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[RP] De l’oil à l’oc.

Pere_augustin
[La Chaslerie, Duché d'Alençon]


-Messire ! Je vous dis que je peux le faire par moi-même. Ce n’est pas un trajet Alençon-Languedoc qui va me faire peur vous savez ! A mon âge on a déjà connu pire.

-…

-Votre Grace ! Dites lui que j’en suis capable.

-…

-… d’accord d’accord j’ai compris…


Et voici notre cher Père Augustin au départ de la Chaslerie dans le Duché d’Alençon pour Uzès en Languedoc. Que c’était-il passé peu de temps avant ? Trois fois rien.
En somme, notre cher Père Augustin, intendant de Nepher Sonozoa et nouvellement précepteur de son fils Luc, avait été choisi pour partir en avance en Languedoc afin de préparer l’arrivée de cette famille en accompagnant les divers autres intendants des familles nobles alençonnaises qui allaient s’installer en Languedoc. Oui un véritable voyage d’oiseau.. euh.. de nobles migrateurs allaient bientôt avoir lieu vers le sud. Le soucis, n’avait pas été qu’il parte avec les intendants des Von Strass ou Sinclar par exemple mais qu’il soit obligé de faire le trajet en carrosse accompagné de quelques gardes pour sa sécurité. Augustin n’était à la base qu’un simple prêtre qui rencontra Nepher Sonozoa pour finalement devenir le prêtre attaché à la maisonnée de ce dernier. De fil en aiguille et grace aux connaissances de cet ecclésiastique, il avait été nommé intendant de la Chaslerie et gérait le lieu comme personne. Alors lui, un simple prêtre, escorté et traité pratiquement comme un noble bien qu’il ait une mission à remplir, ne l’enchantait vraiment pas…

Ruminant dans le carrosse aux couleurs de la Chaslerie, il profita du voyage pour prier, prier et encore prier. Il fallait bien occuper le temps entre chaque trou, bosse et autres désagréments que l’on pouvait trouver sur les chemins et qui perturbaient la tranquillité d’un trajet en carrosse. Bien entendu, il n’était pas seul, son escorte était accompagnée par celle des Von Strass et d’autres. Alors que le groupe devait se trouver à peu de chose près dans le Bourbonnais-Auvergne, Augustin fit arrêter le carrosse et commença à marcher à pied, appuyé par un bâton de pèlerin.
Un des gardes à cheval s’approcha prestement du vieil homme et lui dit :


-Mon père ! Vous allez vous fatiguer si vous continuez ainsi. Remontez dans le carrosse s’il vous plait.

-Jeunot ! J’ai passé une partie de ma vie sur les routes de ce royaume avec comme seule aide ce baton et le Très-Haut, je n’ai pas besoin de tout ceci pour voyager, avait-il dit en désignant le carrosse qui continuait à avancer à coté d’eux.

-S’il vous plait mon père, vous savez ce qu’a dit Messire Sonozoa quant à votre arrivée à bon port à Uzes au plus vite et dans les meilleures conditions possibles. Patientez encore un peu en vous installant à l’intérieur… s’il vous plait.

-… De toute façon, j’avais juste besoin de me dégourdir les jambes. Ces longs voyages ont tendances à vous les engourdir.

Père Augustin remonta alors et patienta le reste du trajet à prier tout en maugréant par ci par là qu’il espérait enfin arriver à Uzès.
Le vieil homme était quelqu’un d’une grande sagesse et d’une infinie bonté mais lui qui avait vécu, si l’on pouvait dire, à la dure, n’aimait pas qu’on lui facilite autant la vie. Le Très-Haut lui avait offert de puissantes jambes pour aller à la rencontre d’autrui, il n’avait nullement besoin d’autre chose. Enfin.. il pourrait bien faire un effort pour le pauvre personnel affecté à son escorte…



[Uzès, Comté du Languedoc]


Le reste du voyage se passa sans grand souci et ils arrivèrent à Uzès. La mission qu’on leur avait confiée était toute simple : se renseigner dans la ville choisie pour trouver des habitations convenables à leurs maitres. Attendant patiemment que les autres serviteurs descendent de cheval, de carrosse ou autre, il inspira un bon coup profitant de l’air frais du sud et dit enfin :

Bonjour messieurs, j’espère que vous avez bien profité du trajet jusqu’ici mais nous avons du travail qui ne peut attendre. Avez-vous des idées quant aux envies ou préférences de vos maitres sur les propriétés à chercher ?

Oui, la recherche d’une auberge pour lui était bien plus secondaire que de remplir la mission pour laquelle il avait été envoyé ici et après plusieurs jours enfermé dans un carrosse, il avait envie de se dégourdir les jambes !

_________________
Mac_donald


Au château de La Beaumontdière les ordres fusent

Le seigneur des lieux était rentré d'un long voyage. Après avoir repris ses repaires, fait le tour de son château, de ses terres, avoir pris connaissances des chiffres que les récoltes, ventes des chevaux, car malheureusement, il faut bien vivre, et Dieu sait que la vie est chère, surtout lorsqu’on a un standing à tenir, Tournois, Equipements militaires, Ecuries, Gardes, Personnels de maison, Fêtes et réceptions, il convoque son fidèle Ecuyer Mac Donald, son maitre d’arme, chef de la petite garnison, Wilfrid, tous deux à son service depuis de longue Date, le premier, avant même qu’il mette le pied dans le Royaume de France, le second, connu lorsqu’il servit dans les Saintes Armée, et sa cuisinière, qui s’occupait non seulement des cuisines mais aussi du personnel domestique du château.

Cyrus assis donc dans le petit salon, leur explique le prochain changement, plustot chambardement à La Beaumontdiere.

Mes amis, si je vous ai convoqué, aujourd'hui, c’est d’abord pour vous remercier de la tenue du Domaine. Je savais que vous en étiez capable et, j’en ai la preuve que je ne m’étais pas trompé.

Cyrus lève sa main en signe de réprobation, afin qu’il ne soit pas coupé.

Après ce long voyage donc, j’ai décidé, et comme vous savez que je ne m’entends plus avec ma perfide épouse de mettre une certaine distance entre elle et moi Aussi, je compte reprendre la route, mais non comme un voyageur, errant d’auberges en hostelleries , mais bien pour résider en des lieux plus chauds, plus ensoleillés.
Donc, voilà ma décision qui équivaut à un ordre.

Vous Wilfrid, , bien que je n’ai rien contre vous, au contraire, vous êtes le plus a même de garder la château. Je vous en confie donc la garde ainsi que celle de mes terres. Je vous rappelle qu’hormis vous, et le Roy s'il est de passage, personne n’y peut chasser. Vous devrez donc y réguler les animaux, vous-même avec la plus grandes partie des hommes d’armes que je vous laisserai. Je vous nomme donc bailli du Fief. Vous y ferez police. Pour la justice, vous en référerez à mon Suzerain, le Duc de Courtomer, Heimdal, Von Strass.

Vous bien sûr Matilde, vous restez ici pour vous occuper comme d’habitude des domestiques que nous allons réduire. Seul, un marmiton nous suivra pour nous aider pour la route. Les autres seront affectés à d’autres tâches du château. A vous de choisir lequel me suivra !

Quand à toi, mon brave Mac, j’aurai besoin de toi, comme d’habitude. Tu m’es indispensable, tu le sais bien, depuis le temps que tu es à mes côtés. Cependant,….

Cyrus marque un temps d’arrêt

…. Je vais te confier une importante mission.

Tu vas partir avec une petite escorte de six hommes du domaine, je pense que cela sera suffisant, avec déjà, une ou deux carrioles pour commencer le déménagement. Tu pourras prendre une voiture aussi avec mes couleurs sur les portes, ce sera peut- être moins fatigant pour toi, car le voyage est long, bien que je sais que tu préféras être au cheval. Mais, elle sera déjà là-bas comme cela. Tu iras donc sur Uzes, dans le Languedoc, pour y chercher, demeure et terres. Tu voyageras, oui, je sais….

Cyrus sourit,

….avec Maitre Follasse, enfin oui, l’intendant de ma cousine, ainsi que, Frajou, l’intendant de notre suzerain. il y aura aussi le Père Augustin, l’intendant de Nepher et leur escorte et d’autres peut être.

Pour le voyage tu feras déployer notre bannière, et regarderas surtout si celle du Duc et de la Duchesse flotte aussi. Cela vous servira de sauf conduit. Tu prendras en route l’arrière garde, Enfin vous vous arrangerez. Je compte sur toi, pour que tout le monde arrive sans encombre.

Essayes, si, elle n’est pas encore prise, une des demeures entre la casernes des marins et la cathédrale, près de la porte de Nimes et de Montpellier. Elles sont assez grandes pour nous loger, ainsi que le personnel. Arrivé là bas, tu renverras ton escorte sur le château. Cela ne le dégarnira pas trop la garnison, comme cela.

Je compte sur toi, pour que tu fasses pour le mieux, comme toujours du reste. Pour les terres, tu vois un bon pré, dont l’herbe est bien grasse, qu’on puisse mettre en pacage, une partie des chevaux, enfin, je sais qu’on ne pourra pas tout faire suivre. Le reste restera au château.

Vous partez demain. Voilà, c’est tout ce que j’avais à vous annoncer vous pouvez disposer pour faire les préparatifs. Merci !
--Maitre_follasse


Raphaël du Clos de la Barrière était l'intendant des von Strass. L'intendant avec un I majuscule qui avait dans ses gènes la quintessence de la fonction même d'intendant. Ses maitres, le Duc et la Duchesse de Courtomer, l'avait nommé avec Frajou, l'autre intendant...pour parcourir le Royaume jusqu'à Uzès et être en première ligne afin de leur dégoter la maison de rêve en Languedoc. La charge était immense. De sa décision, toute la vie des Von Strass en dépendait, du moins c'était la pression qu'il s'était mis.

Ils étaient partis d'Alençon tous ensemble. Un cortège d'intendants et de gardes pour parcourir des centaines de lieues et franchir des dizaines de provinces. Raphaël l'inverti, dict Maitre Follasse par quelques moqueurs, n'était pas très jouasse pour ce voyage mais d'un autre côté cela prouvait la grande confiance que ses maitres lui témoignait. Il laissa Dorine, Cunégonde et les autres serviteurs pour cette grande charge, cette grande quête. Il y avait le Saint Graal et juste après, la recherche d'une demeure pour les von Strass.

Le cortège s'était donné rendez vous sur la Capitale avant le grand départ.
L'équipe était tout à fait hétéroclite puisque elle était composée d'un aficionado de la chasse, un autre du livre des vertus, un autre de la ruse et lui, un esprit plein de finesse.

Ils durent traverser des villes pleines de débauchées où les amazones se baladaient la poitrine à l'air. Maitre Follasse, les yeux révulsés de voir ces mamelles, dû tout de même se plier aux exigences des autres intendants et dormir dans ce genre d'auberges où les ribaude étaient légions.
Il s'était juré que si une femelle l'approchait, il la grifferait au visage.

Leur voyage les amena aussi dans des contrées si misérables que la maladie foudroyait les plus démunis et l'intendant du les traverser avec un mouchoir parfumé sur le nez pour éviter d'être contaminé par la vermine. C'était la vie à la dure qui lui faisait regretter la douceur de vivre sur le domaine de ses maitres.

Il ne disait rien et ne se plaignait pas en présence des autres car ca aurait été comme un aveu de faiblesse et il n'était pas question qu'il soit en dessous des autres, lui l'intendant par excellence.
Plusieurs fois, il pensa que Mathusalem ou Père Augustin, allait passer l'arme à gauche, plusieurs fois le vieil intendant de La Chaslerie, s'en sorti indemne.
Mais pourquoi Nepher avait pris un intendant avec un âge si avancé qu'il avait du connaitre Noé en personne?


[Uzès]

Presque 300 lieues de parcourues pour enfin voir les portes du soleil...Uzès enfin!!!!!
Il était vivant mais il espérait ne plus à remonter sur Alençon. Le voyage était bien trop éprouvant. Maintenant ils verraient venir à eux le cortège ducal, vicomtal, seigneurial. Les têtes couronnées d'Alençon arriveraient prochainement et les intendants avaient maintenant en charge de trouver beaucoup de vastes demeures et de commencer à les meubler aussi. Ils feraient la joie des artisans languedociens.

Un pied au sol et Raphaël s'étira comme une salutation au soleil.


Bonjour messieurs, j’espère que vous avez bien profité du trajet jusqu’ici mais nous avons du travail qui ne peut attendre. Avez-vous des idées quant aux envies ou préférences de vos maitres sur les propriétés à chercher ?

Mathusalem se prenait pour le chef des intendants ou quoi? Maitre Follasse était piqué au vif mais ne laissa rien paraitre. Son âge avancé lui donnait l'avantage.

Je connais les goûts de mes maitres. Ils recherchent une vaste demeure pour leur trois enfants. Un grand domaine, des arbres fruitiers, une rivière,...Il faudra un certain cachet à la demeure pour recevoir les invités de ces Grâces.
Il nous faudrait peut être une personne qui connaisse Uzès et sa région sur le bout des doigts pour nous aider dans notre quête.
Pour l'heure, je propose qu'on aille s'installer dans une auberge en attendant qu'on trouve ce qu'on cherche.
Pere_augustin
Augustin réfléchissait quelques instants après avoir écouté le jeune Raphael. Cela n’allait pas etre facile de trouver à chacun ce qu’ils devaient chercher. D’un coté l’on aurait surement un vaste domaine richement décoré et permettant de recevoir, pour d’autres quelque chose de plus pratique, permettant la chasse par exemple voire quelque chose de défensif ou l’on s’y sent en sécurité et enfin d’autres voudraient surement quelque chose tout en simplicité. L’on pourrait faire pire et demander tout à la fois. Les terres n’étaient pas dures en soit à trouver mais le prix que l’on en demanderait lui par contre risquait d’etre copieux selon les demandes, le vendeur et l’état du domaine, etc… Agent immobilier, voila ce qu’ils étaient devenus.

Se remémorant ce que lui avait dit Nepher lors de leur entretien avant son départ pour Uzès, le vieux pretre se dit que cela irait peut etre à trouver.. Le Seigneur de la Chaslerie cherchait un domaine avec une bonne terre, des plus fertile si possible, ou l’on pourrait engager nombre de gens pour cultiver la terre et élever de bonnes betes. Pourquoi cela ? et bien parce que cela permettrait au domaine de pouvoir vendre les productions de ces terres et ainsi permettre de faire rentrer de l’argent dans les caisses car contrairement à sa marraine dont il était le vassal, Luaine Von Strass, Nepher Sonozoa n’était qu’un seigneur et non Duc. Qu’avait-il demandé de plus ? A part cette bonne terre entourant la propriété, il avait demandé que cette dernière soit des plus chaleureuse pour élever un enfant et permette d’être suffisamment fortifié pour être en sureté mais également que l’on puisse recevoir un minimum. Nepher avait été et restait un diplomate, le paraitre restait très important. En gros, un peu de tout ce qu’il fallait mais à minima, seule la terre fertile était impérative.

Finissant de repenser à cela, il en fit un bref résumé à ceux présent et répondit ceci au jeune intendant de Luaine Von Strass :


Raphael… Je ne voudrais pas vous froisser, loin de moi cette idée mais sachez mon enfant que la vie m’a apprit à ne pas perdre un seul instant. Nous aurons bien assez de temps pour nous reposer lorsque nous L’aurons rejoint, avait-il dit tout en faisant un signe de prière. Si je vous laissais choisir l’auberge ou nous logerons pour le moment, est-ce que cela vous irait ? Je n’aime guère perdre trop de temps en ce genre de détail et je pense que si vous trouvez quelque chose qui vous plait, cela conviendra à tout le monde.

Augustin n’avait pas voulu offusquer le brave Raphael mais il était vrai que les manières et les « délicatesses » de l’intendant Von Strass le laissait quelque peu perplexe et il n’aimait pas se tourner les pouces à ne rien faire dans une auberge. Le vieil homme qu’il était avait du pain sur la planche et n’aimerait pas voir son maitre arriver sans rien avoir trouvé. Il regardait paisiblement l’intendant maniéré devant lui et se dit que derrière toute cette fresque qu’il avait sur le visage devait se cacher quelqu’un de bien. Si si, il en était sur.


Pour ma part, je vais aller me renseigner en ville sur les noms des personnes qu’il va nous falloir contacter. Quelques petites lettres s’imposent me semble-t-il si je n’arrive pas a rencontrer les bonnes personnes.
Ne m’attendez pas pour le souper Raphael, je n’aimerais pas que vous perdiez de vos couleurs et de votre énergie. Soyez en forme, ces prochains jours, nous risquons de visiter pas mal d’endroits..


Et voici le vieil homme partir tranquillement dans une rue de la ville d’Uzès, son bâton de pèlerin en main. Vers ou allait-il aller, il se le demandait, surement vers la mairie.

_________________
--Maitre_follasse


L'Intendant rêvait déjà à un bain parfumé aux zestes d'oranges, se prélassant dans une eau tempérée, en harmonie parfaite avec sa peau d'albâtre, mais le rêve fut de courte durée. Un vieux schnock venait de le lui briser et d'ailleurs il ne venait pas de lui briser que le rêve pour être honnête. Il les lui brisait menues.

Raphael… Je ne voudrais pas vous froisser, loin de moi cette idée mais sachez mon enfant que la vie m’a apprit à ne pas perdre un seul instant. Nous aurons bien assez de temps pour nous reposer lorsque nous L’aurons rejoint....Si je vous laissais choisir l’auberge ou nous logerons pour le moment, est-ce que cela vous irait ? Je n’aime guère perdre trop de temps en ce genre de détail et je pense que si vous trouvez quelque chose qui vous plait, cela conviendra à tout le monde.

#Gniagniagnia je t'emm....
Voilà nettement la pensée très ancrée dans son "moi profond" car jamais il ne pourrait le penser trop vivement, ses bonnes manières en faisait un être d'exception mais Mathusalem venait de lui infliger un camouflet de taille.
Comment? Lui le très Grand Raphaël, relayé comme un simple besogneux des von Strass? Il gérait plusieurs domaines et il venait de se faire remettre en place par un vieux qui devait avoir parmi ses amis intimes Platon. Le Pere Augustin avait le don de faire ressortir le peu de vilénie sous cutanée chez l'Intendant.

Il ne pouvait se résoudre à rajouter une bassesse bien acerbe en direction du vieillard car piquer un vieillard était vu comme un acte infâme.

Oui vous avez sans doute raison. Le repos sera là bien assez tôt et pour l'éternité d'ailleurs.

Le vieux jouait les fayots? A fayot, fayot et demi et puis ça lui rappellera que son repos risquait de devenir éternel bien assez tôt.

Mais je ne pourrais rien vous refuser Père Auguste et je me presse de nous trouver une auberge digne de ce nom.


Pour ma part, je vais aller me renseigner en ville sur les noms des personnes qu’il va nous falloir contacter. Quelques petites lettres s’imposent me semble-t-il si je n’arrive pas a rencontrer les bonnes personnes.
Ne m’attendez pas pour le souper Raphael, je n’aimerais pas que vous perdiez de vos couleurs et de votre énergie. Soyez en forme, ces prochains jours, nous risquons de visiter pas mal d’endroits..


Il était bien content d'avoir la partie belle, même si, dans son for intérieur, qu'il avait tout de même bon, il gardait un goût amer de le laisser faire le plus gros du boulot avec une longue marche dans les dédales inconnues de la ville.

Et bien Macdonald et moi même pourront aussi vous rejoindre une fois l'auberge trouvée et nous viendrons vous prêter main forte. Nous n'allons pas manger sans vous voyons. Et puis vous savez ce qu'on dit "ça se passe comme ça chez Macdonald".

Il se retourna vers l'Intendant de la Beaumontdière.

N'est ce pas? Nous irons prendre les chambres et le rejoindrons ensuite.
Disons qu'on vous rejoins vers l'Hôtel de ville.


Comme si c'était pressé à la seconde qu'ils trouvent des maisons dès leur arrivée...Puff bon certes le vieux était pris par le temps LUI!
Varech
[Château des Sept Forge ]

S'pa qu'il s'ennuyait le bretonnant mais depuis le retour du long voyage de reconnaissance, il se passait....plus rien.

Sauf... ce matin branle bas de combat la vicomtesse donnait des ordres, ça courait dans tous les sens, il passait son temps à garer son fessard pour laisser toute la valetaille passer.

VARECHHHHHHHH!!

Ouille ça c'était pour lui, il s'empressa de la rejoindre.

Oui m'dame Vicomtesse que puis je?

Elle le regarda surprise!

Tu poses la question? mais dites moi, vous ne voyez pas que nous partons! est ce que ces dernières semaines vous ont fait oublié que nous déménageons d'Alençon?
Vous allez préparer quelques chariotes bien solides attelées aux plus costauds de nos chevaux de labour, vous chargerez ses dernières avec les meubles que j'ais sommé aux valets de préparer afin de prendre de l'avance!


il se gratta la tête et posa la question qui lui brulait les lèvres.

Nous partons tous? zétes sur! d'où qu'vous voulez allez! vous avez pas encore acheté un domaine on...

Assez!! laissez moi finir boudiou rahhh vous me faites jurer dans mon état grrrrrrr. Vous partez en avant une fois arrivé vous irez à l' auberge avec les valets et autres intendants de nos amis, de là vous irez acheter un castel, j'ais fait remettre une cassette de pièces d'or dans vos affaires, vous serez accompagnés de gens d'arme du domaine, ils vous éviterons de vous faire brigander sur les routes, et grand le castel! la famille va s'agrandir.
elle pinça les lèvre immédiatement, oups elle avait trop parlé.

Il fit de grand yeux, la nouvelle était de taille mais en voyant sa maitresse fermer la bouche brutalement il se dit que ça devait certainement rester un secret pour l'instant, bien qu'il avait remarqué que sa taille c'était épaissie et qu'elle passait son temps entre les latrines et la salle d'entrainement où elle passait le plus clair de son temps, mais ce n'était pas à lui de dire quoi que ce soit, les bruits de couloir il en a eu sa dose.

Bien m'dame Vicomtesse je m'y mets de suite.

Tenez un laissé passé au cas où vous devriez montrer patte blanche, et prenez bien une de nos voiture armoriée elle doit être prête.
Intendant_frajou


L'intendant Frajou avait écouté Son maitre avant le départ, ainsi que l'épouse de ce dernier.
Raphael était beaucoup plus enthousiaste que lui. Il devait partir et quitter les lieux pour
aller préparer la venue de son maitre en Languedoc. Le voyage fut long et dura quelques
jours. A l'arrivée, il était temps de trouver une auberge, mais le vieux père voulait faire
qu'à sa tête et aller chercher déjà quelqu'un sans savoir réellement ou il va. Il était plutôt
d'avis daller chercher une auberge pour se ravitailler et mettre en place une stratégie
commune pour trouver les emplacements.


Je vous suis Raphael, ce vieux tétu part tête baisser et va se fatiguer pour rien.


Il ne fallut pas beaucoup de temps pour trouver un lieu pour héberger.

Nous pouvons loger ici pour préparer nos recherches. un bon petit repas fera du bien.
--Maitre_follasse


Tous les intendants avaient pris place à l'auberge. le voyage était achevé mais il restait tant à faire.
Trouver autant de bâtisses luxueuses pour autant de Seigneurs, vicomtes et ducs n'était pas une mince affaire. Le vieux Mathusalem alias le Père Augustin était parti quand à lui vers l'hôtel de ville. Il semblait très pressé mais il fallait dire que dans le sablier de sa vie, les grains de sable étaient comptés.

Raphaël avait informé Frajou, l'autre intendant des von Strass qu'il se chargerait d'écrire à leurs maitres dès qu'il aurait mis de l'ordre dans ses malles et serait installé convenablement et c'est ce qu'il fit.

Citation:

Mes Chers Maitres,

    Nous sommes tous arrivés sur Uzès où la chaleur est accablante. J'avoue avoir un peu peur pour l'intendant de La Chaslerie avec cette température. Je le surveille souvent pour voir si il s'hydrate bien, mais passons, je ne vous écris point pour vous donner le bulletin de santé des intendants.

    L
    e Père Augustin vient de partir à la Mairie pour avoir une aide dans nos recherches, c'est que prospecter pour autant de demeures devient le parcours du combattant mais nous réussirons dans la tâche qui nous est dévolue.

    L'été sur Uzès, ce n'est pas le même climat que sur Alençon. J'espère bien vous trouver une domaine où passe une rivière, cela devient salutaire par ces températures caniculaires. Les cigales chantent à tue-tête et les ruelles sont vides en après midi à cause de la chaleur.

    Je vous écrirais dès que nous aurons trouvé une demeure digne de vous et nous espérons vous accueillir comme il se doit très prochainement.

_________________________________________________________________________________________________________Raphaël

Pere_augustin
Père Augustin venait de quitter le Maire de la ville d’Uzès ainsi que la tribun et arriva à présent dehors. Le soleil se couchaiv et il ne manquait plus qu’une heure ou deux avant que les ivrognes et autres coupe-gorges ne commencent à fréquenter les ruelles sombres de la petite ville. Malheureusement, même les plus belles villes avaient leur lot d’âmes égarées. C’était à croire que l’alcool avait ce pouvoir si rassembleur et à la fois si perturbateur qui rendaient ces hommes quelques secondes avant meilleurs amis du monde et quelques secondes plus tard lutteur à coups d’injures et de véritables coups, bien entendu.

S’avançant dans une première rue, il avait choisit l’une des plus larges en se disant qu’elle serait plus fréquentée qu’une ruelle sombre et étroite. Il avait toujours son bâton de pèlerin en main qui l’aidait fort à ne pas s’écrouler lorsqu’il sentait la fatigue le tourmenter.
Apercevant un couple de jeunes nobliaux se promener dans la rue, le vieil ecclésiastique se dirigea vers eux. L’homme, assez jeune si l’on comparé avec Augustin en terme de ride, était assez bien habillé, plutôt un marchand que noble et qui ne devait pas tarder à reprendre l’un des navires marchands pour le nord ou l’Italie. Le teint de celui-ci était d’ailleurs plus blanc que ceux d’Uzès, un marchand flamand ? Peut importe. La femme quant à elle devait être belle et bien de la ville d’Uzès, la voix chantante de celle-ci et son teint ne manquaient pas de lui indiquer qu’il devait avoir raison sur ce point. En somme, les deux ne devaient avoir de noble que les riches vetements de l’un et la beauté de l’autre mais au final cela ne le regardait pas.

Alors qu’il était sur le point de les interpeler pour leur demander quelques renseignements, quelques gardes étaient sorti de l’ombre pour l’en empêcher, le prenant surement pour un mendiant en quête d’une pièce pour son repas. Augustin en fut très offusqué et parti de lui-même sans rien demander de plus. Poursuivant son chemin, il vit courir d’une rue à l’autre un enfant vêtu de peu de vêtement, le tout étant déchiré de part et d’autre. Un enfant de la rue. Il tenta de la suivre et l’appela doucement. Le garçon s’approcha pour savoir ce qu’il avait à lui dire. Augustin commença à lui raconter ce qu’il cherchait lorsqu’il sentit la main du garçon tenter négligemment de lui dérober quelques piécettes. Augustin lui fit remarquer qu’il n’avait rien sur lui de valeur et l’enfant sembla plus que déçu. Avec un sourire, le prêtre lui dit que s’il arrivait à lui indiquer la bonne auberge ou les intendants alençonnais étaient installés, il lui offrirait le couvert pour ce soir.
Un semblant de joie s’afficha sur le visage du petit qui commença à partir en courant en lui indiquant de le suivre.


-Ah.. la jeunesse… toujours si impétueuse..

Il tenta de le suivre mais le gamin allait trop vite et s’en rendit compte. A croire que la récompense d’un bon repas était quelque chose qui l’avait animé d’une furieuse envie d’aider ce vieil homme.

Traversant rue après rue, il se retrouva devant ce qui était sans aucune hésitation une auberge. La demeure, plus que charmante, était richement décorée et meme gardée. Raphael n’avait pas était de main morte pour trouver un lieu qui irait à ses gouts, pensa Augustin. M’enfin.. il fallait bien que chacun se sente bien pour les recherches en question et le vieil homme commença à pénétrer dans l’auberge. Il reconnu quelques gardes qui venaient de leur propre escorte et le petit, accroché aux habits du prêtre, était quelque peu apeuré de savoir s’il allait se faire réprimander ou réellement récompenser.


-Aubergiste ! Si vous pouvez donner un bon repas à cet enfant en lui donnant de quoi boire aussi et je ne parle pas d’alcool bien entendu. Je vous paierais plus tard.

-Bien mon père, cela s’ra fait.

-Bon je te laisse ici mon petit je dois encore voir quelques personnes et merci pour ton aide.

L'aubergiste avait l'air d’être prévenu comme il s'en doutait, surement par l'un des autres intendants qui avait du indiquer rapidement qu'un vieux prêtre arriverait plus tard dans la journée. Augustin ébouriffa les cheveux de l’enfant et se dirigea vers une table ou il reconnu deux tetes. C’était bel et bien l’intendant Frajou et l’intendant Raphael. Prenant la place restante de la table avec trois chaises, il s’aida avec peine de son bâton et s’assit enfin.

-Bonsoir messieurs, j’espère que je ne vous ai pas trop fait attendre. J’ai quelque peu du nouveau pour nous.


Augustin les regardait et se demandait bien qui allait répondre en premier.
_________________
Intendant_frajou


L'intendant Frajou trouvait lentement le temps long, il se demandait où
était passé le Père Augustin. Il espérait seulement que la rue ne l'avait pas
pris pour un maraudeur ou autres rejeton de la rue. Il tourna vers Raphael
pour lui voir s'il n'avait pas le même ressenti que lui.


Vous trouvez pas que le Père Augustin traine beaucoup...J'ai l'intention
d'aller à sa recherche.


Frajou allait faire deux pas en direction de la porte lorsque celle-ci s'ouvrit
pour faire apparaitre dans un premier temps un petit enfant peu vêtu suivi
par le père. On dirait que ce dernier avait fait de nouveau de la charité. Il
avait tendance à le faire dans toutes les villes que le groupe avait traversé.
Le père vient à leur rencontre et s’assit sur l'une des chaises qui était libre.
C'était également lui qui ouvrit la bouche en premier sans qu'aucun des
deux autres intendants puissent réagir.


Ce n'est pas trop tôt...j'allais justement partir à votre recherche.


C'est ce qu'avait répondu l'intendant Frajou avant son collègue ne répondent.
--Maitre_follasse
[Quelques semaines plus tard]

Maitre Folasse avait cherché longtemps un domaine digne d'un Duc et d'une Duchesse mais ici, leurs titres n'étaient pas attachés à un domaine. Il fallait bien repartir de zéro ou presque...Tout était relatif.
Il y avait bien quelques châteaux et vastes domaines mais dans un état de friche inconcevable pour l'intendant. Il aurait fallut des centaines de milliers d'écus pour retaper l'ensemble et surement quelques décennies.
Les von Strass avaient une famille a loger immédiatement ainsi sur des malles, des meubles et leurs gens.

Quand il avait trouvé le domaine, il en était sous le charme. Certes l'endroit était vingt fois plus petite que le duché de Courtomer et avait d'avantage des allures de Seigneurie mais à la guerre comme à la guerre. Il n'allait pas déloger les nobles languedociens tout de même....
L'endroit était charmant, aménageable immédiatement et le domaine était entretenu. Les arbres fruitiers, les champs... La terre semblait bonne à la production. Sur le devant du château, une vaste salle de réception et à l'arrière le domaine s'étendait, avec un parvis surplombant le jardin. Les réceptions à l'extérieur seraient très prisées par ses maitres en période d'été. Sur Alençon, les soirées étaient fraiches et humides, contrairement aux températures estivales du Languedoc. Tout serait parfait. Maitre Folasse imaginait déjà les grandes fêtes à la lueur des braséros et des candélabres.

Le domaine se trouvait à une demi lieue de Uzès mais en carrosse ou à cheval, il fallait quelques minutes pour rallier la ville. La distance n'était pas énorme.
De toute façon le choix était très restreint.
Le château pouvait accueillir les autres alençonnais en exil, le temps que ceux-ci trouvent un lieu bien à eux. Les deux intendants von Strass s'impatientaient pour savoir si leur choix avait été judicieux et si leurs maitres tomberaient sous le charme du lieu. Ils ne voulaient pas décevoir la famille.
C'était vraiment une grande marque de confiance qu'avaient eu leurs maitres à leur égard, ils en étaient conscients et cela leur mettaient une certaine pression.

Maitre Folasse ne savait pas exactement combien de personne arrivaient...Dix peut être d'avantage. Les domaines seraient pris d'assaut et le prix de l'immobilier allait grimper...Pufff satanés gens du domaine royal!!!!!
Pere_augustin
Le temps avait rapidement filé dans la charmante ville d’Uzès et les intendants, bien que parfaitement étrangers à la province, n’avaient pas l’éternité pour trouver une propriétés pour leurs maitres. Diverses méthodes avaient été employées.

Tout d’abord la municipalités d’Uzès afin d’avoir accès aux cartes du cadastres et de voir ce qui était ou non disponible. Cela n’avait pas vraiment mené à quelque chose et il fallut trouver d’autres moyens. Ensuite, il y eut la prospection par les tavernes, auberges et marchés de la ville en sondant les différents taverniers, aubergistes et ivrognes pour récolter quelques infos. Cela avait quelques peu portés leur fruit car ils eurent bientôt quelques propriétés à visites.
Le souci était que ce genre de biens n’étaient pas si évident à trouver… Il fallait qu’un riche marchand du coin ou un jeune noble en quête d’aventures soit décidé à vendre sa demeure pour qu’il y ait une offre possible, autrement rien à vendre dans les environs.

Les intendants Raphael et Frajou avaient quant à eux trouvé un charmant petit domaine si l’on pouvait dire proche d’uzès à une lieue seulement pour garder une certaine intimité tout en restant proche de la charmante ville qui les accueillait. Au vu de la taille de la demeure, cela ressemblait effectivement comme l’avait fait remarquer les deux intendants, à une seigneurie qu’autre chose avec un léger domaine entourant la propriété. C’était la moindre des choses que l’on pouvait trouver pour le Duc et la Duchesse de Courtomer. Ils n’allaient pas coucher dehors ou dans un taudis tout de meme.

Ce qu’il en était maintenant de trouver une demeure pour le Seigneur de la Chaslerie, le maitre du père Augustin, était là une autre affaire. Bien qu’il était noble, Nepher ne disposait pas de la somme colossale d’écus dont disposaient les Courtomer, il fallait donc trouver plus petit. Père Augustin avait donc opté pour une propriété dans la ville d’Uzès, qui permettrait à Nepher d’etre immédiatement proche de tous ce dont il avait besoin en ville.
La propriété qui fut trouvée avait un charme certain. Il s’agissait d’un lieu non loin du centre d’Uzès au détour d’une rue, un batiment légèrement fortifié. Les murs épais de la bâtisse donnaient une impression de sécurité, un cocon au milieu de la ville.
Pour pénétrait dans la maison, il fallait passer une arche fermée par de lourdes grilles en fer forgés. Une fois ceci fait, on se retrouvait dans une cour intérieure ravissante où le soleil passait tout en permettant à quelques arbres de la région installé ici et là d’égayer le lieu. Une dépendance était présente pour s’occuper des chevaux, une autre ou une bonne odeur de nourriture en sortait, était destinée aux cuisines ou une vieille cuisinière salua le prêtre qui visitait. On ajoutait à cette cuisine une ou deux pièces pour d’éventuels serviteurs et il ne restait plus que la structure principale, qui servirait à loger le futur maitre des lieux. Ce bâtiment disposait d’une vaste salle à manger permettant de recevoir des convives ainsi qu’un bureau personnel, de quelques chambres ainsi que qu’une ou deux pièces accessoires. Le lieu n’était pas très grand en soit mais bien proportionné pour Nepher et son fils ainsi que quelques serviteurs. Une maison bourgeoise qui irait parfaitement à un noble.

Son propriétaire actuel était un riche marchand vénitien qui, du temps de sa jeunesse, voyageait régulièrement de la république vénitienne vers le Languedoc ainsi que plus au nord vers les villes bourgeoises flamandes. Augustin avait immédiatement compris ce qui animait le vieil homme qui souhaitait couler des jours heureux dans sa demeure de Venise, Uzès ne l’intéressant plus. Il avait proposé au vieux prêtre de vendre la propriété à son maitre contre une coquette somme qui serait ici bien malvenue d’indiquer. Augustin accepta se disant que le mobilier que cédait également le vénitien valait les quelques écus dépensaient en plus.

Heureux de cette transaction, Augustin attendait maintenant que son maitre pénètre dans la ville d’Uzès et découvre sa nouvelle demeure. Espérons qu’il en soit ravi mais il serait peu probable que le contraire n’arrive.

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Mac_donald
Mac Donal, a pris de la peine. Il a tourné, viré, battu la campagne pour accéder aux désiratas de son Maitre Cyrus Sinclar. Pas trop grand, pas trop petit, des dépendances pour les gens de la maisons, de la terres autour pour les chevaux.

Il croit avoir trouvé la parle rare, un peu à l'extérieure d'Uzès. Bien sur cette maison est de style Languedocien



Il attends donc avec impatience l'arrivée de son Maitre, des bagages, espérant que son Maitre sera satisfait de ses recherches.
Luaine
[Arrivée sur Uzès]

Enfin!
Depuis la dernière halte, Luaine n'en pouvait plus. Elle avait envie de courir pour se dégourdir les jambes, mais courir dans un carrosse n'était pas si pratique que ça.
Il ne restait plus que quelques lieues, quelques pénibles lieues. C'était à la fin qu'on avait du mal à les avaler, le temps paraissait sans fin. Comme si une main invisible remontait le temps à chaque fois. Fort heureusement la route entre Montélimar et Uzès était très belle et le paysage idyllique. Ils longeaient le Rhône et ses berges, ses haies de platanes et sa légère fraicheur.
La Duchesse avait quand même envie de manger les banquettes tant ses jambes inertes, la faisaient souffrir. Peut être qu'elle venait de développer une gangrène?

Les enfants s'étaient endormis sur la banquette, en tas, les uns contre les autres. Un moulon d'enfants qui bavent, c'était d'un charme poétique indescriptible et un bienfait divin pour les tympans.

Le deuxième convoi avait pris un peu de retard à cause des enfants et d'une des roues du carrosse à faire changer. Ils avaient crevé....Boutade mon cher ami lecteur on ne crève pas en 1462...

Quoiqu'il en soit, quand le convoi s'arrêta, Luaine cru mourir. Elle ouvrir la porte et sauta dehors. Un peu plus et ses jambes ne pouvaient pas la porter tant elles étaient ankylosées. La von Strass sautilla sur elle même comme un Chihuahua opiomane.

OOOUUUUUUuuuuuuhhhhhhhhhh ça fait du bien.

Les enfants s'étaient réveillés et sautaient partout en tournant autour du carrosse. A coup sûr on les prendrait pour une bande de dégénérés à les voir en transe.

Luaine regarda Nepher.


La prochaine fois je prend mon cheval.

Enceinte de cinq mois, la Duchesse n'avait pas pu monter son destrier mais se taper le carrosse comme une malade qu'elle n'était pas.

Et bien il est où le comité d'accueil?
Je ne m'attendais pas à des banderoles, ni une fanfare mais quand même? Ils sont où nos intendants?

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Nepher
Que dire du trajet Alençon-Languedoc ? Somme toute assez tranquille. L'ancien chancelier d'Alençon était maintenant habitué des longs voyage de son duché natal à une autre province lorsqu'il devait le représenter. Le fait de supporter dans un carrosse le long trajet faisait presque partie de son quotidien et il s'occupait comme il le pouvait par de la discussion, la lecture ou autre.
Les livres étaient chers mais c'était le lot d'un chancelier de se tenir au courant de ce qu'il pouvait etre écrit en son temps.

Une personne dans le convoi de nobles avaient du mal a tenir bon lorsqu'ils firent le chemin Montélimar-Uzès. Cette personne, c'était sa marraine et suzeraine. Le pire avait été lorsqu'ils prirent du retard et durent laisser une partie du groupe avancer tandis qu'ils mettraient une journée de plus à arriver. Son amie et marraine ne tenait plus en place et n'avait qu'une hate, arriver. Nepher quant à lui s'en amuser et profiter du temps qu'ils avaient en plus pour parfaire l'apprentissage de Luc, son fils adoptif, à la lecture. L'écriture aurait été bien plus compliqué à exercer dans un carrosse qui n'arrive à esquiver la moindre bosse ou le moindre trou. Il n'aurait imaginer la scène d'un exercice d'écrire en sortant une plume et de l'encre et à la moindre bosse sur le chemin, voir l'ensemble de l'encre finir sur le passager face à lui. Cela aurait plutot comique, pour ceux qui aurait assisté à cela bien sur.

La voyage se finit enfin et ils arrivèrent enfin à Uzès. Ce qui arriva arriva, Luaine sortit en trompe du carrosse plus énergique que jamais. Les réserves devaient etre gonflées à bloc et elle aurait pu combattre une armée à elle seule, bien qu'enceinte.
Elle se dirigea vers Nepher qui était également sorti. Il l'écouta et répondit :


La prochaine fois tu n'auras peut etre pas un autre enfant en route car dans cet etat je ne pense pas que quiconque t'aurait laissé partir à cheval.

Il rit un peu avant d'ajouter :

C'est étrange, je m'attendais également à ce qu'Augustin et Raphael viennent nous accueillir. Je pense que tu as du lui manquer et cela ne m'étonnerait pas qu'il te saute au cou ou alors il doit etre occupé avec Heimdal qui est arrivé hier. T'aurait-il déjà oublié ?


Nepher se dit intérieurement qu'il avait davantage peur que l'intendant de Luaine lui saute au cou à lui plutot qu'à Luaine mais il connaissait les manières de Raphael qui n'aurait jamais osé. Enfin.. Non ! Jamais osé !

Crois-tu que l'on doit demander à une partie de notre garde d'aller les chercher ou de faire sonner un cor de chasse ? Cela les ferait peut etre rappliquer.


Ou bien cela attirerait l'attention des uzetiens et ils seraient pris pour des fous et finiraient au trou mais chut ! Ce n'est pas bien d'avoir ce genre de mauvaises pensées.
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