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[RP] La pinède

Sehanne
Elle regarda Samy s'éloigner puis regarda à nouveau Xenac. Elle avala sa salive et esquissa un petit sourire avant de lui dire :

Oui, z'ai faim moi aussi. Ze veux bien une brioche.

Son ventre ponctua sa réponse alors pour tenter de cacher ce gargouillis elle continua :

Ze m'appelle Zisèle ....

Elle fit la moue. Ce zozotement n'était vraiment pas pratique avec un tel prénom, d'autant qu'elle sentait que ce n'était pas ainsi qu'elle s'appelait.

.... mais z'en suis pas sûre.


Et voilà une gaffe de plus. Comment allait-elle justifier qu'elle n'était pas sûre de s'appeler ainsi ? Elle se dépêcha de prendre la main de Xenac en espérant qu'elle n'y ait pas prêté attention et lui fit un grand sourire. Ce changement de comportement allait, elle l'espérait, lui faire oublier cette maladresse.
Xenac
Citation:
"Ze m'appelle Zisèle ...."


Xenac ne put s'empêcher de sourire " Gisèle, c'est ça ? pas facile à dire ce prénom ", avait remarqué son incertitude, mais ne releva pas, l'enfant avait accepter de la suivre, c'est ce qui lui importait.

La petite main dans la sienne, elles sortaient maintenant de la pinède pour se diriger le village.
Elles passèrent devant l'ancienne mazure de Xen, elle y jeta un oeil avec nostalgie, la lavande était en fleur, elle proposa à l'enfant d'en faire un bouquet.
S'accroupit et commença sa cueillette, regarda l'enfant " Gisèle, Gisèle ... hum" et en lui souriant " serais -tu d'accord pour que je te donne un petit nom, il y en a un qui me vient à l'esprit ... Zélie, qu'en penses-tu ?"

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Sehanne
Pendant qu'elles faisaient un bouquet de lavande, Xenac lui proposa un autre prénom.

Zélie ? .... c'est zoli


Elle lui fit un sourire et continua de tenter de cueillir quelques brins de lavande. Mais ils faisaient de la résistance et elle avait du mal à les arracher, manquant parfois de se retrouver par terre au moment où ils cédaient sous ses assauts. Elle tendit ses quelques brins à Xenac puis s'assit par terre en la regardant faire. Pour sûr qu'elle était plus douée qu'elle !
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Xenac
Xenac s'amusait de voir Gisèle risquer de tomber en arrière à chaque tentative de cueillette des brins de lavande.

La petite s'assit, et Xen ne voulut pas la faire patienter plus longtemps, lui chatouilla le nez avec le bouquet récolté tout en riant.

" Allez viens, jolie Zélie, nos brioches nous attendent !" .
Reprirent le chemin du village, main dans la main.

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Sehanne
Elle suivit Xenac de bon coeur, le rappel de la brioche aidant. Elle attrapa sa main et marcha à ses côtés, la regardant de temps à autre et se demandant toutefois si elle faisait bien de la suivre ainsi.
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---fromFRBastien*
Sautillant sur le chemin, le sourire aux lèvres, Bastien aperçu au loin une maison.
Sûrement l'entrée du village se dit-il.
Etonnant quand même, une seule maison au milieu de sapins.

L'idée de s'être perdue lui traversa l'esprit à un moment.
Si il y avait quelqu'un qui habitait cette jolie maison, sûrement lui indiquerait-elle le chemin.
Prenant son courage à deux mains, il avança doucement.
Tout en marchant, il repensa à la dame aux cheveux couleur carotte et surtout à la petite fille qui semblait triste, Zélie.

Quand il avait joué un petit air avec sa flûte , Zélie s'était endormis, puis ensuite il avait décidé de partir de la plage pour se rendre au village.
Au final, il commençait sérieusement à se dire qu'il était perdu.
Si son oncle le trouvait ici.....il secoua la tête afin de ne pas y penser.

Il était devant la maison, joliment fleuri mais au volets clos..
Décidément , il devrait trouver son chemin tout seul encore une fois.

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Sehanne
[Quelque part à Labrit]

Rayon de soleil retrouvé et doux baisers échangés. Divines caresses et promesses d'un amour partagé. Les deux tourtereaux s'apprêtent à succomber au péché de la chaire. Les mains se font plus coquines et explorent son corps. Les lèvres de l'aimé quittent les siennes et se posent sur sa poitrine légèrement découverte. La main achève de défaire le chemisier puis se pose sur les braies. Regards échangés et sourires complices. Nul doute que ces deux là ne vont pas s'arrêter là.

La main défait la ceinture des braies de la demoiselle. Les braies commencent à s'ouvrir découvrant ainsi le ventre que la bouche s'empresse d'embrasser. Puis soudain tout s'arrête. La belle ne comprend pas pourquoi il ne continue pas. Elle se redresse en prenant appui sur ses bras et le regarde. Lui, le regard fixé sur son ventre. Mais qu'a-t-il donc de si spécial son ventre qu'il mérite qu'on s'y arrête ainsi ? Il la regarde alors, l'air effaré. Doucement il dégrafe ses braies et lui montre alors pourquoi il est resté figé. Une tâche identique en tout point sur les deux ventres, juste en dessous du nombril. Elle se redresse alors complètement et regarde cette tâche qu'elle pensait être la seule à posséder. L'index la frôle. Comment est-ce possible ? Son regard se baisse sur la sienne. La même marque, au même endroit ...... un cœur renversé .... deux cœurs à la renverse.

Soudain tout est différent. Ils ne comprennent pas ce que cela veut dire. Il leur faut des réponses. Les amants se rhabillent et tentent vainement de comprendre. C'est alors qu'elle repense aux malles contenant les effets de ses parents. Elle les a récupéré voilà des semaines au couvent mais faute de temps n'y a jamais plongé son nez.

Nuit agitée. Missive déposée sur la table.Départ précipité de Labrit. En route pour Mimizan.



[Au 158 du quartier de la pinède]

Elle arrive d'un pas rapide, la clé de la porte déjà dans la main. Pas de temps à perdre. Une gorgée d'eau tout de même, le soleil a cogné. Elle ouvre cette porte le cœur battant. Elle file tout droit dans sa chambre. Dans un coin deux malles. Elle ouvre la fenêtre, les volets. Un peu d'air et de lumière. Première malle ouverte : chiffons et breloques en tout genre. Elle soulève, écarte et jette de tous bords. Rien dans celle là qui fasse l'affaire. Deuxième malle ouverte. Chiffons encore. Bon sang mais que diable faisait donc ses parents avec tout ça ?!

Là cachés dans cette deuxième malle, sous des monceaux de tissus, des courriers et des livres. Correspondance amoureuse ? Diantre il y en a un sacré paquet à lire ! Nouées par un ruban de soie bleue, les missives lui dévoileront peut être ce qu'elle cherche. Un regard tout de même sur les livres. Mais ce ne sont pas des livres comme les autres. Elles les ouvrent les uns après les autres et découvre qu'ils ne sont autres que les journaux intimes de sa mère. Elle en ignorait jusqu'alors l'existence.

La voilà qui se plonge dans ses lectures, en quête d'un indice, en quête d'une réponse. Qu'importe le temps que ça lui prendra. Elle veut savoir pourquoi elle a la même tache de naissance sur son ventre que celle de l'homme qu'elle aime tant.

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---fromFRBastien*
Après avoir bien réfléchit , il prit la direction opposée à son arrivée, il arriverait bien sur un chemin ou encore mieux, trouverait des gens qui l'aiderait à trouver son chemin.

Soudain, une belle dame apparu proche de lui.
Il voulu lui adresser la parole, mais en resta bouche bée devant la beauté de la dame. Elle passa devant lui sans s'arrêter, elle avait l'air pressée.
Il la vit entrer dans la maison aux volets clos... c'était donc elle la propriétaire de cette jolie bâtisse.

Il resta là sans rien faire, la regardant entrer chez elle, puis disparaitre.
Il fût sorti de ses pensées par un rayon de soleil en plein visage, qui l'éblouit.
Tournant le dos à la maison, il reprît son chemin vers le village, sans essayer de se perdre cette fois ci .

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Sehanne
[Au 158 du quartier de la pinède]


Mots après mots, lignes après lignes, missives après missives ...... Rien, toujours rien. Que des lettres d'amour entre son père et sa mère lorsqu'il était parti tenter de trouver du travail alors que les moissons s'annonçaient mal.

Elle n'avance pas. Un regard sur les lettres restantes. Encore trop nombreuses. Encore les journaux intimes de sa mère à éplucher. Long soupir d'agacement et de fatigue. Les yeux cernés elle abandonne la partie, au moins pour aujourd'hui. La fatigue de ces derniers jours et ce choc subit récemment ont raison d'elle. Elle regarde autour d'elle. Sa chambre serait digne d'un étal de marchand de tissus. Elle replie chaque étoffe avec le plus grand soin, un petit sourire triste au coin des lèvres, et les repose dans les malles.

Nouveau soupir et déception de ne pas avancer. Elle s'assoit au bord de son lit, un regard sur tout ce qu'il lui reste à décortiquer et finit par craquer. Les larmes inondent ses joues, son corps est secoué par les sanglots. Elle se laisse tomber en arrière, continuant de pleurer. Pleurer de fatigue, pleurer de colère, pleurer de tristesse ...... tous ces sentiments se mélangent.

Elle finit par s'endormir ainsi, pendant quelques heures. Un sommeil agité et perturbé par ce qu'il s'est récemment produit. Elle se réveille en sursaut, le vent a fait claqué un volet contre le mur de la maison. Un nouveau regard sur les missives, sur les cahiers. Un nouveau soupir .... Elle se lève, range le tout dans sa besace qui ne la quitte jamais. Elle passe la lanière sur son épaule puis referme volet et fenêtre. Elle quitte sa chambre, attrape son petit bagage de voyage qu'elle a laissé tombé dans la pièce de vie à son arrivée.

Sur le perron de sa maison, elle regarde son champ de blé. La moisson est pour bientôt. Tant pis, elle ne sera pas là pour s'en occuper. Tour de clé dans la serrure, elle a pris sa décision. Le couvent n'est pas loin, elle sait qu'elle pourra s'y reposer tranquillement. Et peut être qu'ensuite elle trouvera enfin ce qu'elle cherche, et pourquoi pas demander de l'aide à ses précieux amis. Hochement de tête comme pour confirmer sa dernière pensée. Direction le village, pour quelques derniers instants en compagnie des personnes qu'elle aime avant de partir pour le couvent.

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Anonymous
Fuir, j'avais du fuir encore une fois un endroit que j'appréciais et des gens adorables.
J'avais été prudente en quittant la Maison des Mille et Un soutien, j'avais veillée à ne pas être suivie, ni remarquée, enfin .. Je l'espérais !

Il fallait que je quitte Mimizan au plus vite, mais pas comme ça, non pas encore .. Fuir sans but, sans destination, j'en avais assez. Cette fois je voulais prendre le temps de réfléchir avant de me jeter sur les routes, mais pour cela je devais me cacher, ne pas retourner au village surtout.
La nuit commençait à tomber, bientôt je ne pourrais plus voir où je vais .. Il me fallait trouver un endroit le plus rapidement possible, pour cette nuit du moins ..

Je pris tout d'abord le chemin de la plage, endroit que je commençais à bien connaître pour y avoir passé plus d'une nuit ! J'étais presque arrivé et …mais qu'elle idiote ! Une plage ! Tu n'as pas trouver endroit plus simple encore à fouiller !! Je pestais contre moi-même, la peur, la rage, la colère me rendaient l'esprit confus .. Mais bien sur ! Pourquoi ne pas y avoir penser avant … la Pinède !

Première plage pour moi, première pinède également .. Je me faufilais entre les pins, les buissons, accrochant parfois la manche de ma chemise que je tirais alors, et dire que mes guenilles venaient juste d'être lavée !
Ce buisson, énorme, touffu .. Il ferait l'affaire pour une nuit !
Je me blottis derrière, serrant mes genoux entre mes bras, demain je trouverais mieux, oui demain était un autre jour …
Anonymous
J'étais là .. Cachée derrière ce buisson, j'avais mal aux bras à force de tenir mes genoux serrés contre ma poitrine, j'osais à peine bouger, retenant ma respiration à chaque bruit !
La peur de cet homme me tenaillait le ventre, celui-ci en devenait douloureux .. Je n'avais jamais mis de ma vie les pieds dans une église mais là .. Je priais le Très Haut .. Le suppliant de m'aider, de me laisser en vie.
Je savais la peur mauvaise conseillère mais cela était plus fort que moi, si il me trouvait .. J'étais perdue, je ne pourrais rien faire à lui .. A cette pensée, mon estomac se serra, les nausées m'envahirent .. Non ! Je devais me reprendre, respirer calmement
Je tentais de faire le vide en moi, reprendre le dessus .. Et surtout garder espoir !
Je pensais à Dame Xenac, je savais que je pouvais lui faire confiance, je ne la connaissais pas vraiment mais .. Je savais au fond de moi, ces yeux ne mentaient pas .. Finalement je décidais de rester cacher encore quelques heures et puis, je tenterais de savoir si Paul d'Anderg était repartit dans son fief. Je ne savais pas encore comment je ferais mais je savais que j'y parviendrais ! Une chose était sur au moins, la peur n'avait pas altéré ma volonté !!
Morphee**
[Il y a 4 jours à Dax]

Morphée attendait de pouvoir rentrer sur Orthez. Sa convalescence avait prit fin mais l’armée patrouillait et on lui avait conseillé d’attendre. Ce qu’elle fit mais cette possibilité de pouvoir bouger à nouveau, cet appel de liberté fut plus forte…
Elle décida d’accompagner la duchesse Valerianne et Messire Lymbis à Mimizan…juste un aller- retour le temps que la voie pour Orthez soit libre.


[Il y a 3 jours arrivée à Mimizan]

Moment de Bonheur…deux êtres qui se dévorent du regard, retrouvailles fébriles, les mots sont inutiles…baisers ardents… caresses incendiaires…
Puis le calme, la douceur, cœurs qui battent l’un contre l’autre, l’un pour l’autre…


Gil plonge son regard dans celui de Morphée, lui sourit.

Je ne te laisse plus partir, tu es ma prisonnière.

Elle lui répond

Quelle douce geôle que tes bras.
Mais je ne le peux pas, tu sais bien. Juju attend mon retour, il faut que je récupère mes biens et surtout que je lui parle.


La soirée se passe en taverne, nouvelles rencontres forts sympathiques, franches rigolades…
Quel plaisir, rire aux éclats, pas de politique juste la joie de tous d’être là. De jeu de mots en en jeu de maux… au ventre.(d’accord bon peut mieux faire mais bon c’est mieux que rien ^^)
La nuit est bien avancée lorsque nous rentrons gaiement, chancelant ou devrai-je dire naviguant de bâbord à tribord dans les ruelles jusqu’à la demeure qu’Ellina nous a gracieusement prêtée.


[Il y a deux jours départ pour Dax puis Orthez si tout va bien.]

Le temps d’une nouvelle séparation…
Gil lui dit d’attendre jusqu’au lendemain mais elle ne veut rien entendre, désirant régler ses affaires au plus vite afin de venir s’installer avec lui et de pouvoir préparer les fiançailles en toute quiétude à ses cotés.
La nuit tombe derniers baisers, dernières promesses, derniers mots tendres jusqu’à son retour.
Mise en garde, être prudente sur la route.


[Mimizan ]

La brume…
Doucement, ses yeux s’ouvrent. Elle les referme aussitôt les premiers rayons de soleil perçants au travers des branches l’éblouissent. Elle essaie de bouger, grimace de douleur, souffle profondément entre ses lèvres carmin tranchant avec la pâleur inhabituelle de sa peau.
Nouvel essaie le bleu cristallin s’habitue peu à peu à cette lumière…
Où était-elle ?
Tourne la tête…


Aie !

Un petit gémissement de douleur s’échappe, porte sa main à son front. Elle soulève légèrement la tête malgré se martèlement intense à l’intérieur de son crâne. Elle veut voir ce qu’elle a, son corps fourbu n’est que douleur.

Que s’est-il passé ?
Qu’avait-elle fait ?


Une entaille sur la cuisse, une autre sur son flanc, l’écarlate de la terre habituellement ocre ne laisse pas de doute.

Ma besace…

Elle la cherche du regard, l’aperçoit à quelques mètres d’elle au pied d’un pin, se hisse jusque là serrant les dents, se hisse et s’adosse au tronc. L’ancien médecin major ne voyageait sans une flasque d’alcool de mirabelle, remède qui a par le passé servit à maintes reprises et fait ses preuves. Elle l’ouvre en avale une bonne gorgée, tousse, sa gorge desséchée s’irrite au passage de l’alcool fort.

Elle entreprend ensuite de déchirer ses vêtements afin de se rendre compte de l’état de cuisse et de sa hanche. Les deux blessures sont profondes et souillées par le sang séché mêlé de terre et d’épines de résineux. Elle enlève ce qu’elle peut à l’aide des lambeaux de vêtement à peu près propre qu’elle vient de déchirer puis verse de l’alcool sur les lacérations. Le cri de douleur du à la brûlure du liquide sur sa chaire mise à vif est étouffé, des perles de sueurs apparaissent sur son front. Respirer il fallait respirer profondément lentement…
Elle déchire ensuite des bandes dans son corsage et les noue autour de ses blessures.

Du repos… elle avait besoin de repos. Doucement les paupières diaphanes se ferment sur le turquoise, ses pensées s’envolent vers son cœur. Allait-il s’inquiéter de ne pas avoir de ses nouvelles ? Depuis combien de temps avait elle disparu d’ailleurs… Elle n’en savait rien…
Elle sombre, un murmure franchit ses lèvres, un appel…


Gil…

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Artemix
Artemix revenait de sa journée de pêche.
Les lieux étaient nouveau pour lui et il se retrouva un peu perdu.
S'arrêtant , il scruta les alentours, oui il était bien perdu.Juste une question de jours afin de s'habituer.
Reprenant sa besace pleine de poissons, il reprit son chemin.
Besace bien trop petite, il en perdit deux qu'il dû laisser, des chats errants s'étant déjà jeté dessus.

Le chemin était bordé de pins.Sur l'un d'eux, une dame y était adossée, ou plutôt assise au sol, dos contre le tronc.
Elle semblait se reposer, il passa devant elle mais s'arrêta net.
Elle était gravement blessée à la jambe, et semblait appeler quelqu'un.

Artemix posa sa besace au sol, et se pencha près de la dame.
Il pris un linge, le mouilla à l'aide de sa gourde et tamponna le front de la dame avant de lui adresser la parole.



Gente dame, gente dame, m'entendez vous ?
Morphee**
Doucement elle sortit de sa torpeur. De la fraicheur sur son front, elle sourit a cette sensation, se passant la langue entre les lèvres sèches...
Elle avait soif...

Une voix au loin..mouvement de recul..peur d'ouvrir les yeux de voir le visage de ceux qui s'en été prise à elle.
Mais son esprit s'était mis en marche, la voix inconnue était paisible un soupçon d'inquiétude y percé...


oui...oui, je...j'ai soif...Gil...

Elle déglutit avec peine, humectant encore ses lèvres.

il...il faut le prevenir...je suis blessée...

Elle ouvrit les yeux mais elle ne vit pas le visage, elle était éblouie par le soleil maintenant bas dans le ciel.

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Artemix
La dame se mit à réagir au contact du linge humidifié sur son front.
Difficilement elle tenta de parler.


oui...oui, je...j'ai soif...Gil...

Elle déglutit avec peine, humectant encore ses lèvres.


Artemix, reposa la tête doucement, puis prit sa gourde qu'il ouvrit.
Il la porta aux lèvres , et lui fit boire quelques gorgées.
Elle semblait essayer de voir qui il était, mais le soleil l'éblouissait.


il...il faut le prevenir...je suis blessée...

Gil.....parlait-elle de Gil Galad, père d'Ellina...
Il n'avait pas le temps de réfléchir, il installa du mieux qu'il le pu la dame et se mit à la recherche de Gil, courant en direction du village.
Dans sa course effréné, il espérait que la dame à leur retour, serait toujours vivante.
Si c'était la promise de Gil, Morphée, il se devait de vite le retrouver.
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