[RP] Programme électoral Lamorakk

Déambulant à travers les rues de Bourbon, ses pas le menèrent vers la halle du village d'où émanait une voix déclamant un programme électoral. Ainsi donc l'heure était venu aux candidatures pour les élections municipales de ce village.

Le jeune homme vint s'asseoir sur l'un des murets bordant l'espace de vie de la cité, plongeant son regard sur le candidat présent au centre, attentif à ses propos pointant de prime abord l'état assez moribond du marché. Ses idées économiques semblaient intéressantes et l'idée d'un BFP, nommé autrement de part et d'autre du Royaume, lui rappelait d'excellentes réussites pour des miches de pain à prix réduit aidant tout citoyen à ne pas voir sa maigre bourse vidée par le simple fait de devoir manger...

Cependant toutes ces idées demandent du monde, hors l'investissement humain icelieu semblait assez plat aux yeux d'Aleaume depuis son arrivée en ces terres auvergnates.
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Attaché Diplomatique du Duché du Bourbonnais-Auvergne auprès du Duché de Touraine.

Kraki passa et entendis Lamorakk parler, elle sourit à ses propos.

Tous ici connaissaient Kraki et savait quelle aimait rire, elle en avait rien à faire qu'il vende de la viande dans sa taverne et comment aurait elle pus l'en empêcher franchement.

Il se disait de Bourbon depuis longtemps, tiens cela faisait peu quelle le voyait, mais dormait il peut être chez les moines depuis un certain temps, car il n'était pas là quand Bourbon avait été pris par le Berry n'y là à la dernière prise de Bourbon, qui avait défendu? les villageois présent à cette époque.

Il dis avoir intégré le conseil, Kraki ne l'à toujours pas entendu, il dis que rien ne si passe, bizarre, car Kraki avais encore dis des choses le 12 octobre 1462 sur la comptabilité et Thib le 19 au même endroit et le 21 octobre 1462 pour marquer ce que possédait la mairie et ses transferts pour protéger les bien du village.

Il parlait de la sécurité, la aussi ce qu'il annonçait était en place depuis bien longtemps et ce n'était pas lui à décider mais au Duc, son conseil et le prévôt.

Kraki partit en souriant, laissant les autres villageois écouter.
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(LJD Kraki tu sais c'est moche d'agir de la sorte ne pas parler par peur que Lam lui réplique comme il sait très bien le faire pour moi faire interagir sa poupée en racontant n'importe quoi dans sa tête pour que l'autre ne puisse se défendre c'est vraiment de ne pas avoir comprit le jeu qu'est les RR ^^ Bref laissant les autres villageois écouter quoi? Kraki a tout penser dans sa tête du vrai ridicule je déplore ce genre de joueuse. Tien d'ailleurs je te met au défit ljd Kraki de lui faire dire tout ce qu'elle a pensé voir ce que mon Lam a à dire mais bon je sûr que tu oseras pas.)

( LJD Lamorakk, d'une j'aime pas intervenir HRP, les villageois écoutent ton discours il me semble non, ensuite que tu n'aimes pas la joueuse c'est ton choix, ensuite tu penses que je n'oserais pas te dire à haute voix ce que je pense c'est que tu ne connais vraiment pas ma poupée, renseigne toi avant de dire cela.)
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(Bha tu viens de le faire t'es ridicule comme joueuse ^^Et tu parlais d'écouter les pensés de Kraki désolé je supporte pas les joueurs qui font pas la différence entre RP et HRP mais je peux te filer quelques liens pour que tu comprennes mieux avec le jeu ^^)

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(Bha vas-y fait appel à un censeur et tu parles au nom LJD Kraki pas kraki déjà là tu mélanges toi aussi HRP et RP!!! Soyez bon joueur et tout le monde sera content.

Quand tu me convaincras que de parler contre quelqu'un en pensé pour que l'autre joueur ne puisse se défendre c'est réglo je vais lâcher mon morceau!!)

Le mercenaire quittait une chaussée souillée de la cité bourbonnaise et battait le pavé ciré par d'autres bottes que les siennes, il joignit la place de la ville avec le désir de siffler un gobelet de vin épicé, ou bien de picrate mauvais, causé par son gosier sec et froid d'avoir tant souffler l'air fade de l'automne. Balafré était enferaillé dans ses plates et ses pas s'accompagnaient du bruit des rencontres brèves de l'acier, l'homme tenait par l'une de ses pognes un sac de toile épaisse dégageant un fort parfum de viande rance et de cuir. Nizam entendait sans y porter intérêt l'une des énièmes oraisons de ceux qui souhaiteraient vautrer leur carne sur le siège creux du maire. Le mercenaire avait suffisamment rôdailler ça et là dans les marchés du royaume pour que de tels prêches l'écoeurent comme un bouillon insipide que l'on boit chaque matin. Pourtant aujourd'hui, Balafré s'arrêta, l'une des paroles du fier gus déblatérant son programme lui titillait l'oreille.

Il s'approcha d'un muret de briques où un jeunot, qui fit vigoureux pour son âge, s'était déjà tranquillement posé. Aux derniers mots du dévoué bourbonnais, Nizam se fendit d'un rictus et s'adressa au garçon.

- T'as pigé tout c'qu'il a dit ? Foutredieu, il cause plus qu'une péronnelle qui t'rabâche ses vieux ragots.

L'homme d'armes interpella l'orateur.

- J'suis pas d'ce pat'lin, mais j'peux questionner sans m'prendre une volée ? J'me doute qu'votre ville a du mal à dénicher ses miliciens, mais si vous en plantez seulement deux sur vos remparts 'vec un maréchal, 'risquez l'merdier. Bientôt la truandaille n'aura plus qu'à s'pointer avec moins d'dix pégus pour forcer les gonds d'une mairie, té.

Le Balafré se souvint de la rumeur d'une ville ayant lésiné sur sa défense, elle fut prise en une nuit par un seul homme, comme une catin ouvrant ses cuisses au premier micheton lui lutinant ses jupons.

- Causant animation, 'm'souviens pas franchement de c'que vous voulez faire, mais un maire présent dans les rades et servant de la gnôle à qui veut parlotter, c'est très efficace, 'savez. J'dis ça pas'que j'n'ai pas 'core vu d'près ou d'loin la trogne de vot' maire, et ça fait quelques jours que j'suis dans vot' ville.

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Tandis que le candidat continuait de déclamer son programme basé sur trois axes, une jeune femme vint également s'approcher pour écouter. Le jeune adolescent ne put s'empêcher de remarquer un fin sourire sardonique se dessiner sur ce visage féminin, laissant transparaître un désaccord profond avec les idées avancées... Etait-ce cependant par rejet des projet ou bien par rejet de l'Homme?

Ce questionnement, lui trottant dans la tête, ne coupa nullement l'appétit d'Aleaume qui plongea sa main dans la besace qu'il transportait, sortant de là une brioche sucrée encore tiède dont la croûte dorée donnait envie d'y croquer à pleines dents et dont les odeurs vinrent titiller ses narines non sans le faire quelque peu saliver. C'est qu'il se serait jeté dessus sans attendre une seule seconde s'il n'avait pas été interpellé par une voix bien singulière.

Levant la tête, son regard se figea longuement sur la balafre présente sous les yeux de l'homme au visage rugueux lui faisant face. Sans doute rendu ainsi par les épreuves de la vie. L'observant de haut en bas, il constata un équipement digne d'un homme armé. Etait-ce un brigand? Non, il n'en avait pas l'air... Peut-être un mercenaire? Oui, ce faciès y faisait penser.
Une forte odeur se dégageait de cette personne dont les paroles firent sourire le jeune bourbonais qui haussa simplement les épaules en réponse à sa question. Comprenait-il tout? Certainement pas, mais l'idée d'avoir du pain à bas prix lui plaisait fortement!

- Vous en voulez une part? Demanda-t-il, rompant sa brioche en deux morceaux avant d'en tendre une partie à l'homme d'armes

C'est toujours lassant, un programme municipal, non ? Le candidat présente son programme qui est le même partout, à part la longueur des phrases qui change, et puis soit ça vire au règlement de comptes parce que c'est un petit village et que Tonton René s'est fait plaisir avec la fille du meunier, soit le candidat se prend un vent phénoménal.
En l'occurrence, ça va encore, on dirait qu'il y a quand même des gens normaux et intéressés parce ce qui est déblatéré.
Je pourrais me contenter de jeter un coup d'oeil, et faire comme beaucoup de monde, me contenter de passer sans un mot histoire de montrer mes belles bottes.
Sauf que c'est mal me connaître.

Citoyens, citoyennes, camarades, bouseux, nobles, et.. euh.. et les autres !!!
Votez pour moi !

Laissez tomber les candidats qui vous font des promesses qu'ils ne peuvent pas tenir, parce qu'ils manquent de monde pour les aider ou parce qu'ils sont pieds et poings liés devant leur bailli !

Votez pour du concret !

Je vous promets des taxes pour tous ! Là, je marque une pause. Sauf pour les bouchers. J'ai remarqué qu'il y avait pas trop de viande au marché, et survivre à l'hiver au pain sec et au maïs, ça va pas être possible. Puis faudra nourrir mes sbires, pour qu'ils défendent mon fief, et des fois votre village.

J'enchaîne rapidement .

Je vous promets une économie qui va tourner ! Concrètement, je compte prendre les trucs qui traînent et aller les revendre dans les autres villages, c'est plutôt pas mal, non ?

Eeeeeet ! Petite pause théâtrale pour un effet suspense maximal. Pour ceux qui aiment l'animation, on fera un bûcher ! Et ceux qui oseront élever la voix contre mes électeurs et moi, on les trépanera !Hahaha ! Hahahahahahaha !

Les poings sur les hanches, je continue à rire de manière machiavélique. Je suis très fière de ce rire : je l'ai travaillé sur tout le chemin entre la Bourgogne et ce village. Et très efficace, personne ne s'est approché de moi pendant tout mon voyage.
Bref. Je m'arrête enfin, et toise mon public éhonteusement piqué à celui de mon adversaire.

Puis pour changer de la plupart des candidats, si vous avez des questions, j'y répondrai.
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Le mercenaire considéra longuement l'homme à qui il s'était adressé et devant un premier silence digne d'un tripot auvergnat à la Prime, il se contenta d'appuyer sa carne contre le muret de briques du jeunot. Il fit lourdement basculer sur son épaule armurée le sac puant le cuir et la sueur des bêtes, ce dernier enfermait des peaux et des fourrures qui ne s'étaient pas encore amollies à la fumée âcre d'un feu.
Le garçon eut un geste qui attira la sympathie de l'homme d'armes, et particulièrement de sa panse creuse, cette sympathie se résuma en une bonne bourrade dans le dos de l'adolescent. La pogne calleuse saisit le morceau de brioche moelleuse afin que le mercenaire l'engouffrât vitement comme la misère se jetant sur les terres endormies des vieilles bourgades.
Nizam dénoua l'outre de gnôle à son ceinturon pour rincer son gosier d'une lampée chaude et flanqua la gourde en peau dans les mains du jeunot.

- T'es bien bon, garçon, maintenant bois, ça n'te fera pas d'mal.

L'homme d'armes débarrassait l'une de ses canines d'un bout de mie sucrée lorsqu'une péronnelle braillarde crut bon de s'interposer dans un discours déjà las et éteint. Balafré mira l'acte joué et éclata d'un rire franc lorsqu'elle eut fini de baver toutes ses paroles, le bourbonnais fut, ô miracle, le premier à lui répondre.

- La greluche, il a dit qu't'étais pas charmante, alors tu peux t'tirer ! Pour avoir des votes, faut soit être un gus, soit être roulée comme une catin et lécher la raie d'tout l'monde, c'est évident, ça, té.

Balafré étira un rictus mauvais et héla à nouveau la jeune femme, profitant de la bestiole aux nerfs plus vigoureux que le fier bourbonnais.

- Eh Rougeaude, s'non, pas d'taxes sur la picole et les brioches, hein ?

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De grâce, ne me frappez point si d'aventure
Vous vous découvriez une cérébrale nomenclature
Qui vous mènerait à la compréhension, fatalement
De mon humour médiocre et de mes odieux boniments.

(http://www.youtube.com/watch?index=24&feature=PlayList&v=sKv0rtgI7mw&list=PL4FDE52014920A3D8)

Hors de question que je m'en aille, vous n'aviez qu'à les fasciner un peu plus que ça !

Non mais. Ca snobe son auditoire, et en plus, il veut me virer. Alors que si on réfléchit bien, s'il était si bon que ça, on aurait continué à lui parler à lui, et on m'aurait tout bonnement ignorée.
Ignorant donc sa demande, je me tourne ostensiblement vers mon public.
En premier lieu, je vais répondre au moche. Enfin, pas vraiment moche, surtout amoché, à bien y regarder.

Votre règle pour les votes, ça vaut que pour ceux qui veulent être élus en se faisant aimer, et c'est pas mon cas.
D'ailleurs, pour les boissons, je veux bien ne pas mettre de taxes, mais pour les brioches, vous pouvez vous brosser, ce sera au même tarif que le reste !

Je marque toutefois une pause, songeuse, avant de reprendre.

Après, ceci dit, il faut voir. Si on me paye suffisamment pour pas que je mette de taxes, je peux faire un geste.

Comment ça, ça revient au même ? Mais non, personne va réagir, ça va passer tout seul. Puis il faut bien tenter le coup, on ne sait jamais.

Mais je change vite de sujet en m'adressant au dernier arrivé, pour qu'ils n'aient pas le temps de trop réfléchir. L'astuce, en fait, c'est de dire un maximum de choses le plus vite possible pour noyer le poisson.

Je suis sûre qu'on aura besoin de trépaner, je vous engage ! Ca fait plaisir de voir de bonnes âmes prêtes à aider leur prochain, comme ça, sans rien demander.

Puis je jette un coup d’œil triomphant à mon concurrent. Je suis sûre que personne ne lui a proposé son aide, à lui.
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