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[rp] Une fin certaine

Yris
Parfois nous devons accepter la fin de certaines choses afin d'en bâtir de nouvelles. Et même si c'est douloureux on sait que c'est pour le meilleur. Tout le monde veut être heureux et avoir du succès dans la vie. Cependant, beaucoup ne le sont pas Cela dépend surtout de l’attitude vis-à-vis des autres, de la vie et de nous-mêmes. Tout le monde à des buts et aspirations dans la vie. Pour être capable d’atteindre ses buts, il suffit d'avoir les bons outils. Bien que certains outils demandant des aptitudes spéciales dans certains domaines, souvent les moyens les plus puissants sont souvent les plus simples et sont adaptable à n’importe quelle situation. Écouter ses émotions. La chose importante à retenir est : passez du temps avec les gens positifs, et vous deviendrez plus positifs.
Les humeurs ont tendance à être incontrôlables, et sont vulnérables. Pour être heureux vous devez être votre propre soleil.


- Le soleil … le Soleil… Reste positif, peu importe ce qui t'arrive cette petite voix agaçante qui revient sans cesse et qui vous pousse à agir indépendamment de vous.

- Le soleil ? demanda Fanchon.

- Oui Fanchon on plie bagage, on vends nos champs on vends notre maison, on part pour Vannes, direction le grand large. !
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--Romero
[quelques part dans une taverne à Vannes ]

- Qui a accompli un Tro Breizh a droit, nous rappelle la sagesse bretonne, à sa part de paradis. Un paradis que l'on sent si proche, en ces soirs d'été, quand au ciel s’amassent de nuages caillebottés comme des dahlias ou les chrysanthèmes, l'odeur des suprêmes floraisons.

- Mène -t-elle encore loin, vieux père, la route où nous voici?

- Dans mon enfance, les anciens prétendaient qu'elle mène au Ciel, seulement il fallait la suivre jusqu’au bout à travers les neuf villes...

- mais alors qu'attendons nous ?

- patience mon petit , patience...

Originaires de Galice , ils avaient remonté la mer pour faire ce pèlerinage, afin de répondre à l'appel du large. Car ils affirment que l'homme doit quitter ses racines pour trouver la Terre promise. Le pèlerin du Tro Breizh n'a pas un lieu à gagner mais "une boucle à boucler "En reliant les neufs villes, que Romero est venu honorer. A l'image des fondateurs de la Bretagne, le tro Breizh est pour lui en cheminement en quête du paradis. Ce soir ils étaient à Vannes
Yris
[à Rohan]

- bon ,j'vous l'achète à 250 écus v'tre champs ma tite dame !

- 1 500 écus ! je vous vends mon champs 1500 écus

- quoi? mais vous voulez la perte des ptits gars d'chez nous ! 1500 écus toute une vie de
salaire ! elle est bien bonne celle -là.. cracha au sol

- arght, vous êtes dur en affaire messir Peizant mais parce que je vous connais bien je vous fait un prix allez disons ... 500 écus ? ca vous va 500 écus ?

- ah ma tite dame là vous faîtes un heureux et parce que c'est vous Dame Yris et que je vous aime bien , je vous l'achète à 450 écus v'tre champs.

Yris sourit.

- Bon ben voilà une bonne chose de faite, demain se sera celui du maïs à vendre Fanchon.
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Yris
[au beau milieu de la nuit]

Vers le milieu de la nuit qui suivi la journée des ventes des champs, Yris dormait tranquillement faisant les plus beaux projets du monde à propos du voyage qu'elle avait décidé d'entreprendre, lorsque tout à coup lui apparut en songe un messager céleste qui lui dit d'une voix menaçante

- Pourquoi faites -vous ce vœu téméraire d'aller en Galice , si Saint Michel par son intercession obtenir ce voyage!
pourquoi vous adressez vous ainsi à un apôtre du Très-Haut? quand lui même est à vos cotés ?

Michel est un grand saint et le Très -Haut n'a jamais su rien lui refuser; Mais pourquoi vous adressez -vous à Michel , je vous le demande encore ?

Pourquoi même vous adresser au Très -Haut ? Ne sait-il pas mieux que vous - même ce qui vous convient et ce dont vous est besoin?

Vous ne devriez pas ainsi forcer sa volonté! Dieu ne tolère que ses enfants mettent fin à leur vie. ce n’était pas à l’enfant de choisir le jour où il rejoindra son créateur.!

Prenez garde qu'à cause de celà il ne vous arrive malencombre à vous et aux vôtres!


Puis la vision disparut, Yris se réveilla en sursaut très émue des reproches du messager. Ainsi réveillée, elle fut attirée par la lueur de la lampe qui brûlait sur la commode, bien quelle la vit très floue.

Le désordre de toilette dans lequel se trouver en ce moment Yris, ses cheveux dénoués, son sein décelé lui donné encore plus de charmes que lorsqu'elle s'attintait, se parait pour les grandes cérémonies .

Yris avait oublié un instant les menaces de l 'ange qui s'était donné la peine de lui apparaître tout exprès pour l'avertir de la colère du ciel et à cet instant avait suffit pour lui prouver combien le voyage en Galice était superflu. mais malgré cela , elle n'en persista pas moins à entreprendre ce voyage qui n'avait plus le même objet. Puisque Saint Michel était si influent auprès du très Haut, elle fit vœu d'aller en Galice comme voyage spirituel, une remise en question sur son avenir ...

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--Romero
Au terme de "son Grand Tour, le vieux pèlerin contempla le chemin parcouru. un itinéraire chargé d'une longue histoire qu'il a patiemment déchiffré à travers les pierres érodées, les vestiges des villages disparus et les traces laissées par les habitants.

Cependant sa démarche n'était pas passéiste ; ce n'était pas la Bretagne d'hier qu'il venait d'arpenter mais la Bretagne éternelle. une Terre empreinte de sacre, que des sentiers parcourent comme des artères jusqu'au cœur. une terre du bout du monde que le pèlerin continua de sculpter en la martelant de ses pas.

La borne ultime du continent où se cache un trésor offert à qui le méritera jusqu'à la fin de son voyage.

Ce soir, les deux pèlerins étaient dans une auberge de Bretagne,celle de la capitale ou une de Fougère ou bien une auberge de Saint Pol ou Brest. Une auberge où il fait bon de partager un morceau de pain et un bolet de chouchen bien frais. Où le voyageur raconte ces récits de voyages, où le paysan injure le duché, où encore des amoureux chuchotent des mots doux où seuls eux les entendent .

Les deux pèlerins continuaient leur Tro breizh, puis prendraient une fois leur pèlerinage fini , la route vers Vannes pour rentrer en Galice.

Yris
[ à vannes ]
Yris et Fanchon étaient arrivées depuis quelques jours à Vannes. elles entrèrent dans une taverne de la ville sur le port . Beaucoup d'hommes, des marins des pêcheurs étaient installés dans cette auberge.

- Mais Madame, il n'y a que des hommes ici ... murmura Fanchon.
- Chut Fanchon, asseyons -nous et écoutons si nous entendons qu un navire part pour la Galice.

Plusieurs barques abordaient le rivage, des pêcheurs revenaient de leur pêche.

- Pêcheurs, allons, on se dépêche! Pour nous c'est l'heure du retour! Le ciel a béni notre pêche ! Amis , ce jour est un beau jour!

deux pêcheurs trinquant ensemble. On entendit les chopes entrechoquées

- Allons mon ami encore une rasade ! à ta santé camarade !

on entendit des coups de poings sur les tables !

- A boire ! a boire !

l'aubergiste tout heureux servait ces braves hommes.

- Vive la mer, j'adore , je l'aime ma seconde femme ! Au plus beau de tous les pays ! mais quand mon verre est bien rempli de vin ! sers nous aubergiste ! Oui, je te l'ai juré qu'à notre retour je te ferai ton bonheur! puisque ma fille Aline a su touché ton cœur, épouse-la Maurice et rends la bien heureuse !

- ah! combien mon âme est joyeuse ! Et quand viendra ce jour heureux ? La Méduse est prête et dans quelques jours elle quitte le port et je ne veux m'éloigner de ce port, qu'après mon mariage !

s'entame ensuite une discussion entre les deux hommes.

Puis un homme vêtu d'une cape et d'un bâton, un pèlerin s'approche des deux marins.
- Excusez-moi de vous importuner messires , vous avez bien dit la Méduse ?
- c'est c'là même !
- elle part bien pour la Galice ?
- exactement , vous rentrez au pays ?
- c'est exact messir , je suis avec un vieil ami nous venons de finir notre Tro Breizh ! vous prenez combien pour le voyage ?


le marin réfléchit un instant et regarda le jeune pèlerin et ensuite le vieil homme.
- bah , pour vous ca s'ra gratuit , pas envie d'avoir les foudre du Très -haut !
- merci beaucoup ! ..


Yris tint la main à Fanchon

- il est là notre bateau Fanchon ...
- mais maîtresse ?
- il n'y a pas de mais , nous partons Fanchon ... tu entends , je ne reste pas ici.. je pars avec ou sans toi !


Yris se leva et se dirigea en tatonnant vers les voix rauques

- demat messir, je vous ai entendu dire que vous partiez vers la Galice. Prendriez vous sur votre navire deux femmes pour ce voyage ?

Le marin regarda Yris de haut en bas. Il vit sa silhouette et donna un coup d'oeil à son camarade , puis vit qu'elle était aveugle.

- ben ma tit dame c'est pas un voyage pour vous ca!

- je vous payerai, vous voulez combien ?

- 50 écus d'or pour vous
et puis regarda en direction de Fanchon et eut un sourire narquois et heu.. 25 écus d'or pour la petiote.

- je les aurai, je vous les apporte demain, merci beaucoup messir ...
Yris s'éloigna

Puis l'homme s'adressa tout bas à son camarade

- je sens qu'on va pas s'ennuyer pendant l'voyage ..

Yris se rassit à coté de Fanchon

- c'est bon Fanchon nous partons bientôt
- c'est trop dangereux Madame !
- tais toi , je te dis , nous partons ..
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Victorace
Victor était encore à Rohan lorsque son amie Yris lui parla de partir de Bretagne et d'aller épouser un portugais. L'idée ne lui plaisait guère et il se permit de lui faire remarquer ainsi que de la convaincre mais tout cela en vain. Un jour, il se rendit compte qu'elle était partie sans un mot, sans rien dire dans un silence des plus total. Triste dans un premier temps, il essaya de faire passer son chagrin comme il pu. Mais sa disparition combinée au nombre important de couple à Rohan, le faisait déprimer. Alors, pour se changer les idées, il se décida à prendre la route pour Rieux, là où il avait une amie qui avait toujours réussi à l'aider. Mais lorsqu'il arriva à Vannes, il subit l'un des chocs les plus important de sa vie, il retrouva Yris. Il resta longtemps devant la taverne à regarder par la fenêtre, espérant qu'il ne rêvait pas. Et lorsqu'il décida enfin d'entrer, il s'aperçut que c'était belle et bien la réalité. Elle était là en chaire et en os.Son Objectif premier changea directement pour devenir celui de la faire rester avec lui, l'empêcher de fuir. Il ne put s'empêcher de lui sauter dessus et de la biser. Ils s'expliquèrent tout deux et il comprit qu'elle n'avait pas totalement renoncé à partir et qu'elle était encore plus triste qu'avant. Et puis, c'est sans y avoir pensé par avant qu'il mit le genou à terre et dit:

Yris, Toi et moi, on se connait depuis quelques temps déjà, nous sommes de bons amis. Nous avons ensemble traversé de bons et de mauvais moments et jamais on s'est séparé. Et il y a peu, je me suis rendu compte que me séparer de toi , créait en moi un vide profond. Je n'avais aucune idée de si je te retrouverais ici où si tu étais partie mais aujourd'hui le destin nous a réuni pour que je puisse te dire cela. Lorsque je suis avec toi, je deviens une personne rayonnante et heureuse et quand tu me laisses, je me sens sombrer dans la perdition. Je me suis rendu compte que ce que j'éprouvais pour toi n'était peut être pas juste de l'amitié mais peut être de l'amour. J'ouvre seulement les yeux maintenant alors que beaucoup de nos proches nous l'avaient déjà dis. Yris, je t'aime. Et c'est pour cela que je te le demande, veux-tu être ma chère et tendre, l'amour de ma vie?

Il avait été franc, plus franc que jamais. Il ne la laisserait pas fuir, pas seule. S'il advenait qu'elle soit obligée de partir, il la suivrait car son amour pour elle dépassait de loin toutes ses possessions et ses aspirations. Il en avait commis des erreurs et eu de la chance de se rendre compte que c'était elle. Comme on le dit, on ne voit pas toujours l'évidence qui se cache sous son nez et en ce cas, on ne pourrait trouver mieux car il aura fallu qu'il la perde pour se rendre compte qu'il devait absolument la retrouver.
--Hoeldiacre
Hoel était passé par Vannes puis Rieux, on lui avait raconté qu'Yris allait quitter la Bretagne, oui la quitter pour de mauvaises raisons. Il se décida à lui écrire et lui faire parvenir le vélin.
Il se décida à lui écrire et lui faire parvenir le vélin.




À toi, Yris.
Yris, nous avons été amis, nous avons essayé en vain d'être des amants et heureusement, nous n'avons pas partagé le même lit. Ton honneur est sauf, tu es loin d'être une catin ou alors les catins sont chastes.

Nous avons été sans doute les jouets de choses et de personnes qui nous dépassent. J'ai eu vent de ton départ, et je m'en trouve désolé. Quitter un temps la Bretagne, cela se fait, mais pour toujours ? Allons Yris, As-tu pensé à la guilde ? As-tu pensé à ce que toi, tu apportes ? Bien entendu, je connais tes défauts, mais aussi tes qualités et j'en appelle a ton bon sens. Je ne sais pas qui sera capable de te faire rester, mais sache que s'il existe, cette personne, homme ou femme sera bénie des dieux.
Hoel

PS : Ma vie de Diacre ne fait que commencer et la route est longue sur le chemin de la rédemption.
Yris
La plus belle façon de montrer à une personne que l'on tient à elle, c'est de lui dire je t'aime et de lui demander de passer sa vie à nos côtés. Avec ses yeux étincellés par des milliers d'étoiles dorés, il venait de faire chavirer son cœur comme jamais. Avec sa douceur intense et son corps contre le sien , c'est son bonheur qui éclate et son amour qui explose. je t'aime mon amour tu vois, c'est aussi simple que cela,lui avait-il dit.

Fanchon avait bien lu ce matin là les annonces d'arrivées sur Vannes et Yris s'était demandée ce qui avait pousser Victor a quitté Rohan pour venir à Vannes. Mais lorsque la porte fut poussée et qu'elle l'entendit , elle 'était loin de s'imaginer que ce fut pour lui dire la plus belle déclaration d'amour qu'elle n'avait eu jusqu’à présent. Et de plus venant de son meilleur ami. Elle resta sans voix, ne sachant pas trop quoi répondre si ce n'est qu'au fond d'elle, eut envie de lui dire :A chaque fois que, je pense a toi je souris.A chaque fois que, je te parle ou que tu me parle je suis sur un petit nuage. Et quand tu me manque, je n'ai pas a te chercher bien loin... Je regarde dans mon cœur, car c'est la où tu es.

Ils étaient ensemble depuis bien longtemps, jamais ils ne se séparaient l'un de l'autre depuis la rupture avec Hoël qu'elle avait elle même mit fin. Elle avait trouvé en Victor , un ami, un confident. Même à Rennes, elle avait fait des louanges de son ami à une amie.

Alors qu'elle était sur le point de prendre un bateau, Victor venait de la déstabiliser dans ses projets.

Totalement ébranlée , Yris à l'instant même était partagée entre un voyage sans fin et un voyage d'une nouvelle vie ... Elle qui s'était mise à rêver de portugais et d'îles au soleil ... Le bateau était presque prêt .. quel départ prendrait-elle ?


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Leyah_de_varenne



    [ Pendant ce temps là ... en terres Berrichonnes... ]



Posée le cul par terre, le nez humant le champ de bataille fraîchement déserté après une nuit quelque peu mouvementée, la rouquine en était à se remémorer les événements nocturnes.
Le bruit des lames , les entrechocs d'armures, les cris ... tout ceci lui remémorait tellement de choses que la nostalgie s'était emparée de la Princesse de Dreux.
Tandis que d'autres vaquaient à leurs occupations multiples, la rouquine s'était relevée et avait parcouru les quelques centaines de mètres l'éloignant de son petit antre désigné dans le campement, là ou pour s'occuper, parce que comme d'habitude , les campagnes armées, sont ennuyeuses, elle avait apporté dans ses effets des liasses de documents à trier .
Une bonne partie avait déjà nourri les flammes, d'autres restaient à jeter ou archiver, mais elle en verrait le bout .. bientôt.

Les mains passées à l'eau pour en enlever la merdasse de la nuit et de se mettre à la tâche, fessard a nouveau posé, mais sur une paillasse cette fois.
Lettres en tout genre, tout relire en diagonale, jusqu'à tomber sur un reste de scel inconnu.
C'est que dans le foutoir de feu Sa Majesté, il y en avait eu un paquet de missives décachetées qui avaient été lues et avaient trouvé réponse, et d'autres, comme celle ci qui étaient plus personnelles et avaient été mises de côté pour être traitée le moment venu, sauf que ce moment venu avait été repoussé, la mort ne prévient pas, elle s'abat et laisse même çà derrière elle. Il en aura fallu du temps à sa rousseur pour terminer cette tâche
Il était comme çà le feu Louis, il répondait à tous, et la rouquine s'était fait forte d'achever cela. Ca aura pris du temps, mais elle avait enfin en main les quatre dernières missives.

Une première faite, une plume fluide y avait apporté réponse, la deuxième l'interpella quelque peu de par le nom d'une jeune fille bretonne, qu'elle ne connaissait pas au demeurant, mais l'étonnement venait surtout du fait que Louis ait pu recevoir ce genre de courrier. Elle oui, lui ben .. non quoi.
Secouant la tête, un sourire a demi amusé, elle clotura sa lecture.
C'était finalement juste un courrier à faire passer, sans doute l'homme qui avait rédigé cela, avait il compté en la faisant parvenir au Louvre que la native de Bretagne qu'elle était aurait pu la faire arriver à bon port à un moment ou a un autre. Et c'était bien ce qui allait se passer.



Citation:
A, Vous, Bahia de Ménéac,
De Nous, Leyah de Varenne Salmo Salar.



    Mon cher Parrain,


    Des lustres que je n'ai de vos nouvelles, mais je ne vous en veux point, des lustres que je n'ai donné des miennes également. Nos routes furent tellement différentes que nos chemins se sont éloignés, mais vous restez en mon cœur comme celui qui fut et restera toujours l'homme intègre et de bien dévoué à ses justes causes.

    Je n'ai guère beaucoup de temps et d'encre encore moins, étant en pleine campagne sous l'oriflamme d'un Mien Vassal, aussi ferais-je court et concis.

    Lors de quelque rangement dans ce qu'il restait d'effets de Louis, j'ai retrouvé une lettre qui lui fut adressée lors de son règne. Si celle ci se trouvait dans ce coffre particulier, c'est parce qu'il ne s'agissait pas d'affaires royales mais bien privées, raison pour laquelle elle ne trouve réponse que très tardivement.

    Celle ci provenait d'un homme, demandant à ce qu'autre lettre parvienne à une jeune bretonne du nom de Yris. Je me dis qu'avec vos connaissances en Bretagne, sans doute pourriez vous retrouver cette jeune fille et lui faire parvenir la missive toujours scellée qui lui revient. Si celle ci fut adressée à Louis, c'est qu'elle comportait une importance certaine.

    Je joins donc à mon courrier le rouleau avec pour destinataire cette jeune fille et vous fais entièrement confiance pour que celle ci lui revienne.


    A bientôt mon cher parrain.




Leyah.



Ensuite le rouleau.

Citation:
Ma chère enfant


Je ne sais si un jour tu recevras cette lettre, MAIS il était important que tu saches d’où tu viens.

Je n’ai pas été le père BIEN exemplaire que tu aurais dû avoir. Je t’ai placé dans ce couvent pour que tu y reçoives, toi aussi une éducation, digne d’une jeune fille. Ce soir je vais surement partir rejoindre le Très-haut et il fallait que tu connaisses la vérité.

Tu t’appelles Yris-Maé et tu es née le 21 mars 1441. J’ai menti aux religieuses et je n’en suis pas très fier ce soir.

Ta maman s’appelle Gwivère DeGuennec et a été la seule femme que j’ai aimée profondément de toute ma vie. Alors que tu n’étais qu’un tout nouveau-né elle a voulu mettre fin à ta vie. Elle était mariée à un gentil homme du nom de De Karellen. Elle avait offert à cet homme un fils. Mais parce que je l’aimais éperdument et elle aussi nous nous sommes donnés l’un à l’autre la même année. Et tu es née quelques mois après.

Je n’ai su réellement qu’elle avait un enfant lorsque j’ai vu l’acte odieux qu’elle allait commettre. Elle m’a avoué en me voyant que tu étais mon enfant, qu’elle ne pouvait te garder et qu’elle ne voulait pas que son mari sache qu’elle avait été adultère envers lui, qu’il fallait que tu disparaisses de sa vie à tout jamais. Qu’elle avait eu le fils tant attendu et choyé. Alors je t’ai prise sous ma protection, toi, mon seul enfant, ma fille unique.
Je t’ai donné le nom d’Yris-Maé Duenerth, Yris comme la couleur de l’arc en ciel et Maé comme une princesse. Parce que tu seras toujours à mes yeux la plus belle des petites princesses bretonnes.
Soi toujours remplie de tendresse, de douceur, de beauté, ma belle enfant.
Je pars parce qu’on m’accuse d’avoir abusé de la tendresse d’une femme. Mais c’est faux puisque j’étais auprès de toi mon enfant ce soir là. Mais les gens plus instruits que moi en ont jugé autrement et ordonnent un duel pour sauver mon honneur.

Je t’aime ma petite princesse. On vient me chercher. Le destin m’appelle. Je gagnerai ce duel pour toi.

Ton père, affectueusement.


Les deux lettres suivantes furent traitée de même manière et une fois chose faite, un messager fut demandé.
Pas bien difficile en les circonstances de trouver quelqu'un qui foutrait le camp avec quelques écus de plus en poche.


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Bahia7
[Ne perdons rien du passé. Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir ]*


La nuit était noire. L'une de ces nuits sans lune, où il ne faisait pas bon errer dans les rues.
Bahia stationnait à Vannes depuis un moment déjà. Les nouvelles vont vite apparemment.
C'est sur le port de la Rabine qu'on le trouva, marchant d'un pas lent, les bottes claquant sur le pavé, avec l'insouciance parfois enfantine qu'on lui connaissait. Seul avec soi-même, le naturel a vite fait de reprendre le dessus.

Un vieux barbu se mit en travers de sa route, solide sur ses jambes, le regard noir.
Les yeux du blond se firent méfiants et c'est la main sur le pommeau de l'épée, qu'il accueillit le vieillard.


Bahia de Ménéac ?
Lui-même. Que lui voulez-vous ?
J'ai un message pour vous.
De qui donc?
L'homme ne semblait pas pressé de lui fournir l'information, et lâcha un sourire, bien plus signifiant qu'il n'y paraissait.
Il ne fallut pas un dessin à Ménéac pour comprendre, et sa main chercha machinalement quelques écus afin de monnayer l'information.

Réduisant la distance, un pied devant l'autre, les écus à la main, peu apeuré par l'homme qui lui faisait face. Sa silhouette, les traits de son visage se faisaient désormais de plus en plus précis.
Imposant, certes, mais surtout bourru, d'un certain âge qui plus est, et par là même probablement peu agile au combat.
Il réitéra la question, impatient, peu enclin à ces messages si tardifs, souvent annonciateurs de mauvaises nouvelles, pour que l'on prenne le soin de lui délivrer au beau milieu de la nuit.


De qui donc ?
Alors que chaque mot est soigneusement appuyé, son regard ne quittant pas le sien, frôlant la menace, il glisse les piécettes, dans la main qui se tendait, à son approche.

Une certaine Leyah.
Le sourire s'étire sur le visage du vieux. L'enflure, laisser un tel suspens, c'est juste pas tolérable.
Bahia lui arrache alors le message des mains, et sans plus tarder, défait la cire du rouleau de parchemin avant d'entamer la lecture. Quelques lignes plus loin, il lève le nez et s'aperçoit que le type est toujours là. P'tain, casse toi, c'est compliqué à comprendre ?
La même main effleure encore sa poche, pour la vider de tout son contenu.


Voilà, pour vous ! Vous pouvez disposer ! Merci.
Le remercier. Rhaaaa, tu parles, voleur vas.

Et c'est dans les rues de Vannes qu'il poursuit sa lecture. Il s’assoit sur une marche et s'empresse de lui répondre.


Citation:
A Vous Leyah de Varenne Salmo Salar.
De Nous Bahia de Ménéac,


Chère Leyah,

Si vous saviez comme j'ai plaisir à lire vos lignes, même si j'avoue avoir craint une mauvaise, voire funeste nouvelle vous concernant.
Vos mots me touchent, et je dois bien admettre que vous manquez à plus de gens que vous ne le pensez.
Quant à mes causes, elles sont, comme bien d'autres, mal comprises, je crois. Mais qu'importe. Vous me connaissez bien, il est vrai, et je n'ai pas changé depuis tout ce temps, un peu vieilli peut-être.
Mais qui ne fait pas l'épreuve du temps ?
Il faut croire que les batailles de la vie nous endurcissent, bien que cette maxime ne soit pas toujours vraie.

Mais, parlons peu, parlons bien.

Je vous remercie de me transmettre cette lettre. Je connais effectivement Yris, et je ne manquerai pas de lui transmettre. Vous pouvez compter sur moi.

Promettez-moi juste, dans un lieu si peu accueillant que celui que vous fréquentez en ce moment, de faire attention à vous, afin que ces mots ne soient pas les derniers que nous échangions.

Bien à vous

Bahia


Il évitera les messagers peu consciencieux en ce milieu de nuit, c'est donc son plus fidèle pigeon qui sera chargé de la mission de lui remettre son message.

Sans plus attendre, il se dirigea vers la taverne, qui lui servait de refuge ces derniers temps.
La porte de l'établissement est poussée, avant de la chercher des yeux. Elle est là, un soulagement se fait sentir quand il s'aperçoit qu'elle n'est pas encore partie. Se postant devant elle, il lâcha simplement un...


Noz' Yris. J'ai... Respiration.
J'ai un message pour toi.
Et de lui tendre la lettre de son père.

*Anatole France
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Yris
Il y avait du monde dans cette taverne, les pèlerins, les marins , l'aubergiste, Fanchon Victor, Bahia et Yris. C'est dans un brouhaha que Bahia annonça à Yris : " j'ai un message pour toi.. Fanchon prit la lettre et la lut à haute voix.

- Ma chère enfant

Je ne sais si un jour tu recevras cette lettre, MAIS il était important que tu saches d’où tu viens.
Je n’ai pas été le père BIEN exemplaire que tu aurais dû avoir. Je t’ai placé dans ce couvent pour que tu y reçoives, toi aussi une éducation, digne d’une jeune fille. Ce soir je vais surement partir rejoindre le Très-haut et il fallait que tu connaisses la vérité.
Tu t’appelles Yris-Maé et tu es née le 21 mars 1441. J’ai menti aux religieuses et je n’en suis pas très fier ce soir.
Ta maman s’appelle Gwivère DeGuennec et a été la seule femme que j’ai aimée profondément de toute ma vie. Alors que tu n’étais qu’un tout nouveau-né elle a voulu mettre fin à ta vie. Elle était mariée à un gentil homme du nom de De Karellen. Elle avait offert à cet homme un fils. Mais parce que je l’aimais éperdument et elle aussi nous nous sommes donnés l’un à l’autre la même année. Et tu es née quelques mois après.
Je n’ai su réellement qu’elle avait un enfant lorsque j’ai vu l’acte odieux qu’elle allait commettre. Elle m’a avoué en me voyant que tu étais mon enfant, qu’elle ne pouvait te garder et qu’elle ne voulait pas que son mari sache qu’elle avait été adultère envers lui, qu’il fallait que tu disparaisses de sa vie à tout jamais. Qu’elle avait eu le fils tant attendu et choyé. Alors je t’ai prise sous ma protection, toi, mon seul enfant, ma fille unique.
Je t’ai donné le nom d’Yris-Maé Duenerth, Yris comme la couleur de l’arc en ciel et Maé comme une princesse. Parce que tu seras toujours à mes yeux la plus belle des petites princesses bretonnes.
Soi toujours remplie de tendresse, de douceur, de beauté, ma belle enfant.
Je pars parce qu’on m’accuse d’avoir abusé de la tendresse d’une femme. Mais c’est faux puisque j’étais auprès de toi mon enfant ce soir là. Mais les gens plus instruits que moi en ont jugé autrement et ordonnent un duel pour sauver mon honneur.

Je t’aime ma petite princesse. On vient me chercher. Le destin m’appelle. Je gagnerai ce duel pour toi.

Ton père, affectueusement.


Fanchon arrêta sa lecture. Yris était stupéfaite, anéantie. Tout, depuis le début de son arrivée en Bretagne, défilait dans sa tête.

La première rencontre avec Gui qui avait commencé par " tu as une nation comme famille" et après plusieurs discussions elle lui avait dit qu'il était une perle. Aujourd’hui, Il était loin de la perle des premiers jours quelle avait vu en lui.

Aujourd’hui il l’a traité comme la pire des catins alors qu'elle avait aidé sa nièce Eliotte à se sortir d'une mauvaise situation et que finalement c'est elle qui eut été prise pour le dindon de la farce , de menteuse alors qu’il n’a jamais vraiment su qui était venu au château de la duchesse de Poudouvre. Seule elle le savait et Yris avait eu son consentement de venir incognito. Il était venu interrogé la duchesse et s’étaient retirés tous deux, un tête à tête par une journée au ciel bleu*, il lui avait demandé qui était encapuchonnée et elle lui avait dit. Ce soir là en taverne le jour de son retour à Rohan, il était venu voir Yris pour demander des explications.

Pour Yris il ne fallait pas qu’il sache, celà ne le regarder pas. Elle lui avait tenue tête car il l’avait informé de l’entrevue qu'il avait eu avec la duchesse et donc lui avait promis dans sa colère non pas d’aller se pendre mais qu’il lui offrait la potence.

A ce moment précis, Yris avait compris qu’elle ne pourrait plus jamais avoir confiance en personne. Elle avait donc pris non le chemin de la potence mais l’exil.

Sauf que tout ne se passa comme elle espérait; d’abord Victor lui déclarant tout son amour, et maintenant cette lettre.

Elle n’était donc pas une Deguennec. Comment l’être? lorsqu’on apprend que sa propre mère a voulu lui hôter la vie.

Elle prit la lettre des mains de Fanchon et dans un calme religieux :


- Nous rentrons à Rohan. Puis un instant d’hésitation elle s’adressa à Bahia.
- Merci Bahia. Mais puis –je savoir comment as-tu eu cette lettre ? j’ai besoin de savoir s’il te plait.


Une fin certaine s'annonçait et ce n’était pas celle qu'on pensait .


*(hrp : Sky peer to peer : skype)
_________________
Bahia7
Bahia savait ce que pouvait représenter ce genre de lettre.
A la fois la négation de ces certitudes qui balisent notre vie, celles sur lesquelles on pense pouvoir s 'appuyer pour avancer, et puis surtout une question qui doit arpenter son esprit: Qui suis-je ?

Il se tenait en face d'elle, les bras croisés, à la lecture de la lettre.


Merci Bahia. Mais puis-je savoir comment as-tu eu cette lettre ? J’ai besoin de savoir s’il te plait.

Le regard croisa le sien, plein de compassion.

C'est Leyah. En fait, elle était en Guyenne avec le Roi de l'époque Vonafred. Elle n'a retrouvé cette lettre que récemment. Ça explique pourquoi elle s'est retrouvée entre ses mains, et me l'a transmis par la suite.

Et après un court instant...

Si je peux faire quoi que ce soit d'autre, n'hésite pas...
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Yris
Yris resta droite, la tête froide. Elle ne montra aucune cruauté, de colère, d'émotions. La situation était la plus délicate et elle savait au fond d'elle que ce n'était que le début. La patience et la détermination allaient être de mise. Elle connaissait d'avance les réactions colériques de Gui. Une chose était pour Yris , elle n'était pas une DeGuennec et elle ferait changer celà.


- Je ne sais comment te remercier Bahia. Tu me montres une fois de plus ton affection et ton soutien.


Elle posa un silence dans sa voix.

- En effet, j'aurai bien besoin d'un tit coup de main et pas des moindres pour le collège d'armes. Je compte bien ne plus figurer sur l'arbre généalogie de cette famille.

Bahia prit le temps d'expliquer à Yris toutes les démarches qu'elle pouvait avoir recours mais surtout vers les personnes qui pourraient l'aider. A la fin de leur conversation ,

- Je ne sais qui est Leyah mais je remercie le Très Haut d' avoir permis qu'un jour vos chemins se soient croisés et qu'elle ait pu te transmettre cette missive si précieuse.
J'ai suffisamment de preuves pour présenter un dossier au collège d'armes.


et c'est ce qu'elle fit.
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Yris
Quelques jours après cet évènement, Yris était soucieuse. Il lui manque une chose et il fallait absolument qu'elle l'obtienne : qui était son père ?.

Alors que Fanchon la coiffait, Yris lui raconta le peu de souvenirs qu'elle avait avec son père.


- Il doit bien y avoir quelqu'un à Dax qui ait connut mon père. Fanchon, nous allons rester quelques jours encore sur Vannes , nous allons partir parcourir tout le royaume si il le faut mais , je veux savoir et il me le faut.
Elle ne lâcherai pas l'affaire comme ça.
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