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[RP] Procès en réhabilitation d'Angelyque de la Mirandole

Chevreux
[Sur la Place d'Aristote]

La foule augmentait de minutes en minutes.
Chevreux ne savait plus où mettre de la tête, tant il y avait de choses a surveiller, à coordonner.

Des visages inconnus dominaient la foule. Mais fort heureusement, certains lui étaient famillié, donc la personne qui était au coeur de cette situation.

Lorsque la duchesse Angélyque de la Mirandole arriva, il n'eu aucun besoin de présentation.


« Mes respects, votre grandeur.
Vous fouillez me parait fort peu décent en ce lieu.
Et je suis certain que de cette affaire, il n'en serait pas à votre avantage d'oser une vilainerie en nous cachant quelques armes susceptibles de convaincre quiconque de n'accepter la lever de votre excommunication.
»


Puis, juste derrière, elle vit arriver Della, halb-schwester de l'Ordre qui vint le saluer.

« Et cum spiritus, ma soeur.
En effet, nos chemins sont voués à se croiser ces derniers temps.
Lorsque nous nous sommes rencontré l'autre jour à la cérémonie de l'Ordre Cistérien, je ne pouvais pas vous dire que je serais ici aujourd'hui. Mais j'en avait déjà été désigné pour gérer la sécurité.

Mon absence si longue à, en effet, été un des facteurs de ma présence en ce lieu. Cela garantit mon impartialité car je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé dans les dernières années au sujet de votre mère. Espérons que le Très Haut saura conseiller justement les juges de ce procès.
»


Il ne pouvait se permettre de discuter plus longtemps, de nouveau arrivants requéraient sa présente et sa vigileance.

« Bonjour votre Grâce de Vosne-Romanée. Vous pouvez donc aller vous installer. »

Puis, il alla à la rencontre d'un couple qui désirait se faire annonce.

« Dominus Vobiscus, votre Grâce de Rivien et Dame d'Euphor. J'espère que vous avez fait bon voyage.
Je suis le Chevalier Chevreux d'Entrelacs, responsable de la sécurité de ce procès.
Je crains que vous annoncer sur cette Place ne serve à grand chose. Mais vous êtes le bienvenu pour y prendre place avant que le procès ne commence.
Veuillez, je vous prie, déposer vos armes -- si vous en avez avec vous -- auprès de ce garde.
Puis, à titre de témoin, je vous invite à vous installer à l'intérieur des barrières pour éviter que la foule ne vous dérange trop.
Lorsque son Eminence le Grand Cardinal désirera vous questionner, vous serez appelé à aller témoigner.
»


Le chevalier indiqua une zone sur la place où on pouvait voir que plusieurs places étaient encore libres.
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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
Rehael
La présence du Cardinal Connétable avait été sollicitée par le Grand Inquisiteur. A son arrivée, il salua le Chevalier Chevreux, nommé responsable de la sécurité du procès, et passa en revue les milites présent, avant de prendre place en attendant le début des évènements.
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Hobb
[ A cheval ! ]

Le Ritter Teutonique Hobb, arriva à Rome en ce début de Juillet. Il avait voyagé léger depuis Genève. Une escorte réduite, car la ville avait besoin de Milites pour sa défense et le bien être des gens de bonne foy. Une paire de chevaux de bâts, pour lui et ses compagnons, des harnois de circonstance. Les Provinces traversées étant amies le trajet se fit sans encombres.
Arrivant à Rome il troqua son épée Nothung pour celle de chevalier d'Isenduil, seule arme autorisée à Rome. Il décida de renvoyer son escorte, il ne savait pas combien de temps sa présence serait nécessaire dans la ville Sainte.
Après une rapide mais approfondie toilette il se présenta en la Place d'Aristote, monté sur son misaudor caparaçonné d'une couverture légère blanche frappée de la croix noire et portant ses couleurs.

Il reconnut immédiatement au loin, son Frère de Sang le Ritter Teutonique Chevreux. Il descendit de cheval, le confia à un Milites échangea quelques mots et s'approcha de Chevreux.
Hobb salua avec respect, déférence les autorités religieuses présentes. Puis s'adressa à Chevreux :


-" Dominus Vobiscum mon Frère."

Large sourire.

-" Je constate avec joie que tu as repris de la santé depuis nos derniers combats. "

Puis il lui signifia l'objet de sa présence.

-" Je serais sans doute appelé à témoigner à ce procès qui s'ouvre ici. J'ai été contacté par la Sainte Inquisition. Un des gardes m'a dirigé vers toi."

Le Blanc Manteau attendit d'être conduit vers la place réservée aux témoins, .... à charge ... lourde charge ... .
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angelyque
Selon toute vraisemblance, le choix de sa tenue avait été judicieux puisque personne ne s'était montré offusqué, et l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait ne dérangeait personne.
Voilà une excellente chose pensa la duchesse qu était ébahie par la foule de plus en plus dense qui se pressait à son procès.
A croire qu'un procès de levée d'excommunication était un spectacle pour le romain lambda.
La Charolaise baissa un peu plus la tête, se demandant de quelle façon cette affaire allait se terminer.
De nombreuses personnes attendaient avec impatience l'issue de ce procès et elle en était consciente.
Les conséquences pouvaient être lourdes, que ce soit pour elle et les autres excommuniés dont il serait sans aucun doute question dans ce procès, ainsi que pour Rome.
Cela faisait plus d'un an qu'elle hésitait à accepter ce procès de réhabilitation, faisant un pas en direction de l'Eglise, puis se ravisant à chaque fois.
Cette fois, elle irait jusqu'au bout, quel qu'il soit.

Son regard parcourut l'assistance, se posant sur ceux qu'elle connaissait, le frère Ambroise d'Autun, qu'elle avait tant apprécié à un moment mais qui l'avait ensuite blessée. Peu de temps avant il avait écrit à ses ravisseurs, ce qui avait touché la duchesse.
Le Cardinal Yut aussi était là, il était l'un des rares romains qui lui inspirait confiance, un homme de paix. La Charolaise était sensible aux hommes d'église qui prônaient la paix, qu'ils soient diacres ou prélats.

Sa fille Della venait d'arriver, suivi de près par Drahomir. Elle leur adressa un léger sourire et les remercia de leur présence, prenant note des mises en garde de l'ancien grand Chancelier de France.

L'air horrifié elle vit ensuite débarquer Finn, avec son épouse Marzina dont la tenue arracha un gémissement à la duchesse. Elle brillait de mille feux et ne passait pas inaperçue. Elle s'était vêtue comme si elle se rendait à un Sacre, sachant à quel point en outre la charolaise souffrait d'avoir été obligée de porter cette horriche chose sur le dos. Misère, le bébé aussi était vêtu en tenue d'apparat.

Il fallait vite qu'elle se place, avant que Finn ne pose les yeux sur elle . Il ne fallait pas prendre le risque qu'il reconnaisse la relique qu'elle portait sur elle, ni que l'odeur puissante ne parvienne jusqu'à ses narines. Elle n'avait pas envie de finir à poil devant une foule en délire.

La Pair de France fut touchée de voir arriver la duchesse de Bourgogne, à qui elle adressa un sourire. Elle savait que cette dernière était considérée excommuniée par Rome, là où d'autres dans exactement le même cas qu'elle ne l'étaient pas.

Sans surprise, elle remarqua l'arrivée d'Alexandre Olund également, et celle de Hobb, qu'elle avait avec vigueur combattu.

Inclinant sa tête en direction de Chevreux, pour qui elle avait un infini respect et qui avait été récompensé par une toison d'antimoine -plus haute distinction bourguignonne accordée aux non bourguignons, et accordée au compte gouttes- quelques années auparavant pour tous les services qu'il avait rendus à la Bourgogne
.

Je vous remercie, je vais de ce pas prendre la place qui m'est dévolue.

Il n'y avait en effet nul besoin de fouiller la Charolaise, qui même excommuniée, gardait le respect envers les représentants de l'Eglise. Adressant un regard vers le ciel pour une dernière prière en direction du Très Haut, elle se rapprocha des premiers bancs, attendant qu'on l'appelle à la barre des témoins. N'ayant pas vraiment l'habitude de ce genre de procès, elle préféra attendre d'être guidée pour intervenir.
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Chevreux
[Sur la Place d'Aristote]

« Que de monde et ce n'est pas terminé ! », se disait Chevreux, à force de voir arriver les personnes. Et que dire de la foule. Jusqu'à présent, les gardes arrivaient à maintenir une forme de calme, et s'efforçaient tant bien que mal à dégager l'entrée de la grande place, pour permettre à ceux qui étaient appelés d'entrer, ainsi que les dignitaires venus assister à ce procès.

Il salua son Éminence Rehael, Cardinal Connétable qui avait autorisé sa présence ici à titre de responsable de la sécurité du procès.

Puis, il reconnu au loin son frère de Sang qui s'approchait de lui.


« Et cum Spiritus, mon Frère. Je suis heureux de te revoir.

Oui, mes blessures ont fini par guérir... Des cicatrices de plus qui marquent mon passage sur cette terre où j'ai mis mon épée à défendre le Très Haut. Je n'ai hélas pas encore eu le temps d'aller m'enquérir des blessures de mon épouse. Et ce procès, je risque d'être trop épuisé en fin de journée pour prendre la route. Je verrai à cela après. Ma présence ici est requise par notre Très Sainte Église et tu sais à quel point je mets un point d'honneur à assurer les charges qui me sont remises.

Ainsi, tu seras témoin dans ce procès.
»


Jetant un regard vers l'épée d'Isenduil que Hobb portait , il resta songeur.

« Hum ! À titre de témoin, tu sais que je devrai te demander de retirer ton épée, qu'elle soit d'Isenduil ou non. Mais je sais aussi que cette épée se veut être au service du Très Haut.
Je suis un peu embêté de te la laisser, à moins que tu ne me donnes un coup de main le temps que le procès ne commence.
»


Chevreux avait une confiance aveugle envers son frère, mais autoriser une arme à son frère sans que ce dernier ne soit aidant à la garde serait un signe de favoritisme envers un témoin et cela ne pouvait être acceptable. Il se disait que si son frère l'aidait pour la sécurité le temps de la mise en place du procès, ce dernier pourrait lui remettre son épée le temps du témoignage.
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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
Melian
Sa présence ayant été mandée, elle avait fait la route pour s'en venir jusqu'à la Place d'Aristote. Son collier de Chevalier Sénateur autour du cou, l'épée d'Isenduil au côté, sa cotte d'armes rouge sur sa cotte de mailles, cape rouge elle aussi avec l'étoile d'Aristote brodée, Melian était très facilement identifiable.

En même temps, des Chevaliers Sénateurs il n'y en a pas quinze, donc autant pouvoir le reconnaître facilement.

Elle se présenta à la garde et attendit sagement son tour et qu'on lui indique la place qui serait sienne.

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Chevreux
Voyant que la Duchesse demeurait là a attendre, sans trop savoir où prendre place, il décida de l'escorter à sa place.

« Dame Angélyque, permettez moi de vous montrer votre place. »

Il l'invita à le suivre jusqu'aux premiers places.
À peu près au milieu, quelques sièges avaient été identifiés comme quoi ils étaient réservés pour l'accusée et les quelques personnes qui pourraient l'accompagner. Sa famille, ses propres témoins, et autres personnes dont elle était en droit de se faire accompagner.


« Vous et votre suite, famille et témoins pouvez vous installer ici.
Et étant au centre de la place, la foule ne devrait pas pouvoir trop vous incommoder.

Et le moment venu, il ne vous sera pas nécessaire de traverser la foule pour venir témoigner à la demande de l'Inquisition.
»


Laissant là la duchesse, il la salua et retourna a ses affaires. Il vit qu'un garde épiscopal l'attendant près de l'entrée, un nouveau visage. Il alla donc à sa rencontre. L'homme se présenta.

« Sergent Dimitri Mikhaïlovich, merci d'avoir répondu à l'appel du cardinal.
En effet, comme vous pouvez voir, la foule augmente de plus en plus et je ne suis pas en mesure de tout superviser.

Pour l'instant, il faut accueillir les dignitaires et les témoins, tout en tenant hors de ce que nous pourrons appeler l'enclos, toute personnes non autorisée.

Peut-être pourriez-vous superviser les arrivées ? Rappeler les ordres aux gardes, etc. Est-ce bon pour vous ?
»


Chevreux venait d'appercevoir le Chevalier Sénateur arriver devant la garde.

« Sergent, je dois aller accueillir le Chevalier Sénateur. Si vous avez une question, venez me voir. »

Sans attendre, Chevreux alla à la rencontre de sa Soeur d'Isenduil.

« Pax Vobiscum, ma Soeur,
Vous avez été en mesure de vous libérer de toutes ces réunions pour venir. Voilà une bonne chose.

Vous pouvez entrer.
»


Le Ritter fit signe au garde qu'il pouvait la laisser entrer malgré son épée.

« Excusez-les, ils ont ordre de ne laisser entrer aucune arme, et je doute qu'ils comprennent tous le sens de cette épée d'Isenduil. J'ignore si son Eminence le Grand Inquisiteur vous appellera à témoigner, mais je devrais alors vous demander de me la remettre le temps du témoignage. En attendant, je suis certain qu'à titre de Chevalier Sénateur, ils comprendront pourquoi je vous ai autorisé à la conserver.

Son Eminence Rehael est déjà arrivé. Il est assis là-bas, vers l'avant.
»

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
Hobb
Hobb écouta son Frère de Sang avec attention. Il opina du chef de temps à autre.

-" Tu sais bien, mon Frère que jamais l'épée d'Isenduil ne sort de son fourreau. Aussi quant à ta proposition de t'aider il va de soi que j'accepte. "

Tout en parlant il gardait un oeil sur les personnes présentes. Et quand il vit la Charolaise arpenter les lieux il n'eut aucune réaction, si ce n'est un léger plissement des yeux.
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Marzina
[Rome - Place d'Aristote]

La Blonde n'avait rien compris au déballage de la Mirandole sur tous les griefs pour lesquels les gens pourraient lui en vouloir. Des histoires de rats ou de vaches, voire des boiteux, quand le passé de l'Altesse comportait de l'espionnage, des meurtres (bien souvent involontaires), et des expériences médicales diverses. Ca semblait bien dérisoire, très français à vrai dire, de se faire la gueule pour des animaux. Néanmoins loin de se laisser perturber, elle avait prêté un coche à la Duchesse, préférant nettement faire coche à part pour ce voyage sous peine de perdre l'odorat de manière définitive. Le soutien moral a ses limites!

Pour une fois, le mari est obligé de l'accompagner dans le coche. Oh joie! Douce vengeance...Il l'avait obligée à s'y enfermer durant toute sa grossesse pour soit disant préserver l'enfant. Il craignait surtout qu'il ne vienne plus vite si elle montait à cheval! Le bambin était d'ailleurs de la partie, lovée contre la poitrine de sa mère, qui n'avait d'yeux que pour les yeux de son mari, ou plutôt le bandeau qui les cachait. Non seulement elle jubile, mais elle peut en plus afficher sa délectation, puisque monsieur Ó Mórdha ne voit strictement rien. C'est donc avec un grand sourire sadique qu'elle passe le voyage, pendant que Nolan ouvre de grands yeux ronds sur les ouvertures du coche, très impressionné par le paysage qui défile. Les commentaires de l'héritier ne tardent pas:

"AaheuhaaaaheuuhAHEUUUUU!"

Commentaire poncté d'un regard fier de la mère envers son rejeton, comme s'il venait de faire une réflexion des plus philosophiques.

"Cessez de vous plaindre, Irlandais de malheur! Admirez plutôt l'habileté et l'aisance de notre fils, à peine quatre mois et il parle déjà!"

Parler est un bien grand mot, puisque le jeune fils ne prononce pour l'instant que des voyelles, mais la différence est moindre aux yeux de la Blonde devant son premier enfant. D'une oreille distraite elle écoute les plaintes de Finn. Certes, lui infliger une semaine était fort cruel, et elle s'avouait assez facilement que ça lui causait grand plaisir de le torturer ainsi, mais d'un autre côté, elle savait aussi que Soeur Valyria n'aurait jamais donné une seule journée de pénitence. Il en allait donc aussi de la crédibilité de son billet.

"J'ai remarqué que Nolan s'était habitué à vous entendre râler vous savez. Je vais vous montrer, allez-y, râlez encore!"

L'Irlandais ne manquait pas d'y aller de son petit couplet, tandis que la Bretonne levait son fils à bout de bras. A l'entente du refrain entrecoupé de grognements, il se mit à sautiller ses petites jambes dans le vide en riant, provoquant le sourire en coin de sa mère.

"Je suis sûre qu'il vous identifie à vos grognements!"

Enfin arrivés, celle-ci le laisse sortir en premier pour qu'il l'aide ensuite à s'extirper du coche avec l'enfant dans les bras. Alors qu'il retire son bandeau et lui fait une réflexion sur sa tenue, la réponse est toute faite: relevant son museau hautain, Marzina réplique à l'Irlandais:

"Vous abandonnez votre pénitence alors même que nous sommes à Rome, au plus près de Doué! Ne vous étonnez pas si vous vous faites foudroyer en plein procès!"

Tout ne se passe pas exactement comme prévu...Heureusement, la Charolaise est loin. Nolan lui, a l'air légèrement intimidé par toute cette foule, lui qui ne quitte que rarement la presqu'île et le cercle des employés de la famille. Ouvrant de grands yeux, il dévisage tout le monde, attrapant au passage une boucle blonde de sa mère qu'il porte à sa bouche. Après avoir sévèrement réprimandé le bambin qui se met à pleurer bruyamment, c'est donc de très mauvaise humeur qu'elle fend la foule, flanquée de quelques gardes, tandis qu'elle s'avance vers celui qui semble en charge de contrôle les entrées. Posant ses yeux noirs sur lui elle annonce froidement:

"Son Altesse Marzina Ó Mórdha, Princesse et Chambellan de Bretagne, Comtesse de Penthièvre et Baronne de Quiberon, et son époux le Comte et Baron consort Finn Ó Mórdha. Nous venons soutenir la Duchesse dans cette épreuve, et apporter le concours de notre témoignage, si cela nous est autorisé."
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Chevreux
De loin, Chevreux perçu un petit groupe qui approchait, l'air sûr de leur pas et se dirigèrent vers l'entrée de l'enceinte.

Le garde qui s'y trouvait semblait légèrement troublé. Il ne devait pas être habitué à autant de visiteurs en si peu de temps, tous plus ou moins importants, accompagnés ou non.

Le chevalier décida d'aller voir ce qui se passait, laissant derrière lui le Chevalier Légat.

S'approchant du petit groupe, il vit que le garde faisait son travail de base, soit de demander si des armes étaient en possession des arrivants, leur indiquant la porte où 2 gardes surveillait l'entrée. C'était là que les armes des nobles et visiteurs étaient gardés. Nul ne pouvait y entrer sans autorisations.

Il s'approcha du garde et demanda qui étaient les visiteurs, avant de s'adresser à eux.



« Mes hommages, votre altesse. Et salutation à votre famille et votre suite.
Ainsi, vous venez supporter la duchesse en plus d'être appelés à témoigner. Comme vous l'a indiqué le garde, après vous être départit de vos armes, si vous en avez avec vous bien entendu, je vous invite à prendre place sur la grande place. La Duchesse s'y trouve déjà et il y a plusieurs places à ses côtés pour les personnes qui viennent la supporter.
»


Voyant le petit pleurer, il regarda la dame.

« Voilà une expression des plus naturelles des Enfants du Très Haut. Il est toujours agréable de voir que la Vie continue toujours par l'arrivée de ces enfants.
Avec la foule qui sera fort probablement bruyante, j'ose espérer qu'il ne s'en portera pas trop mal. Chose certains, ses humeurs seront fort probablement plus agréable à entendre que les cris de la foule.

Puisse le Très Haut prendre soin de lui.
»

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
Finn Ó Mórdha
À la réflexion de Marzina sur la loquacité de leur rejeton, là aussi c’est vite dit.

- « On dirait davantage les borborygmes d’un marin ivre… », commente l’Irlandais, sur le chemin qui les mène à l’entrée du périmètre sécurisé. « Et ça suffit, comment voulez-vous que je puisse admirer la prestance de notre fils si j’y vois rien ? J’étais obligé de me séparer du bandeau. »

À moins que ce ne soit l’allure de son épouse qui l’ait poussé à retrouver la vue. La dévorant justement du regard alors qu’elle réprimande vertement leur bambin, le Gaélique se fend d’un sourire railleur.

- « Si vous attachiez mieux vos cheveux aussi, ça n’arriverait pas. »

Mais voilà qu’elle les annonce et qu’un garde – manifestement pas le plus dégourdi – les accueille, rapidement rejoint par un chevalier les invitant à retrouver la Charolaise.

- « Ahhh la grosse est déjà installée ! », se réjouit-il, avant de rassurer son interlocuteur. « Vous en faites pas, on a laissé nos armes au vestiaire. »

Comprendre : dans la voiture. Le vieux grison se sent d’ailleurs bien nu sans l’épée qui pend d’ordinaire le long de sa jambe. Et pressant une main nostalgique contre son flanc, comme s’il venait de perdre un morceau de lui-même, il se sent atteint du traumatisme du membre fantôme.

Considérant qu’ils peuvent y aller, l’Irlandais prend donc congé du chevalier romain et embarque femme et enfant dans les rangées de sièges disposés devant l’estrade. Direction le premier rang. La Mamelue n’est pas bien difficile à repérer et c’est à ses côtés qu’ils prennent place. Ó Mórdha s’enfonce dans le siège voisin de celui de Marzina, et retrousse subitement les naseaux.

- « Bordel Mamelue, c’est vous qui sentez la vieille catin ?! » Il ricane alors. « Me dites pas que vous vous êtes encore une fois faite enlever… »

Déjà la dernière fois, elle schlinguait.
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white
Il venait d'arriver, par chance, il était habitué aux longues missions et aux déplacements qui n'en finissaient plus. Avançant sur la place Aristote, il réalisa que cette affaire était plus "Populaire" qu'il ne pensait ou du moins, que ça intéressait les curieux.

En effet, une foule non négligeable, relativement calme, était massée le long des deux côtés de la voie qui menait à la place. Heureusement que les gardes maintenaient la plèvre pour ainsi permettre aux gens de passer. Avançant, il voyait que les personnes devant entrer était systématiquement interrogées par un groupe de garde. Il semblait reconnaitre celui qui faisait office de chef et qui était vêtu différemment. En s'approchant il reconnu le Comtois, Chevreux! Ça faisait un bail qui ne l'avait pas vu...


Il s'arrêta face à lui attendant qu'il ne le regarde, puis
Messire Chevreux, bonjour à vous. Je ne sais pas si vous me reconnaissez, White de Tiallaz. Je viens pour témoigner!

On commencerait par ça, voir déjà s'il y avait d'autre formalité d'usage à adopter et s'il le reconnaissait.
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Pour en savoir plus sur notre armée : L'armée des Septs
Chevreux
La foule augmentait encore. Fort heureusement, la garde arrivait à maintenir un passage pour ceux qui avait l'autorisation d'entrer sur la place.

Un homme s'approcha de lui et le nomma par son nom. Il devait donc le connaître mais sa mémoire lui faisait défaut. Le visage lui était rappelait de lointains souvenir... peut-être en Savoie, mais il avait beau chercher dans tous les recoins, il ne s'en rappelait pas.

Fort heureusement, l'homme ne le fit pas attendre et se présenta.


« Bonjour, messire de Tiallaz.
Vous avez été convoqué par son Eminance. Vous pouvez donc entrer sur la grande place. Mais avant, vous devez laisser vos armes aux gardes. Comprenez que la sécurité est de mise avec autant de monde présent.
»


Puis, dévisageant la personne, il osa une indiscrétion à voix basse pour n'avoir que lui qui puisse l'entendre.

« Dites moi, messire de Tiallaz. Ne nous sommes pas déjà rencontré il y a longtemps ? J'avoue qu'après une retraite peut-être un peu trop longue, certains visages me restent en tête, mais les lieux ne s'y rattachent pas toujours. »
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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !
Onael d'Appérault
La chose avait été annoncée à l'AEF,et la jeune Archevêque avait souhaité s'y rendre.Au delà de la curiosité de voir un procès en réhabilitation,la personne qui y serait jugé l'intriguait bien plus.
Malgré tout ses efforts,malgré le temps qui s'était passé,l'Archevêque de malines n'arrivait pas à pardonner complètement à ces personnes qui avaient été impliquées de près ou de loin au massacre de sa famille,essayant malgré tout de comprendre comment ces gens avaient pu se détourner de la Vraie Foy,et être aveuglés au point de faire couler le sang d'innocents,et pis encore,de clercs romains.

La Duchesse,contrairement au Roy d'Armes de France,ne faisait pas partie des personnes qui écourtaient souvent ses nuits,rappelant à son esprit l'horreur de certains évènements,mais elle y était liée,malgré elle,et avait fait beaucoup de tort à la Foi des bourguignons.

La jeune d'Appérault était songeuse en approchant des lieux,et malgré son arrivée deux jours plus tôt dans la cité romaine,ses traits étaient encore tirés.Après avoir lissé machinalement sa tenue,elle se présenta aux gardes,assurant qu'elle ne portait pas d'armes,et montrant ses ornements épiscopaux,afin qu'on lui indique la place qui leur était réservée.
Quand ce fut fait,elle fit quelques pas,balayant la foule au passage,espérant peut être apercevoir parmi les hommes d'armes,son jeune frère,devenu Teuton.
Après une moue déçue,Le Vice Préfet des CHapelles arrêta ses pas à la hauteur du rang où était installée sa consoeur de Limoges,qu'elle salua courtoisement,et s'installa près d'elle,parcourant la place d'azurs sombres et songeurs.

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Ceronnie
Ceronnie arrivait sur la Place d'Aristote, après avoir chevauché toute la nuit. Untouchable, sa fidèle monture, semblait increvable et tout deux formaient un couple parfait.

La jeune femme aperçut des teutoniques non loin de là et après avoir laissé son destrier en de bonnes mains, elle s'approcha de ses compagnons. Non loin de là elle aperçut le Chevalier Mélian avec qui elle avait voyagé il y a peu de temps.

La foule était dense, il était difficile d'approcher, à croire que chacun venait assister à un spectacle. La jeune Reiterin se félicita d'avoir laissé Odyssée à la commanderie, cependant elle espérait être de retour pour les douze mois de sa fille.


- Pax Vobiscum Ritter Chevreux, j'ai répondu à ton appel, je suis à tes ordres

Puis se tournant vers le Ritter Hobb et le Chevalier Mélian, elle leur sourit en les saluant à leur tour.
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