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Baptême de Richard de Cetzes

Angelo_de_montemayor
Le Primat avait passé la nuit pour arriver suffisamment tôt à Paris. La route avait été relativement bonne et surtout très tranquille : pas le moindre loup ou le plus petit brigand à l’horizon. Lorsqu'il arriva il se dirigea directement vers la chapelle Royale son fidèle chanoine prévenu la veille par un courrier, avait tout préparé pour que la cérémonie de baptême de l'enfant bâtard du roi puisse se dérouler conformément au dogme aristotélicien. Angelo fit son entrée par la porte de la sacristie et, après une brève toilette, revêtit sa chasuble préférée (la blanche avec les liserés dorée). Par acquis de conscience, il jeta un coup d’œil dans la chapelle mais, comme à son habitude, le chanoine avait fait du bon travail. Il ne restait plus qu’à installer un peu de décoration en attendant l'arrivée de convives .
Soren
« 6 Juin 1462...Le jour le plus long - A Paris-Plage »

- Moi, je vous dis qu'ils ne nous laisseront jamais passer! Vous avez vu tous les carrosses que l'on croise? On va finir par tomber sur une troupe de gardes royaux plus zélés que les autres, qui va nous prendre pour des livreurs et nous indiquer comment accéder à la porte arrière de la chapelle...ou tout simplement nous envoyer croupir à la Conciergerie!

Maussade! Oui, je suis un brin maussade en ce 6 Juin 1462. Et pour cause: quelques jours auparavant, à Mayenne, j'ai reçu une étrange sollicitation pour assister au baptême d'un enfant royal. Un enfant royal… Moi? Pourquoi? Aucun titre de noblesse, aucune fonction importante, un simple parturient qui n'est même pas capable de marcher seul. C'est Zef qui a fini par me convaincre que je me devais d’accepter l’invitation pour, dit-elle « chercher les traces de mon passé ». Ah! Elle est belle la raison! Moi, je vous le dis: tout ça va mal finir. On va nous prendre pour Maléfique*. On va nous accuser d'avoir voulu porter atteinte à son altesse royale Richard de Cetzes! Le prélat qui sera là va nous traiter d'hérétique. Après ce sera la prison et pour finir le bucher… Et Bardieu aura eu sa revanche sur le tourbillon an Avel. 6 Juin 1462...Un jour à jamais frappé d'infamie**.

- Par Sainte Wilgeforte, vous rendez-vous compte Zef? Une lettre d'amour de la Reyne de France? J'ai reçu une lettre d'amour de la Reyne de France! Et vous qui me demandiez récemment pourquoi je n'y ai pas répondu! Pfeuh! Comme quoi, vous voyez: toujours faire confiance à l'instinct! Toujours! Il ne manquerait plus que dans un bosquet ou dans le pavillon de chasse, je plus à la Reyne! Tout ça sent mauvais, moi je vous le dis!  

Dehors, les toilettes de ces dames rivalisent d'élégance. De petits groupes se sont formés devisant en attendant l'ouverture des portes de la chapelle. Les ombrelles fleurissent sur le parvis comme les pâquerettes dans un pré. Un pot-pourri de fragrances flotte dans l'air. Parfums raffinés, bijoux tous plus somptueux les uns que les autres, aujourd'hui le tout-Paris a mis ses petits plats dans les grands et moi, même si j'ai vécu ça au Danemark, je me sens un peu comme une mouche dans un potage.


« Flashback. Février 1462 - Comté du Périgord-Angoumois. »

Il y a quelques jours, j'ai réouvert les yeux au couvent des Cordeliers de Sarlat. Une nonne aux cheveux bruns avait veillé à mon chevet, passant un linge humide sur mon visage pour éviter qu'il ne s'assèche, me tournant de temps à autre pour éviter que les chairs ne s'abiment. Combien de temps étais-je resté dans cet état? Je ne l'ai jamais su. Qu'est-ce qui m'était arrivé? Un accident. Réponse vague, laconique. Rien de plus. J'ai dû m'en contenter...Un accident suffisamment grave pour que mes jambes refusent désormais de m'obéir. Mon visage porte encore les stigmates du combat. La peau y est râpeuse, irrégulière. A certains endroits, elle a perdu de sa sensibilité. Una, la nonne aux cheveux bruns, m'a dit que ces brûlures disparaitraient avec le temps, qu'il n'en subsisterait presque rien. Quant aux jambes...

J'ai fini par regagner Bergerac quelques jours plus tard. J'ai besoin de m'isoler, de me couper d'un monde qui ne me dit plus rien, de tous ces regards qui se posent sur moi comme si j'étais un monstre de foire. Pour moi, ils sont tous des inconnus. Pour eux, je suis Søren Eriksen...Søren MacFadyen Eriksen comme ils disent. La sensation est désagréable: ils savent qui je suis, certains m'ont fréquenté. Ils ont en tête des anecdotes me concernant, peut-être même des secrets. Ils savent qui je suis, comment je vis. Ils connaissent mon caractère, mes forces et mes faiblesses. Moi, je ne sais rien d'eux. Deux ans qu'ils m'ont dit. Deux ans de ma vie réduits en cendres, parti en fumée au gré d'un vent capricieux. J'ai vécu ici et je ne me rappelle de rien. Mes derniers souvenirs remontent à mon voyage avec Syu, celui-là même qui m'a mené ici, en Périgord-Angoumois. Je voulais y trouver une mère et je n'ai obtenu que coups, brûlures et désolation. Una m'a dit que Syu est morte. Elle m'a dit aussi qu'elle était ma sœur... Una MacFadyen...Agnès Erikssen...Deux pour une même personne. Deux facettes différentes d’une même âme. La bonté et la haine. La bénédiction et la malédiction. Un visage ravagé par le feu, des jambes paralysées, une mémoire en miettes, est-ce là le prix à payer pour découvrir sa famille? Pour qu'un Eriksen puisse oser s'approcher d'un MacFadyen? Est-ce là une autre conséquence de la malédiction des Eriksen? Une fatalité qui n'hésite pas à se répandre, à toucher mes proches désormais?

Sur la table de chevet trônent deux vélins enroulés. Le premier contient une rose à l'intérieur. Il est signé d'une certaine Anne-Sophie. Le deuxième est enroulé d'un ruban blanc et provient d'Oane de Surgères, comtesse de Saintonge et d'Oléron, vicomtesse de Frontenay et baronne de Luçon. Le contenu de ces missives me laisse à penser que j'entretenais une relation avec l'une et l'autre, une relation qui allait bien au-delà de l'amitié ou du simple échange épistolaire: sentiments partagés ou pas? Amoureuse éconduite...ou pas? Amante, maitresse? Compagne? Épouse? Non. Certainement pas épouse! Depuis ce mariage que j'ai rejeté d'un revers de la main et qui m'a couté si cher, je refuse d'entendre parler de mariage. Qu'est-ce que je puis bien leur répondre? Je n'ai aucun souvenir. Ni de l'une, ni de l'autre. Je n'ai rien à leur dire tant que je n'ai pas retrouvé en moi ce qui nous liait, sans que les briques de ce mur déliquescent qu'est ma mémoire ne soient remplacées par des souvenirs plus solides, par des faits plus tangibles.



« 6 Juin 1462 - Paris, sur la parvis de la chapelle. »

- Dites Zephyre, les cheveux ne sont pas trop décoiffés? Et le hareng séché que j'ai mangé en arrivant...Je ne sens pas trop le poisson? Pffff...Dire que je ne sais même pas comment on appelle un cardinal, un duc, le Roy ou la Reyne ici? Votre Grasce, ça passe partout ça?

Et pourtant, je n'ai pas l'habitude de me prendre les pieds dans les titres ronflants et les expressions consacrées. Une chatte reste une chatte, qu'elle s'appelle minette ou princesse mais aujourd'hui, je ne me sens pas à l'aise. Sans doute à cause de cette lettre que la Reyne a envoyée à ce "Barbare Miraculé". Et aussi parce que...

- Vous savez Zephyre que je risque même de ne pas la reconnaître? La Reyne de France qui me connait, moi? Que j'ai même peut-être embrassé et de qui ne je n'ai plus souvenance? Moi, je pense qu'on devrait faire demi-tour avant que tout cela ne tourne en eau de boudin!

Aujourd'hui, mon porteur personnel s'appelle Enguerrand. C'est le fils illégitime d'une bouchère de Paris. Il prétend que son père est noble. Il dit que ça se voit dans sa posture et dans l'élégance de ses gestes. Ici, on est à Paris, et non dans le Maine, en Alençon ou en Guyenne. Faute de bucheron, on se fait porter par des bouchers! Porté pour assister à un baptême royal. Si jamais quelqu'un m'avait dit ça il y a un an, je l'aurais traité de fol. Et si ça n'est pas mon jour de chance, il va y avoir des personnes pour penser que sa majesté Richard a bien grandi depuis leur dernière visite et je vais me retrouver en deux temps trois mouvements sur les fonts baptismaux! For fanden, mais qu'est-ce que je fais ici! Sale époque! La société n'est pas faite pour les paralysés comme moi!

- Ça va Enguerrand? Vous êtes reposé? On peut y aller? Zef? Prête?

Et le cadeau alors? Il n'y a pas un présent que chaque invité offre à son altesse royale pour lui porter chance ou l'aider dans sa vie? Croyez-vous que j'aurais pu oublier d'amener un présent? Bien sûr que non! Quelque part sur ma ceinture, une bourse ballotte au gré des soubresauts provoqués par le portage d'Enguerrand. Dans cette bourse, un cadeau royal, un petit rien qui me ressemble.



* Même si c’est évidemment anachronique : Maléfique, gentille petite sorcière sans qui « La belle au bois dormant » n’aurait jamais existé.

** Phrase adaptée de la célèbre réplique de Franklin Delano Roosevelt après l'attaque surprise de Pearl Harbour : 7 Décembre 1941 : Un jour à jamais frappé d'infamie.

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Helene.blackney
    C'est quoi déjà la chanson que fait ma filleule sur moi? Ah oui, je cite: "vous êtes une superrrrrrrr suzemarraine!", c'est la classe d'avoir une chanson à sa gloire. Moi j'en ai une. Et en toute modestie, j'étais bien évidemment honorée de devenir marraine pour la deuxième fois. J'avais pleins de choses à lui enseigner à ce petit.
    Comment rendre chèvre sa mère? Comment faire pour que tout le monde soit à vos ordres? Comment apprécier la bonne boustifaille et le bon vin? Comment devenir un lover etc.
    La liste était longue et plus on le prenait petit, mieux se serait. Evidemment, dans le respect de la foi, je le guiderais sur la voie aristotélicienne. On ne reste pas tant d'années à l'ordre cistercien sans conséquences sur sa foi et sa dévotion. Dans une robe de grande couturière, j'arrivais sur les lieux, la chapelle royale. Ce lieu n'était-il pas cramé aux dernières nouvelles? Ou j'avais du louper un épisode.
    Avec un petit présent pour mon futur filleul dans les mains, je m'avançais attendant que les cloches se mettent à tinter à la venue de l'enfant.

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Anthy
Le grand jour était arrivé, le baptême de son neveu Richard, c’était un moment auquel Anthy ne voulait pas rater une miette. Cet enfant, il allait le choyer comme il se devait. Bon, il avait des principes comme ne pas lui apprendre a picoler et retenir un comptoir de taverne avant ses un an mais il serait présent pour lui et pour perpétrer ce que le sang des Surgéres fait couler en eux, ce coté guerrier.
Il était arrivé donc devant la chapelle qui avait laissé un mauvais souvenir de fin au précédent Roi mais qu'importe, ce jour était un jour radieux. Il descendit donc de cheval et le laissa au soin de son écuyer. Il se dirigea ensuite vers la chapelle accompagné de sa brune qui avait également été convié a son plus grand plaisir.

Une fois rentré, il salua les gens présents et reconnu là, dame Blackney qui lui avait fait gouter un jour des biscuits succulents; il se disait que si Richard avait telle marraine, il pourrait échafauder un plan afin qu'a chaque fois qu'elle ira voir Richard, il récupérera en guise de taxe un biscuit. Se servir de son neveu pour récupérer des biscuits, quel plan diabolique !!!
Il aperçut egalement l’Archevêque de Montemayor qu'il connaissait bien puisque celui là même l'avait baptisé également alors qu'il vivait en Limousin. Ne manquait plus que le père de son neveu, surement allait il venir, ce serait la moindre des choses quand même d’être présent a ce moment là.
Il fit un signe de tête en guise de salutation a l'assemblée et resta en retrait, il attendit que sa soeur et l'enfant arrive comme les convives tout en observant autour de lui d'un regard observateur comme pour surveiller et veiller a la sécurité de l'endroit.

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Alix_du_vivier
[Dans la vie il y a parfois de curieuses rencontres]



Prêt de a chapelle, elle arriva avec son compagnon, depuis leur rencontre auprès d'une certaine grille, ou leur regard échangé avait réussi à faire passer un courant si fort, qu'ils avaient tout deux compris que lui plus elle, ne faisait qu'un.

C'est donc ravie qu'elle entra avec Anthy dans la chapelle, heureuse de participer à cette cérémonie de baptême pour ce petit bout de chou.
Elle qui était l'amie du Roi, bien avant qu'il ne soit couronnée était heureuse d'avoir reçu cette invitation.

la chapelle dignement décorée, comme il se doit pour un tel évènement avait déjà abrité quelques personnes.
D'un rapide coup d’œil, elle reconnue son amie qu'elle gratifia d'un sourire accompagné d'un signe de tête en guise d'un bonjour

Puis une silhouette, non elle devait se tromper forcément. Ses yeux noirs se portèrent sur l'homme en question et c'est tout son sang qui se figea d'un coup.
Elle tourna la tête rapidement l' ignorant, bien que moult souvenirs forts désagréables lui vinrent en mémoire.

Quel lien avait-il avec les Surgères... Tant de questions lui traversèrent l'esprit sans réponses pour le moment.
Elle prit place prêt d'Anthy cachant son mal aise, en lui adressant un sourire, ne voulant à aucun prix troubler ce moment ou Richard serait baptisé.


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Sancte
[Dehors, l'atonie. Dans les églises, il est discret quant à sa séparation avec Dieu.]

Ces derniers temps, il s'acclimate plutôt mal aux églises. Aussi reste-t-il à l'écart de l'attroupement, les oreilles grandes ouvertes, paré à entendre un clerc citer quelques passages du Livre des Vertus, invitant à la prospérité de l'âme. Ce n'est jamais désagréable. Et puis un baptême, c'est l'occasion de recevoir quelques souris & probablement d'en donner aussi. Qui s'en plaindrait ? Ce qu'il craint beaucoup en revanche, c'est la rançon qui accompagne un tel serment. Le baptême, il l'a vu, est plus négocié qu'accordé. À peine né, ce bâtard royal est déjà destiné à devenir un morceau de la communauté Aristotélicienne Romaine. Avec les divers excès qui peuvent en résulter. Sombre perspective que l'embrigadement dès le plus jeune âge du sang royal, même abâtardit, dans la faction la plus séditieuse de France.
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Zoyah
Elle était restée méditative à la réception de l'invitation puisqu'elle ne s'attendait pas à en recevoir une.
Estimant qu'il aurait été insultant de bouder le baptême du fils – qui avait un fort joli prénom au demeurant - du parrain de son propre fils, elle gagna la chapelle royale pour au moins rendre la politesse. Traînant sa robe Florentine parme sur le dallage, elle observa discrètement les têtes présentes. Un signe de la main en guise de bonjour à Anthy et sa compagne, un sourcil qui se arque à la vue de Soren, la surprise est de taille, puis une expression littéralement effarée en apercevant son bonhomme. Chassant sa mine furibonde et se parant du masque bienséant du visage affable, elle le rejoignit et prit place à ses côtés sans piper mot. Non, il valait mieux qu'elle ne l'ouvre pas, il était hors de question de se donner en spectacle en faisant pleuvoir sur lui, un déluge de reproches. Ce qui aurait pu donner quelque chose du genre : « ahhh comme ça on trouve le moyen de négliger le baptême de son fils *paf * en arrivant en retard *repaf*". mais là, là.. quand il s'agit de plastronner dans la chapelle royale, on est en avance *rerepaf* » Au lieu de ça, elle pencha son museau sur la belle aumônière garnie de pierres qu'elle portait et s'amusa à faire courir le bout de son doigt sur les détails de la broderie. A côté de sa cuisse, elle avait posé le présent qu'elle réservait à l'enfançon. Des petits chaussons bleu roi avec une tête de lion. Parce que le jeune Richard aurait bien besoin d'un cœur de lion pour endurer tous les quolibets et les âneries qu'on peut entendre sur les bâtards. Faute d'en avoir le cœur, il en aurait au moins les pieds. Et cela peut s'avérer bien utile pour tabasser quelques fondements injurieux.

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Exael
Exaël arriva avec son épouse pour ce grand jour , celui du baptême du rejeton de Oane et de Jean , Richard. Il se rappela le jour de cette naissance , que ce fut long , il se souvint d'être entré pendant que Oane hurlait , il se souvint qu'elle lui avait broyé la main . De cris aux larmes , de souffrance à la plus grande des joies, c'était un moment magique.


Aujourd'hui ce nourrisson se ferait baptisé , l’événement qu'il ne fallait pas manquer pour rien au monde.
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Jean.de.cetzes
Son temps était compté. Non celui de l'instant. Celui-là il le prendrait. Il en profiterait encore, et encore, de mille manières dont il avait le secret. C'était celui de sa vie dans le grand sablier du divin qui s'écoulait, celui dont les dernières graines s'écoulaient à son insu, sans qu'il ne puisse rien y faire. Lui, si jeune, encore plein de fougue et de verve, plein de vie et d'envies, était déjà condamné. La chose lui était encore inconnue, mais l'idée de la mort, au souvenir de celle de ses prédécesseurs le traversait de plus en plus régulièrement l'esprit. La vie, la mort. Deux opposés qui un instant faisait jonction au moment du dernier soupir, celui où l'âme quittait le corps pour rejoindre les abimes, le divin néant de l'au-delà. Terrifiant et beau. Inquiétant et attirant. Mortifiant surtout oui. Mortifère pour certains qui étaient paralysé à l'idée de mourir. Vivifiant pour d'autres qui voulaient avant cet ultime moment jouir pleinement de cette vie terrestre. Avoir une descendance participait certainement de cette aspiration à profiter de l'instant, du fait de la conception, et surtout à laisser sa trace pour la postérité, en tant que marque de soi perpétuée par elle. Et ce bout de choux était l'accomplissement, partiel, de ce désir d'infini, de cette lutte contre la mort, qui par la perpétuation de soi était vaincu.

Richard de Cetzes. Jeune homme au destin encore inconnu et dont... et dont... les chaussons lui semblaient d'un goût tout à fait douteux !! Mais compte tenu de la susceptibilité des femmes, et particulièrement de la mère, il ne piperait mot ayant d'autres problèmes, plus grave, que la question vestimentaire de la petite altesse royale. Tellement de problèmes que...


Oh pute borgne. J'ai oublié le parrain.

D'un coup il se rapprocha du plus près des hommes dans l'assistance, à savoir Zoyah. Non, non ! C'est une femme celui-là. D'Anthy du coup.

Pstt. Dites. Vous ne voudriez pas être le parrain ?
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Kem
Cheveux, check. Robe... Ah crotte de zut, ça serre au ventre... tant pis. Trop tard pour cette fois, on desserrera un peu les lacets derrière. Elle avait reçu une invitation au ruban bleu - s'il vous plaît! - pour le baptême du petit Richard. Elle se souvenait encore de l'épopée de la naissance, faut dire qu'elle était aux premières loges, Kem. Quand elle avait vu le bébé, elle avait sursauté.

    Blanche ... Euh ... il est bizarre le môme... Chuut! Ne dites pas de bêtises! Oane! Ça y est, c'est fini! Regardez, qu'il est magnifique! *
    Faut dire qu'un bon gros bébé comme ça, un très gros, il avait fallu le sortir! Et ça avait été long! Un garçon, aux yeux bleus-gris de bébé, bien potelé, bien entier, des petits doigts, des petits pieds, des petits yeux, bien potelé, une petite ... Enfin bref, un mini être humain. Il ne lui manquait rien.


Elle rejoignit la comtesse, qu'elle escortait.


Oane, il est l'heure d'y aller. Êtes vous prête? Et Richard?

Richard semblait prêt. Engoncé dans sa tenue blanche de baptême, il semblait bouder. Avait-il été nourri? Il serait malvenu que le mioche se mette à hurler durant la cérémonie. Que diable, il était fils de roy, et le sang de Faooeeit coulait dans ses veines! Kem prit le petit dans ses bras, lui tapota le dos. Un petit rôt plus tard, le bébé semblait moins boudeur. N'empêche que... Un coup d’œil interrogatif à Blanche, mais Oane arriva à ce moment précis. Visiblement, la Surgères avait encore beaucoup à faire pour être prête. Elle rejoignit donc dare dare son mari ,déjà dans la chapelle avec leur fils Raphaël.



* mensonge éhonté, hypocrisie normative de société. Pour une mère, tous les autres bébés sont moins beaux que le sien. Mais le mien est hors catégorie, c'est l'plus beau, na!
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Anthy
Le monde semblait arriver, première bonne chose qui voulait dire qu'il n’était point en retard. Il vit arriver Zoyah précédée de Sancte, cela faisait un plateau Guyennois relevé, suivit de la paire Exa-Kem puis ce fut le tour de l'une des personnes les plus attendus; le Roy en personne.

Fallait dire que le travail actuel ne devait point laissé trop de temps congé au Roy. Il le salua comme il salua tous le monde puis quand ce dernier lui posa une question, il ne put s’empêcher de sourire.


"Ce serait un honneur votre Majesté."

Lui parrain, bon il n'avait jamais eu de filleul jusqu'alors; mais quel honneur que d’être le parrain de ce fils du Roy malgré qu'il soit déjà son oncle ou moitié-quart.Pourvu qu'il ne soit pas obligé de faire concurrence en matière de gâteau a la marraine car pour le coup, le ptit risquerait de devenir le champion de restitution de gâteau sous forme de bouillie.
Ne restait plus qu'a attendre l'arrivée de la personne que tous le monde attendait; pour le coup on se demanderait presque qui est le Roy du jour.
Il se disait a cet instant que la fatalité des hommes Surgéres a savoir qu'ils naissent pour la plupart bâtard était encore présente mais qu'importe, il serait toujours présent pour son fillot si tel devait être le cas.

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Sancte
Tout le monde est présent sauf ... Allez, je vous le donne en mille : la mère ! Alors il ne risque pas de s'entendre reprocher ses retards en ce genre de cérémonie. N'empêche que c'est long, et installé dans l'église, il affiche l'air maussade d'un détenu qui vient de prendre perpétuité et qui se pique encore d'un vague espoir de liberté avant de devenir parfaitement vieillard.

« Bon sang c'est toujours aussi chiant la partie 1 d'un baptême ... »

C'est à dire que le jeu en vaut tout de même la chandelle, puisque bâtard de Roy lui-même, sa vie a pu aboutir contre toute attente à une destinée plutôt heureuse, et c'est peu dire. Et comme le frère légitime est Chambellan de France en sus de sa condition d'Altesse Royale, jamais il n'a eu à se plaindre de sa destinée familiale.

Enfin ... certes, Oane est absente, mais nul doute qu'une fois arrivée, le présent baptême serait vite expédié. Exceptionnellement absente, serrant probablement son pitchoune contre son flanc, fruit inespéré d'Oane-Jean, elle ne devrait pas tarder à débarouler dans son style inimitable. Non qu'il soit pressé de la voir, mais son accent Poitevin constitue toujours pour l'Occitan un divertissement casuel. Olé.

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Zephyre
Autre temps, autre époque, elle lui aurait arrangé le col qui aurait rebiqué, serré le noeud de cravate partant de traviole, secouées les pellicules sur les épaules de sa veste dûes au stress comme on dépoussière une statue, avisé que le costume de bonne coupe ne soit pas taché ou portant des auréoles de transpiration, vérifiée sa propre tenue dix fois pour être sûre qu'aucune mèche de cheveux rebelle ne file, apprêtée sa robe pour qu'elle soit de bon goût pour l'évènement mettant en valeur sa silhouette fort à propos, chaussé de jolis talons hauts afin de ne pas dépareiller à son côté au milieu du gratin malgré la simplicité de ses atours et lui aurait tendu son porte-documents de cuir avec un grand sourire disant "Tout va bien se passer !", lui tapotant le poitrail affectueusement sachant son rendez-vous d'importance afin de le rasséréner.
Mais ça... ça ne serait faisable que dans quelques siècles.
Présentement, elle se revêtit de sa houppelande mauve des grands jours histoire d'être présentable comme il se doit, laissa sa chevelure bouclée à la sauvageonne, puis jeta un coup d'oeil aux mèches blondes désinvoltes, au porteur du jour qui allait de paire comme un escargot avec sa coquille sur le dos et répondit simplement à la foule de questions interrogatives


Le hareng ? Non.. ça ça va encore. Mais l'ail.. vous auriez pu éviter de forcer dessus quand même Seurn ! Tenez, mâchouillez au moins ces feuilles de menthe. Si vous devez recommencer à baiser la Reyne autant qu'elle ne tombe pas d'inanition à votre approche.


Joignant le geste à la parole elle lui tendit quelques feuilles telles qu'indiquées. En tant que médicastre attitré et déclaré par le danois lui-même, elle veillait à ce genre de détails vitaux pour le bien-être de son parturient.
Pour le reste du flot de parole, elle le laissa mourir, comme souvent dans leurs discussions quand il s'emballe et pose des questions qui n'appellent pas forcément de réponses.

Ce qu'elle fait là ? La Ventée elle-même se pose la question. Mais, le Danois avec lequel elle voyage depuis plusieurs semaines est en quête de ses jambes et de sa tête qu'il n'a pas toute entière et il a requis sa présence à ses côtés pour veiller et l'aider. Une crise en taverne c'est une chose, ça en est une autre d'en faire peut-être une en plein baptême royal. Imaginez qu'il faille attraper la coupe d'eau bénite pour arroser le paralytique et l'aider à recouvrer ses esprits !!! On n'est pas dans la m****.. ouise.

Bref, donc le gratin est là, elle qui a toujours eu une sainte horreur des clinquants faussaires de la "Haute". Les Ors... ne l'ont jamais attirés.
Ce qui va se passer ? Pouf.. ça l'ennuie d'avance... : très certainement des ronds de jambes, des courbettes, un long discours et un bain pour un marmot qui m'a rien demandé de plus qu'à respirer une goulée d'air vivifiant pour vivre en sortant de la matrice maternelle qui, manque de chance pour lui, se trouve être celle de l'ex-maîtresse royale dépucelée de son état hors mariage. Le Roy en paternel... ça ça va faire une chouette carte de visite, même pour un bâtard.
Bon, comme elle sait se tenir, qu'elle connaît quand même nombre de personnes présentes à qui elle adresse une salutation circonstanciée du chef en souriant à distance -elle sait où est sa place tout de même-, affable mais point trop n'en faut, Tempest a promis au blond comparse de chemins de ne pas trop se manifester. Pas trop oui... ceux qui la connaissent savent à quel point elle peut être gaffeuse, surtout quand ça ne s'y prête pas...


Dites, vous pensez que la Reyne du jour va se faire attendre encore longtemps ? Et si l'loupiot a un renvoi sur le Roy, ça va faire un crime d'Etat ?


La Brunette disant cela comme elle demanderait s'il va pleuvoir, tendant le cou pour tenter de voir à travers la foule qui s'accroit si la mère porteuse... de l'enfant débarque. En ce jour où se lit la joie et la bonne humeur sur le visage de tous... ça va être gai elle le sent bien !

Thegregterror
C'est à la suite d'une invitation reçue de sa nouvelle consœur près le Tribunal du Palais que le Comte de Sainct-Omer avait rejoint la chapelle royale. La sollicitation fut surprenante à plus d'un titre, puisqu'il ne savait ni qu'un bâtard royal avait vu le jour ni l'intérêt de sa présence ce jour puisque l'appel ne semble pas avoir été fait à l'ensemble des officiers royaux. Pour sur, il faudrait qu'il fasse un point potin avec son épouse pour se remettre à jour et ne pas arriver si niais...

Grégoire prit donc place discrètement dans ladite chapelle, reconnaissant ci et là quelques visages et personnalités. N'ayant pas grand chose à faire, il put tranquillement se remémorer son dernier passage icelieu lorsque l'Escouché s'était définitivement couché. Le silence d'attente ne différait pas de son souvenir.

Un regard discret à gauche puis à droite. Au moins, il était là. Perdu, mais là.

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Helene.blackney
    [J'ai chaud, j'ai faim, j'ai soif]

    Devant la porte, je restais baba. Il y en avait du monde pour le fils du roi et de la reine? Je commençais à avoir mal au dos, non pas que j'avais hâte qu'il soit baptisé, mais juste de poser mon cul. Le roi arriva mais il manquait la mère et le petit. Je me demandais si il était sortit avec un ruban tout prêt sur la tête? Je souriais à ma propre blague, très bon public que j'étais.
    D'après la mère, je devais faire connaissance avec la famille de mon futur filleul, Alix en était? Je ne savais pas trop, la généalogie se mélangeait. Je n'avais pas de famille enfin pas au sens traditionnel du terme. Il était difficile pour moi d'en imaginer une avec la crainte de ne jamais donner d'enfant à mon potentiel époux. Je m'éventais, patientant et imaginant un bon verre de claret frais et quelques biscuits pour apaiser mon appétit.

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