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[RP]Ordre des Lames: Commanderie de Lorraine

Elektra.


Un groupe de cavaliers, plus une voiture-litière ainsi qu'une charrette de matériel, arrivèrent en Lorraine et commencèrent à la traverser pour rejoindre la commanderie sur les terres d'Avillers.

Le Commandeur Zeiss d'Acoma était loin, parti pour un voyage long et sans aucun doute dangereux, et le chevalier impérial Liam du Lys Noir, également doyen de l'Ordre, avait pris la suite en attendant son retour.

Les hommes déchargèrent le matériel, s'occupèrent des montures qui,après toutes ces journées à marcher dans la neige et à contrer le froid, avaient bien besoin de repos.
Le Grand Maitre descendit de la litière et on la conduisit à ses appartements. Tout aussi fourbue que les montures, la jeune femme avait grand besoin de ce sommeil qui semblait toujours la fuir.

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Dacien_de_chenot


Après plusieurs jours d'un voyage qui avait été loin de ressembler à une sinécure, ils parvinrent enfin en Lorraine.
Le mauvais temps n'avait rien arrangé à l'affaire et les bivouacs avait été rudes mais les Lames s'étaient habituées à ce confort des plus rudimentaires au point que la plupart du temps, ils ne prenaient plus même la peine de dresser une tente, se contentant d’allumer un feu pour réchauffer un quart de soupe avant de s'endormir quelques heures, enroulés dans leur cape.
Quand la pluie ou la neige s'invitaient, ils se glissaient sous les essieux des charrettes pour se protéger et tentaient de prendre un peu de repos lorsque le sommeil ne se mutinait pas sous l'effet du froid pénétrant et de l'humidité.
Parfois ils faisaient halte dans un village et pouvaient profiter d'une nuitée dans une auberge ou dans une écurie auprès de leurs chevaux. Un luxe dont ils profitaient en s'endormant tôt après une bière avalée en taverne.
Ainsi donc, il n'était pas mécontent d'être de retour en Lorraine où la mission de recrutement pour l'Ordre avait été interrompue début janvier.

Se mêlant à la troupe, il lui fallut aider au déchargement. Les chevaux furent conduits à l'écurie. Il s'occupa lui-même de Nyx, l'andalou alezan qui lui servait de monture en dehors des combats. Un regard minutieux : demain il ferait changer ses fers.
Lorsqu'il sortit de l'écurie, l'air était chargé de neige et ses pensées aussi sombres que les hêtraies lorraines.
Fort heureusement, il avait encore beaucoup à faire ce qui lui offrit un sursis avant que de céder au poids de la mélancolie.
Ses compagnons avaient disparu, sans doute pour la plupart, au fond d'une taverne, mais peu importait car ce qu'il avait à faire de prime, il devait le faire seul.

Il repéra une auberge à l'écart de la grand rue qui lui offrirait le calme dont il avait besoin et y prit une chambre pour quelques jours.
La chambre était des plus modestes mais propres. ça suffirait. Un instant son regard se perdit par la fenêtre jusqu'aux contreforts des Vosges.
Habitué aux sommets des alpes qui déchiraient le ciel de leur crêtes acérées, il s'étonnait de la rondeur des ballons. Il finit par s'arracher à la contemplation et regagna la salle principale.

- Aubergiste, apporte-moi de quoi écrire et une chope de bière.

Il s'installa dos à l'unique fenêtre.
La première lettre serait pour son père.

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Liamkorrigan
Après un long voyage et de nombreuses péripéties, le groupe de Lames arriva enfin dans un bourg proche de la commanderie.
Leur mission allait enfin pouvoir commencer. Recruter pour la commanderie de Lorraine qui avait subit des pertes humaines importantes lors des dernières missions.
Liam donna des ordres pour que l'on installe le Grand Maitre dans la meilleure auberge du bourg.
Quand tout fut réglé, il s’installa à son tour dans une petite chambre qui était équipé d'un confort très sommaire mais suffisant. Allongé sur sa paillasse pour gouter un repos bien mérité, il songeait à la manière de débuter le recrutement.
Pourquoi pas installer une tente aux couleurs de l'ordre sur la grand place avec quelques Lames pour recueillir les postulants, ou bien visiter chaque taverne du bourg pour y chercher des volontaires... reste bien sur la méthode de la massue mais elle n'a jamais mise en pratique au sein de l'ordre.
Sur cette dernière pensée amusante, il s'endormit

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---------------------A SOLIS ORTU USQUE AD OCCASUM----------------
--------------------- ORDRE DES LAMES ---------------------
Dacien_de_chenot


Les jours se suivaient immuables, dans un rituel qui s'était mis en place naturellement.
La neige était tombé en abondance ces derniers jours et sous les sabots de Nyx, elle s'écrasait dans un crissement caractéristique. Çà et là, quelques flocons tournoyaient dont certains venaient mourir sur son visage. Le froid s'était invité, saisissant sous l'effet du vent et son souffle exhalait des nuages de fumés à chaque expiration.
Il s'était levé de fort bonne heure, s'arrachant à la chaleur de ses draps pour revêtir rapidement sa tenue de cavalier puis, sans même prendre la peine d'avaler quoi que ce soit, il avait quitté l'auberge. Nyx avait besoin d'exercice et lui de se changer les idées. L'inaction ne lui valait rien.
Sitôt passées les portes de la ville, il lança le coursier au galop.

Il ne devait pas être loin de tierce lorsque monture et cavalier passèrent le guet, fourbus. Il neigeait maintenant à gros flocons. Quelques rares artisans avaient bravé le froid pour ouvrir leur échoppe : il entendit le forgeron battre le fer et les coups de hachoir du boucher sur son billot de bois.
Tous les sons lui arrivaient feutrés donnant l'impression d'une ville qui répugnait à réveiller ses enfants.
L'écuyer laissa Nyx aux bons soins d'un palefrenier et traversa le marché pour rejoindre l'auberge. Au passage il fit quelques achats. Sans doute dormait-elle encore... Sans doute aurait-elle faim... Il la savait gourmande de ces pains d'épices ronds, fabriqués par les nonnes, qu'elle se plaisait à prétendre lorrains et qu'il savait bourguignons. Sans même qu'il n'y prit garde, un sourire égaya son visage comme à chaque fois qu'elle s'invitait dans son esprit. Il en oublia le trouble et les questionnements qui désormais le torturaient régulièrement et hâta le pas.

Depuis deux jours, Coligny ne s'était pas montré. Dieu seul savait où pouvait se terrer le bougre, sans doute dans quelque bouge de la ville, à dilapider la somme rondelette qu'il lui allouait, en compagnie de filles peu farouches qui pour quelques écus et un peu de vin lui ouvraient leur couche. Il faut dire qu'ils avaient peu à faire.
Espérer recruter à Toul semblait une gageure, en témoignait le campement de l'armée noire où seuls bougeaient les sombres oriflammes. Visiblement, leur général avait beau rugir, n'en sortaient que miaulements insuffisants à réveiller les 5 morts qui pourrissaient dans les rues faute de croque-mort pour remplir son office.
L'écuyer avait établi le triste constat suivant : sur les 53 âmes qu'abritait la ville, 9 étaient étrangers au duché, 12 faisaient retraite chez les moines, 36 étaient lorrains dont seulement 27 étaient toulois.
Mieux aurait valu poursuivre leur mission de recrutement à Nancy et seul l'état de santé de l'un des leurs expliquait encore leur présence à Toul.

Une douce chaleur régnait dans la pièce principale de l'auberge. Il ne s'y attarda pas et grimpa à l'étage.

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Evrard
Il avait laissé sa femme au bon soin d'une famille qui lui avait proposé gentiment. Rencontré à plusieurs reprise en taverne le jeune homme avait parlé de ses voyage qu'il devait entreprendre et d'un naturel parfait sa nouvelle amie avait tout de suite offert une chambre pour Myosoti dans la maison familial, la proposition accepté avec grande joie par sa mère le jeune homme n'avait put refuser.
Ce faisant Evrard profita donc de son temps libre pour réintégrer sa chambre laisser à la Commanderie de Lorraine, du à son déménagement dans celle de Savoie il y a quelque temps, et se changea rapidement pour ne pas paraitre devant ses pairs comme un civil mais bel et bien en tant que Chambellan.
Uniforme neuf et impeccable, il est temps pour lui de rencontrer la Grand Maître qui est de passage dans la région. Il devra certainement lui laisser le temps de se reposer un peu mais son arrivé ne devait pas être faite sans lui. Après la rapide entrevu le jeune homme repartit avec son uniforme afin de montrer à la province que l'Ordre sera toujours présent.

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Evrard de Melchir, marié à Myosoti!
Evrard
Après un entretient rapide avec leur Grand-Maître le jeune homme retourna à son bureau afin de travailler, pour le coup il avait énormément de papiers à trier et modifier pour ensuite les faire valider par le Chapitre.
Son second projet étant les blasons, plus compliqué tout de même, il ne s'arrêta pas pour se reposer mais prit une petite collation rapide. Nouveau blason, nouveau horizon! Le travail ne serait jamais terminé pour que l'Ordre continue de prospérer et sans aide ni de nouveau membres le jeu serait encore plus dur.

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Evrard de Melchir, marié à Myosoti!
Liamkorrigan

Liam accoudé au rempart regardait la brume qui lentement s'élevait de la campagne.
Le fier étendard des Lames claquait au vent. Il était le seul à être resté pour garder la commanderie, ses frères étant repartis pour une autre mission après avoir rencontré le Duc de Lorraine.
La cloche de la cuisine résonna soudain annonçant le premier repas de la journée. Le Chevalier détourna son regard de la campagne et descendit les escaliers pour rejoindre le mess.

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---------------------A SOLIS ORTU USQUE AD OCCASUM----------------
--------------------- ORDRE DES LAMES ---------------------
Scapin
Ou renaissance arrivait mort s'approchait, il paraît que celà était le cycle de la vie.
Après ses matinaux exercices, le Valeureux ce leva laissant de côté les épineux qui lui avait lacéré le dos. Et après son bain dans les eaux froides que pour refermer ses blessures et lui donner force en cette journée agréable


Tenue simple du matin, écus de ses terres brodées sur sa cape et gallons de gouverneur des FDL, à peine visible sur sa veste.

L'air fermé depuis le temps ou il ne voulait rencontrer, ce qui s'appelait homme, mais l'humeur joyeuse, enfouissant ses pieds dans les bottes noires. L'air l'appelait, la nouvelle saison peut être, laissant son épée sur le lit tout en gardant sa dague enfuie sous la cape.
C'est avec conviction que le Valeureux remonta le chemin qui montait vers la foret

Le soleil encore bas quand il était partit culminait déjà, lorsqu'il vu des remparts se dresser devant lui


Levant la tête un peu surpris, telles arbres fermés entre eux que pour lui empêcher son passage.
Passant le dos de sa dextre sur son front, laissant quelques gouttes d'eau couler sur son bras, ... . Serrant doucement les lèvres le sel de ces gouttes sur les blessures volontaires, .... Ne pas y penser avait dit les moines.


Fermant doucement les paupières que pour chasser la douleur, respirant doucement.

Y a t il âme qui vive derrière ces arbres ?
Liamkorrigan
Liam discutait des chevaux avec les palefreniers lorsque le Capitaine des archers l'interpella.
- Chevalier, un homme sans escorte se présente à la porte.
- Je vous accompagne !!

Quittant les palefreniers, les deux hommes se dirigèrent vers le portail.
D'un rapide coup d’œil, le Ténébreux s'assura que les archers étaient à leur poste sur le rempart avant de faire ouvrir la porte.

Il regarda l'homme et se présenta

Bonjour Sire, je suis le Chevalier Impérial Liam du Lys Noir, commandeur de L'ordre des Lames.
Pouvons nous connaitre la raison de votre visite ?


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---------------------A SOLIS ORTU USQUE AD OCCASUM----------------
--------------------- ORDRE DES LAMES ---------------------
Arnaud_de_wisches

[beaucoup plus tard...]

Arnaud lisait le message du Chevalier lui indiquant que deux nouveaux sergents devaient rejoindre la commanderie dans les prochaines semaines.

Liam était parti de nouveau en mission ne laissant dans la commanderie que quelques gardes parmi les plus aguerris et lui pour superviser.

C'était donc une bonne nouvelle pour l'écuyer que d'apprendre qu'il allait recevoir le renfort de deux Lames.


Bien allons aviser les gardes des ces nouvelles arrivées et prévoir leur logement.
Elektra.
Les hautes murailles de la commanderie se découpaient dans la lumière matinale. Un murmure général glissa parmi les cavaliers. Dans l'aube naissante, quelques volutes de buée s'élevaient autour des montures et des hommes. Le froid avait engourdi les membres, mais les esprits retrouvèrent leur vivacité en apercevant leur point de chute se profiler à l'horizon.

Le Grand Maitre, accompagné de ses chevaliers, d'écuyers et de sergents d'armes, ainsi que de quelques escorteurs, encadrant plusieurs charrettes pleines de matériel, d'armes et de réserves alimentaires, stoppa devant la grande herse.

La vie dans la commanderie s'était peu à peu mise en veille. L'absence prolongée d'un commandeur qui avait perdu la foi, puis la longue mobilisation de l'Ordre, n'avaient pas aidé à ranimer la garnison. Pourtant, cela faisait presque un an que le Grand Maitre avait décidé de reprendre les choses en mains. Résultats, plusieurs lorrains avaient été recrutés, un chapelain avait été nommé, et ils venaient s'installer en masse pour relancer l'activité militaire de la région.

La herse se releva, la troupe se remit lentement en marche pour entrer dans l'enceinte de la cour intérieure. Le sourire aux lèvres et malgré le froid du petit matin, c'est un sergent au garde à vous qui accueillit l'escouade du Grand Maitre.

Celui-ci sauta à bas de sa monture et s'approcha du sergent d'armes tout en frottant ses mains, frigorifiées bien que gantées, pour le saluer.


Sergent Naurestel, je suis ravie de vous revoir.

Puis elle fit signe à tous de descendre de cheval.

Très bien ! Tout le monde se met au travail ! On entrepose les armes à l'artillerie, la nourriture au garde-manger de l'auberge, l'argent et la paperasserie dans le bureau du commandeur.

Ce dernier allait bientôt être élu et prendrait sous peu ses fonctions. Tout serait en place pour son premier jour à son poste. Elle chercha le maitre d'armes du regard et lui sourit.

Chevalier, pouvez vous voir à ce que la garde soit renforcée dès aujourd'hui ?

Se retournant de nouveau vers le jeune sergent.

Sergent ... Dites moi qu'une soupe chaude nous attend ... J'avais oublié comme la Lorraine pouvait être froide en novembre.

Elektra lui sourit tout en rehaussant son col jusqu'à ses oreilles. En elle, un tumulte bouillant l'envahissait. Enfin, la Lorraine, SA Lorraine, elle y était ! Rien ne serait facile mais le temps ferait son œuvre, elle le savait. L'important était d'être rentrée chez elle.
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Naurestel_de_grimaud
La jeune femme était une Lame, depuis deux mois à présent, elle entamait son troisième mois avec l'enthousiasme de sa jeunesse, et comme à son habitude, elle défendait, veillait au fort tant que les ordres ne changeraient pas. Au loin, elle pu apercevoir des cavaliers qui approchaient. Puis rapidement, elle reconnu ses frères et ses soeurs d'armes. Ce n'était pas de refus! Un sourire étira ses lèvres alors que la herse se levait pour laisser passer les Lames, venues habiter la Lorraine froide et impitoyable en novembre. Elle salua respectueusement le Grand Maître dès qu'elle fut à son côté.

- Bonjour Grand Maître, je suis très ravie de vous revoir tous, surtout ici!

Il y eut une pose où Elektra donna quelques ordres à la troupe. Elle les aiderait à moins qu'on lui demande de faire autrement. Elle sourit tout de même aux commentaires sur le temps plutôt froid de son duché de naissance. La jeune femme en avait l'habitude et même si pour elle s'était frais, elle pouvait comprendre que le froid semblait plus mordant pour ceux qui n'en avait pas l'habitude, elle voulut la rassurer.

- Grand Maître justement j'ai fait un potage avec de la viande et des légumes pour bien supporter le froid, cela ne devrait pas tarder à être prêt. Nous avons aussi du gruau en attendant.
Dacien_de_chenot


Enfin, après des jours de marche, après avoir quitté la Champagne, traversé la Bourgogne, la Savoie et la Franche Comté, la lance mainte fois remaniée parvint enfin en Lorraine aux premiers jours de novembre.
La fatigue se lisait sur les visages émaciés pourtant ils avaient encore bien à faire avant que de prétendre profiter d'un mauvais lit.
Dans une envolée de cape, le Maistre d'armes sauta bas de sa monture et confia les rênes de cuir au sergent Yris, chargée des écuries tandis que son regard balayait la commanderie.

La herse avait été rapidement abaissée aussitôt leur passage. Un coup d’œil lui avait suffit pour s'en assurer.
Presque une année s'était écoulée depuis qu'ils avaient quitté la commanderie lorraine. Il se souvenait de cet étrange sentiment qui l'avait assailli au moment du départ, fait d'amertume et de regrets. Il savait que la Lorraine allait lui manquer, à lui, le savoyard et ce constat n'avait cessé de le surprendre. Une lointaine promesse lui avait toutefois garanti un retour pour le bout de l'an 1463 mais s'y attachait la menace d'une funeste conclusion qui faisait peser une chape de plomb dont il avait eu du mal à se départir du poids.

Il prit ses ordres et entreprit de renforcer ce qui devait l'être. Les remparts revêtus assuraient à eux seuls, une bonne protection.

- Écuyer ! Veillez à doubler la garde aux portes. Je veux un homme à la tour de guet relevé toutes les deux heures.

Un regard sur le chemin de ronde lui fit froncer les sourcils. Il fallait chercher la sécurité dans la défense. La commanderie avait souffert, mais l'arrivée massive de troupes de renfort allait foncièrement changer le paysage habituel.

- Instaurez aussi des tours de ronde. Deux patrouilles armées en permanence. De jour, comme de nuit. Je veux, par un rapport quotidien, savoir qui entre et qui sort, qu'il soit civil ou gens d'armes.
C'est bien compris ? Allez !


Il se tourna vers un sergent qu'il interpela :

- Conduisez-moi au responsable de l'armement.

La voix était impérieuse et les ordres nets. Dans l'action il oubliait la fatigue et les tensions des jours derniers. Les mains furent dégantées et la dextre passa machinalement dans la tignasse sombre tandis qu'il flattait la croupe d'un roncin qui entravait son chemin.

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Julien_wotek
Le sergent Julien Wotek, chef du groupe de combat de cavalerie mécanisé, inventeur, détective privé et mercenaire, était en train d'effectuer quelques test sur un de ces vieux projets: le Module d'Insertion Balistique, une grosse boule dans laquelle on mettait un bonhomme qui allait être catapulté derrière les lignes adverses.

Seulement, ce jour là, Julien était légèrement malade... et cela s'était répercuté dans son travail. Lorsque la catapulte se mit en action, la boule ne partit absolument pas dans la direction prévue. Julien se lança à sa poursuite, interrogeant chaque personne sur son passage jusqu'à atterrir dans une taverne où se déroulait la campagne électorale des impérialistes Lorrains.

Mais où alla donc la boule? Et bien elle continua sa course sur quelques kilomètres... pour s'écraser en plein sur la herse de la commanderie de l'ordre des lames en Lorraines. Le projectile était assez résistant, tout comme la herse. Le choc fut assez rude. La grille trembla de partout en dispersant un peu de poussière s'étant accumulé au fil des ans. La boule, heurta de plein fouet la herse, se déformant légèrement en même temps que celle-ci sous l'impact. Le MIB roula alors en arrière, repoussé par le système défensif avant de s'arrêter sur le pont.

Ses charnières et son système d'ouverture ayant passablement morflé, le MIB s'ouvrit, complètement déglingué, laissant entrevoir un mannequin de paille et de bois recouvert d'une armure légère de mauvaise facture. Il y avait un petit mot avec lui:
Citation:
Propriété du sergent Julien Wotek, merci de le retourner au plus vite à la taverne de l'Enclaminé, Nancy, Lorraine. Merci de laisser le mannequin et de ne rien toucher, matériel fragile. Merci de votre compréhension et bonne journée

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"Méfiez vous de l'eau qui dort"

--Chevalier.veteran
Les doigts enfouis dans la barbe grisonnante, il grattouillait sans relâche, moment intense de réflexion. Ses collègues "d'illégalité" le pressaient, grognant à voix basse, les yeux au quart pour ne pas louper le Maitre d'Armes s'il venait à passer dans les parages.

C'est que la rumeur disait qu'il avait la fâcheuse habitude de foutre tout le monde à poil, si il vous surprenait à jouer aux cartes ou aux dés.


Bon ! Tu les lances ! C'est pas qu'on a toute la journée hein !

Allez ! T'feras pas six d'toutes manières ! Pose c'te bourse sur l'cageot !

Le vétéran grommela, releva la pogne large comme une battoir et la secoua frénétiquement, répétant tout bas "six, six, six..."

BAOUUUUMMMMMM !!!!

Les dés allèrent valser sous un tas de bois prévu pour l'hiver. En chœur, les parieurs se relevèrent d'un coup, cherchant comme des poulets au milieu d'une route ce qu'ils devaient faire à présent.

NOM DE D'LA !!!! Mais d'où qu'vient c'raffut ?!!!

Finissant par se diriger vers l'endroit où semblait s'être produit le choc, le vétéran finit par lever la herse.

Palsambleu ! Mais qui m'a foutu un engin pareil ?!! Pis à quoi bon ca peut-y servir ?!!

Il interpella deux sergents fraichement arrivés, et sur le point de le plumer aux dés.

Toi ! Et toi !! Vous m'ramassez la ferraille pour la forge ! La poupée au milieu, vous m'brulez ca !

Bon ... moi je vais aller faire un rapport ...


Faisant un détour vers le recoin des écuries où ils étaient tous rassemblés précédemment, il récupéra sa bourse et fila vers les offices sans demander son reste.
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