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[RP] Hé Donzelle, il est où le corps ?

Tord_fer
    L’histoire qui commence ici, se déroule dans la Cours des Miracles à l’arrière de la taverne du Poney Blanc, qui n’a de blanc que le nom, puisqu’ici tout y est noir, de l’âme de ses clients, aux chicots de ses putains.

Des bruits de bottes. Des cliquetis d’armures. Des voix. Tous ceci vint troubler le sommeil d'ordinaire lourd, du Borgne. Il ouvre l’œil. La luminosité, bien que sombre, de la cours lui vrille de crâne et une douleur aigue lui lance derrière le globe. Il le referme aussitôt et tente de porter la main à son crâne afin d’apaiser la douleur. Mais il n’y arrive pas. Il ne peut plus bouger son bras droit.
Tord panique.
Qu’est c’que ?! Se serait-il coupé une fois de plus un membre ? Oh non pas le bras ! Ça sert un bras !
Son œil se réouvre, sa tête se tourne afin de mieux voir ce membre qu’il ne sent plus. Une chevelure brune. Son bras est enseveli sous une chevelure brune...
Le Borgne se redresse légèrement en s'aidant de son autre bras. Il tente d’apercevoir à qui sont ces cheveux, et qui diable a pu dormir ainsi dans ces bras ?
Son œil se pose sur le visage délicat de la belle. Il ne lui est pas inconnu. Ce n’est pas une catin, non. Il gromelle, cherche dans sa mémoire ou il a bien put voir se jolie minois et ce qu’elle peut bien faire entre ses bras.
La douleur lui vrille de nouveau le crâne. Sa bouche est pâteuse. Aucun souvenir ne lui revienne, même pas le nom de la demoiselle. Son haleine refoule des relents d’alcool. Il a dut se prendre une sacré cuite la veille pour se réveiller ainsi et ne se souvenir de rien.
Dernier coup d’œil à la donzelle, et premier sourire sur les lèvres de Tord. En tous cas il a dut assuré pour se retrouver au pieu avec pareille beauté. Dommage qu’il ne se souvienne pas de ce qu’ils ont fait... Mais pour sûr il a dut s’en passer de belle...

Le Borgne ne croit pas si bien dire. En effet une épée vient s’installer sous son nez le forçant à relever la tête.
Une épée ?
Tord lache la donzelle un instant du regard et place ses pensées salaces en arrière-plan, afin de mieux voir qui est le drôle qui le menace ainsi lui gâchant un si agréable réveil.
Son œil se plisse. Une armure, une épée. Un soldat. Un autre derrière. Enfin, quatre autres… C’est donc eux qui l’ont réveillé ?
Il fronce les sourcilles. C’est quoi c’bordel ? Il est ou là ? Pour sûr il n’est pas dans sa cours, jamais un garde ne s’y aventurerait. Merde.
Y s’passe quoi.
Le Borgne se rallonge et referme son oeil. Peut-être qu’en dormant un peu, ça passera tout …


Mais Aie ! M’touche pas sp’ce de pisse-froid !

Ce qui vient de faire lâcher ce juron au Borgne ? Un coup de bottes bien placé dans les reins.
La parole lui fut néanmoins coupé par l’homme tenant l’épée, qui, satisfait de voir que le Borgne lui accorde enfin son attention, enchaine de sa plus belle voix.


Messire Jean Gaillard, plus connu sous le sobriquet de Tord Fer, et Dame Agnésina Tempérance Corleone vous êtes en état d'arrestation pour meurtre.

Corleone ? Merde. Voilà qu’il fornique avec une ritale. Décidément, boire ou jouir, il faut choisir….

Titre tiré de "Hé mec elle est ou ma caisse ?"
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Agnesina_temperance
    La nausée était la première sensation ressentie par la Corleone quand elle sortit des brumes douloureuses qui transformaient sa perception au monde. Les yeux clos, elle restait inerte, profitant des derniers instants d'illusion et cette impression s'en retrouvait perturbé par des bruits de bottes et des cliquetis d'armures, mais si l'information était relevée, l'esprit ne faisait guère plus attention au monde qui l'entourait. Ina sentait autrui contre elle, mais ne l'assimilait pas pour autant. Illusion que le monde n'était qu'un lointain écho et elle sentait son esprit s'évaporer dans les airs.

    La main bougea légèrement, marquant la renaissance dans le bas monde. A moins que ce fût une descente. Ses muscles et ses articulations étaient douloureux, comme une brûlure s'était propagée sur tout le corps. Etait-elle malade ? La nausée s'allia à une profonde détresse de l'esprit, comme si elle avait pris une cuite et qu'elle avait l'alcool mauvais, sauf que c'était plus subtil que ça. Elle était mal et ses doigts se crispèrent.


    Mais Aie ! M’touche pas sp’ce de pisse-froid !

    Les mots furent une douche froide, marquant une descente brutale chez la Corleone, qui se redressa d'un coup et ouvrit les yeux, avant de les contracter, car le peu de lumière lui vrilla la tête, avant de lâcher une expression de mécontentement. Le bras vient recouvrir les yeux, en attendant qu'ils s'habituent à leurs environnement.



    Messire Jean Gaillard, plus connu sous le sobriquet de Tord Fer, et Dame Agnésina Tempérance Corleone vous êtes en état d'arrestation pour meurtre.


    -Et ta sœur, elle n'a pas commis de meurtre ? Premiers dires des plus impulsifs, pour répondre à ce qu'elle perçoit comme une agression, mais la réflexion commence son travail. Tord Fer. Arrestation. Meurtre. Agnésina Tempérance... Le bras se décale avant que Corleone découvre des doigts ensanglantés et ses yeux s'écarquillèrent. Meurtre. Le baissant, des soldats étaient présents dans cette pièce, qui ressemblait tout bonnement à l'arrière d'une taverne. Où était-elle ? Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'était pas dans son quartier, car elle en connaissait tous les recoins et les soldats n'y mettraient jamais les pieds. Soldats. Etat d'arrestation.

    Tord Fer.
    Ce nom était très loin de lui être étranger et le teint blême, elle tourna la tête vers la personne qui était allongée à côté d'elle.
    Tord Fer.

    - P'tain, c'est pas vrai ! Elle rabattit sèchement la couverture avant de se lever précipitamment, parce que le Borgne était tout le contraire du prince charmant dans les contes pour enfant et n'était pas l'homme que toute femme rêve d'abord dans sa couche. Aussi méchant ou bad-boy soit-il. Une envie de rendre son repas se fit sentir en même temps que son dégoût.


    Hé doucement la donzelle. Rhabillez-vous.

    Essayant de garder une attitude digne, son regard descendit vers ses jambes... nues. Elle était en effet habillés que d'une chemise avec des traces de sang et froidement, elle avisa le Borgne. - J'espère pour toi que tu as une bonne explication. Parce qu'elle n'avait aucun souvenir de ce qu'il s'était passé. Juste un immense trou noir. Des gardes venus les arrêter. Et ses mains et sa chemise tâchées de sang. La situation était loin d'être cocasse. Attrapant rapidement ses braies pour les enfiler, les gardes ne perdirent pas de temps avant de l'attraper.

    - Allez. On vous amène pour l'interrogatoire et vous mettre au trou.


    Mais que s'est-il donc passé ?

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