[RP ouvert à qui veut] Soldat, au rapport !

Elle était fâchée contre lui, une fois de plus. Et pourtant... Il était un homme à femmes, certes, il aimait les voir chavirer en sa présence et quémander un peu d'attention ou plus, cela devenait même une seconde nature, si bien que, même sans le vouloir, il les attirait. Sa fille ne le supportait plus, il ne pouvait rien y faire. Il pouvait modérer sa nature de coq, mais il ne pouvait contenir l'attirance que les femmes avaient pour lui. Il pouvait se contenter de ne point y répondre.En sa présence. Car lorsqu'elles n'étaient point là, il n'y avait point de raison qu'il se prive de quelques moments de plaisir partagé.

Il la laissa partir sans lui répondre. Bien sûr que certains hommes pouvaient être sérieux et engagés envers une seule femme, bien sûr qu'ils pouvaient rester fidèle à cette unique, comme il avait vu son père le devenir pour sa mère, mais les autres étaient si nombreux... Il tenterait de lui parler une autre fois. Il ne voulait point ramasser les morceaux lorsque son coeur serait brisé et tuer l'infâme qui l'avait fait.

Il retourna vers la cuisine où se trouvait Liz. Ils allaient manger ensemble et il lui montrerait une chambre où elle pourrait dormir et il la raccompagnerait le lendemain chez elle. En espérant qu'elle ne s'arrêterait point uniquement à cette première triste rencontre.
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Chez moi
RIP Killi

Et voilà... Ca, c'est fait.

Killi regarda sa fille qui explosait à son tour. Deux tempéraments pareils dans une même pièce, que voulez-vous, ça ne peut point donner autre résultat. Il n'eut point le temps de modérer sa fille, pas plus qu'il n'avait pu modérer la cousine, d'ailleurs. Quelle soirée, mes aïeux... Deux femmes qui voulaient montrer laquelle hurle le plus fort, mais impossible de corriger l'une ou l'autre à la manière traditionnelle. Il se leva quand sa fille partit, faisant un sourire contrit à Liz. Il fallait bien s'en douter. Il lui fit une bise sur le front.

Mange un morceau, j'arrive.

Il partit à grands pas chercher sa fille. D'ordinaire, il tentait de lui faire comprendre les choses déjà, même s'il était compliqué de la convaincre que celle-ci n'était qu'une amie ou que réellement, les choses seraient différentes cette fois-ci. Et elle ne se trompait point. Mais pour Liz... Une cousine qu'il voulait présenter à la famille, pour UNE fois qu'il n'avait point l'intention de l'allonger quelque part pour l'éduquer. Enfin si, il compte bien l'éduquer, mais sur la manière de se protéger des hommes, ne point s'attacher et en souffrir comme elle l'a déjà fait. Juste s'amuser, profiter de la vie, tout en préservant sa réputation. Toutes ces choses qu'il aurait pu apprendre aussi à sa fille, mais qu'il lui cacherait car il ne pouvait supporter l'idée qu'un homme la regarde comme une femme. Il tenta de la rejoindre à grands pas pour la rattraper.

Annelyse, ma chérie, je sais que les apparences sont contre moi, une fois de plus, mais je n'ai point l'intention d'ajouter Liz à mon tableau de chasse. Elle est une de nos cousines, elle fait partie de la famille. Chimera me les accrocherait en boucle d'oreilles si elle apprenait que je l'ai touchée.

Il lui prit le bras.

Reviens et reste avec nous, nous passons si peu de temps ensemble.
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RIP Killi

Killi n'a point vu la colère monter chez Liz, il était trop obnubilé par sa fille et la gestion de sa colère avec ce mariage et sa délectation de lui raconter comme l'autre mi-homme peut l'aimer. Il sent Liz s'agiter et lui échapper de la main et la regarde, médusé. Il en prend pour son grade, le mentor, elle l'habille de plusieurs étoiles. Jamais personne n'a jamais osé lui parler ainsi de sa manière d'éduquer sa fille. Chacun prend sa dose, pas de jaloux, elle en prend un pour taper sur l'autre. C'est à peine si elle ne va pas en envoyer un de chaque côté de la pièce, au coin. Comme des sales gosses qui passent leur temps à se battre pour un oui ou un non. Il reste muet, ne sachant ni comment le prendre, ni quoi dire pour ne pas prendre le retour. Il n'a pas vraiment envie d'avoir du rab. Il ne regarde point Annelyse non plus, pour ne point ajouter de l'huile sur le feu.

Il perd en général peu l'usage de la parole, mais ce soir, il ne sait quoi dire. Elle se dirige vers l'escalier, elle va certainement s'enfuir à l'auberge. Entre la rencontre avec sa fille alors qu'elle avait peur de faire mauvaise impression vis à vis de la famille, dans les bras du libertin de la famille et les disputes incessantes du père et de la fille... Elle est servie pour sa soirée de rencontre familiale. Il va se précipiter pour la rattraper, ne voulant point qu'elle s'enfuit. Si Chimera devait apprendre cette soirée, elle risquerait de lui faire elle aussi un sermon de derrière les fagots. Il va l'appeler, le bras en avant quand elle leur demande

- Si on mangeait quelque chose ?

Cette jeune fille est surprenante. Elle les aurait bien fessés pour leur mauvais comportement, et voilà que maintenant, elle veut manger. Il entraîne Annelyse en la prenant par le bras sans lui laisser le temps de réagir. Il lui marmonne de faire au moins un effort pour ce soir. Pas pour lui, pour sa cousine. Et pour Chimera. Ils la suivent dans l'escalier pour arriver dans la salle. Killi en profite pour prendre le bras de Liz et se retrouve naturellement au milieu des deux jeunes filles. Il hèle un valet pour qu'il leur apporte du vin frais et qu'il ramène de nouveaux pâtés, du pain et des viandes. Il regarde Liz avec un sourire.

La colère t'a creusée, ma jolie ?
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RIP Killi

Le bras est saisi s'exécutant à le suivre tout en gardant un air non convaincu. La réponse de son père éveille en elle une certaine irritation n'appréciant pas vraiment qu'on pointe du doigt là où elle n'avait pas son mot à dire. Encore heureux qu'il veillait à ne pas qu'elle tombe sur ses partie de jambes en l'air, car ce serait la goutte d'eau de trop.


Arrivant dans cette chambre d'un poney rose le Grain de beauté s'offusqua par la proposition de son père. Elle le sonda alors, était-il sérieux ou réellement dénué de bons sens ? Avait-elle encore un air si candide? Oui. Mais avait-elle vraiment l'air d'une enfant ? Elle en doutait. A son âge bien des jeunes filles étaient mariées. Et même si elle ne souhaitait absolument pas se retrouver dans cette situation elle n'appréciait pas pour autant qu'on la prenne pour une gamine. Et cette phrase suscita chez elle une certaine exaspération, il lui fit honte et cela ne passait pas dans l'oreille d'une sourde.

Alors, oeil pour oeil, dent pour dent.

Annelyse laissa alors Liz reprendre Killijo, si cette dernière pensait gagner ses faveurs pour cette défense elle se mettait le doigt dans l'oeil. Elle était habituée à voir les tentatives des maîtresses de son père qui cherchait toute mielleuse à s'allier à elle pour ne pas se l'avoir sur le dos, mais en vain. Même si ce qu'elle disait était vrai, elle n'irait pas pour autant la lover dans son affection, pour l'instant du moins.

Et pendant que sa fameuse cousine s'exprimait sur la chose, Annelyse quant à elle prit place sur le bord du lit, ses mains venant prendre appuie légèrement penchée en arrière. Et là un sourire fin s'esquissa légèrement avec malice sur le coin de ses lèvres. Ignorant totalement le fait que Liz souhaitait reprendre la route pour se rendre dans une auberge.

- Je te rappel qu'il faut de la place pour ma mari aussi et je doute que le rose lui fasse tourner la tête. J'aime certes me lover contre lui, toute la nuit occupant ainsi peu de place, mais un plus grand lit ne serait pas indispensable tout de même.

« Tu vois de quoi je veux parler non ?
Veux tu encore me sous estimer ? »
Son regard erra dans la chambre l'air de rien, faisant mine de l'admirer, sachant pertinemment que cette irrespect jouerait avec les nerfs de son coq de père.
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Une surprise de taille ... Et un accueil glacial mais qui aurait pu etre pire. La fille de Killi qui les surprend main dans la main en train d'admirer la vue. Une inconnue, une fois de plus dans les bras de son père. Il est vrai que de prime abord ... il y a de quoi s'ennerver surtout quand son pere est réputé pour son libertinage.
Liz préfère les laisser s'exprimer et s'expliquer presque ne voulant pas en rajouter ou faire croire à la demoiselle qu'elle arrive ici en terrain conquis.
Certe elle a toute légitimité en tant que Dénéré d'etre là mais Annelyse ne le sait pas vraiment et au vu des éclairs que lui lance son regard, elle est pas dans un état de discussion sur le sujet.
Elle la salue tout de meme de la tete esquissant un sourire restraint. Il ne manquerait plus qu'elle croit qu'elle se moque d'elle ! Cette jeune femme est magnifique et a un tempérement de feu à prioris.
Encaissant les remarques et sous entendus sans broncher, Liz garde son sang froid. Elle accepte le bras de Killi et le suit dans le reste de la visite. A l'evocation de la visite de la chambre du Maitre, elle se raidit legerement.
Elle n'a toujours pas ouvert la bouche...elle bout à l'intérieur mais sait qu'il lui faut rester tranquille car apres tout, elle n'a rien fait de mal ... pas encore.

La petite chambre rose est vraiment jolie et effectivement correspond bien pour une enfant mais de là à la proposer à Annelyse, Killi exagère ! Là elle ne peut garde le silence.

- Mon cousin, votre idée fait offense à votre fille permettez moi de vous le dire. Vous avez là une jeune femme et pas une enfant. Elle a ses habitudes de vie en ses lieux et il n'est pas question qu'elle s'en prive à cause de ma présence. Je peux tout à fait regagner l'auberge à cheval. J'attendrai la venue de Chimera pour revenir vous saluer tout deux et nous aurons peut etre l'occasion de faire connaissance .

Elle avait tenté de s'adresser à Annelyse directement. En tant qu'adulte celle-ci n'avait pas besoin de l'aval de son père et au vu de son caractere elle passait surement outre.
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Ce n'est pas ce qu'elle croit ?
Tiens donc, pourtant la situation en disait long.
Il lui annonce que c'est sa cousine, et encore ? Le sourcil de l'Angevine s'arque alors que son regard n'en démord pas sur son accusation. Le cousinage n'avait pas de limite dans ses dernières nouvelles.

Vas y rames encore un peu pour voir.
Que vais-je penser ? Oh moi ? Si peu. Es-tu certains de vouloir une réponse ? Non pas avec moi. Tu patauges là mon cher père.
Rassures la donc, donnes toi les raisons que tu veux, ma vision ne changera plus.

Annelyse ne bouge pas d'un poil, sauf quand les présentations se font. Celle-ci daigne seulement porter son regard sur la dite cousine qui garde le silence observatrice de la noyade de son paternel.

- Bien.

Bonjour peut être ? Non, seulement un « bien » forme pour elle d'une certaine tolérance ? D'un acquiescement oui avant de reporter son attention sur son père qui ne savait sur quel pied danser à cet instant.

- Fais nous donc visiter ta maison, la prochaine pièce est ta chambre non ?
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Killi sursaute

Ma chérie, ce n’est pas ce que tu crois !

Il se décale d’un pas vers l’arrière et va vers... sa fille. Ce qu’il redoutait arrive. Pourtant, il avait fait attention à ce qu’ils se tiennent bien, si une visite arrivait, partager un repas, faire les présentations... Au fur et à mesure que la soirée avançait, et l’ivresse de Liz, il a relâché la garde pour se consacrer plutôt à limiter les dégâts... Mais bien sûr, un simple moment d’égarement et hop ! Il est accusé-jugé-condamné. Il faut dire qu’avec son palmarès... Elle en a vu défiler, des donzelles... De tout âge, de toutes origines... Mais celle-ci est différente. A tous points de vue. Il s’approche de sa fille, les mains en avant, comme on essaie de le faire avec une bête féroce que l’on tente de calmer.

Voici ta cousine, Liz. Nous étions en train de regarder la nuit et de discuter de voyages.

Un pas supplémentaire vers Annelyse...

Elle était très nerveuse à l’idée de rencontrer la famille, je la rassurais. Comme je te rassurais dans mes bras à une époque révolue. Te rappelles-tu ?

Voyant son air accusateur qui a déjà tiré des conclusions hâtives, il continue.

Et puis que vas-tu penser ? Elle est à peine plus âgée que toi ! J’ai des principes tout de même ! Qui plus est, nous sommes cousins !

Bon ça, c’est peut-être pas la meilleure idée, vu qu’on se marie souvent entre cousins pour les titres, les terres et les richesses, mais il ne sait plus à quoi se raccrocher. Il ne va tout de même pas expliquer à sa jeune fille qu’il a lancé un défi à sa cousine, qu’elle est vient de perdre... Il craignait que Chimera ne les découvre, mais finalement, c’est pire. Sa fille les a vus. Dans une chambre... Peut-on faire pire ? Il doit y avoir moyen, mais il n’est point décidé à le tenter ce soir.

Je faisais visiter le manoir à Liz, veux-tu te joindre à nous ? Nous avons à peine commencé. Titine est en cuisine, elle a préparé un fabuleux repas.

Une illumination... Au fait, il faudrait peut être présenter aussi Annelyse à Liz. Ah oui, bonne idée. Il se retourne donc vers Liz.

Liz, ma douce, voici ma fille Annelyse, ma cadette.

Dis bonjour à ta cousine, fais-lui un bisou, allez, montre-lui que t'es une gentille fille...
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Elle ne pensait pas avoir bu autant que cela en fait , mais il fallait bien l'avouer elle n'avait rien dans le ventre depuis le matin mis à part le petit pâte qu'elle avait gouté tout à l'heure. Le stress de cette visite, de ce tête à tête lui avait fait perdre toute prudence quand aux danger de boire en présence d'un homme aussi séduisant que son cousin. Elle maudissait sa stupidité ! Que devait-il penser d'elle à présent ... Une parfaite idiote sans cervelle ..
Elle se redresse et s'appuie sur la rampe voulant se défaire de son étreinte bien qu'amicale mais qui lui pèse car elle est loin d’être aussi formelle sur ces impressions et sur les raisons qui font battre son cœur plus vite à cet instant.
Le haut de l'escalier est en vue .. plus que quelques marches et cela devrait aller ...
Elle remarque une lueur de tristesse dans son regard quand elle évoque le nom du Dieu de l'amour ... Pourquoi ? Elle préfère ne pas lui demandé. Si il souhaite évoquer cette chambre il le fera de lui même. ...
La chambre jaune .... elle n'affectionne pas particulièrement cette couleur mais peut lui importe à ce moment là, il pourrait l'emporter à la cave qu'elle ne trouverait rien à redire vu son état.

- Va pour la chambre "Cuisse de Nymphe émue" ... Qui me correspond pour le coté Nymphe et l'émotion. Pour ce qui est de la cuisse je ne sais pas encore.

Tentative de trait d'humour pour faire diversion. Mon dieu Liz mais dans quel état tu t'es mise ! Plus faible coté physique que dans la tête, elle s'efforce de garder son calme et sa lucidité quand à ce qui se passe autour d'elle. Lorsqu'il ouvre la porte, elle découvre une pièce effectivement décorée de jaune mais rien n'y est clinquant au contraire. Un bouquet de tournesols trône sur le petit guéridon prés de la fenêtre qui, ouverte laisse voir le jardin de la demeure et entendre les bruits nocturnes des grillons.
Elle s'avance seule dans la pièce à pas lents et vient contempler ce spectacle. LA vue est magnifique ou est ce la nuit ? La lune se reflète dans le petit bassin qu’elle aperçoit en contrebas. Liz se retourne et regarde Killijo avec un grand sourire et lui tend la main pour qu'il la rejoigne
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La pauvre enfant est ivre. Il l'a trop laissée boire. Elle n'est plus en état de rencontrer qui que ce soit ce soir. Il la soutient en la serrant contre lui car il craint qu'elle ne s'effondre au milieu du couloir. Deux choix, soit il la porte jusqu'à la chambre la plus proche et lui fait boire un peu de tisane pour la faire dégriser, soit il continue la visite comme si de rien n'était en priant pour que personne n'arrive et ne la voit ainsi. Il s'interrompt dans sa montée en entendant la chambre Eros. La chambre de Rod. Il lui répond simplement, masquant sa douleur à l'évocation de ce lieu.

Non, la chambre Eros était réservée à une dame. Très particulière.

Il continue à monter avec elle, la sentant peser de plus en plus sur lui. Si elle finit de monter l'escalier sans encombre, ce sera déjà énorme. Pour l'étage, il avisera sur place. Il lui sourit en entendant parler d'une chambre qu'il pourrait avoir pour elle. Le domaine est bien plus petit que celui des Rosiers. Il devrait utiliser une des chambres réservées aux invités. La chambre extase ? Hors de question. Il raye intellectuellement celle-ci. La chambre des invitées qui ne connaissaient point encore la garçonnière, mais qui étaient en partance pour... Et l'autre chambre.

Que dis-tu de la chambre Cuisse de nymphe émue ?

Ils sont arrivés à l'étage, il la tient maintenant par la taille, assez fermement pour qu'elle garde un certain équilibre, restant proche de la rampe pour qu'elle puisse encore s'y tenir. Il lui sourit.

Je sais que cela peut prêter à confusion, mais j'ai gardé les noms que je leur ai donnés lorsque j'entrais dans le domaine, dans ma jeunesse. A cette époque, j'étais... Enfin, je te le ferais visiter un de ces jours.

Il s'avance doucement, attentif au pas de sa cousine. Il lui montre une première porte.

La chambre jaune. Comme tu t'en doutes, tout y est jaune. Ils ont peut être même ajouté des fleurs en sachant que nous y venions. Viens, nous allons nous y poser quelques instants.
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Liz boit lentement son verre afin de reprendre son souffle .. décidément elle est perturbee. Rehardant le plat de pâtes, elle fait non de la tete. L'idee de visiter le château lui plait d'avantage et encore plus si il lui a réservé une chambre. Elle regarde la porte et le regarde lui ...

- fais moi la visite guidee je veux tout voir ... tout ..

Elle se leve et lui tend la main afi qu'il la conduise ... ou elle ne sait pas, mais elle a envie ... elle est curieuse et tendue a la fois mais cet état entre deux la stimule.

-viens ....

Elle le regarde avec un sourire enjoleur qui en dit long sur son etat.
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Elle rit ! Elle n'avait pas envisagé cela sous cet angle mais à bien y réfléchir cela serait toujours mieux que de se morfondre seul recroquevillée sur les rempart pour se réchauffer ! L'idée fait son chemin dans sa jolie petite tête blonde... Une chose est sure, si il tien sa promesse de venir la voir et de patrouiller avec elle, ils ne s'ennuieront pas elle y veillera.

- Hum à dire vrai, je n'ai pas eu à tester mon don pour les massages sur les remparts puisque j'y suis seule à mon grand regret ... Mais on pourra voir cela si tu as envie .. entre deux verres de prunes.

Il lui baise les mains et l'enlace un instant pendant lequel elle se doit de réprimer des instincts familiaux pense t-elle et se contente de lui dépose un léger baiser un peu trop prés des lèvres .. Liz mais que fabriques tu !!! Elle se ressaisit et offre un sourire radieux comme si de rien n’était à Killi lorsqu'il l'invite à gouter aux mets préparés par sa Titine.
Elle s'installe et prend un petit pâte qu'elle déguste. Effectivement c'est très bon. Elle lui tend son verre afin qu'il la resserve en vin qui lui aussi est fameux bien que traître car elle sent qu'il lui monte à la tête, du moins c'est ce qu'elle conclu de la rougeur qui colore ses joues lorsqu'elle fixe son regard à celui de son cousin.

- Dis moi.... Tu donnes souvent des cours de ce style ? Si non tu devrais y songer et te faire rémunérer ... tu ferais fortune ou ... tu te noierais dans le plaisir suivant le mode de paiement ...

Elle scrute son regard qui est posé sur elle.. Ce sourire ... Liz !!!!
Buvant une grande gorgée de vin pour se donner contenance et reprendre un peu le contrôle elle manque de s’étouffer lorsqu'un petit morceau de pâté vient se coincer dans sa gorge.
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Tout à son massage, Killi éclate de rire.

Ma douce, je n'ai point dit non plus que ces visites sont quotidiennes. Je me dois aussi d'être en pleine forme pour le reste de mes activités.

Il se laisse aller vers l'avant, profitant de ses petits doigts qui appuient sur ses raideurs.

Tu te débrouilles bien ma douce... Je vais y prendre goût.

Le valet ne sait plus que faire, la damoiselle s'est servie toute seule, il a apporté une nouvelle assiette de pâtés, de pain et de sauces qui est dédaigné au profit du coq. Elle semble avoir plus d'appétit pour les gros morceaux. Killi dégage sa chemise vers l'arrière pour qu'elle puisse descendre un peu.

Cela fait-il partie des joyeusetés de la garde que je ferais avec toi ? Car tu me donnes une envie croissante de venir assurer une permanence avec toi.

Il apprécie encore le massage quelques instants, y'a pas de mal à se faire du bien. Il prend ses deux mains qu'il baise tour et tour et se lève doucement. Il l'enlace pour un tendre câlin cousinesque.

Je suis heureux que tu retrouves le sourire, ma jolie cousine. Assieds-toi et profite de ces bons pâtés que la Titine a préparés en ton honneur ou elle en sera fâchée.

Il l'a conduite à nouveau vers un tabouret, attendant qu'elle s'y installe, la regardant toujours avec un grand sourire.

Et même moi je n'aime pas la fâcher. J'en ferais une petite provision lors de ma visite à St Pol si tu veux.
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RIP Killi

Elle le laisse l'installé à ses côtés ... tout prés ... elle sent son bras entourer son épaule avec une bienveillance qu'elle est elle, loin de ressentir à cet instant mais ne bouge pas. Elle le voit un peu perturbé par son geste lorsqu'elle lui donne le petit pâté à manger et cela l'amuse beaucoup... Soit les cours sont très efficaces ou elle à un don pour la chose ?
Possibilité qu'il lui faudra inspecter. Après tout elle était une Dénéré non ? Et de ce qu'elle savait que cela soit Killijo ou Chimera ... ils savaient tout les deux y faire donc elle n'allait pas faillir à la réputation familiale quand même !

- Tu ne regrettes pas ce temps de sagesse ou tu savais que les trésors de la Dame n'étaient là que pour ton plaisir ? Quand au pichet de vin je ne sais pas mais je te propose que nous vérifirons ensemble un soir de garde et si nous en trouvons nous nous enivrerons alors !

Elle lui sourit, levant vers lui son regard émeraude avec douceur et malice. Il lui caresse les cheveux et sa main est douce dans la sienne. Elle sait la dangerosité de leur jeu, mais le maître est trop doué ou l'élève trop assidue.. ou les deux ... la soirée ne faisait que commencer et pourtant il y avait déjà une certaine chaleur. Son but n'était pas à la base de le séduire, de tout façon elle ne se sentait pas à la hauteur de la tâche, mais .... le trouble existait et elle restait une femme et lui un homm
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Le jeu du chat et de la souris commence à le destabiliser. Beaucoup trop. Il était le chat, il jouait avec sa proie, mais il voit qu'en effet, soit elle a la pratique qu'elle annonçait, soit elle met en pratique ses conseils. Beaucoup trop bien. Trop vite. Il ne faudrait point que l'élève surpasse le maître. Il a sa réputation, sa fierté et surtout... Elle est sa jeune cousine. Chimera les lui arracherait si elle apprenait de quel jeu il a commencé une partie avec elle. Et puis tout simplement... Il peut lui expliquer, la former comme il le lui a promis, mais il ne doit pas - jamais - même sous la torture - mettre en pratique les leçons. Ce bref instant de doute passé, il reprend ses esprits et sa main. A elle. Ben oui, c'est quand même plus doux. Il lui sourit avec un sourcil levé.

- Mes gardes ? Les non officielles ? Ma douce... Tu risques d'être déçue, tu sais, mais soit, je vais t'expliquer.

Il approche un tabouret et la fait asseoir près de lui. Il la prend contre lui comme on prend un enfant dans ses bras pour lui raconter une histoire.

- Souvent, nous avions prévu une bouteille ou deux. Non pas des petits pichets des tavernes. De celles qu'on transporte à deux mains. Qu'on fait rouler parfois quand elles sont bien pleines. Et comme je te disais, nous les cachions dans la salle des gardes pour les siffler pendant la nuit. Tu sais ma belle, à cette époque, j'étais plus sage. Je m'étais voué à une seule femme. C'est elle qui m'attendait la nuit.

Il lui caresse doucement les cheveux.

- Nous avions notre petit rituel. Comme un couple classique qui a ses habitudes. J'étais maire à cette époque. Et je tentais de recruter une secrétaire via courrier municipal. Mais elle en était fâchée.

Il sourit.

- On ne change point un coq.
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Elle manque de pouffer de rire à l'évocation des ses souvenirs de gardes. Il est incroyablement drôle et intelligent mais elle ne va pas s'en laisser découdre aussi facilement.

- Mon cousin tu me vexes si tu penses que je ne veille pas bien sur les St Politains en ce moment !! Je sais ce qu'il faut faire rassures toi et je suis bien "équipée" crois moi à tout niveau. Par contre ce qui m'interresse de savoir ...

Elle se lève pour prendre un petit pâté qu'il regarde avec gourmandise et lui dépose dans la bouche avec douceur ...

- c'est comment sont "tes" gardes à toi .. et je note que tu me proposes d'en faire une avec moi prochainement...

Ce geste faisant elle le fixe avec un sourire radieux imaginant déjà comment cela pourrait être de passer la nuit avec un homme pareil à ses cotés ... pour veiller ... évidemment ..

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Son baiser sur la main le surprend. Il le masque, mais elle a réussi à le destabiliser. Joue-t-elle ? Utilise-t-elle ses propres techniques ? Il ne sait qu'en penser. Il sait qu'elle aime les défis. Celui qu'ils se sont lancé est de taille. Un jeu dangereux auquel ils aiment jouer. Tous les deux, renchérissant l'un sur l'autre. Reste à voir qui perdra. Ou si le jeu en vaut la chandelle. Il repense aux nuits qu'il passait sur les remparts, les moments d'ennui, les moments de fin de garde... le moment où il fût prévôt pour aider sa tante... Il se retrouve propulsé quelques années en arrière. Nostalgie quand tu nous tiens. Il a fui l'Anjou, mais elle revient à lui sous toutes ses formes. Il lui sourit, la regardant déguster son fruit.

La nuit sur les rempart était merveilleuse, surtout lorsque je la faisais avec une dame. Mais j'avoue que le meilleur moment était celui où je rentrais... Les retrouvailles avec celle qui m'attendait, toute chaude dans le lit et...

Il boit un verre pour s'arrêter de parler car il... Il est des choses dont on ne parle point à une damoiselle. Fut-elle une jeune élève à qui l'on apprend à mieux cerner les hommes. Son verre vide, il continue.

Enfin oui, les nuits sous les étoiles donnaient cette intimité que l'on n'a que lors de ces gardes. Tu prévois d'y rester encore longtemps ?

Pendant qu'il parle, le valet apporte une assiette à partager où se trouvent des pâtés, des larges tranches de pain et des viandes pour les garnir. Il sert les verres qui se vident plus vite qu'il n'a le temps de les remplir.
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Les yeux dans ceux de sa cousine, il lui sourit tandis qu'elle boit.

Alors comme ça, ton vieux cousin est spécial à tes yeux ?

Il boit son verre et fait un geste pour que le valet les serve à nouveau. Sa main caresse celle de sa cousine pendant qu'il parle, machinalement, comme si elle a sa place sur sa jumelle. Il lui fait un clin d'oeil.

Je t'avoue que moi non plus je ne prends pas toujours autant de temps pour ma tenue, mais je voulais que cette soirée soit... spéciale pour toi. Pour ta grande entrée dans notre famille.

Il se rapproche pour lui parler vers l'avant, prenant sa main à nouveau, entrelaçant ses doigts dans les siens.

Alors, à Rennes, que se passa-t-il sur les remparts ?

Ils sont encore assis face à face pour se parler, mais la chaise de Killi se rapproche doucement de celle de Liz à mesure qu'ils parlent.
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Ce petit jeu de la séduction l'amuse et l'intrigue à la fois et avec Killijo encore plus car il est joueur lui aussi. Des regards étranges échangés, des sous entendus ... LE fait de chercher à savoir où est le vrai du faux est un sport qui lui convient en ce moment et la diverti.

Elle s'installe confortablement et le laisse la dévisager sans tergiverser. Elle devrait se méfier car il a une réputation à tenir mais d'un autre coté il est son cousin... et puis .. peut importe ! Elle se sent bien en sa compagnie à parler à badiner alors pourquoi se torturer l'esprit quand il n'y a pas lieu de le faire.
Sa main fine dans la sienne, elle lui répond en semblant à l'aise.

- Les gardes se passent je dirai... en fait il ne se passe rien à St Pol en ce moment. Je patrouille la nuit durant dans les rue sans voir âmes qui vivent. Cela n'a rien à voir avec celle que j'ai pu faire à Rennes sur les remparts mais cela est du passé ....

Elle a noté la fugacité d'un regard nostalgique qui a traversé l'esprit de Killi. Elle creusera le sujet plus tard car c'est la première fois qu'elle voit ceci dans le regard rieur et charmeur de son hôte. Lorsqu'il porte sa main à ses lèvres pour y déposer un baiser, elle ne sait pourquoi mais un frisson lui parcourt l’échine... Décidément il va lui falloir être prudente avec lui.

- Rassures toi je ne m'habilles pas ainsi pour patrouiller ... je réserve ce genre de tenue pour des occasions et des personnes spéciales à mes yeux..

Portant son verre à ses lèvres, elle boit une gorgée doucement en le fixant du regard. Il aimait jouer et elle aimait relever les défis ... la soirée promettait d'être passionnante
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Il lui laisse découvrir la pièce, avec la table qui se recouvre doucement de plats, d'assiettes où sont présentés pâtés de gibiers, pâtés de viande et autres gourmandises. Il se glisse derrière elle et lui murmure dans l'oreille

"- C'est un réel plaisir que de te voir ici. J'ai fait préparer ce repas pour quatre personnes au cas où des membres de la famille viendraient de manière inattendue. Titine fait toujours plus qu'il n'en faut. Il y en aura bien assez pour tout le monde."

Il revient devant elle et lui prend les deux mains pour la regarder. Il lui sourit malicieusement et s'écrie :

Soldate, inspection !

Il la regarde des pieds à la tête, prenant son temps de bien vérifier les petits détails et surtout de se rincer l'oeil sur une jolie cousine. Ca ne mange pas de pain. Et le voilà qui marche comme un vieux guerrier qui détaille une recrue pour voir son équipement et vérifier si tout est en ordre, en faisant le tour de sa personne qu'il trouve de plus en plus attrayante.

"- Hum ! Voilà qui me paraît fort attrayant. Toi qui me dis que tu es transparente, je doute que tu ne fasses tourner quelques têtes avec telle tenue."

Un rapide baise-main, les yeux dans les yeux et le cours continue.

"- Ma jolie, je vais t'apprendre des choses que je n'apprendrais même pas à mes filles. Commençons déjà par l'autre godelureau d'Aloïs. Ne lui souris point. Il va prendre cela pour une invitation et après, c'est à toi qu'il va vouloir gratouiller la tête. La distance ma douce, il faut l'imposer dès le début. "

Il regarde un des valets présent dans la demeure à l'année pour qu'il leur serve un verre de vin.

"- Veux-tu déguster un petit pâté pour te mettre en appétit ?"

Les verres servis, il trinque avec sa cousine. Il en boit une longue gorgée, c'est que ça assèche de causer ainsi.
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Chez moi
RIP Killi

La présenter à la famille dans un dîner ou l'inviter à dîner toute seule ? D'un côté, il lui a promis de la présenter à tout le monde. Mais d'un autre... Un petit dîner en tête à tête, discuter avec elle jusqu'à une heure avancée, à la lueur d'une bougie... Que demande le peuple ? Du pain, du vin et du... Il a fait préparer un repas par la Titine, sa vieille et fidèle servante qui a ramené ses laiderons pour l'aider. Il l'entend rouspéter après toutes depuis la salle à manger où il supervise l'installation. Il a fait apporter une table assez grande pour contenir tous les plats, mais aussi une table plus petite où ils pourront s'installer pour manger. Des fauteuils pour discuter, du bon vin qu'il a sélectionné personnellement, du chouchenn... Un bon feu. Il fait le tour de la pièce pour vérifier si tout est en ordre, propre et assez douillet pour une jeune fille.

Il a revêtu une tenue assez élégante, voyant la tenue qu'elle s'apprêtait à mettre pour être introduite dans le chateau. Il ne comprend pas pourquoi elle se met autant de pression autour de la famille. Son statut de bâtarde non reconnue l'inquiète, bien que Killi l'ait rassurée. Il a lui-même ramenées ses filles, nées toutes deux hors mariage et cela n'a point posé de problème à personne. De toute manière, son propre père avait aussi une fille illégitime. Il s'est contenté de continuer à porter le flambeau familial. Et il le porte bien, d'ailleurs. Le coq est élégant, avec une chemise brodée, des bijoux, les cheveux propres et noués d'un ruban noir. Il arpente la salle avec des chaussures qu'il ne porte que peu, habitué le plus souvent à porter des chaussures confortables pour la route ou pour les forêts. Il attend, sentant déjà les effluves des pâtés que la Titine a préparé. Elle a aussi tenu à ce que ses laiderons servent. Il a eu beau lui assurer que Suzon faisait bien son travail, elle a eu un grognement. Il a renoncé à batailler. La Suzon nettoie tout dans cette maison, même le maître, oui, et alors ? C'est une fille consciencieuse... Il entend la grande porte s'ouvrir.

Damoiselle Liz, vous êtes fort en beauté ce soir !

Il s'avance dans le couloir.

Aloïs, va t'occuper de son cheval. Il a besoin d'une beauté aussi.

Il s'approche de sa cousine avec un grand sourire. Il la regarde de la tête aux pieds.

Soldate, vous êtes magnifique.

Une bise rapide sur la joue, il lui tend la main pour l'accompagner dans la salle où le feu crépite dans la cheminée.
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Chez moi
RIP Killi