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[RP] Le Hochepot Parisien

Vanaelle
C'est la "Rose du midi" qui a donné des ailes, à la demoiselle. Il paraît qu'elle date, d'un rouge écarlate, de plomb et de cobalt. L'essentiel c'est la rose, dira un jour le poète.
Mais si elle est venue pour la rose, elle est restée parce que mille autres choses. Paris, visite éclair d'une brune curieuse des vitraux de la Cathédrale de Notre-dame. Sauf que l'éclair a une longueur d'onde de choc qui ne se mesure pas en secondes. Ce sont des heures qu'elle va tricoter de ses pas les ponts, et berges de la Seine, prisonnière du charme de la ville.

Elle n'était plus venue depuis quelques longes. Le ciel de fin d'été frelaté par les prémices d'automne était coscoté de coscotons de nuages en coton. L'envie de coscossons la prend. Des frocards pleins comme des barriques la heurtent et une auberge la cueille. C'est un hochepot qui couve quelques braises rouges comme sa robe qui lui lèche ses narines et l'accueille. Les maures ne sont pas ce soir à l'honneur. Dans le bouillon macèrent des racines. L'aubergiste une femme pataude et son mari un homme rougeaud lui servent un rouge en pichet. Elle boit, elle mange, elle se repaît. Elle boit, elle rote, elle boit. Et elle boit.

Pompette, elle se confie à la chopine, elle lui parle en sourdine en éclusant sa bière. C'est la faute à Paris. Elle pense à la rosace, à cette obscurité à l'intérieur quand l'extérieur est éclairé. Dieu est il prisonnier de cette pénombre? Sots ceux qui lui allument des cierges entre quatre murs quand il est partout ailleurs. Elle se lève manquant de trébucher pour se rapprocher du feu par cette chaleur en berne dès que septembre a allongé les ombres.


-Fait frais aujourd'hui


C'est au derrière plus gras que la marmite qu'elle s'adresse. L'aubergiste rajoutait les carottes au hochepot en lui tournant le dos. La réponse aussi fera plouf dans l'eau qui bout. C'est la faute à Paris.
La porte de l'auberge s'ouvre, une tenture sale en guise de rideau sépare la porte d'entrée d'un sas. Elle enfle, se met en cloque et dans un souffle accouche d'une présence. Sans porter d'attention à celui qui apparaît, elle refixe le feu en se demandant de quoi est fait le rouge de la rosace..et les entrailles de Paris
Torvar
Paris, bien avant que Maryah ne réapparaisse dans sa vie avec le jeune Perceval et le lui confie. Torvar s’était installé dans une vie routinière qui semblait lui aller comme un gant. Journée sans surprise, peu de racailles à qui faire la peau, le cosaque se reposait de tout ce sang versé durant sa longue vie. D’ailleurs, il n’était pas enclin à se plaindre de cette existence. Après tout c’était bien lui qui l’avait choisi...
Mais sur un coup de tête ou plutôt un acte longuement réfléchi, depuis que son neveu lui avait ouvert les yeux sur ce qu’il était devenu… une âme solitaire mais surtout qui n’avait rien construit dans sa vie, Torvar avait pris sa vie en main. Oh certes, il était homme de guerre, homme de sang, homme de vie… il offrait la mort comme on offre un cadeau à un nouveau-né… rapide et sans hésitation mais au final, sur ces vieux jours, ça lui avait rapporté quoi ?

Pas grand-chose et surtout pas mal de tracas. Des ennemis, il en avait. D’un simple contrat ou d’une guerre au nom d’un seigneur quelconque, il y aurait toujours une pauvre âme pour lui en vouloir d’avoir occis les siens… c’était ainsi qu’il le vivait, conscient que ce qui semblait être la meilleure solution sur le moment pouvait devenir la pire épine dans son pied. La preuve en avait été avec l’irlandaise… Elle aurait aimé lui arrachait le cœur pour avoir débarrassé de la terre ce cousin tant aimé qui pourtant avait violé une gamine guère plus vieille qu’elle à l’époque. Et pourtant, la Rousse était devenue un cauchemar pour lui durant bien des années… jusqu’au jour où il avait dû lui mettre les points sur les i, avec perte et fracas mais surtout humiliation, pour qu’elle comprenne qu’il n’en voulait pas à sa vie à elle et qu’il aimerait vivre en paix.

Aujourd’hui, cette incartade lui semblait bien loin. Faisant partie de son passé, il oubliait. Oublier pour mieux s’adonner à autre chose, ouvrir une autre page de sa vie avant que le mot fin n’apparaisse lui indiquant que plus rien n’était à entreprendre. Aujourd’hui, il était l’heureux propriétaire d’une bicoque et d’une petite dépendance qui lui permettrait d’élever des chevaux. Ce rêve si souvent espéré deviendrait réalité avant qu’il ne passe l’arme à gauche. C’était certain. Mais avant de faire retentir son nom comme meilleur dresseur de chevaux du royaume, il lui fallait du matériel et Paris était la ville par excellence pour trouver ce dont il avait besoin. Non pas qu’en Bourgogne il ne trouverait pas mais il avait une ou deux connaissances qui pourraient l’aider à négocier quelques prix. Torvar n’avait pas que des monstres dans ses connaissances… quoi que… En y réfléchissant bien…

Laissant sa monture à l’écurie d’une auberge dont il connaissait la réputation de ne pas chercher midi à quatorze heures, il posa sa sacoche de cuir sur l’épaule, donna quelques claques à son mantel de peau tannée et orné aux manches de fourrures d’un animal qu’on ne trouvait pas par les contrées de France, la poussière se souleva et vint se déposer sur le sol pavé, puis de sa haute stature, Torvar entra dans l’antre du diable comme il aimait à nommer ces endroits qui voyaient souvent la lie des habitants finir aussi noir que la fin de la nuit à des heures indues où toute âme normalement constituée devait déjà pioncer dans son lit bien au chaud.

Coup d’œil circulaire rapidement mené afin de savoir si un potentiel danger était présent dans ses murs avant de s’élancer vers la tavernière. Sortant quelques pièces de son escarcelle à sa ceinture, le cosaque prit une voix profonde où l’on pouvait encore sentir les intonations d’un ailleurs bien étrange et peu commun tout en glissant la monnaie dans la direction voulue.


- Ce que vous avez de plus fort !

Il n’y avait pas à tergiverser. L’automne n’était pas vraiment loin après un été des plus tristes et éphémères. Peut-être que l’hiver serait à la hauteur des espérances du cosaque. Quelques flocons pour blanchir les paysages du royaume ne seraient pas de refus… enfin à son gout personnel. Tournant la tête, il vit une brune tentant de se réchauffer auprès du feu qui ronronnait déjà.

*ces gens d’ici… petites natures* se pensait encore le cosaque qui revivait dès que les températures frayaient avec le négatif. Sourire narquois aux bords des lèvres étrangères, Torvar désigna la jeune femme à l’aubergiste.

- Donnez-lui quelque chose qui la réchauffe digne de ce nom… je suis certain que vous avez ça quelque part au fond de vos tonneaux…
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Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, je ne mords pas.
En convalescence jusqu'à fin septembre... merci de votre compréhension amis joueurs.
Vanaelle
On en était au rideau qui accouche. La boursouflure laisse surgir un homme habillé de plus de neuf mois assurément, puisqu'il semble avoir la dentition aussi fournie que la chevelure. Stature des gens d'ailleurs qui remplit l'embrasure si bien qu'elle se cambre en arrière légèrement pour le toiser. D'un coup d'oeil estimer s'il faut reprendre ses affaires et changer de crèmerie. Certains visages ôtent le goût au potage, certaines cicatrices incitent à tracer..une matrice, elle aurait remonté la courroie perturbée de sa besace à son épaule et serait sortie pour éviter les bagarres communes à ces lieux. Lui, rien dans sa gestuelle, dans ses traits n'a éveillé sa méfiance. La bière aidant à mettre en berne la prudence, les yeux reviennent donc nonchalamment au hochepot, totalement envoûtés par le bouillon où des bulles s'ébattent autour d'un quart de chou charnu, à moitié émergé, companaticum en orgie.

Affamée, elle attend l'heure où elle sera servie mais la voix masculine derrière elle l'interpelle sans s'adresser à elle, aussi oubliant de déchiffrer les mots c'est l'accent subtil qui accapare son attention d'abord, le temps que le jus arrose la moelle et elle saisit enfin leur sens. C'est d'une voix claire et calme qu'elle lance à celui qui les a débités, sans pour autant perturber ses contemplations, parlant d'elle même comme d'une tierce avec un faux ton complice


-Parions que la concernée refusera le dit verre si l'inconnu qui le lui offre ne prend pas la peine de s'asseoir à sa table.

Il y'avait en effet quelque chose dans sa verticalité de légèrement gênant pour elle qui est grande et solide femme, de celles dont les cuisses galbées soutiennent solidement et droitement un buste, pour qui s'est assise entre temps empaquetée par les effluves du hochepot, elle préfère voir le monde et les gens de la bonne hauteur. Elle lève enfin son visage coloré par le soleil du sud et cherche dans un premier temps la tenancière des yeux

-Un hypocras s'il vous plaît, histoire d'aiguiser l'appétit

La grisaille métallique de ses yeux crochète dans le même élan ceux du colosse et s'y fixe pour la première fois. De tout temps elle aime lire les hommes, les femmes comme elle lirait un livre, en cherchant entre deux ridules ce qui est caché entre deux lignes, en s'arrêtant devant la courbe d'un cil comme celle d'une virgule, en écoutant parler toutes ces choses suspendues dans les silences. Son regard le détaille et semble questionner sa peau "Quel soleil a jeté son hâle sur toi?" quels arbres l'ont baignée d'ombres, quelle poussière a nourri les pores, et quelles matières ont poli la paume. Ses lectures sont bourrées de coquilles, mais elles l'emmènent loin au-delà du derme, et quand elles ne l'y emmènent pas, elles ont le mérite de la rendre curieuse de choses qu'on ne livre pas.

-"Un jour j'ai entendu parler de gadoue où les hommes s'enfargent et n'en peuvent plus sortir. Il paraît que quand ça dévore un homme, ça rote et ça fait des bulles."

Elle ne sait pas réellement pourquoi elle lui raconte d'une voix enjouée de telles sornettes cueillies de la bouche d'un voyageur. Peut-être tenter de lui expliquer sa proximité du feu et ses yeux absorbés par le mouvement du hochepot. Peut-être que ce soir, légèrement pompette, elle cesse de peser ses mots, à vouloir leur donner un sens. Le fait est qu'il est dans la confidence de ses égarements insolites.
Elle revient à sa bière, ou ce qu'il en reste, constate dépitée le fond mousseux que l'ambre a déserté, pourtant cherche la dernière goutte en plongeant sa tête en arrière pour mieux la récupérer. La chaleur à laquelle elle soumet son corps n'est certes pas raisonnable pour une fin d'été, mais elle fait partie de ces besoins qui cachent en leur sein d'autres besoins telles des poupées russes.
Torvar
Le verre préparé sous l’œil attentif du cosaque et ce dernier tournait déjà la tête en direction de la brune qui était sortie de sa contemplation pour faire entendre son joli brin de voix. Torvar qui se détendait légèrement en ces lieux après un long voyage leva un sourcil avant de remettre la sacoche bien en place sur son épaule et de s’approcher de la table d’où était installée la jeune femme qui l’invitait si gentiment.

- Puisque vous semblez ne point aimer boire seule, je vous ferais donc le plaisir de vous accompagner…

D’ordinaire peu bavard, le cosaque avait envie, pour une fois, de laisser en dehors de cette auberge son sacro saint mauvais caractère pour apprécier l’endroit et la compagnie qu’on lui offrait. Il était las de courir après les affrontements, las de devoir monter des murs que personne ne pourrait franchir, las de devoir toujours se méfier surtout dans un endroit où il n’avait jamais mis les pieds. Et même si, au final, il restait un homme à l’œil aiguisé et méfiant, il avait pour une fois le désir de se laisser aller.

S’installant en silence, il n’a pas quitté le ciel azuré des mirettes qui l’observaient sans aucune honte. Et il s’était laissé faire le vieux loup pour mieux à son tour observer sans aucune remontrance. C’était donnant-donnant cette histoire et si la donzelle prenait, il aimait lui aussi arracher quelques bribes de vie aux contours des traits fins et réguliers de cette peau qui lui semblait si douce qu’il aurait été incapable de la toucher pour ne point l’abimer. Le respect des belles et délicates choses… elle lui faisait penser à ce velours que l’on trouve à l’intérieur des pétales des roses… fraiches et admirablement séduisantes, on ne pouvait s’empêcher d’y tendre les doigts afin de tenter de les caresser. Et là, cette image s’imposa à son esprit alors qu’il en était à détailler l’arête du visage et le galbé du cou tendu pour mieux apprécier le ronronnement du feu et le chuchotement du hochepot dans le chaudron.

Estimant qu’il n’était plus un gamin en mal d’amour ni même un jouvenceau à la recherche d’un amour glorieux, Torvar chassa à grands coups de pieds cette fantaisie qui avait envahi son esprit quelques instants plus tôt. Mais à son âge, ce n’était pas sérieux de partir dans de telles extravagances. Certes il était ici dans un lieu inconnu mais la fantaisie ne faisait pas partie de sa vie. Redressant le buste alors que ses doigts tapotaient sur le godet remplit d’un alcool fort, Torvar écouta les propos incongrus de la brune. Arquant un sourcil pour essayer de comprendre à quoi elle faisait allusion, il tenta d’imaginer la scène et en eut froid dans le dos. Une boue qui pouvait engloutir le gens, il n’en avait jamais vu et c’était mieux ainsi…


- Il vaut mieux faire attention où l’on met les pieds… quant à se faire dévorer, cela peut arriver à tout moment…

Le loup dévorait l’agneau, l’oiseau les insectes, la boue les hommes… c’était dans l’ordre des choses. Pour chaque être un prédateur se tenait derrière lui. Un sourire vint étirer les lèvres du cosaque et il fit signe à l’aubergiste de resservir une tournée. L’alcool avait une grande part dans la vie de Torvar et permettait d’abattre bien des frontières même si, il en aurait mis sa main à couper, sa voisine était bien plus éméchée que lui-même. C’était qu’il tenait bien l’alcool le cosaque, presque né dans un tonneau de Gorzalka… Ses doigts caressaient le godet tandis que ses yeux allaient et venaient entre le foyer et la brune.

- On dirait que vous connaissiez des choses bien étranges… voyageuse ?

La brune avait piqué la curiosité du cosaque. Lui qui venait d’ailleurs, il aimait croiser des gens qui avaient vu autrement et ne s’arrêtaient pas à leur quotidien.
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Vanaelle
Il est des yeux qui vous cuisent la peau, il en est d'autres qui vous la transpercent, d'autres encore qui glissent dessus comme sur une toile cirée, incapables d'atteindre le derme. Ses yeux à cet homme semblent jeter dans les pores de son épiderme des petits cailloux, à bout de cils tendus comme autant de petits bras, comme pour en sonder la profondeur de ses pores. Cailloux d'attention qui germent, ricochent sur le bombé du grain, lui reviennent à même la pupille, dedans..curiosité piquée à vif, du bout d'un cil masculin.

Qu'y a-t-il de plus beau pour une brune du sud, après les nuages ventripotents d'hiver, qu'un livre qui s'ouvre devant ses yeux, consentant. "Lis moi, je t'y autorise". Page de garde duveteuse et sans titre. Ce que l'on sait de quelqu'un nous empêche de le connaître, et lui il lui présente un tout, suavement enrobé d'un vide. Prolégomènes au goût de la neige. Mystère lié aux âmes ardemment simples. La brune sait que les plus belles lectures sont celles qui échappent à la maîtrise de leur auteur. Elle ne trouve aucun mystère dans la complexité . Elle a presque envie de tendre la pulpe de ses doigts et de lire en braille avant que ce ne soit inventé, et ce qui enflerait là sous les doigts qui errent, est tout un pays, un homme, une saison, un chemin, un espace sauvage escarpé par les secrets, où son imagination galope, au ras des ravins, chevauchant un cil féminin.

Quoiqu'il en soit, elle ne savait pas à cet instant là l'ébauche d'un sourire étirer les carmines, savourant sans gêne les joies simples de la vie, davantage lorsque l'alcool la désinhibe légèrement, lui fait baisser la garde, et offrir à son regard cuisant de curiosité sa propre page de garde. Donnant-donnant, souvenez vous.

L'alcool fort est reniflé légèrement, goûté à peine, le contenant levé à sa santé, le contenu à peine entamé.


-Se faire dévorer? belle consécration que de faire partie de ces personnes qui nourrissent en un battement de cil, pour une vie entière..ou l'espace d'un temps.

Elle évoque d'autres faims d'un sourire serein plongé à nouveau dans le bouillonnement incessant d'un hochepot qui ne jamais tarit, sans cesse se renouvelle. Sans aucun doute qu' elle évoque ces insatiables faim, grisantes, nourrissant l'âme, l'être. Le tout conjugué à un temps délesté de ses toujours et de ses jamais. Parfois il est plusieurs vies dans l'une, parfois une seconde a la saveur d'une éternité.

Le regard revient vers lui, immanquablement. Muselé sciemment. Dévorer oui, mais en prenant son temps, trébucher sur une ridule, s'asseoir sur un ourlet, se faufiler dans une commissure. Elle le sent curieux, ses cils ne jettent plus de cailloux, ils les déposent, lentement, sciemment, traçant un chemin jusqu'à Elle.

-Voyageuse. Autant que vous l'êtes.

C'est dit avec une sordide assurance trempée d'enjouement, juste parce qu'il exhale le Voyage, il semble un voyage d'un exotisme troublant pour la brune

- Mais ce n'est pas connaître les choses qui m'attire, c'est de les découvrir dans des voyages où la destination est une personne, un bout de chemin, un bout de ciel.

Le hochepot, le bruit du bouillon, ses joues qui rougissent sous l'effet de l'alcool, souvenir éthéré gisant en quelques gouttes éparses à présent au fond d'un verre. Tout l'enivre, tout et le reste : son regard qui lui offre une petite ouverture vers des choses qu'elle devine plus grisantes que l'éther. Allez savoir ce qui lui prend quand elle se lève le surplombant, le regard brûlant, fiévreux, d'une fièvre qu'elle écrit en guise de préambule, petit grain de folie, jalousement gardé derrière des apparences posées

-Et vous seriez vous capable de suivre une inconnue vers un lieu tout aussi inconnu?

Rester là assise à papoter des heures en attendant un potage a soudain moins d'intérêt que d'autres nourritures, certainement plus élevées. Alors comme pour parer à toute intention de refus, elle s'adresse à lui d'une voix rassurante

-..Je m'engage à vous libèrer avant que le potage ne soit épuisé.

Parfois, il arrive qu' évoquer le voyage devant un hochepot en éruption, nous y fait embarquer.

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