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[RP] Turbulence à Machecoul.

Aur

    Des bruits de pas raisonnent au sein du château. Ils se font de plus en plus intenses de plus en plus rapides. Et ce fut l'apparition de la tornade, ou plutôt de l'avalanche.
    Malgré son poids légèrement supérieur à la moyenne, le jeune héritier breton ne se déplace pas lentement pour autant. Bougeant dans tous les sens, à la moindre occasion et sans raison, il est la terreur de la maison. Valet, garde et nourrisse se cachent à son passage de peur d'abîmer ou d'énerver le futur maître des lieux. Et cette terreur qui provoque parmi la maisonnée, le petit Aur est loin de l'ignorer. Ne sachant pas quoi faire de ses longues journées, il s'en amuse. Bousculant de temps à autre quelques gens, renversant les tapis de mur, ou encore les chandeliers, il était devenu une réelle peste noire. Le point d'arrivée final de cette catastrophe était : La cuisine ...
    Celle ci était devenu depuis 2 ans son lieu de prédilection. Manger était pour le jeune môme, le meilleur des plaisirs. Mélangé avec un challenge : ne pas se faire prendre.
    Se rendre à la cuisine était devenu une activité de jeu fort diversifiante.

    Une fois être descendu au rez-de-chaussé du fort, après avoir averti toute la baronnie de son réveil tardif part divers cris guerrier. L'héritier se glissa dans la cuisine d'une allure bien plus modérée doublée d'une discrétion à toutes épreuves. Passant derrière les cuisiniers, il arriva à attraper deux pains, un fromage, et quelques autres denrées à son goût, tout cela en se hissant sur la pointe des pieds. Une fois les biens acquis, le blondinet s'éclipsa, avec moins de discrétion cette fois ci, au grand étonnement des cuisiniers ignorants jusqu'au moment fatidique cette petite et pourtant imposante présence.


    - A moiiiiiiiiiii !

    Criait - il de sa voix légèrement enroué. Avant de partir à toutes trombes dans les couloirs du château. Heureux d'avoir à nouveau réussi son coup. Il prit par la suite et comme d'habitude le chemin de sa chambre. Malheureusement ce jour ci, quelques choses vient casser la routine. Et qui d'autre de mieux placé que sa sœur pour lui faire obstacle.

    En effet plus préoccupé par le pain qu'il était en train d'engloutir que par la ou il mettait ses pieds, le glouton heurta sa jeune sœur qui se trouvait sur son chemin.
    Le choc fut rude. Les deux jeunes Salar tombèrent chacun d'un côté à cause de la force de l'impact.
    Et la nourriture s'éparpilla aux quartes coins du grand couloir de pierre. Aur hébété par la chute observa la personne coupable. Dès qu'il vue sa sœur, son visage changea et passa de la surprise, à une sorte d'emportement colérique très connu de son entourage .


    - OOOOOOOOOOH
    Qu'est ce que tu faisais la ?


    Cria le jeune homme.
    Frustré d'avoir eu un problème sur sa route.

    Cette fille, l'embêtait depuis sa naissance. Et même si la complicité était souvent au rendez-vous, et qu'ils s'aiment beaucoup, il suffisait de peu pour qu'apparaisse la chamaillerie. Tout était prétexte, et ce fait là allait être la source inévitable d'une nouvelle dispute.


    - Tu pouvais pas être comme d'habitude !
    T'es jamais là à cette heure ci normalement.


    Raisonnement bête, raisonnement d'enfant.
Ermelne
Ermelne elle, est loin de se douter de l'agitation qui occupe une bonne partie du château. Non, elle, elle s'est levée comme une fleur, se frottant les azurs, posant ses pieds dans ses chaussons froids, et elle trottine jusque la fenêtre. Elle, c'est le grand large qui l'attire. Partir loin, à l'aventure. C'est cela qu'elle veut. Et elle l'aura ! c'est 'Line qui l'a promis, cette femme qu'elle appelle parfois Mère, mais seulement quand elles sont à deux. Enfin, sauf la dernière fois où ça lui a échappé, et il y avait la sœur de 'Line mais de toutes façons, elle sait qu'elles garderont le secret. La blonde cicatrisée a bien essayé de lui expliqué qu'elle n'était pas, et ne serait jamais, sa vraie mère, la fillette s'en tamponne l'oreille avec son chausson ... mais pas aujourd'hui, il est trop froid.

Après être restée un moment à son poste d'observation, Aldéa finit toujours par rentrer. Elle la sermonne de rester prostrée là mais la brunette ne l'écoute pas. Elle lui adresse simplement un sourire (vous savez celui de cause-toujours-tu-m'intéresses) et se laisse habiller. Elle rechigne quand elle touche à ses cheveux, parce qu'il faut dire que l'enfant a beaucoup de nœuds. C'est ça de se balader dans les couloirs la nuit. Mais c'est plus excitant que de le faire de jour, comprenez ... !

L'enfant va donc dans les couloirs, réfléchissant à ce qu'elle va faire de sa journée. Peut-être une cavalcade avec son Père. Peut-être qu'elle verra 'Line. Peut-être même qu'au détour d'un couloir, elle tombera sur son satané frère et ...

Justement, quand on parle du loup ...


-« Je fais là que c'est aussi chez moi je vous signale môssieu !

L'enfant se campe sur ses jambes après s'être ramassée, et met ses mains sur ses hanches. Elle n'a pas le droit mais personne ne la voit, alors elle en profite ...

- Tu pouvais pas être comme d'habitude !
T'es jamais là à cette heure ci normalement.

-« Je suis chez moi j'te dis ! (Le moment est venu de relâcher le juron appris par une blonde qui ne le voulait pas) Foutredieu, Aur ! Qu'est-ce qu'tu crois ? Que t'es tout permis ? Certainement pas !

Et puis elle détaille ce qu'il a laissé tomber.

-« Mais tu piques dans les cuisines ? Tu sais bien que Père l'a défendu ! Il est interdit de manger entre les heures des repas ! (Et puis, plus bas) Tu comptes mettre ça où ? Je peux t'aider ?

S'il refuse, elle va faire un scandale !
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Equemont
Dans la famille, piochons le père. Lui, comme à son habitude s'était levé de bonne heure pour inspecter au lever du soleil l'état de ses terres. Il montait sur son nouveau étalon, le fier Marchegai. Les nasaux fumants, ils prenaient d'un commun accord non verbal, le chemin du village. Il saluait artisans et commerçants installant leur petits étalages. Tous s'inclinaient sur son passage avec un révérence évidente. Depuis qu'il était le baron de Machecoul, de nombreuses choses avaient changé.

Ensuite, il reprenait la route du château fortifié et se faisait ouvrir la grille. Il connaissait par cœur tous les bruits du réveil et avec un sourire de contentement, il observa se monde que le Très-Haut lui avait donné à protéger et aimer comme un père. Mais son oreille se trouva effleurée par un remue-ménage inconnu. Et que je crie à droite à gauche... On lui avait fait part des chapardages en cuisine, il soupçonnait les meschines être à l'origine de ces petits larcins. Il faudrait certainement éclaircir cette question...

Toujours est-il qu'après avoir pansé son cheval, Salar prit le chemin de la chapelle pour prier et confier le siens. Nous passerons pudiquement sur cet instant et le suivrons directement par la grande salle. Un halte plus tard devant un portrait qui lui était cher, une blonde et belle dame. C'est là que l'agitation se précisa, les jumeaux !

L'hésitation prit le cœur du géant et se fut la curiosité qui gagna. Il essaya de s'approcher sans se faire voir pour assister à la scène. Il se demandait souvent comme les jumeaux se comportaient entre eux, sans la présence d'adultes. Il prit une petite coursive supérieure par laquelle il pouvait les observer sans être vu.

MORDIOU ! Que faisait-il avec ces victuailles ! Rage. C'était donc pour ça qu'il se transformait en porcinet ambulant. MAIS ! Comment avait-elle appris pareil langage ! Re rage.

Cela allait barder chez les Salar !

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Aur
    - Je suis un Salar.
    Aur du Salar.
    Et un jour le monde m'appartiendra !
    Alors oui, j'ai le droit de faire ce qu'il me plait.


    Dit le jeune garnement avec un sourire des plus espiègle. Et puis mince quoi. Après les nourrisses, les servantes, et les valets, c'était sa sœur qui lui faisait la morale. Non mais oh. Ou aller Machecoul. Et comme si ça ne suffisait pas, celle avec qui il avait partagé le ventre de sa mère pendant neuf moi, continua à lui casser les pieds.

    - Mais tu piques dans les cuisines ? Tu sais bien que Père l'a défendu ! Il est interdit de manger entre les heures des repas !

    Là elle lui posait une colle la sœurette. Car invoquer l'autorité paternel était le seul moyen de calmer les ardeurs de l'héritier. Les yeux noisettes fixant un point sur la gauche pour chercher une justification, et sa main en train de gratter ses fins cheveux châtain en signe de gène. Il était évident que le jeune Salar n'avait point de réponse à formuler à sa sœur. Ce fut donc un :

    - Blablabla

    1 min après qui surgit de la bouche d'Aur en cœur, pour s'éclipser de cette mauvaise posture. C'est alors que sa sœur, d'un ton un peu plus bas, lui proposa un sorte de pacte, implicitement énoncé.

    - Tu comptes mettre ça où ? Je peux t'aider ?

    Pas besoin de réfléchir très longtemps, si il n'acceptait pas son aide, cette garce allait tout répéter à leurs pères.Et là ça serait le drame : Sanction tomberait, et nourriture disparaîtrait.
    Ses yeux noisettes fixèrent les yeux bleus de la peste. C'est une fois après avoir sondé sa sœur, que sa tête fit une rotation de droite à gauche pour voir si personne les écoutait. Tout bien considéré elle pouvait lui être utile. Dès lors il s'avança vers elle et poussa de sa main grassouillette les cheveux de celle ci pour lui murmurer :


    - Attention les murs ont peut être des oreilles, tu sais !
    Je compte mettre ça dans les écuries. J'ai trouvé une cachette trop génial mais chuuuut pas un mot.
    Prends le reste et suis moi !



    Sur ces entres fait le garnement ramassa rapidement ce qu'il avait tombé, tout en laissant une partie à sa sœur. Par la suite il lui prit la main et l'entraîna jusqu'au écurie.





Ermelne
Mais ... Mais il s'enfuit ! Lâche ! Reviens, ta sœur n'a pas fini avec toi ! Elle lui lance le chantage, l'odieux chantage (en fait ça n'en est pas un, elle ne compte pas le balancer s'il refuse, elle sera juste vexée, mais chut ! c'est mieux s'il ne le sait pas).
Elle attend donc, plantée là comme un piquet dans un potager (savourez la comparaison), prête à reprendre son bout de chemin sitôt qu'il aura disparu.

C'est mieux comme ça : elle va pouvoir prendre le large, et si plus tard ils sont interrogés sur leurs occupations respectives, ils diront qu'ils ne se sont pas vus.
Mais son jumeau en décide autrement et revient vers elle. Elle est tout aussi ravie que s'il n'avait rien fait : elle va pouvoir s'occuper, mais AVEC lui, tout en disant plus tard s'ils sont interrogés sur leurs occupations respectives que ... (vous avez compris).

L'enfant acquiesce, prend la nourriture sans demander son reste et le suit sans piper mot, réussissant par miracle à tout maintenir dans une main, l'autre demeurant libre, celle-là même que son frangin vient de lui prendre. Elle est contente de passer un peu de temps avec lui. Ils sont fusionnels, malgré que cela implique des accrochages certaines fois. Qui aime bien châtie bien, paraît-il ... !

Ils arrivent à l'écurie, sans se douter que leur Père sait où ils sont, la brunette s'arrête au seuil, intimidée comme à chaque fois qu'elle entre ici. C'est pour elle synonyme de liberté, d'aventure, de chasse aux dragons. Parce que sans cheval, on ne peut pas cavaler après la grande bestiole à écailles. C'est ainsi. Elle se tourne vers Aur, et chuchote :


-« Elle est où ta cachette, dis ? Je promets que je dirais rien !

Et pour sceller ce pacte, Ermelne crache par terre tout en levant sa main droite. Elle passe décidément trop de temps avec les serviteurs ...
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Aur
    Main dans la main, les deux jeunes Salar entrèrent dans les écuries, après s'être extrait du fort de Marchecoul.

    -« Elle est où ta cachette, dis ? Je promets que je dirais rien !

    Aur tourna sa tête vers sa sœur en levant un sourcil. L'acte que venait de faire celle ci marqué le môme qu'il était. Ses yeux noisettes traduisaient l'incompréhension. Puis une grimasse se figea sur sa bouille.

    - Baaaaaaaah !
    Tu fais quoi là, c'est dégueulasse.


    Dit il d'une voix crécelle de jeune enfant.

    - Tu sais pas besoin de faire ça pour que je te crois !
    Mais si tu dis où est cette cachette, moi je dis que tu ...


    Que tu quoi d'ailleurs ?
    Les yeux du petit Salar restèrent plantés dans la paille tout en réfléchissant quelques instants. Figure pensive, il rassemble les éléments qui pourraient mettre en difficulté sa sœur si jamais ils étaient dévoilés. Après une fine sélection il choisi l'un des plus graves, du moins pour leurs âges.


    - Que tu vas sur les chemins de ronde !

    Raaaaah, voilà quelque chose qui ferait rager papa si il l'apprenait. Et la rage de papa était suffisamment terrifiante pour qu'elle garde le secret, à jamais. Enfin c'est ce que pensait le jeune héritier.

    - Bon, suis moi, je vais te montrer.

    Et le voilà en train de courir vers le fond de l'écurie.
    Une fois au bout, il rentre dans un boxe vide, soulève deux planches et se glisse dans le petit troue menant au sous sol. Non sans difficulté tout de même, à cause de sa corpulence de gaillard.


    - Et voilà le fief de Aur du Salar !

    S'écria t il devant sa sœur qui venait à peine d'entrer dans l'entre.
    Dans la cachette d'Aur on pouvait y distinguer de la nourriture ... Beaucoup de nourriture et quelques bibelots. À oui et tout de même un magnifique tapis de mur, qui pour le coup se trouvait au sol. Celui ci avait été chapardé dans la salle de réception, il y a de cela un peu plus d'une semaine. Le tout éclairé par la fine lumière qui venait de l'entrée.






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Equemont
C'est un père en détresse qui, du haut de son promontoire espionne sa progéniture en plein forfait. Il ne sait s'il doit se morfondre d'avoir engendré des sacripants, ou se réjouir de les voir prendre leurs affaires en main avec aisance. Il doute tout-à-coup et songe à nouveau à sa propre jeunesse. Peut-on avoir d'autre critère que celui de son passé ? Est-il possible de s'en abstraire ? Ces considérations philosophiques lui donnaient de manière général un goût de souffre dans la bouche, et il décida de le chasser en marchant quelques pas faussement innocents, histoire de se rapprocher des jumeaux.

Le problème, c'est que le temps de faire le détour convenable pour ne pas leur donner l'impression de sauter du ciel, les deux bambins avaient disparu. Regard à droite, puis à gauche, au milieu, même par terre (sait-on jamais, peut-être les a-t-on rétrécis...) Rien. Soupir.

Le baron devait montrer qu'il était le seul maître à bord après Dieu, aussi relevant la tête et se la composant digne, il répéta vingt fois la manière dont il poserait la question au premier touriste rencontré. Ni trop inquiet, ni obséquieux, ni, ni... Enfin surtout cacher la rage empreinte de peur qui le taraudait. Un palefrenier passait par là. Il le héla.


-«Hélà ! Viens ici ! N'as-tu point vu mes damoiseaux ?

La formule ne le satisfaisait pas vraiment, mais il fallait apprendre. Le culvert nia dans un salut curieusement gêné. Anguille sous roche à n'en pas douter. Le saisissant par le colback Equemont perdit en moins d'une seconde se travail de contrôle de ses nerfs et le secoua comme un prunier le sommant de parler sous peine d'être rossé cul nu en place du village de Machecoul. L'homme apparemment n'avait pas envie que le village puisse voir les pustules qui ornaient son séant, aussi il décida obtempérer à la manière d'un lâche. Son regard se posa sur l'écurie. Le lâchant comme une poulaine crevée, le baron se rendit au dit bâtiment tout en assurant le jeune homme qu'il allait devoir répondre de ses actes, et qu'il serait rossé le soir même. On ne déconne pas avec l'autorité.

La porte refermée avec soin derrière lui, il fut surpris d'entendre la voix angélique de son hoir dire quelque chose de ce genre :


-«Et voilà le fief de Aur du Salar !

Mouais, ce gamin voulait donc déjà sa mort, déjà régner en baron. Peu crédible. De quoi parlait donc le marmot. Il fallait s'approcher. Bon, un malabar de presque un quintal, ça ne se déplace pas sur un fond de paille comme une danseuse romanichelle. Le bruit se faisait entendre alors qu'il cherchait l'origine de la voix. Son fils. La fille ne devait pas être loin, la connaissant.

Venez mes petits, vous allez vous prendre la raclée de votre vie !

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Ermelne
Ermelne enrage. Non pas qu'il sache, après tout, elle ne s'en cache pas, mais qu'il lui dise. Il ne lui fait pas confiance : pourquoi proposer ce pacte affreux sinon ? elle ouvre de grands yeux bleutés. Est-elle vraiment prête à se corrompre juste pour s'éviter une colère ? la réponse est non. Rien que parce qu'il a justement voulu lui acheter son silence.

La fillette a une moue boudeuse, réfléchissant déjà trop pour son âge, elle se tait mais n'en pense pas moins. N'a-t-elle pas, elle-même, voulu le pousser dans ses retranchements ? si, mais c'est une fille, alors elle elle peut. Elle le suit tant bien que mal au fond, récupérant avec plaisir sa main.

Timide, elle chuchote :


-« Depuis quand y a un trou ici ?

Elle s'y glisse, tenant toujours les provisions, indiscrète au possible et surtout, très TRES curieuse.

- Et voilà le fief de Aur du Salar !
-« Mais c'est ...


La brunette observe, silencieuse, époustouflée par l'ingéniosité de son frère. Par sa main agile et rapide. Elle voit enfin le tapis, s'avance pour mieux en distinguer les liés et les déliés.

-« Mais c'est le tapis de la salle à manger !

Elle se tourne vers lui, mécontente.

-« Tu sais que Tuzawal a été renvoyé parce qu'il a été accusé de ce vol ?

Elle fait un pas vers lui. Elle l'aimait bien, ce serviteur. Un peu trop même. Il lui montrait les endroits les plus faciles pour grimper, et comme il s'occupait des oiseaux, il la laissait y toucher et les nourrir, des fois. Sauf qu'il est parti, parce qu'il avait pris le tapis avec le dragon dessus. Tapis qu'Ermelne aimait aussi beaucoup au demeurant. La fillette avait refusé de sortir de sa chambre toute une journée, furieuse contre son père qui avait renvoyé un de ceux qu'elle préférait, et déçue parce qu'elle avait le sentiment que Tuzawal l'avait trahie. Mais maintenant, elle sait que c'est Aur le voleur. Est-ce que cela pourrait permettre à Tuzawal de revenir ? il est jeune, encore. Il pourrait reprendre son service comme si rien ne s'était passé.

-« Tu savais où il était et t'as rien dit ...

Pour le coup, c'est son frère qui la déçoit. Elle ne veut pas se disputer avec lui parce qu'elle sait que le jour où son Dieu mourra (elle le sait, avoir une mère en moins vous incite à vite piger ce genre de trucs) il sera tout ce qu'il lui restera. Pour l'heure ... elle voit seulement qu'il a encore volé, et que loin de la nourriture sans conséquence, il a causé le renvoi du jeune homme.
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