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[RP] Ré-COG-ciliation en vue ?

Aiguemarine
Je ne sais pas vraiment comment réagir face à cela
Il y a quelque-chose dans vos gestes
Qui me fait penser que je ne peux pas vivre sans Vous
Et ce sentiment me consume toute entière
Je veux que Vous restiez*

L'Amour, ça rend bête, con & parfois...méchant(e).

Cela avait débuté par un refus du Normand suite à une demande d'Aiguemarine afin qu'il entreprenne auprès d'Eden, Comtesse d'Armagnac & Comminges, démarches afin de se faire délister...& la réponse de Thael fût à la hauteur de la désillusion de l'Italienne.


Thael a écrit:
Bonsoir, vous

A vrai dire, pensez-vous vraiment que cela changera ? Je connais le système des listes noires établies par les comtés et duchés. Et même quand on vous dit que vous n'êtes pas ou plus listé, vous vous retrouvez à devoir combattre contre une armée qui vous reconnaît comme un indésirable.
Vous m'en voyez fort navré mais si votre nom est écrit sur une liste noire ou rouge, cela vous suit jusqu'à la fin de vos jours.

La seule solution à tout cela est d'éviter l'Armagnac en voyageant avec moi. Et à vrai dire, ce n'est pas pour me déplaire, car le coin est particulièrement mal famé et les armées sont incapables de lutter contre les bandits de grand chemin puisqu'elles sont trop occupées à frapper à tort et à travers les voyageurs qui ne demandent rien.

Donc Eden ou non, je ne perdrai pas de temps à écrire une lettre à un Comté qui pense se situer au dessus des lois y compris des lois divines.

Votre dévoué,
Thael



& puis, c'était allé crescendo. Comme toute bonne Italienne qui se respecte, Aiguemarine s'était enflammée aussi vite qu'un fêtu de paille, le traitant d'égoïste...Mais les mots couchés sur le vélin avaient clairement dépassé sa pensée. Elle le regrettait, mais l'on ne peut revenir sur ce qui est fait ou plutôt écrit. Puis, le silence s'installa entre ce Couple Improbable. L'un de ces silences lourd, chargé d'amertume de part & d'autre. N'y pouvant plus & souhaitant se préserver, une dernière missive fût adressée à son Compagnon...Un peu comme une bouteille à la mer.

Aiguemarine a écrit:
Le bon soir à vous, mon presque Epoux, qui ne le serez peut-être jamais,


Votre silence assourdissant me tuant à petits feu, & avant qu'il ne m'anéantisse totalement, je vous informe que, le temps de boucler quelques affaires, je pars un moment (plus ou moins long) loin de Bordeaux.
Au moins, serez vous tranquille comme ça...

Cette fois, nul indice afin que vous puissiez me retrouver, vu que vous ne semblez pas avoir envie ni besoin de ma compagnie.

Je vous ai aimé, vous aime, & vous aimerai.

Prenez soin de vous & qu'Aristote vous protège.


Aiguemarine



Puis, pendant plusieurs jours qui lui semblèrent bien plus longs qu'une éternité, aucune réponse de "Son Géant Brun"... Elle ne l'avait point revu. Thael n'était, ni à Carbonnieux, ni en leur Demeure Rue des Botanistes & pointait encore moins son museau en la Taverne du Saint-Ptôme. Avait'il quitté Bordeaux avant elle ?... L'inquiétude grandissait quelque peu chez l'Italienne jusqu'au jour où...


Thael a écrit:
Marine, mon Aimée,

Les tâches accomplies de ces derniers jours m'ont exténuées et il semblerait qu'entre votre travail au dispensaire et mes conseils en Stratégie auprès des Messers Raphale et Anthy nous font ne plus nous voir. Nous sommes apparemment tous deux accaparés par nos travaux respectifs et vous savez bien comme je suis moins enclin à écrire qu'à vous parler de vive voix, même si je reste bien peu prolixe en parole.

Ma chère Marine, vous me voyez navré de savoir que je vous inspire de l'égoïsme. Je ne vois simplement pas la nécessité d'écrire à cette mégère d'Eden qui si vous vous souvenez bien n'est peut-être pas étrangère à ce listage de mon nom.
Cependant, si cela peut vous rassurer, je lui écrirai et vous montrerai sa réponse.

Je vous prie également de ne pas partir ainsi sans moi alors que, bien que je ne le montre pas suffisamment j'en suis conscient, je n'aspire qu'à votre bien et votre bonheur.

Je vous aime, Dame de Carbonnieux, mon aimée, ma future Épouse.

Votre dévoué,
Thael



Ainsi donc, son doux Normand se cachait au Fort du Ha. Pourquoi n'y avait'elle pas songé plus tôt ? Soit...
Rencontre il voulait, rencontre il aurait. Concessions devraient sûrement être faites car sinon ils n'avanceraient jamais dans leur relation. & les "Je vous aime...Moi non plus !", Aiguemarine n'en voulait plus. Elle devrait aussi tenter d'appréhender au mieux le monde Militaire qui la rebutait tant. & qui de mieux que le Capitaine Anthy pour l'aider ?
En ce jour, 2 Missives partiraient donc en direction du Fort du Ha...


Citation:
A Vous, Capitaine Anthy d'Arden de Surgères
De moi, Aiguemarine Monnaci,

Le bon jour vous va,
J'espère que vous vous portez bien.
S'il vous plaît d'aider un Médecin à mieux comprendre & appréhender le monde Militaire, venez me rejoindre à Carbonnieux.

L'occasion faisant le larron, vous pourrez ainsi découvrir les vignobles de Carbonnieux prêts à être vendangés, & savourer une bouteille de ce cru.

Tenté ?

Bien à vous,







PS : Je compte sur votre discrétion afin que Thael Olrikson ne sache rien de notre possible discution. & n'hésitez pas à lui redonner du travail de tri dans les parchemins puisque, semble t'il, il a répondu plus vite aux sollicitations Militaires qu'à celles de sa - possible - future Epouse. Quoi ? c'pas gentil ? Je sais...Tite vengeance, toussa, toussa...



Citation:
A vous Thael Olrikson, Seigneur de mon coeur & de mes Pensées,

Bienheureuse je suis d'avoir - enfin - de vos nouvelles, de vous savoir en vie & qu'à défaut d'avoir retrouvé le chemin de notre Demeure, vous ayez remis la main sur votre nécessaire à écriture.

Pourquoi n'ai je point songée plus tôt au Fort du Ha ?

Je vous laisse régler vos affaires avec les Messers Raphale & Anthy & j'ajourne ma décision de partir voyager pour une chose bien plus importante : Nous.
Une discussion de vive voix semble nécessaire pour aplanir nos soucis & repartir - oupas - du bon pied.

En terrain neutre, ce serait l'idéal.
Auriez vous une idée d'un endroit où nous retrouver ?
Je puis vous proposer, à défaut d'un lieu, une date : le 28 Septembre

En attendant de vous lire, je vous embrasse comme je vous aime (oupas)...







PS : Excusez le ton peu amène de cette Missive. L'on mettra cela sur le compte des humeurs d'une femme enceinte & délaissée






* Stay - (feat. Mikky Ekko)» par Rihanna / Paroles adaptées & mises en vouvoiement puisque Thael & Marine se vouvoient.

_________________
Anthy
[**Une belle femme plaît aux yeux, une bonne femme plaît au cœur ; l'une est un bijou, l'autre un trésor.**]

Ce que la vie etait pleine quand il fallait mêler la presence au Conseil avec celle au Fort du Ha sans parler d'assurer la sécurité aux Guyennois. C’était là en bref le trintrin d'Anthy et il s'y accommodait car c’était son dada comme on dirait.
Ce jour là, dans son bureau au Fort du Ha, il vit son écuyer Louis qui arriva avec une missive. Une fois ce dernier entré, il prit la missive et la lit avant qu'un sourire ne vienne a s’étirer sur ses lèvres.

"Ah Louis, c'est une bonne nouvelle que voilà.
"Ah ? Une donzelle sieur Captaine ?
Non une amie Louis et de plus la compagne d'un Normand... Voyez ?
Ah oui, c'est au Berry que z'avez pris un coup sur l'caboche ?
Non Louis, celui ci est l'un des seuls Normands que j'peux piffrer. M'enfin, laissez moi donc répondre a cette missive, vous irez me l'envoyez ensuite.
Daccord Sieur Captaine."

Puis il prit rapidement un parchemin et son encrier avant de commencer a rédiger une réponse.

Citation:
De Nous, Anthy d'Arden de Surgéres, Capitaine de Guyenne,
A Vous, Aiguemarine Monnaci,

Salutations !

Cela va pour le mieux actuellement, fort occuper mais j'arrive encore a pouvoir m'accorder un peu de temps libre pour aller me balader ou encore profiter de cette fin d'été au bord de l'Ocean.

Pour votre invitation, je l'accepte avec grand plaisir car converser avec vous de l'armée et cela autour d'une bonne bouteille ne se refuse point.
Je passerai donc en votre domaine dés que cela me sera possible, peu etre en fin d'aprés midi.

Prenez soin de vous !



Ps: Pas de scel pour ma part, faudra qu'un jour, je me décide a aller voir notre chère Héraut pour lui en faire commande.


Une fois la missive finit, pas l'temps de la relire qu'il la cacheté d'une pointe de cire afin qu'elle n'arrive que dans ces mains.

"Donc allez envoyer cela Louis a Carbonnieux.
Daccord Sieur, ce sera chos'faite."

Puis il salua son écuyer avant de se remettre a son travail. Une fois après avoir finit les quelques papelards, il alla regarder ou se trouvait le soleil et sourit en voyant qu'il lui restait un long moment de battement encore avant le soir; ce qui n’était point pour le déplaire.
C'est ainsi qu'il partit du Fort et pris son cheval avant de partir en direction de Carbonnieux ou il n'avait jamais eu le plaisir d'aller mais dont il connaissait la localisation. Une fois sur place, il laissa son cheval a l'entrée avant de se diriger vers le garde.

"Bien l'bonjorn messire, je suis invité par dame Aiguemarine, pouvez lui faire savoir ma présence ?"

Puis il attendit un moment a l'entrée que l'on lui dise par ou aller, un peu perdu dans ce genre de domaine. Cela lui rappelait Gourgeaud la première fois qu'il y était arrivé, de longue journée avait il passé afin de s'habituer a tant de pièces; lui qui les 3/4 de sa vie s’étaient passés dans une modeste maison.

** N.Bonaparte.

_________________
Aiguemarine
[ L'habitude des faits les plus violents use moins le coeur que les abstractions : les militaires valent mieux que les avocats. - Napoléon Bonaparte ]


La Missive avait bien atterrie dans les blanches mains du Médecin, qui, une fois n'est pas coutume, savourait la fin de journée, dans le Parc de son Domaine.
Elle admirait l'agréable vue qu'elle avait sur les vignobles lorsque Anselme vint la prévenir que le Capitaine était arrivé.

Aussi, s'avança t'elle à sa rencontre afin de l'accueillir...

"Le bon Jour, Anthy.
J'espère que votre journée fût bonne."

Un sourire plus tard...de s'enquérir (un peu) de l'état de son Normand, séquestré de son plein gré au Fort du Ha.

"Comment va t'il ? J'espère que vous l'avez noyé sous le travail !"

L'invitant d'une main à la suivre, la Brune Italienne le guida jusqu'à une table où trônait quelques rafraichissements, dont une bonne bouteille de vin.
Aiguemarine prit place face à son Ami, ravie qu'il ai accepté son invitation.

"Si je vous ai demandé de venir jusqu'ici, c'est pour relever un challenge !" Parce que, oui, aux yeux du Médecin, ça en était un sacré.

Une pause, puis d'enchaîner...

"Parlez moi de l'armée, expliquez moi son fonctionnement, bref, faites moi l'aimer...autant que j'aime Thael ou la Médecine."

Les Azurs se posent quelques instants sur son invité, puis, de se hasarder à une ultime question.
Fort importante au demeurant lorsque l'on connaît un peu le Capitaine.

"Préférez vous du vin rouge ou du vin blanc ?"
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Anthy
[**En guerre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près. **]

Attendant a l'entrée que le garde aille le faire signaler a la maitresse des lieux, le Capitaine resta là a observer l'entrée de cet endroit. Il ne fallut point longtemps avant qu'il ne voit débouler Aiguemarine ce qui le fit sourire quand il comprit qu'elle lui demandait pour Thael et le travail. Il hocha légèrement la tête après l'avoir saluer.

"Bien le bonjorn Aigue, oui ma journée fut bonne même si je n'irai point jusqu’à dire cela mais elle fut normale jusqu’à l'arrivée de votre missive qui l’égaya un peu plus. Pour ce qui est de messire Thael, il a l'air d'aller, vous savez qu'il ne dit jamais non quand on fait appel a lui.
Il doit encore être sur des papelards en effet a prodiguer quelques conseils au Maréchal Raphale si je ne me trompe pas."

Puis se laissant guider par la main de son amie, il observa toujours les lieux, laissant ses yeux voyager de droite a gauche et inversement afin de savourer l'endroit comme l'on pourrait savourer un bon vin avant de s'installer face a elle et de l’écouter. Il ne manqua pas de jeter un regard a la bouteille de temps a autres.

"Disons que vous faire aimer l'armée autant que vous aimez Thael ou la médecine doit très certainement relever du miracle mais je veux bien tenter l'exploit sait on jamais !"

Un sourire amusé se marqua sur ses lèvres, vrai que cela allait être coton mais il faiblit pas et poursuivit après un instant de réflexion essayant de voir de quel façon pourrait il la convaincre.

"L'armée avant tout n'est point un secteur comme la politique ou on y croise de toute sortes de gens, du serviteur a celui qui a les dents longues malgré le léger rapport qu'entretien celle ci avec le sommet de la hiérarchie militaire.
Mais l'armée est avant tout une vocation, il faut avoir l’âme et le cœur d'un soldat, être prêt a se sacrifier sur l'hotel pour une cause juste et croire plus que tout a celle ci. L'armée c'est l'entre aide, une famille en elle même ou chacun et frère de l'autre car sur un champs de bataille, c'est l'histoire de 2causes et nous ne comptons point le sang versé et les images gravés que nous en gardons. Dans l'armée, pas de distinctions sociale ni religieuse, cela va du gueux au seigneur qui veut se battre pour ses terres, c'est une entité."

Un léger instant pour reprendre sa respiration puis le voilà a nouveau partit, même s'il n’était point habitué a cela, il chercha en se grattant légèrement la joue d'autres potentiels choses qui pourraient lui faire aimer l'armée.

"Ensuite pour le fonctionnement disons que le Capitaine s'occupe de tout ce qui est pratique et technique, que ce soit la surveillance, la protection ou la défense de toute la province, il est en charge du bon fonctionnement de l'armée, l'administratif relève du Connétable. Ensuite il y a les Lieutenants de région, les Sergents et les diverses stades passant du troufion au soldat. Mais cela est assez complexe sans avoir un pied dedans il est vrai.
Le tout est que nous ne sommes point là pour surveiller que le vioc a payer son pain a moitié prix car il s'est fait exploser les ratishs par un arracheur de dents dans une ruelle malfamée. Nous sommes là pour le peuple et pour la défense des terres de Guyenne.

Si il faut que je m'étale plus sur une chose, n’hésitez donc point car ce monde qu'est l'armée est grand."

Il sourit légèrement amusé a l'image du vioc qu'il venait de décrire avant de la regarder puis de hocher la tête lentement.

"Oh, bein du pinard fera l'affaire. Mais po d'la vinasse hein, ca c'pour quand on est en guerre."

Il sourit a Aigue tout en regardant la table puis remit ses yeux et se concentra sur elle, attendant de savoir si déjà ces légères explications allaient en appeler d'autres ou pas.

**Napoléon Bonaparte

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Aiguemarine
[ Faire des concessions, ce n'est pas lâcheté mais salut. C'est souci de conservation. Alain Pontaut ]

... C'est ce qu'elle s'apprêtait à faire, tout du moins si Thael acceptait la date du 28 Septembre prochain. A voir...

Aux nouvelles de Thael, Aiguemarine acquiesça de la tête, sans ajouter quoi que ce soit.
Le Normand était occupé* & c'était tout ce qui lui importait à cette heure.
Aucun risque de le voir franchir les portes du Domaine.

Rapidement, Anthy se mit à l'aise à la plus grande satisfaction du Médecin.
L'écoute fût attentive.
Vrai que cela relèverait du miracle de lui faire aimer l'Armée car la Brune n'était restée que sur des échecs.
Peut-être trop sensible ? Toujours à privilégier le dialogue avant la baston...

& pourtant, les premiers arguments qu'avança Anthy ressemblaient comme 2 gouttes d'eaux à la Médecine.
Cet Art qu'est La Médecine ne se mélange pas aux politiques.
Devenir Médecin c'est avant tout être un passionné. Un passionné de la vie ? Se dévouer corps & âme aux autres.
Au Confraternitas Médici, l'Italienne avait trouvée comme une seconde famille : les plus jeunes Erudits venaient apprendre auprès des plus anciens. & inversement...Aucune distinction de classe sociale, ni de niveau.
Tous formaient une même & seule entité.
Aucune hiérarchie, en revanche.

Elle hocha la tête, & le laissa poursuivre...esquissant un sourire plus qu'amusé avec l'exemple du vieux, essayant dans son esprit d'imaginer la scène.
Anthy abordait la hiérarchie & la répartition des postes.
C'était intéressant.
Tellement qu'Aiguemarine en avait oubliée de servir un verre à ce pauvre Capitaine.
Ce qu'elle fit sans tarder, tandis qu'elle lui répondait.
Oui, les femmes savent faire 2 choses à la fois, nanméo.

"Finalement, Anthy, l'Armée & la Médecine se ressemblent sur quelques points. J'ai choisie cette voie par passion.
Je ne me suis - ou presque - jamais mêlée à la Politique, laissant ce monde aux assoiffés de gloire.
Je soigne tous ceux qui font appel à mes services, sans distinction. Le prix de mes Essences est le même pour tous aussi.
Au Confraternitas Médici, j'y ai trouvée un peu comme une seconde famille.
En revanche, nous n'avons aucune hiérarchie.
Tout le monde est sur le même pied d'égalité.
Nous apportons notre savoir & nos diverses expériences.
Toutefois, je comprends bien le besoin d'une hiérarchie au sein de l'Armée".

Légère pause avant de reprendre...

"Je veux bien, oui, que vous développiez les différents postes au sein de la COG. Hormis celui du brave piti soldat.
Je l'ai été en Anjou & je dois avouer que je ne pense pas avoir été un bon modèle".

Puis, elle se hasarda à une question :

"Existe t'il des postes de Médecin au sein de la COG ?
Si oui, quelles sont les qualités requises pour ce genre de poste, car je n'ai jamais vue d'Annonces circuler..."

Un verre de vin rouge, cuvée Carbonnieux, fût tendu vers le Capitaine.
Pour sa part, Aiguemarine avait une nette préférence pour le vin blanc de son Domaine. Elle leva son verre afin de trinquer, puis le porta doucement à ses lèvres, tandis que ses Azurs fixaient le Capitaine.



* 16/09 14:36 : Armee7842 embauche Thael pour 30,00 écus

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Anthy
Cela faisait du bien a la fois de passer un moment a parler, chose qu'il aimait et surtout quand c’était dans un cadre aussi tranquille que celui ci. Il sourit en voyant Aigue servir les verres et l’écouta tout aussi attentif qu'elle semblait l’être lorsqu'il parlait de l'armée.
Il prit le verre dans sa main, l’écoutant toujours parler de son lieu ou se rassemblaient les médecins et reprit la parole ensuite après avoir but un gorgée de ce vin.

"Mmmh très bon vin que voici. Pour ce qui est la Médecine, j'avais eu loisir de parler une fois quand j’étais dans les institutions parisiennes a une certaine dame Leanore si je me souviens bien."

Il se gratta la joue légèrement essayant de se rappeler du nom de celle qui lui avait dit être première médecin de France avant d'hocher très légèrement la tête et de poursuivre.

"Pour ce qui est des grades si l'on puis dire, il y a le Sergent qui est là pour seconder le Lieutenant, il peut y en avoir plusieurs par region puis au dessus le Lieutenant qui est le plus gradés d'une région et qui gère un peu tout ce qui est du recrutement, de l'entrainement de ces troupes et qui fait en sorte que ces dernières soient prête a toute éventualité comme partir en campagne. Suit ensuite le Connétable et Capitaine qui sont les plus gradés de l'armée si l'on puis dire comme je vous avais dis plus tot. Nous avons diverses escadrons avec des spécificités, les archers, la cavalerie etc....

Ensuite pour ce qui est des médecins dans l'armée, il n'y a pas eu pour le moment d'annonce même si j'aimerai bien un jour qu'un barbier ou un médecin fasse passer la visite médicale a la bleusaille. Tiens en parlant de cela, ça ne vous intéresserait pas ? Car pour le moment, les troufions notamment remplisse un papelard administratif avec leur état de santé que l'on ne peut hélas point trop vérifier a leur entrée."

Un sourire accompagna ces mots, il appréciait Aigue et c'est vrai que pour le moment les troupes quand la maladie survenait allaient voir le médicastre du coin ou ils étaient et nulle part ailleurs. Il prit son verre a nouveau et en dégusta une nouvelle gorgée avant de le poser et sourire.

"Ça c'est le meilleur des remède! Rien a dire. Vous disiez avoir servit en Anjou alors ? C’était sous quel fonctionnement plutôt un Ost ou une compagnie d'Ordonnance ? Même si ici c'est assez différent malgré l’appellation."

Un regard a Aigue avant d'observer les alentours et de savoir s'il avait été assez précis ou s'il en fallait d'autres explications. Car lui est parler, fallait dire que quand il se lançait, il s’arrêtait plus. Il reprit une bonne gorgée de son verre voyant que le niveau semblait avoir sérieusement diminué.
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Aiguemarine
Aiguemarine le remercia d'un signe de tête.

"Merci. C'est une bouteille issue de mes Vignobles.
Je puis vous en céder une caisse puisque vous semblez l'apprécier"...Manquant d'ajouter "& ça réduira la consommation du Couple Ornon/Bénauges !"
"Léanore, oui, je l'ai connue lorsque je vivais en Orléanais. Elle suivait régulièrement mes cours à l'Université.
Elle est le Premier Médecin Royal & responsable du Collège Médical de France."

L'Italienne était heureuse de l'ascension sociale de son amie.
Aucune pointe d'amertume dans ses propos.
Chacune oeuvraient selon leurs propres convictions & la Brune n'était pas du genre à se mettre "dans la lumière".
Au confort du Louvre, Aiguemarine préférait l'intimité de son Dispensaire Bordelais, à soigner ses concitoyens.

Puis d'écouter de nouveau Anthy lui décrire les grades de Sergent & Lieutenant.
Parce que, oui, faut bien l'avouer, mais Aiguemarine avait une idée en tête.

"Ca - Sans réellement préciser le poste à Anthy - cela pourrait plaire à Thael."

Légère pause....Puis, de le regarder d'un air un peu étonné.

"Médecin dans l'armée, moi ? Pourquoi pas.
Toutefois, je suis aussi Médecin Civil, il ne faut pas l'oublier.
Mais si vos soldats sont prêts à se rendre sur Bordeaux jusqu'à mon Cabinet Médical je pourrai vérifier leurs états de Santé & les immuniser contre la Fièvre Alexandrine & la Glairette BMG, s'ils ne le sont pas déjà.
Pour la 3ème maladie, Nagazudi, qui est apparue en Bretagne, ma Consoeur, le Dr Evenice semble l'avoir bien gérée, car jusqu'ici, je n'ai jamais de cas".

Elle reprit une gorgée de vin blanc.
Visiblement, le Capitaine souhaitait connaître les déconvenues de la Brune en Anjou.

"Hé bien. Pour tout vous dire, ce n'était ni un OST, ni une Compagnie d'Ordonnance. En fait, mes ex-Suzerains, Althiof De Toggenburg-Marigny & son Epouse Korydwen sont, non seulement Vassaux du Bourbonnais-Auvergne, mais aussi du Roy directement."

Oui, le "Super-cadeau" empoisonné fait par feue la première Reyne de France, Beatriz, à Althiof pour le remercier de ses longues années de service en tant que Grand Prévôt Royal : l'annoblir Comte de Montfort-l'Amaury.

"Aussi, fin 1460, quand Eusaïas le fol a levé le ban Royal, j'ai dûe rejoindre mes Suzerains.
Nous avons intégrés une des Armées Royales, celle des Lames d'Amahir, dirigée par Lexhor.
Nous sommes restés mobilisés 3 mois, dans le froid, dans l'ignorance du lendemain...de la maladie aussi.
Kory fût blessée lors de l'assaut d'Angers & j'ai bien crue, ce jour là, perdre ma Reine-Suze".

Fermant quelques secondes les yeux, la Brune se remémora un peu les faits : D'abord leur Chasse improvisée pour tuer l'ennui ...puis La Enième Rencontre entre 'Stote & Kory
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Anthy
[**L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit.**]

Quand il entendit son amie Aigue lui proposer une caisse de bouteille, il ne put contrôler un sourire qui s'afficha sur ses lèvres. C'est qu'elle le forçait a picoler vé ! Lui qui aimait bien savourer les plaisirs de la vie comme on dit ne put s’empêcher de lui répondre.

"Mmh dans ce cas j'accepte bien volontiers mais a une condition ! Que vous recevez de ma part un panier d'huitres !
Vous savez que dans mon domaine si l'on puis appeler cela ainsi en Poitou, mes gens en font l'élevage puis nous les revendons principalement en Paris ou la demande est constante malgré une partie que je garde car il faut dire que ce met est excellent. Avez vous déjà gouté a cela ?"

C'est vrai qu'il était de ce genre, de donner autant que de recevoir surtout quand cela venait naturellement. Il attrapa son verre et en vida le contenu qu'il restait avant de le reposer doucement et dégustant cette gorgée avant de reprendre la parole.

"Mais vous savez Aigue que l'armée a certaines conditions comme un temps de préavis pour la quitter ou encore le fait de ne point pouvoir partir sur un coup de tête. Ce sont là les points qui en font rechigner certains. Cette présence qu'il faut avoir.
Après concernant messire Thael, pour avoir discuté plusieurs fois avec lui autour d'un godet ou du moins...plusieurs. Je peux dire qu'il a des connaissances et que s'il souhaitait comme vous semblez laisser penser, il pourrait tout a fait m'adresser une missive ou une candidature afin que je sache de façon officiel son possible intéressement. Car il faut dire que ces derniers temps, je suis assez occupé et il se pourrait que comme ça, j'en oublis ce fait si ce n'est point manuscrit."

Toujours regardant Aigue, il s'amusa de ses doigts a faire tournoyer le verre sur la table et poursuivit.

"Vous savez Aigue concernant ce Prince, je n'ai rien a dire, si ce n'est que la haute noblesse de France ne m’intéresse pas, je suis de ceux qui la pense dabord de cœur et je ne juge pas quelqu’un a ses titres mais a ses faits.

Pour ce qui est de la médecine, j'avais attrapé une sacré couche en Orleanais ou Touraine, z'auriez du voir ça, j'repeignais le sol de crème de mais, heureusement qu'ils avaient une médicastre là haut, sinon j'aurai encore dégusté un moment. On m'a dit que c’était l'truc Zudi oui il me semble.
Mais oui pour les soldats, c'est une bonne chose que vous me le dites mais peu être pourriez vous me transmettre la liste des médecins travaillant en Guyenne ? Ainsi cela facilitera car s'ils doivent venir de l'autre bout de la province, ça va faire une sacré trotte avec l'estomac en compote."

Une sourire légèrement mi-amusé mi-grimaçant vint ponctuer ses mots avant qu'il ne cesse de faire tournoyer le verre.
**Voltaire

_________________
Aiguemarine
Sourire amusé & taquin au Capitaine...

"J'accepte pour les huitres.
Quoique, un panier contre 6 bouteilles de Carbonnieux, je n'y "perds" pas un peu ?"

Oui, oui, les "cours de Commerce" avec la Marchande de renom, Dona Azelys, commenceraient'ils à porter leurs fruits ?
'fin, là, ce n'était point du commerce : juste un échange de bons procédés entre amis.

En Poitou se trouve votre seigneurie ?
Mouarf, ce ne doit pas être facile à gérer tous les jours...
Nous avons mangé diverses sortes de coquillages & de poissons lors d'une Escapade près de La Teste de Buch, mais pas d'huitres, il me semble.

Puis arriva le moment délicat.
Parlait'il pour elle de rigueur, de discipline, & d'absence de liberté ?
Même en tant que Médecin ?
Parce que si c'était le cas, clairement, la Brune n'était pas faite pour ce monde là.
Sa main se crispa légèrement sur le pied de son verre & elle lui répondit :

"Si jamais je venais à travailler en tant que Médecin détaché à la COG, il est bien évident que je me garderai du temps pour mes Patients civils, Capitaine.
Ne m'obligez pas à faire un choix, s'il vous plait.
La COG a plus besoin de moi que moi, d'elle.
Serai je, moi aussi, soumise à signer un règlement, m'asteindre à certaines contraintes, & si oui, lesquelles ? Autant jouer franc-jeu dès le départ."

Légère pause...

" Quant à Thael, instruire au maniement des armes pourrait, je pense, lui plaire. Seulement, lui & moi, sommes un peu...s'arrête dans sa phrase afin de chercher les mots adéquats...en froid, ces derniers temps.
Cela fait des jours que je ne l'ai point vu, & si la proposition vient de moi, je doûte qu'il soit enclin à vous écrire."

Déjà qu'il ne lui écrit pas à elle...& c'est bien ce manque de nouvelles qui la met hors d'elle, d'ailleurs.
Voilà, c'était dit ! Léger soupir...
Puis de se reprendre & de répondre, un peu plus détendue, à la dernière question du Capitaine.

"Médecin, pas Médicastre, nandidiou !
En Médecin fiable, vous avez Doc.Marah domicilié en la Cité des Saules.
Pour mes autres confrères, je ne saurai vous dire précisément, n'ayant aucun contacts avec eux.
Mais je puis vous les citer : Auxanne à Blaye, Vargasva à Bazas, Tamarand à Agen, à Cahors, de mémoire, il n'y en a pas.
Marmande, vous pouvez contacter Emi*.
D'ailleurs, elle est actuellement Doyenne de la Faculté de Médecine & doit sûrement avoir une liste plus à jour que ma modeste mémoire."

Elle se tût, laissant Anthy lui raconter ses déboires médicaux.
La Brune grimaça légèrement, réprimant un haut le coeur.
Non pas qu'elle ne soit pas habituée, loin de là.
Juste qu'elle est un peu...enceinte ces derniers temps.


*IG = Emi4218

_________________
Anthy
Un sourire amusé aux lèvres quand il entendit Aigue qui semblait se lancer dans les négociations. Il aimait bien le commerce mais là, c’était assez marrant comme situation. Il se laissa prendre au jeu du vanter de marchandise amusement.

"Bein disons que ce sont de succulentes huitres, pis avec la coquille pouvez faire pleins de choses hein. Bon, je remplace le panier par une cagette et c'est vendu ? Affaire conclue ?"

Ralala les dames et les affaires, il écouta ensuite pensant a cet instant a son domaine avant de lui répondre.

"Oui d'autant plus que ça n'est point vers la frontière mais plus haut sur la cote donc cela demande un ptit voyage mais c'est encore correct,, j'arrive a faire des allers-retours de temps a autres."

Puis il se gratta la joue légèrement quand elle lui parla des contraintes, certes il y en avait quelques unes dans l'armée mais point trop pour une médecin, cela dépendait du lieu de travail.

"Disons que tout dépend, si vous voulez que nous vous envoyons seulement les soldats en cas de maladie ou si vous souhaitez egalement en plus, leur faire faire leur visite médicale d'incorporation si l'on puis dire. Ce qui veut dire un engagement avec nous pour cette seconde hypothèse.
Car cela se fera en le Fort du Ha et non dans votre cabinet bien évidement, nous y avons une salle encore déserte ou nous pourrions y faire une pièce prévue a cet effet. Après je ne sais point le matériel qu'il vous faudra y acheminer."

Un instant de pose écoutant ce qu'elle dit par la suite en souriant légèrement a ses mots concernant son couple; il avait connu cela par le passé. Il poursuivit donc.

"Pour la médecine tout dépend donc de ce que vous voulez mais les contraintes ne seront point autant forte que pour un soldat puisqu'on ne parle que de médecine. Sauf si bien sure vous voulez devenir réserviste mais ce poste n'est point encore d'actualité dans l'armée de Guyenne donc au final être médecin juste pour les visite médicale ne nécessitera votre présence qu'a chaque fois que nous aurons des recrues ou visite suite aux missions.
Pour messire Thael, vous m'envoyez désolé, j’espère que cela se passera mieux entre vous très vite, je ne doute pas qu'un Normand doit se dompté avec du Calva non ?"

Il sourit amusé a la boutade qu'il venait de dire.

"Pour lui, je comptais lui écrire dans les prochains jours afin de lui proposer s'il le souhaite de m'adresser une candidature. Peu être que oui, il pourrait devenir Maitre d'Armes, nous en manquons egalement. En bref, je ne puis savoir en amont de sa candidature car tout dépendra si cela l’intéresserait mais je vais dabord lui écrire pour lui demander s'il souhaite postuler.
Pour les autres médecins, je vous remercie de leurs noms, je ne me rappelais plus mais vu que je vous connais mieux avec dame Auxanne, je pense plus les aiguiller vers vous.
Au fait, votre banque médicinale, cela en est ou ? Car j'ai eu vent que cette salle existe encore mais qu'en est il de l'offre et la demande des médecins ? Ce sujet là m’intéresse Aigue voyez vous car cette idée que vous aviez eu alors, je l'avais trouvé ingénieuse et cela permettait une certaine rapidité pour desservir vous et vos homologues en cas de grandes épidémie na ?."

Il lui fit un sourire avant de regarder son verre vide se posant des questions sur la médecine, chose qui l’intéressait quand même un peu car il trouvait ce que faisaient les médecins vraiment grand. Il repensa d'ailleurs a cette médecin qui l'avait soigné après la guerre ou il s'en était tiré avec seulement une entaille a la hanche qu'elle avait soigné avec une espèce de patte.
Il secoua légèrement la tête pour revenir a l'instant présent et observa son amie.
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Aiguemarine
La discussion était plaisante.
Ils abordaient sujets sérieux & d'autres plus légers...
Aiguemarine ne pût réprimer un léger rire lorsque Anthy parla des huitres, & notamment du recyclage des coquilles.
La Brune ne voyait pas là, présentement, ce qu'elle pourrait bien en faire.
Vrai qu'elle était collectionneuse de tout & de rien, mais là, cela risquait grave d'infester les lieux d'odeurs de marées, & l'Italienne n'y tenait pas particulièrement.
Elle tendit sa main au Capitaine afin de sceller leur accord, tout en ajoutant :

"Va pour une cagette contre 6 bouteilles de Carbonnieux.
En revanche, je vous ferai renvoyer les coquilles, hein.
Je ne voudrai point vous priver d'en faire pleinnnnnnnnn de choses".

Sourire plus qu'amusé.
Avisant le verre vide du Capitaine, elle le resservit. Cela lui permettrait d'écouter tranquillement ce qui allait suivre

"Je suis prête à les recevoir en mon Cabinet.
Quant à devenir Médecin détachée à la COG afin de faire passer une visite médicale aux nouvelles recrues, pourquoi pas. Légère pause..."Mais le fort du Ha est un milieu d'hommes, plus machistes les uns que les autres.
Je ne risque rien ? Au pire, j'ai un jeune Carabin, le Ser Gianni.Pole, qui ne demande qu'à apprendre. & quoi de mieux que la pratique ?
Vous auriez un Médecin & demi, s'il accepte, bien évidemment, pour le prix d'un, pour peu que les fameuses contraintes nous conviennent.

Qu'en dites vous ?

Quant à devenir réserviste...ahum...Non, merci.
Je suis Médecin & non guerrière, Anthy. Mais je peux éventuellement me mettre au service de ma ville s'il y a danger en participant à la Défense Civile".

Aiguemarine marqua une nouvelle pause afin de boire une gorgée de vin blanc avant de reprendre :

"Pour Thael, je vous remercie de prendre un peu sur votre précieux temps & de lui écrire.
Bien évidemment, je compte sur votre discrétion.
Qu'il n'aille pas s'imaginer encore des choses fausses & que j'ai jouée sur mes connaissances afin de l'aider, alors qu'il s'agit là de ses compétences."...

Oui, les hommes & leur p***** d'égo, l'Italienne commençait à bien connaître aussi.

"Je souhaite que les choses s'arrangent entre nous, bien évidemment, mais cela dépendra surtout de lui, à vrai dire."

Un léger soupir s'échappa de ses lèvres...

"Les locaux de la Banque Médicinale de Guyenne existent toujours, puisque c'est une bâtisse qui m'appartient.
Toutefois, elle n'existe plus dans les faits.
N'ayant aucune relations avec mes Confrères Guyennois, j'ai lâchée l'affaire lorsque je me suis retirée du poste de Consultante Es Médecine pour le Conseil Ducal.
Il n'existe aucune entraide entre nous & je le déplore.
De mon côté, je me débrouille comme je peux & il m'arrive, de temps à autre, de lancer un appel aux Bordelais quand je recherche des Simples bien précises.
Pour être franche, tant qu'une maladie ne sera pas invalidante, je crains que les choses restent en l'état ; les Guyennois n'ont pas compris combien il était important de se soigner, & surtout, après une crise, ils se croient guéris...
J'ai beau essayer de faire de la prévention, je sais que certains ne mettront jamais les pieds en mon Dispensaire pour une Consultation Médicale".

L'Italienne reposa son regard sur Anthy.
Mouarf, ce qu'elle était bavarde quand même.


EDIT : Fotes !
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Thael
[Pendant ce temps, à Vera Cruz...]



Au fort du Hâ, l'ambiance était martiale. Point de minauderie, nulle discussion de taverne hors de la cambuse que l'on trouvait à l'intérieur des hauts murs de pierre et qui servait de lieu de détente aux recrues et officiers de tous rangs.
Thael ne se trouvait en ce lieu que de façon temporaire, en tant que conseiller en stratégie militaire auprès des capitaines d'armée qui faisaient appel à ses services.
Conseiller, former, montrer, proposer. Des heures durant, les discussions se poursuivaient sur des points essentiels ou sur des détails techniques relatifs au fonctionnement de l'armée, de ses effectifs, de son intendance ou de son armement. Puis le Normand rejoignait la petite chambre qui avait été mise à sa disposition le temps de son séjour.
Celle-ci était ne recevait la lumière du jour que par le biais d'une meurtrière haute et étroite, la décoration se résumait aux murs de pierre apparents et en ameublement, un simple bureau sur lequel reposait un écritoire et une bougie à demi consumée, ainsi qu'une paillasse à même le sol occupait la pièce.
Mais cela suffisait au Voyageur qui se contentait de bien peu pour son confort. L'esprit n'a point besoin de plus pour être en paix.

Thael s'assit alors à son bureau et pris le temps de répondre à la lettre qu'il avait reçu plus tôt dans la journée de sa tendre Brune.

Citation:
A vous Thael Olrikson, Seigneur de mon coeur & de mes Pensées,

Bienheureuse je suis d'avoir - enfin - de vos nouvelles, de vous savoir en vie & qu'à défaut d'avoir retrouvé le chemin de notre Demeure, vous ayez remis la main sur votre nécessaire à écriture.

Pourquoi n'ai je point songée plus tôt au Fort du Ha ?

Je vous laisse régler vos affaires avec les Messers Raphale & Anthy & j'ajourne ma décision de partir voyager pour une chose bien plus importante : Nous.
Une discussion de vive voix semble nécessaire pour aplanir nos soucis & repartir - oupas - du bon pied.

En terrain neutre, ce serait l'idéal.
Auriez vous une idée d'un endroit où nous retrouver ?
Je puis vous proposer, à défaut d'un lieu, une date : le 28 Septembre

En attendant de vous lire, je vous embrasse comme je vous aime (oupas)...







PS : Excusez le ton peu amène de cette Missive. L'on mettra cela sur le compte des humeurs d'une femme enceinte & délaissée



Citation:
Ma tendre Aimée,

La date du 28 me convient parfaitement.
Quant au lieu, puisque la neutralité est de mise, je vous propose le Prieuré de Cayac, sur les terres d'Ornon. Au moins, si vous tentez de m'assassiner les moines pourrons-t-ils m'entendre rapidement en confession.

Dans l'attente de vos nouvelles,

Votre dévoué qui vous aime,

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Anthy
Ce moment était plutôt plaisant et le Capitaine n'en avait que rarement, il écouta attentivement Aigue parler de son ami et sourit a entendre le nom de Gianni, pour sure qu'il le connaissait, il l'avait même connu bien avant qu'il n'arrive en Guyenne. Il hocha la tête presque instinctivement.

"C'est un jeune médecin donc ce messire ? Dites vous que je l'ai connu, il y a fort longtemps lorsque j’étais encore un Limousin, habitant en la ville de Guéret, je lui avais proposé mon aide afin de l'escorter jusqu'en Berry, ce voyage avait été agréable. Puis vint le déménagement etc. 'Fin j'vais pas vous embêter avec tout ça.

En effet, cela pourrait être possible mais je ne suis pas certain qu'il y est actuellement du travail en tirant long pour 2medecins, c'est tout juste s'il y en a pour un. Mais l'idée me plait bien, une fois que j'aurai mis cela en forme concernant ce poste car hélas vous savez que l'administratif est de rigueur icilieu, je reprendrai contact avec vous si vous le voulez bien. "

Un sourire s'afficha sur ses lèvres, vrai que l’état dans laquelle il avait récupéré la Cog, n'allait pas faire faire un travail ultra-contraignant aux médecins mais il se donnait a faire en sorte que cela reparte sur de bonnes bases.
Il la regarda, lui tendit sa main et serra la sienne non pas fortement comme une poignée d'homme mais la serrant tout de même.

"Nous scellons donc cet accord. Cela sera mon jeune écuyer qui vous ramènera la cagette, vous le reconnaitrait assez facilement, il est jeune et blond et répond au nom de Louis. Vous me direz l'endroit ou je puis vous les envoyer au cas ou je sois en mission a l'autre bout du Duché ?"

Reprenant son verre et l'emmenant doucement a ses lèvres, l’écoutant quand elle parla de Thael avant de lui répondre.

"Oh vous savez, nous avons déjà passé des moments a discuter de tout et de rien lorsque j’étais Maire de Bordeaux comme le Berry etc, nous avons certains point de vue qui convergent etc. Et sa connaissance est grande en matière militaire, d'ailleurs ça n'est point pour rien qu'il fait partit des personnes voir même la première a qui je fais appel pour transmettre conseils aux armées via les parchemins. A lui de voir donc, seul lui peut décider et je pense que ce jour, il a fort a faire."

Puis il but une bonne gorgée a nouveau de ce délicieux vin tout en pensant que s'il continuait la cadence, il risquerait a la fin de la journée d’être bien moins a l’écoute.

"Oui, je comprends tout a fait que les gens se croient guéris, j’étais un peu dans ce cas là avant la rechute et pour ne plus l’être, j'avais décidé d'aller voir la médecin mais pour une armée ça n'est point pareil, ça se refile bien plus vite quand un soldat est malade par rapport a des villageois qui restent chez eux et sortent peu. Quoi qu'a Bordeaux ça doit être quand même costaud quand une maladie se ballade na ?

Mais dites moi, une question me vient, vous devez avoir un stock d'essence na ? A moins que ça ne soit simplement qu'une fois les consultations données en fonctions des résultats que vous fabriquiez ces derniers ?"

Une temps de pause pour se revigorer, il but une nouvelle gorgée puis regarda le liquide rougeâtre dans son verre en le faisant tournoyer légèrement puis poursuivit.

"Mais pour ce qui est de vous et de Thael, je l’espère sincèrement Aigue que vous trouverez une solution. Les italiennes sont connus pour avoir un sacré caractère n'est il pas ?"

Un sourire sincère se laissa afficher sur ses lèvres, il appréciait beaucoup les deux personnes et n’espérait que les voir heureux ensemble. Il reprit son verre et en rebut une gorgée se disant que le second verre ne semblait pas durer autant que le premier.
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Aiguemarine
La discussion battait son plein.
Visiblement, Anthy semblait apprécier ce moment.
Avait'il besoin de se détendre & de sortir un peu du cadre - forcément rigide, dans l'esprit d'Aiguemarine - du Fort du Hâ ?

"Ah, je ne savais point que vous connaissiez Gianni.Pole.
& Oui, il est passé il y a peu Erudit & a choisi la Médecine.
Saviez vous qu'à sa première visite en mon Dispensaire, il souhaitait être mon "cobaye" ? Quelle drôle d'idée, non ?
S'il est d'accord, & pour qu'il apprenne au mieux, nous nous partagerons les visites.
J'attends un heureux évènement &...je dois me ménager un peu." Sourit légèrement...

Une courte pause...

"Oh, vous pouvez faire livrer ici. Il y a toujours quelqu'un en principe.
Mon Intendant, Anselme, qui est vieux & gronchon me transmettra s'il y a besoin."

& d'écouter Anthy reparler de Thael.
Hochement de tête, ne rajoutant rien de plus sur le sujet.

"Oui, les Armées sont de véritables nids à miasmes, & la contagion se propage encore plus vite.
C'est aussi pour cela qu'il ne faut pas hésiter si l'un de vos soldats esr malade à contacter au plus vite un Médecin du Dûché.
& non, je n'ai guère de stocks ou quasiment pas.
Le processus de fabrication d'Essences Curatives est très long.
Cueillette, confection de potions de base, mélange de potions de base entre elles qui formeront une potion dicte complexe, puis, seulement après, confection d'Essences Curatives.
Je ne vends à mes Patients qu'après une consultation médicale.
Jamais vous ne trouverez d'Essence à mon nom sur quelconque marché. & encore moins de potions simples qui peuvent aggraver l'état de santé de n'importe quel quidam."

Oui, faut pas croire, mais au Confraterniti Medici, certains de ses Confrères avaient testé...juste pour voir, & les résultats avaient été assez ...surprenants.

Ah, tiens, voilà qu'il lui reparlait de Thael & de leur Couple.
L'Italienne allait répondre quand son Intendant vint lui apporter une missive.
Hmmm...
S'excusant quelques instants, la Brune la décacheta & la parcourut...
Sourire plus qu'amusé à la lecture du vélin.

"Quand on parle du loup, Capitaine.
Je l'espère aussi. Comme on dit "Qui vivra, verra !"

Yeux qui se plissent lorsqu'il parle des Italiennes & de leur "sacré caractère".
Qu'entendait'il par là ?
Léger haussement d'épaules.
La Brune était bien consciente qu'elle avait un fichu caractère, mais ce n'était pas TOUJOURS de sa faute, nanméo.

"Je reconnais avoir du caractère, Capitaine.
Mais, au moins, ça a le mérite d'être clair.
Quand quelque chose me déplaît, je le fais savoir.
Toutefois, au moins, les gens savent à quoi s'en tenir, comme ça."

Un dernier verre pour la route ?
& sans attendre de réponse, elle remplit le verre de son invité.
Une fois fait, elle avisa le vélin envoyé par son Normand & vu qu'il restait encore pas mal de place, lui fit une courte réponse.



Citation:
Ma tendre Aimée,

La date du 28 me convient parfaitement.
Quant au lieu, puisque la neutralité est de mise, je vous propose le Prieuré de Cayac, sur les terres d'Ornon. Au moins, si vous tentez de m'assassiner les moines pourrons-t-ils m'entendre rapidement en confession.

Dans l'attente de vos nouvelles,

Votre dévoué qui vous aime,


De Moi,
A vous,

Quelle bonne idée qu'un Prieuré.
Venez sans votre ferraille, & je viendrai sans scalpel, ni objets contondants.
Soyez à l'heure au Rendez-Vous de la dernière chance, beau Brun.

D'ici là...travaillez bien. Qu'Harry "Stote vous guide jusqu'à ...moi !

Je vous embrasse, même si vous ne le méritez point.



PS : Pour un homme qui se targue de ne pas avoir d'humour, il me semble que vous n'en manquez point.
Mais votre missive aura eue le mérite de m'arracher un (sou)rire & d'égayer cette journée qui se termine..


Puis, relevant son minois vers Anthy, & lui tendant le pli :

"Pourriez vous, je vous prie, transmettre ce pli à Thael à votre retour au Fort ? Merci".
_________________
Anthy
Des souvenirs de cette escorte revinrent a l'esprit du Capitaine a la prononciation du nom de ce jeune Gianni de l’époque. Il se rappelait que ce messire semblait se cherchait et chercher sa voix comme tout a chacun quand l'age de certains choix se fait présent.
Il sourit aux mots de l'italienne avant de répondre.

"Oh oui, je l'ai connu. D'ailleurs si mes souvenirs sont bons, il devait se rendre en St Aignan et je ne pu le déposer qu'a Chateauroux non loin de cette dernière.
Mais bon, du temps a passé depuis et les gens changent avec le temps. Quand a ce qu'il vous ait proposé d’être votre cobaye, je ne puis que vous certifier que ce jeune a un bon fond et sait accorder confiance a qui de droit. Transmettez lui mes salutations quand vous le reverrez."

Un sourire puis il prit son verre en main qu'Aigue venait de remplir pour la troisième fois. C'est que cet instant agréable autour d'un verre se changeait peu a peu en moment convivial entre deux bons vivants, manquait plus que le sauciflard et le tour était joué !!

"Dans ce cas, je ne manquerai point de lui dire. Sous une huitaine de jour tout au plus."

Puis elle lui annonça qu'elle attendait un événement, ses yeux ne mirent point longtemps a changer de direction en se baissant légèrement et sourit ravi de savoir cela.

"Je suis heureux pour vous et vous souhaite le meilleur comme j'ai pu le voir dans les yeux de ma sœur quand elle devint mère. Vous aviez connu ma sœur si je me rappelle bien n'est il pas ?"

C'est vrai qu'il était fier de son neveu, fils bâtard de ce Roi même s'il n’était point autant nourris de dorure et de bric broc comme l'avaient été ses autres petits mais ne dit on point que la meilleure des façons de vivre et de se construire tout seul.
Il l’écouta parler de l'armée et la médecine et hocha la tête a ses dires, ce qu'elle disait été bien vrai, la transmission de virus gastrique ou autres arrivait vite dans une armée même si cela était fort déplaisant.
Puis le page sans doute passa et lui délivra une missive, Anthy sourit quand Aigue lui fit comprendre que l’expéditeur n’était autre que Thael en personne, il lui répondit alors.

"Surement a t'il finit de transmettre ses conseils en le Fort. Il sera assurément libre très bientot. D'ailleurs, je pense l'embaucher a nouveau dans quelques jours s'il a un peu de liberté."

Un instant, le temps qu'il écoute Aigue parler du caractère, il aimait les gens franc et direct, ceux qui ne passaient point par 4chemins pour arriver 100m plus loin. Il aquiessa aux propos de Aigue.

"Quant au caractère, il est propre a chacun et nous donne notre personnalité qui fait de nous des personnes n'est il pas ? C'est donc tout a fait normal d'en avoir un même si certains sont assez changeant comme le temps.
Ceux bien trempés n'ont hélas que peu de popularité avec une certaine élite de notre bas-monde mais ils en restent meilleurs."

Un sourire légérement amusé a l'attention de son amie aprés cette description de ce qu'il pensait de ce terme. Puis la laissant répondre a sa missive, il sirota son verre tranquillement. Une fois qu'elle eut terminé, il prit la missive et la mit doucement dans sa besace.

"Ce sera chose faite, je n'y manquerai point. Cela me permettra de savoir si tout s'est bien passé. D'ailleurs l’après midi a bien avancé non ?"

Il observa le ciel essayant de savoir a peu prés l'heure qu'il était avant de boire une bonne gorgée de ce vin qu'il commençait a bien aimer. Finalement Aigue avait un certain coté commercial a faire gouter la marchandise même si le Capitaine niveau alcool, le mot gouter légèrement n'existait que peu.
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