vous apporte cela tout de suite."
Lui répondit le tavernier,plein d'entrain.

Takanomi retira son chapeau et se mit à le faire tournoyer dans sa main tout en crois ses jambes sur le coté.

Les gens n'ont pas pour habitude de s'évanouir sous terre alors un petit rafraîchissement ne nous fera aucun mal,surtout par cette chaleur,vous en conviendrez.

Lui dit-il d'un sourire bon-enfant.Il la regarda ensuite d'un air qui se voulait inquiet.

Vous avez été brigandée...j'espère au moins que vous ne portez pas de blessures...
D'où nous venez vous exactement?

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Natilouna
Le Beau Blond avait l'air distrait lors qu'elle parlait de celui qu'elle recherchait ici en Artois. Il y avait deux solutions, soit qu'il n'en avait cure et qu'il la mènerait sur une fausse piste, soit qu'il savait déjà de qui il s'agissait.
Pourtant, il avait hoché la tête ! C'est bien qu'il écoutait ce qu'elle était entrain de lui conter. La seule hypothèse qui restait donc en jeu est qu'il savait déjà de qui elle parlait. Comme si celui qu'elle avait en quête avait son nom d'inscrit sur elle, incrusté dans les moindres parties de son corps.
Ce qui était de toute manière le cas. Cet homme avait le seul, oui le seul, à avoir approché la Belle Brune au plus près qu'il n'était permis de le faire. Le corps de la Brune, sans le vouloir, était imprégné de cet homme là de qui elle souhaitait se venger.

Elle fût parcourue d'un léger frisson à cette pensée, mais elle se retrouva vite dans de meilleures conditions, afin de ne pas défaillir. Dans ce cours laps de temps d'arrêt, elle avait tout de même perdu quelques pieds de terrain qu'elle devait récupérer en vitesse pour ne pas risquer de perdre sa proie. Elle pressa donc un peu le pas pour se retrouver à le même hauteur que le beau blond et ils débouchèrent au même moment sur une large rue, éclairée celle ci.
Ce fût presque une agression pour la prunelle de ses yeux qu'elle referma presque aussitôt de peur qu'ils se fassent brûler par ce changement brutal de couleurs. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes qu'elle rouvrit les yeux l'un après l'autre pour reprendre sa route aux côté de l'homme toujours inconnu.

Ils traversèrent la rue, vers une taverne. Puisqu'il se trouvait légèrement devant la Brune, le Blond ouvrit la porte d'un geste délicat en l'invitant poliment à rentrer à l'intérieur. Elle ne pouvait pas refuser, la demande d'entrer étant si joliment faite. Il rentra à sa suite mais déjà il se trouvait devant elle entrain de tirer une chaise qu'il avait inspecté avec précaution. Au cas où elle salissait ses maigres vêtements avec la poussière qui s'y trouverait. Elle lui sourit gentiment et s'assit donc sur la chaise qui venait d'être tirée. Il ne manqua pas ensuite de s'avachir sur la chaise en face d'elle, en tirant sur la manche du tavernier qui faisait le tour des tables.
Elle ne manqua pas de hausser un sourcil quand il demanda "une de bouteilles que je t'ai apporté l'autre fois à cette jeune Dame". Premièrement, elle ne savait pas ce que c'était, et deuxièmement, elle n'allait pas en boire une toute entière ! Enfin.. Elle verrait bien le moment venu, elle sourit doucement au tavernier qui faillit en faire tomber le plateau qu'il avait dans les mains. Pour se rattraper, il avait annoncer qu'il s'en occupait tout de suite au Lieutenant.
Lieutenant ? Elle tiqua à cette désignation là et s'enquit tout de suite d'une question idiote.


-Oh ? Seriez-vous Lieutenant vous aussi Messire ?

La question devait être trop idiote, car il ne répondit même pas. Il fit tournoyer son chapeau et se mit à l'aise sur sa chaise. Alors elle posa ses deux coudes sur la tables et ses mains à plat sur cette même table. Repliés, pour ne pas prendre trop de place non plus pour le moment. Elle pencha légèrement la tête en avant quand il dit qu'il y aurait bien besoin d'un rafraîchissement par la chaleur qu'il faisait. En effet, elle en convenait tout à fait.
Puis, il s'intéressa à son cas de brigandage. Il voulait apparemment repousser au plus tard le sujet de ses recherches. Puisqu'il savait qui c'était, il voulait sûrement jouer un peu avec elle avant de lui dire ce qu'il savait. Soit ! Elle avait tout son temps de toutes manières, sa proie ne pourrait s'échapper par le sud sans passer forcément par ici.


-Oh non, je ne porte point de blessures trop graves. Tout juste quelques bleus sur le ventre. Mon agresseur m'a frappé assez fort à cet endroit, deux fois je crois, pour s'assurer que je ne me relèverais pas avant le lendemain. J'en ai un aussi sur le côté droit, très certainement parce qu'il m'a poussé avec force du pied, pour me faire rouler dans le champ où je me suis éveillée.
D'où je viens ? Vous voulez dire où je suis née, ou bien, d'où j'ai commencé ce voyage là ? Ce n'est point tout à fait le même endroit, puisque je suis née dans le même village que celui que je recherche. C'est à dire à Calais. Mais j'ai débuté mon voyage à Chalon, en Bourgogne. Je rendais visite à ma cousine en Bourgogne.


Elle sourit un peu, et osa demander tout de même quelque chose.

-Ai-je le droit de connaître votre nom Beau Blond ? A moins que vous ne préfériez que je vous appelle Beau Blond.
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