Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] De la dangerosité de l'Homme

Venitia
Cheveux encapuchonné par un temps pluvieux en cette période de l'année, un groupe de cinq franchit la frontière berrichonne.
Le sage devant, le brun ténébreux derrière, la rousse au milieu et sur les côtés les deux sangliers muratais.
Les ordres sont donnés chacun est libre de ses mouvements mais tous doivent être présent à la sortie de la ville à la nuit tombée.
C'est ainsi que le petit groupe se sépare.
Venitia s'assoit alors sur un rocher et s'arme de sa plume et de son parchemin, dessus on pouvait y lire
.

Citation:
Mon cher Georgio,
Comme prévu nous avons franchit la frontière qui sépare tes terres du duché voisin. Nous serons donc bientôt en ta ville pour converser quelque peu autour d'une choppe.
Avec toute mon amitié

Veni


Le parchemin enroulé et ficelé est tendu à un homme qui se trouve non loin de la rouquine.

Veuillez remettre ce pli à monsieur le Duc du Berry.

Waleran s'impatientait quelque peu de bouger et à peine venitia eut elle finit de parler avec le messager qu'ils se dirigent vers le marché en quête d'armes.
Cela faisait maintenant plusieurs heures quelle tournait et retournait entre les échoppes lorsque Eullallie s'avance vers elle, légèrement effrayée, la prévenant d'une rencontre imprévue en taverne et des dire qui s'y étaient échangés.
Esquissant un sourire presque provocateur, la rouquine se retourne vers Wal et sourit
.

Tu entends ça mon Duc, il parait que certains voir même certaines envisagent de prévenir la prévoté de notre présence ici.
Je me demande bien qu'elle mouche les a encore piqué dans ce village. C'est fou voilà que nous ne pouvons même plus faire notre marché tranquille tu le crois ça mon Duc...

Wal? Qu'est ce que tu as?
Tu es bien plus pâle qu'accoutumée
.[
_________________
Waleran
La tête rentrée dans les épaules pour se protéger autant que possible de la pluie, Waleran suivait la formation, légèrement en retrait. Cela faisait des mois qu'ils allaient de ville en village, de duché en comté, et voilà bien longtemps qu'ils n'avaient pas pu se poser réellement quelquepart.

Sancerre se détachait enfin à l'orée du bois qu'ils avaient traversé. Les hans des bucherons qui s'affairaient et les coups de hache sur les troncs d'arbres animaient la forêt qui s'était révélée silencieuse toute la traversée durant.

Enfin en ville, Waleran suivit Venitia au marché, plus par habitude que par besoin. Il avait de quoi manger pour encore quelques jours, et il n'avait de toutes façons pas d'écus à dépenser pour quelque inutile babiole.

Eullalie apparut au hasard d'une échoppe, et la discussion qu'elle eut avec Venitia n'était pas pour le rassurer. Prévôté, menace ... il croyait tout ceci bien loin. Visiblement, il se trompait.


Wal? Qu'est ce que tu as tu es bien plus pâle qu'accoutumée.

Bah Veni, on devrait peut-être se cacher non ? S'ils préviennent la prévôté, on va encore nous reprocher de ...

Il s'arrêta, la main sur le menton en guise de réflexion.

Euh ... nous reprocher quoi au juste ?
_________________
Aeternitae
Les cris des villageois qui coupaient du bois annonça bien avant qu'ils ne purent l'apercevoir la proximité de Sancerre. Æternitæ ne prêta aucune attention à iceux, et continua sa route, droit devant, protégé de la pluie par sa capuche de nacre. À proximité de la ville, le groupe se sépara en deux, et Æternitæ resta avec Venitia ... et donc avec Waleran. À chaque plaisir sa peine, en quelque sorte. Ou l'inverse.

Il laissa à la rouquine le temps d'écrire un message pour le duc et, concours de circonstance, un message de la douane lui parvint au même moment. Il le lut rapidement, bien qu'il en connût le contenu par avance. Il ferait parvenir une réponse en temps utile. Une fois n'est pas coutume, il suivit ses compagnons jusqu'au marché.
Ils y retrouvèrent une Eullalie visiblement embarrassée qui les prévint de la menace qui était censée peser sur leurs épaules, et suivit d'une oreille distraite la discussion qui se tenait entre les femmes et le jeune sot.


Menace ... prévôté ... se cacher ...

Il haussa les épaules en parlant pour lui-même à voix haute.

Mais par Aristote, que voulez-vous qu'il nous arrive ? Vous croyez que les délires de quelque personne issue de la fange, et dont l'infinie vacuité de l'esprit confine à l'inexistence, vous croyez réellement que cela puisse avoir le moindre intérêt ?

Il ne doutait pas de l'identité de la personne qui s'acharnait à les traquer, et dont la bêtise intrinsèque n'avait d'égale que l'absolue misère de l'âme.

Vous croyez que toutes ces gens, autour de nous, ont la moindre conscience de notre présence icelieu ? Vous croyez sincèrement que vous êtes si importants ? Vous avez peur pour votre sécurité ? Vous voulez vous cacher ? Rester dans l'anonymat le plus total, et sacrifier à la paranoïa d'êtres issus de la boue votre bien le plus précieux, votre liberté d'exister ?

Il rabattit sa capuche sur ses épaules, dévoilant ses longs cheveux blancs.

Soit. dit-il d'un ton sec, se tournant vers Waleran.
Observe, et prends pleine conscience de ta nature, Limbourg !

Il dégaina son épée et la brandit bien haut, écartant les bras, tout en tournant lentement sur lui-même.

Peuple de Sancerre, oit mon propos !
Je suis l'Æternitæ, et je suis ici, en ton sein !
Maintes fois accusé de pillage, autant de fois relaxé !
On m'accuse de brigandage ! On m'accuse d'être breton !
On m'accuse de traîtrise ! On me traque !


Je suis l'Æternitæ, et je suis là !


Il se tut, continuant de tourner sur lui-même, bras et arme levés, observant les villageois.
Finalement, il rengaina son épée.


Vois-tu, héritier de Limbourg, ce que nous sommes pour toutes ces gens ? Rien ! Nichts, comme on dirait chez toi !
Ils n'en ont rien à faire de nous. Au pire, je passe pour un illuminé, et au mieux, pour un amuseur public.
Où vois-tu un danger à présent ?


Il poursuivit, haranguant le peuple, s'adressant à qui se reconnaîtra.

Tu n'existes que par la haine que je t'inspire !
Tu n'es rien sans l'Æternitæ, je suis ta seule raison d'être !
Et je pisserai sur ta tombe !


Apaisé, il se tourna vers Eullalie, tout en poursuivant sa démonstration à destination du compagnon de la rouquine.

Le danger ne vient JAMAIS de l'extérieur, sache-le jeune Waleran.
Quiconque voyage avec l'Æternitæ est soit inconscient, comme Veni, soit imbécile, comme toi ... ou alors a-t-il quelquechose à y gagner.
Et nos deux nouveaux compagnons de route ne sont ni inconscients, ni imbéciles !


Il ne lâcha pas la femme du regard, mais retourna au silence.
_________________
Venitia
Euh ... nous reprocher quoi au juste ?

J'en sais rien moi. Peut être d'avoir volé Bidule à sa famille.

Décidément rien ne changeait jamais surtout pas Wal et encore moins Aet comme l'atteste la réaction qui ne ce fait pas attendre de ce dernier.
Poil qui s'hérisse, sourcil qui se lève, yeux émeraudes qui fixent sans détour l'Aeternitae.
C'est un long flot de parole qui glisse, alors, sur la rouquine mais qui vient envelopper un Waleran consterné.
Elle écoute, comme à son habitude, le cinglé, comme l'appelle Wal, qui guide ou suit ses pas. Mais la capuche qui s'abaisse ne révèle rien de bon, pas plus que l'épée qui s'élève maintenant vers les cieux, Venitia le sait
.

Aet, nous sommes en Berry ici, le risque est inexistant, point la peine de faire vacarme...

Mais trop tard les hurlements d'Aeter retentissent alors que la rouquine baisse la tête au sol désespéré.

Aet !!! Arrête, tes hurlements ne changerons rien, pas plus que les simagrées dont tu uses pour convaincre ton auditoire...

Le regard de son ami qui s'adressait maintenant à Eullallie était surprenant. Depuis le début de leur traversée à cinq jamais Aet n'avait fait cas de la présence de Eullallie et Paul, mais voilà que désormais il mettait au jour un sentiment qu'il gardait profondément enfouit.

Le danger ne vient JAMAIS de l'extérieur, sache-le jeune Waleran.
Quiconque voyage avec l'Æternitæ est soit inconscient, comme Veni, soit imbécile, comme toi ... ou alors a-t-il quelquechose à y gagner.
Et nos deux nouveaux compagnons de route ne sont ni inconscients, ni imbéciles
!

Les paroles étaient adressées à Wal, mais Venitia n'avait jamais imaginé une seule seconde que cela puisse être possible. Elle avait pourtant appris qu'elle ne devait avoir confiance en personne, si ce n'est Aet et Wal et le jugement d'Aet c'était quasi toujours révélé vrai.
Venitia tourne son regard vers Eullallie avant que de revenir vers Aet et de le fixer sans broncher
.

Aet !!! Il suffit maintenant.

Par l'Unique, cesse donc de te montrer aussi soupçonneux.
Rien dans le comportement de nos compagnons ne laissent présager de mauvaises intentions.
Tu as bien su me faire confiance, fait en de même avec eux, ne laisse pas ta vigilance diriger tes propos et tes gestes
.

Son regard se pose alors vers Eullallie et une histoire pas si vielle que cela lui revient en mémoire. Une traversée au BA, des groupes armées à leur trousse, et surtout des rumeurs comme quoi des noms connus se trouveraient au sein de ces corps d'armes, des noms comme celui de Eullallie.
Et si Aet avait raison de se montrer méfiant et si Paul et Eullallie avaient monté tout ceci de toute pièce pour gagner leur confiance.

La rouquine secoue la tête de droite à gauche et se penche vers son Duc puis lui murmure


Quoi qu'il arrive et malgré tout le ressentit que tu as vis à vis de Aet ne te fit jamais à personne d'autre que lui et moi, tâche de rester à bonne distance d'eux deux tant que les soupçons de Aet ne se seront pas avérés faux.

Puis plus fort à l'intention de Aet tout en fixant Eullallie.

Cela dit, Aet. Ta sagesse nous a déjà sortit de bon nombre de déboire.

A peine eut elle rajouté cette phrase que ses yeux ne lâchent plus Eullallie.
_________________
Waleran
Waleran était tout à ses réflexions lorsque le vieux cinglé sortit de son mutisme habituel. Et lorsque ça arrivait, cela ne laissait présager rien de bon.
Waleran s'attendait donc à une déferlante de propos délirants et incompréhensibles, et peut-être même de menaces.

Il observa ébahi le vieux fou se donner en spectale au milieu de la foule, et il s'éloigna de quelques pas, faisant mine de ne pas le connaître. Il s'adressa à la première personne qui s'approcha.


Hum ... vous comprenez quelquechose vous ? Nan parce que si vous comprenez, faut le dire hein ... Ce doit être un prêcheur fou.
En tout cas, il s'appelle Aeternitae. Je croyais que c'était Martin, moi ... Martin prêcheur ! Ha ha ha .. Hum ... Non rien, laissez tomber.


Il prit congé du spectateur qui devait se demander quel genre de troupe venait de débarquer à Sancerre, et écouta le beau-parleur en sifflotant, tête en l'air et les yeux vers le ciel.
Il ne releva pas, pour le moment, les gentils mots qui lui étaient adressés, et l'attention sembla se focaliser sur Eullalie. Même Venitia le mit en garde.
Il leva les yeux au ciel. De la part du vieux fou, rien d'étonnant, mais le prenait-elle pour un demeuré ?
Déjà, les nouveaux sont auvergnats, autant dire sans doute lâches, vicieux et arrogants, pour l'expérience qu'il avait de l'Auvergne. Ensuite, à peine étaient-ils arrivés à Sancerre que la femme les mettait en garde contre un hypothétique danger. Cherchait-elle à s'assurer leur confiance ?

Il répondit à Venitia à voix basse.


Oui bon ça va ! Faut pas que je m'approche des nouveaux, faut pas que je m'approche d'Aeter ... En gros, si j'ai bien compris, faut que je voyage seul pour être en sécurité, quoi.

Il se mit à tapoter le pommeau de son épée, et haussa le ton.

En tout cas, une chose est sûre. Le danger peut effectivement venir de l'intérieur ...
Le prochain qui me traite d'imbécile, je le regarde droit dans les yeux, et je lui plante mon épée dans ... euh ... dans le dos, mais un peu plus tard !


Il observa Aeter, puis Venitia, et son regard se dirigea naturellement vers Eullalie.
_________________
Georgepoilu
Citation:
Ma chère Venitia

Je boirai volontiers une chope avce toi pour fêter ton arrivée en notre pays mais je dois me battre en duel demain matin.

Amicalement

George

_________________
Eullallie
Depuis le départ, aucun mot, ou presque n'avait été échangé avec le trio.
Silence annoncé, suspention du temps, mutisme présagé.
Oh, la rouquine les avaient prévenus: leur venue ne serait pas accueillie avec enchantement.
Le couple de muratais était préparé à cela.
Et puis... rappelons que Paulh et Lalie n'étaient pas inconnus de Venitia.
Elle a été la première à l'accueillir à Murat lors de son arrivée... long soupir... il y a de cela bien longtemps maintenant.
Les choses changent n'est-ce pas? Les routes se séparent! Les méandres des chemins empruntés par chacun sont, parfois, bien différents!

Est-ce une raison pour oublier l'amitié vraie?
Celle que l'on efface jamais, celle qui berce vos reves les plus fous, celle qui vous oblige à aimer les gens en oubliant leurs défauts, celle qui fait tout pardonner ...

Et puis, elle est là, la duchesse, plantée de son duc qui la suit toujours partout... Enfin, le fait-il depuis le départ.
Lalie doit expliquer ses craintes à Veni. Un retour de taverne emplis de questions aux quelles Paulh ne donne aucune réponses cohérentes.
Oh certes! Elle lèvera sans doute les épaules, la regardant narquoise et balayant d'un mouvement les appréhensions de la murataise.

Tu entends ça mon Duc, il parait que certains voir même certaines envisagent de prévenir la prévoté de notre présence ici.

Et voila que le dialogue entre le couple commence.
Pas tres à l'aise la Lallie... non vraiment pas à l'aise, elle était venue parler à Véni, pas organiser un débat sur la place du marché!
M'enfin, il y a des choses que l'on ne peut éviter!
Se faire toute petite... vraiment toute petite.

Pourtant, Waleran reprit ses parole en demandant s'il ne fallait pas...

Pas le temps de prononcer un mot que v'la l'chef. Il s'était tu jusque là.
Taciturne l'Aeternitae? mouais à voir...
Elle releva le menton, ne voulant pas montrer la gêne qui l'habitait de plus en plus.
conscience ... importants ...sécurité ...liberté d'exister ?
Bah voila quand il parle lui, il dit des choses importantes... nul doute!
Et puis... Les yeux s'écarquillèrent pour former deux ronds parfaitement symétriques, et à bien y réfléchir, ils furent suivi en harmonie par la bouche...
Bah ça, on lui avait raconté l'allure que cet homme prenait parfois, elle ne l'avait jamais cru, pensant que les gens exagèrent toujours, surtout lorsqu'ils sony ivres en taverne... mais là! elle le voyait de ses yeux vu!


Et nos deux nouveaux compagnons de route ne sont ni inconscients, ni imbéciles !

S'adressait-il à elle.
Sans doute, il ne la quittait pas du regard... mouai... mais certains propos sont destinés au compagnon de Veni.

La murataise vrille son regard dans le sien, pas question de montrer qu'elle est impressionnée par la scene à laquelle elle vient d'assister!

Un large sourire s'étale sur son visage, réverence courtoise


Vous m'accordez enfin un regard mon Seigneur
se penche tant et plus... Provoquation ... sans doute! Je vous en suis infiniment reconnaissante cher seigneur de Pétaouchnoque, impair de France, chevalier de Laspalès. et vous me voyez ravie que vous ne nous trouviez ni imbéciles, ni inconscients.

Se redresser lentement.
Se préparer au retour de flamme...
Non, mais! à quoi fait-il allusion celui la?
Elle est peut etre pas l'Aeternitae, non, elle est Lalie, celle qui jamais n'a trahi un ami. Et pourtant, à entendre le ton que mettait Veni dans ses paroles, elle doutait!

Trois paires d'yeux posés sur elle.
Longue inspiration, reprendre consistance, personne ne soupçonne le tremblement de ses mains qu'elle dissimule sous sa capeline... la pluie a bon dos!


_________________
Armoria
Retour de veillée d'armes, bien plus tôt que prévu : mais refuse-t-on de témoigner pour l'Inquisition, surtout quand on a soi-même déposé une demande d'enquête ? Non, certes non... Ils avaient donc, Snell et elle laissé leurs compagnons bourguignons, prêts à en découdre contre les marauds qui visaient l'Orléanais, et avaient repris le chemin de la Bourgogne, non sans avoir avisé l'ami Thomas de leur passage.

Petit appétit pour la vanillée : et puis, elle devait retrouver Forrest et les 45. Allez, un petit tour de marché.


Bonjour, mon brave, vends-moi donc de quoi me faire préparer ma pitance, veux-tu ? Tu feras livrer cela à l'auberge.

Bourse ouverte pour payer le croquant, geste qui s'interrompt sitôt les écus donnés. En plus de la bourse, c'était aussi à présent les oreilles qui s'étaient ouvertes. Des noms connus... Nez froncé, elle se tourna vers le petit groupe, où un homme se prenait à donner de la voix.

Tiens donc... Je vois ici deux personnes qui avaient profité de la folie des grandeurs d'Arthur pour infiltrer les 45.

Un autre visage qu'elle connaissait. Léger signe de tête en guise de salutation. Souvenirs de festivités dans le Bourbonnais-Auvergne, pendant son voyage de noces.

Dame Eullallie...

Insondable, le regard vert alla de l'Auvergnate à ses compagnons.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Waleran
La scène se fit plus calme. Un message arriva, destiné à la rousse. Waleran observa la scène, écouta Eullalie, réprima un rire lorsque la murataise s'adressa au vieux fou en l'affublant de titres ridicules, puis se figea.
Une voix, un parfum ... Il tourna la tête pour apercevoir celle qu'il avait servi par le passé.


Tiens donc... Je vois ici deux personnes qui avaient profité de la folie des grandeurs d'Arthur pour infiltrer les 45.

Waleran hésita sur la position à adopter. Coup d'oeil rapide vers Aeternitae, puis vers Venitia.
Finalement, il posa un genou à terre et s'inclina.


Son Altesse fait erreur, sauf Son respect...

Il leva un regard fier mais sans provocation vers Armoria.

Nous n'avons pas infiltré les 45, Altesse. Ils ont fait appel à nous ...
à Venitia, plus précisemment,
pensa-t-il.
Seulement, la folie des grandeurs dont vous faites juste mention n'était pas suivie de la compétence qu'elle implique ...

Il marqua une pause, observant les réactions de la princesse d'Étampes, puis poursuivit.

Son Altesse sait-elle que lors du siège de Fougères nous avons dû faire la route de Laval à Fougères à pieds, par nos propres moyens ? Sait-elle que notre action au service des 45 le fut sans solde ? Sait-elle la désorganisation qui régnait au sein de Sa garde rapprochée ? Sait-elle que Wolfar fut bien incapable de nous intégrer à son armée ?
Nous avons nourri les 45, nous leur avons apporté ce qu'ils étaient bien incapables de se procurer par eux-même ! Nous ne demandions en échange qu'un minimum de considération...


Oui, probablement savait-elle tout cela ... Mais elle ne savait probablement pas que sur les murailles de Fougères se tenait l'Aeternitae, et que nulle armée au monde n'aurait pu forcer la rouquine à combattre le vieux ronchon.
Il se remémora la scène. Il ne connaissait pour ainsi dire pas le personnage à l'époque, et devait bien avouer qu'il avait alors été impressionné par sa prestance, son charisme sombre ... et sa quasi absence d'humanité. Il secoua la tête.

Il poursuivit néanmoins, non sans une certaine ironie :


Quant à la prise de la ville de Fougères, nous ne l'avons organisée que pour la restituer à son peuple affamé par l'occupation, au peuple de Sa Majesté, fut-il breton. Nul vilain ne devrait avoir à souffrir d'un conflit né de l'opposition entre gentils, et ça n'est pas trahir le Roy que d'assurer subsistance à ses sujets.

Il se tut finalement, son regard toujours posé sur celui de la princesse, attendant Son invitation à se relever.
_________________
Aeternitae
Æternitæ observa sans mot dire les simagrées de la donzelle. Il tiqua lorsqu'elle prononça le mot Seigneur, mais la suite de son propos le ramena deux ans en arrière, à Aurillac, à Clermont ...

Je vous en suis infiniment reconnaissante cher seigneur de Pétaouchnoque, impair de France, chevalier de Laspalès. et vous me voyez ravie que vous ne nous trouviez ni imbéciles, ni inconscients.

Cessez cela !
Celui qui portait ces titres est mort voilà près de deux années ! Tout comme est mort le Seigneur d'Evaux les Bains !
C'est vous tous, viles auvergnats, vous tous et votre lâcheté naturelle qui l'avez tué ! Et votre ravissement m'est égal.
Vous auriez pu vous manifester il y a deux ans, vous qui occupâtes les mêmes charges que moi, m'apporter votre soutien, ou pour le moins votre compréhension !
Et cachez ce sourire niais, il n'est que le joli fard qui masque la laideur de votre âme d'auvergnate.
Et votre homme, où se cache-t-il ? J'étais le seul maire du B.A. à l'avoir soutenu en chambre des maires lorsqu'il était accusé de détourner l'argent de sa commune ! Mal m'en a pris... fais du bien à un vilain, et il te crache dans la main...


Irrité, Æternitæ s'apprêtait à faire volte-face et à s'éloigner de cet endroit décidément trop peuplé, mais une silhouette vanillée qui s'approchait retint son attention.
Il mit quelques secondes à décrypter les propos de la princesse, puis se souvint de l'épopée en Bretagne, lorsque ses deux compagnons l'avaient rejoint à Fougères.
Il lança un regard noir à Waleran lorsque celui-ci s'abaissa, mais la teneur des propos qui suivirent adoucirent quelque peu sa réaction.
Le gamin était plein de ressources et l'étonnait tous les jours, mais son ton se fit cependant sec et résolu.


Relève-toi, Limbourg ! Tu n'as nul besoin de te justifier !

Il se tourna vers la GMF, sans se départir de sa mauvaise humeur coutumière.

Ces personnes sont Venitia et Waleran de Limbourg, et ils m'accompagnent ! Vous n'avez nul grief à leur formuler, Dame !
S'ils ont quitté votre prétendue garde rapprochée, c'est de mon fait, et si coupable il vous faut, je suis votre homme !
Vous eûtes été mieux avisée de leur accorder votre confiance sans intermédiaire pour veiller à votre sécurité, plutôt qu'à un auvergnat.
Vos ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on croit, ou que l'on vous désigne comme tels.


Il laissa éclater un rire moqueur.

Et si j'en crois les rumeurs sur votre récente petite ... comment dire ... escapade, il semble que vous vous soyez entourée d'incompétents pour veiller à l'intégrité de votre princier postérieur.
_________________
Armoria
Les yeux verts, qui n'avaient toujours pas retrouvé leur flamme depuis qu'ils avaient pris connaissance du courrier fatidique à Lyon, parcoururent d'abord Waleran, puis l'homme qui lui faisait face. Un fin sourire désabusé joua sur ses lèvres.

Relevez-vous donc... fit-elle au premier. Et cessez de me faire accroire autre chose que ce à quoi j'ai assisté. Je ne vois icelieu personne à convaincre : la propagande est vaine, avec moi. Vous aurez l'obligeance de garder cela pour des gens qui n'étaient point à Fougères.

A l'autre, à présent.

Je ne sais ce qui a été le plus rapide, à dire vrai : leur départ volontaire ou bien le fait d'avoir été chassés des rangs des 45, sur ma demande. Qu'importe, du reste.

Un regard vers Venitia.

Et vous pourriez au moins avoir l'honnêteté de ne point cacher la véritable raison de votre entrée chez les 45... Enfin, il est vrai qu'en Berry, il vaut sans doute mieux ne le point dire, n'est-ce pas ?

Les yeux verts, froidement, se reportèrent sur Æternitæ. Le sourire se fit alors à la limite du candide.

Me voici fort aise du souci que vous manifestez quant à ma sécurité... Mais voyez-vous, vous aurez grand mal à incriminer les 45 dans ce qui m'est arrivé récemment. C'est moi qui ai eu l'inconséquence de penser qu'en Bourgogne, j'étais en sécurité : je leur avais accordé congé, afin qu'ils puissent regagner quelque temps leur foyer.

Elle finit de refermer sa bourse, comme si la conversation était terminée.

Ah, au fait... Je fais griefs à qui bon me semble, ne vous déplaise. Je ne vous souhaite point la bonne journée, mais comme je suis croyante : que Dieu vous garde.

Légère pause.

... Malgré tout.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Aeternitae
Æternitæ esquissa un sourire. Il ne se souvenait pas avoir jamais adressé la parole à la femme auparavant, mais son attitude était en tout point fidèle à sa réputation. Sûre de ses propos, elle s'était emmitouflée dans la condescendance caractéristique de la noblesse française. Elle n'était pas d'ailleurs sans lui rappeler son ancienne suzeraine, et diable appréciait-il la froideur de son verbe.

Un regard vers Venitia - il s'attendait à une réaction enflammée - puis ses yeux se reposèrent sur la princesse.


Inutile en effet de vous infliger cette peine, Altesse. De bonne journée, je n'en ai point connue depuis que ceux à qui vous semblez accorder votre haute estime ont brisé mon honneur, et par là-même ma vie. Toute charmante et plénipotencière fussiez-vous, je ne crois pas que vous ayez ce pouvoir là d'influer sur le cours du Destin.
Quant au Très-Haut, qu'Aristote m'en soit témoin, il me garde, soyez sans crainte. J'en veux pour preuve le simple fait d'être toujours en vie.


... Malgré tout.

Il n'avait cessé de sourire pendant ses derniers propos, mais les derniers mots de la GMF lui firent l'effet d'une flèche en plein cœur. Immédiatement, il oublia les bonnes manières qu'il avait retrouvées l'espace de quelques secondes et son regard se fit plus trouble et sa voix ténébreuse. Æthaire s'effaça devant l'Æternitæ, et il n'avait alors plus devant lui la princesse d'Étampes, Grand Maître de France, mais l'incarnation de sa paranoïa.
    Je ne vous ai pas encore congédiée !

Les mots avaient fusés. Bien sûr qu'elle se moquerait de son autorisation comme la mésange se moquait des chenilles qu'elle picorait, mais il n'avait alors aucunement conscience de la hiérarchie, du monde qui les séparait et qu'habituellement il ignorait, sciemment certes, mais prudemment. Il fulminait, son esprit bouillait, et il fallut toute l'énergie d'Æthaire de Combecastel pour le ramener à un minimum de raison. Les poings serrés, le front brillant de sueur, il ouvrit la bouche et finit par s'apaiser. Sa voix se fit alors incomparablement plus douce... ce n'était plus le même homme qui parlait.

Sans vouloir vous commander, votre Altesse, un instant je vous prie.
Auriez-vous l'obligeance de m'accorder quelque éclaircissement sur la signification de ce malgré tout ?
Malgré quoi, au juste ? Auriez-vous quelquechose à me reprocher ?


Petit sourire de circonstance ...
_________________
Venitia
Son regard fixé toujours Eullallie et ne s'en détachait pas malgré tout elle esquissa un doux sourire lorsque cette dernière tenta de tenir tête à son ami de toujours. En temps normal elle aurait surement réagit avec verve, mais elle préféré à cet instant laisser Aet le faire elle aurait bien le temps de le faire plus tard.
Son duc qui était resté plutôt silencieux jusqu'à présent se lança dans un long récit qui était adressé à une femme que Venitia ne reconnut pas de suite.
Armoria... Ses pensées la conduire immédiatement vers les 45 et elle en eut un haut le coeur manquant de vomir directement au pied de son altesse.

Le discours de Waleran eut pour effet d'apaiser son dégout et la réaction d'Aeter lui extirpa un sourire. Voilà que le bougre défendait Waleran comme quoi tout pouvait arriver un jour. La conversation continuer et Venitia n'eut même pas le temps de répondre aux insinuations de son altesse que déjà Aet reprenait le dessus. Et là ce qu'elle redoutait le plus se produisit, le conflit qui agitait son ami depuis des lustres venaient de ressurgir à la vision de son altesse qui se trouvait devant eux.
Venitia ne pouvait se taire d'avantage. Elle s'avance alors se postant entre Armoria et Aet.
Son regard s'achemina de l'un à l'autre, elle attrape dans un imperceptible mouvement la main d'Aet et le fixe
.

Aet, ne m'oblige pas à employer la manière forte, calme toi.

Puis elle se tourne vers son altesse et sourit.

Vous savez, ici, en Berry je puis tout dire, sans lâcheté, sans mentir et surtout sans le ton péremptoire que vous arborez et qui me donne envie de gerber.
Ma présence au sein des 45 n'avait pour but que de rejoindre un groupe qui faisait appel à ce que je savais le mieux faire, sous la demande de feue Féeleone et l'approbation d'Arthur. Jamais au grand jamais il n'était question d'infiltration
.

Elle ricane

D'ailleurs je me demande bien quel intérêt j'avais d'infiltrer un groupe aussi inexistant et incapable que les 45.

Je pense que je n'ai point le besoin de vous en dire d'avantage sur le sujet.
Mais la manière dont Arthur nous traitaient n'avait point de raison d'être et ni mon duc, ni moi même ne tolérons autant d'injustice.
Je n'ai d'ailleurs point de raison de me disculper de quoi que ce soit surtout pas face à votre arrogance.

Quand à ma croyance, grâce soit rendu à l'Unique, elle ne m'oblige en aucune façon à prier pour les infâme qui se croit supérieur au autre.
Ainsi donc je n'ai que faire de votre discours et de vos insinuations et encore moins de votre présence ici
.

Elle tourne alors les talons lâche la main de Aet et retourne auprès de son Duc. Puis afin d'éviter toute confrontation stérile elle lâche d'un ton sec qui n'envisage aucune protestation.

Aet, nous partons, avant que mon estomac ne se répandent sur les pieds au combien précieux de madame notre altesse.
_________________
Armoria
Quelques secondes d'attention pour Venitia.

Pas d'infiltration, hmmm ?

Rien d'autre qu'un sourcil levé, incrédule, puis elle se tourna - pour la dernière fois (*) vers Æternitæ.

Vous ignorez qui je tiens en estime, vous qui ne me connaissez en rien. Défiez-vous donc des bruits que le vent porte... Quant à me congédier, seul mon Roy est en droit de le faire. Que vous le vouliez ou non, mes pas vont me porter ailleurs.

Léger signe de tête, de nouveau, et elle le laissa avec un "malgré tout" inexpliqué, allant porter un peu plus loin la plaie ouverte de son coeur.

(*dernière fois parce que plus en Berry demain, et donc pas sûre de pouvoir répondre encore)
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Waleran
La princesse l'invitait à se relever, et le misanthrope lui en intimait l'ordre ... il décida donc d'obéir aux deux.
Sourire aux lèvres, il tendit la main vers la GMF.


Hum ...

Le regard d'Armoria l'incita à changer de stratégie. Il tendit donc sa main à Aeter.

Hum hum ...
Bon, j'ai compris, je vais me débrouiller seul.


Il se releva donc, et s'épousseta le genou endolori par la posture, lorsque le fou - répondant aux propos de la GMF - laissa brièvement éclater une colère que Waleran ne connaissait que trop.

Houla houla houla ... Oh non, pas lui ! Manquait plus que ça, tous aux abris Veni, allons nous mettre en sécurité, manquerait plus qu'il ne dégaine son ép...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Aeter s'était apaisé, et déjà la rouquine enchérissait. L'ambiance se faisait de plus en plus délétère, lorsque Venitia les invita à partir.

Hein ? Partir ? Déjà ? Mais on commençait à peine à faire connaissance ! Suis sûr que c'est une fausse méchante en fait.

Il afficha son sourire le plus enjoleur à destination de la princesse.

Il est certain qu'en matière de propagande, j'ai affaire à forte partie. Loin de moi l'idée d'instiller le doute dans l'esprit de quiconque. Par ailleurs, je n'ai nulle réputation à conserver ni à faire valoir, contrairement à Son Altesse. Pourquoi donc, par l'Unique, voudrais-je déformer la réalité ?
Je ne suis en quête ni de gloire ni de pouvoir...


Il marqua une pause, et imita le ton qu'avait employé la princesse à l'adresse du ronchon, sans se départir d'un sourire qu'il fit plus franc.

... Moi.

Il regarda le ciel en sifflotant, puis la rouquine.

Et d'abord je suis curieux, moi aussi je veux savoir ce qu'elle lui reproche au vieux fou !
Enfin, je voudrais surtout savoir ce qu'elle ne lui reproche pas, ça sera plus court à énoncer, je pense.


Coup d'oeil rapide vers ses compagnons.

Ben quoi ?

Mais alors qu'il se tournait vers Aeter et Veni, la GMF s'éloignait. Il grimaça de déception.

Grumph de grumph ... j'ai horreur qu'on me raconte une histoire en oubliant la fin !

Il mit ses mains en porte-voix et lança à destination de la princesse.

Au revoir votre Altesse, moi aussi j'ai beaucoup apprécié notre discussion. Au plaisir !

S'adressant à Venitia.

Dis dis dis, Veni, c'est quoi son parfum à la princesse ? J'y trouve un goût de pomme ! Non ?
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)