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[RP] Amour fol et torgnoles.

Sabaude
[Saumur- lundi soir - d'un Renard et d'une amatrice de canard]

Citation:
Vous avez rendez-vous ce soir à la taverne Aux flibustières.. faites vous beau que diable.

( 11h)

J.


Le mot est tourné et retourné jusqu'à être froissé comme une grenouille de bénitier à qui on aurait écrasé la poulaine sans daigner la contenter de confuses ET de flatteries.
Le von Frayner aurait-il quelques envies de tâter du Renard autrement qu'avec des gnons ou des gifles? Non, non, certes le seigneur n'est pas sur son tranchoir dernièrement, mais de là à lui prêter telle envie... Un retour de ses attentions délaissées en taverne d'Angers? Une angevine payée par ses soins pour le faire échouer dans ses bonnes résolutions? Voilà bien coquin qui pourrait user de tel procédé. C'est mal le connaître! La seule qui pourrait le faire renoncer est....



Vous?!
Vous!
Calyce!


Rouerie! Il la pensait dans le sud à bouffer poussière et tâter de la bourse aux côtés de son.... Le mot est arête de poisson dans le gosier, même en pensée il ne peut se résoudre à lui donner corps. Satisfaction, une fois de plus elle a su l'égarer en chemin comme mouchoir par femme distraite. La douce enfant a de la ressource.

Calyce, vous êtes capillairement, chairement, prunellement, ébouriffante!

C'est niais mais il dégouline quand il la voit.
La suite sera rose bonbon. Il est galant, rosit d'un baiser sur la joue, d'un second, de mains qui jouent à canard perché.


A l'aventure! Cuisine et jardin!

Mais avant, attentionné ou parce qu'il faut en passer par là...

Je vous ramène à votre chaperon.

Et là c'est le drame!
Un nain teigneux, un Messire de la Torgnole folle, une Anaon une fois de plus ivre et inconsciente de ce quelle fait, une tantine Katina qui s'offusque pour un K. Après tout n'en n'est-elle pas un, de cas? Hein?! Mais il l'aime bien la gobeuse de chouquettes amatrice de perruques.

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Calyce
- Nuit du lundi au mardi -Second rendez-vous : A l'aventure dans les jardins de Brissac. -


Et vas-y que je t'ébouriffe, que tu m'ébouriffes...

Impatiente l'angevine posée sur un banc de cuisine à attendre que Renard pointe le bout de son museau. Et si il ne venait pas, hein ? Elle en aurait les cheveux tout raplapla ! Mais, elle le comprendrait. Voir un Finam en pleine distribution de mandales sur fond de nain roux à l'insulte facile, ça peut faire fuir loin. Humpf. Haussement d'épaules. Si il ne venait pas, elle trouverait un moyen de faire fermer les frontières angevines et ferait quadriller toute la zone archiducale : Que personne n'entre ni ne sort jusqu'à ce qu'on le trouve. Là.
M'enfin si il pouvait lui éviter ça, ce serait pas mal du tout. C'est qu'elle tient à partir à l'aventure là de suite maintenant. Avec lui.

Et le voilà qui apparait ! Et elle qui l'accueille d'un large sourire énamouré-oui, oui- en se dandinant comme un Finam venant de trouver de l'or. Pour un peu, elle courrait partout en criant qu'il est làààààààà ! Chose qu'elle a envie de faire depuis qu'elle l'a reconnu dans cette taverne plus tôt dans la soirée. Mais non, elle se tient et se contente de lui demander de lui remontrer comme il sait bomber le torse, histoire de la rassurer encore au sujet des bêtes sauvages qu'ils pourrait croiser. En vérité elle le trouvait juste super beau quand il faisait ça. C'est tout.

Du vin, des fruits et même des chouquettes Katinienne... Cuisine dévalisée, il n'y a plus qu'à. Plus qu'à glisser son bras sous celui de l'Alençonnais pour l'entrainer à l’extérieur.

Le jardin et ses allées qu'ils arpenteront en parlant de tout et de rien. De ce qu'ils ont fait depuis la dernière fois qu'ils se sont vus chez Judas. Boustifailles sur lesquelles elle ne reviendrait pas mais elle lui racontera comment elle n'a pas fait exprès de tâter les bourses de passants en Touraine, puis aussi comment elle n'est pas allée en Espagne parce que son époux préférait les réunions religieuses, sans oublier l'envie de frapper à la porte de la mairie de Montauban ou encore de leur collection d'enlevés à Katina et elle. Elle l'écoutera quand ce sera à lui de partager ce qu'il voudra. Mais surtout, elle prétextera voir des bêtes sauvages partout, dès qu'elle verra une feuille bouger, qu'elle entendra souffler le vent. Parce qu'il n'y a pas meilleur prétexte que la peur pour pouvoir se blottir contre lui en lui tenant le bras ou le revoir encore et encore bomber le torse et en rire.

Et puis elle se réveillera au petit matin, dans son lit. Un billet sur le front maintenue par une petite pierre.
Ecriture renardesque.
Les torgnoles et Rikiki ne l'auront pas fait fuir, non. Mais ils l'auront marqué un peu quand même.
Vite, elle lui répond. S'excuse pour eux et explique que c'est na-tu-rel.

Et puis c'est un autre billet qu'elle griffonne d'un "Merci" et qu'elle fait porter à un Von Frayner qui boude Brissac.
Parce c'est à lui qu'elle doit le sourire mièvre qu'elle va afficher touuuute la journée.

Nouvelle journée qui commence donc et une affaire à conclure : La mâratrisation d'une Anaon facilement alcoolisable. Hinhin.

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Sabaude
L'Anjou, ça vous rend mou pâte à choux.

Elle est vierge!
Elle lui a écrit!
C'est là sous ses yeux qui piquent d'un manque de sommeil à jouer le chevalier servant pourfendeur de bêtes féroces.....dans le jardin.
La délicieuse! Il se sent protecteur plus que charmeur ou voleur de virginité. Qu'est-ce qu'il lui arrive?

Matinée pêche!
Il ne fera pas le coup de la perte de rames, immobilisés, seuls, au milieu de la belle onde, lui marin, elle sirène. Pourtant ça le démange, mais non, il a des manières.
Il attend que ça morde tout en lui apprenant à faire les deux ou trois nœuds enseignés plus tôt par Anaon.
Oui, ça rend mou, comme la ligne....


Oh, une petite carpe! Une carpette. Il y a quelque chose dans le regard... Parfait pour tenir compagnie à Katina.

L'Anjou, c'est grains de folie.
Folie canard, folie lapin blanc, folie couettes. Alors il brosse la chevelure ducale, ça détend.
L'Anjou, c'est tous les soirs représentation!
Sur les apnées de Papy Finam on parie : Un septième de chandelle avant qu'il ne retrouve l'usage de la parole! Un dixième!
On comprend ensuite pourquoi le mode d’expression familial est la torgnole. Il y a les manuels et les ...
Louis a tué Coin-Coin et l'a passé à la casserole. Tout se perd, pas de pilori ou de badine pour ce crime odieux.
Le nain!
Et si lui aussi on l'égarait dans une profonde foret, comme l'Aveugle?
Ne lui a-t-elle point promis un banquet pour demain?


Calyce? J'ai une idée. Et si nous jouions à cache-nain?
Un petit coup sur le crâne, il aura une bosse et pris en longueur, de quoi contenter chacun! Ensuite nous le mettons dans un tonnelet, le mélangeons aux autres, et au banquet celui qui le trouve a gagné.
Il faut réfléchir au gain... Une idée?

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Anaon
      " Nikkie : Une question me brûle les lèvres depuis quelques temps. Avez-vous retrouvé Judas dans la joie ?
        Silence
      Nikkie : Mmmm... je vois que non. Je pensais que vous cesseriez de vous quereller.
      Anaon : Il est des choses qui sont routines... "

    Parler Ivresse serait exagéré. Parler Sobriété serait... se foutre de la charité. Ce Lundi soir, Angers a été abandonnée pour les beaux yeux de Saumur, pour ses canards, ses liqueurs, et ses retrouvailles sur fond de rencontres avinées. Il fallait bien une taverne pour servir de décor, et quoi de mieux que l'antre d'une Duchesse à l'oreille unique pour devenir le théâtre de l'une des soirées les plus perchées que la mercenaire aura connue de toute sa vie.

    Boire ? Là était une évidence déjà appliquée la vieille et en début de journée. Une obsession digne d'un métabolisme, un réflexe vital en période de vague à l'âme frôlant la dépression. Boire comme elle a bu ? Ça, ce n'était pas prévu. Il serait plus exacte de parler de tonneau que de chope, et pourtant, il serait aussi plus juste de parler de légèreté que de réelle ébriété. Qui connait la sicaire sait qu'elle n'a pas la cuite facile, et bien rares sont les vivants qui peuvent assurer, sans mentir, avoir pu voir un jour la balafrée réellement ivre. L'Anaon n'a pas l'alcool joyeux, l'Anaon n'a pas l'ivresse heureuse et son cerveau, dans un élan raisonné d'autodéfense psychologique, se débrouille bien souvent pour lui faire oublier toutes les dérives de ses nuits de délire. Une Anaon, sous emprise alcoolique, çà ne rit pas. Et cette soirée-là, elle a ri.

    Le fait a été à ce point exceptionnel, tout comme son ensemble, que le lendemain on aura écris une ode à sa gloire et à sa déveine de s'être mangé les doigts noueux d'un narcoleptique en pleine poire. Une preuve de plus de sa non-sobriété et sa non-ivresse-absolue aussi : il aura fallu à la mercenaire une bonne grosse poignée de secondes pour réagir à la beigne envoyée. Et à la rendre, accessoirement. C'est ainsi que l'Anaon aura baigné dans un état transitoire, entre sobriété sabotée et ivresse guillerette, état durant lequel elle aura pu entendre toutes les blagues du monde et notamment celle concernant son mariage. Ça aussi, çà a été la révélation, car force est de constater qu'Anjou s'est toujours acharné à tenter de la marier. Des propositions lancées avec plus ou moins de sérieux ou d'acharnement, toujours avec un espoir latent, et si l'Anaon avait plié elle aurait pu s'appeler Penthiève, Dénéré, Nerra ou encore Novgorod - quoique que pour ce dernier, dans un sens, on a failli y arriver -. Et voilà qu'aujourd'hui, avec plus de détermination qu'aucune autre fois, on lui propose celui de Montmorency. L'Anjou devait être une cure d'oxygène, voilà que l'Anaon doit désormais rester sur ses gardes pour éviter les complots d'une Bergère de canard et d'une Troubadoure aux sinus fragiles. Code de survie : gardez la tête froide, les idées claires, et surtout... Ne rien signer !

    A ce jour, il est à noter qu'elle a survécu avec brio, même si son foie hurlerait le contraire. La mercenaire a même osé élire domicile dans la gueule du loup à savoir : Brissac. L'invitation a d'abord été refusé, car dans son acharnement abruti, l'Anaon n'a pas voulu délaisser Judas, mais au vu de la situation avec ce dernier, ce choix-là lui a semblé par la suite fort... inévitable. Alors désormais, tandis que les uns font des tours de barques, elle, elle fait le pet à la ronde pour assurer leur tranquillité comme promis. Ou comme vendu surtout. Tandis que les autres minaudes, elle file en douce des nœuds celtiques au Goupil pour qu'il joue les manuels avec sa donzelle. L'Anaon occupe ses journées à contempler les amourettes mielleuses d'un Renard et d'un Canard, avec un sourire presque maternelle aux coins des lèvres, ceux des vieilles dames nostalgiques de leur jeunesse et résignée de savoir que ce ne sont plus à elles qu'arriveront ces choses-là. Ah ! Elle se croirait au théâtre, et çà lui va bien. Contempler les autres et se plier pour eux, çà lui occupe les pensées et les mains, et çà lui évite de tourner ses pensées vers elle. Car elle en est sûre, à trop se pencher sur ses propres déboires, elle en ferait sauter sa soupape. Et elle le sait, après l'éclat, il n'y aura qu'une traditionnelle fuite vers Paris qui pourra venir recoller ses morceaux. Non, l'Anaon ne boit jamais pour boire simplement. Il y a toujours quelque chose à noyer dans l'histoire.

    Alors elle se noie, dans les bouteilles de liqueur que Calyce lui offre après les tavernes, dans les mignonneries des roucoulements des tourtereaux et dans les projets qu'elle garde en tête. Car oui, si la Duchesse veut la voir marier, elle aussi, elle a une affaire à conclure : La cavaliérisation d'une Calyce facilement fuyarde. Hinhin.

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Images originales: Victoria Francès, Concept Art Diablo 3 - Anaon dit Anaonne[Clik]
Katina_choovansky.
« De l’art des couettes » ou, « Il était une fois, Anaon. »


Katina avait trouvé Anaon cramée dans une taverne saumuroise, presque mariée à Finam et ça lui avait plu. Vachement même, surtout quand on sait que le « presque » est relatif parce qu’Anaon était contre, que Finam aussi, et qu’en gros, seules Calyce et elle, célébraient d’avance cette prometteuse union. Et s’il en avait fallu plus pour émouvoir le cœur de marbre de la flamande, rien de plus facile : depuis qu’elle l’avait vu voler un vieux mouchoir usagé et un poil de barbe à Finam, Katina était in love, émerveillée, à tel point, qu’elle en aurait bien collé des paillettes dans les cheveux anaoniens (mais bizarrement, parce qu’elle avait un instinct de survie vachement plus développé qu’on ne le pense, elle ne l’avait pas fait, comme quoi, parfois on est surpris par ses propres ressources).

- « Quand je serai vieille, je serai comme vous » avait-elle déclaré, émue, en regardant le précieux poil de barbe paternel offert entre ses doigts.

Si elles jouaient bien leur coup, la flamande aurait peut-être une marâtre et l’angevine, une mamy (mais ça, elles avaient juré de jamais le dire à voix haute, surtout devant Mamy) sauf que les vieux n’y mettaient pas beaucoup du leur.
Certes Finam avait fait le premier pas et avait eu un geste d’affection avec la beigne qu’il avait distribué à la mercenaire mais le langage des signes, c’est pas toujours facile à comprendre, surtout avec l’accent du coin. Bref, Anaon, pas bégueule, limite séduite, lui en avait retourné une et tout c’était bien fini. La glace était brisée.

Et Anaon n’était pas qu’une fantastique voleuse de reliques Montmorencyennes, naaaaan… Anaon c’était aussi la femme qui lui avait appris comment se battre avec un gladiateur en lui mordant les lèvres et les oreilles, et ça, ça n’avait pas d’prix (dans l’optique d’un rapport enseignement/or et non pas enseignement/chouquettes bien sûr).
C’était aussi elle qui avait fait en sorte qu’Eikorc soit livré à l’arène angevine et c’était encore elle qui avait mené les négociations lors du contrat avec le nain… nan décidément, mis à part cette page blanche de carnet qu’elle lui avait si généreusement signé, emportée dans son élan entre deux godets de piquette, Anaon c’était trop une femme à qui on la faisait pas.

Bref, il ne restait plus qu’une chose pour avoir un bouquet final qui tue : lui faire des couettes, et personne ne sera surpris, l’infaillible sixième sens Katinien lui disait que ça allait pas être simple à moins de prévoir beaucoup, mais beaucoup, d’alcool.

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Judas
Et contre toute attente, Judas se faisait raccommoder.

Loin de l'agitation et des éclats de l'Anjou, loin des tavernes, des petites manigances, des complots chouquettés... Frayner s'était retranché chez la Momie-Mamie qui savait recoudre ses petits accrocs... Alatariel s'était imposée prêtresse des gants aimés, sauveuse des bliauts écorchés, et puis bien malgré lui, oreille des âmes déchirées. Mettre du fil Rouge pour recoudre le trou béant de son coeur, peut-être, cette ironie. Quoi de d'oreille, au vu de son âge, Judas suspectait quelques avaries, ce qui n'était pas plus mal pour le seigneur qui ne savait pas vraiment discuter. Mais, à cet âge là oui, on sait sans entendre. On devine sans écouter. On a encore de l'oeil pour intercepter et de la tisane a offrir à qui n'aime pas cela pour réconforter.

Judas flattait, flagornait la Bois Doré , histoire d'oublier un peu tout ce qu'il avait laissé au Bois Joli. Sabaude courrait la basse-cour , sous l'oeil d'un Judas qui semblait dire... J'te l'avais dit Renard. J'te l'avais dit. La ronde des hommes semblait ineffable. Ils se mariaient, puis prenaient amants, puis développaient des amours à jamais impossible pour que jusqu'au dernier souffle, la mécanique du palpitant ne cesse d'agiter ses rouages et ne s'enraye pas. Eviter Brissac était nécessaire, là où il ne ferait que se heurter à un double chimérien brun qui le rapprocherait du gibet. Eviter les tavernes était obligatoire. On lui soutirerait des mots qu'il n'avait plus. Eviter la Roide... Un mal nécessaire à ne pas lui en causer, sans doute.


- Il y a un fil qui dépasse là...


Coupez-tout, Alat'. Coupez tout ce qui dépasse. Ou je trépasse.

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Calyce
Vot'Grâce, ça fait DEUX jours que z'êtes pas coiffée. Vous z'arrive quoi ?
Il lui arrive Sabaude.
...Pourquoi vous rentrez pieds nus ?!
Sabaude.
...La farine dans vos tiffs ?!
Sabaude.
...Le ruban rose à vot'poignet, le truc qui jure avec vos poulaines jaunes ?!
Sabaude.

Sabaude, Sabaude, Sabaude...Renard chamboule-tout.
Gros grain de folie qui se fond bien dans la masse angevine, au yeux de Calyce tout du moins. Yeux qu'elle n'a plus que pour lui depuis qu'il est là.
Et puis c'est simple, elle dit oui à tout ce qu'il peut lui proposer. Pourvu qu'ils puisse partager des bouts de journées. Passer une nuit à apprendre à faire des noeuds symboles de...de quoi ? Il faudra qu'elle lui demande.Passer outre sa peur de l'eau pour aller pêcher, le tout en jurant à d'autres qu'elle se tiendra en femme mariée. Tout bien, tout honneur. Elle ne sera pas le poisson qui va mordre à l'hameçon du Renard, mais elle aura le regard de celui qui est frit. Et toc. Atelier chouquettes après le poney : s'amuser à mettre la main dans la pâte de l'autre quand il pétrit, se prendre de la farine dans les cheveux...Finir par avoir un petit paquet de pâtisseries pas trop ratées, plutôt réussies même, à offrir à Katina.

Mais Sabaude c'est aussi l'histoire d'un pari.

"-Je sais ! Je quitte cette taverne en courant, si vous m'attrapez avant d'arriver au lac, vous pourrez m'embrasser comme un renard embrasserait un canard.
-Vous savez que le renard embrasse avec la langue ?"

Faut se faire une raison, renard est plus fort que le canard. Il gagne, avec la langue et elle en perd la sienne. Embrasser c'est tromper ? Elle en perdra le sommeil des nuits aussi mais ça c'est une autre histoire.

Bref ! Banquet il a dit ?
Il l'aura...avec seulement deux jours de retard.
Ponctualité et Calyce n'ont jamais fait bon ménage.


Allons-y, jouons à cache-nains.
Mais vous n'avez pas précisé quel nain...
Et ça tombe bien, elle a un couple de nains auvergnats à son service. Celui qui le trouve gagne...son poids en carpes ? Combien de matinées de pêche ça fait, ça ? Judas se joindra à nous vous croyez ? A Anaon, elle dira qu'il y a à boire !
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Sabaude
Avant toute chose, avant d'être complètement ivre suite au banquet, il avait un truc à faire, de la plus haute importance! Ecrire au Riquiqui et lui faire porter le mot.

Citation:
A Mon Sieur du Nain !

Sachez que j'ai su que pour quarante écus vous acceptâtes de renoncer à m’étriper ou plutôt, pour reprendre vos propos, à me faire piétiner par des poneys, écartelé, coupé, tranché.
Nul ne saurait renoncer à un tel plan pour une somme aussi peu rondelette, j'en conclus donc que dans le tréfonds à défaut du fond, du bord ou de la surface, vous m'aimez bien.

Je vais donc en signe de bonne volonté réciproque, vous instruire de la stratégie à adopter face à un royalo .

Premièrement, la tranchée circulaire et les poneys, oubliez ! On comprend mieux pourquoi l'Anjou a perdu ses derniers conflits. Un royaliste, faut le surprendre, l'étonner, le déstabiliser. Il vous voit déjà comme des bourrins arriérés, n'allez donc pas lui servir ce à quoi il s'attend. Soyez léger, soyez fin, soyez elfe !

Lisez attentivement ce qui suit.

Quand le damoiseau royaliste vers la demeure de la belle approche,
Faites monter vite en selle dame leurre pas trop moche.
D'une tape sur la croupe, du cheval je précise
Pour éviter claque en poupe de la féal sise
Envoyez l’appât vers celui dont vous voulez le trépas.

Vous aurez pris garde de convenir d'un arrêt
Afin que par mégarde l'ensemble soit piégé
Car par avance en terre un profond trou sur le chemin
Vous aurez fait faire pour briser le cou du malin
Il va de soit, sauf à être demeuré, qu'il faut recouvrir d'un vert ou couleur terre drap.

Notre Royaliste par la donzelle alléché
Donnera de la cuisse pour la peut être plus très pucelle au plus vite retrouver
Distrayez de quelques pâmoisons et encouragements
Pour qu'avec déraison et œil gourmand
D'une chute provoquée il fasse patatras et qu'ainsi sonne le glas!


Si avec cela vous ne parvenez pas à attraper un royalo, je veux bien me donner corps et âme à Calyce !

Je vous joins un dessin.

Le Royalo


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