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Randon & Apchier - En famille au parc d'attraction

Phelipe
-"Je ne dis pas que ça ne te vas pas, mais elle a quand même coupé un peu court derrière les oreilles. Enfin, au moins tes habits sont-ils quand à eux beaux et bien taillé... Roh ne te vexe pas, je plaisante."

Un homme marche à coté de son fils, en direction du château de Montpellier. Derrière eux suivent deux personnes habillés tel des domestiques ainsi qu'une dame de haute tenue tenant la main d'une belle jeune fille qui lui ressemble beaucoup.

-"Bien Aymeric, revoyons une dernière fois le plan. Tout d'abord, tu ne t'amuse pas à faire peur aux vieilles dames en les regardant dans les yeux. Ensuite, tu ne fais pas honte à ton père en te conduisant comme un enfant débile. Et surtout tu en as fini de cette manie avec ta sœur de vous appeler 'mon choupinou' et 'ma choupinette'! Ce n'est pas parce que vous l'avez malencontreusement entendu une fois entre ta mère et moi qu'il te faut faire pareil avec Eliandre, et surtout pas en public!"

Phelipe préférait ne pas prêter attention à la réaction de son fils. Il y avait trop à faire en ce jour important.

-"L'allégeance est quelque chose d'important, Fils. Nous venons prêter serment de valeurs fortes à la personne qui représente et qui dirige le Comté de nos terres. Tu dois respect à ces valeurs... Quand au respect pour la personne... Et bien, on a tous des expériences humaines différentes... Pas grave si t'as pas compris. Bien, nous approchons de la salle. A partir de maintenant c'est 'Père' et 'vous'."
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Aymeric_de_Saunhac
Aymeric trottinait à coté de son père plus qu’il ne marchait. Ils étaient en retard, il fallait se dépêcher mais Aymeric avait d’autres préoccupations en tête. D’abord ses cheveux, on avait eu idée de lui couper le matin même pour qu’il soit « plus présentable » et qu’il se fasse « moins remarquer ». À la réaction de son père, le deuxième objectif n’avait pas été atteint. À peine l’avait-il vu qu’il s’était mis à rire laissant Aymeric perplexe face à sa mère qui elle aussi le regardait avec amusement. Cherchant réconfort auprès de sa sœur, il n’avait trouvé que sourire et ébouriffage de cheveux. Son costume taillé depuis peu lui causait tout autant de soucis. Bien que tout le monde lui ai dit qu’il lui allait à merveille, il ne s’y faisait pas. Plus large que d’habitude, il se sentait flotter dedans et était persuadé de paraitre ridicule. C’est ainsi que sur le chemin du château, on croisait un homme à fier allure, regardant droit devant lui accompagné de son fils tirant sur ses cheveux, levant les yeux au ciel pour tenter d’apercevoir les quelques mèches restantes ; puis levant les bras comme un zombi pour observer les manches légèrement flottantes.

Ayant entendu plusieurs fois depuis quelques jours voire quelques semaines le sermon de son père, il l’écoutait d’une oreille distraite. Lakhdar et Liloïe lui avait dit que les allégeances étaient un évènement amusant, pourtant on lui interdisait de faire des farces. La journée s’annonçait ennuyante.


- oui père, pas de farce aux vieilles dames.

Lorsque son père mentionna les petits noms qu’ils avaient lui et sa sœur, il ne pu s’empêcher de se retourner et de sourire à Eliandre. Pour toute réponse il se contenta de glousser. Un léger trébuchement lui fit reprendre son sérieux. Regarder en arrière alors même qu’il marchait était une mauvaise idée. Il aurait préféré avancé à coté d’Eliandre en lui tenant la main, mais là encore, on leur avait déconseillé ou plutôt interdit à leur grand regret.

Quant aux histoires de protocoles, Aymeric ne les comprenait pas encore parfaitement, prendre un ton différent, un langage différent(…) tout ça lui semblait étrange. Pour ne pas irriter son père et lui montrer qu’il avait au moins compris ce qu’il fallait faire il lui répondit comme on lui avait dit de le faire sans pour autant empêcher un petit quelque chose de sarcastique dans sa voix.


- Bien père, je ferai comme vous le souhaitez(…)

Alors que la famille s’approchait de la salle d’allégeance, Aymeric rêvassait en regardant autour de lui. Il n’avait jamais eu l’occasion de se rendre dans le château, du moins selon ses souvenirs. Tout était si grand! Émerveillé, c’est la tête en l’air qu’il arriva à la porte de la salle d’allégeance, manquant de peu de voir que son père s’était arrêté. À cet instant précis, les paroles de son père lui vinrent en tête : tu ne fais pas honte à ton père en te conduisant comme un enfant débile. Aussitôt il se redressa et pris une allure plus acceptable.
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Eliandre
Une allégeance, c’est là que nous devions aller, pour la première fois. Ce n’était qu’une question de temps avant que nous y assistions, il semblait que le moment était venu. On en avait déjà entendu parler, bien sûr. Mais en parler et y aller, ce n’est pas pareil.
Tout comme pour toi, on ne m’avait guère laissé le choix quant à ce qu’il faudrait que je porte lors. Il va de soi que c’est une robe qu’Ida avait choisi avec l’accord parental. Mais contrairement à toi, on ne m’avait pas coupé les cheveux, mais on ne te t’avait pas laissé me coiffer, pour ma plus grande contrariété. Non que les petites tresses qui empêchaient mes cheveux de me revenir dans les yeux ne me convenaient pas mais…

En chemin, race féminine et masculine semblait devoir rester distinctes. Tu étais avec père, devant, moi en retrait avec mère. J’étais curieuse, première fois dans le château comtale…
Il semblait imposant, surtout de ma hauteur, je suppose. De grands couloirs à traverser jusqu’à ce que l’on arrive enfin dans une salle où l’on s’arrête.
Entre deux tours de tête pour regarder à droite à gauche, c’est inévitablement sur ton cou que mes yeux s’arrêtaient. Cela semblait étrange de ne plus voir tes cheveux le cacher.

Il parait qu’il fallait bien se tenir, et être respectueux, surtout des grands, tout un tas de choses.. jusque là théoriques pour nous. Que donnerait le pratique ? nous le saurions bientôt.

Curieuse, j’observais les personnes qui étaient déjà là, il faut dire que nos préparatifs avaient duré plus longtemps que prévus, et nous étions partis avec quelque retard de chez nous.

Là-bas, vers ce qui ressemble à s’y tromper à un trône, une dame… sûrement la comtesse. Devant elle, un femme intrigante. Je clignais des yeux. Non, c’était une femme, en vêtements d’homme et avec une épée. Etrange concept, contraire à ce qu’on avait tendance à nous enseigner. Toi tu avais tes leçons d’arme pendant que moi j’avais des leçons d’aiguille…

Je me rapprochais de toi et père, et doucement, en essayant d’être discrète, histoire de ne pas déjà commettre un impair, je tirai légèrement sur la manche de père en pointant du doigt vers le trône.


Père, qui est-ce ?

Puis c’est toi que je regardais. Un regard, pas un mot. Tu le sais toi, que je pense à ce pli envoyé…
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Enduril
Et voilà qu'entrait Phelipe accompagné de sa descendance. Il semblait fort occuppé à leur parler, mais d'un signe de tête elle l'invita à avancer, espérant qu'il lui prête attention.
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"

Comtessa de Lengadòc
Cristòl
Comme le Vicomte ne semblait pas avoir remarqué le signe de tête de la Comtesse, et qu'il fallait bien que la cérémonie suivît son cours, le Héraut, d'une voix forte, appela :

-« Phelipe de Saunhac ! Veuillez vous avancer, s'il vous plaît. »
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[Je finis les affaires en cours et je tire ma révérence. Ce fut un plaisir de jouer avec vous tous.]
Phelipe
"... Et une fois j'ai lancé des grain de raisins sur Cristòl aussi! Et il y a la fois où j'étais éméché, et aussi quand... Tournez-vous! Votre mère nous regarde... Ne lui en dites rien surtout!"

De l'autre coté de l'assistance, Umiko de Prume effectuait à l'attention de Phelipe une gesticulation étrange, tel un mime cherchant a s'exprimer.

-"Aymeric, vous comprenez ce qu'indique votre mère ? Ça ressemble... à un marin en train de se noyer... ou à un ecureil qui glisse sur une plaque de verglas... C'est très étrange, ce n'est pas vraiment le moment de s'amuser, je pourrais être appelé à tout instant!"

Perplexe, Aymeric indiqua à Phelipe la direction de l'estrade où des gens semblaient le regarder attentivement. Le vicomte réfléchi profondement, ses yeux ne s'arrêtant de regarder tantôt Umiko brassant l'air et ouvrant la bouche comme pour parler, tantôt les regards insistant de l'assistance assistant à la scène depuis la scène.


-"Ventrediou je crois que c'est mon tour! Allons Aymeric, en avant et vite! Ne me retardez pas!"

Il se dirigea enfin vers la comtesse, et Umiko se prit la tête dans les mains. Phelipe aurait juré lire sur ses lèvres quelque mots comme 'gamin', 'mari' et 'pas mieux'.

-"Bonjorn! Cosi va ? Bon on a failli attendre mais le principal c'est d'être passé pas vrai? haha! Voila mon fils. Il assistera, sous votre grâce, à cette cérémonie afin de l'initier aux devoirs d'un noble."


Enduril semblait le dévisager sévèrement.


-"J'aime bien vos cheveux..."
dit-il innocemment.
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Enduril
Enduril lève les yeux au ciel prenant le Très Haut à témoin de ce qui se passait sous ses yeux et l'implorant par là-même de patience.

De toute façon, quoi qu'on y fasse, une chose était pour elle certaine, Saunhac était encore ivre. Franchement, depuis le temps que tous attendaient, essayaient d'attirer son attention et l'appel du héraut, les seules explications à l'attente ne pouvaient être qu'un état d'hébriété ou une surditée due à... une quelconque raison.

Elle reporte son attention vers le jeune garçon étrange à ses côtés. Une fois passée la surprise, elle convient en elle-même que le jeune garçon avait des traits agréables sous une coiffure un peu étrange tout de même. Sa peau, ses cheveux, ses yeux, tout indiquait un enfant de la lune et elle se souvint alors qu'un membre de l'inquisition avait même fait le déplacement pour un problème avec un membre de la progéniture de Phelipe. Peut être pour vérifier que l'enfant ne soit pas une créature du sans nom ou une punition divine.

De toute façon, elle n'était pas du genre à attribuer aux enfants les tares et les actions des parents. Pour sa part son opinion était faite, si le Très Haut avait choisit d'éprouver cet enfant en le créant ainsi, c'était aussi pour mettre à l'épreuve les capacité d'amour et d'amitié des personnes qui seraient amenées à le cotoyer tout au long de son existance.

Elle murmure à Phelipe.

Vous les aimez ? Ca signifie que vous regrettez que pour une fois je les ais voilés ?

Un petit sourire moqueur accompagne la phrase et elle reprend à voix claire et intelligible.

Phelipe de Saunhac, vouslez-vous être tout à fait mon homme ?

Et d'attendre la suite, s'il ne retombait pas sous l'endormissement que procurait la dive bouteille.

Noceur un jour, noceut toujours...
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"

Comtessa de Lengadòc
Aymeric_de_Saunhac
Aymeric la bouche ouverte et les yeux écarquillés buvait les anecdotes de son père. Malheureusement pour lui, alors que l’histoire était sur le point de s’achever, son père s’interrompit en remarquant les gestes étranges de sa mère.

-"Aymeric, vous comprenez ce qu'indique votre mère ? Ça ressemble... à un marin en train de se noyer... ou à un écureuil qui glisse sur une plaque de verglas... C'est très étrange, ce n'est pas vraiment le moment de s'amuser, je pourrais être appelé à tout instant!"

Pensant tout d’abord que sa mère leur faisait simplement des signes pour leur manifester sa présence, il lui répondit en faisant un petit coucou de la main et en affichant un sourire jusqu’aux oreilles. La chorégraphie gestuelle qu’elle effectuait n’était toutefois pas commune et ne ressemblait guère à ses manières. Voyant son air énervé, Aymeric regarda autour de lui et aperçut la dame dans le grand siège qui semblait observer dans leur direction, tout comme plein d’autres personnes. D’abord, il se retourna pour voir ce qui pouvait jouer les troubles faits et attirer ainsi le regard de tout ce monde. Ne constatant rien d’anormal, le doute le saisit brutalement. Était-ce lui que tout le monde regardait ainsi ? Pourtant il n’avait absolument rien fait... pas encore tout au moins. Comme il l’avait promit à son père, il s’était bien tenu et avait obéit à toutes les directives. Sentant de plus en plus le poids des regards sur lui, il attrapa le bras de son père pour attirer son attention.

-"Ventrediou je crois que c'est mon tour! Allons Aymeric, en avant et vite! Ne me retardez pas!"

Son père se levant en hâte, Aymeric ne pu que l’imiter puis trottiner à sa suite pour rejoindre la dame sur le grand siège.

-"Bonjorn! Cosi va ? Bon on a failli attendre mais le principal c'est d'être passé pas vrai? haha! Voila mon fils. Il assistera, sous votre grâce, à cette cérémonie afin de l'initier aux devoirs d'un noble."

Sur ces mots, Aymeric fit une révérence maladroite en tentant d’appliquer les leçons qu’on lui avait données. Pour le reste, il se contenta de se taire et d’observer comme on lui avait demandé. Il ne pu malgré tout se retenir bien longtemps en entendant la question que posait la dame sur le siège :

- Phelipe de Saunhac, vouslez-vous être tout à fait mon homme ?

Cette question était pour le moins étrange et déplacée selon lui. Était-ce une demande en mariage ? Pour ce qu’il en connaissait ça y ressemblait bien. On l’avait prévenu que la dame poserait des questions mais il ne s’était pas attendu à ce que l’on demande son père en mariage alors même que sa mère était dans l’assemblée. La dame sur le siège était peut être une puissante personne mais elle n’avait pas le droit de faire cela à sa mère ! Avant même que Phelipe ne réponde, Aymeric s’avança, après tout, son père lui avait dit qu’il avait le droit de poser des questions à la dame. Faisant attention à ses moindre mots, il prit parole d’une voix hesitante :

- Votre grâce… mon père… a déjà une épouse... dame ma mère… Vous ne pouvez lui demander ceci… n’est ce pas ? On ne peut… On ne peut avoir qu’une seule épouse… n’est ce pas ? C’est ce que m’a enseigné mon maistre tout au moins…

Voyant la réaction se peindre sur tous les visages alentours et des rires fuser en arrière, Aymeric perdit peu à peu sa faible assurance ne poursuivant que d’une voix de plus en plus faible et chevrotante.

- On épouse la personne avec qui l’on restera jusqu’à ce que… mort nous sépare non ? C’est ça le mariage n’est ce pas ? Moi je me marierai avec Eliandre… pour toujours rester avec elle… Comme ça on ne pourra jamais nous séparer !

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Liloïe
Aymeric. Aymeric était bel et bien présent, comme il l'avait promis à Liloïe. Celle-ci, d'ailleurs, était très heureuse de le voir. C'était au tour des Saunhac de s'avancer auprès de la Comtesse, et Aymeric de poser de drôle de question. D'un léger sourire, Liloïe écoutait la scène, sagement. Jamais une telle chose ne lui était venue à l'esprit.. Jamais, au grand jamais, elle n'aurait posé de telles questions. Et finalement, alors qu'une partie de l'assemblée riait, Liloïe, elle, regardait son ami avec compassion.
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Enduril
Enduril entend la réflexion du jeune Saunhac avec surprise et ne peut s'empêcher d'éclater de rire. Les enfants ! Ils sont le sel de la vie et ont l'art et la manière de poser si naturellement les questions existentielles.

Elle se souvenait de la première allégeance à laquelle elle avait assisté alors que feu Marguerite venait reconnaitre LeGueux comme Coms légitime. Comment elle s'était elle aussi posé la question de comprendre ce qui se passer, pourquoi ces deux-là se mariaient sans en avoir touché mot à qui que ce soit. Pourquoi un homme fait comme le Coms pouvait vouloir épouser une jeunesses à peine pubère. Mais elle était plus âgée et n'avait rien osé dire, comprenant au final de quoi il s'agissait.

Détournant son regard du Vicomte, elle se tourne vers l'enfant et s'agenouille afin de mettre son visage à la hauteur de l'enfant.

Je vois jeune Saunhac que vous connaissez déjà bien les choses de la vie et vous avez raison, on ne peut pas être marié à deux personnes.

Votre père est l'époux de votre mère. Et vous voyez cet homme là-bas ? Celui près du buffet. Celui qui porte une armure et s'occuppe de la composition du buffet. Et bien cet homme, c'est mon époux. Vous voyez, moi aussi je suis mariée.

J'ai demandé à votre père non si il voulait être mon époux, mais si il voulait être tout à fait mon homme. Un homme qui accepte de venir m'aider si l'on m'agresse ou si l'on agresse ce Comté. Un homme qui nous sera fidèle. Un homme qui nous apportera ce conseil.

Si il l'accepte, je scellerais la paix entre nous, d'un baiser ou d'une accolade.

Alors, il renouvellera son serment de tout ce qu'il accepte de faire pour nous et en échange, je lui accorderait de le protéger si il en a besoin, de lui rendre la justice et je lui accorderait en échange aussi de quoi vivre convenablement avec toute votre famille en lui laissantles fiefs offerts par le comté.

Tu as compris ? C'est différent du serment que l'ont fait à son amoureux ou son amoureuse. Mais dis-moi, c'est ton amoureuse Eliandre ?
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"

Comtessa de Lengadòc
Eliandre
C'était votre tour. Un petit sourire en te voyant au côté de père, tous deux à vous diriger vers la Comtesse. Moi je restais sagement vers mère. Jusque là c'est surtout les gens que je regardais un peu curieusement en tentant de ne pas avoir l'air trop curieuse toutefois, puisqu'il parait que ce n'est guère poli. Maintenant c'est ce qui se passe là devant qui retient mon attention. Même si l'on apprend ce que c'est que se comporter noblement, la question de la Comtesse ne manque pas de m'étonner.. tout comme toi.

D'ailleurs tu ne peux t'empêcher de parler.. et ta dernière phrase m'aurait laissée rêveuse, n'eussent été les rires qui font naître une impression de mal-être en moi. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas me marier avec toi, nous sommes déjà jumeaux... pourtant quelque chose racle ma conscience sans que j'arrive à vraiment en saisir la nature. Jumeaux... c'est ce qui nous rend si proches et pourtant ce qui devrait nous séparer, nous empêcher d'être toujours ensemble... c'est ce qui se dégage des "grands" et que nous ne comprenons pas... Pourquoi être nés à deux si ce n'est pour être ensemble ?

Je tends l'oreille pour écouter ce que la Comtesse te dit. Je me rends compte que je retiens mon souffle, aussi je me remets doucement à respirer...

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Aymeric_de_Saunhac

Aymeric acquiesça de la tête lorsque la Comtesse lui désigna son époux. La suite des explications attira davantage sa curiosité. Pour lui qui était si friand d'histoires de chevaliers, ce que lui disait la Comtesse semblait y faire référence. Qui d’autre qu’un chevalier viendrait porter secours à une noble dame dans le besoin ? La question que la Comtesse lui posa ensuite le laissa pour le moins perplexe. « Amoureuse », ce mot lui semblait étrange, toutefois, en règle générale, les gens mariés disaient être amoureux. Était-ce une formulation pour dire que l’on était heureux d’être avec l’autre personne ? Si c’était le cas alors oui il était amoureux ! Sinon, il n’en savait rien... En ce cas, mieux valait occulter ce mot, du moins le temps de demander plus amples informations au Maistre. Lui, il saurait dire ce qu’était être amoureux, pur cela, Aymeric en était certain.

- "Je comprends, vous voulez que père soit vostre chevalier donc ! Moi plus tard je serai le chevalier d’Eliandre, je lui ai juré ! Je serai son chevalier pour la protéger… Eliandre est ma sœur, nous sommes nés ensemble! Elle est là bas à coté de mère."

Ce sur quoi, joignant le geste à la parole et bien que son père lui ai dit à maintes reprises que ceci était impoli, il pointa du doigt Eliandre. Elle ne lui en porterait pas rigueur, il le savait. Il en profita pour lui adresser un petit sourire et un signe de la main...

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Enduril
Enduril attrappa la main du jeune Saunhac rapidement entre les siennes, repliant rapidement l'index du jeune enfant au creux de sa main et lui murmura.

Ne montrez jamais quelqu'un du doigt. Les sorciers et sorcières pointent du doigt les personnes qu'elle veulent ensorceler d'une façon ou d'une autre. Ne faites jamais une chose qui puisse laisser à penser que vous êtes de cette engeance, vous finiriez sur le buché.

Puis elle reprend à haute voix.

Effectivement, ton père sera un peu mon chevalier.

Elle sourit.

Vous me parlez de votre soeur jumelle... Regardez au fond de la salle, près de votre tante de Prume. Cette jeune fille blonde et le garçon brun qui est écroulé sur ce siège. Ce sont mes aînés et eux aussi sont jumeaux. Ils ont partagé le même berceau, les même jeux et, même si ils ont été un peu séparés et se chamaillent un peu, ils sont toujours là l'un pour l'autre...

Si tu veux, tu pourras les rencontrer et leur parler. Entre jumeaux, vous aurez certainement plein de choses à vous racontez, non ?
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"

Comtessa de Lengadòc
Phelipe
Phelipe ne savait que penser des questions d'Aymeric. Si l'auditoire avait pris la chose à la bourde d'enfant innocent, lui avait en tête des idées bien plus noirs. Plusieurs fois déjà, les deux jumeaux s'était amusés à imiter leurs parents, leur façon de se conduire entre eux... Jamais rien de dramatique ne s'était produit mais la promiscuité passionelle d'Eliandre et Aymeric avait fini par agacer puis faire craindre dérives à Phelipe. Il aurait une discussion ce soir avec ses enfants, et sa femme et lui devrait peut être prendre des décisions...

Pour l'heure, l'allégeance devait suivre son cours. Revenant vers Enduril, le vicomte lui répondit enfin.


-"Oui je le veux. Et pour la durée de votre mandat, je vous promet mon aide en toute occasion, mes conseils, même capilaires, et ma fidélité... Et croyez moi sincère, vous êtes la seconde et dernière femme qui entend ces mots."

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