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[RP] L'orient en visite...

Angelia


[Dans la nuit sur la route pour Cuamantzingo]

Ils avaient quitté l’Huiloapan, déjà depuis quelques heures.

De nombreux frères et Sœurs Orientaux, tous Guerriers avançaient en rythme, en direction de Guamantzingo...

Ils s’arrêtèrent un moment afin d’écouter le discours de Chuichianoc.

Aprés le dicours c’est avec encore plus de hargne et de rage, qu’ils avancèrent entonnant le chant...


Nous avions raison,
L'occident est un démon.
Le seul Dieu qu'il adore encore
c'est l'or.
Au milieu des Délices,
Ces vices se glissent.
Ils sèment la mort sans remord !

Tous des sauvages, des sauvages
Même pas des êtres humains
Des sauvages, des sauvages
Des tueurs sans cœur
Ils ne sont pas comme nous
Méfions nous de ces voyous
Battons les tambours de guerres



Ange suivait la Lance d’un pas rythmé son tepoztopilli en main, chantant,
avec une seule envie de venger ses frères et sœurs qui avaient été pillés et torturés par les Occidentaux
.

[A l’aube]

C’est dans la discrétion qu’ils arrivèrent aux abords de Cuamantzingo.

Ils reçurent chacun un ordre de placement.

Ange se retrouva du coté gauche du Calpulli pas loin de sa soeur Palizma.

La discrétion devait être assure, caché derrière un carré de paille, les heures passèrent…ils attendaient tous le signal

Ange assoiffé sortit de sous son pagne, une calebasse de pulque, sans bruit elle avança jusqu'à Palizma et toutes les deux burent une grande gorgée.

Ça nous calmera au moins jusqu'à l’attaque…

La nuit devenait présente, Ange sentait son cœur battre très fort, jamais elle n’avait été aussi pressé de se battre.

Tous les entraînements répétés a manier l’arme elle en était convaincu lui servirait à ne pas mourir, mais a tuer…

La soif de sang ne la quittait plus, quand elle entendit les cris


« Ahou ! Ahou ! «

Elle se leva et d’un bond brandissant son tepoztopilli criant aussi fort
Et se dirigeat vers le Calpulli....

_________________
Pachacamac
Pachacamac le Chaman arriva sur la grande place du village, on lui confirma que ne nombreux Orientaux étaient arrivés discrètement avec sûrement de mauvaises intentions, des bruits de révolte contre le Clan couraient… Les palabres allaient bon train, des groupes se formaient, certains se disputaient disant non on n’aidera pas les Coyotes, d’autres les traitants de lâche…

C’est alors qu’un homme s’approcha de lui se présentant comme le chef des guerriers et lui demanda s’il pouvait compter sur lui pour défendre le Clan contre ces envahisseurs...

D’un coté défendre le Clan s’était aussi défendre un certain pouvoir qu’il n’appréciait plus guère depuis une certaine auto proclamation, de l’autre ne rien faire s’était prendre le risque que ces intrus pillent, tues des innocents, forcent des jeunes filles vierges… Pachacamac n’avaient jamais voulu prendre parti pour l’un ou l’autre des Clans dans le clan, il était Chaman au service du Clan et de tous ses membres… Cependant l’idée, que de pauvres gens innocents et sans défense payent le prix fort pour des raisons qui n’avaient pas lieu d’être sur l’instant, lui étant intolérable, il accepta de rejoindre une troupe le soir même pour patrouiller aux environs.

C’est dans la nuit qu’ils attaquèrent, le Chaman n’était pas un guerrier, mais il n’était pas sans ressource, son long voyage pour venir au village lui avait fait connaître bien des dangers qu’il avait toujours surmontés. Un groupe important se dirigea vers eux levant bâtons et massues meurtrières...

Il se passa alors ce qui lui arrivait de plus en plus souvent lorsqu’un danger le menaçait, l’esprit de son totem prit soudain possession de lui, des griffes poussèrent au bout de ses mains, son regard devint celui d’un félin rouge et sans pitié… Il était jaguar et se jeta dans la mêlée… Un moment alors qu’il allait tranché un cou, il s’aperçu que c’était une femme, il se contenta de l’assommer… Au petit matin, couvert de sang, ne sachant plus ce qu’il avait fait, il redevint lui-même… On criait partout

On a gagné, on a gagné…

C’était cependant loin d’être le cas…

Fatigué, mais heureux d’avoir aidé son clan, il retourna à sa cabane pour manger le lapin qu’il avait capturé le matin même au collet. Plus tard, rassasié, reposé, il décida d’allez voir au marché si ses haricots à bas prix, pour aider les jeunes et les plus pauvres, avaient été vendu. On lui apprit que des Orientaux s’en étaient emparés…

Fou de rage il se dit que ce soir si on faisait appel à lui il répondrait à nouveau présent. L'esprit du Dieu Jaguar qui était en lui n’était pas près de le quitter…
Palizma
Y en a marre.. On grimpe..

Elle bondit comme un singe et s'élança avec Angie vers les marches.. Des cris venaient d'en haut et une pluie de cailloux s'abattait sur sa coiffe. Qu'elle prenne celui ou celle qui abimait ses plumes, elle lui arracherait les poils du nez un à un.

Une masse de poils roses s'agitait au dessus des combattants. C'était pas de chez nous. Un instant Palizma crut avoir pris du peyoltl. Elle en voyait des pécaris roses dans ses voyages..

Elle apostropha la silhouette qui maintenait une femme par terre..

" He toi, le pécari rose! Viens là que je te goûte!"

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Mezcal
[La veille à Tulancingo]

Mobilisation générale, on s'agite et rassemble les armes. Des éclaireurs ont repéré des troupes orientales sur leur terre sacrée. Il secoue la tête frustré et regarde la Féline qui ressent la même chose. Ils avaient mené deux troupes au nord faire du troc, asseoir le Tonalamatl dans les clans et se trouvaient maintenant trop loin pour affronter la première vague. A croire que ces lâches d'orientaux semblaient avoir attendu qu'une partie des troupes coyotes soient loin pour attaquer une première fois.
Il s'était rapidement concerté avec la Féline et avaient décidé de rentrer fondre sur Cuamantzingo, dussent-ils arriver trop tard.

Et pendant des heures ils s'activent à alerter la Province occidentale contre l'envahisseur, encore et toujours. Les furies déchainées impulsées par la Féline arriveront à préserver leur clan, l'honneur de la Province. Par ailleurs, Nopalucan semble lui répondre mollement mais il les presse de rester mobilisés quoiqu'il arrive.

Votre cauchemar arrive ! Les coyotes rentrent pour vous poutrer comme à Huiloapan imagine-t-il peut-être à voix haute.

C'est les dents serrées, massue dans une main, au pas de course et entouré de sa troupe qu'il fond sur le conflit...

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Mystic
A Nopalucan

On avait fait tonner les tambours, les chefs se réunissaient. On avait fait lever les guerriers de Nopalucan. L’orient rageur de leur défaite avait envoyé leur moutons égaré se faire attaqué pour savoir comment réagirait l’ennemis. Comme on lui avait apprit «  envoyons les pions en premier » et ce que l’Orient était en train de faire.

"Aucun ennemi
Ils ne vont même pas tenter de nous attaquer ? Il veule pas venir nous dire bonjour ? Raa les chacals !"


On lui rapporta que les ennemis entonnait tous le même chant. Après l’avoir écouté Mystic fut surpris. Il le connaissait le même air, le même rythme différentes paroles


Il n’y a rien à faire avec ses voisins orientaux
C’est une race de vipère, de bon a rien
Il faut tuer ses bêtes, une flèche dans la tête
La vermine nous on l’extermine !!!!

Tous des sauvages, des sauvages

Puisqu’ils ne sont pas d’Occident, ils sont forcement méchant

Tous des sauvages des sauvages
Commençons le carnage
Battons les tambours de guerres

Un sourire amusé, il se rappelait quasiment ou presque toute la chanson.
Ces deux peuples sont unis par le passé et ennemis par le futur.
Commençons maintenant ou dans 10 ans cela ne change en rien les choses il est temps de leur montrer vers qui les dieux se range

Takatipi
[ Devant le calpulli, au cœur de la bataille]

Les choses avaient bien commencé. Le beau mâle lui avait donné les consignes pour son groupe et ils arrivèrent sur le côté droit du calpulli comme prévu.

Se tenaient là une triade de sauvageonnes prêtes à tout. On aurait dit un jaguar tricéphale. Leurs yeux de feu croisèrent ceux de la grande brune telle des sagaies empoisonnées.
Takatipi avança son bâton, mais trop tard ! La plus rapide venait de s’emparer de sa natte et la faisait chuter lui faisant mordre la poussière.
Un coup de rein et voilà l’orientale face à son ennemie. Regard conquérant, elle lance sa main gauche à la face de la femelle faisant vibrer sa tête comme une courge desséchée. Mais le coup n’est pas suffisant. Takatipi reçoit en pleine face une poignée de terre qui l’aveugle.

Elle lutte vaillamment, mais l’adversaire est de taille, sûrement plus entraînée qu’elle. Elle a beau jouer des reins, elle est prise dans l’étau des cuisses de la femelle qui râle tel un pécari en rut.

Un goût amer envahit sa bouche, Takatipi n’y reconnait pas la saveur du sang, elle en conclue que ce doit être le dégout qui la submerge. Ne pas bouger, rassembler ses forces et s’il le faut recommencer l’attaque. Inutile, elle est prise au piège, comme le lapin au collet.

Son nom, elle le lui demande. C’est correct, Takatipi n’a pas honte du nom que ses parents lui ont donné. Elle s’abandonne, donnant ainsi l’occasion à la furibonde de desserrer doucement l’étreinte ce qui lui permet d’articuler :


TaKatipi... de Huiloapan…

La brune n’entend plus les bruits des tambours, un regard concupiscent la transperce. Elle est hypnotisée par le serpent du désir qui habite la guerrière qui vient de la maitriser. Jamais une femelle ne l’avait regardée ainsi. Les cailloux sur le sol entrent dans sa chair. Son dos lui fait mal, mais ce regard lui brûle au creux de l’estomac, la douleur y est bien plus pernicieuse. Ce visage au dessus du sien, cette haleine de chacal, elle ne peut pas.

Brusquement elle dégage sa main gauche, prend appui sur ses talons et tourne la tête pour planter ses dents dans la cuisse qui la maintient.
Profitant de la surprise de l’adversaire, elle se redresse et lui crie :


Et toi qui es-tu ?

Les tambours résonnent à nouveau, la bataille fait rage, Takatipi s'accroupit sans quitter des yeux la femme qui l'a vaincue, elle ramasse sa plume brisée et la glisse dans sa natte défaite. D'un geste du bras, elle s'essuie le visage ainsi que ses lèvres que le goût amer de la défaite a recouvertes.
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Tranzig
Plusieurs jours qu'ils attendait ce moment le Tranzig
Faut dire qu'il été bien échauffé depuis la prise du Calpulli de son clan par quelques vils coyotes occidentaux.
Échauffait certes mais sans vraiment de rancœurs envers les guerriers ennemis car Tranzig voulait garder toute sa lucidité pour la bataille
Après une prière en l'honneur de Camaxtli il rejoignit ses frères et sœurs qui allez passer à l'assaut sous peu.
Leur chef de guerre avait prévu un beau plan de derrière les fagots pour encercler les occidentaux mais le résultat le ramena vite à la réalité
Les occidentaux étaient plus nombreux que prévu et se battaient comme de beaux diables.
Tranzig rendait coup pour coup à ses adversaire et écartait les ennemis à l'aide sa lance du mieux qu'il pût faire dans cette mêlée chaotique.
Peine perdu se dit il en voyant que les défense occidentale tenait encore mais le son des tambours de bataille lui redonnait le courage de se jeter dans la mêlée encore un fois.

Eurynome
[Devant la calpulli, au coeur de la bataille]


Galvanisé par le discours du "Grand Chui", Eurynome sentait le sang bouilloner en ses veines. Un instant, il ne se sentit plus capable de maîtriser ses mains qui souhaitaient plus que tout....tordre des cous d'Occidentaux !

Se plaçant non loin de Takatipi, il se conforma à la stratégie qui avait été décidée !


Mictlantecuhtli, accorde nous la victoire, donne nous la force de répandre l'eau précieuse de ces démons !

Et Eurynome poussa un hurlement mû par une profonde hargne.

Il nourrissait sa force par la rancoeur de l'affront de Huiloapan, et celle-ci était intarissable. Il fit virevolter sa sagaie et faisait danser son couteau d'obsidienne les yeux emplis de fureur.

Malheureusement, la fougue d'un si petit nombre face à la horde d'Occidentaux retranchés ne pouvait venir à bout d'une résistance plus massive qu'héroïque. Eurynome vit certains de ses compagnons tomber à genoux....mais rester fiers et dignes, car jamais un Oriental ne baisse les yeux !

Puis il se remémora les paroles de grands sages Orientaux et s'adressa à un Occidental qui riait de la situation critique de l'Orient :


Et toi, tête de pécari pustuleux...tu sais comment on appelle une défaite en Orient....une partie remise !

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Patriote Oriental et Huiloapaltèque convaincu
Zumo
[Calpulli attaqué - les Aigles...]



Les guerriers sont assis sur les marches à environ égale distance de la base et du sommet, silencieux, laissant venir les fauteurs de trouble confiants, ne gachant pas leur pâle tentative de surprise jusqu'au dernier moment. Et alors que des chants s'élèvent de plus en plus fort, que des tambours résonnent, le trépinement d'en découdre devient plus insistant..
- Ca y'est on peut là ? hein on y va ? allé quoi ils arrivent on va pas les faire attendre plus longtemps..
- Pas encore..laisse les arriver pleins de confiance..et là c'est nous qui retourneront la surprise..
Le silence reprends ses droits, mais pour patienter les mains carèssent les couteaux, certains essaient déjà de se choisir une cible qu'ils ne lacheront pas avant de l'avoir mené à terre, alors que d'autres sourient juste aux roustes qu'ils vont donner ou recevoir, c'est parfois maso un Aigle !

Ah enfin ils sont là, à portée de main, il en aura fallu du temps !
Le Tlacatecuhtli se tourne vers les guerriers, affiche un large sourire puis se lève pour donner ses recommandations...

- Allé c'est bon on y va..je vous ai fait attendre assez longtemps..on fonce dans le tas ! pas de stratégie hein on s'en fiche après tout..on y va..on se fait plaisir..dans la joie et la bonne humeur ! mais attention n'y allez pas trop vite ou trop fort..après tout ce sont des cousins..faut les repousser mais bon on va pas les humilier le premier jour..sinon ils voudront plus revenir chez nous..
Zumo se place alors en tête mais avant de lancer l'assault se ravise..
- Ah oui au fait..y'a des coyotes et des frères et soeur du clan..tapez pas à tout va hein..ciblez bien les orientaux !
A y'est on y va..et puis nan le chef a encore un truc à dire..dites donc on en croirait presque que l'excitation le fait causer plus que d'habitude !
- Ah encore une chose..vous seriez gentil d'en garder un p'tit pour le temple..ça devrait faire plaisir à Tezcatlipoca non ?
La troupe de guerriers trépigne et s'impatiente, à mon avis ils doivent penser que le chef il parle trop parce que là c'est plus tenable ! aux paroles qu'on entends ensuite pas de doute à ce sujet..
- Oui oui pas de problème on fera ça aux p'tits légumes..on peut y'aller maintenant ?
- Allé c'est vrai quoi on est resté bien calmes mais là c'est abusé..j'ai faim moi !
- Et le tout p'tit là..je peux moi ?..juste un p'tit bout et promis après j'attends..

Zumo sent pousser dans son dos, il écarte les bras pour les embêter encore un peu et les exciter à souhait, pour soudaint relacher la pression ! et là on entends qu'un seul cri malgré le nombre...
OUAIIIII !!!

Les Aigles dévalent les marches, n'ont plus qu'une chose en tête, cogner et soumettre. Tellement qu'ils manqueraient presque de se marcher dessus, c'est que c'est fou-fou quand ça combat un Aigle !
Zumo amusé dévale également un grand sourire aux lèvres, sentant sur son visage le vent produit par son empressement ! et là soudaint il apperçoit un de ses guerriers qu'en peut plus et qui bondit d'un coup tel un volatile, droit sur les premières lignes des orientaux ! celui là il aura bien mérité son titre d'Aigle ! tout juste rejoint par ses frères...
BAM ! BING ! OUCH ! les coups s'enchainent..les dents volent..des cris..des rires..un magnifique brouaha emplit la place devant le Calpulli !
Zumo esquive..se penche..et remonte en lançant en avant son poing qui fait mouche..BAM !..et un de couché !..il continue..joue des coudes..grogne même lorsqu'on lui chippe sa prochaine cible ! naméo ! puis se rabat sur un autre ennemi..se prends des coups..s'amuse..même pas mal !..enfin si ça fait mal mais il s'amuse tellement qu'il s'en fiche..ça fait longtemps qu'il s'est pas autant amusé dans la poussière..la castagne finalement il adore ça même si de prime abord il est sage et réfléchis quand il doit diriger ses hommes.
Les Aigles font honneur, pas un n'a hésité, tous plus braves les uns que les autres, ils se partagent même les cibles avec les coyotes et les membres du clan présents, leur envie de massacre est passée et ils partagent maintenant avec leurs petits camarades.

Le clan a montré sa force et l'ennemi est en déroute ! première victoire..
Les Aigles se retrouvent alors, se regroupent et s'en retournent à leur Calli, ça suffira pour ce jour, ils peuvent aller se boire une bonne rasade de pulque. Sauf qu'ils ne sont même pas encore arrivés que le Tlacatecuhtli entends déjà les commentaires sur la bataille, ça plaisante, ça mime ses actions, ça refait la scène, en attendant la prochaine...

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Chuichianoc
[A l'attaque!!]

Ils s'étaient élancés avec ses frères et ses soeurs. Toutes ces humiliations allaient prendre fin ici et maintenant. Ils allaient apprendre qu'un oriental en colère ne se laisse pas faire et se bat avec la vigueur d'un jaguar.

Toute la tribu s'élança, une sagaie à la main, et soudain les occidentaux apparurent, et se dressèrent contre eux. Les corps s'entremêlèrent, des coups rudes furent portés de part et d'autres. Les frères et soeurs tombèrent les uns après les autres devant son regard, les ennemis étant en surnombre.

La retraite devint inévitable, avant que tous tombent sous les coups des monstres occidentaux. Il avait espéré que les troupes de Xaloztoc et de Zoquiapan rejoignent leurs frères et soeurs pendant la bataille, mais il fallait se rendre à l'évidence: ils ne les avaient pas rejoint. Ravaillac et Aku rendront des comptes, mais pas maintenant.

On recule! cria t'il. Le Calpulli ne tomberaient pas aujourd'hui? Et bien tant pis.
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Guerrier-Adorateur de la Grande Prêtresse
Battons les tambours de GUERRE!

Il semblerait que vous ne perceviez pas cette phrase: Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Alenya
[devant le calpulli attaqué...]

L'assaut avait été donné par les orientaux... ils avaient espérer attaquer par effet de surprise... mais tous, guerriers et guerrières s'étaient dressés face à eux... défendre, coûte que coûte, défendre... cette pensée résonnait dans l'esprit de la jeune guerrière coyote... armée de courage, elle faisait face à l'ennemi, celui qui n'avait pas pu supporter la première défaite que les occidentaux leur avaient infliger... ils étaient venus essuyer l'affront, se venger... mais ils ne pouvaient douter que tous, frères et soeurs guerriers se tenaient prêts à leur faire front, au prix de leur vie... se tenant droite, Alenya fixait l'ennemi... s'élançant fièrement...
Les roulements de tambour résonnaient, marquant l'avancée des combats... les guerriers et guerrières combattaient de toutes parts avec la même hargne, la même soif de victoire... soudain, tandis que la bataille était à son apogée, la guerrière coyote sentit une vague de recul de l'ennemi... enfin, ils réalisaient que cette nuit, l'assaut avait été manqué... elle respirait profondémment, l'arme à la main, regardant les orientaux choisir la retraite... elle ne put réprimer un sourire en coin, tout en continuant à les observer du coin de l'oeil... ces chacals reculaient, rennonçaient... l'ennemi s'était cru fort... mais soudain il réalisait que les évènements ne tournaient pas en sa faveur...

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Doncena
[Devant le Calpulli]

Don était dans son éléments au coeurs des batailles,et celle ci ne faisait guere exception.
Il frappait de sa massue a droite et a gauche,en assomant certains,en repoussant d'autres,et il s'amusait enormement.Les corps evanouis s'accumulait autour de lui,quand soudain il frappa une bien jolie jeune femme a l'abdomen.
Elle s'ecroula au sol et Don s'aprocha d'elle pour l'achever quand soudain un Cri retenti:


REPLIIIIIIII

Don sourit,c'était dommage de stopper un si bon divertissement,mais il fallait bien rester en vie pour se battre demain.
Il se tourna vers la jeune femme qui se relevait et dit:

Sois contente,je te laisse la vie pour cette fois.
Je suis Doncena,le puissant guerrier,n'oublie pas ce nom


Puis il rejoigna les autres qui fuyait,tous en dispansant de genereux coups de massue a tout ennemis a porter.
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Jamalar
[Cuamantzingo, flan gauche]

L'assaut fut lançé, les Guerriers d'Orient se mirent à courir en masse vers le Calpulli de Cuamantzingo, croyant dure comme fer qu'ils ne rencontreraient qu'une faible résistance mais au dernier moment, alors qu'ils n'étaient qu'a plusieurs enjambées du Calpulli, les défenseurs émergèrent en masse de toute part, retournant l'effet de surprise sur lequel contaient les orientaux.

Jamalar resta près d'Angelia afin de la proteger si les choses tournaient mal pour elle, il tient en respect deux ennemis tout deux armées de tepoztopilli, donnant des coups de quauhololli dans le vent, ceux-ci reculèrent, l'un plus audacieux que l'autre s'avança et reussit à écorcher Jamalar sur son côté gauche, celui-ci grogna et répliqua en frappant vers son arme, il reussit à frapper sur sa main, l'homme s'écroula en se tenant la main et en criant comme une fillette mais l'autre en profita pour planté la pointe de son tepoztopilli dans le bras, par chance, il ne l'enfonça pas trop loin et ne toucha aucun muscle, Jamalar grogna une nouvelle fois, il prit le manche et retira la lance, repoussant son ennmis qui la tenait toujours ...

A ce moment là, Chuichianoc se rendait compte que la situation n'était plus à leurs avantage et qu'il fallait battre en retraite ...

Jamalar se mit à reculer, entrainant Angelia avec lui ...

Le sang coulait sur son flan et son bras ...
Alexius
[Calpulli attaqué, les aigles...]




Alexius observait les orientaux avancer, un sourire amusé aux lèvres. Trop confiants, ils se concentraient uniquement sur le calpulli, dédaignant les positions défensives. Seuls les coyotes et d'autres guerriers constituaient la défense pour le moment, les aigles étant perchés sur les hauteurs de Cuaman, attendant le bon moment pour fondre sur l'adversaire.
Il écouta les ordres de Zumo, attendre, attendre, attendre encore. Il n'en pouvait plus.
Le prêtre de Quetzalcoatl laissa sa main tomber sur sa nouvelle massue, qu'il n'avait pas encore eu l'occasion d'essayer sur le terrain. Encore quelques minutes et elle serait maculée de sang oriental pour la plus grande gloire du clan et de la province.
Chaque seconde qui passait paraissait une éternité, chaque minute, un calvaire.
Il voyait ses frères et soeurs se battre en contrebas sans pouvoir intervenir... Un vrai supplice!
Le guerrier-prêtre tira un petit sachet de sa sérape, défit les cordons de cuir de pécaris et versa un peu de poudre blanche, feuille de coca séchée et pilée, préparée depuis toujours pour donner force et vigueur aux guerriers.
De la façon qu'il avait appris en taverne, Alexius étala la poudre en une grande ligne et l'absorba en la respirant. L'effet fut immédiat et, plein de tonus, il observa avec un regard neuf et plus enthousiaste le champ de bataille.

Une voix se fit entendre, au milieu des tambours de guerre et des cris des combattants. Le grand-prêtre tenta de déceler son origine et scruta attentivement la place. Un grand guerrier haranguait ses hommes. Il reconnut presque instantanément Chuichianoc, avec qui il avait déja palabré au tlatocan seigneurial. Un sourire s'étira sur ses lèvres. Il avait grand besoin de nouveaux esclaves et un adversaire de valeur pouvait certainement servir... Ce serait sa cible privilégiée aujourd'hui.
Zumo écarta soudain les bras et ce fut la ruée.
Le cris de guerre des aigles emplit la plaine et de grands éclats de joie fusèrent, une attente trop longtemps contenue en étant à l'origine.


Pour Cuaman et l'Occident !!!

Alexius bondit aux côtés de ses frères sur les rangs ennemis, frappant de sa massue tout ce qui se trouvait sur son chemin, creusant de son mieux la ligne orientale pour permettre aux coyotes et guerriers cuamanthèques et occidentaux de se frayer un chemin dans la masse.
Son regard dévia sur Chuichianoc qui se tenait à seulement quelques enjambées de là. Alexius brandit sa massue et s'apprêtait à s'élancer lorsque le chef des orientaux cria à la retraite.
Dépité, il continua à frapper de sa nouvelle massue, de broyer des têtes et de capturer de ces vilains orientaux pour les offrir en sacrifice à Tezcatlipoca. Après tout, si Quetzalcoatl n'aimait pas les sacrifices humains, rien ne l'empêchait en tant que tlamacazqui, d'offrir en plus quelques coeurs à Tezcatlipoca, pour rendre service à ses frères aigles...
Un sourire carnassier se dessina sur son visage et il poursuivit le carnage, souriant au passage à des connaissances tant occidentales qu'orientales. Ces dernières prenant fin subitement, au grand damn de son amitié mais pour la plus grande joie de son esprit guerrier.
La coca avait fait son effet. Sans parler les Castors myopes unijambistes des forêts du nord qu'il croisait sans arrêt sur le champ de bataille alors qu'ils n'étaient pas encore réintroduits dans la province, une grande vigueur guidait son bras et son esprit.
Les orientaux reculaient enfin, pris en chasse par les coyotes, les aigles et les autres guerriers occidentaux. La bataille était gagnée mais ils reviendraient à coup sûr prendre leur revanche sur cette défaite cuisante.

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Alexis
[ 2eme jour et 2eme Nuit....La fin de haricots pour les Orientaux...

Alexis voyait tout le monde en train de parader dans des cris de guerre, de scander des hymnes et de s'ébrouer dans des courses à pieds frénétiques! Les visages déformés par la colére, la haine, la rage, ils ressemblaient à des babouins en manque de civilisation. Certes, ce n'était pas le moment du papouillage entre eux ou alors si c'était le cas, le fait de se donner des coups de batons, de se lancer des pierres ou de se créper les poils était devenu une coutume ancestrale!

Les mains sur les hanches, il vit défiler tous les groupes ennemis sous son nez mais le fait d'être nu, sans arme et pas grand chose au niveau muscle ne paraissait pas faire de lui un danger pour les orientaux! Pas grave, se dit-il...Il se mit à tapoter de ses orteils sur la terre ferme! Il finit par croiser les bras sur sa poitrine. Il jeta un oeil à sa lance:

Ah ben oui!!!!Tout le monde est en action sauf moi! Ca fait plaisir de ne rien me laisser, bandes de radins!!!!!! Pffff...

Il ne se laissa pas démonter pour autant, il avait apprit par coeur l'un des chants des Orientaux pour pouvoir plagier et en faire un identique pour son clan. Au début, il le marmonna, le cita à haute voix puis se mit à le brailler:

L'Occident est un sermon
Le seul Dieu qui point ne dort
Et prend son pied d'abord
Au milieu de toutes prémices
Il sait que rien n'est lisse
Il séme l'Amor, Amor mi Amor!


Il se mit à la chanter à tue tête en sachant pertinament que ses talents d'orateur n'avaient rien à voir ceux des Orientaux. Il leva les yeux au ciel quand il vit le calpulli en état de siége de tout côté:

Ah ben c'est lui la cible, il fallait le dire de suite..Rhoooooooooooo...Aeled, qu'est-ce que tu fais dans le champs de bataille, tu te caches ou quoi!!!! Allez au Calpulli, non mais Ohhhh!!!!! Dépéche-toi un peu!!!!!Mais on va jamais y arriver si chacun en fait qu'à sa tête! Allez zouuu....Ou sinon je t'y améne par l'oreille devant tout le monde!!!! Faut tout leur dire!

Alexis se mit à courrir avec tous les autres vers le grand batiment en question où déjà les corps à corps avaient commencés sans ménagement Personne ne voulait se battre avec lui. Il haussa les épaules. Du coin de l'oeil, au milieu de tout ce raffût, des crépages de chignon et de nattes, des coups de bâtons incessants ou des jets de cailloux, le jeune paysan essaya de trouver son petit bout de femme:

Si jamais ils touchent ne serait-ce qu'un sourcil de sa Douce, il les étriperait tous sans réfléchir!

Au loin, il aperçut son Amour qui de sa chevelure flamboyante comme la lumiére du soleil semblait avoir trouvé una astuce pour maintenir l'ennemi à distance. Elle les irradiait, les éblouissait et les aveuglait de par sa chevelure de feu! Il trouvait qu'ils allaient bien ensemble, ils avaient chacun leur arme secréte: Ange, son aura et Alexis, son naturel...

Il n'oubliait pas ses amis, il gardait un oeil sur tout le monde: Cayssa était déjà au calpulli depuis un moment, fichtre!!!! Elle s'en sortait trés bien avec son bâton, un vrai moulinet ambulant qui parait sans cesse les coups. Il la vit même faire des ronds de jambes impressionnants avec une grâce et une agilité pour le moins peu courante! Rien ne semblait la perturbait, même pas les cris de guerre de ses assaillants:

AHOU AHOU AHOU AHOU .....

Cela faisait trop mal aux oreilles. Il se plaquait les mains sur ses ouies tandis qu'il se frayait un chemin parmi les combats! Il en profita au passage dés qu'il en voyait qui ouvrait la bouche pour faire leur cri de ralliement pour leur coller dans le bec une tortilla et en réponse ,il leur dit:

MIAOU MIAOU MIAOU MIAOU....

Devant le calpulli, il trouva que c'était franchement le bordel! Vu que personne ne le remarquait, il se faufila parmi les joutes corporelles. Tantôt évitant un coup de bâton, le prenant à pleine main et regardant son propriétaire:

ET VOUS ALLEZ VRAIMENT FINIR PAR BLESSER QUELQU'UN AVEC CA!!!!

Tantôt se prenant une main sur la figure sans rien demander:

NON MAIS JE VOUS AI FAIS QUELQUE CHOSE MOI POUR VOUS ME COLLIEZ VOTRE GIROFLE SUR MA PASTEQUE!

Tantôt un caillou qui venait lui érafler une pomette au visage:

OH TOI LA-BAS AVEC TA CAPAPULTE, TU VAS TE CALMER OUI!!!!

S'il arrivait à s'en sortir indemne, il aurait bien de la chance! Et puis le cafarnaum des tambours qui n'arrétaient pas. Un véritable supplice pour ses écoutilles:

NON MAIS CA VA PAS ALLER LA! JE VAIS JAMAIS Y ARRIVER!!!!

Oui, il comprenait rien à rien de tout ce beau déluge où même les explications ou les accusations pleuvaient en masse. La seule chose que voyait Alexis, c'était des touffes de poils qui volaient dans les airs, des touffes de cheveux qui s'éparpillaientt sur le champs de bataille, du sang qui s'écoulait des coups donnés. Il vit un oriental tout le corps recouvert de sang lui passait à côté:

Vous en êtes à combien de litre de sang ? Vous inquiétez pas, on en a 5 litres dans le corps...Mais bon là je reconnais que vous êtes à la limite!

Alexis lui montra les litres de sang qu'il avait laissé derriére son passage. En guise de réponse, ce fut des AHOU AHOU encore qui reprirent de plus belle. Il les lorgna longuement. Il ne comptait pas passer son temps à faire le chat sauvage avec des feulements atroces et des MIAOU MIAOU hystériques! Il reprit son sérieux légendaire. Son sourire s'étala malgré lui sur ses lévres. C'était comme ça aussi. Quelqu'en soit la circonstance, son sourire venait s'afficher, il savait pas faire autre chose...

C'est alors que d'un seul coup, il vit tous les orientaux lui marchaient dessus et le bousculer. C'est une vague incessante qui se mit à marcher en arriére:

Nan Nan...Vous l'avez voulu, vous y avez cru et vous l'avez dans le c..!!!Hum hum!!!

Ils rebroussaient chemin...Ils partaient donc et revenaient sur leurs pas aussi vite qu'ils n'étaient apparus. Alexis fit la moue:

Non mais quel chantier ils nous ont laissé!!!

Il jeta un oeil au calpulli, encore de la poussiére qui volait dans tous les sens, un champs de bataille qui laissaient derriére lui un Clan fier, soudés et encore les poings serrés à vouloir accourser les Orientaux hors de Cuamantzingo.

Alexis poussa un long soupir! Il mit sa main en visiére au dessus de ses yeux! Le nuage de poussiére maintenant se dissipait de Cuamantzingo pour se déplacer en dehors du Clan!!!
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