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[RP] "... Servile matrice de la lie qui le peuple."

Umbra
Deuxième supplice*

Tout va bien, Ombeline... Rien de plus qu’un rêve.
Ce n’est pas un cauchemar mais... un souvenir ...Et il me rend malade !**


Les paupières lourdes luttent ardemment pour ne pas se sceller. L’Ombre ne veut pas rejoindre les ténèbres d’une énième nuit glaciale. Les cils se débattent faiblement tandis que la vision se floute et s’assombrit vicieusement. La carcasse, noeud de nerfs, demeure difficilement stoïque. L’angoisse tord toujours les traits malgré que les iris se sont définitivement voilés pour la soirée.

Oui, parfait. Détends-toi...Encore. Tu flottes. Tout s’efface. Tout part.
Je suis en Enfer !**


L’esprit fuit maintenant vers d’autres horizons. Dans son subconscient, Umbra court toujours. Son corps inerte de l’autre côté, ici s’agite et se presse. Les yeux écarquillés d’effroi, la Noiraude tente d’échapper la masse sombre qui la poursuit dangereusement. Elle hurle et se débat lorsque la main géante s’empare de son être comme d’un vulgaire vermisseau.

Les muscles se contractent dans le sommeil, les membres se secouent furtivement quand, ailleurs, là-bas, Ombeline revit son pire cauchemar. La bête est là, le monstre la dévore de part en part. Et il rit. Et il jouit. Les sourcils se froncent puis une larme fuit le regard clos. Le faciès torturé ne semble avoir aucun repos. Par delà les lippes frémissantes, percent, en chœur avec cet mal-être persistant, des gémissements, des pleurs, des suppliques, des complaintes :


Tout mais pas ça.

Oublie-les. Efface ce souvenir, il est encombrant. Laisse-le. Va... Vers tes Miracles.
Impossible. Prise au piège...du passé.**


* Suite et fin du RP "Dans ce monde de gentils...Je ne suis pas la pire"
** Citations modifiées de la cinématique d’introduction du jeu Alice Madness Returns.

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Triora
L'enfant difforme reposait contre sa sœur. Elle sentait le corps se tordre dans ses cauchemars et ses songes... Comme pouvait le sentir son aînée quant cette dernière était éveillée et que la plus jeune était tombée dans les bras glacé et squelettique de ses cauchemars. Respirant a peine, elle évitait de se mouvoir dans l'obscurité et la le simulacre de chaleur que lui produisait la carcasse apeurée de sa soeur. Les yeux fous grand ouvert ne pouvaient se fermer. Elle devait rester éveillée. Veiller sur sa protectrice.

Un croassement s’échappait de ses lèvres quant elle ressentait quelque chose d'étrange sur son unique. Ses lippes se tordaient avant d’essayer de se retourner en gesticulant ses bras et jambes pour finalement se mettre a quatre patte, légèrement en retrait. Ses yeux fous parcourant les draps, les émotions filtrant le visage blême de sa sœur.. Elle connaissait son tourment sans pouvoir le soigner. La squelettique s'approchait lentement dans l'obscurité pour attraper les draps et les repousser d'un geste lent et le moins bruyant possible quant ....

L'obscurité ... La voix de sa mère brisait l'obscurité dans un rire fou et démentiel.

Elle est a moi.

Le contact glacé de sa dague noircie et rouillée dans son poing se faisait sentir. Elle sentait son œil fou tourner dans son orbite, jubilant de la situation.

Elle est a moi.

Elle sentait le tissu de son bras remonter jusqu’à son épaule. Ses dents se serrer et les crocs les plus abîmée craquer.

Elle est a moi.

Elle entendait finalement sa voix grincer dans les ténèbres. Et sa vision se figer. Son poing levé pointé vers le ventre de sa soeur et sa main ressentant de léger coup venant du démon qui la possédait.

Nous devons le tuer, soeur ! Nous le devons !

Elle n'est rien qu'a moi ...
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Umbra
Dans la nuit noire, les tourments n’ont de cesse pour l’endormie. Les larmes jaillissent des paupières fermées, par vagues. La terreur déforme le faciès préalablement ravagé par la tristesse et la haine. Les lèvres happent l’air manquant dans les poumons et chassent la peur par de pauvres sons. La carcasse gesticule vivement, elle se tord dans un sens, se plie dans l’autre. Le combat perdure dans les draps étrangement vide. La chaleur manque tout à coup sur cette paillasse soudainement trop grande. L’esprit tique et s’extirpe douloureusement de ses cruels songes pour faire face à une réalité aussi cauchemardesques.

Les hématites boursouflés et rougis s’écarquillent d’effroi sur la silhouette difforme la surplombant. Le miroitement d’une lame la pointant force Umbra à quitter la couche en hâte. Le cerveau apeuré peine à cogiter, se demandant si c’est encore ses rêves qui la torture ou si c’est un véritable danger qui la menace.


Triora !

La voix vocifère malgré l’heure tardive ou matinale, ne sachant quel astre se terre dans les cieux derrière les volets clos. Instinctivement, l’Ombre se met en garde bien qu’il lui parait impossible d’attaquer son ennemi. Lever la main sur sa soeur ? Plutôt mourir sous ses coups.

Triora ! Reprends-toi ! Lâche cette dague ! Tu m’entends ?! Lâche cette putain de dague, bordel !

Le coeur se pince violemment à cette vision sordide. L’âme ne se remet pas de cette trahison inimaginable. L’esprit préfère croire que le corps n’est pas éveillé et ce dernier chute au sol avant d’éclater en sanglots. Genoux à terre, dos courbé, mains plaquées sur le ventre, la Noiraude dodeline malsainement en psalmodiant :

Pitié, sauvez-moi...Je veux que ce cauchemar finisse...

La tête brune reste baissée, ne pouvant affronter l’angoissante scène qui se déroule devant elle.

Je vous en prie achevez-moi... Tout mais pas ça...

Les doigts se crispent sur la chaisne trempée de transpiration. L’encolure rétractée dans les épaules voûtées.

Pourquoi moi...couine la victime entre deux halètements.
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Triora
Le visage difforme observait chaque réaction de son ainée, Dans l'incompréhension la plus totale. Mais avançait pour faire son jugement. L'arme levée comme le marteau du juge ... Ou la hache du bourreau. Les yeux anarchique figé sur sa soeur.

Elle le sait. Elle m'a trahie.

Ferme la ...

Le corps de sa tendre sœur était au sol, sans avoir porté le moindre coup. L'ombre de la pièce se change en lumière aveuglante quant une lumière traverse les planche de bois sont cloué a la fentre... Puis se change en vision affreuse... Sa sœur morte, le corps ouvert pour dévoiler l'enfant aux traits hideux. Le crane percé par la dague et les tripes enroulé autour du corps comme le veux les coutumes pour les morts de ses pactes. Du sang dispersé a travers la pièce. Et elle les poignets tranchés, attendant son sort.

Elle le sait, elle m'a trahie.

Ferme la !

L'ombre de nouveau, la pièce sombre et les larmes de sa sœur perlant sur ses joues pour rejoindre le sol. Elle lève l'arme qui semble avoir un poids immense. Plus lourd qu'un château. Mais elle devait tuer le démon qui loge en elle... Par amour ... Fraternel. Sa sœur la remerciera ... Dans la mort, comme dans la vie.

Sœur, tu le savais ?

Et ce maudit rire de corbeau ... croassant ... Son œil fou se lève vers le corbeau qui ne fait qu'observer la scène d'un œil amusé. Attendant le sang pour repaître sa folie.

Je t'avais prévenue ...

Ferme la... Je réfléchis ...

Ses mâchoires se serrent ... Le rire s'étouffe en même temps pour ressembler a un grognement. indistinct. Son oeil fou danse dans la pièce et la lame tremble avant de s’abattre ...

Un halêtement et les rires s'arrête ... Un liquide chaud coule sur sa main ... Son entre jambe ... Et sa cuisse ...

Soeur, nous savons. Nous devons le tuer ...

Puis le corps s’effondre, Relâchant la lame qui fait couler le liquide de vie.

... J'avais raison ... Tu es ma faiblesse ...

La carcasse croasse. Une vive douleur dans sa jambe. Ses tempes battent du sang qui lui semble goudronneux... Son visage plongé dans le sang ... Et l'urine.
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Umbra
Sœur, tu le savais ?

La carcasse agenouillée soubresaute sous la violence des sanglots. Pourquoi soudainement tant de peine ? Les deux soeurs le savent aussi bien l’une que l’autre. Oui, l’Ombre a failli. Elle a menti. Les hématites larmoyantes se redressent difficilement pour accuser l’oeillade anarchique et furieuse. Ce n’est pas la dague qu’Umbra craint, c’est le jugement de la rouquine. C’est toute sa haine, tout son mépris. Elle aurait dû lui avouer...Et quand bien même, jamais la cadette ne lui aurait pardonné. Finalement, la Noiraude a choisi de le nier, de lui cacher, sachant qu’un jour ou l’autre la vérité éclora lorsque que les rondeurs de son ventre ne pourraient plus le masquer. Maintenant la lame au dessus d’elle n’est plus sentence. Elle devient pénitence. La mort à qui voulu donner la vie. C’est alors qu’acceptant difficilement son sort, main sur l’abdomen gonflé de quatre mois d’existence, l’ainée ploie dans un murmure noyé de pleurs :

Pardonne-moi, petite soeur...

Ferme la... Je réfléchis ...

Soeur, nous savons. Nous devons le tuer ...


Le verdict tombe, s’enfonçant douloureusement dans la chair d’une innocente. Cruelle injustice. Le corps difforme chute, le sang gicle sur la tête basse de la condamnée qui se relève aussitôt en hurlant. Se précipitant vers sa jeune soeur, la dextre quitte le ventre maudit pour s’écraser la plaie sanguinolente. Les iris de jais s’écarquillent d’effroi et les doigts compressent l’épiderme ouvert.

... J'avais raison ... Tu es ma faiblesse ...

Tu n’as pas le droit, Triora. Ce n’est pas à toi d’en payer le prix ! Petite soeur, pardonne-moi !

Le visage horrifié de la Noiraude se tourne vers celui de son unique.

Pardonne-moi, j’ai failli... J’ai perdu...

Alors qu’Ombeline maintient une plaie, une autre se déchire dans son coeur au fur et à mesure qu’elle avoue.

Je ne l’ai pas voulu...On m’a forcé...Je n’en voulais pas... Je ne voulais pas...Triora...Pardonne-moi...

Les paroles s’assourdissent un instant dans les larmes.

Ils ont fait de moi...Cette chose...

Cette immondice. Cet être déformé par une excroissance ventrale. La peau s’étirant un peu plus chaque jour qui passe, lui rappelant ses sévices. Ce Mal qui germe en elle, rongeant ses chairs. Bientôt, il sera là et il la narguera. Il sera sa plaie vivante, laissant ses tripes béantes. Il sera là et elle le maudira.

Sauve-moi, petite soeur. Je t’en conjure, sauve-moi...

Voilà que les ongles mordent le cuir saignant, que la voix vrille dans les aiguës, hystérique plaidant.

Je n’en veux pas !!!
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Triora
Le corps croassait affreusement et couinait de douleur. La mâchoire serrée et les yeux accusateurs plongés sur son aînée. Elle assimilait et écoutait les paroles comme une éponge ... Une éponge trop pleine, rendant une partie de l'écoute sur le sol dans une flaque de sang qui ne possède qu'un simple cataplasme de chair et d'os offert par sa sœur. Ils l'ont forcée ? Elle ne semblait pas comprendre. A aucun moment on lui avait expliquée ce qui était arrivé. Ses sourcils froncés par la douleur et la hantise de comprendre tandis qu'elle tente de chercher une énième plante enfouie parmi les méandres de sa tunique pour calmer la douleur.

... On t'a forcée, dis-tu ... Tu aurais du m'en parler ... Comment te toucher, mon ombre, si tu te cloisonnes loin de moi.

Le visage tiré par la colère qu'elle tentait de dissimuler. Sa sœur n'avait-t-elle pas confiance ? Pourquoi lui cachait-t-on des choses ... Une chaleur douloureuse montait dans son corps jusqu’à sa gorge comme pour l'étrangler ... Mais le souffle continuait de siffler entre ses dents brunâtre. Son corps se redressait pour planter ses yeux anarchiques et colériques dans les siens avant de croasser

Je te le retirerais, sœur. Je vais te soigner de ce mal qui te dévore.Et je prendrais l'enfant pour le faire disparaître ... Donne moi une racine de ce sac la. Et je te sauverais de ces maux. Car tu es ma soeur et que mes pouvoirs sont tiens ainsi que mes malédictions.

Le corps difforme, tenant l'arme qui dévorait sa jambe d'une main, et essayant de se redresser de l'autre en haletant, grimaçait ... Cherchant dans les limbes de son esprit hanté après un soin contre cette terrible maladie que l'on nommait "enfant
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