[RP Animation] La charrette de la vie ! Le mât du Languedoc!

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Une journée qui s'annonce merveilleuse, oui une belle journée comme le Baron les aime, ou tout va de travers pour ses détracteurs, et ou tout va magnifiquement bien pour ses amis, et la en se baladant pour profiter du soleil qui pointe, il tombe sur mat, haut, très haut, trop haut dirons certains, mais voila le jeu en vaut surement la chandelle.

Il se présenta devant les organisateurs.

Bien le bonjour à vous les Gentils Organisateurs des festivités. Soyez les bienvenus dans le Noooord du Languedoc, qui vous accueille du haut des ses Montagnes. Les Mendois vont arriver et je viens pour entamer le bal

Sourire franc et sincère, en prenant le brin de muguet

Donc il faut grimper la haut et décrocher un truc et je suppose qu'il y a un truc pour nous faciliter la tâche.

Il attendit de voir arriver les autres pour être sur qu'il y ai du monde, mais pour faire bouger les Mendois, fallait s'accrocher
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Bien le bonjour à vous les Gentils Organisateurs des festivités. Soyez les bienvenus dans le Noooord du Languedoc, qui vous accueille du haut des ses Montagnes. Les Mendois vont arriver et je viens pour entamer le bal

La tête dans mon panier de muguet je vis venir le premier homme, enfin le premier candidat ! Je le saluais d’une inclinaison de tête

Bien le bonjour et merci de votre accueil

Donc il faut grimper la haut et décrocher un truc et je suppose qu'il y a un truc pour nous faciliter la tâche.

Eclatant de rire sur les derniers mots et regardant ses biceps

Alors rien du tout, mais rien du tout. Peut être quelques mains féminines pour vous pousser le popotin mais de cela j’en doute fort. Et comme vous êtes sûrement galant en passant le premier vous allez ôter le savon pour les suivants…

Clin d’œil taquin pour l’encourager car être le premier n’est pas chose aisée.

Mais vous avez tous mes encouragements.

Une dame s’avança vers le baron et d’un signe de tête je la saluais, puis une autre dame vint,

Dames et Messers Organisateurs, bienvenue à Mende.
Je vous remercie de votre accueil dame

Nous espérons également vous voir en taverne. Je me ferais une joie de vous offrir le verre de l'amitié.

Ah, ben pas de souci pour cela, je vous ferais une démonstration de la chorée du verre sur que vous ne connaissez pas !!

Un sourire en pensant aux bons moments passés en taverne à Nîmes. Voyager était une bonne initiative, il existait des gens merveilleux à rencontrer.

Et moi je peux jouer ? je peux jouer ?

C’est même recommandé Dame pour la santé !

Je reviens, je vais mettre des braies. Et des chausses antidérapantes en poil de sanglier.

Eclatant de rire, je vous attends avec plaisir.
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Bon ba j'y retourne, quand il faut il faut.

Et cette fois il a le bon mat le Baron, il s'agrippe et s’évertue a soulever son corps corpulent (pas gros du tout attention aux méchants qui lance des messages défilants ridicules^^). Et ça monte, ça monte, doucement mais surement, deux mètres en montée, 50 cm en descente, et ainsi de suite jusqu'à tendre le bras effleurer un objet, un doigt, deux doigts, trois......et glissade vers le bas sans rien avoir prit au passage et de se retrouver dans la même position que Loelia, le cul sur le sol.

Mais heu......Ça glisse ce truc la.

Le prevot se relève le sourire aux lèvres

Tournée générale pour les participants et les spectateurs

Et bravo aux GO la on s'amuse et ça détend
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Amber regardait les autres participants.

Tout d'abord Loelia dont l'enthousiasme ne fléchissait jamais et qui, revenue, revêtue de magnifiques braies mauves et de chausses euh... comment expliquer ... le mieux est encore de les voir pour y croire. Sûr que le tisserand avait du innover exprès pour elle, une commande spéciale sans aucun doute.

La voilà qui s'élance pour gravir le mât mais visiblement les chausses s'accrochent mais trop pour réussir à la faire grimper. Mais elle s'élève. Allez un peu d'encouragement pour la téméraire.

Vas- y Loelia grimpe, tu peux y arriver.

Mais que fait elle ? ............Elle vient de se débarrasser de ses chausses et c'est pieds nus qu'elle continue son escalade. Elle grimpe et soudain patatras, tombe non sans avoir réussi à décrocher un petit paquet.

Bravo Loelia, tu as décroché quelque chose. Félicitations.

Voilà le Baron qui s'approche à son tour pour tenter l'escalade. Mais où diantre va t'il ?
Au lieu de se diriger vers le mât, il va vers le platane qui ombrage la place. Il est haut aussi mais c'est de la triche, y a de quoi s'accrocher là.
Ah mais non, tellement désireux d'aider la taverne municipale à se vider de son stock, il a encore la vue légèrement troublée de ses libations de la veille.
Le voilà qui se ressaisit sans doute dû à l'évocation de Monseigneur Tokai qui rendrait sa lucidité à tout un chacun.

Allez Ben, vas y. Montre nous ce que tu sais faire.

Il grimpe vaillamment le Baron quand soudain il se met à glisser. Et hop, le voici par terre lui aussi.

Amber pesta intérieurement contre elle :

T'es maligne té. Si seulement tu savais tempérer ton impulsivité. T'inscrire pour grimper au mât, t'es complètement folle ma pauvre fille. Mais d'un autre côté, si la maire ne participe pas pour l'exemple, qui aura encore envie de venir. Allez courage ma grande, au mieux tu arriveras en haut, au pire, tu finiras comme les autres et le ridicule ne tue pas y parait.

Amber se lança donc à l'assaut du mât et étrangement elle grimpait bien. Elle était arrivée à mi-hauteur lorsque soudain quelque chose lui rasa la tête. De saisissement, elle redescendit encore plus vite qu'elle était monté.

Déjà un autre candidat approchait..

Mais Missange, tu avais parlé d'un mat, un seul mat, et la hop hop…

Mes yeux se posent sur le baron et poivrot… heu pardon… prévôt de son état et je le regarde étonnée. Son corps se dandine de droite à gauche, il semble être possédé par quelques simples ou bien…

Non !! Il n’a pas osé !! Il est allé tout seul en taverne sans m’attendre…

Ses mains frottent ses yeux puis s’élèvent paumes ouvertes vers le ciel. Il semble prier. Bon sang ! Ils sont vraiment fêtards à Mende, ce n’est pas de la gnognote !
Tâtant, cherchant sans doute le mât, ses mains se referment sur celui-ci. Youpi !
Il a trouvé ! Il monte essayant de copier les gestes gracieux de Loelia.
Mais il est trop lourd !
Et là ! Il comprend que le poids qui l’empêche de se hisser au sommet est dû à son mantel. D’un geste rapide il déboutonne son manteau et l’envoie dans les airs faisant découvrir à la foule en délire, son corps d’athlète.
Mais sans doute a-t-il raté quelques séances d’entraînement pour terminer son corps de rêve et du coup il ne peut monter tout en haut…Ou bien il a trop regardé Loelia ! Résultat

*Il est tombé par terre,
C'est la faute au mât,
Le popotin par terre,
C'est la faute à Loelia !

Tournée générale pour les participants et les spectateurs
Et bravo aux GO la on s'amuse et ça détend

Merci à vous et sans problème pour la tournée générale même si vous avez l’air d’avoir pris de l’avance^^

• Victor Hugo revu.



Les trompettes résonnent à nouveau et là c’est du lourd qui s’avance.
Le premier magistrat de la ville ! Rien que ça ! Amberone mairesse de Mende !
Sans aucune hésitation elle se hisse à l’assaut du mât. Bonne technique qui lui vaut d’être rapidement à mi hauteur… Mais que se passe t’il ?
Un oiseau la rase. Sans doute un pigeon venant apporter des renseignements importants à la mairesse de la ville ou bien un joli passereau venant siffler une douce sérénade.
Résultat Amberone est surprise et zouuuuuuu la mairesse est demandée au sol !

Mais ne voulant pas rester sur un échec, elle se relève et affronte une nouvelle fois le mât récalcitrant. Les trois habitants de Mende auront monté de 100 mètres mais glissé d’autant en ayant tous trois une belle transmission de pensée.

Mais au moins, j'ai participé et c'est bien là l'essentiel.

Et c’est bien cela le plus important Amberone. Merci à vous trois et zou en taverne !!
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Spo arrive

D'accord pour participer ,vous pouvez me marqué m'dame.Je me presente Spohia maire d'alais.

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Elle était habituée la Miss à prendre des vents au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs. Sur la place, le vent soufflait dans ses boucles rousses et faisait gonfler sa chemise.
Elle attendait…
Elle aurait pu choisir de faire comme ses copines c’est à dire musarder au soleil ou de passer son temps à faire les boutiques des marchands. Actuellement une pléiade de nouveaux costumes étaient à l’honneur. Mais non fallait toujours qu’elle fasse différemment. Tenter de réunir le plus de monde autour d’une animation et pire de les intéresser à leur histoire…

Le dernier coup de baguette touche la marmite qui s’insurge et résonne de sa grosse caisse lorsque apparaît une bouille d’ange. Un gosse des rues sans doute à le voir venir

Quoi ? Faut grimper à un arbre sans branche ?

Hé hé ! On dirait bien jeune homme même que cela s’appelle un mât ! Mais à la place des voiles il porte à son extrémité une petite roue où pende des lots à gagner.

Moi ! Moi ! Moi ! J'veux grimper ! J'grimpe bien m'dame, j'vous assure. J'le fais tous les jours pour vole... Voir par dessus les toits, au loin, c'qui s'passe et espionner.
Personne il est plus agile qu'moi à ça, j'vous l'garantis !

Eclatant de rire,

Tu sais, j’en suis sûre que c’est toi le meilleur. Tiens j’étais en train de prendre un petit en- cas tu veux goûter de la tarte made in Nane de Narbonne !

Partageant le reste de tarte avec lui je le regarde en souriant.

Allez zou fais moi voir comment tu grimpes
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Medea sourit, grillant la politesse aux hommes, elle se dirige vers le Mat. Elle n'allait pas traîner pendant des plombes à attendre de voir qui essaierait de monter. Elle commence, elle pose ses petites mains et hop... et hop... rien du tout. Elle s’énerve mais rien y fait elle se sent trop lourde pour y arriver. Elle descend le peux qu'elle a réussit à monter, c'est à dire elle repose les pieds à terre. Elle soupire. Se retourne pour regarder Missanges, le petit bout, Steph, Cesar et les autres.

Foi de Medea, Foi de rousse, Non de Didjuuuu ! C'est pas un bâton qui va me vaincre...

Et là, assez facilement, en grimaçant un peu, elle réussit à monter, la progression est belle lente mais régulière, la voilà à plus de la moitié du Mat lorsqu'un pélican qui trainait là, frôle le poteau, puis frôle le chignon de la rousse, qui morte de trouille redescend aussi sec.

OH SECOUUUUURRSS.

Les deux pieds à terre, elle reprends contenance !

Bon c'est pas pour moi !

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Se marre de voir la pétillante Medea courir rapidement vers le mât, mais la première prise et toujours une découverte…
Après quelques essais guère concluant la voilà qui s’énerve

Foi de Medea, Foi de rousse, Non de Didjuuuu ! C'est pas un bâton qui va me vaincre...

Elle observe, scrute ce mât récalcitrant et finalement réussit à y monter dans une cadence régulière. Mais voilà lorsque tout semble se dérouler normalement il y a toujours un hic et là c’est un gros hic.
À deux doigts de réussir, une saleté de bestiole la frôle et tout en hurlant, elle glisse, glisse par terre.

OH SECOUUUUURRSS.

Zut alors ! Mais franchement le plus important et de participer

M’avançant pour la relever, son fiancé fut plus rapide en disant,

A mon tour maintenant!

Incroyable mais vrai ! Il monte avec adresse sans doute avait-il bien étudié les gestes de sa fiancée pour être aussi à l’aise. Quoi qu’il en soit il réussit à décrocher deux sacs

Ahhh Med regarde, j'ai les saaaaacsss!

Mais voilà le sort s’acharne sur ce couple bien sympathique et le Mistral gagnant décide de la suite.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres !
Une bande de pigeons arrive en roucoulant et les voilà picorant les graines.

Merci pour votre prestation et vite en taverne pour fêter cela !

Nous fûmes nombreux en taverne ce soir là pour fêter l’événement de l’ascension du mât. À moins que cela ne fût pour fêter le plus fêtard d’Uzès, mais là c’est une autre histoire et un autre concours ils sont tellement nombreux !
Merci Uzès pour cette ambiance !!

La charrette reprit la route pour sa prochaine étape, Nîmes !!


Oyez ! Oyez !
Habitantes, habitants de Nîmes, le mât du Languedoc vous attend. Qui de votre ville viendra le défier !!

Etes vous prêt !!

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[Nîmes à l'aube]

Missange qui s'époumone dès l'aube....Je viens à peine de commencer ma journée....



Gna!!!!!! Mais on n'est pas prêt du tout du tout!!!! mais du tout!!

Nîmes ne compte que des pochtrons!!!!!!!!!!! Là ils ne sont pas levés après il faut qu'ils dessaoulent !!!!!!!!!

çà c'est pas gagné! Après les faire monter à ce mat?????

Sou reste perplexe


Un concours de levée de coude aurait été plus adéquate à Nîmes, ou une bagarre de polochons.....

Nanou grogne,son grand age ? Rha décidément " les vieux " se font toujours rappeler qu'ils le sont ! Même si elle est loin de l’être ! Elle retourne à l'intérieur en se disant que Sou à de la chance qu'elle l'aime autant,c'est pour cette unique raison qu'elle participera...

La belle remonte à l'étage afin de se préparer,s'habille à la hâte,peigne sa longue et épaisse chevelure noire qu'elle remonte en chignon négligé,elle va s'armer,et la voilà prête pour cette journée qui s'annonce pas reposante,pour changer !

Nanou monte sur le dos de Foudre,et prend la direction du village pour trouver Sou,le temps un peu frisquet de si bon matin.
Elle trouve rapidement la bourgmestre des yeux,saute en bas de son cheval,va vite la rejoindre,lui prend le bras et l'entraine un peu plus loin.

Ma parole t'es devenue folle de me surprendre ainsi avec ce genre de de...Ben tu sais,c'truc de mat là !?! Et encore plus de me traiter de vieille tiens ! J'suis pas vieille !

Ceci étant dit,elle rit doucement et bise son amie sur chaque joue,même si elle sent qu'elle se laisse entrainer dans une nouvelle galère,encore !
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Mais oui, vous avez bien entendu, Pernette.
Non, elle n'avait pas vraiment quitté le service de la mestra Boulga. Il était plus juste de dire que celle-ci l'avait louée pour aider à l'éducation du jeune Akap.
Boulga n'avait pas choisi n'importe qui : la Pernette était assez mauvaise et égoïste pour ne pas s'en laisser conter par un môme - fût-il titré - mais craignait assez l'autorité de plus puissant qu'elle pour ne pas vouloir se faire prendre en train de maltraiter gratuitement son prochain.

Pernette avait accepté de s'occuper du fils d'un baron fortuné. Fortuné. Il y a des mots plus persuasifs que d'autres.
Pour l'heure, elle était trop occupée à parader dans ses habits du dimanche, son châle multicolore, à rire à gorge déployée en montrant ses avantages et ses dents blanches à un potentiel futur époux, pour se préoccuper du petit héritier dont elle avait la charge.

Aussi, quand il interrompit ses mines pour réclamer de la tarte, elle fit avec brusquerie, mais subitement intéressée :

Hein ? hein ? Qué ? quelle tarte ?

Et non, malgré sa gourmandise, elle n'avait même pas encore repéré quelconque tarte.

Avec un air de dire rahh les adultes j’vous jure, le jeune akap leva les yeux au ciel face à l’ignorance de sa gouvernante.


Mais Là euh

Pointa t’il du doigt grossièrement et avec insistance le petit Louis

le pouilleux qui est monté au dessus du mat

Juste avant il mangeait un morceau de tarte que la dame aux cheveux roux lui a donné, j’en veux un aussi !!! j’ai faim !!



Tel un gosse capricieux, comme le sont tous les gamins par moment il tapa du talon pour accentuer son mécontentement^^



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en construction

Personne ne semblait se décider…Mounia regarde à droite, à gauche et décide de se lancer.

Bon bah moi j'y vais!Pas de moquerie hein?C'est pour le Languedoc que je le fais.

En riant, la blonde s'approche du mât.

Comment je faisais avant?J'ai plus 20 ans.

Elle entoure le mat de ses bras, se hisse et croise les jambes. Au moins, elle ne glisse pas, c'est déjà ça. On monte les bras, on monte les jambes, on monte les bras, on monte les jambes…Soudain une forme noire et énorme fonce sur elle. Surprise, elle déserre son étreinte et bim le sol!

Saleté de corniaud!

Rien d'autre qu'un maudit oiseau!Mais là voilà par terre. Il parait qu'on a le droit à deux essais alors elle y retourne vaillamment sans faire attention aux possibles rires derrière elle.
On monte les bras, on monte les jambes, on monte les bras, on monte les jambes…Héhé à force de force, elle est en haut. Elle regarde rapidement ce qu'il y a à attraper et se décide pour un jambon. Elle hisse péniblement le bras mais le vent la destabilise. Elle se raccroche, retente sa chance mais toujours ce vent. Roh et puis zut!Elle redescend, en douceur cette fois.

Trop de vent j'abandonne!Bonne chance aux suivants.
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Tout le monde se regardait dans le blanc des yeux quand Mounia se décida à grimper. Bibiche, le coeur battant, la regardait faire, d'un œil admiratif. Même si elle n'avait pas atteint son but, au moins elle avait eu le courage de participer.
La Brunette les regardait tous et toutes. Un morceau de tarte offert. Qui pouvait refuser une friandise? Pas Bibi, en tout cas! Mais avant, elle devait tenir ses engagements: chose promise, chose due! Dos droit, épaules écartées en retenant son souffle, elle s'approcha de Missanges.

C'est à mon tour je pense. Souhaitez-moi bonne chance, que je revienne en un seul morceau!

La Nîmoise marcha d'un pas lent et lourd vers l'objet de sa torture. Elle releva la tête pour en évaluer la hauteur. Le mât lui parut soudain, interminable. Mais que suis-je venue faire dans cette galèèère?! Marmonna-t-elle au fond d'elle-même. Elle déglutit. Jamais elle ne pourrait monter là-haut. Ça, c'était sûr et certain! Le monde s'amassait de plus en plus autour d'eux. La panique s'emparait d'elle. Elle tremblait comme une feuille. Bibiche décida de poser sa besace à ses pieds mais, auparavant, elle l'ouvrit pour en sortir une fiole d'eau de vie qu'elle engloutit aussi vite qu'elle avait mis du temps à la sortir de son sac.

Aghhhhhhhh, que c'est bon!

A la manière des sportifs de haut niveau, Bibiche prit une grande inspiration qu'elle expira très lentement. Elle se concentrait. La jeune femme répétait trois fois l'opération jusqu'à ce que son corps et surtout ses tremblements se furent complètement calmés. Visage inexpressif et blême, elle se retourna vers les gens et salua le public d'une geste de la main.

Ave Languedoc! Celle qui va se ridiculiser en dégringolant de cet énorme poteau te salue!

Bibiche avait fait des guerres, elle avait participé à des Croisades en croisant le fer contre des hérétiques et des brigands. Mais ce n'était rien comparé au vertige qui la paralysait. La peur du vide.. Elle se raisonna et s'exhorta à y aller. Allez Bibi, du courage! Vas-y donc!!
Avec son index, elle jaugea l'état du bois qui était très glissant à cause du savon que ses tortionnaires avaient enduit. Il lui fallait absolument trouver une tactique pour atteindre le sommet. Elle décida de se déchausser, pensant que la plante de ses pieds agripperait mieux que le cuir de ses bottes.
L’instinct primitif qui dormait en elle sans doute, elle testa la technique de montée du singe en mettant ses deux pieds bien à plat sur le bois et en plaçant ses deux mains en crochet derrière le mât, au-dessus du niveau de sa tête. Utilisant toute sa force de ses bras, elle réussit à prendre de la hauteur, au moins cent de nos mètres actuels, puis elle glissa jusqu'à son point de départ

Ah non! J'y étais presque!

L'énervement avait pris la place de son légendaire vertige. Elle y était presque arrivée! Rouge de colère, bien que ne sachant pas si elle y avait droit, elle fouilla de nouveau dans sa besace et en sortit une vieille chemise. De rage, elle la déchira et en tressa les morceaux pour s'en faire une corde. Qu'allait-elle en faire? Et bien, elle avait remarqué que, malgré tous ses efforts à essayer de tenir le mât avec ses mains, ses pieds avaient inexorablement glissé ce qui avait entraîné sa glissade jusqu'en bas.. Bibiche mit la corde improvisée entre ses deux pieds qui enlacèrent le poteau. La corde empêcherait ainsi ses pieds de redescendre.
Elle était fin prête à affronter de nouveau la montée vertigineuse du mât.
Avec force dans les bras, courage mental et astuce, notre concurrente assura l'ascension lentement mais surement. Arrivée à mi-chemin, elle fit une courte pause pour pouvoir reprendre son souffle. De là où elle se trouvait, elle admira le paysage qui s'offrait à elle. Elle dominait la ville et même plus loin. Bien entendu, elle évita de regarder en bas pour ne pas risquer de perdre sa concentration.

Le répit terminé. Il fallait reprendre sa course vers le sommet. Bibi regarda la roue aux trésors qui l'attendait. Alors qu'elle escaladait grâce à sa nouvelle technique, voilà le vent qui se mettait à souffler. La pauvre jeune femme s'accrocha au poteau pour ne pas tomber. Elle étira au maximum son bras pour attraper l'objet qui était le plus à sa portée quand une bourrasque de la Tramontane lui fit perdre l'équilibre. Elle se mit à glisser tout le long du mât, sentant que ses cuisses se mettaient à chauffer dans sa chute qui aurait pu être mortelle s'il elle n'avait pas été attachée par la corde qu'elle avait fabriquée.

Son coeur battait la chamade dans sa poitrine. Bibiche était blanche comme un linge. Elle tremblait de tout son corps. La Brunette se libéra et, comme ses jambes ne la tenaient plus de la terreur qu'elle avait ressentie lors de sa course descendante, elle se laissa choir sur le sol aussitôt qu'elle avait atterri. Tout de même un peu fière de ce qu'elle avait accompli, malgré son vertige, elle se jura qu'on ne l'y prendrait plus...

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Beaucoup de personnes venaient lorgner le mât mais à Lodève personne ne semblait se décider. Un groupe constitué d’une majorité de femmes riaient en regardant le tronc d’arbre.
Puis une femme s’avança. C’était la personne nommée crevette lors du match de soule disputé.

Hum ... bonjour ... je suis Ruthy. et les autres ... M'ont désignée pour que je représente les filles du lavoir de Lodève ...

Bonjour Ruthy, je suis Missanges. J’espère que vous allez montrer à vos amies que vous êtes aussi forte sur un terrain de soule qu’en haut du mât !!

Un sourire pour l’encourager

Le mât est à vous !! À vous de le gravir comme il vous plaira
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Ah bein tient elle a faillit pas reconnaître sa coéquipière du match de soule ... faut dire que la "crevette" est pas un brin physionomiste !

On aurait du le gagner ce match ... mais les bonshommes se sont arrangés pour prendre le côté le plus long du terrain, qu'on aie plus de mal a marquer ... puis comme par hasard on avait le vent de face et le soleil dans les yeux ... c'était truqué et puis c'est tout !

Ah bein tiens Bibiche ,une autre coequipière de soule ... Elle lui tape dans les mains et répond à propos des bonshommes ...

Les bonshommes sont des froussards !

Bon c'est pas tout ça mais faut y grimper à ce truc ... le regard de la brunette se porte à nouveau vers le sommet qui semble se perdre dans un nuage tellement qu'il est haut ... les grands yeux noir se tournent à nouveaux vers les "glousseuses" et leur lance un dernier regard noir (forcement)

Elle se frotte les mains ... plie les genoux et saute le plus haut possible pour s'agripper au mât ...

C'est partit ...

Elle remonte les genoux et le mât bien coincé entre ses pieds ... pousse de toute la force de ses cuisses pour hisser le reste de son corps et l'agripper un peu plus haut ... Elle est plutôt bien partie et renouvelle l'opération ... on dirait une chenille ... en bas les copines l'encouragent ...

Allez Ruthy ... va nous l'chercher ce jambon ...

La brunette plisse les yeux ... comment ça un jambon ... y a un jambon la haut ? pffffffffff ... préférerait une bourse d'écu sonnant et trébuchant ...

Allezzzz Ruuuuuthyyyyyyyyyyy ...

Pour Ruthy je demande un R ... je demande un U ... je demande un T ... je demande un H ... je demande un Y !

Et la Jeanine de se secouer le popotin en agitant les bras .... la brunette roule des yeux ... oh la honte ... bon pas regarder en bas ça fout le vertige ... c'est qu'elle doit être pas loin des 100 mètre là ... et puis soudain un grain de sable dans la mécanique bien huilée ... ses mouvements se sont désynchronisés .... et la voilà qui glisse ....glisse ... glisse ...

ZIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip ....

Jusqu'à ce que ses pieds touchent le sol ... elle marmonne ... les lavandières s'agitent ....

Dites donc ... le mât il est huiler la haut ... j'suis sure que c'est exprès ...

R'tournes y Ruthy ! t'as droit a une deuxième chance !

Allez Ruthy . Allez Ruthy !

Si t'y retourne pas quand ton patron va savoir ça y va se foutre de ta gueule ...

Non mais hé ho ... et comment qu'il le saurait le patron hein !

Sourire sans équivoque de la Jeanine ...

Sale traître ... si tu cafte ... j'te règle ton compte au lavoir ...

Bon j'y retourne mais c'est juste parce que j'y était presque ... et j'veux plus vous entendre ... vous m'déconcentrez avec vos conneries ... non di dju ...

Avant de recommencer comme la première fois ... parce qu'au fond la technique est la bonne , elle ôte ses bottes et frottes ses mains dans la terre poussiéreuse ... puis crache dedans ... beurk ... elle aime pas ça mais faut s'qui faut ... Elle s'élance donc de plus belle ... la chenille semble s'être transformée en écureuil bondissant ... tant et si bien que la victoire est à bout de bras ... mais une bourrasque souffle soudainement ... arrache le chapeau d'un admirateur ... et quel admirateur ! ce crétin d'Ugolin ! Le chapeau s'envole sans qu'il ne puisse le retenir ... il virevolte ... monte monte ... et vient frapper de plein fouet le visage de la "crevette" qui glisse en jurant ...et fini sa dégringolade sur le céans ...

Non di dju ! UGOLIINNNNNNNNNN ! si je t’attrape j'te fais bouffer ton chapeau ! idiot ... crétin des alpes ...

Elle rammasse une poignée de cailloux et commence à le caillasser ... les lavandières sont hilares ... Le pauvre Ugolin n'a pas d'autre choix que de prendre la poudre d'escampette ... et la "crevette" furaxe le course en Vociférant

Andouiiiiile .... tronche de cake ... front de quiche ... cervelle de bigorneau !

Elle fini par disparaître ...

Mouha ...ha ... ha ... ha ... Haaaaa quand l'barbu va savoir ça ...

Et la Jeanine de remercier Missange ...

Merci pour ce délicieux moment ... on va avoir de quoi causer au lavoir !

Et les autres de pouffer à nouveau .... puis le groupe de s'éloigner ...

Qui c'est qui a dit à Ugolin que Ruthy serait ici ?

C'est moi ...

C'est moi ...

Mouha ... ha .... ha ... ha ... ha ....

On aurait du le gagner ce match ... mais les bonshommes se sont arrangés pour prendre le côté le plus long du terrain, qu'on aie plus de mal a marquer ... puis comme par hasard on avait le vent de face et le soleil dans les yeux ... c'était truqué et puis c'est tout !

Ahhh ! Mais moi je suis bien d’accord sur cela !! D’ailleurs ici que ce n’est pas truqué les souleurs ils ne sont pas là !!

Et voilà Ruthy de Lodève qui s’élance, se frotte les mains, plie les genoux et hop c’est partit !! Elle adhère complément au mât un corps à corps s’effectue. Une bonne technique sous les cris des supportrices déchaînées.

Allez Ruthy ... va nous l'chercher ce jambon ...

Un jambon !! Chuttttttttttttt, va pas me prendre mon jambon c’est celui avec qui je casse la croûte sur les routes.

Dites donc ... le mât il est huiler la haut ... j'suis sure que c'est exprès ...

Ben un tout p’tit peu, mais pas tant que ça !!

Je ne vais pas lui dire non plus que les lots qui pendent c’est du toc, personne ne viendrait après…

Et la voilà qui glisse, ouf !! Un lot d’économisé !!

R'tournes y Ruthy ! t'as droit a une deuxième chance !
Allez Ruthy . Allez Ruthy !
Si t'y retourne pas quand ton patron va savoir ça y va se foutre de ta gueule ...

Oui allez Ruhy, et la foule clame…Allez Ruthy

En même temps son patron a qu’à venir nous montrer ce qu’il sait faire. Non mais !!

Le fan club retient par moment ses cris pour fuser des Ohhhhh …Ahhhhhh…d’inquiétude. C’est que notre Ruthy a trouvé la bonne tactique , elle grimpe, grimpe lorsque soudain un chapeau emporté par le vent s’abat de plein fouet sur le visage de la presque gagnante.

Ruthy rouge de colère ramasse une poignée de cailloux et voilà notre porteur de chapeau qui se prend une rafale de projectile.
Il court, il court, tentant tant bien que mal d’éviter les projectiles qui fusent tout autant que les noms d’oiseaux.
Elles se marrent, se marrent les supportrices et moi avec…
Une bière bien méritée avec toutes ces merveilleuses supportrices qui nous font passer un bon moment de plaisir.

Merci Ruthy de cette belle performance

La charrette reprit sa course vers une nouvelle ville Languedocienne. C’est au petit jour que le mât fut érigé en place de Montpellier.


Oyez ! Oyez !
Habitantes, habitants de Montpellier, le mât du Languedoc vous attend. Qui de votre ville viendra le défier !!

Etes vous prêt !!

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Moy !

Haussant un sourcil au son de la voix, je reconnus l’homme qui m’avait flanqué un coup avec son bidon lors du tournoi de soule, je m’interrogeais sur ce qu’il pouvait bien faire ce coup là !

Ben le jour d'ame Missanges alors va vous montrer ce qu'on vaut à la capitale té !

Bonjour messire Duflan je suis heureuse de vous revoir mais avec vous je ne sais pas pourquoi je crains le pire !

Et le pire fut là.

Écartez vous, va vous le faire tomber ce mat et sera plus facile pour y récupérer les objets accrochés

Sans déconner ils en ont beaucoup à Montpellier des comme çà !! Un phénomène cet homme !!

Levant les bras,

Arrêtez malheureux vous allez commettre un crime !
On ne coupe pas ce mât. Un tronc élevé en plein air, sélectionné parmi les siens dans la plus belle forêt. Un pin ayant côtoyé le ciel, ayant touché les étoiles, abrité en son sein les oiseaux de dame nature.
Vous ayant fait ombrage lorsque vous buvez votre petit vin ! Hein et vous d’un coup de hache vous voulez mettre fin à ce long et magnifique mât érigé pour notre plus grand plaisir !!

Vous monterez messire Duflan comme tous les autres participants disant ces mots je zieutais un peu le bonhomme, un peu d’embonpoint, un manque de sport évident, il allait le déguster le mât.

Sourire en coin,

Vu votre corps de rêve …heu pardon… d’athlète cela va être une partie de rigolade pour vous cette montée messire Duflan…
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Il est prêt à frapper, quand Missanges s'interpose et lui il ne comprend pas ce qu'elle lui raconte avec ses histoires de cimes et d'oiseau

Oh, ben moy je dis simplement qu'une fois à terre l'aurait été plus facile de récupérer les trucs accrochaient en haut c'est tout

" bien un truc de bonne femme ça té" Il ronchonne et pose sa hache, regarde en haut, souffle
Dites savez pas trouvez un plus petit ? Hein ? Bon apparemment non, il pose ses mains sur le mat et les retirent aussitôt

Mais, bougre de corne cul l'es plein de savon dessus, savez vu ça dame Missanges ? Surement des drôles qui sont venue faire des bêtises, peuvent point s'en empêcher ! Hein ? l'es fait exprès ? Ben mazette !

"Complétement barré et comment je vais aller chercher ça moi ?" Il regrette fortement de s'être inscrit à ce truc là lui, en attendant il vide une bonne bouteille de blanc

Oui, oui j'y va, je réfléchi l'es tout....et oui c'est que moy je vais travailler ma caboche...on est comme ça à la capitale ..bon voyons voir...attendez je va boire un coup et j'y va...hum.. Regard à droite à gauche, il recule, fait des trucs avec ses mains...

C'est bon ! Duflan court vers une petite vieille toute courbée, discute avec elle un moment et la ramène la faisant s'appuyer sur le mat, les deux mains posées dessus

Bougez surtout point, vous allez voir, votre mal au dos va passer !

le gros se recule, court bedaine en avant prend son élan et grimpe dessus la vieille qui tient le mat
Aie, mon dos va lâcher !
Duflan lui accroche les deux mains sur le mat et commence à grimper tandis que la pauvre vieille s'écroule à terre, il monte un peu et un oiseau vient lui passer trop prés du nez, le gros lâche et tombe de tout son poids sur la pauvre vieille qui tentait tant bien que mal de se relever

Saleté de piaf ! Surement un truc des gens de Lodéve pour nous empêcher de gagner, mais oui ! Savez vu ?

Et puis, lui est surpris qu'on lui râle dessus par rapport à la vieille dame

Dites l'avez pas qu'a rester dessous aussi, c'est les vieux ça toujours à trainer où il faut point, bon bon oh pis me fatiguer va boire un coup l'es chaud

Un coup, un coup sauf que là ça en fait des coups depuis ce matin et Duflan il est complétement bourré et chez lui ça vient d'une traite, surtout qu'il vient de faire un effort physique, vision trouble et pas qui chancelle

oauis ! Hips !....aaaatttten...hips ! deuxième chance...et c'est...hips parti !
Il court enfin il se déplace à droite et à gauche et fonce non vers la mat mais vers un pilier d'une maison et ajoutez l'alcool, le choc et vous vous retrouvez avec un gros qui vient de partir en arrière est s 'effondrait à terre pour s'endormir

Ron....Pshtitttttttttttt...ron.....
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Ce fut Sylven qui vint représenter les couleurs de sa ville.

Coucou Sylven, ravie de te voir. Je crois que Don c'est dégonflé et tu vas devoir grimper tout seul pour Béziers !!

Allez zou le mât est à toi ! !
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Socrate , bien qu invalide pour le moment, tenait a être présent pour encourager les Narbonnais et Narbonnaises dans cet belle idée du mat du Languedoc
C 'est donc aidé par sa cousine Nana qu il arriva sur la place pour saluer Son amie la merveilleuse Missanges

Coucou Miss !!
Désolé !
Comme tu vois je suis incapable de participer et j en suis bien attristé
Mais je vais supporter nos amis les concurrents et même que je vais offrir une épée en lot si tu me le permet .

Souriant a Miss il lui montra l objet a conquérir..
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C’est à Narbonne, qu’on monte qu’on monte !!
C’est à Narbonne, qu’on monte le plus haut !!
C’est à Narbonne, qu’on monte qu’on monte !!
C’est à Narbonne, que montent les plus beaux !!

C’est en chantant une petite chansonnette, que je vis venir mon ami Socrate.

Youuuuuuuhhhhhhhhouuuu !! Socrate !!

Lui faisant la bise heureuse de le voir et je fus attristée par sa mésaventure.

Mais je vais supporter nos amis les concurrents et même que je vais offrir une épée en lot si tu me le permets.

Oh c’est gentil Socrate et venant de toi cela ne m’étonne pas. Cependant le tour du Languedoc prend fin bientôt par la ville de Carcassonne et pour une question d’égalité la mettre en course maintenant cela lèse un peu les autres participants des villes traversées.
Mais il y a toujours un mais je garde cette épée pour une prochaine animation si tu es d’accord.

*C’est à ce moment là qu’un homme surgit au milieu de la place, partant vers l’aventure du mât !!
Son nom se lit au milieu de sa figure d’un D qui veut dire Dondarion… darion… darion… darion…

… Je ne te laisse pas seul dans cette épreuve Sylven, après tout faudra bien quelqu'un pour rapporter les morceaux à Rhadia si ça tourne mal. J'ai oublié d'apporter une petite cuillère en revanche, désolé...

Je lui rendis sa bise avec plaisir écoutant ses mots. Le taquineur de Don branchait tranquillou Sylven !! Celui allait-il relever le gant !! Suspens…



* Un p’tit peu aidé par Zorro !!
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Voilà que la dame rousse à la tarte lui en proposait un morceau quand la réponse du petit à ses menaces fut :

C'est que la Boulette était bien consciente qu'elle avait le postérieur trop lourd pour faire la maligne sur un "arbre sans branches". Si bien qu'elle avait -encooooore- emprunté Firmin à son mari. D'une, Firmin était carrément plus grand, donc il avait moins de distance à parcourir pour arriver en haut, et de deux, il était beaucoup moins lourd, donc ce serait beaucoup moins fatiguant de monter en haut. Deux plutôt bonnes raisons de laisser un autre faire les choses à sa place.

-Kaixo tout l'monde ! Est-ce que j'peux faire participer Firmin, pour la famille Caillavet ? S'to pléééééé Miss !

Regarde le soleil. Naaaan, il était pas si tard que ça.

-Vous démontez pas encore hein ?
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Merci à tous ceux qui ont répondu à mon sondage ! Vous êtes des gens trop biens

Je souris repensant au couple infernal de Sylven et Dondarrion, chacun branchant l’autre et au final tous deux ex aequo. Enfin cela n’est pas tout à fait exact !
Don était tout de même parvenu en haut du mât mais pour une raison que lui seul pourrait expliquer plus tard, il avait lâché son butin sur les spectateurs moqueurs.
Tandis que Sylven avait dansé un tango serré avec le mât, avançant et glissant d’autant pour notre plus grand plaisir.
Mais la troisième mi-temps fut toutefois plus sérieuse…

Au pain sec !
Le jambon avait été fini sur la place de Montpellier par un Duflan très affamé. Celui-ci avait rongé la charcutaille jusqu’à l’os tellement il était bon. Et moi, tintin du coup…

Mes pensées furent interrompues par la venue de Dame Prudence ‘royaumement’ réputée à Narbonne

Mais quelle idée qui z'ont eu d'mett une roue d'charriotte si haut qu'ca ?
Pi qui qu'a eu l'idée tordue d'pend' toute c'te marchandise si haut ?
C'est vous m'Dame Miss ?
C'est point bien d'faire ça m'dame Miss, La boustifaille a va pourrir pi les objets vont rouiller pi s’abîmer.

Bonjour dame Prudence, bien contente de vous voir ! L’idée tordue est bien vieille. Le but étant de s’amuser afin de mesurer l’agilité des Languedociens et accessoirement de les attirer avec un peu de tape à l’œil !!

Lui murmurant plus bas,

Il n’y a pas de célibataire qui sèche dame Prudence…

Un sourire à l’enfant posant des questions mettant du coup mal à l’aise la personne l’encadrant. Un regard amusé vers celle-ci qui ma foi de ses yeux révolvers ne semblait pas si sévère.

Alors dame après la tarte prête pour un essai dans les airs !!

Puis ce fut au tour de notre rectrice préférée de délaisser ses livres afin de défier le mât !!

Mais…

-Kaixo tout l'monde ! Est-ce que j'peux faire participer Firmin, pour la famille Caillavet ? S'to pléééééé Miss !

N’est pas rectrice qui veut, cette fille là elle est maligne.

Peut –on te refuser une chose Rozenn ! C’est oui bien sûr !!

Puis ajoutant tout bas

Mais je sure que tes universitaires seraient venu t’encourager.
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Qu'est ce que c'était que cette histoire de mât? Cela intriguait Matou qui curieuse de nature et vice-versa, entreprit d'en savoir plus.
Tout d'abord, elle alla lire de plus près l'annonce de Miss. Elle la connaisait et elle l'aimait bien, d'abord parce qu'elle avait été une des première à les accueillir avec chaleur à Narbonne, et ensuite il émanait de cette jeune femme une énergie débordante...cela plaisait à Matou.

Elle nota l'endroit où se trouvait le mât et tenta de le retrouver dans la ville qu'elle commençait à peine à découvrir. Narbonne était belle sous un soleil lumineux et un ciel d'un bleu si pur qu'elle aurait voulu figer toute cette beauté sur un parchemin. Ainsi l'hiver, elle le déroulerait, et pourrait s'en repaitre.

Chemin faisant, elle arriva enfin au lieu indiqué. En effet, on ne pouvait manquer le mât qui se dressait fièrement tel....et bien tel un mât de bateau par exemple. Il ne lui manquait plus que des voiles.

Elle se planta devant et leva la tête. En son sommet pendouillaient toutes sortes d'objets mais la difficulté résiderait à les attraper, d'autant qu'en y regardant de plus près, le mât avait été savonné et périlleuse en serait l'ascension.

Elle alla trouver Miss, la salua et lui désignant le mât, elle lui dit avec un aplomb qu'elle était loin d'avoir:

- Tssss....mais comme c'est trop facile, suffit de planter ses ongles dans le bois et hop!!!

Au moment où elle dit cela, elle se mit à blémir en pensant à la douleur que ça faisait un ongle retourné.
Pour autant, elle se ressaisit et ajouta:

- Bon, je vais essayer....hein? Pour défendre les couleurs de Narbonne!!
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* Zanini
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Baal revint le soir même avec sa douce et il tenta le mat. Le colosse se présenta devant le mat et regarda en haut d'un air décidé.

Au premier coup, il se hissa bien difficilement mais il était bien trop lourd et s'y était vraiment prit comme un pied. Il retomba lourdement sur le sol comme un gros balourd.

Baal regarda céline pour se donner du courage pour le deuxième essai. Bien lui en pris il monta cette fois jusqu'en haut mais au final ce regard l'avait tellement excité que baal ne réussi pas à décrocher quoi que ce soit. Il redescend heureux malgrés tout d'avoir participé et retourne auprés de sa douce.

C'est à vous ma sucrerie, j'espère que vous aurez plus de chance que moi !

A ces mots il l'embrasse pour lui donner de la chance et du courage...
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Ce fut le couple amoureux Baal et Céline qui s’encouragea mutuellement.
Baal un peu trop lourd non pas par trop de poids mais par sa grande taille ne put décoller ses fesses du premier coup. Le second essai fut réussi mais grisé par la réussite de grimper plus aisément, à moins que cela ne soit le regard de braise de son amoureuse, il glissa pour retomber bredouille.
Encourageant Céline la couvant d’un regard protecteur, nous fûmes tous deux spectateurs de l’ascension de celle-ci. Le premier essai étant guère concluant elle glissa au sol. Mais combative elle tenta à nouveau la grimpette sous les yeux admiratifs de Baal. Et cette fois sa main se tendit et miracle elle parvint à décrocher deux épis de maïs. Un repas en amoureux se profila sans aucun doute.

Merci à vous deux pour cette participation et votre gentillesse.

Carcassonne dernière ville, dernier participant. Il était l’heure de rentrer chez moi. De Mende à Carcassonne j’avais pris plaisir à aller au devant de tous. Du bonheur de partager toutes les chopes même si certains avaient abusé au point de ne pouvoir repartir le lendemain…

Le soir était tombé sur la ville de Carcassonne, demain le mât serait débité pour finir en stères alimentant les cités du Languedoc.
La charrette se mit en mouvement, la place publique retrouva son train-train quotidien.


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