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[RP]"J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme

Thereza
* Astérix et Obélix : mission Cléopâtre

    Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.
    - Fight Club


- Avanzare!*

Les talons s'enfoncèrent dans le flanc de la monture. Il n'y avait pas à dire, s'était une très belle race, mais quel tête de mule! L'italienne devenait rouge de colère du haut de sa scelle. Très peu patiente lorsqu'elle était en voyage, autant dire que ce n'était vraiment pas le moment pour son canasson de jouer de la sorte. Depuis quelques jours elle avait fait l'effort de marcher afin de le soulager - encore un élan de bonté envers un être qui ne pourrait le lui rendre.

- Idiot! La ville n'est plus très loin. AVANCE!

Le rouge montait au visage d'ordinaire si doux de la rose. Elle avait toujours soutenu qu'un cheval était pratique, et parfois de meilleure compagnie qu'un homme, seulement il semblerait que ce soit tout aussi borné. Sautant à terre en tachant de ne pas abimer ses braies, Théréza se planta devant Eole. Le regard accusateur comme si ce dernier pouvait le comprendre, elle tourna les talons, tirant sur les rênes. Si Yesgi était là, il se serait à coups sur moqué d'elle ouvertement.

Après quelques minutes de bataille contre un animal pesant plus de six fois son poids, la Vitalis entrait enfin dans Aurillac. Le feu toujours ardant aux joues, on aurait clairement dit une petite fille piquant une colère. Son air enfantin, sa quinzaine d'année jouait aussi sans aucun doute sur ce point. Bien que la nature l'avait couvert d'un corps de femme, des formes ou il faut, comme il faut, elle restait avant tout, une enfant. Une enfant en son fort, mais une femme en extérieur qui courrait toujours après ses souvenirs.

Attachant sa monture dans un coin, elle lui intima une caresse. Il lui fallait trouver de quoi se nourrir, ainsi qu'une auberge où passer la nuit. Prenant avec elle sa dague qui lui avait été la preuve de son lien de parenté avec la blonde de Limoges, elle la cacha soigneusement dans sa chemise. C'était sans doute l'endroit le plus sûr. Même son Yesgi n'avait pas le droit de regarder ce qu'il s'y cachait!

Le nez en l'air, elle regardait cette ville qui s'offrait devant elle. Peut-être y était-elle déjà passée ? Et si d'un coup, quelqu'un la reconnaissait ? Littéralement perdu dans ses songes, la belle se heurta contre quelque chose, ou quelqu'un ; l'emportant avec elle dans sa chute. Les mains au sol, visage contre terre, la honte l'envahis..


*Avance

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Anitha
Lendemain d'une rupture, lendemain d'une grosse cuite, oui on était ce jour là, ce jour qui n'aurait jamais dut se lever, ce maudit jour où vous savez où vous vous rappelez des moindres détails de cette relation passé, où vous vous souvenez de comment s'est passé la rupture et surtout du pourquoi de la fin de cette aventure.
Malgré le fait qu'elle soit devenue mère il y a peu la Ritale voyait rouge ou bien noir cela dépendait des moment, elle avait du rompre avec son roux, ce roux qui lui avait chavirer le coeur, à cause d'une saloperie de rousse, bon dieu qu'elle l'avait mauvaise, et quand la Ritale avait une personne dans le pif elle ne l'avait pas ailleurs, d'autant plus que cette personne risquait à tout moment, et surtout quand elle s'y attendrait le moins de recevoir les foudres de la blonde. Elle n'était pas tendre, voir elle était mauvaise mais ma foi elle le vivait plutôt bien hein.

Bref vous pouvez l'voir elle était d'mauvais poil ( bon d'accord ça ne change pas de habitude) mais là en plus de ce point elle était profondément blessée et comme vous le savez un animal sauvage blessait c'est méchant ( bon ok ça non plus ça ne change pas je l'avoue), c'est en ruminant en italien que la blondasse marchait regardant le sol, les mains dans le dos.
Aurillac une ville qui était comme les autres remplit de gens, donc de façon générale inintéressante, m'enfin ne pensez pas qu'elle n’est pas sociable elle l'est... un temps...avec qui elle veut... bon d'accord elle ne l'est pas!

BIM!

Voila la blonde se retrouvant les quatre fer en l'air, sortit brutale de ses pensées, un fort grognement sortit de ses entrailles, le visage se mit à rougir, les azurs exprimèrent une colère monstre cherchant le trouble fait, de plus petite précision un mal de crâne affreux venait affligé l'italienne.
De retour sur ses deux pieds, sa dextre attrapa le col de la blonde allongé au sol la faisant se lever aussi sec. Le regard froid et remplit de colère se posa sur la femme, et en plus de ça sa belle tenue venait d'être salit, un tissus italien si élégant, grognement bis.
D'une voix si douce et si délicate ( voyez ici l'ironie) avec son fort accent italien:


    -"Berdol t'as pas des yeux?! Et la politesse hein?!


En rogne c'était si peu de le dire, d'autant plus que déjà sa senestre se posa sur la dague présente sur sa hanche, dague lui ayant était remise par sa famille, oui la Vitalis brigande voyait aussi l'opportunité de détrousser cette donzelle qui avait l'air d'avoir les moyens... Les affaires restent les affaires hein!
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Thereza
Bravo, bien jouée Théréza! Encore une boulette. Je me relève.. Non, non j'ai trop honte. Han, et si j'avais blessé l'autre personne ? Diantre, mais quelle idiote je fais.. Oh, pensa t-elle lorsqu'elle fut relever contre son grès du sol qui l'avait accueillit cailloux et terre bien offrant. La peur la prit soudain au creux du ventre. Et si s'était un de ces pervers que l'on peu croiser, ceux trainant avec les filles de joies ? Et si s'était encore un brigand ? Paralysée par l'événement, la blonde ne broncha pas, croisant simplement le regard de la femme qui l'avait soulevée. Les azurés de la blonde se reflétaient devant ceux devant elle. Trouble, peur, honte.. Tout ceci se mélangea. Encore un mélange de sensation. Encore.

Quand la voix au tintement italien raisonna, elle haussa les sourcils. Une italienne de plus ? La Vitalis fit entendre à son tour, d'une voix un peu moins certaine que la blonde devant elle, son accent italien.


- Mi scusi.

Peut-être cela allait-il jouer en sa faveur ? La langue pouvait éloigner la colère de l'inconnue? Crispée, elle remarqua la main se glisser sur une dague. Il lui semblait avoir vu la même, mais quand ? Et où ? Se mordant la lèvre, l'italienne pria pour qu'elle rentre en vie chez elle, quand lui revint en mémoire sa rencontre avec Jenifael. Elle lui avait présentée la même dague, identique à la sienne si on ne prenait pas en compte les pierres précieuses incarné. Théréza leva les yeux vers la blonde, tentant alors le tout pour le tout. Elle plongea rapidement la main dans sa propre chemise, en sortant à son tour la dague.

- Vi.. Vitalis da Roma..

Avalant difficilement sa salive, la rose se sentit pâlir et perdre le contrôle de ses jambes. Il n'y avait pas à dire, elle n'était pas faites pour être méchante..
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Anitha
Folle de rage voila ce qu'elle était et ce n'est pas les changements de couleur de l'épiderme de la blonde aux yeux bleu qui allait lui faire descendre la tension. quoi que ces changements de couleurs étaient plutôt amusant à voir, tantôt rouge, tantôt pâle, bon dieu à croire que la Ritale faisait à ce point peur, bon il est vrai que par moment elle pouvait être un chouïa violente, mais juste un tout petit peu.

Cependant quand sa langue natale fut sortit de la bouche de sa probable victime du jour, elle arqua un sourcil en penchant la tête sur le coté ( non pas pour connecter les neurones) mais c'était du genre "tu sais parler ma langue toi", une pointe d'accalmie, c'était un peu comme si entendre la plus belle langue du monde, attendrissait notre transalpine, m'enfin non elle redressa la tête, le regard redevient le regard dur et rageux.

Sa dague sortit de l’étui, et un sourire en coin se dessina sur sa moue, dios mio qu'elle allait s'amuser à faire encore et encore changer de couleur cette donzelle entre ses mains, c'est alors que la mains de la blondasse numéro deux plongea dans sa chemise pour retirer une dague à son tour... Sa propre lame se posa sur la gorge offerte devant elle, puis...

Citation:
- Vi.. Vitalis da Roma..


La Ritale écarquilla les yeux, sa dextre lâcha le col d'un coup, si on ne ne touche pas à la familia, malgré les principes et valeurs peu communes (voir complètement tordu) de notre blonde, la famille avait pour elle une valeur très particulière, toucher à sa famille et c'était la mort assuré.

Elle la regarda un peu perplexe

-"T'es qui exactement?
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Thereza
Pendant un instant, elle eut l'impression de voir s'attendrir le regard de la blonde devant elle. Mais bien le temps d'un instant, très furtif. De nouveau attiré par cette main ferme qui la tenait au col, la forçant à être sur la pointe des pieds, Théréza avait vu juste. Elle avait bien fait de sortir cette dague de sa chemise, bien que maintenant, elle retiendrait le fait de la mettre à porter de main! La lame contre la gorge, la jeune Vitalis fut prise d'une suée qu'elle n'aurait jamais pu contrôler. Voilà, encore une fois, elle échappait de peu à une drôle de fin, ou une drôle de journée. Cela lui apprendra à partir seule comme une grande ou une amazone sur les routes.

Le regard de la femme qui la tenait à bout portant s'écarquilla lorsqu'elle prononça "Vitalis da Roma". La main se desserré autour de son col, la laissant retomber sur ses pieds - chose qu'elle ne fit absolument pas; perdant l'équilibre visiblement pas préparée à être ainsi lâchée. Remettant sa chemise comme il faut d'une main, la blonde rose planta son regard sur la blonde, presque un double d'elle, en plus âgé, de quelques années peut-être.


- Théréza.. Théréza Vitalis da Roma. Je suis la cousine de.. la chef de famille, puisque je ne sais pas si je peux dire son prénom ici.

Elle avait retenue la leçon lorsque celle-ci l'avait attrapée par le bras pour l'entrainée dans une rue sombre. Elle lui avait aussi précisément indiquée de ne pas l’appeler par son prénom en dehors de la rue où elles se trouvaient à Limoges. Théréza était peut-être jeune, insouciante, et fougueuse, mais elle n'était pas non plus stupide. Du moins, pas totalement. Quand cela l'arrangeait.


- Et toi, t'es qui ?

La question valait bien d'être retournée. Était-ce une manie dans cette famille que de malmener les autres ? A moins d'être totalement sotte, la blonde italienne devait faire partie de la famille, ou alors avait-elle simplement voler une dague chez un Vitalis. Ce qui serait très peu probable..
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Anitha
La Ritale ne lâcha pas des yeux la blonde number two, ouai la number one cétait elle et uniquement elle, oui oui elle avait un égo surdimensionné mais ça aussi elle le vivait bien. Théréza, cousine de la chef de famille... En somme cousine de sa consanguine, ce qui voulait dire que c'était aussi sa propre cousine ( trop bonne déduction ma blonde)... Petit "Hum" pour la forme, puis elle replaça sa dague, avant d'épousseter ses vêtements...

    -"Bene t'es donc la cousine de Jeni par conséquent t'es la mienne aussi...


Petite révérence purement théâtral, histoire d'entrer en matière et de se présenter

    -"J'suis Anitha Vitalis da Roma-Corleone ma l'on m'nomme la Ritale. Et accessoirement j'suis la grande soeur de Jeni."


Ne pas prononcer le prénom de sa consanguine té et puis quoi encore, en plus ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas revue sa bouille d'ange, faudrait qu'elle lui écrive encore une fois, histoire qu'elle sache qu'elle est devenue Tata... Mouahaha Jeni Tata ça c'est pas mal!

    -"Bon par contre on n'va pas rester là à moisir car j'ai une Crevette à nourrir et que j'crois que si j'reste ici l'fermier à qui j'ai emprunter de manière définitif les oeufs va m'retrouver et puis il caille et j'ai soif.


Ouai bon d'accord c'est qu'elle avait toujours soif la Ritale, un trou sans fin qui pouvait se vider quelques bouteilles d'poire par jour, quoi que parait qu'il fallait faire attention quand on allaiter et même en cloque. Ce qui lui rappela un petit souvenir une anglaise qui lui avait filer du lait chaud avec du miel, bon sans être vue elle avait rajouté un peu de gnôle, bé ouai boire sans alcool inconcevable et surtout sans aucun intérêt...
Bref quoi qu'il en soit elle tourna les talons et commença à faire quelques pas vers une ruelle sombre

    -"Dis la gamine, si tu veux mettre ton fondement au chaud tu ferrais mieux d'venir, on papotera un peu histoire que j'puisse te connaitre...Et y'a quelque chambres de libres encore à cette auberge."


Invitation comme une autre, elle continua donc d'avancer. Et puis y'avait cette chose étrange cette gosse et ben c'est qu'elle lui ressemblait, bon certes elle était bien plus jeune qu'elle mais les traits étaient à peu près pareil, les yeux étaient ressemblant, et la même crinière dorée, bref niai le fait qu'elle fasse partit de la famille ne serait pas crédible.
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Thereza
S'était un vrai défiler dans sa vie ces derniers temps. Après avoir trouvée une cousine, voilà qu'elle tombait sur une autre. Après Jenifael, voici Anitha. Ou la Ritale.. S'était aussi une manie d'avoir des surnoms de la sorte ? Pour sa part dans son village on la surnommait la Rose. Ce qu'elle garda bien pour elle, s'était tout à fait ridicule à côté de La Ritale. La blonde remarqua une grande différence entre l'un et l'autre, et pourtant, la même préoccupation de savoir qui elle est. Les deux soeurs avaient fait une apparition brutal devant Théréza, toute deux avaient sortie la dague, et toute deux avaient fait preuve d'une certaine.. compassion ? Appelons ça ainsi. Se taisant, la rose d'Orléans fixait sa cousine. Elle était belle, tout autant que Jenifael. Mais moins bien élevée. Ça il n'y avait pas de doute.

La suivant d'un pas discret, la jeune Vitalis marmonna pour elle "Théréza, je m'appelle Théréza..". Accélérant le pas, elle se retrouva à hauteur d'Anitha. Ainsi, elle avait un enfant ? A la voir, s'était tout bonnement impossible d'y croire.


- Qu'est-ce.. Qu'est ce que tu veux savoir sur moi ? Je n'ai pas grand chose à te dire tu sais. Et puis j'ai l'impression qu'il y a des Vitalis dans toutes les villes où je pose pieds. D'abord Jenifael, puis toi. Qui sera le prochain ?

Elle se sentait a l'aise ? Non, s'était simplement une impression. Une idée, une façon à elle de se rassurer. Tellement bonne idée, qu'elle ne se rendit pas compte qu'elle passait pour une idiote à parler ainsi, ce qui la trahissait à mil lieux.

- Tu vis ici , à Aurillac ?

Le rouge remontait doucement en ses joues, signe que la timidité n'était jamais loin.. Pourtant elle tentait tant bien que mal de passer au dessus. Après tout, s'était encore un morceau de sa vie qu'elle venait de retrouver.

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Anitha
Les mains dans le dos, d'un pas assuré, elle marchait en songeant, quand la Théréza apparut à ses coté tout en marmonnant son prénom, un sourire en coin amusé apparut sur la bouille de la blonde, à croire que cette blonde était tout aussi folle qu'elle, m'enfin pour la Ritale na la folie n'était que relative, et puis qu'est la folie? Cela dépendait du point de vue de chacun... Pour elle le monde entier n'était que folie, et rare sont ceux qui pouvaient être considéré comme saint d'esprit pour elle, prenez l'exemple de Steam, tout le monde la croyait folle mais pas la Ritale, pour elle cette rousse était de ce qu'il y a de plus équilibrée par contre vous prenez la frangine de Mathieu, vous savez l'autre rousse qui l'a fait rompre, et ben elle était complètement folle à lier... Voyez la folie cela dépend des points de vue.

Elle écouta les questions, et ouvrit la porte cette auberge la façade ne donnait pas envie, mais quand les portes s'ouvrent vous vous retrouvez devant une salle propre luxueuse, tapisseries aux murs, feu crépitant dans la cheminée. La transalpine avait beau être ce qu'elle était, brigande mercenaire, complètement frappée, mais elle aimait le luxe et elle pouvait se le permettre après tout la Ritale recevait tous les mois une lettre de change plutôt conséquente qui lui permettait à pu près tout et n'importe quoi, sans un mot elle entra et se dirigea vers les tenanciers, en souriant, le couple avait eu la gentillesse de garder Frederica, et en contre partit elle leur donna les oeufs. Tout en tenant sa Crevette, elle se posa près de la cheminée, et poussa la chaise en face d'elle du pied, en regardant Théréza, une invitation comme une autre.

    -"Dis moi ce que tu veux d'toi..Ce que tu fais dans l'vie enfin les banalités..."


Mais c'est alors que la gamine continuait son changement de couleur amusée comme jamais la Ritale avait toujours ce rictus sur ses lippes, sachant déjà ce qu'elle allait faire pour voir apparaître une autre couleur sur les pommettes de la jeune Vitalis.
Ah l'innocence, que c'est beau... ou pas, pour la Ritale il était inconcevable de rester comme tel, fallait bien qu'un jour cette innocence tombe, et elle pourrait peut être tomber, et le lieux où elles étaient pouvait tout à fait faire l'affaire, petit ricanement de la blondasse à cette pensée.

    -"Nous les Vitalis avions étaient nombreux à une époque, on était cinq frères et soeurs, ma j'pense que la Pestouille, t'as déjà fait l'histoire d'notre famille... Bref j'pense pas que t'en verras d'autre, sauf si tu veux voir des cousins éloignée, les Corleones ma j'pense pas que tu l'veuilles, avec ta bouille remplit d'innocence j'pense que tu n'tiendrais pas..."


Puis, elle dégrafa sa chemise et sortit l'bibe naturel, avant de le donner à sa Crevette, un sourire apparut, un tendre sourire, avec un regard remplit d'amour et tout, oui elle était maternelle mais chut faut pas l'dire c'est qu'elle tient à sa réputation la Ritale. Oui vous savez cette réputation de garce et toute la panoplie qui va avec...

    -"No j'vis pas ici, en faite j'vis nul part et puis ça m'va pour l'moment. Ce que l'on nomme la sédentarité c'est une horreur et puis les affaires tourneraient pas té."


Ses azurs se posèrent sur elle avec une moue amusée, attendre ou pas pour faire un peu plus rougir cette donzelle? On va attendre j'crois que ça sera encore un peu plus drôle surtout si elle commence à se sentir à l'aise ici...
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Thereza
Emboitant toujours le pas à la blonde, Théréza découvrit une auberge tout à fait chaleureuse, littéralement le contraire de ce qu'elle pensait. Par la façon d'être d'Anitha, elle aurait plutôt pencher pour quelque chose de lugubre, où très peu accueillant. Pourtant le luxe des lieux se faisait sentir, accompagné de la douceur du feu de cheminé qui flottait dans la pièce. Une pièce où les tenanciers tenaient un bébé dans les bras qui fut déposer au creux du confort maternelle. Laissant un léger sourire apparaitre, la blondinette fut attendrit par ce petit être. Bonheur de courte durée, il fallait bien s'attendre à ce que la Ritale en vienne de nouveau au faite. Acceptant la chaise poussée, elle s'y assit, mains jointes sur ses genoux.

- Hm.. Oui, je.. Hm. Ben ce n'est pas très clair. Je me suis réveillée à Patay en Orléans, sans aucun souvenir de ma vie passée. Je ne me souvenais même pas être une Vitalis pour tout te dire. Ce n'est que grâce à la dague que j'ai pu enfin savoir qui je suis. Sinon ben.. Je ne fais rien de spéciale. Ah si, je suis ambassadrice pour l'Orléans. Mais rien de plus.

C'était toujours la même histoire qu'elle répétait sans cesse. Bien que ce soit la sienne, elle s'en lassait terriblement. Sa vie allait bien avancer, elle n'allait pas rester la petite bourgeoise amnésique! Enfant, elle avait du savoir un bon nombre de chose sur les siens, sur leur arrivé en France, leur projet, leur passé.. Seulement maintenant, elle ne pouvait se référer qu'à ses deux cousines, et une parti des Corleones qu'elle avait rencontrée à Saint-Malo.
Ecoutant attentivement Anitha, la jeune fille blêmit. Elle faisait donc si innocente que cela ? Après avoir entendu qu'elle ne ferait jamais le poids seule dans une salle avec la famille et cousin Corleones par Jenifael, s'était le tour de la grande soeur de s'y mettre.



- Oui, oui plus ou moins. Elle m'a aussi parlée de votre mère.. Son surnom également..

Oh oui, elle s'en souvenait. Et comment oublier d'ailleurs. Théréza pensait à ce moment là de la rencontre qu'elle allait trouver les traces d'une famille normale, sans accros, et pleins de gentillesse. Quoi que pour la gentillesse, il n'y avait rien à redire. Chacun en avait son propre degrés, tout est relatif. Mais pour le reste.. Des brigands, des pirates, une noble, des bourgeois. S'était digne d'un bal masqué!



- Les.. Les affaires ? Oh, tu es marchande c'est ça ?

"Bien sur idiote, marchande. Marchande dégantée et dérangée oui!", se gronda t-elle..
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Anitha
La blondasse écouta attentivement la petite chose fragiles et innocente qui était devant elle cependant elle ne regardait pas forcément la blonde, plus occupé à faire en sorte que le petit bout d'Homme dans ses bras ne s'étouffa pas. De temps en temps elle hocha la tête, voila que maintenant elle se retrouvait dans l'histoire de Théréza, berdol les Vitalis et leur pertes de mémoires c'était toute une histoire...
Elle rangea le sein, remis en place son chemiser, puis se mit à bercer la petite tout en regardant sa cousine, et dire qu'il y a quelques temps elle se trouvait dans la même situation qu'elle complètement pommée, innocente... Enfin elle le pensait car l'innocence n'avait jamais était son truc, bé ouai elle son truc c'était le malsain, voir même le mal, enfin le mal c'était relatif car pour elle se qu'elle pouvait faire n'était pas mal mais au contraire un amusement comme toute la vie en sommes.

    -"Ah ça j't'comprend j'étais dans l'même cas que toi, perte de mémoire, j'm'suis retrouvée à Narbonne sans savoir ce que j'faisais là, puis j'suis partis en Italie et là bé j'ai rencontrée Jeni... Ambassadrice?"


Elle se mit à ricaner, mine de rien quel drôle de tableau qui se dressait là, une brigande mercenaire, et en face la droiture absolue... A cette pensée, un sourire moqueur se dessina sur ses lippes, puis elle posa son enfant dans un couffin.

    -"La Crevette là c'est Frederica."


Puis elle héla le tavernier qui apporta sur le champs deux verres et un pichet de vin, elle servit sa cousine, puis elle regarda amusé la blonde.

    -"Si j'suis une marchande, en quelques sortes disons que j'fais pas mal d'revente d'objet que j'empreinte de manière définitif, ma pas que! Vois tu ici j'hésite à reprendre pour revenir à mes premiers amours si nous pouvons dire..."


Elle porta à ses lippes son verre de vin et hop le contenue se retrouva en moins de deux seconde dans son gosier sec, bon d'accord il était souvent sec mais pas de sa faute, c'est qu'elle courait toute la journée. Moi j'vous l'dis l'métier d'brigand et bé c'est pas de tout repos, c'est aussi très mal payé, mal reconnu et en plus de ça les risques étaient énormes, moi j'vous dis pas une vie!

    -"Cet établissement n'est autre qu'une maison de charme, si tu veut j'pourrais t'offrir un ou plusieurs de mes futurs employés... J'dis ça j'dis rien hein... "


Car oui pour ceux et celle qui ne savaient pas à la base notre Ritale était une marâtre elle avait possédée avec une amie une maison close dans le Béarn son plus beau souvenir.
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Thereza
Ainsi, elle aussi avait perdue la mémoire ? Cette idée réconforta la blonde. Sa cousine pouvait la comprendre, saisir ces sentiments, cet inconfort quotidien. Pourtant, elle ne semblait plus en tenir rigueur. Elle avait une vie, un enfant.. Haussant un sourcil quand elle ria lorsqu'elle lui annonça qu'elle était ambassadrice. Puis finit par hausser les épaules. Jenifael avait bien tendance à rire sans qu'elle ne sache pourquoi, elle l'avait bien vu en Bretagne. Tournant son regard sur l'enfant, Théréza se répéta le nom de Frederica. S'était jolie, et puis après tout, s'était un membre de sa famille.

- Ton enfant est tout à fait mignon.

Regardant le pichet de vin, elle laissa une grimace se dessiner sur ses lèvres. Ce n'était pas son truc, mais pour une cousine, elle pouvait bien faire l'effort. Prenant le verre en main, elle sentit en premier le breuvage. Non, vraiment ce n'était pas son truc. Portant le verre à ses lèvres, elle laissa le liquide se frayer un chemin dans sa gorge. Le gout fut désagréable, trainant un drôle de gout au palais. Préférant le reposer - choix le plus judicieux - elle joignit ses mains sur ses genoux. Aux dires de sa cousine, le petit minois italien devint rouge pivoine. Une maison de charme ? Lui offrir des employés? Théréza toussa, gênée de la situation.

- Une.. Une.. Une maison de.. de charme ? Je ne crois pas que.. Enfin se n'est pas.. Non merci. Hm qu'entends tu par.. Tes futurs employés ? Tu.. C'est à toi?

Jetant un coup d'oeil d'un côté et de l'autre, elle se demanda alors qui pouvait être un employé de sa cousine. Mais surtout quel pouvait-être le plaisir de vivre ainsi ? Son rôle à l'ambassade lui causait assez de soucis ainsi pour qu'elle ne vienne à donner sa pureté au premier homme en chaleur venu..
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