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[RP] Campement Fatum à Bourges

--Compagnon_de_fatum



[Bourges, campement de l'Alliance Fatum, la nuit tombée]


Depuis quelques temps déjà, la rumeur se répandait en interne, l'Alliance, du moins en partie, se réunissait de nouveau. Après Genève, après Bertincourt, la ville libre et centrée de Bourges paraissait la mieux indiquée. Les autorités royales alentours ne s'y trompaient d'ailleurs pas, renforçant les contrôles de douanes, les patrouilles et la défense civile au moindre mouvement, rendant le périple des compagnons expérimentés plus âpre et plus risqué.

Au fur et à mesure qu'il approchait du Berry, le compagnon entreprenait de voyager de nuit, empruntant les routes et chemins sinueux les moins fréquentés pour s'assurer l'absence de mauvaise rencontre. A peine la frontière berrichonne traversée que la nouvelle lui était parvenue, une troupe de larbins de la Couronne s'en était pris à la ville de Châteauroux. Au milieu du tumulte, il accélérait le plus discrètement possible, au cas où cette exaction ne prit une trop grande ampleur. Les lâches royalistes ou leurs alliés auraient eu trop grande facilité à agresser une cible isolée.

Un soir, après une journée entière à cheval, tandis que peu à peu le soleil disparaissait à l'horizon, il aperçut au loin la capitale. En amont, en périphérie des murs d'enceinte, les lumières du campement et de quelques nouveaux quartiers de Fatum. Ceux-ci étaient disposés de sorte à prévenir de toute intrusion ou attaque extérieure à temps, et pour permettre toute sortie d'expédition organisée. Non loin de l'accès directe à l'une des grandes portes, leur emplacement permettait aux compagnons de circuler, marchander et vivre au travers et au sein de la ville.

Il mit pied à terre.


Enfin...

Puis de continuer aux côtés de sa monture jusqu'à son futur logis.
Kerwan83
Le colosse, il avait eu ce surnom tout petit du fait de ses 2.10 mètre et 150 kg, revenons en à nos mouton, était de garde cette nuit là. Beaucoup de ses compagnons dormais, mais le colosse savait très bien que d'autre faisait la garde aussi. Ce n'est pas peur d'être attaqué en pleine nuit, non à Bourges Fatum avait toujours était bien accueilli, mais par habitude. Ainsi le colosse tournait autour du camp. Il pouvait ainsi profité d'une de ces nuit silencieuse et étoilée. Il entendit des choppes qui s'entre-choquées, des éclats de voix joyeuse et des bruits de dés que l'on lance, et oui l'atmosphère était très détendu en cette soirée.

Les camps Fatum était toujours installés de la même façon : les tentes étaient disposées en cercle avec deux allées qui passées par le milieu, vu de haut on aurait pu dire un gâteau avec quatre quartiers... et oui il était gourmand notre colosse. Il y avait souvent plusieurs rangées circulaires de tente et en son centre la tente de commandement. C'était juste la tente qui servait à prendre les décisions entre régents et chefs de section. En effet les régents en personnes simples dormaient dans des tentes comme tout les autres membres de l'alliance.
Des torches brûlées tout les trois tentes pour avoir une bonne visibilité du camp et s'assurer qu'il n'y ai pas d'intrus. Des pieux plantés dans le sol pointe vers l’extérieur interdisait toute attaque massive et chevauchée.
La disposition du camps permettais d'une part de pouvoir se défendre contre une attaque mais aussi de pouvoir fuir rapidement si cela était vraiment nécessaire.

Le colosse entendit des bruits de bottes et de sabots. Il distingua une personne à pied tenant par la bride son cheval. Le colosse posa une main sur une dès deux haches accrochées à sa ceinture, mais reconnu l'homme qui arrivait et le laissa passa en lui faisant un signe de tête. L'homme alla attacher son cheval à l’intérieur du camp dans un endroit qui leur était destiné et il s'engouffra dans une tente.
Le colosse lâcha sa hache et repris sa garde. En plus d'être un colosse il été une armurie à lui tout seul, deux haches à une main à sa ceinture, une hache à deux mains dans le dos et deux poignard de bottes. Sans compter l'arc et le carquois qui étaient accrochés à la selle de son cheval. Il ne craignait rien et encore moins cette nuit de pleine lune.

Il entendit à nouveau ses compagnons rire et trinquer à leur futur butin.

Le tour de garde s'annonçait tranquille et détendu.
Corny


Un campement rond comme un escargot, quoi de mieux pour se faire encercler. Mue par sa curiosité habituelle, la brunette fait le tour des tentes, tentant d’apercevoir qui loge où, à la lueur des torches. Parfois, elle aperçoit des formes mouvantes, vagues silhouettes à travers l’épais tissu des tentes.

Quant à elle, c’est hors de question qu’elle fasse la ronde, ou alors en carré. Le tout c’est d’arrondir les angles.

Son camp à elle, qui se limite à une vieille couverture, se trouve au pied d’un arbre, à l’extrémité du camp. Pour le peu qu’elle dort, pas besoin de plus.
La nuit est tombée, toutes les ombres bougent, on ne distingue pas grand-chose à la pâle lueur de la lune. C’est le moment préféré de notre chieuse. Elle peut évoluer sans être vue, et s’amuser un peu.

Voilà qu’elle aperçoit une silhouette colossale qui lui est inconnue. Sans un bruit, elle se fige et prépare sa farce en jubilant, tout en fouillant dans sa besace. Planquée derrière une tente, elle arme, elle vise et « ploc ».

Le petit gland vient s’échouer sur le bouclier du garde.
Maodun
Maodun était assis dans l'herbe, la tête en arrière. Il contemplait les étoiles, du moins celles qu'il voyait. Le brigand n'y connaissait pas grand-chose, il ne savait pas vraiment ce qu'était une étoile, ni les noms que certains leurs donnaient, en fait il se fichait éperdument des étoiles. Mais alors pourquoi les regardait-il ?

Cette question à l'esprit, Maodun se redressa, regardant autour de lui : que de mouvement ! Il faisait nuit, et la nuit c'est fait pour dormir ! Mais assurément, de nombreuses personnes résistaient au sommeil. Certaines marchaient, parlaient, jouaient aux dés ou à quelques autres jeux d'argent.
Par là un éclat de voix, par ici une silhouette dans la nuit. Une silhouette immobile, imposante ...

Dundun observait tout cela en silence, en remuant des pieds de temps à autres, comme pour suivre une mélodie. Mais bien entendu, personne dans le camp ne jouait de musique ! Fort dommage d'ailleurs ... Il faudrait recruter des musiciens : ça gonflerait le moral ! Et puis ça mettrait un peu d'ambiance, parce que là ... On s'ennuyait !

En tout cas, Dundun s'ennuyait.

Le brigand se leva, ramassa sa rame et se promena dans le camp, adressant un salut de temps à autres. Arrivé à l'extrémité du camp, Maodun se tourna vers la forêt de Bourges : très jolie forêt ! Une des plus belles que le brigand avait vu ces derniers temps ! Au moins, ici, il avait le sentiment qu'il n'aurait pas à prendre des mesures drastiques pour protéger les forêts et ses petites bêtes de gros vilains méchants !

C'est vrai quoi, pourquoi couper les arbres ? C'est gentil un arbre ! C'est tranquille, dans son coin, ça emmerde personne ... Et puis ils étaient là avant ! Non, vraiment, Bourges était un exemple en matière de préservation des forêts ! Vivement que Maodun soit le maître du monde pour protéger les arbres ....

Dundun soupira en regardant autour de lui : les arbres avaient beau être beaux, la nuit n'en restait pas moins calme ... Et donc ennuyeuse !
--Barbie


Barbie était enfin arrivé. Elle avait eu vent que les compagnons Fatum se réunissaient de nouveau et s'était dépêchée de se mettre en route pour les rejoindre. La trêve hivernale avait été longue, trop longue.

En approchant du campement, elle remarqua une ombre sur sa droite. Elle s'arrêta net et attendis de savoir ce que c'était.
--Keil
Keil suivait le mouvement. Ca se déplaçait par là, Keil allait dans le même sens, fort heureusement valait mieux pas perdre le déplacement au risque de se trouver au milieu d'une forêt dévastée, car elles n'étaient pas toutes comme celle de Bourges, et arriva en fin de soirée tout comme les autres à Bourges lieu du campement du FTM.

Tout comme les compagnons, ça se promenait la nuit à croire qu’ils étaient tous insomniaques ou que l’envie de faire quelque chose les maintenait en constant mouvement.
Cette espèce de fourmillement dans les jambes qui oblige à bouger et dont Keil en souffrait.

Toujours à l’écart des autres, Keil préférait avoir un aperçu d’ensemble de se qui se passait, de loin on pouvait visionner sans trop se faire remarquer.
Nora.
Et parce qu'elle était là, séant sur une pierre, yeux vers le ciel, cherchant les étoiles car ce soir là les nuages s’étaient tapés l'incrustes. Un souffle sur sa mèche qui lui tombé devant les yeux et la voilà qui regardait les uns et les autres passer entre les tentes du campement. Pourtant ce n’était point la nouvelle lune, mais la plupart des compagnons ne dormaient pas ...comme elle.
Peut-être que des choses travaillaient la brunette plus que d'habitude, des infimes, disons carrément des poussières de sa vie d'avant fessaient du forcing pour revenir sur le premier plan de sa nouvelle vie. Un sourire d’apaisement en pensant que peut-être un jour elle arriverait à la retrouvé cette fichu mémoire des années passées ailleurs loin d'ici de ces nous compagnons de route et de vie. Elle n'en connaissait pas beaucoup, disons qu'elle pouvait les compter sur les doigts de la main ou des deux mais pas plus, mais avec le temps elle en connaîtrait certainement d'autres.

Les tentes les unes à coté des autres était bien dans un sens mais dans d'autres non, entre les ronfleurs , les parleurs de la nuit ou bien les couples en pleines effervescence de leur amour ... "Rhaaaaa " , c'est que les nuits de la brune étaient courtes bien trop courte, mais elle avait ce rythme collé en elle, dormir peu c’était pour elle une façon de vivre à fond la vie de tous les jours.

Elle sifflotait dans sa tête en pensant que l'exercice ne lui ferait pas de mal, c'est qu'elle avait grandement envie d'action et n'attendait que le feu qui dirait " Go" on s'arrache de là, l'action active la fessait vivre et lui donnait une pêche d'enfer.En espérant que ça ne dure pas trop longtemps. Mais elle savait que l'Unique s’activait à la tâche chaque jours pour que tout son nickel afin de donner ce Go tant attendu. Fallait le dire la patience est la meilleure des qualités pour être un Fatum, coup de chance la Brune l'avait en elle.

Elle se leva et pris la direction du feu de camp qui crépitait au milieu des tentes, elle posa son séant sur une rondin de bois posé là pour cette raison dire que dans le groupe y avait une personne qui était très rattaché à la sauvegarde des arbres..si il avait vu cet arbre coupé pour qu'on y pose nos séants, sur qu'il aurait p'être fait sa propagande pour les arbres, cette personne fessait sourire la brune en y pensant, posant ses coudes sur ses genoux afin de venir y déposé sa tête dans le creux de ses mains relevées pour cet effet de posé reposante. Et la voilà qui partit dans le pays du repos en contemplant le feu crépitant.
Esme_de_fatum
Ah la nuit et ses mystères. Elle adorait ça Esmé. Une cape avec une capuche, un foulard sur le nez elle se faufile dans le campement. Impossible pour elle de s'y rendre en journée, sous peine d'être reconnue.
Mais la nuit, tout les chats sont gris n'est ce pas?
Alors elle vient se promener dans le camp, pour y croiser quelques compagnons, prendre les nouvelles instructions pour la suite, boire un verre aussi.
Au centre du campement le feu crépite à vive allure. Le printemps approche à grand pas, mais les soirées sont encore longues, et les nuits froides.
La jeune femme pointe le nez vers le ciel ennuagé, mais au travers on peut apercevoir que la lune est pleine... On dit qu'il se passe des choses étranges les soirs de pleine lune.
Ses pas la portent vers le feu et elle prend place, saluant les compagnons présent d'un sourire entendu. Puis elle s'empare d'un verre qu'elle remplis au tonneau percé pour ce soir là. Ensuite elle sirote, tranquille, en écoutant les bavardages.



(Edit, changement de météo pour cause de post simultané ^^)
Oriska


Des rumeurs circulaient comme quoi le campement de Fatum avait été installé dans la ville de Bourges. Arrivant à peine en ville, la brunette décida de régler quelques affaires qu'elle avait en cour avant de rejoindre ses compagnons.

La nuit tombée, elle décida de rejoindre le campement afin de passer la soirée auprès des siens. A cheval, elle se mit à galoper profitant ainsi de la brise sur son visage.. Il n'y avait surement rien de mieux que cette sensation de fraîcheur glisser sur sa peau.
M'enfin, elle pouvait maintenant apercevoir le campement de loin et souri à la pensée de retrouver ses acolytes.

Quelques minutes passèrent et là voila arrivée. Un rapide coup d'oeil sur les personnes déjà présente et vlà qu'elle descend de sa monture avant de l'attacher à un arbre.
Attirée par le feu, elle alla s'y installer tout près en saluant au passage les personnes qu'elle pouvait croiser.
Etrangere


Elle arriva en retard ayant décidé après avoir attendu quelques jours, d'aller faire le tour de la province. Un pigeon l'avait rappelée à l'ordre et après avoir fait demi tour avait rejoint in extrémis le campement, non sans avoir dérobé au passage un cheval dans une ferme.
Voyageant de nuit elle se reposait le jour, privilégiant les forêts sombres qui la dissimulaient parfaitement et où elle goutait une solitude recherchée.

Aux abords du campement elle fit halte et observa un moment. Il y avait du monde, beaucoup de monde. Etirant ses lèvres en un sourire trop rare, elle descendit de sa monture
et l'entrava avant de la desseller. Le cheval n'irait pas bien loi mais pourrait manger.
Quant à elle, elle se servit de la selle comme oreiller, tendit une couverture et s'allongea dessus contemplant le ciel étoilé.
La dernière étape avait été longue. Elle ne tarda pas à s'endormir.
Devilh
Le vieux attendait depuis quelque temps dans la ville, prenant des renseignement par ci par là afin de savoir ce qui se passait. Son contact de Fatum lui proposa de les rejoindre au campement, cela serait moins chère qu'une chambre à l'auberge et plus confortable qu'une palliasse au coin d'une rue.
Devil prit son sac et rejoignit ses compagnons à l'extérieur de la ville, un homme de haute stature faisait le guet et cela n'était pas pour rassurer ceux ou celle qui passait uniquement pour voir ce qu'il y avait au milieu du "gâteau géant", mais ne fit même pas lever la tête à devil à part pour le saluer.
Une tente vide l'invita à s'installer sous son tissus pour y passer la nuit, pas qu'il voulait être seul mais il n'avait pas non plus envie d'entendre les ronflements des autres.
Desirade
Elle avait attendu que le campement soit installé avant de s'y rendre à la tombée de la nuit. Les hommes avaient été efficaces et rapides, comme à l'accoutumée. Désirade se faufila discrètement entre les tentes, jusqu'à la sienne qui était reconnaissable des autres avec son nœud de froufrous accroché au sommet. Elle repoussa le pan de tissu qui servait de porte et se glissa à l'intérieur, jetant un regard circulaire pour s'assurer que toutes ses affaires étaient bien là. Sourire satisfait, elle se saisit d'une boite en bois d'ébène, où étaient rangés tous ses courriers et autres paperasses importantes, puis alla s'asseoir sur le bord du lit de fortune pour faire un tri dans tout ça.

Ce n'est qu'au bout de deux heures qu'elle sentit la fatigue la saisir. La jeune femme s'étira, se massa la nuque quelques minutes et se déchaussa avant de s'étendre sur le dos, les yeux rivés sur le plafond de toile. Elle écoutait le bruit ambiant et réalisa que le silence était presque assourdissant. De temps à autre une ombre passait près de sa tente, sans doute un des hommes de garde qui faisait sa ronde. Désirade se tourna dans un sens, puis dans l'autre, cherchant le sommeil qui visiblement la fuyait. L'horreur fut à son comble quand un ronflement, digne d'un ours, s'éleva dans la nuit. La brunette soupira, exaspérée, et enfonça sa tête dans le coussin, aplatissant les bords sur ses oreilles pour tenter d'étouffer le bruit.

Mais quand ça veut pas, ça veut pas. Inutile d'insister. Elle se redressa brusquement pour quitter sa couche et sortit en trombe, oubliant même de remettre ses bottes. Elle trouverait bien d'autres insomniaques, sans doute réunis autour du feu. Et alors qu'elle avançait dans ce campement trop calme à son goût, la voix de la donzelle fusa, déchirant le silence nocturne.

- Aïe! Mais qui a foutu un caillou sur mon chemin!!

Et la voilà sautillant sur un pied tout en marmonnant des injures envers la petite pierre qui venait de lui bousiller son orteil... Non mais quelle idée d'oublier de se chausser, si on peut appeler ça une idée. Désirade fixait son doigt de pied, priant pour qu'il ne triple pas de volume, sinon adieu les bottes pour les jours à venir... Cette pensée l'horrifia et elle cria plus fort:

- Au secours! Quelqu'un pour m'aider!

Oui, oui... Elle en faisait trop, et alors? Si avec ça elle rameutait pas tout le campement, c'est qu'ils étaient sourds, ou à moitié mort!

_________________
Corny


Ha mais non, pff... Même pas drôle!

Le colosse ne réagit même pas et reste stoïque, c'est à se demander s'il est fait de pierre ou d'une matière inanimée...

Se détournant du garde impassible, son attention est attirée par le feu crépitant pas très loin. Quand soudain, un cri strident retentit qui la fait sursauter.

Après l'effet de surprise, elle reconnait la voix très familière. Une attaque de caillou, ça c'est rude!!

Toujours dissimulée dans l'obscurité, elle a bien envie de lui faire une petite farce aussi.
Une seconde d'hésitation tout de même, car le jeu est risqué avec Desi. Au pire, elle filera fissa, au pire, elle trouvera quelque chose...

Un œil fermé pour bien viser et la langue sortie aussi, pour mieux viser encore, c'est tout un art d'être tireur d'élite, voilà le petit gland envoyé sur l'autre brune.

"Ploc"

Il atterrit dans son dos. Raté! Chut, on ne dira pas que c'est la tête que la Brunette a visé...
Desirade
En attendant qu'on lui vienne en aide, la Châtaigne pose une main contre un arbre pour y prendre appui et garder l'équilibre quand elle lève la jambe, genou plié, pour se masser l'orteil douloureux de son autre main, affichant une petite moue grimaçante. Et c'est toute occupée à essayer de se soulager -tout en pestant contre la terre entière- qu'un petit objet non identifié vient s'échouer dans son dos, la faisant sursauter, si bien qu'elle manque de tomber à la renverse.

La première surprise passée, Désirade se retourne brusquement, oubliant la douleur de son pied qui a retouché terre, et scrute l'horizon à la recherche d'une ombre suspecte...

- Qui va là?...

Rien. Pas un bruit. Pas de réponse. Ses yeux cherchent rapidement ce qui a bien pu cogner son dos, mais dans l'obscurité c'est pas gagné. Regardant de nouveau face à elle, la donzelle continue, d'une voix menaçante:

- Petit plaisantin... Si je t'attrape... Tu vas passer un sale quart d'heure!

C'est alors que lui vient l'idée de...

- Alerte!! On nous attaque!

_________________
Corny


"Ben oui, je me doute bien que je vais passer un sale quart d'heure si tu m'attrapes", pense la chieuse en se retenant de rire, les deux mains plaquées contre sa bouche pour s'auto-bâillonner, c'est fort.

Surtout, ne-pas-bouger.
Il en va de sa survie, ou plutôt de la survie de ses oreilles, car elle préférerait éviter la soufflante...

"Chouette, une attaque!". Ça tombe bien, ses poches sont remplies de glands!
Ne pensez pas que c'est de la concurrence déloyale aux écureuils, surtout, c'est que l'Impertinente adore ramasser tout plein de trucs, en se disant que ça pourra bien servir.

En l’occurrence, ça sert: une attaque de glands, quelle magnifique idée!

Une deuxième tentative, et... Pas de bruit...
Pourtant, elle est sûre de l'avoir touchée...
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