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[RP] Balbutiements entre un renard et un loup

Le.loup.tenebreux


Acte 1, scène 1:

Ça commence par des touts petits riens, par des tremblements de mains,
Mitaines orangées, pattes de loups tatillonnes et fringantes n'y changeront rien!

Un froid dans le dos de ne pas trouver les mots mon poils s’irrisce.
Cette annonce matrimoniale me plait, merci de me l'avoir glisser dans la main, mais je t'avais déjà repéré.

Je me mets à genoux, moi qui était un loup, car je veux te faire prisonnier renard défraichi.
Et ce sous couvert de conquête, comme ta première défaite, l'on s'embrase!

On s'embrasse, tu me mords le menton, tu veux sortir les crocs, mais l'on ne s'attaque pas à un loup qui a déjà choisi sa proie surtout quand on est celle-là.

Les narines en éveil, je veux que tu m'humes que tu t’enivres de moi, je veux que tu succombes, mais pas trop docile, il faut que tu restes toi même, les paons et les biches, c'est juste comme ça en passant faute de l'os à se mettre sous la dent...

J'ai bien vu de toutes façons que je te plaisais.

On va y aller comme deux soldats à l´heure où le clairon sonne,
Car au bout du champ de bataille, pur comme neige, il y a le tendre piège.

Ça commence et je voudrais déjà être en toi tel un cheval de Troie.
Ça me brûle la gorge, comme un soufflet de forge car tu ne veux pas.

Se donner quand l'on vous abandonne, prendre un nouveau départ,
Repartir à zéro, sans regarder en arrière, alors que la trahison est si proche.
Je cautionne, j'accepte, mais je n'ai pas dis mon dernier mot, j'ai l'appétit vorace.

Partir de cette solitude que nous ne voulions pas, que nous n'aimons pas, qui te tombe dessus tel un couperet. Pourquoi pas dans le fond?

J'ai besoin de quelqu'un à qui l'on peut tout dire, de quelqu'un qui m'aimera, en échange, je veux te faire oublier, effacer tes remords, je veux te faire "Vivre" au travers de mes bras, je ferais de mon mieux, je te le jure, mais comment te le dire.

Je te regarde dormir et je veux rester là jusqu'à la mort, je veux rêver que l'on s'aimera toi et moi, goupil de malheur!

Bonheur et malheur, leurs heures souvent se mêlent, j'ai besoin de dormir un peu, je vais poser mon museau dans ta fourrure rousse, me lover contre toi, déposer mon odeur sur ta peau, oui je marque sans ton accord mon territoire, même si ce ne doit être que le campement d'un soir!
Sacripouille
Acte 1 scène 1 et 2
Roulement de tambour et on applaudit l’entrée du renard
Merci mais au lieu de me jeter des roses, pensez plutôt à une bouteille de Wishky coûteux dont la robe s’avoisinne à ma chevelure de feu.

Vous l’aurez compris, mon prenom n’est pas modeste et pour vous ce soir, se sera Sacripouille.
Parce que c’est par pure provocation et jeu que je te déroule l’affiche, quelques coups de pinceau réctifiés et elle prend de l’allure.

La démarche est souple et élégante, presque sournoise alors que je me rapproche de toi, client solitaire d’une nuit sans lune.
A trop vouloir la décrocher, à trop vouloir l’offrir, à trop chercher à faire croitre une flamme mourante et un loup partiellement mal luné, ce soir, j’ai envie de m’amuser.
Mais pas avec n’importe qui .
Le renard aime s’attaquer à plus fort que lui, pour corser le jeu, pour pas que la victoire lui soit servi sur un plateau d’argent.
Je t’impose d’entrée ma volonté ,caressant ta peau de mes crocs aiguisés, marquant mon territoire de petites auréoles rougeâtres.
Les caresses de biche effarouchée peuvent bien aller se faire voir ailleurs.
Sauvage et fougueux, je mord sans relâche chaque parcelle que tu daigne bien me céder, jusqu’au moment ou tu reprends ton droit me décollant les chausses du sol, pour m’enlever et me serrer entre tes pattes puissantes et me déposer, ahuri sur le comptoir.
Un renard ne pèse pas lourd et peut être avaler en une bouchée si le loup est vraiment affamé.
Et je le vois dans ton regard lubrique
Je le sens lorsque tu t’appuyes contre ma jambe et que ta fierté débordante me fait part de ton outrageux état.
Délice…
Ce loup-là..Loup d’infortune ne m’emmènera pas au bois
Loup y es-tu ?
Faut croire que oui vu la façon que tes mains me démontrent qui de nous deux est le plus fort.
Immobilisé, je suis
Frissons parcourant l’échine
Vindieu mais que fais-je ? Je le désire vraiment ?
Je laisse les papilles découvrir se que les mains ont déjà exploré.
Doux supplice que ces deux corps qui cherchent à s’apprivoiser.
Mais l’ombre du remord est là, mes pensées se tournent vers un autre loup. Celui dont j’ai appartenu corps et âme et c’est un Non ! Qui jaillit de mes lèvres en réponse à ta demande si tentante.
Mais le renard a besoin d’attention et ne veux pas quitter son abri improvisé, bien callé contre la fourrure de ce loup, compagnon d’infortune.
Donner, toujours donner, pour ne rien recevoir, ou presque.
Dépendance…
Je te hume, mes doigts s’agrippent à tes épaules, à tes cheveux et mes genoux resserent leur étau autour de ta taille majestueuse.
C’est sans peine que tu me balances sur ton épaule en quête d’un endroit pour y passer la nuit.
Tout ça n’était-il qu’un rêve ?
La réalité d’une soirée éphémère ?
Ou alors une histoire qui devait être tracée à deux plumes ?
Le renard est un peu perdu, grisé a mal au museau. Ce soir, il ne devait pas être là, mais sagement allongé sur une couche à se reposer, salement amoché du ciboulot .
Dans mon sommeil, je sens ton étreinte et bien malgré moi, une larme vient taquiner mes tâches de rousseur, brûlante et amère.


[Modo Lowyn]

Bonjour, comme spécifié dans les Règles d'Or, la notion d'RP "fermé" n'a pas lieu d'être, je retire donc. Bon jeu

[Modo Lowyn]
Le.loup.tenebreux
Acte 1 Scène 2

Dans la couche, les deux ne se sont pas lâché de la nuit, alors qu'il n'avait plus aussi bien dormi depuis des lustres, le vile soleil vient chatouillé les traits fins de son visage, ou est-ce une mèche rousse?

Il ouvre un œil prêt à grogner, puis l'autre, reluque le renard et se ravise, il est beau cet animal, tellement appétissant, il n'ose pas bouger d'un poils, il voudrait pas le réveillé, bon il parvient pas à dominer sa virilité mais bon ça, hein, y a pire comme mauvais réveil.

Une main finit par vagabonder sur ses courbes, bordel, il a envie de le secouer, il a envie...

Alléluia il se réveille, il gigote un chouya, il ressert son étreinte d'instinct, c'est qu'il veut pas le laisser filer aussi facilement.

Une ptite morsure sur son épaule, un ptit coup de reins, le loup s'étire mais se rendort, pour se réveiller en sursaut, une sensation étrange sur la joue.


Bordel, c'est quoi ce truc!

Réveil en sursaut, et tout autour de lui à même les oreillers ce petit con, lui a servi son déjeuner, c'est qu'il l'avait envoyé chier la veille, mais il s'exécute quand même en semi bon aubergiste!

Y a pas des plateaux dans ce bouge...

Puis il marmonne:

On est pas obligé de se réveiller avec une tartine sur la joue...

Il se ravise et s'adoucit quand le renard vient se planter devant lui et lui tartine le visage de miel, il attrape entre ses dents le doigt barbouilleur, le suçote avant de lui rendre sa liberté...

T'est comme ça avec tous tes clients?
Sacripouille
- Apprivoise-moi !
- Que faut-il faire ?
- Il faut être très patient,
répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. (saint Exupéry)



Parce que le renard, malgré son pelage roux tant convoité, son museau attendrissant restait un animal sauvage ne se laissant pas dominer au premier coup de patte s’endormit sagement bien lové contre le loup, le nez enfoui contre un torse plus qu’envoûtant.

Le sommeil fut réparateur, reposant, je n’aimais pas la solitude d’une couche vide, moi qui étais habitué à vivre en meute. La respiration lente et profonde du loup ténébreux me porta bien loin de cette auberge dans un univers ou tout était si simple et beau, l’astre lunaire souriant, éclairant les ébats de ces deux prédateurs en quête de la chaleur de l’autre.

Un mouvement, puis un grognement m’extirpa des limbes, une douleur exquise et prometteuse lorsque les crocs vinrent saluer mon épaule. L’aube avait pointé son nez depuis un petit moment déjà, j’émergeais une tête ébouriffée du coton douillet dans lequel m’étreinait mon compère.
Je me prélassais un instant, observant ce visage tout contre le mien, partageant le même air que le sien et comme à mon habitude me posais 36 questions me mettant martel en tête.
Pourquoi étais-je fait ainsi angoissé, douteux et peu sûr de moi alors qu’on m’offrait la lune sur un plateau d’argent ?
Peut être parce qu’on m’avait forgé à être ainsi.

Ysengrin s’étant rendormi, maître Renard ne put céder à la tentation de quelques viles fourberies dont il maitrisait parfaitement l’art.
Monsieur avait réclamé un petit déjeuner au lit ?
Monsieur allait l’avoir.
Je redesendis pieds nus et simplement les hanches couvertes d’un pagne pour aller puiser dans la réserve quelques victuailles qui combleraient l’appétit matinal d’un loup pensant avec amusement que je pourrais très bien faire office de dessert.
Le plateau fut remonté sans bruit et sourire de petit con coincé, dessiné au coin des lippes, tartines miellées, fromage et jambon prirent place à la senestre du loup, tandis que la carafe de lait et tisane furent soigneusement blotties à sa dextre.
Petit déjeuner au plumard ? Je l’avais pris à la lettre
Si j’abusais ?
Totalement oui
La mine réjouie et retenant un rire taquin, je pris place dans le plus simple appareil, sur le divan, ne perdant pas une miette de son réveil, me délectant de ce spectacle, d’un loup un peu perdu.
Et comme pour adoucir la scène, je me rapprochais de lui promenant mon doigt sur la tartine et lui dessinant le contour des lèvres avec une pointe de miel.


Doigt mordillé faute à moitié pardonnée fanfaronnais-je, aguichant Ysengrin d'une oeillade de braise.

Aucun client ne s'est jamais plein du service jusqu'à lors...mais dit toi bien que les autres descendent en salle pour ripailler.

*quelques allusions au roman de Renart et à Lafontaine
Le.loup.tenebreux
Citation:
...si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… A. de Saint-Exupéry



Ysengrin s'étire, c'est qu'il lui enverrait bien la tartine en pleine poire au Goupil, mais le souvenir de la douceur du pelage roux choyé toute la nuit, lui enlève toute envies de velléités.

Puis ils n'ont pas besoin de dame Copée pour ramasser les miettes!


C'est que j'ai connu mieux comme auberge.

Sourire en coin de petit con.

Mais j'admets que les efforts du propriétaire ont de quoi me plaire, et rattrape les impairs du lieu.

Il croque dans tous les mets non réduit en bouillie, c'est que heum l'amour ça donne faim. A la dernière bouchée, il lui jette sur les cuisses un oreiller.

Veuillez cacher cela, il n'est point l'heure du dessert!

Il rit puis bondit en tenue d'Adam sur le lit, s'étire afin de faire saillir sa musculature, virevolte en sa direction scelle ses lippes aux siennes, le prend par la main pour l’emmener par une porte arrière de la taverne vers le lac le plus proche. A quelques mètre de la rive, il prend son élan court, saute, et plonge, l'eau s’agite, les petits remous en surface attendent d'être brisé dans leurs oscillations par la tête du loup.

Ce dernier aime l'eau, il y est un peu comme dans son élément, quand enfin il remonte à la surface, il fait signe au renard de le rejoindre. Main qui par des gestes confiants lui propose de le rejoindre.


Vient elle est bonne...

Cette même main brasse de l'air, ricoche sur l'eau afin de l'éclabousser, puis il s’esbroufe là ou il a pied, s'amuse tout en l'attendant tout sourire...
Sacripouille
Je m’attendais à tout.
A faire office de cerise sur le gâteau
De cornichon sur la tartine de pâté.
De la tombée de miel dans le bol de lait
De la noix de beurre sur les épinards
Ect..ect…

Je m’attendais à absolument tout sauf à se qui s’en suivi.
Le loup est affamé, certes.
Mais de l’estomac !
Le vil prédateur ayant mit mon mât en berne après avoir outrageusement exposé à mon œil attentif, un corps plus qu’attrayant, m’attaqua à coups de coussin laissant cette partie délicate de mon être autant frustrée que son propriétaire. Il aurait pu la choyer à coups de lampées, les babines retroussées, mais non ! Il se fit la malle avant même que je compris le pourquoi du comment.

Et en plus t’as foutu des miettes partout !

Et vas-y que je te galope aux trousses bien décidé à ne pas laisser filer le mien, de p’tit déj.
Mais, il avait fallu que le coquin d’Ysengrin non content de me faire galoper pieds nus et fesses à l’air dans la campagne perdue, aille s’ébrouer dans le premier point d’eau venu.

Ho traitrise ho fourberie.


Viens elle est bonnequ’il me lance en m'éclaboussant

T'en as d'autres comme ça?

Chais pas, j’veux pas goûter

J’étendis la patte arrière en extention pour tremper un doigt de pied dans la flotte.

L’effet fut immédiat.. Ma fierté prit une posture de crevette à l'agonie et mon systeme pileux se redressa à sa place.

Renard échaudé craint l’eau…

Comment te dire ça, Ysengrin sans que tu te foutes de ma gueule ?


Bin en fait..il se trouve que…

Je ne sais pas nager

Nan j’ai pas envie…

Plip ploc, le pied qui bat la surface

Fait pas chaud

J’ai surtout la trouille vois-tu...

On dirait qu'il va pleuvoir.

...de me noyer, d'étouffer, de me faire bouffer les cou*** par un calamar

Et pis l’eau s’est dégueulasse, les poissons bais*ent dedans*


*renaud
Le.loup.tenebreux
C'est qu'il est gonflé, il vous colle le petit déjeuner juste à côté de votre pif quand vous dormez, et il trouverait à redire qu'il y ai de miettes....

Hummmpfff

Chais pas, j’veux pas goûter

Et il continue à faire son difficile, le bout de la patte dans l'eau, genre je sais pas ce que je veux, ce que je compte faire, mais c'est qu'il est précieux, et vlan qu'il se mange encore une rafale d'eau, il va le ramener son ptit cul oui! C'est que bon hein! On va pas y passer la nuit, puis à faire la vierge effarouchée au bord de la flotte, il me fout tous mes sens en éveil!

Nan j’ai pas envie…
Fait pas chaud

Fait pas ta chochotte, je vais te réchauffé moi tu vas voir!

Le loup de faire quelques pirouettes et de tourner en rond dans l'eau.

On dirait qu'il va pleuvoir.

Tu te fiches de moi! T'as l'air d'un...

Et l'écu qui fait levier, petit retour en arrière, les confidences sur l'oreiller, celle que l'on se fait après un échange charnelle intense, quand tout chambouler que vous êtes, vous vous posez milles questions, vous réalisez qu'un truc de malade vient de vous tombez dessus et que vous voulez tout faire pour qu'il perdure. Vous avez les jambes en coton, le cœur qui bat la chamade, le ventre qui parait vide... Vous avez peur que ce ne soit pas réciproque, alors vous osez demander, et les langues se délient: "Il avait promis de m'apprendre à nager, il l'a jamais fais..."

Le loup nage vers le museau qui fait battre son cœur, dés qu'il a pieds, il avance sa main vers la sienne, s'en saisi et l'entraine à sa suite:


Vient on a pieds sur les premiers mètres. Tu me fais confiance pas vrai?

Bien décidé à l'initié, c'est main dans la main, qu'ils progressent vers le centre du lac, une fois leurs torses à moitié émergé, il l'enlace, se colle à lui, mordille son cou avant de l'embrasser fougueusement.
Sacripouille
Et bam,l’écu fit levier aussi dans ma caboche.
Bien au chaud, callé dans mon cocon fait d’une couverture et de son corps, il avait bien fallu expliqué pourquoi *je n’avais pas voulu* .
Il n’y avait aucune fausse excuse, l’envie était là, le désir, la recette parfaite pour se laisser aller à toutes les folies.
Mais, les circonstances avaient fait que j’avais dit non ! L’ombre encore trop présente d’un loup solitaire. Il avait bien fallu que je parle un peu de lui.
Comment expliquer à celui-ci le chamboulement que j’avais au fond de moi.
Le museau avait tremblé en soufflant imperceptiblement ne pouvant expliquer mon état que par un :
*Il avait promis m’apprendre à nager,il ne l’a jamais fait* sur un ton presqu’enfantin, renardeau dépité
La promesse n’avait pas encore été tenue
Faute de temps
Contre temps
Mauvais temps
Tant pis

Et puis je fus tiré de ma rêverie par une vague glaciale qui finit par me tremper la crinière.
Je retins un hurlement la mâchoire jouant des castagnettes.
Un renard poetique et mélomane, on aura tout vu.
Pas le temps de méditer une vengeance ni d’hurler des noms d’oiseaux qui auraient été perdus au vent vu que le loup se prenait pour une lou-tre que le voilà qu’il émergea de sa mare m’empoignant par la main et d’un ton autoritairement doux m’entraîna à sa suite dans les profondeurs des abysses…

Mais non, j’exagère pas !

Ma patte broya celle d’Ysengrin avec un petit sourire d’excuse : non j’ai pas peur, le bruit de mes dents qui s’entrechoquent ? ha non mais ça c’est le froid.

La démarche d’un canard boiteux parce que les cailloux sous les pieds nus ça fait tout sauf du bien, je marchais sur des œufs..expression stupide car nous n’étions pas là pour faire une omelette.

Le loup semblait bien sûr de lui, inconscient du danger qui pouvait peut-être..éventuellement se cacher par la en dessous.
C’est avec plaisir et soulagement que je me laissais aller contre lui, unissant mes lèvres aux siennes et profitant même tellement de l’instant que j’en oubliais mes préoccupations aquatiques.
Un cri…strident..perceant et hysterique.
Battements des bras désordonnés

Je m’agrippais à ses épaules, la mort dans l’âme, empoignant même une touffe de cheveux bruns,les deux pieds joints derriere la taille d’Ysengrin et les genoux faisant étaux autour de lui.

La position pouvait être subjective, tendancieuse et enclin à un corps à corps volcanique si le renard n’avait pas fait raisonner du caisson, avalant une grosse tasse de vase et crachant de tout son être.


Là, dessous ! Un truc m’attaque le mollet ! J'vais me noyer j'te dis !
Le.loup.tenebreux
Bordel qu'il est beau le corps ruisselant, la crinière plaquée, sa peau d’albâtre qui semble comme le mettre encore plus en exergue, en lumière ... Humpfff! Ysengrin qui se mord l'intérieur de la joue pour pas le manger "tout cru"... Pas vraiment le temps de le reluquer, on sert des dents, on réplique pas, petite traitrise du renard qui veut lui casser le pied ou faire une diversion sans doute, le truc quand le loup a une idée en tête désolé ptit mais il l'a pas ailleurs...

Je ne t'imaginais pas aussi poule mouillée, si tu me passes l’expression.

Au pire Ondine, t’emmènera dans le fond des abysses et tu joueras avec les sirènes pour l'éternité.

De se marrer un peu tout en caressant les courbes de ce corps qui s'attache à lui comme si sa vie en dépendait, ce qui n'est pas pour lui déplaire.

T'inquiète donc pas Ondine je me la suis faite y a quelques années, tu risques rien, on est resté copain!

Ouchhhh

Mais bordel me rend pas chauve à l'avant l'âge!

De se masser le crâne tout en pestant.

T'as déjà vu une ptite bête en manger une grosse toi! Je te fiche un écu, que c'est juste une algue qui t'a frôlée. Puis regarde j'ai pieds ici, toi aussi tu devrais avoir pieds! Soit je t'apprends les rudiments pour toi pas couler à pic, soit je comble ton orifice pas que tu prennes l'eau par là...
Sacripouille
Fallait croire que le Loup n’avait jamais entendu parler du Kraken, dont une amie m’avait conté les méfaits, ou encore de ces femmes à queue de poisson qui envoûtaient les marins par leur chant et les entraînaient dans les profondeurs des eaux, des méduses, des thons et des poulpes carnivores.
L’eau n’était pas ma tasse de tisane mis à part lorsqu’elle était chauffée dans une bassine et servait à ma toilette quotidienne.
Oui parce que certains disaient que je puais le fennec mais moi j’en dis que j’embaume le Moi.
Mister Yengrin, la main friponne, tâtait mes courbes de fond en comble, me caressant les esgourdes de douces paroles romantiques
Poule mouillée pour un renard…le comble


Non..mais..je…

Et puis c’est qui cette Ondine d’abord ? Avec un nom pareil, sur que c’est une de ces petites morues d’un quelconque faubourg perdu.

A ce moment précis, j’aimerais bien qu’on m’explique se que le brun pouvait bien me trouver de si affriolant. Le poil mouillé, quelques mêches rebelles collées au front. Deux cercles bleutés sous les yeux, ressortant encore plus mon teint d’albâtre, les lèvres violacées de froid et la goutte au pif.
Sans compter que j’écumais, crachais une bonne partie du lac à la face du loup, toussant et hoquetant. Pour le glamour, il n’avait pas frapper à la bonne porte.


C’pas l’moment d’colmater les trous, berdel ! J’me noie j’te dis !

Les doigts enfoncés dans ses épaules, je le toisais plus mort que vif. Est se que j’avais vraiment l’air d’une bouteille de champagne entamée qui cherchait son bouchon de liège ?
Sans déconner…


Pieds, comment ça j’ai pieds ?

La jambe droite se tendit prudemment, farfouilla les alentours avant de se poser, hésitante sur une sorte de galet.
Et de une…
La deuxième suivit la même trajectoire, mais voyez-vous, si j’étais téméraire, arme aux poing sur un champ de bataille ou à la croisée des chemins, mon sang-froid allait se faire f*outre ailleurs quand j’étais dans la flotte.
Parce qu’en plus, une furieuse envie de pisser qui me prit subitement, le froid n’aidant pas. Je relâchais le loup d’un coup, pour lui tourner le dos et avancer direction de la rive.


T’es complètement…malade !
Moi qui m'attendais à une balade charnelle bien au chaud sous la couette...hein!

Une fois l’eau à hauteur des genoux, je soulageais un trop plein prêt à déborder, priant pour qu’Ysengrin ne pointe pas son nez sur mon engin, pas vraiment au top de la forme.
Vous comprenez pourquoi je déteste l’eau froide ?
Le.loup.tenebreux
Ou tu vas comme ça? Non mais oh, t'as vu ça ou qu'on me laissait en plan comme ça.

Il est complètement maf, y en a qui sont prêt à payer pour être à sa place et lui, il se barre! T'est complètement malade il dit en prime, c'est que faut l'être un peu pour vouloir faire nager un renard qui griffe, écrase votre pied dés qu'on l'exhausse.

De faire quelques brasses dans sa direction, bien décidé à lui faire boire la tasse, à pas de loups, sans déconner, sans faire de bruit quoi... Il bondit sur sa proie, l'attrape par la taille afin de l'attirer vers ce fond marin qu'il semble craindre comme la plupart des benêts de l'époque.

Il respire, prend son souffle, c'est que dans son plan, il compte l'attirer au fond en faisant office de poids, ce qui n'est pas prévu au programme par contre c'est ce jet jaunâtre qui sort du ptit popol à la victime.

Mais bordel, pourquoi il le dit pas tout simplement qu'il doit pisser! Et trop tard dans le feu de l'action, le loup ouvre la bouche pour le traiter d'ignare sans en avoir le temps, touche le fond plus vite qu'il ne le pense, c'est qu'ils sont au bord du lac, là ou il est peu profond, la bouche ouverte il avale l'eau dans laquelle pisse et baise les poissons, avec cette fois en prime, le pipi du renardeau.

Il lâche le colis, cherche vite de l'air, et crache un maximum de cette... eau!

Il attrape au cou le Bip, et lui plonge la face dans la bonne eau souillée par ses soins, alternant moment d’immersion et non immersion.


J'espère pour toi qu'elle est bonne.

Et vlan la tête dans la flotte quelques secondes, bon pas qu'il veut le tuer hein, mais bon, il l'a mauvaise là, crache encore pour la forme.

On t'a jamais dis de pas pisser dans les bonnes eaux!

Faut des mois avant qu'elle soit buvable!

On mets pas ses humeurs comme ça n'importe ou!

Puis cesse de gesticuler comme ça, tu fais pas le fois, tu éviterais de me contrarié, tu flotterais déjà sur l'eau au lieu de pisser dedans!

Mais ils t'ont rien appris dans ton chenil quand t'étais aux études, les moines...


Il l'attrape sous les aisselles, dans une clé qui ne lui laisse aucun compromis, s'élance vers le centre du lac, le maintenant fermement.

Ici tu as pas pieds! Si t'es pas sages, je te laisse couler au fond comme un rat mort. Puis sache une chose, ça fait pas fuir les calamars géants de pisser dessus, ça les attire!

Essaye encore de me fausser compagnie, salle bête, et tu vas voir de quel bois je me chauffe! C'est que je lui pisserai bien dessus juste pour être quitte, je voudrais pas qu'il devienne pour moi celui qui m'a pissé dessus!*

*Souvenir d'un épisode du soap Friends https://www.youtube.com/watch?v=MhE8Qk7eXUg
Sacripouille
C’est qu’il n’y avait pas moyen de se vidanger les méninges en paix…Oui oui dirait les donzelles,c’est bien par la en bas que réside le second cerveau de l’homme.

Se qui se passa ensuite était loin des clichés romantico-glamour, d’une baignade au petit matin, main dans la main et câlins à la clef avec les moineaux qui gazouillent et les abeilles qui butinent.

Je ne compris pas trop se qui m’arrivait en fait, le museau maintenu sous l’eau, par un loup débarqué en traitre, sérieux, faîtes vous tomber dessus au moment ou vous êtes en train de pisser y a de quoi vous couper…la chique !


Blop !

toi ..Blop..bonne !

Il me prend pour une femelle ou quoi ? Ma dernière heure n’allait sûrement pas tarder à tomber,les poumons en feu que j’avais,crachant et écumant misérablement.

Pisser..eau gloup..buva..blop !

Les moines au chenil et *tousse tousse*

Dans un terrible instinct de survie,je brassais l’air comme un damné reprenant mon souffle,museau pointé au ciel.

Ca y est..j’allais crever là , mais j’allai te faire somber avec moi, sans en sûr, Ysengrin. Viens ici que je t’étrangle !

Les mitaines détrempées tentèrent d’attrapper n’importe quoi,en vain. Pourquoi fallait-il toujours que je me fout’ dans des situations de marde ?


Fait pas l’con…

A bout de souffle

Remmènes-moi au bord,berdel !

Les jambes s’agitaient un peu dedant, un peu en surface, tantôt comme une grenouille et tantôt comme..un renard complètement paniqué.

Bin mince alors !

Je..
tousse tousse..me défonce le fion pour t’préparer l’déj’ner

Et et.. kof kof Raaaahhh !!!!

Je m’agrippais au bras qui me maintenait

Me lâches pas..fait pas l’blaireau !

La,je te hais ! Je hais tout le monde, empire, royaume et tralala…

Je te hais de me fout’ une humiliation pareille..J’ai qu’une phobie,l’a fallu que tu me foutes la gueule dedant.
Je te hais, toi le Loup aux yeux ambrés qui m’avait promis de m’apprendre à nager, mais tellement occupé avec tes affaires, tu l’as pas fait ! Si je meurs,c’ta faute. La !voilà !
Je te hais, toi le Lion qui n’a jamais été foutu de le faire non plus ! t’avais dis que pour être un homme fallait bien savoir trombiner..Bin la j’ai vraiment l’air con par ta faute !
Je te hais, toi l’hermine parce que toi tu sais et pas moi ! Pourquoi d’ailleurs,hein ?
Je te hais toi ma mère de m’avoir pondu roux et sans savoir nager ! la !

Bande de coupables..et ne dîtes pas que je suis de mauvaise foi !


Et t'as bu ma pisse !

Et toc!

Eclat de rire qui parti en bulle qui éclate, le gosier remplit de vase
Le.loup.tenebreux
Et t'as bu ma pisse!

De l'attraper au collet, de lui replonger la gueule dans l'eau de rage. Il fait le malin alors qu'il s'accroche à moi comme la corde d'une embarcation à une bite d’amarrage que si il me lâchait il coulerait comme un cailloux.

Il le laisse reprendre son souffle et le toise une sale idée en tête.

Concentre toi bien, et dis moi voir si la température de l'eau, elle a pas augmentée d'un bouillon que tu vas prendre à l'autre.

C'est qu'il pisse à son tour dans l'eau tandis qu'il lui replonge la face dans la flotte.

Alors elle est bonne là? Pas trop tiède? Pis si tu restes accroché à moi comme ça, je vais me finir sur toi, c'est que j'en ai bu de la bière hier soir...

De se marrer et de se moquer un peu de son désarrois.

Bon on est quitte, moi je t'aurai pisser dessus en plus!

Sourire de ptit con satisfait. Il passe un bras dans son dos, un autre sur ses fesses, fait en sorte de l'amener allonger à la surface de l'eau.

Commençons les choses sérieuses, j'veux pas d'une poule mouillée qui sait pas nager dans mon pieu. Allonge toi sur mes bras, fait genre que t'es une planche... Je te lâche pas, fais moi confiance, puis j'suis sur que les gouttes à la surface de l'étang rêve de pouvoir caresser ta descente de reins... Moi j'envie ses gouttes, même si ce soir, je serais à leurs places, sauf si tu péris noyer...

C'est que je sais pas trop si je suis un bon professeur, mais si tu crèves, j’essaierai plus d'apprendre à personne. Tu ne seras pas mort pour rien comme ça.
Sacripouille
Damned !

V’là qu’Ysengrin nous pète une lanterne, ravagé du ciboulot qu’il est. Si j’avais pas eu peur de boire de son jus de reins en grandes gorgées, j’aurais beuglé à tue-tête que le mien avait probablement meilleur goût, aromatisé au lait de chèvre dont je me déléctais tous les matins.
Et puis fallait voir le bon côté des choses, n’est ce pas ! Au moins la flotte s’était brièvement réchauffée d’un poil. Et si ça se trouve,l'acide urique aurait un effet bénéfice sur mon teint d'albâtre.


Marde…j’ai les ch’veux sales.

bravo c'est malin!

La poule mouillée te conchie avec humidité et te signale que c’est TOI qui es dans mon pieu et pas le contraire.

Berdel ! ‘foiré d’sa race de sa mère.
Ecumant àqui mieux mieux,inutile de le toiser,l’œil rougi par la flotte, le poil roux collant au front et aux joues me privant encore un peu plus du tableau Ysengresque indigné.

Et sploucht un petit jet restant grâcieusement jaillissant de mon bec qui vient éclabousser ton nez.


J’ai une gueule de planche ? On va finir dans un cercueil oué avec des conn’ries !

Il entendait quoi par *faire la planche sur mes bras ?* Ou allais-je trouver un marteau et des clous,moi ?

Le souffle court, âhanant comme un baudet, j’écoutais le poétique loup louer les charmes de mon si splendide et convoité fion.


Fait gaffe à que j’choppe pas ta descente en premier…

Pas pour dire, mais allongé comme ça,j’avais vraiment l’air con, je bandais mes abdominaux, a défaut de ma crevette à l’agonie, au moins le loup avait vue sur quelque chose de potable.

Pateaugeant comme Saturnin dans sa mare,j’aurais donné cher pour avoir les pieds palmés, je plongeais une main insolente en profondeur, empoignant fermement le service trois pièces et malaxant avecautorité mais sans pour autant les lui écraser…fallait pas le rendre hors d’usage quand même hein, je lui décrochais une risette candide tous crocs dehors.


On dirait qu’j’ai trouvé un manche pour m'ret’nir nan ?

Les doigts se firent plus tendres, inquisiteurs. Je redressais le museau d’un mouvement brusque, joignant mes babines aux siennes.
Loup, j’ai froid, réchauffes-moi au lieu de me faire boire la tasse
Le.loup.tenebreux
Regard sur la tignasse rousse en pagaille et détrempée...

La poule mouillée te conchie avec humidité et te signale que c’est TOI qui es dans mon pieu et pas le contraire.

Heumm disons que nous partageons des lits d'auberges en ce moment et vu que t'est pété de tunes ben que c'est toi qui finance la couche, j'peux pas tout faire non plus, prendre et être pris la main dans le... panier, au panier... Puis être aussi séduisant que je suis, ça demande du travaille intérieur sur soit même.

Grand moment de solitude d'un loup qui ne veut pas admettre certaine chose, puis si il était de bonne fois le loup ça se saurait et qui comprends pas lui même ce qu'il chante! Et un ptit jet d'eau dans la tronche en plein sur le pif.

Bordel si tu t'appliques pas, c'est certain que tu finiras un jour au fond!

Fait gaffe à que j’choppe pas ta descente en premier…

Ta gueule ou tu vois les fourrés là-bas, si tu les vois pas, tu vois les voir de près, tu vas en manger, comme ils vont te servir de matelas le temps de la saillie. Non mais oh!

Bon tu te concentres sur ce que je te dis, au lieu de regarder aux alouettes.

On dirait qu’j’ai trouvé un manche pour m'ret’nir nan ?

Tu l'auras voulu, tu vas le retrouver le plancher des vaches, et si tu as envie de gueuler mon mignon, j'vais t'en donner des raisons moi, tu vas voir...


Il a fait sa blague, il est content!*

Il tripote et ça se décapote dans l'eau, c'est que ça se voit qu'il est content là, son sang ne fait qu'un tour, le loup se dresse sur ses deux pattes tel un loup garou, se glisse sous le bras le renardeau, pas besoin de radeau, en un rien de temps, il couche le renard dans les fourrés, se glisse entre ses jambes, maintient fermement d'une main ses poignets au dessus de sa crinière en bataille et dégoulinante, lui mange le museau pour contrer toutes éventuelles plaintes vocales, colle son torse au sien, tandis que Popol cherche l'entrée, bien que hors de l'eau, y a un vide à combler, des ardeurs à apaisées....

* https://www.youtube.com/watch?v=j-pvpSYRJMQ
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