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[RP] Grain de déprime...

Auxence
Tu ne crains la fureur de ma plume animée*

Une journée sans fin... une nuit sans limite... une envie de solitude, d'éloignement. Masque sur le visage, ronchonnements qui ne se mesurent plus, un petit trou creusé par le temps sur les flancs d'une colline. L'endroit idéale. besace sur l'épaule, bouteille à la main, loin de toute vie, loin de tout, proche du néant et de ses effluves crasseuses. Plus questions de femmes aux mœurs volages, pas questions de maîtresses et encore moins du reste. L'repos de l'âme... en sommes la paix.

Le liquide qui coule le long de son corps... cognac bien entendu. Rien d'autres que ce bourdonnement néphrétique qui parcourt sa caboche de gauche à droite. A quoi bon lutter ce soir, à quoi bon faire preuve de caractère si c'est pour s'enfermer et rêver à autre chose. Pourtant l'astre est la, lointain, cette envie de rien, cette envie de tout arrêter ne serait ce que quelques secondes... ou saisons... Un caillou comme table, bouteille bien encrée délivrant le subtil gout du liquide alcoolisé.

Tomber les armes, terminé l'homme qui aime les plaisirs de la vie, terminé l'Ours... juste lui, sa bouteille et le froid envahissant d'une nuit d'été auvergnate. Tiraillé par une envie, cette envie-la précisément. Etre au lieu de paraître. Le désarmement voulu et subit par quelques mots qui lui reviennent dans les flots de liquide. Lorsque que le corps n'est plus dans une relation ne subsiste que le regard poignant et ravageur d'un verbiage sans précédent d'une étonnante candeur. Et ceci il ne l'avait croisé qu'une et une seule rafraîchissante fois. La missive avait été envoyée en conséquence bien trop longtemps après. Impardonnable surement, trop marqué par la vie assurément, bien trop longtemps réchauffé à une flamme qui n'était pas la sienne.

Le volatile s'était éloigné l'matin et ne reviendrait pas de suite. En quoi cette seule relation, ancienne, rouillée surement depuis le temps, le faisait divaguer autant. La main qui tente de poser la bouteille, un fracas... tant pis l'était presque vide. L'odeur du cognac en décomposition prends le dessus sur celui de la tourbe auvergnate. Tant mieux, c'est son élément.  Avec ça qu'il déconnecte et qu'il oublie.

Lorsque les nuages l'embaument, la seconde bouteille est de sortie. Corps tremblant, lèvres se refermant sur l'ouverture de la bouteille, recroquevillé sur soi même, genoux sous le menton. Ce sentiment de vide qui l'aspire peu à peu poussé par l'alcool qui le détruit peu à peu. Les yeux se ferment, l'âme part en mille morceaux alors que le corps tombent à terre. Se perdre lentement mais inexorablement dans ce manque irréaliste aux yeux du monde : ce sentiment de pouvoir être soi sans que sa nature le rattrape ne pouvant vivre que selon la réponse attendue.

Pourquoi cela lui manquait tant... pas d'idée... juste ce sentiment de manque absolu qui le tiraillait... tomber sur le coté... sol qui tangue... terre à même la joue... n'était plus en capacité de se battre... lutter contre ce qui le tuait à petit feu... s'abandonner... isolé... sombre gagne peu à peu... lentement... pensées s'évadent... le rideau tombe...


Joachim DU BELLAY   (1522-1560)
Annelyse
      « Cui Bono ? » Dans quel intérêt ?


Elle n'en revenait pas la brunette du dernier courrier reçu, si elle avait un jour imaginé recevoir des nouvelles de cet homme, elle aurait ri au nez de l'idiot.
Comment se faisait-il que depuis le temps il n'ai pas oublié leur entrevue ? Aurait-elle la prétention de se sentir unique ? Oui tout à fait. Mais c'était tout de même intriguant, il y avait anguille sous roche pour sur elle en était certaine, elle ne faisait aucunement confiance aux hommes et encore moins à cet homme dont le souvenir de leur rencontre était loin d'avoir été désagréable mais il en avait découlé un certain amusement de la part du coureur de jupons qui en était venu à lui proposer ses services, sérieux ou pas, Annelyse en attendant ne l'avait jamais recontacté pour relancer sa proposition l'ayant naturellement oublié, comme elle oubliait les gens à chaque village qu'elle quittait.

A
lors pourquoi ?

C'est donc comme à ses habitudes qu'elle avait inventé une montagne de possibilité dans sa tête, allant du pire au... restant au pire en réalité ne voyant jamais le meilleur chez les autres.
Les doigts pianotent alors sur la table pendant que les émeraudes lisent pour la énième fois les mots qu'il avait couchés sur le vélin. La senestre s'empare de la bouffarde pour en commencer un jeu de fumée avant qu'elle ne se décide à lui répondre quelques lignes pour remettre les points sur les « i ».

Citation:
    A vous oiseau râleur,


Il y a bien des mois à présent que nos routes s’étaient croisées, juste le temps qu’il faut pour que vote nom s’efface de ma mémoire, mais apparemment pas assez pour que je m’en souvienne à nouveau, pas de votre nom mais de votre personne.

A vrai dire La Tremouille ne m’est pas resté indifférente dans le sens où j’y ai rencontré quelqu’un qui a partagé un bout de chemin dans mes voyages, et puis il y a eu vous et votre proposition indécente. Même si je croise des goujats à chaque coin de rue, la vôtre a su rappeler à ma mémoire cet évènement passé.

Mais dites. Vous vous ennuyez ? Que me vaux en réalité cette missive après tant de mois ? Une soudaine envie de passer le temps avec une jouvencelle tel que moi ? Les cuisses des filles faciles ne savent plus combler vos besoins ? Pour qui me prenez-vous ? Je ne suis pas de celles qui veulent apprendre à séduire, car vous les hommes ne savaient parler qu’avec les attributs qui font de vous des hommes, et la séduction Monsieur est une chose qui se fait avec envie, hors je n’ai nul envie de conquête au risque de vous décevoir.

La pêche est un bon moyen de s’occuper parait-il.
Mais si vous êtes téméraire, pourquoi pas nous revoir, je vous ferais part de ma bonne humeur.


Aspirant. Retenant. Puis, recrachant.
Le manège avait repris, elle appréciait cette drogue, lui détruisant l'organisme, mais malgré cela, elle devait bien avouer que depuis le commencement, l'Angevine doutait grandement d'avoir la force d'arrêter. Plus qu'une dépendance, c'était un échappatoire, un besoin pour évacuer. À chacun, sa manière de le faire.

La lettre était retourné et le Grain de beauté resta perplexe attendant avec impatience d'avoir les réponses à ces questions.
_________________
Auxence
Réveil sous la forme d'une barre au milieu du front sur laquelle s’écrase un bec à l'odeur fétide... le temps de vouloir filer une torgnole à ce satané volatile... raté... Se redresser lentement... comme si sa peau avait été remplacé par du plomb... cette fichue lumière haut dans le firmament qui l'aveugle... décidément préfère les ombres... la terre semble toujours en mouvement... et ces ailes qui lui tournent après... le temps de grogner histoire de voir si cela marchait... raté de nouveau... mais qui pouvait donc lui envoyer ces machins de si bon... ma... après midi...

Récupérer la bouteille presque vide de la veille... en verser sur le visage... ça fait taire ces trucs qui veulent lui sortir de la tête... contenant vide... le bec se fracasse sur cet objet volant bien identifié... pigeon reste la à terre complètement assommé... pensera à le faire quand on l'emmerde avec la gueule de bois... ça semble bien fonctionner... prends le temps de chopper du bœuf séché dans sa besace... c'est que ça creuse de faire la fête toute la nuit... mais étrangement... l'moral est aussi haut que la barre qui lui tape contre le crane... rien de mieux qu'une bonne gueule de bois... pour s'remettre les idées à l'endroit...

Finir tout de même par récupérer le parchemin attaché à la patte de l'animal complément KO... tentative de froncement de sourcils des les premières phrases... simple tentative...  trop mal en fait... toujours un aussi joli verbiage la chaste... fausses idées... mais qui ont l'meritent d’être dites... tiens v'la pourquoi l’appréciait... l'reste... du blablabla sans conséquence...

Décision à prendre... risque d'écrire avec la gueule d'bois... risque de picoler avant d'écrire... risque d'attendre et ... d’être sobre... première solution... souvent les meilleures... l'encre quasi séchée... la rallonger avec une petite fiole de secours de cognac... elle l'sentira avant de la lire que c'est lui... la plume glisse maladroitement... l'écriture est lente... rythmé par la danse qui sévit dans sa caboche...


Citation:
A Annelyse de Dénéré,

J’espère qu'une missive d'un goujat ne vous fera pas rendre votre déjeuner.

Au moins vous vous souvenez de ma personne, déjà une bonne chose. vous me parlez de proposition indécente? J'ai un tout autre souvenir que je tairais.

Pour ma part La Tremouille j'ai préféré tout oublier ou presque puisque je vous ai écris. Cette ville a failli avoir ma peau, il ne me reste plus à ce que cela ne recommence pas. Quand au goujat nous n'avons pas le même version mais soit. Je constate que vous n'avez pas changé et vous avez fort bien fait.

Pourquoi cette missive? Je me pose encore la question. Je garde un fort bon souvenir de notre petite virée et nous avions discuté de manière civilisée. J'avais apprécié ce rare moment. Peut être est ce en ce souvenir la que je vous ai écris.

Je n'ai pas dans le désir de vous écarter les cuisses comme vous dites si bien, loin de moi cette idée. Si ma proposition ne vous sied pas je n'en prends nullement ombrage n'ayez crainte de cela. Et si je puis émettre mon avis vous avez raisons les hommes n'en valent pas la peine.

J’émets donc un avis favorable au fait de nous revoir. Niveau bonne humeur je pense être largement votre égal même si je reste d'un autre style. Ce sera donc avec plaisir que je taillerai un bout de gras en votre compagnie. Il suffira de me faire part de votre emploi du temps qui doit être fort serré j'imagine. Nous boirons, nous râlerons, nous grognerons comme de vieux amis si vous l'acceptez.

Amicalement,
Auxence


Même pas l'temps de la relire... l'volatile s'agite... manquerait plus qu'il n'en n'ait pas un pour l'renvoyer... un chouillat de cognac sur la tête... velin accroché... l'oiseau qui se barre en titubant... sourire... puis râler en grimaçant... décidément...

S'lever avec difficulté... s'accrocher à la paroi... obligation de retourner à Nevers... pas loin... l'a terminé ses rations de picole... réapprovisionnement obligatoire... occuper l'esprit... et le corps... hâte d’être à ce soir... recommencer... et peut être... réponse...
Annelyse
      « Tout dépend du hasard, et la vie est un jeu. »
        de Jean de Rotrou


- J’EN AI MARRE VICTOR ! MAINTENANT CA SUFFIT JE DEMANDE LA DISSOLUTION DE NOTRE CONTRAT DE MARIAGE !

- M'enfin ma mie, crois moi..

- TU CROYAIS QUE CA ALLAIT DURER LONGTEMPS TON PETIT JEU ? TU EMMÈNES TA FEMME À TOUS LES ÉVÉNEMENTS DU CONSEIL ET APRÈS TU VAS TE SAUTER LES JEUNETTES DE QUINZE ANS ! J’EN AI MARRE DE JOUER LA POTICHE ALORS VA TE FAIRE VOIR !

- Tu te méprend ma douce, n..

- J’AI FAIS PRÉPARER MES AFFAIRES ET JE FICHE LE CAMP DE LA MAISON, N’ESSAYE MÊME PAS DE ME RETROUVER, TU RISQUES DE FINIR EN BROCHETTE ! JE NE VEUX PLUS VOIR TA SALE FACE DE MARI INFIDÈLE ! ET TU DEVRAIS ME REMERCIER CAR MAINTENANT TU PEUX SAUTER TOUT CE QUI BOUGE LIBREMENT SANS AVOIR CE REGARD COUPABLE QUAND TU METS UN PIED A LA MAISON !


Une de plus.. Une.
Pourquoi les femmes étaient-elles si naïve?

Annelyse le sourire en coin écoutait avec attention et amusement cet échange conjugal. D'ailleurs c'était ce genre d’attraction qu'elle voyait la plupart du temps en dehors de l'enfant qui se faisait taper sur les doigts d'avoir chipé, ce qu'elle trouvait moins drôle évidemment. En tout cas une fois l'observation terminé elle se rendit à son auberge afin de dîner, là-bas, une missive lui sera remise et elle retournera aussitôt une réponse à l'expéditeur.


Citation:
    A vous prédateur averti,
    Auxence,

J’ai eu une certaine chance, votre pli m’a trouvé avant mon repas ainsi il me causera aucun mal hormis celui de m’avoir coupé l’appétit.

De quel autre souvenir me parlez-vous ? Me proposer des cours de séduction étaient-ce convenant ? Il ne me semble pas, donc pour moi il était bien question de proposition ostentatoire même si en effet nos discussions furent en dehors de ça courtoises et non désagréables puisque je prends de mon temps afin de vous répondre.
Mais je vous en prie, allez-y, rappelez-moi donc ce dont ma mémoire me fait défaut. À moins que vous m’ayez drogué ?


Pour ce qui est de la définition d’un goujat, à titre d’information, les hommes à mes yeux le sont tous malgré leurs bonnes façons de paraître alors que vous soyez sincère ou non cela m’importe peu à vrai dire d’autant plus que vous soyez d’accord ou pas avec mes pensées. Mais vos propres propos sur votre courrier me donnent l’impression que vous êtes plutôt en accord avec le fait que je n’approuve pas les débauches de la gent masculine étant donné que vous me donnez raison de ne pas m’en intéresser. Alors quoi, vous acquiescez mon avis mais ne vous en sentez pas concerné ?

Je vais vous dire une chose cher grognon, vous souhaitez me revoir sans aucune arrière-pensée et seulement pour le bon plaisir de la discussion, bien, dans ce cas faites travailler ce qui vous sert de tête et tentez de me localiser, cela occupera votre ennui et là ma foi, j’aviserai de ne plus insinuer que vous faites partit de ces mufles et d’être une bonne compagnie en vous offrant en plus un souhait dans la limite du respectable il en va de soi.

Vous dis-je à bientôt ? En attendant je profite d’un délicieux breuvage qui est équivalent au whisky Écossais mais dont le goût est plus doux, le serez-vous tout autant, brut et à la fois délicat ?

Bien à vous,

    Un trésor perdu.



PS : Votre nom en guise de signature me suffira, inutile d'embaumer le vélin de votre consommation d'ivrogne afin que je devine votre état délabrant.


Le pli fut renvoyé et le dîner fut commandé.
Et bien quoi ? Elle n'allait tout de même pas lui dire qu'une réponse de sa part lui avait causé une certaine surprise non fâcheuse malgré ce qu'elle prenait plaisir à lui écrire. Jamais elle ne donnerait de son intérêt pour un homme, tous des salauds, et son père le premier, d'ailleurs elle venait de recevoir les dernières nouvelles de sa part, de quoi lui donner de l'urticaire.

En attendant le Grain de Beauté s'ennuyait horriblement et elle espérait tirer de ce petit jeu une certaine distraction.

Que son palpitant commence...
_________________
Auxence
Posé dans une taverne... bière... cognac dedans... regard froncé... râle... grogne... lui demande de brosser les cheveux d'une donzelle... puis quoi encore... faut arrêter de fantasmer comme ça... puis l'est pas encore assez saoul pour lui balancer un verre dans la caboche... que trop d'estime d'l'faire de toute façon... l'aurait mieux d'aller dans un lupanar... au moins s'serait amusé réellement... quoique... des pensées impures... ce geste fait par une donzelle anonyme... souvenir...

En devenir encore plus grincheux... pourquoi... cet instant précis... plusieurs mois après... ça revient... envoyer valser la chaise à coté... devant les yeux effarés des inconnus... nafoutre des gens... toute façon l'a jamais existé... picoler pour oublier...que ça d'vrai... sortir de cette saleté de taverne de *bip*... un pigeon... grogner en tentant de lui mettre un coup de bouteille... pas l'moment d'le faire chier... en fait... rarement l'moment...

Finir quand même par récupérer le velin... hausser un sourcil... puis deux... puis grogner... bon... ça exige réponse quand même... rentrer à nouveau dans la taverne qui se tait... s'reposer à la même place... et écrire... ignorant royalement les autres...


Citation:
A Demoiselle Annelyse de Dénéré,

Tout d'abord me voila fort enchanté de n'avoir pas été à l'origine de votre régurgitation.

Je dois vous confesser Demoiselle que même si j'ai de nombreux défauts, je n'ai pas celui de devoir droguer une gente demoiselle afin de pouvoir discuter avec elle. Le cognac n'est destiné qu'à ma consommation personnelle. je ne vous ai donc pas marqué en mal, me voila énormément flatté finalement. Quand aux souvenirs, ayant pris le parti en accord avec l'alcool qui coule dans mes veines de tenter d'oublier certaines choses qui n'ont rien à voir avec vous, nous en créerons d'autres ou je vous choquerai de nouveau.

Effectivement je considère la plupart des hommes comme des goujats pour ne pas être mal poli. En suis-je un? Certaines vous diraient peut être que oui, d'autres non. Le plus important n'est-il point d'exister peu importe le sentiment tant que la personne pense à nous? Et pour information je suis ce que je suis et j'assume ma vie d'amoureux du liquide ambré nommé Cognac.

Sachez jeune Demoiselle que je suis un grand joueur et que le défi me tente énormément. Quand à la récompense j'ai déjà mon idée en tête mais je vais vous laisser cogiter à ce sujet la afin de m'assurer que vous n'oubliez point ma future venue. Sachez que votre indice était un peu trop voyant et j'en prends bonne note.

Je vous dirai donc à très bientôt, demain, après demain, la semaine prochaine... restez sur vos gardes, l'humble ami arrivera.

Le chasseur de Trésor


Un peu beaucoup calmé après l'écriture... renvoyer la missive... relancer la chaise... et se barrer... réfléchir... quand il irait prendre son dû...
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