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[RP] Frère Adso dans les catacombes de Genève...

Greenwarrior
Citation:
GREEEEENNNNNN DE MÉLICOURTTTTTT


Il baissa la tête, la tassant dans ses épaules. Kanwa quand à lui releva la sienne, se demandant si c'était l'heure de la charge.

Green se tourna et se rendit compte qu'il avait bien reconnu la personne qui criait. hortense, sa fiancée, qui ne comprendrait jamais son impulsivité pour les batailles.


Attend, t'énerve pas, je peux tout t'expliquer.

En d'autres temps et d'autres personnes, cette phrase servirait à se protéger de la découverte d'une tromperie mais dans ce cas... Oui, Green allait encore tromper Hortense avec la mort.

Citation:
J’aurai pu être amoureuse d’un petit forgeron bien simple... tranquille... buvant sa bière en taverne… bedonnant et allant se coucher tôt! Ben non... il a fallu que je sois folle de toi au premier regard! Tu ne peux donc pas rester en place plus de quelques semaines?


Et bieeeeennnnnnnnn.... Non!

Il était toujours sur son cheval, attendant la sortie de Lothilde et écoutant les hurlements de la femme qu'il aimait. Que pouvait-il lui répondre? Il se connaissait mieux que personne. Lui dire qu'il ne partirait plus? Il en était incapable. La soif de l'aventure était trop forte pour lui.

Non, je ne peux pas, si je ne bouge pas, je m'énnerve, mon âme n'est que colère et ensuite je m'en prend aux premiers venus, c'est à dire le parlement puisque de toute manière, la Franche-Comté n'est pas foutue de faire autre chose que de la politique. Et puis ça fera plaisir à tout le monde que je parte... Au moins je pourrai leur foutre la paix.

Il se laissa choire de son cheval puis s'approcha d'Hortense. C'est alors qu'elle extirpa sa lame pour en poser la pointe sur son cou. il ne fit qu'écarter les bras puis poser les mains sur ses hanches. Avec d'autres personnes, il aurait déjà paré la lame avec son protège avant bras droit pour planter sa lame secrète cachés sous le protège gauche. Mais là... c'était hortense tout de même.

Je n'aime pas les menaces!

Elle lui parla de son retour.

La mort ne veut pas de moi, je reviendrai. La dernière fois, le sans-nom est apparu en même temps que Deos. Le Sans-nom refuse ma présence de peur que je foute le bormel dans son enfer. Et Deos m'a dit avoir encore besoin de moi ici mais sans préciser pour quelle raison. Et puis Sully m'a dit que je n'avais pas encore rempli ma mission.
Si je dois être blessé, je crois que se sera Sirkis qui m'empêchera de partir. Donc... Ne t'en fais pas.


C'est alors qu'elle ficha son épée sur ses roubignoles, lui expliquant ce qui lui arriverait si il la trompait. un peu gêné, un peu craintif qu'elle fasse un mouvement trop dangereux, il répondit rapidement.

Debenja est un grand homme
Debenja a le pouvoir
Debenja est adulé par toutes les femmes
et pourtant Debenja reste fidèle à Jasona.
Pourquoi ne pourrai-je pas être fidèle alors que Debenja qui a tout sauf l'argent l'est avec sa femme.

Là encore ne t'en fais pas.


Il écarta lentement la lame, s'approcha d'elle et l'embrassa une dernière fois, passionément, avant de sourire puis monter sur la selle.
Puis, voulant la taquiner.


Et tu peux me dire pourquoi tu n'es pas une guerrière incapable de tenir en place plus de cinq minutes d'abord?

Il éclata de rire.
_________________
--Bertilliac


Bertilliac sort de la maison des ses hôtes, des paysans si peu bavards qu'on les croirait muets. Lui-même peu disert s'accommode très bien de la situation. Ils sont gentils les gens du cru, quoiqu'un peu râpeux...
Il a passé deux jours déjà à attendre en épiant le chemin assis sur une barrière ou à longer la route en flânant.
Ce n'est pas qu'on s'ennuie dans la région, mais à part la pêche et tuer des moustiques, il faut bien dire que l'on est dans le trou du derche du monde connu. Il est même douteux que l'endroit soit répertorié sur une carte...

Bertilliac attend la venue d'un comtois auquel il doit remettre quelque chose. Il ignore qui viendra, et comme il ignore le contenu du paquet, ce ne va pas être facile de savoir s'il le remet à la bonne personne.
Pourtant on lui a dit qu'il ne pourrait pas se tromper.... la bonne blague... foutus politiciens!
Hortense
Si la belle blonde avait été un oiseau... elle aurait sûrement vu qui se tenait sur la tourelle du château devant laquelle Green et elle discutaillaient… mais bon… puisque cela n’en est rien… elle n’en savait rien.

Elle était donc toute concentrée devant l’homme qui partageait sa vie… l’homme avec qui elle avait un jour décidé d’unir sa destinée et accepter d’être sa fiancée … l’homme pour qui elle avait décidé d’être fidèle non pas uniquement de corps mais également d’esprit… elle se tenait devant donc l’homme qu’elle aimait. Tout son être était porté vers lui… le regardant lui expliquer pourquoi il devait partir.

Effectivement... elle aurait pu être amoureuse d’un autre… mais cet autre?… l’aurait-il troublé à ce point? Lui aurait-il fait battre le cœur à chaque fois qu’elle le voyait? Ils avaient su tout deux dès les premiers jours que leur vie était différente… lui le guerrier… elle la tavernière… ils avaient tout deux tenter de les concilier … lui abandonnant l’armée… elle prenant les armes lorsqu’il avait fallu le faire. Il n’était pas un simple forgeron… elle n’était pas une grande guerrière. Mais quelque chose de plus fort les unissait.

Elle le tenait donc de la pointe de l’épée… Elle savait très bien que cette attitude devait l’indigner et le mettre en colère… qui pouvait se permettre de mettre en joue Greenwarrior sans risquer d’y laisser la vie? Mais elle n’était pas n’importe qui! Elle était sa fiancée et lui… allait la tromper avec la mort. Pouvait-elle le laisser partir ainsi sans réagir? Une simple femme soumise… peut-être… lui aurait dit… « tel est ton désir » Mais elle… jamais… jamais elle le laisserait partir sans lui dire combien elle tremblait pour lui… combien cet appel du sang lui était incompréhensible… et combien elle l’aimait!

Elle lui exprima donc tout ce qu’elle ressentait et l’écouta lui dire qu’elle ne devait pas être inquiète. Elle fut légèrement rassurée lorsqu’elle su que personne ne voulait de Green ailleurs que les deux pieds sur terre. Ainsi donc… Sirkis sauvegardait la vie de ses hommes…jadis… il y a bien longtemps… l’homme au bandeau avait sauvé la vie de FLNJ… aujourd’hui… il empêcherait Green d’aller le rejoindre. Elle ferma les yeux et remercia silencieusement cet homme bon qui devait vouloir la protéger du deuil et les ouvrit lorsque Green mentionna le nom de Debenja.

Green savait toute l’affection qu’elle portait pour son frère aîné… et il ne pouvait pas choisir meilleur exemple pour la rassurer. Non pas qu’elle n’avait pas confiance en lui. Elle savait… viscéralement… que jamais Green ne la tromperait avec une autre femme. Mais elle se devait encore là… de lui faire comprendre qu’elle n’accepterait jamais qu’il pose ses mains sur une autre peau que la sienne. Ils s’étaient promis mutuellement fidélité… elle avait confiance en lui.

C’est donc sans difficulté qu’il lui fit baisser l’épée et elle se laissa choir dans ses bras. Un dernier baiser… mais un baiser qui voulait tout dire. Elle l’embrassa longuement… passionnément… le corps exalté comme à l’accoutumer pour ensuite le laissa s’éloigner… car elle savait maintenant qu’il allait revenir.

Elle s’approcha de Kanawa qu’elle connaissait bien… et lui caressa doucement l’encolure pour s’approcher de son oreille dans lequel elle murmura…

Prend bien soin de ton cavalier… je te le confie…


Elle sourit tout grand en portant son regard sur son homme… les yeux humides… retenant tout de même ses larmes. Elle l’aimait… elle aimait ce qu’il était… et s’il avait été uniquement qu’un simple forgeron… qui sait si elle l’aurait aimé autant. Elle aimait sa fougue… elle aimait sa témérité… elle aimait ses emportements. Elle l’aimait!

Elle éclata donc de rire en l’entendant…

Hummmm… je tente mon amour… je tente. Qui sait à ton retour si je ne serai pas un grande guerrière! Je vais profiter de ton départ pour préparer un voyage que je reporte depuis des mois. J’irai vers le sud… peut-être même jusqu’à Toulouse… je me ferai sûrement la main sur deux ou trois brigands... et sait-on jamais…


Une lueur de malice passa dans son regard…

Je prendrai peut-être goût à mordre du brigand?

Elle lui fait un petit clin d’œil… ainsi… tout était décidé…
_________________
Lothilde
La vicomtesse piaffait légèrement d'impatience et levant les yeux au ciel en soupirant, mit à profit l'atermoiement des adieux déchirants qui se déroulaient sous ses fenêtres pour débarrasser du plat de la main ce qui encombrait son bureau et étaler sa bonne vieille carte.

Franchevelle...C'est où, ça...forêt de Franchevelle...Làààà ! mais qu'est-ce que c'est que ce trou...

Son nez s'allongea sur'une moue convaincante...Lure...Luxeuil...et pourquoi pas en Lorraine, hein, tant qu'il y était...deux jours de chemin pour aller chercher des bottes alors qu'elle en avait plein son coffre...revenir sur ses pas, aller ramasser le tonsuré sans langue...enfin, elle espérait...Pardon Aristote pour cette mauvaise pensée..donc deux jours pour reprendre le père Adso ET sa langue...et l'extirper des papattes poilues de ses ravisseurs...au moins 5 jours à supporter le seigneur Occorax, ça, c'était sans doute l'épreuve la plus redoutable à laquelle elle était obligée de s'astreindre...encore que...

Un sourire mauvais écarta ses lèvres sur des dents carnassières...Tout compte fait, ce petit périple serait peut être amusant.
Elle replongea le nez sur la carte avec délectation..des ravins, des pierriers, des fondrières, tout ce qu'il fallait pour mettre à l'épreuve l'altesse impériale..rien de tel qu'une bonne nuit dans la paille pour faire chavirer les couronnes de seigneur.

Repoussant vivement sa chaise, Lothilde revint au pas de charge à la fenêtre et se pencha

Holà !! Baron de Rougemont, je vous attends...Ma dame, il ne sera fait aucun mal à votre doux sire, vous avez ma parole d'honneur que je ne toucherai à rien de ses petites affaires personnelles auxquelles vous avez fait allusion...et qu'elles vous seront rendues dans l'état où vous les avez laissées...

GREEN !! ATTACHE MOI CE CHEVAL ET GRIMPE...NON !!! PAS PAR LA MURAILLE, VOYONS !! TU VAS TE ROMPRE LE COU !!! PRENDS LES ESCALIERS, COMME TOUT LE MONDE !!!


Souriant à la belle éplorée, elle tourna le dos à la fenêtre. On n'avait plus de temps à perdre...

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Greenwarrior
C'est plus rapide par là!!!

C'est vrai qu'à peine le mot grimpé pronnoncé, il avait dajà laissé Kanawa attaché à la boucle encastrée dans le mur puis faisait tournoyer son grapin d'assaut.

A... ttention!!

*Bling... Shrrrr... ting*

Sautant sur la corde pour vérifier qu'elle était bien accrochée. Il entama son ascension, les deux pieds croisés sur le corde, prenant appui pour remonter les mains.
Il avançait vite et bien sauf à un moment où il regarda à travers une fenêtre. Quelle idée de mettre des fenêtre dans des châteaux?
Par la dîte fenêtre, deux personnes dont une avec une grosse couronne sur la tête préferaient s'exalter... La couronnée sur la table et l'autre.. Euh... Ohhhhh...

Green préfera continuer. Un étage plus haut, c'était le bureau de Jasona, Lieutenant de Vesoul, avec son mari. Rien d'anormal si ce n'est que... Ohhhh, encore?

Il continua ainsi, s'aggripant aux pierres saillantes, jusqu'aux créneaux. Là il passa par dessus et roula sur le sol. Se relevant, déjà poussiéreux avant même les batailles.


Voilà, je suis là, Vous voyez ma capichef, c'est bien plus rapide et amusant que de monter des escaliers. Par contre, il se passe des choses étranges dans ces lieux.

Il sourit et enroula sa corde qu'il noua en entrelaçant la fin du cordage au grappin.
Tout en scrutant l'horizon...


Pas de vent, pas de nuages, ça va changer des habitudes, nous n'aurons pas à être gelés dans la boue cette fois-ci. Une vrai partie de plaisir cette histoire, non?

Il mit son matériel sur la sangle de sa besace et mit les mains dans son dos.

Vous avez besoin de moi?
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Lothilde
Laisse moi deviner...

Pivotant pour admirer l'arrimage du baron rouge au rebord de sa fenêtre, sourire épanoui aux lèvres


Toi, tu n'as pas pudiquement fermé les yeux, hein ! L'ascension a été instructive ...maintenant, tu comprendras ce qui attire tant de parlementaires dans ce château...moi je dis que la couronne évite les longue file d'attente au bordel, et que c'est le bordel qui vient à toi...L'exercice du pouvoir, hein ! mon œil ! l'exercice de la paillasse, oui !


Bon, on n'est pas là pour commenter les galipettes comtales mais pour commenter l'expédition. Approche !

Posant un index sur la carte étalée sur le bureau


LA !! Franchevelle. Une forêt, un repaire de républicains, des bottes qu'on doit me remettre, c'est tout ce que je sais...
Heu...Green ?? tu as le pied posé sur le bas de ma robe, si tu l'enlevais, je pourrais aller chercher quelque chose sur la cheminée...Ah ! Merci...dis donc, tu te mets aussi aux crottes de chiens, toi ? Regarde moi ça ! le bas de ma robe !!


Souriant en virevoltant, Lothilde brassa quelques papiers et revint en brandissant un parchemin sous le nez du baron rouge


Citation:
Nous, Victor Marcus de Sparte, Seigneur de Mandeure, Vassal de la Vicomtesse de Valentigney.

Affirmons en se jour, être disponible pour la levée de ban pour sauvez le curé Adso des mains de ces vils brigand, je participerais donc, avec mes hommes et le matériel d’armement disponible, mon affectation a la levée de ban ne change pas celle de mon cousin, le Comte de Salin les bains.

Donc lui-même et ma propre personne représenteront nostre famille impérial, les Sparte avec nos couleurs, ma personne attend plus d’information et les mesures à prendre.

Cordialement,




Lui, Green, je le VEUX !...Tu vas me le chercher, mais en passant par la porte, cette fois...Perseverare diabolicum, j'ai pas envie que les ardeurs comtales te donnent des idées et te renvoient tout droit dans les bras de ta blonde...Va chercher le seigneur de Mandeure, avec son épée et son canasson...On part demain au lever du soleil..Va !
_________________
Occorax
Au castel de Mandeure.

Le pied écrasé, la main mutilé, les bras en charpie, la gorge ouverte de l’extérieur, la langue retiré, les yeux rouge de sang, les doigts laminer, les oreilles tailladé, les dents en lambeaux, l’abdomen déchiqueté….

- Maitre ! Maitre ! Cria le serviteur du seigneur.

Le seigneur secoua la tête pour revenir dans le monde réelle, en grimaçant.

- Que veux-tu encore cloporte ?

- Mais maitre … Vous avez rendez vous pour la levée de ban, pour sauvez le curé Adso, cela fait au moins une heure que je vous appelle …

Le curé Adso, la levée de ban, son rendez vous, Lothilde, lettre, torture, viol, assassina, vengeance, meurtre, raaaa tout ce mélangeait dans la tête du seigneur.

- Ah oui, ça m’est complètement sortie de la tête, bon je vais donc me préparer…

Il se leva, mais son serviteur s’agitait et murmurait des choses incompréhensibles, il transpirait, tremblait, tournait en rond, comme le seigneur connaissait ces idiot de serviteur il savait que celui si avait fait, soit une gaffe ou soit il avait quelque chose à cacher.

- Parle, dit le seigneur d’une voix rauque.

Le serviteur mort de peur tombe au sol pour ne pas regarder le visage de son maitre.

- Je … J…. eee….Je ne comprend pas pourquoi vous participez a la levée de ban pour sauvez se curé dont je me rappelle que vous avez dis « insignifiant pour votre personne » et en plus c’est la grande comtesse …

- La grande catin, le coupa le seigneur.

- Oui oui …. Voila qui a ordonner cette levée de ban, et il y a aussi tout vos ennemis et tenteront de vous tuez pendant votre sommeil. Maitre non ne partez pas, j’aurais pu de travail après … Maitre …

Son maitre se leva, et le gifla.

- Allez ferme la misérable, tu me crois assez fou pour sauvez un curé dont je m’en fiche royalement et d’aider mes ennemis en plus a le retrouvez, Par Aristote ! Tu es un incompétent de première, tu a la cervelle d’un helvète et la gaucherie d’un Imladris, sérieusement pourquoi croit tu que je vais bouger mon postérieur pour allez avec eux … Réfléchi !

Le serviteur s'affala sur le sol, mort de honte et les yeux en larme.

- Je …. Je …. Je n’ai sais pas …. Je suis point comme vous maitre, je ne suis qu’un stupide gueux, éclairez la lanterne a une personne plus bas que vous, cela serait un véritable honneur, dit il pour assoiffé l’égo de son maitre.

- Soit ! Je participe a cette levée de ban pour un unique but, tuez Lothilde … J’aurais bien pu envoyer des mercenaires pour la tué lors de son voyage, mais pour que ma vengeance soit réelle il faut que je la tue de mes propres mains.

Le seigneur s’imaginait déjà en train de l’étrangler, jusqu'à mort sans suive …

- Mais que vous êtes intelligent maitre …Vous êtes machiavélique, fourbe et dangereux, mais avez-vous pas peur que la Vicomtess …

- La grosse catin, coupa le seigneur.

- Oui la grosse catin, mais vous n’avez pas peur qu’il y est déjà pensé a cela ?

Le seigneur ricana.

- Si, mais je trouverais un autre moyen ne t’inquiète pas pour cela et je me suis même prêt a m’ailliez avec les ravisseurs pour la savoir morte …

Avant que le serviteur le gâte et le gave avec ces félicitation, et ces compliment qui sonnait faux, il lui fit signe de s’en allez.

- Prépare mon cheval, mon arme, et mon armure rien d’autre je n’ai pas envie de m’encombrer de serviteur qui pourrait me gêner dans ma tache ardue.

- Bien maitre, dit le serviteur qui partie sans demandez rien d’autre.

Occorax tant qu’a lui regardait par la fenêtre, il attendait se moment depuis tant d’année qu’il pouvait concevoir qu’il allait enfin en finir, une bonne fois pour toute , ça vengeance et certain mort reposeront en paix …

Au alentour de dole.

Le seigneur était revêtis de son armure la plus simple, sans aucune décoration, son épée dans son fourreau qui était sur sa cuisse droite, avec son destrier noir, lui aussi sans aucune décoration juste une épée de rechange dans la besace sur le flanc du cheval, on devait le chercher pour l’emmener au rendez vous, cela était un piège ? Même si cela en était un il avait sont épée et mourrait pas avant d’avoir tué de ces propre mains ce parasite qu’était Lothilde.

Ça pipe dans la bouche, il galopait vers la porte de dole.

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Greenwarrior
Otant son pied et s'excusant en levant les épaule et écartant les mains, il trouva l'idée étrange au sujet de ses bottes souillées.

Beh je reste guerrier ma capichef, je marche dans la boue, dans la merle comme les autres. Et en chantant, ce n'est pas pour rien que le coq est notre emblême.

Il sourit.

Par contre la politique vous empatte, vous portez des robes maintenant.

Soudain elle hurla le nom du bled pommé remplit de brigand. Par réflexe, il extirpa un couteau de sa ceinture qu'il planta dans la carte en un mouvement ample, brusque et avec force.

Oups pardon.

Elle lui indiqua sa mission.

Quoi? descendre les escaliers pour trouver un guerrier dans la jungle urbaine? Vous voulez me tuer?

Il la regardait fermement mais son regard à elle était plus ferme.

Bon bon, j'y vais.

Il descendait les marches. Une descente d'un ennui monstrueux. C'est vrai, une marche, une deuxième, de temps à autre la main sur la rampe mais bon, c'était ennuyeux quand même.
Sauf que... Soudainement, une dalle de marbre se détacha. Green calancha, manquant de sa vautrer puis prit l'équilibre sur la dite dalle qui descendait l'escalier en colimaçon. Il se tenait les bras écartés, une jambe devant l'autre, le buste de côté. Une musique lui trottait dans la tête.


Ouhhh OUUHhhhhhoouhhhhhhh Run again.

Arrive la fin de l'escalier. La plaque glissa sur deux mètres et s'arrêta. les gardes qui avaient entendus le bruit regardaient greenwarrior d'un air dubitatif mais bon, vu le baron, plus rien ne les étonnaient de lui.

la bonne journée à vous.

Son sourire était radieux. il avait trouvé un amusement, même dans les escaliers. Fallait le faire quand même...

Il émit la demande qu'on lui remonte la plaque au dernier étage.

Il sortit et tomba heureusement nez à nez sur Occorax qui arrivait.


Ah vous voilà. lothilde vous cherche.
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Lothilde
Penchée au dessus de son coffre, Lothilde sortait une à une les plates de son armure et les disposait sur la paillasse dans le bon ordre..Longtemps qu'elle n'avait pas sorti le grand jeu, mais la présence du seigneur Occorax imposait qu'on prenne quelques précautions d'usage..Serait bien capable de profiter de cette promenade champêtre pour l'envoyer de vie à trépas...et suspendant le geste auguste qu'elle s'apprêtait à faire pour envoyer promener ses jupons, elle éclata de rire

Blam Blam Blam Blam ...


Encore un !! elle se rua à sa table pour faire une croix sur son petit volume...12 aujourd'hui ! tous les records étaient battus...marrant que tout le monde connaisse la dalle maudite, mais que pas un ne la loupe...ça tenait de la fascination, cette histoire là...Lâchant sa plume soudain, mue pas un pressentiment, elle se rua à la fenêtre


Green???!!! mince !...Rien de cassé ?? Ah !!! mais qui vois-je ! Notre roitelet tout de fer vêtu ! Bienvenue, seigneur de Mandeure ! Amateur de pipe, à ce que je vois...ne comptez pas sur moi...je veux dire, pour votre réserve d'herbes à brûler, bien entendu !
Rendez-vous demain aux aurores nacrées...Bien la bonne nuit, messires !


Revenant tranquillement à ses petites occupations domestiques, elle enfourna dans ses fontes ses bricoles habituelles et glissa sa dague au milieu de son foutoir, l'ai songeur...

Occorax, le bravache dans toute sa splendeur et le paltoquet dans toute son horreur. Le maître incontesté du verbe ordurier, voilà une petite villégiature qui s'annonçait sous les meilleurs auspices... Adso et Occorax dans la même équipée, bigre, ça promettait des échanges relevés..

Elle termina d'examiner son matériel et satisfaite, plongea sous sa courtepointe. Elle avait vu pire..après tout...

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Occorax
Le Seigneur c’était préparer a cette rencontre, c’était simple quand il voyait lothilde, il avait une envie meurtrière de lui sauté dessus, de lui cracher toute la salive qu’était en lui, de lui piétiner les os avec ces pieds, et de lui faire avaler ses excréments … Tout ça en une millième de seconde , la , la catin était devant lui , il avais juste un geste a faire et lui trancherait la gorge en un mouvement , mais … Il y avais Green , et il fallait pas ce leurré , si celui si l’attaquait par derrière il aurait aucune chance de répondre a son attaque et donc périrait sous ça lame , mais par Aristote ! Le seigneur était à deux doigts de le faire mais se résigna à la dernière minute.

- Merci, merci, dit il d’une voix laconique pour répondre a la politesse de la vicomtesse

Il descendit de son destrier, et rangea ça pipe, bon il était venu, bon il fessait un effort pour pas l’insulter, bon il est sympa et tout, il dit merci donc bon ! Elle n’allait pas l’emmerder avec ces blagues de pipe … Le Seigneur se retenait pour ne pas l’insulter et de la traiter de tout les noms…

Mais Occorax avait bien envie d’ennuyer cette idiote de vicomtesse, il se rua a l’étage en cherchant ça chambre, puis quand il la trouva enfin, il ouvrit la porte sans frapper et dis d’une voix remplie d’arrogance.

- Et le dîner ?

Son épée toujours a ces coté, il n’allait pas l’utiliser maintenant, non c’était trop tôt , la faire mariner encore , tel un rôti qu’on s’apprête a mettre dans le feu , mais il se mit en garde , au cas ou …
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--Bertilliac
PENDANT CE TEMPS DANS UN TROU PERDU EN FORET DE FRANCHEVELLE.....

Bertilliac longea le mur pour éviter la petite maison bleue.... Il jeta un oeil par un trou dans dans le mur et vit du mouvement derrière le rideau. Vite! Il se baissa et poursuivit son chemin la tête rentrée dans les épaules.
Il essaya d'éviter la maison des Cordet en prenant la tangente vers le lavoir ou il avait causé tardivement avec la fille Touvenot... quel caractère celle-là.... Il avait encore des marques de morsures dans le coup!


c'est alors qu'il tomba nez à nez avec le père Liqueur
- Ah m'sire Bertilliac!

- Ohhh, euh, Monsieur Liqueur, quelle belle matinée n'est-ce pas?

Le père liqueur fit poliment mine de lever le nez pour vérifier l'assertion de Bertilliac, puis dit:

- Dîtes, vous comptez rester encore longtemps parmis nous?
- Je veux dire, il y a des gens qui jasent vous savez?

- Euh....


- En fait on se disait au village que vu la situation, faudrait p'têt songer à prendre domicile chez nous, vous savez....

- Eh bien c'est à dire que...

- Parce que la petiote du charpentier on dirait qu'elle en pince pour vous et rapport à son honneur si vous voyez c' que j'veux dire et c'est ma filleule, vous savez ...

- Oh, vraiment? ça alors, j'aurais pas cru....

- C't-à-dire que tout le village semble en être à peu-près sur, si vous voulez m'en croire.....

- Oh, vous faites allusion à la meule de foin n'est-ce pas?

- Oui... et vous voyez, ça ferait taire les racontars au sujet de la fille des Cordets

- Ahh...

- C't'à dire qu'il est encore un peu tôt pour savoir si y a vraiment matière à sévir, mais la bougresse prétend ressentir déjà les premiers signes de la grossesse....

-Euh...

- Oui et puis concernant cette histoire dans la grange avec la petite Mariette, la serveuse de chez Follito, ben ça prête pas trop à conséquence, vu que tout le village a déjà du passer dessus... et qu'il aimerait bien continuer à faire de même si j'en crois les gars à l'auberge...

- Ecoutez monsieur Liqueur, moi je suis juste venu livrer un paquet.... et ....

- Ahhhh, m'sire Bertilliac! chuis ben aise d'vous voir là!


(Mince, le père Cordet!)

-Dites voir, je suis désolé, là mais... ouuu làààà il faut que j'y aille... je crois bien que mes clients viennent d'arriver!!


Et comme la chance était avec lui, il vit surgir au bout de la rue des cavaliers qui entraient dans le hameau. Des aristocrates à en juger par leur riche tenue.
Il alla dételer son cheval s'y hissa d'un bond et passa en trottant avec un sourire d'excuse devant les deux vénérables qui le fusillaient du regard.
Greenwarrior
Green vérifia ses fontes et son matériel. Hortense était déjà partie.

Il plaçait quelques vivres quand soudain, on lui rapporta la nouvelle de Saint-Claude.


QUOIIII?

On lui répéta l'information.

Non mais ça va hein!!! j'avais compris. une bande de branquignoles qui ne savent pas parler correctement, qui ripaillent en s'exprimant comme des abrutis et qui font du mal à un...

Soudain il percuta que le tonneau ne devait surement pas contenir que du vin.
Il tira son épée. l'état de la lame était parfait, brillante et polie, luisante au soleil et amoureusement aiguisée.


Et je suppose que c'est gropenkus qui dirige le tout!

Il regarda Occorax d'un air dubitatif, à quoi pouvait-il penser à ce moment là? Il grimpa sur son cheval, s'empara des renes et fit demi tour, paré à partir.
L'informateur corrigea le nom.


j'veux pas savoir, qu'il crêve la gueule ouverte, c'est tout ce qui compte. Et après on entend les républicains dire qu'ils sont pacifistes... HA HA HA HA, Laissez-moi rire. La plus belle brochette de brigands vient par chez nous. Il est beau le pacifisme tient!!! Combien de pontissaliens ont vu la moindre piecette qu'ils avaient promis de redistribuer? Aucun si ce ne sont toutes celles et ceux qui ont participés au pillage!

Occorax rangeait sa pipe que Green plaça sa boufarde en feuille de maïs au coin de la bouche.

Seigneur occorax, faut faire venir les autres. Qu'on leur montre bien que s'ils pensent faire du mal à la FC, il se retrouveront les tripes à l'air au soleil de midi et les corbeaux autour.

D'ailleurs, prennant son mégot entre ses doigts, il prit sa corne de l'autre et souffla violemment dedans.

ALORS LOTHILDE!!!!! ON Y VA? Où sont les autres?

Les armées de Rougemont et de Besançon étaient déjà prêtes depuis longtemps. Ils n'avaient pas besoin de tergiverser pour rien. pas d'argent sur le fief, tout le monde à la même échelle et au travail comme chacun, comme son voisin. Et ces arrivistes pensaient apporter des inovations en Franche-Comté? Trois années que le baron rouge pronnait tout ça, pour les comtois et par les comtois. Pas par des arrivistes étrangers.

Ce coup-ci, va falloir me retenir de ne pas éclater la tête du brigand à la tête de leur armée. Ils auraient pu au moins prendre de véritables pacifistes. La moitié sont des pillards et le reste, des voleurs. RAHHHHH elle est belle l'Helvetie tiens!

Il s'impatientait quelque peu et sonna une deuxième fois pour les autres et Lothilde.

ALORS?!!!!? Ca vient oui?!!!?
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Lothilde
La voix aimable de la vicomtesse venue des profondeur de l'écurie répondit aux injonctions du cor et elle apparut sur le seuil, tenant Arès par la bride.
Escaladant le bord de l'abreuvoir, elle se mit en selle sans quitter des yeux le baron rouge qui semblait avoir posé le derrière sur une fourmilière


ça va ! ça va !
...C'est qu'une paire de bottes, Green, c'est pas Roncevaux !! ...T'en fais une tête...!!

Elle se retourna pour lancer un regard soupçonneux au seigneur de Mandeure, et sourit en coin de le voir grogner, lui aussi. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à faire la trogne, ce matin ?? Elle pressa les flanc de son cheval pour s'approcher de lui tout en réglant ses étriers et se redressa pour le regarder bien en face


Mon très cher Occorax, cachez votre joie d'avoir l'occasion de m'occire pendant cette charmante petite randonnée, car voyez-vous, je n'ai pas du tout l'intention de vous la donner...cette occasion. Je vous rappelle à votre devoir, qui est de sauver le padre Adso et je vous saurai gré de surseoir provisoirement à vos appétits sanguinaires , du moins tant qu'il ne sera pas sous notre bonne garde.
Après, nous verrons, mais prenez garde, j'ai une réputation d'assassin à assurer...et bien que je me fasse une spécialité du gros gibier, faute de grive, je mangerai du merle...à bon entendeur, Messire, passez devant, nous allons aller écouter péter les crevettes d'eau douce dans la campagne profonde, comme dit un très charmant ami à moi qui connait bien l'endroit où nous allons...


...Jetant au passage un regard inquisiteur et amusé en pointant du doigt le torse de celui qu'elle avait l'intention de harceler tout le jour


Vous avez visiblement trouvé les cuisines...et votre plastron d'armure a l'air d'avoir apprécié le menu, lui aussi, mon cher Seigneur de Mandeure.
Et sachez que la prochaine fois que vous faites irruption dans ma chambre, je vous balance par la fenêtre...Comment voulez-vous faire croire que vous avez un soupçon de noblesse en vous comportant comme un gueux ne le ferait pas ??
Vous ne faites pas honneur à votre suzerain...et encore moins à l'ordre impérial que vous représentez...Ou représentiez, je ne sais...Allez, allez ! avancez !!


Sans attendre de réponse, la vicomtesse tourna la tête pour interroger du regard le nouveau Roland de Roncevaux, et de la main lui fit signe de venir à ses côtés et fermant les doigts sur les rênes à son approche, elle chuchota


Toi, tu as eu les mêmes nouvelles que moi, j'ai l'impression..Ma gueuse de domestique, La Belette, est entrée dans ma chambre comme un pet ce matin complètement chavirée...Elle sentait un peu le vin, tu vois ce que je veux dire...comme d'habitude, quoi, pas pire...mais là, elle me dit " Ahhh...M'âme la vicomtesse est pas au courant ?? mon Pépin s'rait rap'lé qu'on y aurait dit qu''l'armée du gros cocus s'rait de r'tour à Saint-Claude"...Elle m'a fait une peur ! J'ai cru qu'elle allait me dire qu'elle s'était fait engrosser par Occorax ! j'étais soulagée, tu peux pas sav...Oh...j'oubliais que tu n'avais pas un très bon souvenir...c'est des racontards...ce soir on a les bottes, demain on a le curé... Non ? tu crois pas ?...


N'osant pas trop regarder le baron devenu aussi rouge que son nom, Lothilde toussota et lui fit un sourire timide avant d'allonger le pas. Avant l'angélus, il faudrait avoir dépassé Vesoul. Qu'est ce que c'était que cette histoire d'armée..bah après tout, Saint-Claude, ils lui tournaient le dos..On verra bien.
Elle se mit à siffloter entre ses dents...

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Occorax
- Par quel moyen j’ai accepté de suivre cette catin … murmurait le seigneur a lui-même.

Tout en tenant la bride de son cheval, il garda la main prête sur son fourreau, il n’avait aucune confiance en Lothilde qui était derrière lui.

- Je vais lui écraser la tête avec mes pieds …
murmurait encore le seigneur a lui-même.

Cette catin de première zone, osait le commander, lui un sang bleu de pur souche, comment osait elle ? Lui qui était le plus fidèle vassal du Vicomte de Saulx, lui qui connaissait la prestance et savait ce comporter dignement et dans toute l’élégance qu’il soit.

- Ohhhh ! Je vais allez me soulager ! Dit il en criant , puis cabra la bride de son cheval en allant en direction des arbres , si elle râlait ou autre il s’en foutait , qu’elle soit encore contente qu’il lui fasse pas sur les pieds de son cheval , mais sur un vieil arbre pourri , mais quel indignation , quel sacrifice devait il faire juste pour torturer , tué cette catin de malheur …

Si il avait un arc ou même encore une arbalète, il aurait pu la tué et effacé son sourire moqueur et provocant sur son visage, il aurait dû quand même prendre sa suite de serviteur, il avait besoin de ces festin de nourriture, et la nourriture ici lieux laissait à désirer, nourrie comme des porcs avec des aliments de basse qualité, mais quel indignation …

Il refila ses braie, et observa Lothilde, il est vrai qu’elle était pas mal pour une catin et fessait guère son âge, mais au vu de ces mouvement, ohh combien d’homme lui sont passez dessus, même son propre titre de Vicomtesse elle a du le gagner avec dur labeur, forniquer dans la paillasse des serviteurs de Nozeroy ou encore de Bletterans, c’était un dur labeur et qui sais , c’est peut être son gagne pain , la catin des CAT …


- Trêve de rêverie … Dit il a lui-même.

Il avait trouvé l’occasion au moins de calmer ces nerfs, un grand sourire se dessina sur le visage du seigneur, comme quand il était en jubilation devant une défaite de Macricri ou quand il avait une ingéniosité d’idée…


Il ramassa une pierre.

- Beaucoup trop petite.

Il en ramassa une autre.

- Beaucoup trop grosse pour être rapide.

Une troisième.

- Parfait c’est celle si qu’il me faut, qu’Aristote m’aide dans cette tâche ardue…

Il lança le caillou en direction de Lothilde, son geste était précis, ces bras était tendu pour lancer avec force ce projectile, Paf il toucha quelque chose, mais quoi il le savait guère, il fit feinte d’aller plus loin et d’en ressortir avec le sourire arrogant qu’il avait l’habitude de faire en compagnie de Lothilde.

Il cabra son cheval, puis avant de reprendre la direction de tête du groupe, il dit avec un ironiste imparable.

- Faite attention, je crois qu’ont nous lance des projectiles …
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--Bertilliac
PENDANT CE TEMPS EN FORET DE FRANCHEVELLE.

Comment ces sbires avaient-ils su où ils se trouvait?
Bertilliac essuya son épée sur l'étoffe d'un de ces espèces de croisés aristotéliciens.
Les trois corps gisaient sur le chemin à quelques centaines de mètres de l'entrée du hameau. En tout cas les vrais destinataires n'avaient pas besoin de l'occire pour prendre livraison de leur paquet.... Il fallait les attendre... songea-t-il en grognant...

Sous leur habit de voyage d'excellente facture, les assassins portaient tous, Bertilliac avait pu s'en rendre compte par un examen rapide, la même tenue; une sorte d'uniforme de moine soldat. Epées, boucles de ceinture, chemise brodée, tout avait en effigie une croix aristotélicienne barrée de deux glaives romains.

Il avait eu de la chance. Sa méprise initiale lui avait sauvé la vie. Impatient d'en finir et soucieux de fuir les villageois, Il s'était approché rapidement des cavaliers en tendant par dessus sa tête le paquet à remettre. Ceux-ci avaient été surpris et avaient tardé à dégainer leurs armes.
Les trois hommes allaient de face en rang serré et Bertilliac se trouva donc sur le flanc gauche lorsqu'il vit surgir les lames de leur fourreau.

La frayeur et la tension accumulée l'électrisèrent. Son poignard jaillit dans sa main droite et perça la gorge de son adversaire le plus proche. Le cavalier du milieu, coincé entre les deux autres chevaux reçut son épée dans le flanc alors qu'il tentait de manœuvrer un demi-tour.
Le troisième cavalier se dégagea pour le charger, mais Bertilliac jeta son poignard dans le museau de sa monture qui eut un terrible soubresaut et chuta lourdement.
L'homme atterrit sur le menton avec un élan conséquent et sa monture en se relevant lui martela le dos.

Le combat n'avait duré que quelques secondes.
Bertilliac 3 - les pas beaux 0 ... et relance pour madame Chance...

En grognant, il fouilla les corps, prit leurs armes, leur bourse et poussa les corps dans le fossé. Il rattrapa ensuite les deux chevaux intacts et alla les attacher sous un arbre près du chemin.
Une chose était certaine :
Il attendrait les prochains avec plus de circonspection....
Bertilliac savait additionner deux et deux. Il n'était pas question de mourir pour rien . Son paquet devait être un objet vraiment précieux pour qu'on soit près à tuer pour le prendre....
Il décida de l'ouvrir


- Ben ça alors.......
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