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[RP] J'entends le loup, et le renard chanter

Marion_t.ozera
L’été approchait, les journées et les nuits étaient chaudes, les tavernes également. Au couvert d’une table, le pied blond grimpait et descendait le long d’une jambe telle Sisyphe sur sa montagne. A défaut de faire vivre un martyre, cela donnait au contraire vie au plaisir. Et tandis qu’une main masculine caressait la cheville remontant en son sommet comme elle le faisait de son pied, elle se forçait de ne rien laisser transparaitre du plaisir et des frissons qui la secouaient.

Cela faisait une éternité que la blonde n’avait pas batifolé avec qui que ce soit, et badiner la mettait tout en joie. Partie d’une simple plaisanterie, c’était enchainé regards complices, jeux de langues suggestifs jusqu’à un jeu de pieds et de main discret. Toutes les occasions étaient bonnes pour se pencher prêt du brun, humer son odeur, caresser ses cheveux, lui glisser quelques mots à l’oreille, ou encore raffermir la pression de son pied sur sa cuisse. Les jeux allaient de bon train, mais le loup les quitta alors, promettant de repasser plus tard, chez elle, Aile Est, deuxième étage deuxième fenêtre sur la droite. Lui glissant à l’oreille qu’il la laissait à son rendez vous d’une heure, faisant naitre un sourire sur les lèvres de la bourgeoise. En effet dans la même discrétion que leur chamaillerie, il avait fait passer son pied de ses cuisses à celle du roux qui faisait tout autant partie de la blague.

Et tout comme Louis s’en était allé, d’autre quittèrent la taverne sans rien voir du pied blond qui sur les genoux du renard se faisait caresser, de cette main dont le contact reconnaissable aux mitaines qu’il portait. L’idée de pouvoir se faire surprendre l’exaltait. Mais alors même que la taverne désemplissait, la blonde devait mobiliser toute son attention pour suivre les conversations qui se déroulaient, essayant de répondre avec cohérence alors que son esprit, ainsi que son corps mourraient d’envie de s’abandonner aux caresses faites, aux promesses et aux espoirs de bien d’avantage. Profitant par instant de l’absence de mouvement et d’attention des autres villageois, la blonde se pencha légèrement sur Lestat, lui offrant certainement une vue imprenable sur ses attributs féminin avant de lâcher d’une voix sensuelle et badine.


Je crois qu’il est une heure, il me semble que c’est à votre tour.

Des mots qui voulaient tout simplement dire je suis toute à vous. Paroles paradoxales alors même que la blonde, qui dans cette blague passait pour l’une de ces femmes objets que l’on commande et décommande, prend et jette à volonté, ne se sentait pas le moins du monde entravée et soumise. C’était un simple jeu, un simple plaisir dont elle se devait de profiter. Sur ces paroles, son pied se mit à nouveau à glisser, forçant le renard à contenir son plaisir, si plaisir il avait, le torturant comme il la torturait lorsque ses mains glissaient plus haut que ses genoux. Marion se mordait la lèvre inférieure, aussi bien par réflexe que par provocation, couvent de temps à autre le roux d’un regard concupiscent. Sa main passa dans ses cheveux quelle portait plus court à son plus grand damne, plus possible de laisser glisser sa chevelure sensuellement sur ses épaules nue, d’adopter une posture d’ingénue en enroulant une mèche autour de son doigt. Car en cet instant elle aurait bien eu besoin d’adopter un air candide pour la supplique qui allait suivre.

Je n’ai jamais essayé de roux.

Sa voix raisonnait comme celle d’une enfant curieuse, camouflant à merveille la démone prisonnière en elle, uniquement trahit par le désir qui se lisant dans la tension de son corps. À présent peu lui importait ses cheveux, peu lui importait les derniers individus présent, seul comptait le roux, seul importait ce quelle voulait, et ce quelle voulait c’était se perdre dans la chaire, se perdre dans cet autre corps, et pourquoi pas, se perdre dans un enchevêtrement de deux autres corps. La blonde batifolait avec un renard, avec un loup, pourtant ces deux la n’imaginais même pas à quel point la bête avait faim.


[Bonjour, bonjour,
Merci de citer la source de la chanson citée dans le titre votre RP comme cela est stipulé dans les Règles d'or du Coin des aRPenteurs.
Bon jeu et bon RP.
Modo Eden]

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Lglvh


Entends-tu le Loup et le Renard chanter?
Dîtes-moi alors...
Mais qui est la belette ?
(inspiré de tri Yann )

Comment le jeu avait commencé, je n’en ai aucune idée.

J’étais un peu perdu dans mon monde, entre quelques préoccupations plus ou moins importantes, j’étais distrait. Le brouhaha ambiant me tintait aux esgourdes, m’endormant presque par moment. J’avais perçu une discussion malicieuse entre mon cousin et la jolie dame blonde, sans vraiment m’y intéresser, plutôt concentré sur ma sœur et mon frère.

Et puis, lorsque les discours vinrent se porter sur les différentes façons d’aimer, j’avais instinctivement cherché le contact physique avec Louis.
Nous étions très tactiles, avec ce besoin quasi primaire de se frotter l’un à l’autre et de se sentir à l’image du loup et du renard comme notre entourage se plaisait à nous surnommer, mais toujours en restant très discrets, surtout en public. Faut dire que deux hommes qui se lèchent le museau s’était pas vraiment dans les mœurs et très vite les gens nous catalogueraient de pervers déviants.

C’est donc très naturellement que je déposais ma main sur son genou, parcourant sa cuisse du bout de mes doigts.
Je ne fus pas tellement surpris quand ma peau rentra en contact avec une autre trop douce et lisse pour appartenir à mon Loup. La situation m’amusa et Louis resserra sa main sur la mienne tout en continuant de caresser le mollet de la belle.
Si le jeu avait débuté à deux, il venait de m’y intégrer.
Les rendez-vous furent fixés, bravade ou pas je n’en avais cure partageant avec louis, ce regard complice que j’appréciais tant.

Et puis, il avait fallu que le devoir le rappelle à la réalité. Le noiraud prit congé non s’en susurrer à la belle qu’il la remettait à mes bons soins.

Aile Est, deuxième étage deuxième fenêtre sur la droite…

Et la porte se referma me laissant avec une pointe d’amertume mais je ne laissais rien paraître, continuant à choyer la douce gambette, poussant l’audace jusqu’à remonter le long de la cuisse.
Je m’attendais à des cris, à une claque cinglante, mais la réaction déchaina en moi une tempête ardente, que j’en vins a regretter cette foutue mode été 1462 des braies moulantes qui rendait l’instant présent bien inconfortable alors que la belle remontait son pied., haut…très haut…
Ma vue baissait considérablement me faisant vivre continuellement dans un crépuscule naissant, mais les formes alléchantes qu’elle m’offrait à chaque fois qu’elle se penchait vers moi étaient bien visible et surtout n’améliorait en rien mon inconfort…

Il me fallait de l’aisance, et vite !!!!

J’en oubliais les autres clients, la mioche insupportable et sale qui fouillait partout et le blondin voleur qui pensait qu’à me délester de ma bourse.

Et puis la conversation tomba à nouveau sur Louis. A lors que ses lèvres se posèrent à la base de ma mâchoire hérissant cette fois tout mon système pileux, je décidais de jouer cartes sur table.

Quels liens m’unissaient à Louis ?

Notre lien est assez fort pour que je regrette sa présence en ce moment

Balançais-je insolemment et provocant, offrant mon cou que ses crocs ne manquèrent pas de marquer, laissant ça et la de petites marques rougeâtres.

La demoiselle, plutôt que d’en être choquée, sembla s’émoustiller d’avantage et me grimpas sur les genoux plantant ses émeraudes dans mon acier.

Je pense que…

Option A vous êtes assez proches pour partager vos partenaires
Option B vous êtes partenaires
Ou alors…les deux


Me répondit-elle d’un air mutin

Mes mains se baladaient sur ses hanches et sans baster du regard, je répondis, détaché

Partenaires..enfin..C’est plus que ça.

L’heure tournait au cadran de l’église et le premier coup de la nouvelle journée raisonna

Mais je pense que nous devrions aller l’attendre ensemble, vous ne croyez pas ?

Les yeux de Marion brillèrent, elle semblait réjouie et trouva l’idée plutôt bonne. Elle se releva et pris la main que je lui tendais.

Nous quittâmes la taverne, moi droit comme un i essayant de cacher mon état, elle pendue à mon bras et mes lèvres alors quelle me demanda en quoi cela était plus que partenaire…

Les sentiments, la belle, les sentiments…Louis et moi c’est…

Je ne trouvais aucun mot à mettre dessus

Inexplicable

Ce n’est pas que j’avais pour habitude de me livrer, mais la fille semblait réceptive à jouer à trois et je préférais jouer la franchise.

Malgré moi j’hâtais un peu le pas, pressé d’arriver à ce fameux pavillon, pressé de retrouver mon cousin, pressé de voir comment les choses allaient évoluer…et surtout, pressé de me mettre dans une position moins étroite.

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Renard, sacripant, sacripouille, coquet coquin .Renard, chenapan,chacripouille, sacré vaurien
Marion_t.ozera
La blonde se sentait véritablement succube ce soir. Le jeu l’avait grisé, chassant l’ennuie passager de sa vie, l’envahissant d’un sentiment d’euphorie repoussant sa conscience dans un coin sombre, ligotée et bâillonnée. C’était un sentiment plaisant de liberté et pour rien au monde elle aurait voulu se débarrasser de cette sensation. A mesure que la soirée défilait les convenances et autres attitudes respectables avaient peu à peu fuient laissant l’héritière à ses démons, assise sur les genoux du roux se faisant sensuelle et langoureuse. L’Ozéra adorait mordre, sentir la chaire sous ses dents, goûter la peau de sa langue, alors lorsqu’il lui offrit son coup elle ne put que s’en saisir, écoutant toujours d’avantage, car elle était plus curieuse qu’affamée. Dans la folie de l’instant elle y alla même de sa supposition, évoquant bien plus que la complicité, elle évoquait la déviance, certains l’auraient frappé pour son audace, ou aurait soudain été glacial. Seulement elle pouvait clairement constater et sentir que cela n’affectait en rien l’état présent du roux. A vrai dire elle fut même agréablement surprise de son honnêteté, ses yeux pillant de malice et d’une lueur de désir. Voila qui était rare, à la fois fascinant et érotique en un sens, ainsi les derniers liens de la raison cédèrent et la blonde prit son bras.

En effet, il était temps de partir, temps de rentrer, le brun passerait à coup sûr il l’avait promis, joindre le renard à ce jeu était une idée délicieuse, et si elle en croyait ses dires, le loup serait même très réceptif à cette idée, et la blonde plus encore. Son pas était pressé tandis quelle guidait son bel ami dans les dédales de la ville le conduisant au manoir, plus qu’attentive à sa réponse.


- Quand il est question de sentiment, c’est toujours inexplicable.


Des ténèbres de la nuit jaillirent soudain l’image de cet homme qui avait sut la faire vibrer comme personne jusqu’à présent, des sentiments quelle avait nourrit et nourrissait sans doute encore à son égard, les sentiments qu’il avait eu pour elle. Le manque insoutenable qu’avait été son absence, et le vide en elle qu’avait provoqué sa mort. Comme si on lui avait arraché une part d’elle-même, pour la remplacé par une ombre. La blonde chassa l’image d’un simple mouvement d’épaule, de ceux que l’on fait pour échapper à une main insistante et possessive. Sa soirée ne lui appartenait pas à lui, mais à eux, si bien quelle fit passer son geste pour un frisson et le serra d’avantage à son compagnon, entretenant au possible son état clairement visible. Décidément, ce quelle pouvait aimer cette nouvelle mode estivale.

Le chemin qui menait au manoir était long, sans l’être. Suffisamment pour se rafraichir et avoir le temps de penser, mais pas assez pour aller au-delà de votre réflexion. Si bien, qu’ils franchirent rapidement les grilles, et traversèrent les jardins, le manoir leur faisait face. Lorsqu’elle se saisit de la poignée ouvrant la porte, et que le cliquetis raisonna tel une plainte, la maitresse des lieux fit volte face se trouvant pressée contre Lestat, et collée contre la porte, incidemment bien entendu, déposant un doigt sur ses lèvres pour lui faire garder le silence. Doigt qui caressa la lippe, avant de descendre le long se menton, puis de son cou, parcourant sa pomme d’Adam avant de suspendre son geste et se retourner, un sourire mi vorace mu amusé étirant ses lèvres.
Le message était clair, il fallait être discret, l’éclairage du hall était tamisé, quelques candélabres et chandelier allumés ici et là attendant son retour. Fut-il un temps ou le manoir aurait brillé de milles feux en son attente, mais aujourd’hui, elle n’était plus seule, elle ne pouvait claquer les portes, chanter à tue tête. Non aujourd’hui le manoir était également habité et elle ne voulait absolument pas réveiller le jeune voleur qui lui servait de frère ni la prude qui lui servait de sœur. Alors, c’est sur la pointe des pieds pour ne pas faire claquer ses escarpins contre le marbre quelle mena à le renard à l’étage, vaquant à pas de loup dans l’aile Est, avant de disparaitre dans l’encadrement obscure d’une porte. Un petit salon confortable, petite pièce constitué principalement de trois canapés qui encadraient une cheminée éteinte, ainsi qu’une étendu de coussins. L’Ozéra ouvrit les rideaux laissant la lumière pâle de l’astre lunaire s’insinuer dans la pièce, allumant quelques bougies, plaçant le candélabre devant la seconde fenêtre à droite. Ses pensées s’en allèrent jusqu’à Louis l’espace d’un instant. Le loup ne pouvait plus se tromper.

Satisfaite Marion retourna son attention à Lesta l’invitant à prendre place. Ce qu’elle fit elle-même, s’asseyant au bord d’un canapé, posant sa tête sur les genoux du roux, ses émeraudes à nouveau plantées dans son acier, les jambes se balançant dans le vide, relevant sa manche du renard afin de faire courir délicatement ses ongles sur son avant bras.



- Ainsi vous ne faites rien sans lui ? Ou ressentez de la culpabilité à le faire ?

Elle se mordit la lèvre songeuse à cette idée, c’est vrai que ce n’était pas dénué de sens, à vrai dire c’était même plus intelligent et fondé que ses propres sentiments.

- Ce qui veut dire que si Louis venait à nous faire faux bond ce soir…

Elle marqua une pose tapotant se rongeant machinalement la lèvre inférieure, une pointe de curiosité teintant dans sa voix.

- Vous repartiriez tout simplement bredouille ?

Son corps remuait et faisait trembler tout son corps. La sensation était agréable, mais bien moins que de sentir le contact chaud et vivant du roux. Rien n’était comparable à la sensation que faisait naitre un corps chaud. L’idée même de deux corps chaud ne pouvait que l’émoustiller d’avantage. Alors l’idée de s’en priver. C'était effroyable.
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Lglvh


Joue pas
Joue pas comme ça
Tu sais jamais jusqu’ou ça ira
…de jouer avec moi
(Felmann)


J’avais pris des risques en jouant la franchise. Mais ne tenions nous pas notre destin en main comme un jeu de cartes ?
Il y avait les chanceux, ceux qui bluffent, ceux qui trichent et ceux qui perdent.
Et je détestais être de la trempe des derniers.

La réaction de la blonde ne put que me réjouir et ma langue parcourut le long de mes lippes, réjoui de la perspective d’une nuit plutôt épicée.

La réponse sembla la satisfaire et je n’eus pas à développer un sujet quasi tabou. Je m’étais livré, peut être trop, peut être juste se qu’il fallait et nous voilà aux portes du manoir.
Je suivais mon hôte sans trop porter attention à se qui nous entourait.
Faut dire que dans la nuit et avec ma vue mardique, ce n’est pas que je distinguais grand-chose..Et puis sans déconner, j’avais d’autres chats à fouetter et surtout une demoiselle féline à taquiner.

La porte grinçante me fit tressaillir la moindre et pas le temps de reprendre mes esprits que je me retrouvais dans un collé serré, le souffle chaud balayant le bout de mon nez et mes joues…bondieu ça promet.

J’allais lui signaler que bien évidemment je savais qu’il fallait être discret et loin de moi l’idée de sonner le clairon dans les couloirs du manoir, mais un doigt fripon me fit clouer le bec ma pomme d’Adam faisant yoyo a mesure que je déglutissais.

La belle m’entraîna dans un petit salon et c’est appuyé contre la tapisserie que j’eus tout le loisir de contempler sa taille parfaite et son dos balayé par une cascade blonde et souple.
De quoi affrioler bien des mâles, je ne pus m’empêcher de m’en faire la réflexion.
A sa demande, je pris place sur le divan, confortablement je pris mes aises. Sa tête sur mes genoux, ses ongles qui s’amusaient à parcourir ma peau, il m’était difficile de contenir mes pulsions et je l’aurais volontiers retournée dans un mouvement brusque et sauvage pour me servir à même le sol s’il le fallait.

Mais la jolie Marion calma mes ardeurs avec sa demande. Et je répondis fort taquin

Oh, nous ne partageons pas toujours les mêmes goûts

Par ailleurs, j’étais étonné que ce soir-là, le choix de mon Loup se porta sur une blonde, lui qui préférait l’ébène.

Et d’un sourire provocateur, courbant élégamment la demande, pas que je n’avais pas envie de l’éclairer mais parce que j’en savais trop rien, il nous était déjà arrivé de crapahuter séparément, là n’était pas le souci, mais la belle avait été *repérée* en premier par l’aîné qui avait bien voulu m’inclure dans la partie, donc je me la sentais pas de le prendre de court, je répondis avec une pointe d’amusement.

Ne vous inquiétez pas, Marion. Il sera là. Tout vient à point à qui sait attendre.

Et comme pour appuyer mes dires, mon doigt se promena le long du cou gracile jusqu’à la naissance des monts, explorant le dessous du tissu, un peu téméraire mais pas trop, enroulant le lacet du corset tout autour de mon doigt et le relâchant répétant la manœuvre pour finalement le bouder et caresser du plat de ma main assurée la poitrine opulente à travers les tissus pour là déposer sur le ventre de mon hôte. Fichues mitaines qui m’empêchent de ressentir le contact avec l’habit, je repliais mes doigts vagabondant, poussant l’exploration jusqu’à la hanche pour revenir quasi sagement vers le nombril.

Alors là mon Loup, faudrait que tu bouges un peu tes petites fesses parce que là, il y a les éléments qui commencent à se déchainer méchamment.

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Renard, sacripant, sacripouille, coquet coquin .Renard, chenapan,chacripouille, sacré vaurien
Arnbjorn.





Il avait joué, pour se détendre, pour s'amuser, pour chasser les idées sombres qui l'assaillaient dès qu'il se mettait à réfléchir. Habitué des brunes, il aurait voulu trouver une petite brunette avec qui jouer, mais finalement, avait jeté son dévolu sur une blonde. Première historique sans doute pour le loup. Il était notoire que les brunes avaient sa préférence. Cela dit, la donzelle n'avait pas vraiment été farouche, et ils avaient passé un très très agréable moment en taverne, moment qu'il avait proposé de prolonger, ultérieurement, quelques affaires liées à ses charges et fonctions l'ayant rappelé à l'ordre, il s'était absenté, laissant la belle entre les mains de son renard. Cependant, rendez-vous galant fut pris, avant qu'il ne s'absente.

Amusé, il avait torché son boulot, limite par dessus la jambe, il ne pensait plus qu'à cet instant de plaisir qu'ils auraient dans quelques heures. L'adresse n'était pas bien compliquée à trouver, et il pressait le pas de sa monture pour y parvenir, s'arrêtant à la lisière, pour y mettre son cheval et y laisser Coureur, son nouveau loup. Il esquisse un sourire en se laissant choir au sol silencieusement.

La vie se chargerait certainement de les assombrir de nouveau au petit matin, mais la nuit leur appartenait, elle était leur monde, elle était leur couverture, leur amie, et leur alliée. Jamais la nuit ne trahissait. Epaisse était celle-ci, alors qu'il s'approche furtivement, tantôt accroupi, guettant, l'oreille tendue vers le moindre murmure qui pourrait provenir de l'habitation qu'il approche lentement. Il aperçoit de la lumière à une fenêtre et esquisse un sourire. Point trop haute, les pierres allaient l'aider à s'y hisser, ainsi, il éviterait de faire grincer des gonds ou de réveiller la maisonnée en passant dans les couloirs, risquant de heurter une malle ou un candélabre. Autant préserver la réputation de la belle blonde qui leur offrait... disons le gîte pour la nuit, pour être polis.

Ni une ni deux, il grimpe donc, et s'appuyant sur le linteau de la fenêtre, frappe au carreau, non sans avoir vérifié la présence du roux et de la blonde dans la pièce. Il n'aurait plus manqué qu'il se trompe. Le tableau est plutôt alléchant, de voir son roux caresser le corps de la belle alanguie sur lui.

Le brun profite de la vue, se léchant les babines. Planter ses crocs dans le cou de la blonde le tarde, il ne sent ni le froid, ni la nuit, il ne sent plus qu'un besoin impérieux : rejoindre les amants pour une nuit qui s'annonce particulièrement agréable.



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Marion_t.ozera
Les mots étaient au goût de la jeune femme. Elle qui n’aimait pas attendre, qui n’était pas patiente. Pourtant la promesse faite valait bien quelques minutes de plus. En vérité, une telle promesse valait même des heures en plus, au plus grand damne de la blonde. Elle bénéficiait d’une place de reine ainsi posée sur les genoux du renard, et savourait chaque caresse, chaque seconde. L’inquisition de son doigt sur son buste, sa main sur son sein, la course sur son ventre, et la balade sur sa cuisse. Sa peau brulait, désireuse d’un contact charnel, haïssant sa robe couteuse pour le simple fait quelle lui privait de la sensation de sa peau contre la sienne. Du plaisir dont elle pouvait se gorger. Ses yeux étaient mi clos, tel un félin groggy par les caresses, mais toujours à l’affut de ce son environnement. Car malgré l’ambiance intime du salon, malgré l’envie quelle avait de se couler dans le roux, de ne faire qu’un avec, elle devait résister, et patienter. Car ce soir, la lune lui en soit témoin, l’héritière n’allait pas danser uniquement avec le renard, le loup s’inviterait à leur petite danse, comme il avait invité le renard à leur jeu.
Des coups furent porter, à la fois sec et discret, si bien quelle ne sut tout d’abord si elle les avait rêvé, chimère issue de son fantasme, ou si, à sa plus grande joie, son fantasme devenait réalité. Rejetant la tête en arrière, laissant ses cheveux couler en une cascade blonde à son geste, ses émeraudes se posèrent sur l’objet de ses convoitises, animées d’une brève lueur de concupiscence. Se redressant légèrement, joignant presque ses lèvres à celle du roux, elle dirigea sa lippe vers le creux de son oreille, frôlant la ligne de sa mâchoire
.

Et notre attente ne fut pas vaine.

Après avoir mordillé quelque peu le lobe à sa merci, Marion se redressa avec grâce, se dirigeant avec une majesté toute séraphique en direction de la fenêtre, chaque pas la rapprochant peu à peu de l’inéluctable moment ou elle ferait jaillir la passion dans cette pièce. Le loup serait le maitre de cérémonie ce soir, c’est lui qui dirigerait la troupe, contrôlerait l’orgie des sens. Arrivée devant la fenêtre, elle le contempla un instant, piégé, séparé par cette barrière de verre, se penchant légèrement pour ouvrir la fenêtre, geste parfaitement inutile pour tout autre motif que celui d’exhiber la chaire de sa poitrine, et la profondeur de son décolleté. Elle restait persuadé que la fine couche de verre ne représentait en rien une véritable limite au loup, qui d’un simple geste, une pulsion, pouvait la faire voler en éclat. Mais elle savait également quelle serait suffisante pour le frustrer légèrement une fraction de seconde, juste assez pour faire naitre du désir, de l’impatience, de l’envie. Ce n’est qu’après un temps tout calculer, que l’hôtesse ouvrit enfin la fenêtre, libérant le loup solitaire de son exile. Se penchant d’avantage, pour cette fois-ci, non pas simplement lui offrir un vue imprenable, mais pour se saisir de ses lèvres, comme une princesse l’aurait fait pour remercier son prince sauveur. Parfaite invitation à entrée. Elle le laissa donc passer à l’intérieur, le menant de son sempiternelle pas gracieux vers la banquette ou trônait le roux. Réunissant à nouveau le loup et le renard, tout deux, l’un à sa gauche, l’autre à droite.

Nous n’attendions plus que vous pour commencer.

A présent elle pouvait laisser libre cour à sa satisfaction, son bas ventre brûlant de la douce chaleur qu’était le désir. Chaleur familière mais pourtant perdu de vue quelle accueillait avec une joie sans borne. A présent que tous les protagonistes de cette histoire étaient réuni, ils allaient pouvoir ensemble hurler à la lune.
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Lglvh


L’atmosphère était prospice à toutes les folies, tous les délices…
La main inquisitrice se promène, tendre ferme et sûre d’elle des voilant des parcelles de chaire douce comme de la soie.
Lieu inconnu pour une soirée intime avec une étrangère

Les coups portés contre les carreaux ,au lieu de me ressaisir aiguisèrent mes sens et c’est un renard au regard lubrique, moustaches frissonnantes qui redressa le museau accueillant son loup d’une œillade lubrique et complice.
Il était là, à l’heure, fidèle à sa promesse, splendide et l’idée de partager cette charmante gazelle avec lui m’aurait fait hurler à la lune avant l’heure.
La main libre se tendit à l’adresse de Louis, pour l’inviter à prendre place auprès de moi, alors que Marion l'eut rejoint, me laissant un bref instant esseulé.
Mine réjouie et papilles en alerte, je reportai mon azurée sur notre délicieuse hôtesse,me levant pour la saisir par les hanches,l'attirant à moi et la dirigeant vers le fameux divan.

Je ne veux pas vous connaître
Même si je sais déjà votre nom
Si on se tutoyait peut être,
Peut être bien que j'vous donnerai raison


La main finit par avoir raison des lacets, dévoilant la naissance de deux monts fermes et appétissants qui ne demandaient qu’a etre cueillis entre les dents d’un Brun ou d’un roux, voir chacun de son côté comme il sierait à madame.

Sourire de petit con qui en dit long, lippes mordillées, voilà que je me surprend à dévorer le loup du regard et son oreille fit les frais de ma langue et mes crocs impatients.

Juste avoir raison de tes mains
Et que les miennes s'en souviennent
Elle sera p’têtre une inconnue demain
Mais en attendant..j’veux qu’on b*aise


Je pris la main de mon brun, échange de complicité et dans un souffle, je sussurais

Poses donc tes doigts brulants
Sur ses seins engourdis
C'est fait d'un bon élan
Toutes les règles sont permises
J'sais qu’elle veut qu'on b*aise


Mes sens en éveil, le mât au garde-à-vous dans une paire de braies trop à l’étroit symbole d’une envie à la hauteur de sa taille.
Pas question de dormir

Le jeu pouvait commencer.



*Ycare
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Renard, sacripant, sacripouille, coquet coquin .Renard, chenapan,chacripouille, sacré vaurien
Louis.track.de.lioncourt




Il se délectait de la vue, faute de pouvoir participer. Les ombres qui dansaient provoquaient d'instinct une sorte de transe voluptueuse. Le Gaucher observait le couple sur le divan, impatient de les rejoindre. Ses sens étaient en éveil, faute de pouvoir toucher, goûter, humer ou entendre quoi que ce soit, c'était sa vue qui savourait le spectacle.

La chevelure rousse se melant à la blonde, leurs corps enlacés, la belle sous les caresses de Lestat, tout ce qu'il fallait pour une soirée intime. Mais leur intimité était troublée par ses petits coups insistants. Le désir de les rejoindre était bien présent, et son souffle sur le verre lui brouillait la vue, seul sens qu'il s'autorisait pour le moment, prolongeant sciemment sa propre attente.

L'allure, le port de reine de la jeune beauté qui leur offrait ses faveurs en cette nuit étaient eux aussi emplis de cette grâce, de cette ardeur cachée, la belle se faisait désirée, jouait avec cette attente, qui bien qu'elle ne fut pas longue, alors que d'un revers de main, il chassais la buée de son souffle pour pleinement satisfaire son regard de fauve qui détaillait chaque courbe, chaque mouvement. Aussi bien la cascade blonde descendant à la chute des reins qu'il devinait, que les pas qu'elle faisait pour venir offrir à son regard des courbes on ne peut plus alléchantes, il esquisse un sourire carnassier. Ses lippes s'ouvre sur des dents étonnamment régulières, bien que ses canines soient un peu trop prononcées. Et non, il ne boit pas de sang, il ne se transforme pas en chauve-souris, il a juste un sourire de fauve carnassier, de celui qui déchire sans vergogne une cuisse de volaille en la saisissant sans coup férir.

Mais pour l'heure, c'est un tout autre met qu'il espère attraper pour rassasier son appétit, il s'agit de croquer dans un dessert des plus plantureux. La fenêtre enfin ouverte, alors qu'il venait de faire bien plus qu'apercevoir des rondeurs aguicheuses, il observe l'hôtesse, et ne se fait plus prier pour les rejoindre dans l'antre de la gourmandise. Savamment, il prend le temps, jouissant de chaque instant, les faisant durer, comme s'il s'infligeait la torture douce et affamante.

Les lippes de la belles sont une invitation à en découvrir d'avantage. S'il ne s'était pas retenu, il aurait sauté et profité pour l'allonger directement sur le tapis, mais l'heure n'est pas encore venue, il veut pour eux, une nuit mémorable. Elle a voulu jouer, il a fixé les règles du jeu, elle les a acceptées. La suite était inéluctable, mais pour autant, il voulait poursuivre le jeu, prendre le temps de goûter plus que ces lèvres presque chastes, il en voulait bien plus.

Quittant enfin, la noirceur de la nuit, il s'introduit dans la tanière de la féline. Nul doute que la nuit est à eux. Plus rien maintenant ne saurait venir troubler l'ambiance des plus chaleureuse qui est présente.

Conduit près du roux, il retire sa cape et ce qui pourrait entraver quelque velléités de caresses, il s'installe, et attrape les lèvres du roux pour un baiser passionné, tandis qu'une de ses mains va poser ses doigts sur la nuque de la blonde.


Merci de m'avoir attendu. Il me tarde que nous fassions plus amples connaissances.

D'une main experte, guidée pour l'occasion par celle de son roux, bien qu'il n'en avait pas vraiment le besoin, ayant choisi de s'installer à la gauche de la belle, ce qui lui donne toute latitude pour sa senestre de venir jouer avec un lacet du corsage, Il glisse un doigt habile entre les monts qu'il a pu apercevoir, puis se penche vers elle pour prendre ses lèvres, venant par un baiser langoureux prendre cette bouche qu'il n'a pas eu le temps de savourer plus avant lorsqu'il est entré. La volupté des lippes de la belle mordue délicatement par ses crocs, le sang du loup bat ses tempes, alors qu'il s’exhorte à la patience.

Auriez-vous quelque vin afin d'inviter Bacchus à notre soirée ?

Certes, il est gueux, mais il a tout de mêmes certaines manières, celles d'un courtisan qu'il fut, il y a très longtemps. Forcé à l'époque, il n'avait guère retenu les leçons de son Maître, hormis qu'il avait pu découvrir le plaisir de boire sur la peau d'une proie, un nectar qui permettait toutes les folies.

Ce soir, ils allaient la choyer, mais ils ne s'oublieraient pas pour autant. Ils ne feraient pas que donner, ils prendraient également. La féline était pour les deux canidés, une proie de choix. Nul doute que le loup, le renard et la féline atteindraient la félicité en cette nuitée.





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