Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La baptisée sera en blanc - Part II

Chimera
Ce RP fait suite à un autre, du même nom, entamé sur la halle de Rohan. Même date, même heure à quelques minutes près, suite au baptême d'Adenora. Participants au RP, la suite! Ajouts impromptus, soyez bienvenus, tant que cohérence règne.

    [Forêt de Lanouée - Au Sud Est de Rohan]

Il était temps. Désormais, Adenora est fille d'Aristote, mais la druidesse n'est pas partageuse, et en bonne fille de la Mère, elle aspire à materner, doublement, qui plus est. La riposte a sonné. Mère au carré sonne la charge, et aucune soutane, si sombre et Kermorial soit-elle, ne freinera l'instinct aubépin.
Un peu?
Un peu, oui.
C'est mieux, direz-vous.
Elle consentira. Un peu, donc. Elisabeth n'est pas gourmande, contorsionniste émérite, rompue à l'exercice de se faire aux caprices des affections Dénérés.

Elle les a conduits vers une clairière de sa connaissance. Nature est belle quand elle change assez pour prouver qu'elle vit, mais assez peu pour tolérer que les bipèdes y aient leurs repères. Sans mal, donc, elle a suivi la mémoire de ses pas.
L'attirail est étalé devant elle, précautionneusement, religieusement, diraient ceux qui n'ont pas peur. Avec les égards dus au sacré, tout bonnement.
Etalé là, comme d'autres étaleraient leurs couteaux. Elle en sait quelque chose, nouvellement propriétaire d'une boucherie, dans laquelle elle a embauché un jeune garçon plein d'ambition. Se crèverait à la tâche, elle pense, à produire ainsi. Il lui faudrait retenir son nom avant cela, et le freiner avant qu'il n'écorche vifs tous les porcs du vannetais. Imaginez, que même là il ne puise s'arrêter, et qu'il s'attaque aux habitants trop bien portants? Le freiner, pour sûr, il faudrait.

Revenons à notre châtaigne. Désormais, le temps de cette pensée, brûlent dans le creuset des brindilles de bouleau, sureau, frêne et aulne mêlées. Elle lui expliquerait, à l'issue, l'essence de chacun. Pour l'heure, elle apprendrait à les sentir, à s'imprégner de leurs arômes mêlés. C'était, avant tout, une affaire de perception. Elle progresse, diffusant une fumée-fumet au sein du bosquet. Fut un temps, elle aurait tracé des cercles tangents, plaçant le centre de la cérémonie dans l'espace entre eux. A chaque coin, le père, la mère, et l'officiant. Cette fois ci, elle invite Adenora a s'avancer vers elle et, autour d'elle, les trace concentriques. L'un proche d'elle, le second s'éloignant, puis le troisième encore, tels ces âges de la vie qu'elle découvrirait, mais pas tout de suite, pour ne pas les pousser trop vite vers l'Ankou. Aux présents, elle sourit doucement, désignant le pourtour symbolique du dernier cercle de la main.


- Prenez place, vous qui êtes ses ainés, qui sur elle veillez comme nos ancêtres le font pour nous.

Egoiste légitimée, seule habilitée pour l'heure à pénétrer avec l'héroïne du jour en le cercle central. S'y place, pour compléter le tableau.
Azurines appellent emeraudes.
Emeraudes, vous me recevez?

_________________
Else
Un peu de feu, beaucoup de bois... etc. Les ingrédients sont les mêmes, à si peu de choses près, et la cuisine pas si différente, s'avoue déjà (enfin ?) la seule qui ne devrait pas. Ou la première qui doit. C'est selon.

Kermorial, habituée des marges, gagne le seuil désigné ; n'est-elle pas faite pour ça ? être ancêtre, vieille toujours déjà, vieille avant d'être jeune, vieille
au lieu d'être jeune, je ne cesse de veiller - sentinelle aînée (aimée ?) des instants consentis. De quoi se plaindre ? L'enfant est sienne bien assez, portant au cou le même médaillon qui la fera, elle, un jour, appeler « ma Mère ». Mais par les autres. Paradoxe à tiroirs. Les doigts, humides encore du baiser du baptême, se croisent dans son giron, tirant une croix nette sur le ventre.

Place est prise, oui.

_________________
Hoeldetrajan
Danvez, enfant de Bretagne, Hoel avait suivit, plus à l'aise ici que dans les églises, même s'il avait choisi ou pas d'ailleurs d'embrasser les deux. Il était ici donc en toute amitié pour Adenora, mais aussi par conviction. La pensée des druides sera toujours première dans son cœur.
_________________
Adenora
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j'ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens*


*JJG

Sur le chemin menant à la clairière, dans les pas de l'Aubépine, la Châtaigne a ôté ses chausses, et paumes ouvertes caressé du bout des doigts, arbustes, branchages qui le bordent, le surplombent.
Légère, souriante.
Vivante, vibrante.
Suivie, entourée, de ceux qui ont souhaité ou pu l'accompagner. A son cou une médaille, déjà précieuse à plus d'un titre.
Elle n'est donc point au pays des songes, mieux, parfois les rêves deviennent réalité.
Une journée, deux cérémonies spirituelles, deux merveilleuses officiantes qui ont su la comprendre, l'inspirer.
Une mère, mais des guides choisis, aimés.
La raison et le coeur, lui souffle une voix qui pourrait être celle d'Elisabeth.

La blondinette est attentive au prélude, respire les essences distillées par le creuset, croit reconnaître... Ne se pose aucune question, elles viendront, plus tard, pour combler son ignorance.
Chimera lui fait signe, Adenora avance. Elle la regarde tracer les cercles, puis inviter ses aînés à prendre place à la limite désignée.
Les émeraudes ont trouvé les azurines.
Roger, azurines.
Et ne les quittent plus d'un long moment. Tant de choses passent par le regard.
Maman.

Vision périphérique ou ressenti, blondinette n'en a pas moins remarqué blondie qui s'est instantanément avancée, elle est de sa famille.

_________________
Celiano
Ayant été invité, le blond et sa famille suivit la petite troupe qui se dirigeait vers la forêt pour poursuivre ce baptême un peu spécial. Spécial par sa nature mais surtout par celle qui avait été baptisée.

La joie de la jeune blonde était bien présente, ce qui ne pouvait ravir qu'un peu plus le blond attentif.
Première fois qu'il assistait à une cérémonie de ce genre. Alors il regardait le blond, il observait calmement et il souriait, fier de pouvoir être présent pour celle qu'il appelait encore volontiers "sa petite blonde" malgré le temps écoulé.

_________________
Don.
Elle fait partie de ceux qui ont souhaité ou pu l'accompagner.
Inutile de préciser une nouvelle fois combien Dôn apprécie la baptisée, sa présence justifie déjà bien cela. Sans cela, nous savons tous où serait la brunette à cette heure ci.

La cérémonie première s'était déroulée dans le respect et l'émotion et la suite promettait d'être fidèle au commencement de la journée. Si la comtesse n'était en rien rattachée & attachée à l'entourage de la jolie blonde il fallait être aveugle pour ne pas constater l'amour évident qui trançendait son regard. C'est certainement avec beaucoup de fierté que la jeune femme allait entrer dans cet intime cercle, sous le regard bienveillant de ses aînés mais aussi de la jeune Harscouët.

_________________
Chimera
Elle était désormais entourée, la chataigne. Le minois qui lui fait face est plus attentif que bien d'autres pour qui le suspense du nom par le druide attribué serait entier. Adenora, pourtant, connaît le sien, issu de leur lien à toutes deux, plus vrai quand il est le fruit -c'est le cas de le dire- de moments de vie partagés, plus vrai, à coup sûr, quand le druide a pu saisir l'essence de celui qui rejoint la Mère par cette humble porte, présenté à elle, nouveau-né qu'importe l'époque.

Avant de poursuivre, et accrochant une dernière fois le regard miroir, elle tourne sur elle-même par quarts de tours, saluant chaque point cardinal d’un lent mouvement ascendant des bras, paumes vers le ciel puis vers la terre en les ramenant contre son corps.

Revenue à son point de départ, elle invoque l’attention de la Déesse :


- Accorde nous, Grande Mère, Ta protection
Et avec Ta protection, la force
Et avec la force, la compréhension
Et avec la compréhension, le savoir
Et avec le savoir, le sens de la justice
Et avec le sens de la justice, l’Amour
Et avec l’Amour, celui de toutes les formes de vie
Et dans l’amour de toutes forme de vie, L’Amour de Toi.

Avant de lancer, plus haussant le ton.
- Awen ! Awen !

De nouveau face à l'immaculée, donc, elle reprend une voix plus posée:


- Toi, qui est l’enfant d’un père et d’une mère, nous célébrons aujourd’hui l’union qui t’as donné la vie, et te présentons aux forces qui ont veillé au succès de ton parcours jusqu’à ce monde, et jusqu’à ce jour.

Avec une infinie douceur, trop sans doute pour n'être qu'officiante, elle saisit les mains de la jeune blonde et les lève vers le ciel avec les siennes pour la présenter aux dieux, en appelant sur elle le regard des Anciens, exigeant, car pour elle il n'était pas question d'implorer, leur bénédiction.

- Ô Dame des cieux étoilés, sage Père-Puissant, faites descendre sur nous et sur Adenora ici présente Votre bienveillant regard.
Bénissez-la et protégez-la, accordez-lui les dons de sagesse, d'inspiration et d’émerveillement.


Puis, les mains toujours dans celles de celle qui est déjà sa fille, elle s’agenouille, l’invitant à faire de même, pour invoquer la bénédiction de la Mère Terre.

_________________
Adenora
Elle se sent entourée, la châtaigne.
Elle goûte l'instant sous les regards chaleureux, bienveillants, de ses aînés, de ses proches et amis.
Nulle gêne d'être en ce jour au centre de l'attention. Nulle trace de ce manque d'assurance qui la caractérise et la pousse souvent à s'inquiéter de sa presque légendaire maladresse, qui en découle certainement.

Comme tantôt avec Elisabeth, Adenora se concentre sur les paroles et les gestes de celle qui est, depuis longtemps, bien plus qu'une officiante à ses yeux.
Et si elle reste un instant surprise, interdite, à l'évocation de ses géniteurs, la blessure semble suffisamment refermée pour que ces sentiments mêlés laissent place à la sérénité. Evidence reconnue, ils sont à l'origine.

Naissance, renaissances.

Tant de force, de conviction à l'invocation de la Mère, par la sienne.
Leurs mains unies vers le ciel, comme le sont désormais leurs vies sur terre.
Et justement, le contact sous ses genoux pour une ultime bénédiction.

_________________
Chimera
Elle ferme les yeux, chose assez peu commune, savourant elle aussi cet instant, et appelle, donc, en des mots vibrants d'émoi.

- Je te salue Terre, Mère de tout ce qui vit.
Voici la chair de la chair, fille d’une mère et de toutes les mères avant elle.
Bénis-la et protège-la, accorde-lui ta force infinie et ta ténacité.
Puisse-t-elle avoir à jamais un esprit qui cherche les étoiles tout en s'enracinant profondément en ton tendre sein.


Rouvrant les yeux, elle dépose une main sur le chef blond, et déclare, la voix à nouveau sereine.

- Nous sommes assemblés en ce cercle pour demander a Dagda et Brighid de bénir la jeune Adenora ici présente. Enfant à nouveau en ce jour, qu’elle entame avec la curiosité naïve et enthousiaste de l’âge le chemin qui s’offre à elle, et grandisse encore en force et en beauté, en joie et en sagesse.
Aucune voie ne saurait lui être imposée. Les sentiers sont multiples et il lui reviendra de choisir lesquels arpenter, et jusqu’où. Devant cette infinité de possibles, nous Prions la Mère par qui toutes ces routes existent de bien vouloir bénir chacun des pas qu'elle fera, où qu’ils la mènent.


Elle joint à nouveau ses mains à celles de l'enfante, et les porte à ses lèvres avant de reprendre. Les mots à venir résonneraient différemment. Parce que c'était elle.

- Ma fille, ma sœur, en t’accueillant dans la communauté druidique, je m’engage à veiller sur ton parcours, à me trouver toujours sur ton chemin et à t’offrir conseil et assistance. Je promets d’être amie et de te guider selon ton besoin jusqu’à ce que, par la grâce de Cernunnos et Ceridwen, tu sois prête à choisir ta propre voie. Même après cela, tes pas connaîtront le chemin menant à moi, et pourront à tout moment l’emprunter, quelle qu’en soit la raison.


Un long silence plane dans la clairière, avant que la druidesse ne concède, à mi-mots, comme pour la retenir encore.

- Reçois ton nom, et deviens ce jour Kistin, chataîgne en bogue et prometteuse, aux yeux de cette communauté.

Est-ce que Chimera regrette d'avoir offert à tous ce nom dont elle a toujours eu l'usage exclusif?
C'est fait. Devant témoins, devant Elle.
Elle relâche les mains de celle qui désormais irait, forte d'un nom, et décroche la petite gourde d’eau de la fontaine de Barenton récoltée lors du passage à Brocéliande. Lentement, elle verse un fond du précieux liquide dans une coupelle extraite de sa besace, et y trempe l’index pour l’appliquer une fois sur le front de la désormais Kistin.
Une fois, puis deux, puis trois…. Neuf fois, en vérité, tout en récitant :


- Une goutte pour ta forme,
Une goutte pour ta voix,
Une goutte pour ton doux parler ;

Une goutte pour ta chance,
Une goutte pour ton bien,
Une goutte pour ta santé ;

Une goutte pour ta gorge,
Une goutte pour ton courage,
Une goutte pour ta grâce;

Neuf gouttes pour ta vie,
Qui s’inscrit dans le cycle de toutes les vies.


Une bénédiction, encore, qu'elle retient pour l'heure, pour encore un peu...

_________________
Adenora
"Ce que nous appelons rose, sous un autre nom, sentirait aussi bon."* ?
*William Shakespeare

Les mots l'enveloppent, l'imprègnent.
Les gestes se font infiniment tendres, parce que c'est Elle, parce que ce sont Elles, magnifiant la cérémonie de la présentation à la mère, comme tantôt le baptême parce que c'était Elisabeth, ou pour le moins le souvenir inaltérable qu'elle en gardera.


Kistin... Nom révélé, utilisé jusque là dans l'intimité, mais capté sans doute par quelques proches ou moins proches se trouvant parfois à portée d'oreilles.
Mais s'il perd ce jour, peut être à dire vrai car elle en doute, son caractère exclusif, il n'en garde pas moins son sens, gardien de l'histoire qui en est à l'origine.
Présent que l'Aubépine lui a fait il y a longtemps, que d'autres l'utilisent désormais ou non.

Quelques goûtes sur son front, de nouveau.

Son regard se détache difficilement de la rousse, mais blonde coule cependant regard tendre, reconnaissant aux présents.

_________________
Chimera
Le silence plane, longuement.
Dénéré souffrira tous les doutes quant à sa connaissance des rituels, elle souffrira toutes les impatiences et potentielles ronchonneries. Elle entend bien savourer, dussent-ils y passer la nuit. Elle se décide, finalement, à se relever de concert avec celle qui bientôt portera son nom, et ne consentira à déclarer la fin de la cérémonie que pour hâter cette échéance prochaine.

Dressée à nouveau, elle poursuit l’ascension en hissant les paumes vers le ciel. Il est l'heure des souhaits, pour l'être à l'honneur.


- A ton souffle,
Puisse ta respiration être profonde et tranquille.


Les mots coulent, illustrateurs.
Ce n'est qu'après l'avoir sentie inspirer puis expirer qu'elle reprend.

- Au feu en toi,
Et à la volonté par lui forgée,
qu’elle soit ardente comme celui là,
Et toute a la fois aussi souple et puissante
Que l’eau ruisselante.


La main est saisie à nouveau, quand l'Aubépine invoque le sang qu'elles ne partagent pas, bien qu'elle s'ouvrirait les veines avec joie pour le permettre.

- Puisse ton sang être fort.
Puissent tes muscles être forts et audacieux.
Puisse ton cœur battre avec amour, esprit, vigueur et courage.
Puisses-tu toujours garder la santé et la pertinence de l’esprit.

Puisse ta voix ,
Tes complaintes et tes offrandes particulières au monde tout à la fois,
Être réellement entendues.

Puisses-tu aimer et être aimée.
Puisses-tu toujours être entourée par la chaleur d’une famille et d’une communauté.


Un léger sourire point sur les lèvres de l'officiante, alors que la responsabilité du druide se lève petit à petit.

- Tout cela, tu l'as déjà en partie. Entretiens le, et veille à ce que ce soit entretenu.

Les mots se tarissent enfin, et la scelaig immobile demeure, réticente encore à lever la séance.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)