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[RP] A la recherche d'un passé perdu....?

--Antoine.doinel

Antoine Doinel a perdu la mémoire, il sait simplement qu'elle se trouve dans ce village...
A vous de l'aider à la retrouver ou à lui faire endosser une personnalité qui n'est pas la sienne. L'inspiration du début de ce RP pourrait être la série de BD XIII.

--Antoine.doinel

"IL" avait été retrouvé sur un chemin menant au monastère, inconscient. Les deux moines qui revenaient de Tonnerre où ils avaient vendu leur production de vin au marché qui le découvrirent avaient chargés un presque cadavre sur leur charette.
L'attaque avait été violente et il s'était vidé de presque tout son sang. Seul lui restait une petite flamme de vie qui ne demandait qu'à s'éteindre au premier souffle. Le Père Supérieur lui avait rapidement fait donner une couche et fait venir le médicastre qui le pansa et le fit veiller de longues nuits par des novices un peu turbulents, ce qui les remettrait dans le droit chemin d'Aristote.
Cette jeunesse ! Comme le disait déjà Socrate : « Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. »*

Malgré tout, grâce aux bon soins du médicastre et aux longues veilles des deux novices, il avait repris des forces, bu un peu de bouillon, mangé un peu de viande, puis avais pu au bout d'un long mois se lever de sa couche et marcher un peu accompagnés de deux solides moines copistes ravis de quitter leur tâche fastidieuse.
Petit à petit, chaque jour, son état s'était lentement amélioré... à une exception près. Il avait beau tourner et retourner en tous sens sa cervelle, il ne se souvenait de rien avant son réveil chez les frères...
Seule une médaille de baptême lui indiqua son nom, un village, Tonnerre et le nom du curé qui l'avait baptisé, Valpot.
C'était beaucoup et peu à la fois.
Près d'un an après être entré à moitié mort dans le monastère et désormais complètement remis il dirigea donc ses pas vers ce petit village.
Il se pris aussitôt la direction de l'église du village... semblable à tant d'autres et qui n'éveilla en lui nul souvenir. Une paroissienne se trouvait là qui l'informa que le père Valpot avait été muté il y a longtemps, elle ne se souvenait plus où... Non, il ne tenait pas de registre paroissial...
Il ne s'était pas attendu à une quête facile... mais elle lui sembla soudain désespérée.
Il la remercia et se dirigea vers la taverne où au moins il trouverait gîte et couvert. Le tavernier, un grand gandin, lui servit pain et bière et lui montra une petite chambre guère plus grande qu'une cellule de moine mais au lit avec des draps propres.
Il s'allongea sur son lit et réfléchit.
Aller à la rencontre des habitants en espérant en rencontrer qui pourrait le renseigner sur son passé, ses parents, une femme qu'il avait aimé...
Avait-il été paysan, artisan, homme d'église, noble ou brigand ? Il savait lire et écrire, manier la charrue comme les armes. Qui donc lui avait appris ?
Autant de questions qui restaient sans réponse... Il soupira et alla faire un tour du côté de la grand-place : c'était jour de marché et il y aurais là marchands et clients...

Citation authentique !

Salvidali

Salvidali et Bella, tout à leurs tendres retrouvailles, profitaient du soleil automnal en se baladant entre le Logan et le domicile de Salvi, tout en se bécotant, prélude à bien d'autres tendresses que la morale réprouvait et qui se dérouleraient dans l'intimité...
Salvi n'ignorait point en effet que sa fort jeune compagne était encore pucelle et qu'il aurait à l'initier aux délices de la chair, si faible et si douce...
Aussi lui murmurait-il toutes sortes de choses fort friponnes au creux de l'oreille, riant lui même de ses propres bêtises qu'il trouvait par ailleurs fort drôles : l'on était jamais mieux servi que par soi-même !

Cependant son attention fut attirée par son étrange client du matin, et entraînant Bella dans son sillage, décidat-il d'aborder cet olibrius qui sortait dont il ne savait où...

Holà Messire !
Avez-vous fait quelque rencontre avec une belle Tonneroise ? La ville n'en manque point quoique la mienne soit la plus jolie et aimante de toutes !
_________________

Hey ! Ho ! Let's go !

--Antoine.doinel

"Il " sourit un peu tristement au tavernier en saisissant la bouteille qui lui était tendue... puis son sourire s'éclaircit et pour la première fois depuis longtemps il eu envie de rire !
Le bougre avait du tomber dans un de ses fûts et refoulait du goulot à 3 lieues ! Quand à son expression elle était un peu pâteuse et la charmante...compagne-?_ qui l'accompagnait semblait le maintenir seule debout ! A eux deux à dire vrai il formaient un drôle de couple... Totalisant environ quarante-cinq ans dont lui en prenait bien trente... Et n'eut été les baisers qu'ils échangeait qu'on les eut presque pris pour un père et sa fille.
Mais il n'était point là pour faire un sermon, quoique pétri de morale Aristotélicienne par les bonsmoines qui l'avaient soignés... quand ceux-ci ne se livraient point à quelque bougrerie* ! Il avait d'ailleurs dû repousser les avances du frère organiste qui semblait également fort bien jouer du pipeau...

Nenni Messire... Quoique si, en arrivant... J'ai croisé dans les bois une fort belle et sympathique jeune femme, accompagnée d'un écureuil ! Mais celà doit bien vous dire quelque chose ? Dame Isora si mes souvenirs sont bons... sans doute la connaissez-vous ?

Il soupira...

Et ce sont justement mes souvenirs ou plutôt mon absence de souvenirs qui m'amènent ici... J'y ai sans doute vécu...
Hélas je suis frappé d'amnésie et ne puis reconnaître mes plus proches amis...
Est-ce une chance de recommencer une nouvelle vie ? Ou un grand malheur que de ne point pouvoir reconnaître ceux que j'ai aimé ? Etais-je un brave paysan, un brigand ou un mercenaire..? Je suis ici à la recherche de cette vérité que quelqu'un connait peut-être...

*Nom donné à l'homosexualité masculine au Moyen-âge, sévèrement réprimée par les sympathiques pratiques de l'Inquisition ... ( l' homosexualité féminine étant mieux tolérée) : " Celui qui est sodomite prouvé, doit perdre les couilles, et s’il le fait une seconde fois, il doit perdre le membre ; et s’il le fait une troisième fois, il doit être brûlé." Pratiques qui seront perpétués ensuite par les non moins sympathiques totalitarismes de tous poils...

Bella_bella

Quinze ans à peine. Si l'on lui avait dit un jour qu'elle s'amouracherait d'un vieux, la Bella n'y aurait pas cru et se serait tordu de rire jusqu'à ce que mort s'en suive ou presque. Jeune femme à l'allure de fillette, elle se considérait plus comme une enfant qu'une jeune adulte. Cela était peut être la raison pour laquelle, elle en tomba amoureuse. Bien plus âgé qu'elle, il avait ce quelque chose qui la rassurait et qui lui disait "n'aie plus peur, il veillera sur toi."

Les retrouvailles au Logan s'étaient passées exactement comme elle l'avait souhaité. Attentionné d'abord, tendre ensuite malgré son caprice de fillette, il aurait pu très bien l'envoyé sur les roses mais au lieu de ça, il la câlina, la bécota sans gêne, ni retenue, se fichant des gens susceptibles de les juger jusqu'à ce qu'il vit un homme. Pas le temps de réagir à quoi que ce soit, qu'elle se retrouva dehors, tirée pour ne pas dire trainée par son Vieux.

A hauteur de l'homme, elle écouta les paroles de Salvi et fronça les sourcils avant qu'un sourire naquit sur ses lèvres. Il s'était bien rattrapé oui, mais cela ne lui empêcherait pas de lui causer deux mots plus tard. L'attention de la femme-enfant se porta sur l'interpellé. Il était plus vieux qu'elle certes, mais bien plus jeune que son amoureux. Il était là, à la dévisager comme si elle avait commit l'irréparable. Mais non, à ses yeux, l'amour n'avait pas d'âge quand bien même le Vieux aurait pu être son père.
A bien y réfléchir, c'était ça qui l'attirait. L'amour protecteur qu'il avait envers elle.

Et si la petite poupée était sur un nuage, c'était vraiment pas le cas du jeune homme. Il disait avoir rencontré Isora, avant de parler "amnésie". Comment était il devenu amnésique ? Un brigand qui lui donna un coup de massue sur le crâne ou alors il était plus vieux que ce qu'il laissait paraître ? Sa voix retentit.

Enchantée, j'suis Bella. D'où vous puissiez v'nir j'crois bien que Salvi vous a d'jà croisé.
N'est ce pas ?

Regarde son doux.

Tu saurais répondre à ses questions ? Tu crois qu'il vient d'ici ?

S'il y avait bien une chose que la chapardeuse n'aimerait pas, c'était de perdre la mémoire et oublier tout ce qu'elle vécut, tous ceux qu'elle aimait.

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--Antoine.doinel

Citation authentique !

Salvidali

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--Antoine.doinel

Bella_bella

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