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[XIIIème édition du Grand Tournois de Genève]

[RP] La vie contre la gloire ...

Mortymer
Le temps était venu. Prendre route vers les sommets et rejoindre la vallée de Murten, un coin paisible dont il n'avait guère entendu parlé si ce n'est pour l'évènement à venir. Une impasse des montagnes helvète, qui elle même en était déjà un. La dernière fois que le blond avait foulé le sol du territoire confédéré, c'était aux aurores d'un printemps bien lointain maintenant. A coup de cliquetis, de camp installé aux devants d'une citée lémanique et ou lentement on entendait s'élever des caves le murmure d'une nouvelle hérésie. Il y a donc sept années qui ont passés depuis que l'oriflamme de sang à la croix d'argent avait berné et c'est bien le cas de le dire, le puissant empire qui l'encerclait. Les premiers jours de peurs et les semaines de guerre laissèrent peu à peu l'histoire d'une union d'un côté et d'une haine de l'autre, faire le glas d'un état qui s'était construit.

Le voila donc désormais à marcher, en tant que visiteur, participant d'une manifestation, un tournoi armée, bien adapté au guerrier de sa trempe. Le temps des guerres, des valeurs et des croyances avaient donc prit fin, tout du moins pour ces jours ... Les querelles reviendraient assez vite à en connaitre l'histoire des ces vallées, mais l'histoire ne serait plus la même. Il était donc devenu simple homme à se vêtir d'apparat de guerre, pour jouer au touriste, intéressé par les festivités locales. Rien de plus banal, pour un homme voyageant aux cotés de sa douce épouse, à traverser mont et vallée, sans se soucier des affaires qui se déroulaient sur les lieux de leur randonné. Et c'est ainsi, qu'avant de jouir d'une retraite méritée en Bourgogne, comme lui avait proposé Sherynne, qu'il venait tenter une dernière passe d'armes sur l'un des seuls territoire ou il n'avait encore connu aucune victoire. Corriger l'histoire, voila ce qu'il venait faire dans la vallée de Morat ... Il s'agissait juste de sortir vainqueur de la route qu'il s'apprêtait à mener.

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Mortymer
Tabasser c'est un peu comme baiser, non ? C'est toujours par derrière que tu prends le plus cher ...

L'art de la prose du mayennais avait toujours de quoi faire frisonner sa compagne. Lorsque le mutisme le quittait ce n'était que rarement pour des envolés lyrique, tout juste une pointe de cynisme bonne à laisser croire qu'il n'avait que faire des lubies de sa compagne. Après tout, c'était elle qui l'avait trainée jusque chez les hardis helvètes à prendre le chemin de ses lointains souvenirs. Et c'est d'un sourire en coin, le regard plein d'étoile que l'éternel gamin, déjà bien grisonnant s'en allait aux champignons avec la mèche bleue. Ce n'était pas tant une question qu'il aimait à mener en duo, mais l'association semblait être la seule option qui lui avait été faite cette fois-ci. Et donc, plutôt que d'attendre une réponse de sa bien aimée, le blond préféra reprendre le chemin, avec aux devants une armée de marauds, des bandits, des soldats et qui sait, une ou l'autre prostitué qui espérait peut être se faire divertir contre un arbre.

Le temps des romances passés, l'histoire devait désormais suivre le bon bout. Le tout étant d'éclater la tronche du premier venu, sans que ce dernier ne puisse se relever, tout en s'assurant de n'être la victime d'aucun malotru qui aurait l'idée de l'attaquer ... Dans quel cas, le vaillant Louvelle saurait bien trouver l'astuce pour lui faire mordre la poussière, dans la seconde ... Ou dans l'année ! C'était bien le minimum à facturer. Et finalement tout portait à croire que les bonnes mœurs n'étaient pas du pays, lorsque du regard, cherchant une proie à dénicher, c'est eux qui virent le glas de la défaite venir à leurs devants. Mais c'était bien mal connaitre le couple, qui bien plus qu'un vieillard et une jeune pucelle furent dans l'ordre un vétéran et une pucelle ... excité. C'est toujours ça dirons nous ! Mais semblait-il bien assez, pour se défaire des mécréants qui eurent l'audacieuse folie de venir défier l'irréductible guerrier, trop bien dressé par le Comte-brigand. Et alors qu'il s'engageait à les repousser, c'est avec surprise et un certain plaisir jouissif à découvrir son épouse lui pousser le pas, en se faisant elle aussi, justice soi même.


Citation:
19/01/1463 04:07 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Jeliza.rose et de Leandro_luciano (coefficient de combat 10) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.


Désormais, le temps de la cueillette des raisins devait définitivement prendre fin. Ils n'étaient pas venus ici pour se prendre des coups de pilon par devants et des coups de massues par derrière. Et s'il s'agissait juste de s'en prendre plein la tronche, la justices des hommes et l'une ou l'autre compagnie d'ordonnances aurait vite fait le cas particulier de leur personne ... Encore une fois. On allait pas jusqu'à dire que c'était un plaisir de se faire écorcher vif, mais la ténacité et l'ardeur du combat à leur rencontre était telle le long de leur vie, qu'il devenait presque coutumier de servir de chair à canon. A défaut, ils savaient aussi tout deux assurer leur survie et pour le blond plus particulièrement, attraper le premiers venus et lui envoyer sa droite dans le pif ... Mais bien étrangement, le passé vous rattrape bien vite, votre âge aussi et les mauvais souvenirs encore plus vite. Ainsi donc, avaient-ils trouvés leur premier défis, que l'erreur, sommes toute humaine venait reprendre le pas. Trop de confiance ? Manque d'assiduité ces derniers mois ? Surement un petit je ne sais quoi, mais le fiasco fut total.

Citation:
19/01/1463 04:07 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Cameliane et de Maethor (coefficient de combat 10), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.


Les jambes à leur cou, les poches encore sauvent, les voila foutant le camps, plus vite qu'un prêtre dans un bordel, direction on ne sait ou, mais assez loin pour ne pas prendre un mauvais revers. La journée n'était véritablement pas des plus réussie, tout juste une catastrophe d'évité.

Demain, tu te feras l'appât, moi j'me mettrais à distance pour les abattre avec l'arc ... Et quand j'dis appât, faut que ça morde, donc à poil !
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Cameliane
Pieds nus, les braies roulées au dessus du genou, la tignasse bien ficelée, les mains vides, les cinquante écus en besace...

- Chéri ? On y va ? Ho que j'ai hâte ! On se prend les premiers qu'on croise d'accord ?! Pas d'quartier, on trie pas, on ne prend pas les plus beaux et on les fout à terre sans parlementer !

Ainsi soit-il.

Aux côtés de son époux d'Amour, en forme lui aussi, les voilà partis à la conquête du monde.
Heu... juste d'au moins une victoire si possible.
Et sans trop de bleus.
Arrêt brusque sur image... le geste du bras qui montre une direction, en suspend...


- Là ! Oups... là... ces deux là... écoutent leur accent... des bourguignons... ho chic !


Bon en fait, à dire vrai, le fait que ce soit des bourguignons, tout comme des comtois pas francs ou des savoyards menteurs, pesait lourd dans la balance.
Au moins, pas de choix cornélien.

Hop hop hop...


- A l'attaaaaaaaaaaaaaaaque ! Chéri fous l'homme à terre j'm'occupe d'la femme !

Ils se défendent bien ces bourguignons ! Des coups tordus, les gnons, on ne sait plus qui bouscule qui...
Toujours est-il que les deux jouteurs étrangers finissent par se carapater en trainant la jambe, alors que les empoignades ne sont pas terminées.


- ATTENDEZ !! Vous devez nous remettre vos bourses !



19/01/1463 04:07 : un malfaiteur nommé un groupe composé de Mortymer et de Sherynne (coefficient de combat 10) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi. Ha ben cette fois c'est Bella Ciao.
Maethor
Derniers arrivés, premiers servis, telle fut la première journée de combat. Le couple genevois qui ne l'étaient finalement que d'adoption s'était vu entouré par de nombreux jouteurs. Maethor était le pire combattant en armée que les royaumes n'avaient jamais vu naître mais à sa décharge, il était un bien meilleur détrousseur de bourse et autres actions de persuasions forcées, d'aucun dirait diplomatie musclée.

C'est ainsi que dans le feu de l'action, désirant se montrer à la hauteur de son épouse qui elle était une guerrière en tout point accomplie, il se mit à œuvrer. L'italien ne souffre pas de complexe vis à vis de Caméliane qu'il admire et adule telle une déesse et puis de toute façon, même mauvais soldat, elle l'aime alors que demande le peuple ?

Bref, elle le sort de sa torpeur, la meneuse donne ses ordres et il les suit sans rechigner.



Chéri ? On y va ? Ho que j'ai hâte ! On se prend les premiers qu'on croise d'accord ?! Pas d'quartier, on trie pas, on ne prend pas les plus beaux et on les fout à terre sans parlementer !


Il opine du chef puis commence à zieuter de tous cotés pour trouver quelques proies esseulées. Personne n'a dit que le tournoi devait déterminer les plus courageux ou plus forts, c'est un peu comme Koh Lanta, les vainqueurs sont pas toujours les plus méritants ou habiles. Ainsi l'alliance, union Caméliane Maethor allait faire la démonstration de sa toute puissance.

Toi discuter, être diplomate ? Je n'aurais pas eu l'audace de te le réclamer.

En réalité, si Caméliane avait le sang chaud, elle savait aussi nouer des amitiés solides et des alliances bénéfiques face aux plus retords des mulets. Le brun avait une petite tendance à exagérée, n'est pas italien qui veut !

Mais attend moi bon sang de bois !

L'amazone, la tueuse de sanglier en un carreau avait frappé. Elle se déchainait et il la regardait pantois prenant presque le risque de se faire copieusement rosser. Mais avouez que voir votre femme entrain de combattre comme une furie, qui ne peut pas trouver cela sexy ?

Le genevois danse, vrille, fait quelques pas de cotés, des roulades, encaisse, donne, car comme on dit : plaisir d'offrir, joie de recevoir. Dos à dos avec son épouse, ouf ce n'est pas l'ennemi, il continue de distribuer allègrement des coups, souvent dans le vent mais au moins lui ne réplique pas. Bim bam boum.


Ouah, je crois qu'on a gagné non ?

Il se tâte, oui il est encore entier, il tripote son épouse bon c'était à l'origine une palpation de sécurité pour se rassurer sur son état, toute réaction anatomique face à cet acte médical n'est que fortuite.

ATTENDEZ !! Vous devez nous remettre vos bourses !


Et alors qu'il termine ses bêtises, il ne peut s'empêcher d'exploser de rire en entendant Caméliane réclamer son prix.

Tu crois qu'on y est allé trop fort qu'ils sont partis si vite ?
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