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[RP] Ils sont par ici, ils repasseront par là

Aurelien_de_dhoye
RP sur la suite des aventures des révoltés de Limoges . Il est inutile de rappeler que qui veux jouer , sera le bienvenu.

[Sur la route entre le Limousin et l'Auvergne]

Voila ! En moins d'une dizaine de jours , le jeune angevin avait commis plus de forfait que durant toute sa vie , brigandage , attaque de châteaux , fuite entre les mains de la maréchaussée. Jolie tableau quand on sait que du haut de ses seize printemps il n'avait que jusqu'à la , dépouillé les alcooliques dans les tavernes de Tréguier ou autre petit délit sans grand importance. Mais le voila maintenant , digne des plus grand hors la lois ... bon j'exagère un peu , mais en tout cas , il est sur la bonne voie .

Enfin bon , nous retrouvons dans ce sale gamin , la en pleine campagne , à fuir en pleine déroute de la seconde prise raté de Limoges. Fallait dire qu'il en avait mis du sien , dans ce plan foireux et par deux fois tout de même . Le premier coup avait fini par une baignade dans les douves , et le second les révoltés s'étaient retrouvé nez à nez avec une armée étrangement au courant de l'action.

Aurélien marchait tranquillement au coté de ses compagnons durant ce voyage vers le Bourbonnais-Auvergne , il souffrait encore la jambe , le violent coup de lame du défenseur de la capitale l'avait bien touché . Un bandage entourait sa jambe , mais il boitait , le repos une fois arrivé à Murat lui ferait sans nul doute le plus grand bien. Il repensait à cette soirée , l'attaque , l'entrée dans la cour , mais comment donc avaient-ils put être au courant ? Il y avait un traitre dans leur rang et il le savait , mais qui ? Les Louvelles ? non , pas possible , ils étaient en procès dans le Limousin suite au fiasco de la révolte . Peut être des gens parmi eux qui auraient bien vue cette famille morfler ... Mais la encore les doutes planaient , faut dire que beaucoup de monde verraient cela d'un bon œil , mais dans la petite troupe , surement pas.

Et son chemin continuait , et ses pensées , elle aussi suivaient le chemin sinueux qu'il empruntait , il restait encore plein de question dont les réponses devaient être trouvé , pour leur honneur , pour le respect de ceux qui sont aujourd'hui sur les bancs de la justice du Limousin. Mais la balade , ne faisait que commencer . Ils reviendront se venger , pour sur !

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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Rani85
[On est venu, on a vu...Maintenant on court!!!!]

Ah ba ça si elle avait su elle serait pas venue la Rani. Suivre un Penthièvre aussi, quelle idée, en compagnie d'un poitevin qui plus est. Cette histoire sentait le roussi depuis le début... Depuis la première tentative échouée en fait.

Deux semaine perdues pour rien. Elle aurait pu voir du pays, faire des connaissance plus enrichissantes que celle d'un marchand cafardeux aux idées foireuses et celle d'un poitevin qui servait à rien.

Le pire c'est qu'elle allait peut être devoir rendre visite à l'homme qu'elle aimait en geôles. Cette pensée la faisait frémir, elle ne lui avait même pas dit qu'elle portait peut être le fruit de leur première et unique nuit d'amour...
Ils étaient les seuls avec son cousin Reese à avoir été reconnus dans la mêlée. Pourtant l'idée n'avait rien de Louvellesque, elle ne venait pas d'eux...Ils suivaient simplement.

Suivre... Tout le monde suivait quelqu'un dans cette histoire, une sorte de chaine : Un marchand angevin aux rêves de grandeur suivit d'un breton lui même suivit par un poitevin qui...sert à rien, deux Louvelle suivis eux par une pauvre fille aveuglée par l'amour qui elle est suivie par deux soeurs angevines qui voulaient devenir riches. Bref une bonne bande de joyeux lurons qui n'avait pas fait le poids face à une armée préparée pour défendre le château ce soir là.

La jeune flêchoise se demandait qui avait bien pu les prévenir les gens du château. Puis franchement une armée contre une bande de gamins pas préparés c'était vachement courageux.

Armée d'un simple bâton face à ses hommes qui donnaient l'impression d'être largement mieux entrainés qu'elle, Rani aurait bien voulu leur dire que c'était une blague, qu'ils étaient là pour tester leur défense. Mais ses jambes en avaient décidé autrement, la dirigeant en courant vers la sortie. Pas vraiment courageuse dans l'âme, elle laisserait les hommes se battre pour le coup.


On fait quoi maintenant ?
Ba on court !
Heu d'accord...mais où?
Loin !!


Ils avaient décidé que Murat c'était assez loin. C'est là que les compagnons d'infortune se reposeraient, que les blessés se soigneraient.

Un soupçon de remord en repensant au vicomte Dragonet, celui qui les avait hébergés dans le Limousin. Il leur avait fait confiance et eux l'avaient en quelque sorte trahie. Elle aurait pu le remercier pour son bon accueil quand même.

Enfin pour le moment elle préférait se vider l'esprit, se reposer pour mieux repartir...

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Erwelyn
[Et encore une autre qui suit et qui court loin derrière…]

Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…

C’était ce qu’elle se répétait en partant du Maine, nombre de jours auparavant.
Le voyage avait été organisé au mieux par le petit groupe mainois, aucune envie de se faire poutrer ou de croiser quelconque brigand qui s’en prendrait à nouveau à son caillou, offert peu de jours auparavant par Dim pour la consoler de la perte de celui offert par Pointbarre. Bref, sa carte avait été griffonnée dans tous les sens, cherchant le chemin le plus court pour rejoindre Bayonne, calculant le nombre de jours pour arriver à destination.

Première étape, l’Anjou, avec toujours un petit nœud à l’estomac en traversant ce Duché, malgré le laissez-passer délivré. Il faut dire que l’Anjou et le Maine, c’était loin d’être une histoire d’amour, sans vouloir épiloguer des heures. Pour essayer de renouer de bonnes relations entre les deux provinces, elle avait fait un passage à la cérémonie d’allégeance de la nouvelle Duchesse angevine pour représenter le Maine, suite à une demande de son Comte et une proposition de la Chambellan d’Anjou.

Après leur court séjour angevin, ils avaient passé la frontière pour débarquer dans le Poitou, chevaux lancés au triple galop pour ne pas trop traîner dans le coin, direction la Gascogne.
Depuis son départ, Guertrude avait plusieurs fois fait des allers-retours entre son parrain et elle, pour le prévenir de son arrivée, et surtout pour essayer de le trouver dans les méandres des chemins du Royaume.
Mais à chaque fois, la patte de sa tourterelle était restée désespérément vide, laissant une Erwelyn de plus en plus inquiète sur l’état de la santé de son parrain. Ben oui, faut dire, même s’il aime pas qu’on le dise, que son petit cœur était plus de prime jeunesse et qu’il pouvait très bien le lâcher à tout moment. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle avait dressé dernièrement son volatile à atterrir le plus doucement possible sur la tête des gens, et éviter de leur picorer les cheveux comme une dingue pour leur signaler qu’elle avait une missive pour eux. Bon, elle ne savait pas si c’était vraiment efficace, surtout que Guertrude ne pouvait pas supporter Reese. Avec la chance qu’elle avait, ça marchait avec tout le monde, sauf avec lui.

Après quelques lieues parcourues dans les terres poitevines, elle s’était décidée à écrire à Rani qui l’avait prévenue que le parrain ne pointait plus le bout de son nez depuis des jours. Sa réponse lui était parvenue alors qu’ils bivouaquaient avant de reprendre la route, et que ses compagnons de route étaient tous partis dans une sieste réparatrice. Résistant à l’envie de secouer Dim et Lora, elle avait grimpé sur Tralala sans réfléchir et pris le chemin du Limousin, leur laissant seulement une courte missive leur expliquant les raisons de son départ précipité. Aucune envie de revivre la même histoire qu’avec la blondinette à Mayenne lorsqu’elle s’était mis à la recherche de sa sœur. Une perte, c’était déjà beaucoup. Si son parrain lui faisait le même coup, il allait entendre parler du pays. Enfin, peut-être pas tout de suite, mais quand ils se reverraient chez Aristote, sûrement.
Et voilà comment l’herboriste s’était mis à courir elle aussi après ce petit monde, qui devait, d’après les dires de Rani, rester en terres limousines encore quelques jours.

Pour simplifier les choses, elle avait du faire un arrêt chez les sœurs durant deux jours, n’arrivant plus à se débarrasser de cette toux récalcitrante, que même les plantes qu’elle avait emmené avec elle n’arrivaient à faire passer.
Enfin, elle avait passé les remparts de la capitale limousine en début de semaine, s’attendant à les trouver là, comme prévu. Parcourant discrètement des yeux le registre des douanes alors que le garde en faction était occupé à vilipender un pauvre paysan qui traînait une charrette de purin, et qui en étalait partout à l’entrée de la ville, elle avait failli s’étrangler en voyant que leurs noms n’y étaient plus présents.


Arghhh !!! Mais où c’est qu’ils ont bien pu tous passer bon sang !

Passablement irritée, elle avait parcouru les ruelles de la ville au pas de charge avant de se poser dans une auberge et de griffonner un mot à destination du parrain pour savoir où le bougre avait encore bien pu se sauver. D’habitude c’était elle qui se faisait la malle, pas elle qui courait après les autres !
Heureusement, la réponse de Reese n’avait pas tardé, et sa bière recrachée après la lecture d’icelle. Encore une histoire de procès… Pinaise mais qu’est-ce qu’il avait fait le parrain ce coup-ci ?
Après un court repos entrecoupé de rêves assez étranges de cailloux volants accompagnés de tomates, de barreaux, et de geôles remplies de rats, elle avait grimpé sur Tralala pour leur courir après, direction ... ben elle verrait bien au fur et à mesure, si elle réussissait à les trouver.

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Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas.
Yunagrimwald
[Courage ! Fuyons !]

Elle était loin de se douter de ce qui allait suivre...naïve ? Un peu, mouais bon beaucoup!
Faut dire qu'elle avait pas grande expérience des prises d'assaut de Castel, c'était même une première.
Sauf que contrairement à ce qui était prévu y avait du monde derrière la porte et pas du genre à vous emmener en salle de réception.
Plutôt l'épée à la main pour envoyer croupir en geôle...'fin si vous êtes encore en vie après...

Donc c'est sous un clair obscur qu'elle avançait nonchalamment derrière les autres, sa sœur imbibée et la fléchoise non loin.
La brune l'épée à la ceinture, plus pour le style que pour l'utile fut prise de stupeur quand les gardes jaillirent comme d'une malle surprise.
Pas le temps de réagir que d'jà le fer se croisait ça et là.
Heureusement qu'elle avait eu la bonne idée de passer par les latrines avant de partir sinon ça aurait été le déluge.
Bref, tétanisée, les yeux rivés sur le reflet des torches qui ondulait au gré des mouvements de lame, pouvait pas dire que la petite était une mercenaire née...Lucidité de l'ivresse, elle fut vite tirer de ce bourbier par sœurette qui rebroussait chemin à la hâte.

Et après une course effrénée, une charrette de fortune, un départ précipité, des oublis aussi...
C'est une fois les remparts de Limoges disparu que la brunette commença à réaliser que certaines choses avaient des points de non retour.
Pas fine, elle s'était laissé embarqué dans cette foutue histoire juste par ennui, par une envie d'autre chose, d'ailleurs.
Ah ben là, l'aillait être servie et grassement...

Murat...Nouvelle ville encore...
Les conséquences...
Des aveux, assumer ses actes.
Pendant qu'elle prenait la porte Est de Limoges, sa mère arrivait par celle du Nord pour emménager dans le fief de son mari...
Connaissant le caractère volage de sa fille et son attraction pour l'argent facile, pour en général tout ce qu'elle ne voulait pas pour Yuna en fait.
Bref soupçon confirmé par un ballet aérien de faucon. Clair, net et sans détours.

le but ?
Disculper son mari pour qu'ils ne finissent pas sans domicile fixe eux et le reste de la fratrie de la brune.
N'étant pas totalement dénuée de cœur, elle s'effectue sans même une hésitation, la stricte vérité qui plus est, il n'y était pour rien.
A sa décharge, il n'avait fait que leur offrir un toit, luxueux et confortable soit dit en passant.

Et après ?
Se démerder, mot à la définition inconnue pour la Grimwald, apprendre, écouter et voir...Vivre quoi !
Aurelien_de_dhoye
[Sur la route ... encore]

La marche avançait , l'arrivée en Murat était fait , le temps reprenait sont cour. Voila déjà une semaine que l'attaque sur Limoges avait été lancé , les frontières devenaient plus surveillé que jamais , et eux se baladaient impunément en Auvergne. A tout dire , jamais nul brigand ou mercenaire n'avait aussi bien nargué les autorités après le raté qu'ils ont fait , aucun conséquence à première vue ... Mais les malversations étaient bel et bien la .

Un pauvre gueux vint à sa rencontre , se jetant sur ses bottes , celui-ci disait horreur et calamité , comme quoi il crevait de faim dans cette province. Aurélien du haut de son cheval lui lança un regard noir et répondit avec véhémence .


Vilénie de puanteur ! Ôte toi de mon chemin le pestilentiel ... Ne vois-tu point que tu taches mes nobles habits ?
Mais , mais ?
Ne parle pas ! Honte sur toi de me salir !
Pardonnez moi monseigneur ...
Seul le très haut peut te pardonner ... Mais dit-moi mon vilain : ou puis-je trouver auberge en cette ville ?
Oh ! par la bas sir ... mais de grasce , offrez moi du pain , je me meurt ... les brigands pillent les routes
Vade retro le puant ... On ne me mendie pas .


Il jeta sa cape sur son dos et fila vers l'auberge indiqué par l'homme désabusé de se faire ainsi refouler par le Penthièvre. Non plus loin d'arriver au pied de cet armature pitoyable en bois , le jeune homme descendu du destrier et s'abreuva un instant à sa gourde . Ces mains , étaient crispés , tout le long de ses gants laissaient paraitre les os de la main tirés sur eux même , Aurélien repensait à cette traitrise , à ce vilain qui aurait put les dénoncer , à cause d'un homme , un seul , plusieurs de ses comparses étaient aujourd'hui entre les mains d'une justice puante et malhabile. Il était à noter que c'est cette même justice , dirigé par des machinations infâme dont été victime le vicomte Dragonet , parfait bouc émissaire de la révolte de la semaine passé. Le gamin releva la tête et prit la direction de la bâtisse , ce n'était point jovial , encore moins noble , mais ça suffirait amplement pour ne pas être remarqué de la population. Il entra ...

Tavernier ?!
il hurla l'appel à travers la taverne complètement déserte à cette heure de la matinée grisonnante du mois de Juin dans ces montagnes d'Auvergne.
Tavernier ?! encore

Il frappa de son point sur la table , cette endroit ne pouvait donc point être désert , enfin il faut avouer qu'une auberge à l'extérieur des murailles avait rarement la classe des Hostels personnel des conseiller ducaux , intra muros.

Tavernier ?! de nouveau ... Mais bon sang , ou est-il ?
La la , sir ...

C'était un homme plus tout jeune , mais pas encore vraiment vieux , plus très beau , mais pas encore trop affreux , habillé d'une chemise bouffé par les mites , de braies cisaillé chez un tisserand alcoolique , et des chausses qui devait être le gite d'une famille de cafard.

Eh bien ! ... Je n'y croyais plus
Vous désirez ?
Une chambre .
C'est que ...
Que quoi ?
Eh bien , tout n'est pas encore rangé la haut .
Je m'en accommoderais .
S'il vous plait ...

L'aubergiste invita le jeune homme à découvrir le lieux qui serait sa chambre pour son séjour dans la ville , rien de très gaie , mais comme dit , Aurélien s'en moquait , tant qu'il pouvait faire ce qu'il devait faire dans la citée.

Aubergiste ... mon destrier est en bas , tachez de lui trouver du fourrage !
Il lui lança quelque deniers. Pour sur , ceci suffira.
Bien ... j'ose croire que le séjour vous plaira .
Oui oui ... et maintenant oust !

Aurélien prit place sur le lit et tira un parchemin de l'une des besaces qu'il avait emmené de son cheval , il était temps de s'informer de ce qui se passait de l'autre coté du Limousin , sur les terres poitevines , et aussi s'informer des affaires en Anjou. Il prit une plume et rédigea ses lettres.

Citation:
Cher mère ,

Voila déjà trois semaines que j'ai quitté les nobles terres angevines , et son sol fertile me manque déjà. Je n'ai eu encore vent d'aucune sorte de nouvelle de ma mère province , et je m'étais gré de porté mes inquiétudes envers vous ma mère. L'Anjou est-elle toujours sous la souveraineté pérenne de ma tante Jo ? Et vous ma douce mère , dans l'attente de votre mariage , les jours ne sont-ils point long ? Moi même ici , j'attends à chaque instant de reprendre l'élan pour retourner en ma contrée , mais il me faut encore accomplir diverse tache avance cela.

Répond moi au plus vite , très sincèrement

Aurélien.


Il plia la lettre et la mit de coté , il fallait maintenant procédé à la seconde missive , bien plus importante au vue des circonstances actuel . La lettre pour l'Anjou étant bien plus pour signaler des nouvelles et assurer sa mère de sa bonne santé.


Citation:
Mon bon poitevin,

Nous voila séparé depuis notre déroute sur les portes de Limoges , je n'ai point eu de nouvelle de ta part . J'ose croire que tu ais eu la place pour échapper des maréchaux de la capitale et que tu es put retourner en ta province qui m'est toujours hostile au cœur.
Mais maintenant que tu es de retour chez toi ... si tu l'es bien sur . Pourrez-tu par diverse manière , dont je sais que tu saura faire , prendre renseignement au sein de ta prévosté afin de connaitre les rapports sur l'attaque de Limoges qui auraient filtré par les douanes. Et si tu pouvais aussi m'avertir par ce courrier des dernières nouvelles des salons diplomatique cela me rendrais fort jouasse.

Aurélien de Penthièvre


Il finit de ranger cette seconde lettre et quitta l'auberge au plus vite , afin d'acquérir deux pigeons à la volière de la ville . Nul doute qu'ils sauraient toujours lui être utile , il les nommera à leur retour , si ils eussent réussi à survivre de leur respectif voyage. Quittant la tour rempli de fiente , le jeune homme s'en dirigea vers les tavernes de Murat , l'heure était de retrouver les filles et les autres fuillard de Limoges.

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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Chuichian
[Il court, il court...]

Encore un assaut raté, Limoges était-elle imprenable? La question se posait tandis que les murailles de la capital du Limousin disparaissait dans son dos. Tel une nuée de papillon ils avaient tous disparu, envolé les pillards. La ruche limousin s'était agitée, le tocsin avait retentit dans la nuit. Il était temps maintenant pour eux de reprendre le cours normal de leurs vies.

Les frontières poitevines apparurent: La Trémouille et sa floraison de taverne, autant de fleur à butiner. C'est son arrivé à Poitiers qui l'étonna le plus: le prévôt, enfin ex-prévôt les élections étant terminés, semblait en avoir gros sur la patate. Il ne cessait de faire des allusions quand à la présence du Chian en terre limousine lors de deux tentatives avortées d'attaque. Personne n'avait cru bon de relever de tel affirmation, comment Chuichian, honnête et probité personnifié, procureur et prévôt intègre, pouvait avoir participer à une telle déstabilisation de l'autorité?

Ainsi donc il laissa discourir le prévôt, enfin l'ex mais ça vous l'aurez comprit, dont les "fallacieuses" et "perfides" attaque retombèrent et fanèrent comme un coquelicot coupé un peu plus tôt.
En parlant de fleur, c'est dans les jardins du Palais des Comtes du Poitou alors que Chu cueillait un Lys pour sa fraise des bois qu'un courrier lui parvint.


Citation:
Mon bon poitevin,

Nous voila séparé depuis notre déroute sur les portes de Limoges , je n'ai point eu de nouvelle de ta part . J'ose croire que tu ais eu la place pour échapper des maréchaux de la capitale et que tu es put retourner en ta province qui m'est toujours hostile au coeur.
Mais maintenant que tu es de retour chez toi ... si tu l'es bien sur . Pourrez-tu par diverse manière , dont je sais que tu saura faire , prendre renseignement au sein de ta prévosté afin de connaitre les rapports sur l'attaque de Limoges qui auraient filtré par les douanes. Et si tu pouvais aussi m'avertir par ce courrier des dernières nouvelles des salons diplomatique cela me rendrais fort jouasse.

Aurélien de Penthièvre


Mouais, l'angevin craignait qu'on ne lui escamote la tête. Un bon angevin était un angevin mort certes, mais celui-ci lui devait quelques liquidités... qui a dis que les LP n'était guère rentable pour le prévôt? Ainsi donc il se faufila discrétement au sein de ses anciens bureaux, il faut dire qu'il était le plus charismatiques des prévôts au Poitou depuis que ses aventures avec l'enchigonné noisette avait été colporté. Personne ne soupçonna son dessein lorsqu'il vint saluer ses anciens collègues.
Le prévôt n'était pas là. Une réunion importante sans aucun doute. Il se glissa dans le dossier, enfin sa main, des renseignements et tira la dernière informations déposé.


Citation:
A Aurélien de Penthièvre,

Voici la liste des méchants supposés:
Reese, Chantalrita, Versatyl, Conte_de_balmora, Titif1870

On ne peut pas dire que ces listes soient des plus fiables, cependant je dois dire qu'ils ont fait preuves de prudence quand aux accusations. les suspicions sont pour une fois plus large:
Ryan_atwood_the_oc, que j'ai déja eu comme brigand dans mes dossiers, Horsem@n, Chantalrita, Lelmax, Versatyl, Rani85, tu la saluera de ma part, Chabinne, Cristal.delune, Le_sauvage_lailoken, Yunagrimwald, Rowenda, Travis_de_haye et le meilleur pour la fin Aurelien de Penthièvre.

Voilà de quoi satisfaire ta curiosité. N'oublie pas mes écus, avec intérêt.
Amuse toi bien
Chuichian

PS: Mes salutations à Dame Chabinne avec qui je n'ai guère eu le temps de batifoler pendant cette nuit de juin. Glisse lui aussi que l'occasion se représentera.


Il avait choisi une en-tête marqué du sceau de la Prévôté Poitevine. De quoi accélérer le rythme du receveur du courrier.
Fifounijoli
[ Anjou ... ]une journée parmi tant d'autre avec un mal au crane en plus

Citation:
Mon cher fils

Veuillez m’excuser si j’ai un peu tarder à vous répondre, les affaires ducales occupent la plupart de mon temps et je ne cesse de seconder ta tante. De plus comme tu le sais ta cousine Fitz se marie nous sommes donc en pleine effervescence, j’espère d’ailleurs te voir à Paris lors de cette cérémonie.
Je souhaiterai que vous rentriez en Anjou, les routes sont dangereuses en ce moment et je ne voudrais pas qu’il vous arrive quelque chose, soyez prudent cher enfant. En ce qui concerne mon mariage la date n’est pas encore fixée mais je commence à m’atteler aux préparatifs ce qui me permet de trouver l’attente moins longue. Comme vous le savez mon fiancé est encore éloigné de moi pour quelques semaines et les jours loin de lui me paraissent durer une éternité.

J’ai encore mille choses à faire, je pose ma plume dans l’attente de vos nouvelles

Je vous embrasse affectueusement
Votre mère
Fifou
Aurelien_de_dhoye
[Un arbre , avant la destination qui changera l'histoire]

Voila déjà trois semaines , un mois ? Il n'en se souvenait déjà plus depuis quand il avait quitté l'Anjou et Saumur , et le voila à vagabonder sur les chemins encore , dernière destination prévu Montbrisson . C'est que le jeune mercenaire commençait à avoir l'esprit qui fumait après certaines soirée en taverne , qui l'avait médusé , qui lui avait retourné la tête , des folies , mais que c'était bon.

Et ça galope , ça galope , et encore il avance , loin devant lui commence à se dessiner les remparts de la citée qui accueillera son armée , l'un des plus haut points des sorties de cet été , voila qui était son grand espoir , c'est ici que devait se dessiner le début de la plus importante des opérations machiavélique du Penthièvre.


Hola !


Il tira un coups sur la corde , son cheval freina sa course et leva les pattes , en l'air , son dos se voutant et se penchant en arrière , mais Aurélien se cramponnait , un geste technique digne d'un Zorro , ne manquerait plus que le costume et c'était tout bon . Et il retomba , le cheval au poil court fit quelque bruit , étrange , sans doute avait-il fin , voila un point commun avec le futur meneur de l'armée . Il descendit du destrier , voila un bon coin d'ombre , se reposer avant d'entrer dans la ville , il avait laisser exprès partir les impériaux de Valfrey un peu devant juste pour se retrouver seul et lire cette lettre qu'il n'avait pas encore ouverte. Il la sortit de sa besace , voila qu'apparait ce maudit sceau des instances de la prévosté poitevine , chose qui ne le rassura pas du tout.

Chuichian s'était t'il fait intercepter le message qui lui avait été délivré ? Cela serait assez gênant , énormément pour l'angevin qui serait découvert et salit dans l'affaire de l'attaque de Limoges , mais surtout pour l'ancien prévost qui se retrouvait dans des ennuis qui n'en finirait plus. Hésitation , quelque goutte de sueur qui coule sur son front , il crochète le courrier à coup d'un couteau de cuisine dérobé dans l'auberge qui l'avait si étrangement accueilli du coté de Polignac.

Il déplia , premier mot assez officiel , la gorge qui se nous et il continue ... Et .. oh ? la liste des personnes soupçonnés d'avoir traficoté dans la tentative de prise du château et c'était signé du traitre de poitevin , traitre envers sa prevosté ou il avait indument volé ces informations .

Oh oui ... au moins j'sais à quoi m'en tenir maintenant . Mais ... mais ? dingue la liste des meneurs ... pov' Louvelle et bretons qui font que me suivre . Mouhahaha ... trop bon les autorités ... ahahha

Un sorte de rire presque démoniaque sortit du fond de la gorge du mécréant , mais oui , il avait réussi , peut être soupçonné , mais il était presque lavé de tout idée du commandement de cette entreprise , c'était tout simplement énorme.

Ces écus ? ... arf ... le Laisser-Passer ... quel arnaque quand même ... peut toujours courir cette pourriture d'poitevin !
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Aurelien_de_dhoye
[Montbrisson , Jus Per Cruor et chaos]

La marche dans Montbrisson , pas grand chose d'intéressant , le calme plat dans la ville , quelque fustigations sur des sévices du prix du pastis qui viendrait à flamber , voila que l'émission du très cher et divin arôme ne se ferait plus en Auvergne , de bien triste jour à venir ... Euh ... mais qu'est ce que je raconte comme défection la ? Mouarf... bon je reprend , Montbrisson , peinard , calme , et la en plein milieu d'un champs deux oriflamme . Décor pas très commun , surtout que l'une de ces armées était dirigé par les forces comtales et l'autre ... par des mercenaires . Affrontement ? Pour tout le monde ceci ne ferait aucun doute , mais Aurélien savait assez bien que les capitaines de ces deux armées couchaient ensemble ... ah les relations sexuels et les armées , ça fait souvent bon ménage ... en tout cas cela faisait bien les affaire du jeune homme , son étendard qui devait prendre la route vers la province commençait à prendre de la gueule.

les vapeurs d'alcool fulminaient encore dans les naseaux du jeune Penthièvre qui tenait de dans ses mains , la lettre qui venait d'Anjou , pas encore ouverte , trop absorbé par l'image de ces fanions qui flottaient dans les air , bientôt il partirait à la guerre ... Hors de son Royaume. Bon l'était plus que temps pour lui de partir en éclaireur au devant de son armée , prendre la direction de Aix , ou il avait bonne couchette à prendre , ben ouai , autant investir le lieu , autant se trouver le plus vite un bon plumard avant que tout les vagabonds de l'occident n'arrive sur la capitale du Marquisat voisine. Son visage se détourna de la scène du campement de ces armées pour revenir sur la ville en contre-bas , et il reprit la route vers celle-ci , fallait encore voir comment se passait les affaires du coté du marché a
vant le soir - sur le chemin il ouvrit la lettre -.

Les affaires au conseil .... mouais ... bien fait d'avoir refusé de prendre un poste , et d'rester peinard à triturer l'derrière et à voyager.


Ses yeux filaient à travers la missive , tout de plus banal , du mariage , encore du mariage , toujours du mariage , c'était l'été , c'était la saison , et lui pendant ce temps la tournait la manivelle ... euh ... se baladait dans le Royaume Lévanesquement grand. Et oh ? Elle voulait voir rentrer le jeune homme , il fit grise mine à la lecture de ces lignes , c'est pas qu'il ne voulait pas retourner en Anjou , mais bien qu'il avait encore envie de faire quelque trotte sur les routes et puis si les routes ne sont pas sur , c'est en partie de sa faute , se qui le fit bien rire.


voila ... peinard quoi

Il plia la lettre , rien ne grave ne se passait et lui continuait sa route , bientôt il lèverait le camp vers le sud , encore plus bas , toujours plus loin , une nouvelle devise ? Non non , il lui faudrait bien remonter un jour vers Saulx aussi ...
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Rani85
[Montélimar...On apprend de ses erreurs... ou pas]

Les erreurs, Rani les avait accumulées depuis son départ sans pour autant que ça lui serve de leçon...

Coupable et innocente à la fois, voilà comment elle se définissait en ce moment la jeune flêchoise.

Coupable d'avoir écouté son cœur, d'aimer démesurément un homme et pas n'importe lequel. Versatyl de Louvelle, ce jeune homme qui petit à petit s'était insinué en son cœur jusqu'à le posséder. Celui pour qui elle ressentait ce sentiment qui vous fait trembler les genoux, qui fait s'entrecouper votre voix et qui fait briller votre regard. Cette impression d'être une flamme immortelle qui ne brule que pour l'être aimé... Ce sentiment communément appelé amour, mot trop banale pour une jeune fille de seize ans qui a l'impression que ce qu'elle vivait était unique.

Coupable aussi, peut être, d'avoir quitté l'Anjou sans prévenir pour le suivre lui. Ne rien avoir dit à sa mère par manque de courage, ne pas vouloir feindre cette innocence qui l'avait longtemps caractérisée et qu'elle avait désormais perdue...Elle avait préféré lui envoyer un premier courrier pour expliquer son départ puis un second pour lui annoncer qu'elle portait l'enfant « du Louvelle ».

La jeune fille s'était donné le temps qu'il faut avant d 'écrire cette seconde lettre.
Le temps d'affronter sa peur à l'idée de l'annoncer à Versatyl. Le jeune homme avait plutôt bien réagit malgré les grimaces qui venaient, temps à autre, déformer son visage. Des grimaces que Rani percevait comme du dégout avant qu'il ne se fasse rassurant comme il l'avait toujours été avec elle.

Aujourd'hui elle voyait la chose qu'elle portait comme le symbole de leur amour, fruit issu de cette nuit inoubliable dans le Limousin, ressentant même une certaine fierté et non pas comme elle le voyait au départ, soit une punition du Très Haut.

Rassurée aussi par la compagnie des deux sœurs andégaves,Yuna et Chabinne,à qui elle se confiait quand elles n'étaient pas occupées à la charrier. Entre celle qui se voyait vendre l'enfant qui naitrait et l'autre qui tuait le temps en lui rappelant qu'elle avait fauté. Puis la présence plus mûre, plus sage, celle d'Erwelyn qui savait trouver les mots pour l'apaiser lorsque la peur mélangée au hormones prenaient le dessus sur Rani, la faisant larmoyer comme l'enfant qu'elle était toujours un peu au fond.
Sans compter les personnes qu'elle avait rencontrées et qui avaient fini par devenir des compagnons de route, de l'escroc angevin à l'enfant innocent en passant par le brigand de grands chemin, le tout menant bien souvent à des coups foireux...mais dans la bonne humeur, ou pas.

Des rencontres finalement toutes aussi enrichissantes les une que les autres, qui donnaient raison à ceux qui disaient que les voyages formaient la jeunesse...

Bientôt ils arriveraient tous à destination : Aix... Les cigales, la mer, les olives... C'était l'image qu'en avait la jeune fille d'après les descriptions que lui en avait fait la Grimwald...

Pour le moment elle arpentait les rues de la ville dauphinoise en compagnie de la même Grimwald. Assommées par la chaleur, elles avaient décidé d'aller boire un verre dans une taverne du coin en attendant de savoir ce qu'elles feraient... Préférant finir la journée les pieds dans l'eau fraiche d'un lac plutôt qu'à creuser dans les étouffantes mines environnante.

Lassée d'une marche qu'elle trouve longue, une main qui passe affectueusement sur un ventre qui commence à peine à s'arrondir, Rani affiche une petite moue avant de se laisser tomber sur l'herbe sèche sous le regard étonné de son amie...


Ba quoi?!!! Je suis fatiguée, j'ai chaud! J'en ai marre heuuuu !!!

Sautes d'humeur parmi tant d'autres, chose qui pouvait agacer la Yuna. La flêchoise passait du rire aux larmes à une vitesse hallucinante... D'ailleurs après avoir râlé là voilà qui affiche un large sourire,les yeux qui brillent et le doigt pointant le haut d'un arbre pas très loin...

Haaaaaan Yu' dis tu vois la pomme rouge là haut? L'a l'air bonne...t'veux pas me la cueillir steplé?!

Hum oui Rani ou le stéréotype même de la femme attendant un enfant...
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Yunagrimwald
[Montélimar...énième halte encore...]

Vaporeuse, la jeune Grimwald l'était en façade, façonnée à ce pragmatisme dénué d'émotion, à ne présenter à l'autre que ce qu'il attend de vous...Légèreté dans les conversations, elle exprimait rarement son opinion, laissant les autres s'exprimer.
Peu de gens, la connaissait telle qu'elle pouvait l'être...Rani et sa sœurette, de confidences en éclats de rires ou de larmes, elles partageaient ce voyage, leurs sentiments, leur impression.

Une toile où ça et là était jeté du rose mêlé au gris de son enfance, du rouge d'une passion causant la rupture avec ses traditions, son avenir sans doute la plongeant dans un sorte de morne léthargie d'un beige sans éclats, du noir immuable et incontournable des pertes subies et aux nombreux espaces vierges encore inexplorés sans réel sans figuratif.
La vie est-elle ainsi ? Des apports qui vous transportent aux pertes qui vous dépossèdent...Ceci avec une redondance insidieuse ne vous laissant en bouche qu'un l'arrière gout de bonheur pour mieux vous accablez par la suite.
Elle tentait juste de limiter au maximum les apports pour ne plus ressentir la douleur des pertes, ce qu'elle avait fait fort bien jusqu'à ce qu'elle les rencontre eux.
Tous différents et parfois si semblables...Avançant ou essayant vers une même destination avec des buts et des envies bien distincts.

Nouvelle journée de flânerie et d'insouciance toute relative mais autant meubler ses journées agréablement.
La jeune Grimwald portait souvent un regard protecteur sur Rani, elle voyait de jour en jour les formes de la jeune fille s'épanouir dans la création de la vie, ses humeurs passer du blanc au noir de façon dyscoordonées aussi bien d'incompréhensibles.

Longeant les berges du lac en cette fin d'après-midi étouffante les voilà une de plus parties dans une de ces discussions qui n'en finissent plus.
Yu dans son plaidoyer pour faire comprendre à Rani qu'elle ne veut pas se marier, ni même se faire engrosser par le premier venu -lubie matrimoniale de la jeune fléchoise- ne s'aperçoit que quelques mètre plus loin que son auditoire s'est échoué dans l'herbe.
Plissement de nez, la brune revient sur ses pas assistant à tour à tour à la rencontre de Dr Jekyll et Miss Hyde, ce qui la laisse toujours aussi perplexe.


Mouais...mais...Euh...non !
Rêves pas ! J'ai le vertige pis y avait les mêmes au marché au cas où...
Pis moi aussi j'ai chaud et j'en ai marre !


Coup d'œil sur la pomme en question puis sur le lac, entre deux une touffe de buissons.
Soupir la jeune fille s'y rend, accroupie devant les buissons un moment, elle revient auprès de son amie quelques minutes plus tard avec une poignée de framboises.


Tiens v'là, ça sera d'jà ça !
Dis tu viens ?


Inflexion du menton pour désigner le lac, tant qu'à être là autant se rafraichir...Elles ont suffisamment marché pour être tranquilles.
La brune entreprend de délacer ses bottes.
Leandre
Montélimar, qu'est-ce qu'on se marre !

Puisque ça parle de pommes, en voilà trois. Le gamin, pas plus haut que cela, se trouvait non loin, chausses toutes neuves aux pieds, et béret bleu typiquement provençal sur la tête. C'est que ça lui allait bien, cette nouvelle tenue. Le couvre-chef était un cadeau de Chabinne, et les chausses venaient de Rani. Sans oublier le médaillon autour du cou. De la part de Chabinne, encore. On ne pouvait pas dire que les angevines étaient avares en cadeaux, pour le plus grand bonheur de Leandre.

Bref, on pouvait aisément se demander ce qu'il faisait ici, alors même qu'il n'avait pas encore aperçu ses nouvelles amies. Et bien c'est simple, on appelle ça le hasard. Et puisque le hasard fait bien les choses, et bien il se trouvait là, debout et fier, épée en bois à la main, à jouer. Jouer, oui. Parce que ce n'était qu'un enfant, déjà sans doute trop exposé au monde des adultes, à la dure réalité qu'il devrait affronter sans relâche lorsqu'il sera lui-même âgé de quatorze printemps. L'âge de la majorité, auquel on se doit de prendre épouse pour faire perpétuer la lignée, et auquel on peut accéder enfin aux charges réservées aux hommes, aux vrais, avec de la barbe et tout.
Cet enfant jouait donc avec son épée en bois. Elle lui avait déjà servi pour tuer un rat, à Dieppe. Mais ce moment n'avait pas été un amusement pour lui, contrairement à maintenant. Il le savait bien, qu'une épée en bois n'était qu'un jouet. Il n'était pas si bête, et avait rapidement compris qu'elle ne ferait pas le poids face à de vraies lames. Il s'apercevait d'ailleurs qu'il avait eu alors beaucoup de chance de ne pas rencontrer d'armée du Domaine Royal lors de son escapade depuis la Normandie. Parce que son épée en bois n'aurait vraiment, mais vraiment, pas supporté l'assaut des véritables armes des hommes composant ces armes.

Le Valfrey effectuait donc quelques moulinets avec l'épée, dans le vent, affrontant des bretons tout droits sortis de son imagination. Enfin pas tous. Il voyait bien celui qui avait demandé Louve en mariage. Et lui asséna d'ailleurs un violent coup, qui malheureusement, ne fit que brasser de l'air.

Et tandis qu'il s'amusait contre ces bretons inexistants, Yuna et Rani parlaient de pommes. Il ne les avait donc pas vu. Leandre se serait d'ailleurs étonné de cet attrait qu'avaient les angevins pour l'arbre qu'était le pommier. D'abord Aurélien qui dort à leur pied, puis Rani qui souhaite voir Yuna grimper à leurs branches. Bizarre.
Il attendait ainsi, sans le savoir, que Rani l'interpelle afin de lui demander son aide. On avait toujours besoin d'un plus petit que soit, n'est-ce pas ?

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Leandre Lazare, bâtard de Valfrey
Ecuyer du Roy légitime de Provence
Chevalier servant de Maeve Alterac
--Muninn


"Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois."

Tous les êtres vivants de Guyenne étaient des têtes brûlées.
Mais pour en avoir vu rôtir quelques uns, il savait que bien peu renaissaient de leurs cendres.

Huginn et les siens étaient déjà nés cendres et poussières, avant de rejoindre le giron d'un homme qui le deviendrait bientôt.

Las de cette accalmie prolongée en terre Guyennaise, Hunginn avait fini par s'aventurer au delà de ses frontières originelles, pour y trouver le temps des prochaines élections ce qui s'était momentanément éteint chez lui: haine, rancoeurs, et fracas des armes.

Hélas, Bourgogne était située trop loin, et à s'y aventurer, il craignait de ne point rentrer à temps. Il se contenta donc d'un platane, sous lequel, non loin du Languedoc, s'ébrouaient quelques jeunes âmes innocentes, mais qui aspiraient férocement à ne plus l'être. Curieux du destin de cette petite cohorte, Hunginn décide de stopper son voyage et de lisser ses plumes, attendant patiemment la suite de ce charmant feuilleton.
Rani85
[Ce que Rani veut...]

Mouais...mais...Euh...non !
Rêves pas ! J'ai le vertige pis y avait les mêmes au marché au cas où...
Pis moi aussi j'ai chaud et j'en ai marre !


Froncement de sourcil en regardant la Grimwald. La flêchoise voulait cette pomme là et pas celle du marché. Les mains posées sur l'herbe, elle lève les yeux au ciel et se met à chanter histoire d'agacer la brune. Pas l'intention de se bouger tant qu'elle n'aurait pas cette pomme.

Elle regarde du coin de l'œil l'andegave s'éloigner en direction du pommier désigné, large sourire de satisfaction qui vient fendre le visage de la future jeune mère qui salive déjà à l'idée de mordre dans le fruit convoité. Un sourire qui s'efface bien vite en voyant les minuscules framboises tendues par son amie et malgré la moue qu'elle affiche elle ne les refuse tout de même pas. Elle s'empresse même de toutes les fourrer dans la bouche comme si elles allaient fuir. Une bouche qui se voit rougie encore plus par le jus des fruits.

Elle s'essuie du revers de la main en regardant la brune se déchausser. Perplexe à l'idée de se baigner dans un endroit à la vue de tous elle se contente de virer rapidement ses chausses et s'approche de la berge où elle s'assoie. Les yeux perdus dans le cours d'eau dont les méandres lui rappelaient un peu les chemins de la vie... La fraicheur de l'eau, dans laquelle elle avait inconsciemment trempé la main, la sort de ses pensées.

Puis cette silhouette au loin qu'elle reconnaît, Rani regarde le jeune Léandre qui semblait jouer. Elle s'était prise d'affection pour le jeune garçon qu'elle aimait protéger et enquiquiner à la fois. L'épée en bois qui fend l'air, un petit Donquichotte qui se battait contre des moulins à vents. Spectacle attendrissant pour la flêchoise qui le regarde jusqu'à ce que la lubie de la pomme la reprenne, une idée qui germe dans l'esprit, elle se met à crier fort pour que le jeune garçon l'entende, le tout accompagné de grands signes...


Léaaaaaandre !!

La brune pataugeait dans le lac pas loin, la flechoise l'éclabousse un peu

Valà lui il va me la cueillir ma pomme ! Na !
_________________
Leandre
[... Rani l'obtient.]


Leandre ? Oui, c'était bien lui. Qui le demandait ?
Le garçon s'empressa de mettre fin à son duel improvisé contre une vingtaine de bretons - c'est qu'il voyait les choses en grand, ce petit - en rangeant son épée dans son fourreau, lui-même attaché dans son dos. Si on le dérangeait en pleine bataille imaginaire, c'est que ce devait être important, du moins suffisamment pour le faire cesser toute activité.

Les deux yeux noirs se tournèrent vers la provenance de la voix qui avait hurlé son prénom, et avec un large sourire qui vint fendre son visage, il reconnut Rani, assise non loin de l'eau. Comme lui avait aimé, et aimerait, le faire auprès de l'Armançon, à Sémur. Même les adultes ne semblaient pas résister à l'appel si intrigant des remous aquatiques, ainsi qu'à la reluisante surface de l'eau provoquée par les rayons du Soleil. A côté de Rani, Yuna avait déjà les pieds dans le lac, du moins de ce que le Valfrey pouvait en voir depuis l'endroit où il se trouvait. La première s'était mise à éclabousser la seconde, et déjà Leandre s'imaginait aller s'amuser avec elles. Il vérifia qu'il n'avait rien oublié dans l'herbe, même si cela était peu probable puisqu'il avait pour seul objet son épée, puis répondit aux grands signes de Rani, avant de filer dans sa direction.

D'abord en trottinant, puis à coups de grandes enjambées, pressé de se retrouver à la flotte à son tour. C'est un Valfrey essoufflé qui arriva en trombe près des deux jeunes femmes, manquant de percuter Yuna, s'excusant d'ailleurs pour cela, puis qui regarda ses chausses avant de constater, d'un air tellement innocent :
Hum... Elles ont légèrement pris l'eau.

Les joues légèrement rougies par la gêne d'avoir sali ses nouvelles chausses offertes par Rani plus que par celle d'avoir éclaboussé ses amies, il releva la tête, bras derrière le dos, et tenta un sourire dont il avait le secret, et qui, logiquement, le ferait se faire pardonner.

Désolé Rani.
Tu m'as appelé ?


Evidemment qu'elle l'a appelé, il le sait lui aussi, mais préfère s'en assurer. Et puis ce genre de question évitait de demander directement la raison de sa venue ici.
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Leandre Lazare, bâtard de Valfrey
Ecuyer du Roy légitime de Provence
Chevalier servant de Maeve Alterac
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